(wild) i believe in superstitions, so just take me by surprise
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
@WILD FITZJAMES & KIERAN HALSTEAD ☆☆☆ i've had enough, a normal life, i believe in superstitions, so just take me by surprise. flip a coin, heads or tails? i'll pick your lucky number 'cause you know it never fails ☆ osvaldrps & bleuhour.
Lors de sa dernière rupture, il a décidé de se raser le crâne. Cette fois-ci, il s’est contenté de s’inscrire pour une expérience qui l’obligerait à sortir de sa zone de confort – car après tout, c’était bien le problème dans le couple qu’il formait avec Albane, et leur incapacité à se détacher de leurs petites habitudes. Kieran est donc particulièrement à l’aise (c’est faux) et quelque peu coupable (c’est vrai) alors qu’il sprinte sur les derniers mètres jusqu’au point de rendez-vous, le bus devant partir… il y a approximativement cinq minutes déjà, en fait. Il semblerait qu’on lui ait laissé le bénéfice du doute et l’ait attendu un instant supplémentaire, ce qui permet à l’illustrateur de rejoindre le groupe, non sans baisser la tête alors que l’organisateur lui fait déjà des remontrances quant à son évident manque de ponctualité quand il se glisse dans le véhicule. Pour sa défense, si Kieran n’est pas réputé pour sa capacité à arriver à l’heure, cette fois-ci son retard s’explique quant à un sentiment de culpabilité en relisant le peu d'informations à sa disposition. « Expérience ». Il n’apprécie pas vraiment ce terme, alors qu’il s’en va sur des terres qui ne sont pas les siennes ; ça lui donne l’impression de s’approprier quelque chose qui n’est pas à lui seulement pour le plaisir d’en faire un cas d’école et s’en vanter par la suite. Il n’est pas franchement à l’aise avec l’idée, car il ne peut s’empêcher de voir le séjour comme de la curiosité mal placée. Il ne saurait vraiment expliquer les choses – et sans doute qu’il ne le fera pas, ayant toujours à cœur de ne jamais donner son opinion – mais Kieran tente tant bien que mal de réduire son malaise au silence, pour se concentrer sur les raisons qui l’ont amené à vouloir s’inscrire en premier lieu. Sortir de sa zone de confort n’est pas la seule raison, bien au contraire, et il avait aussi envie d’être sensibilisé et éduqué sur certaines questions, bien conscient de ne pas être le mieux placé pour comprendre tous les enjeux qui touchent à la culture aborigène. En tant que professeur, il a à cœur que sa classe soit un lieu où chacun peut se sentir en sécurité et écouté, indépendamment de ses origines, et où, surtout, l’on apprend le respect de l’autre. Kieran sait que sa matière est souvent décriée, pour ne pas dire moquée, pourtant il a envie de proposer un programme scolaire qui va bien au-delà de simples dessins ; il a envie que les jeunes qui viennent à ses cours puissent utiliser l’art pour ce qui l’a séduit, lui, en premier lieu : sa capacité à faire passer des messages, y compris de tolérance et d’ouverture. Alors oui, on peut dire que sa participation est intéressée, mais Kieran a toutefois sérieusement envie d’en apprendre plus sur cette partie de la population qui a trop souvent été réprimée et qui mérite, plus que jamais, d’être au centre des préoccupations.
Il s’est donc glissé dans le bus en prenant soin de ne pas croiser le regard des participants déjà présents, s’asseyant à la place qui lui a été désignée, la seule de libre, surtout, et, comme il le comprend rapidement, celle à côté de son binôme. Sa binôme, en réalité, puisqu’il s’agit d’une jeune femme. « Hé, oh, salut. » Le bus finit par démarrer et bien conscient qu’il n’a pas fait la meilleure des impressions jusqu’ici, Kieran tente de rattraper le coup : « Je te serrerais bien la main mais euh, elle est un peu moite, alors, ah ah. » Sauf qu’il n’arrange pas sa situation alors que son malaise est encore palpable, et se maudissant silencieusement d’être bien incapable de fermer sa gueule, il tente de se concentrer sur la raison pour laquelle ils sont réunions aujourd’hui, quand il ajoute : « t’as eu des infos sur où on va ? » Car de son côté, c’est l’inconnu jusqu’au bout ; ce ne serait peut-être pas le cas, s’il était arrivé à l’heure, hm.
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Wild Fitzjames
la dernière allumette
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
i believe in superstitions, so just take me by surprise × ft. KIERAN & WILD
Oublie , la fadeur de ce jour. Pendu, à mes notes de velours. J'ai pris mes claques et mes chimères. Je suis partie jusqu'au bout de la terre.
Une bouffée d'air, cet oxygène si précieux qu'il lui manquait dernièrement. Elle avait ce besoin viscéral de s'évader. De fuir cette vie qu'elle avait - au final - tant convoitée. La réussite avait fini par l'avaler entièrement. Et plus le temps passait, plus elle se rendait compte que ce qu'elle avait reproché à Leroy quelques années auparavant était en train de la consumer à son tour. Elle ne vivait aujourd'hui que pour son travail, cette course effrénée aux chiffres, aux données, aux idées toujours novatrices. Et au fur et à mesure, elle en oubliait l'essentiel. Vivre. Pleinement. Comme elle l'avait pourtant fait durant toute sa vie. Où était passée cette lionne au courage démesuré, aux rêves qui touchaient le ciel, où était donc cette répartie légendaire qui avait fait sa marque de fabrique. Doucement mais surement, tu es en train d'éteindre la flamme qui brûle en toi. C'était lors de cette amère constatation qu'elle avait décidé de s'inscrire à cette expérience qui, elle l'espérait, lui ferait oublier son quotidien. Pouvait-elle toucher du bout des doigts cette infime perpesctive de se reconnecter à un monde plus proche de la réalité ? Loin du digital, loin des médias, loin de ce fourmillement constant qu'était son quotidien. Wild, bordel réveille toi. Dans un élan de folie elle avait donc fait un sac rapidement, n'emmenant que le strict nécessaire. S'ouvrir à nouveau à un monde qu'elle ne connaissait pas et surtout, qui ne la connaissait pas en retour. Avide de partages et de savoirs, elle s'était convaincue que c'était une bonne idée d'aller en terres inconnues. Non pas pour s'en vanter par la suite ou simplement pour fuir mais avant tout, pour s'ouvrir aux traditions de ce pays qu'elle chérissait tant. Son podcast s'appuyait sur le fait qu'on pouvait parler de tout, avec tout le monde et sans tabou. Alors partir à l'aventure, pour découvrir une autre manière de vivre, plus ancestrale, plus sincère, plus vraie, ne pouvait lui être que bénéfique.
Cela faisait déjà plus de cinq minutes que le bus aurait dû quitter le point de rendez-vous mais il manquait quelqu'un à l'appel. Au vu des binomes précédemment cités par l'organisateur, le seul retardataire était bien entendu son compatriote. La jolie brune émit un petit rire amusé tout en regardant par la fenêtre. Il fallait toujours qu'elle tombe sur celui qui ne rentre jamais dans le rang. Décidément, cette aventure s'annonçait très amusante avant même qu'elle ait débuté. Attrapant sa bouteille d'eau, elle en but quelques gorgées avant de voir arriver en courant un type, la trentaine, cheveux courts. Aussitôt, il se prit quelques remontrances de la part de l'organisateur et elle ne put s'empêcher de sourire intérieurement. Le pauvre gars commençait très mal sa journée. Elle était cependant rassurée d'apprendre que son futur binome était donc un homme. La gente féminine et elle n'avait jamais fait bon ménage à quelques rares exceptions près comme Juliet ou Lyla. Avoir été élevée en compagnie de trois frères n'arrangeait pas la situation. « Hé, oh, salut. » Beaucoup de mot pour dire bonjour. Elle leva un sourcil, plus amusée qu'autre chose. « Je te serrerais bien la main mais euh, elle est un peu moite, alors, ah ah. » En quelques secondes, elle venait de comprendre que l'homme qui se tenait face à elle, quoique très sympathique de premier abord, n'avait pas l'air d'être le plus à l'aise lorsqu'il s'agissait d'interractions sociales. Elle ne put retentir un petit rire alors qu'elle lui offrait un sourire sincère. « Salut. Souffle un bon coup, ça va déjà te faire du bien. » L'important était qu'il reprenne un minimum ses esprits. Il avait actuellement l'air plus stressé qu'autre chose et s'ils devaient passer les prochains jours ensemble, il allait bien falloir qu'il se détende. Le pauvre, tomber en binome avec elle n'était peut être pas la meilleure idée du siècle. « T’as eu des infos sur où on va ? » « Nous partons pour la Terre d’Arnhem grâce à une autorisation spéciale du Conseil Aborigène. » Pendant qu'elle rangeait sa bouteille d'eau, elle ajouta sur un ton plus sérieux. « J'espère que tu es près car d'après ce que j'ai compris, c'est l'une des contrées les plus reculées d'Australie. Niveau dépaysement, on ne pourra pas trouver mieux. » Elle lui offrit un sourire encourageant tentant de déceler si cette nouvelle était bonne ou mauvaise à ses yeux. « On devrait arriver sur place lors d'une fête traditionnelle où ils transmettent les légendes et l’histoire des ancêtres spirituels. L’organisateur a parlé d'une soirée consacrée à l'art, la danse et le chant. » Elle marqua une pause avant de se rendre compte qu'elle ne s'était même pas présentée. « Au fait, moi c'est Wild. »
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Pour quelqu’un qui se flagelle de ne pas être suffisamment spontané, il n’a pas réfléchi longtemps avant de s’inscrire à cette aventure, Kieran. Peut-être qu’il aurait dû, pour des raisons évidentes d’aptitudes : il n’est pas réputé pour être particulièrement chanceux et son séjour risque de tourner court. La dernière fois qu’il s’est lancé dans une idée aussi saugrenue – même si ce n’était pas totalement sa volonté – il a fini avec un nez cassé et à moitié mort sous (et non sur) un radeau de survie, alors il est légitime de se questionner quant à l’expérience qu’il s’apprête à vivre. Il a nettement plus de chance de retourner chez lui avec quelques os cassés qu’en un seul morceau ; et il ne pourra même pas s’en plaindre puisque l’historique a démontré que c’était-là l’hypothèse la plus probable le concernant, et il continue pourtant de défier le hasard. Il se met même en danger alors qu’il court après ce bus, lui qui a déjà de la peine à aligner deux pas en temps normal, alors en situation de stress, ça équivaut à tenter le Diable, ni plus, ni moins. Il a pourtant eu largement l’occasion de tergiverser quant à ce qu’il s’apprête à vivre au cours des jours précédents, mais non, il a fallu que Kieran aligne ses neurones aux dernières heures avant le départ, se posant des questions dont il se passait très bien jusque-là. Sa satisfaction d’être arrivé entier jusqu’au véhicule est vite effacée par les remontrances de l’organisateur, ce qui ne l’aide pas à rendre le départ plus facile alors qu’il est déjà en proie à de nombreux doutes. Il ne sait même pas où il va atterrir, détail qui n’est pas anodin, d’autant plus quand on connaît son besoin d’anticiper chaque seconde de sa journée. Il n’est pas le spécialiste de lâcher-prise et voilà une raison supplémentaire, s’il en fallait une, qu’il aurait définitivement dû réfléchir à deux fois avant de s’inscrire à cet événement.
Traversant le bus en baissant la tête, évitant soigneusement le moindre regard jusqu’à arriver à la place qui semble être la sienne, il ne relève ses yeux bleus que pour s’adresser à celle qui semble être sa binôme. Il se surprend à prier silencieusement pour ne pas qu’elle s’agace de son retard – quand bien même elle en aurait le droit – et qu’elle lui laisse quelques instants de répit avant de s’en prendre à lui. C’est là une autre chose qu’il a apprise à ses dépens quand il se met en tête de partir à l’aventure ; ses binômes sont rarement conciliants et il peine à imaginer qu’aujourd’hui puisse faire exception à la règle. « Salut. Souffle un bon coup, ça va déjà te faire du bien. » Il reste muet un instant avant de prendre place, surpris qu’elle soit aussi sympathique que son visage le laissait présager, mais aussi conscient qu’il ne doit pas se fier à sa première impression – il se méfie de tout le monde, tout le temps. « Ouais-enfin, oui, t’as raison et désolée du retard, d’ailleurs. » Il en a oublié la politesse la plus élémentaire, ce qui est là-aussi surprenant le connaissant, alors qu’il tend à s’excuser pour tout et surtout pour rien. « Nous partons pour la Terre d’Arnhem grâce à une autorisation spéciale du Conseil Aborigène. » Il réfléchit, mais ça ne lui dit pas grand-chose – encore une preuve de l’ignorance des gens comme lui, ce séjour ne lui fera pas de mal, finalement. « J'espère que tu es près car d'après ce que j'ai compris, c'est l'une des contrées les plus reculées d'Australie. Niveau dépaysement, on ne pourra pas trouver mieux. » Pinçant les lèvres quant à cette information, pas vraiment très convaincu, il continue de reprendre son souffle tandis qu’elle ajoute : « On devrait arriver sur place lors d'une fête traditionnelle où ils transmettent les légendes et l’histoire des ancêtres spirituels. L’organisateur a parlé d'une soirée consacrée à l'art, la danse et le chant. » Ce qui a le don de le rassurer quelque peu. S’il y a de l’art dans l’équation, il est beaucoup plus réceptif. « Au fait, moi c'est Wild. » - « Wild ?! Oh, wow, t’es faite pour cette expérience, alors. » Il dit, véritablement surpris à l’entente de ce prénom qui sort de l'ordinaire ; et il réalise un peu trop tard que sa réaction était sans doute déplacée. « Euh, enfin, excuse-moi. C’est stylé comme prénom. » Et original, il ne peut pas en dire autant, alors qu’il reprend la parole : « Kieran, enchanté. » Il l’a dit, il ne lui serrera pas la main pour des raisons évidentes, mais ça ne l’empêche pas de poursuivre : « Et merci pour toutes ces infos. » Restant silencieux un instant, il ajoute ensuite : « Pour le reste, je suis pas sûr d’être prêt parce que, j’avoue tout, j’aime bien mon petit confort, mais paradoxalement j’crois que j’ai besoin de ce dépaysement. » De quitter cette ville qui ne lui apporte pas grand-chose de bon, à vrai dire. « Et le programme de la soirée a l’air pas mal, du moins la partie art, ça, ça me parle. Le chant et la danse, je te les laisse volontiers. » Il dit, avec un léger rire, alors qu’il se doute bien qu’il ne peut pas faire un programme à la carte, mais ce sont deux domaines où personne ne veut avoir une démonstration de ses talents. « Tu connaissais, toi, cette Terre d’Arnhem ? » Il demande ensuite, curieux quant à savoir si son ignorance est partagée ou non. « Et t’es prête, de ton côté ? » Car il l’a dit, de son côté, il ne l’est pas vraiment – il se vend très bien, oui.
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
i believe in superstitions, so just take me by surprise × ft. KIERAN & WILD
Oublie , la fadeur de ce jour. Pendu, à mes notes de velours. J'ai pris mes claques et mes chimères. Je suis partie jusqu'au bout de la terre.
La jeune femme avait passé toute son enfance et son adolescence à suivre ses frères dans toutes leurs aventures. Plusieurs d'entre elles s'étaient d'ailleurs terminées à l'hôpital, au grand dam de sa mère. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait été recousue et elle avait à son actif, deux fractures du bras droit. L'une en tombant de vélo alors qu'elle avait voulu refaire le même saut que Nate. La seconde, lors d'une chute foireuse d'un arbre bien trop haut. Carter avait - vainement - tenté de la rattraper avant qu'elle ne s'écrase comme une crêpe sur le sol. Alors elle n'était plus à une aventure près. Par la suite, elle avait souvent suivi Carter lors de week-ends évasion ou leurs de treks organisés dans la fratrie. Il fallait bien avouer qu'avoir grandi plannings entourée d'hommes l'avait endurcie. Son dernier frère étant médecin dans les forces spéciales, il l'avait encore régulièrement malmanée jusqu'à aujourd'hui. Mais elle devait bien avouer, qu'elle n'aurait raté les weekends en escapade avec ses frères pour rien au monde. Avec leurs différents plannings de ministre, il était désormais difficile de trouver le temps de se réunir. Avant de partir, elle avait tout de même pensé à emmener une trousse de secours que Carter lui avait préparé. En bon frère prévoyant, il tenait toujours à ce qu'elle en ait une dans son sac au cas où.
D'un regard quelque peu amusé, elle observa cet inconnu qui, à peine un pied dans le bus, se faisait remonter les bretelles. Encore un qui devait déjà regretter de participer à cette aventure. Elle tenta de détendre l'atmosphère pour ne pas lui rajouter de la pression inutilement. Avec le temps, elle avait appris que la première impression avait tout de même son importance. Souffle mon grand, je ne mords presque pas. Mais il ne semblait pas encore prêt pour les blagues, elle se retint donc toute remarque qui aurait pu lui sembler déplacée. « Ouais-enfin, oui, t’as raison et désolée du retard, d’ailleurs. » Elle acquiesça d'un signe de tête entendu. Cinq minutes n'avaient jamais tué personne. Elle prit alors le temps de lui expliquer le programme qui leur avait été divulgué quelques instants plus tôt avant de se présenter. « Wild ?! Oh, wow, t’es faite pour cette expérience, alors. » Elle éclata de rire devant la spontanéité du type. Il était vrai que toute sa vie, on lui avait fait des remarques sur son prénom, mais cette manière qu'il avait de parler comme s'il ne réfléchissait pas aux conséquences que cela pouvait avoir, avait tendance à l'amuser. « T'emballes pas, j'ai aussi le caractère qui va avec. » Lui répondit-elle avec un immense sourire, ses yeux pétillants de malice. « Euh, enfin, excuse-moi. C’est stylé comme prénom. Kieran, enchanté. » - « Mon père a parfois ce genre d'idée saugrenue. Il s'est surement dit qu'après trois garçons, il pouvait être plus original avec sa fille. » Son regard passa un court instant sur le paysage qui défilait devant eux avant qu'elle ne le regarde à nouveau lorsque sa voix perça le silence ambiant. « Pour le reste, je suis pas sûr d’être prêt parce que, j’avoue tout, j’aime bien mon petit confort, mais paradoxalement j’crois que j’ai besoin de ce dépaysement. » Elle baissa les yeux, regardant soudainement ses mains en fronçant les sourcils. Elle avait également besoin de ce changement d'air et, pour une fois, sans avoir l'un de ses frères sur le dos. « J'te rejoins sur ce point... Normalement on devrait survivre, ce n'est que pour deux jours. » Ce n'était pas comme s'ils partaient en expédition pendant une semaine ou plus. « Et le programme de la soirée a l’air pas mal, du moins la partie art, ça, ça me parle. Le chant et la danse, je te les laisse volontiers. » Elle laissa échapper un petit rire avant de lever un sourcil. « Alors on s'est vraiment bien trouvé. Je n'ai jamais été très douée pour tout ce qui touche à l'art. Je m'y intéresse hein, mais je pense sincèrement que ce n'est pas fait pour moi. » On va dire que le dessin et elle ça pouvait créer des étincelles. Alors à moins de parler d'art – très – abstrait ou de ne pas être trop critique, il valait mieux se tourner vers quelqu'un d'autre. « Tu connaissais, toi, cette Terre d’Arnhem ? Et t’es prête, de ton côté ? » Elle haussa les épaules tout en esquissant un sourire. « Simplement de nom. Tout ce que je sais c'est que c'est une des terres les plus sacrées d'Australie et que l'entrée sur le site est ultra surveillée. » Elle émit alors un petit rire étouffé en pensant à la suite. « Oh tu sais, après tout ce que j'ai pu vivre avec mes frères, il n'y a plus grand chose qui me fait peur. » D'un regard quasi compulsif, elle jeta un coup d'oeil à sa cheville pour vérifier que sa chaîne était toujours là. Elle avait hésité à la retirer de peur de la perdre mais elle s'y était résignée. Il lui était tout bonnement impossible de le faire, elle aurait eu la douloureuse sensation d'abandonner Josh. « Destresse un coup, je suis persuadée qu'on va faire un super binôme. Au besoin j'ai quelques connaissances en survie élémentaire. » Si jamais ça pouvait rassurer le bonhomme, Carter lui avait assez répété en long, en large et en travers le b.a-ba. Comment faire un feu, se protéger des insectes, enfin ce genre de trucs qu'il lui avait rabâché inlassablement. Avouons-le jamais elle n'aurait pensé en avoir besoin vu qu'il était toujours là, mais ça ne devrait pas être bien compliqué de ressortir les leçons cachées quelque part dans un coin de sa caboche.
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Ce n’est pas parce qu’il s’est faufilé jusqu’à sa place, se glissant suffisamment sur son siège pour que l’instructeur ne soit plus amené à croiser son regard, que Kieran est plus détendu pour autant. Quand on le connaît, on sait que la nervosité est un état naturel chez lui, aussi ce type l’a poussé vers le cran supérieur et sa panique est perceptible, ce qui n’annonce rien de bon concernant la suite de ce voyage. Le voilà déjà qui s’inquiète de tout, convaincu qu’il s’agit-là d’une mauvaise idée et qu’il va désormais subir les conséquences de cette foutue décision qui était bonne uniquement sur le papier. Alors, dans une tentative d’oublier le savon qu’il s’est fait passer tel un gamin pris sur le fait, il préfère se concentrer sur sa binôme, qui a l’air nettement plus sympathique que l’homme désormais assis en tête de ce bus. Ce n’est pas pour autant qu’il est plus serein, comme en témoigne son bégaiement au moment de réaliser qu’il a oublié les politesses d’usage, dont celle qui consiste à s’excuser pour son retard – il ignore si elle a aussi eu le droit à des remontrances sous prétexte qu’elle est seulement mal tombée à la loterie du hasard. Loin de s’en offusquer, la jeune femme prend le temps de lui dévoiler le contenu du programme, informations qu’il a évidemment manqué à cause de sa ponctualité hasardeuse. Et, une fois les détails requis pour savoir où il s’apprête à mettre les pieds, vient les présentations, quelque peu essentielles étant donné qu’ils vont partager leur quotidien durant les deux prochains jours. Il n’est pas mécontent de mettre un prénom sur ce visage, même si celui-ci a le don de le surprendre, comme en témoigne sa réaction qu’il regrette aussitôt. Au moins, elle n’a pas l’air de mal le prendre en vue de son éclat de rire, qui aide, durant un instant, Kieran à se détendre, comme en témoigne son sourire. « T'emballes pas, j'ai aussi le caractère qui va avec. » Sourire qui disparaît bien vite à cette précision. Oh, merde. Jusqu’ici, les binômes ayant un caractère de cet acabit ne lui ont pas vraiment réussi et il anticipe déjà le pire. Si ça se trouve, il va finir comme lors des ateliers de la Bear Grylls Academy, c’est-à-dire avec une cheville éclatée au fond d’un puits parce que sa binôme aura préféré le pousser en bas. Ouais, beau souvenir. « Oh, ok, ça calme, c’est sûr, ah ah. » Il tente de garder une certaine contenance, mais il ne fait pas le fier, raison pour laquelle il s’excuse quant à sa réflexion un peu trop spontanée – il faut qu’il la travaille dès maintenant s’il ne veut pas finir avec des os brisés, oui, le plan est réfléchi. « Mon père a parfois ce genre d'idée saugrenue. Il s'est surement dit qu'après trois garçons, il pouvait être plus original avec sa fille. » - « Tu veux dire que tes frères s’appellent pas Bear, Puma ou River ? Je suis déçu. » Il commente, comme s’il était en droit de juger les prénoms des uns et des autres, regrettant aussitôt cette familiarité. Ce n’est pas tant qu’il est irrespectueux, Kieran, c’est surtout qu’il a constamment peur de vexer les autres ou, pire encore, de les embêter avec ses réflexions qu’il pourrait très bien garder pour lui. Un instant, il est tenté de s’excuser, se ravisant en se remémorant le nombre de fois où on lui a très justement reproché de ne faire que ça, le rendant d’autant plus agaçant. « J'te rejoins sur ce point... Normalement on devrait survivre, ce n'est que pour deux jours. » - « Outch, tu sais pas avec qui t’es en binôme, tu surestimes mes capacités, là. » En soit, Kieran a toujours survécu à chacune des idées saugrenues qu’il a pu avoir ; mais on ne peut pas dire que ça ait été sans conséquences. Il ne souhaite évidemment pas qu’un tel cas de figure se produise cette fois-ci, mais il n’exclut pas cette possibilité, pessimiste qu’il est. « Alors on s'est vraiment bien trouvé. Je n'ai jamais été très douée pour tout ce qui touche à l'art. Je m'y intéresse hein, mais je pense sincèrement que ce n'est pas fait pour moi. » - « Tu parles à un prof d’arts, attention si tu me dis un truc comme ça je vais le prendre comme un défi pour te faire changer d’avis. » Il souligne avec un léger rire amusé, avant d’ajouter, plus sérieux : « L’avantage de l’art aborigène c’est qu’il a une vraie histoire et une dimension spirituelle, c’est ce qui le rend si intéressant, mais, hm, je suis pas sûr que nous, on sera vraiment amenés à mettre notre touche. » Il ne veut pas se permettre d’assumer, mais pour autant, il imagine plus leur rôle comme étant celui de spectateurs plus que d’artistes en herbe, quand bien même l’expérience se veut immersive. Car, justement, ça a une dimension spirituelle importante qui les exclut presque d’office, à ses yeux. « Simplement de nom. Tout ce que je sais c'est que c'est une des terres les plus sacrées d'Australie et que l'entrée sur le site est ultra surveillée. » - « Ah ouais, on est plus que privilégiés, en fait. » Il s’en doutait déjà au moment de s’inscrire à ce périple, mais il en prend pleinement conscience à cet instant. « Oh tu sais, après tout ce que j'ai pu vivre avec mes frères, il n'y a plus grand-chose qui me fait peur. » Un bon pour elle. Il est quelque peu rassuré de savoir qu’il y a au moins une personne de binôme qui n’est pas un trouillard notoire, mais il espère qu’elle n’est pas non plus une casse-cou qu’il n’arrivera pas à suivre. « C’est à moi que tu fais peur, là. » Il dit avec un léger rire nerveux qu’elle semble percevoir. « Destresse un coup, je suis persuadée qu'on va faire un super binôme. Au besoin j'ai quelques connaissances en survie élémentaire. » - « Comment quoi ? Si ça peut permettre notre survie, ça m’intéresse. » Il dit avec un léger rire, ajoutant, en tentant d’exécuter ses ordres et de se montrer moins nerveux : « pour ma défense, à chaque fois que je me suis lancé dans un truc comme ça, dans l’inconnu, ça m’a pas franchement réussi. » Ouais, loin de là. Mais il n’y a pas que ça, et il se sent presque obligé de préciser, afin qu’elle n’en soit pas surprise plus tard : « et je suis un trouillard. Un vrai de vrai. C’est pas bien glorieux, mais c’est comme ça. » Il apprend à faire avec, et, parfois, il tente de repousser ses limites pour être moins frileux et vivre pleinement son existence. « Mais je te rassure, sous mes dix couches de panique, je suis quand même impatient et motivé à profiter de ces deux prochains jours, tu devrais pas subir mes névroses en continu. » Il ajoute avec un léger rire. Juste peut-être durant la moitié du voyage, mais eh, c’est déjà un sacré effort de sa part.
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
i believe in superstitions, so just take me by surprise × ft. KIERAN & WILD
Oublie , la fadeur de ce jour. Pendu, à mes notes de velours. J'ai pris mes claques et mes chimères. Je suis partie jusqu'au bout de la terre.
La jeune femme avait l'habitude que son prénom provoque toutes sortes de réaction. Après tout et à sa connaissance, elle n'avait jamais croisé quelqu'un d'autre avec le même patronyme. Cela avait le don de la faire sourire et même si pour certains, il aurait sûrement été difficile à porter, elle s'en était toujours accommodée avec charme. « Oh, ok, ça calme, c’est sûr, ah ah. » Il sembla soudainement bien plus refroidi et Wild ne put s'empêcher de rire de manière communicative. « T'en fais pas, je mords mais pas trop fort. » Elle lui offrit alors son plus beau sourire accompagné un clin d’œil. « Tu veux dire que tes frères s’appellent pas Bear, Puma ou River ? Je suis déçu. ? » Elle plissa les yeux, soudainement brillants de malice et elle lui répondit en faisant la moue. « Je suis tout aussi déçue que toi. Josh, Nate et Carter sont des prénoms bien trop communs à mon goût. » Il lui fit alors part de ses réticences concernant leur escapade. Il est vrai que même si elle s'y était préparée psychologiquement, elle se doutait que son confort matériel allait lui manquer. Rien que son matelas pour commencer. Vu le nombre de trek qu'elle avait fait en compagnie de ses frangins, elle savait à quel point il était difficile de dormir sur ce putain de sol australien. Ils auraient peut être la chance d'être logés dans des hamacs mais la simple pensée de son oreiller la faisait déjà soupirer. Allez, ce n'est que deux petits jours. « Outch, tu sais pas avec qui t’es en binôme, tu surestimes mes capacités, là. » Du tac au tac, elle répondit plus vite que l'éclair. « Au moins rentrer vivants, tu crois que c'est réalisable ? » Il avait l'air tellement peu sûr de lui que la situation en devenait cocasse. En toute logique, ils n'allaient pas non plus être abandonnés tout seuls en plein bush. Ils enchaînèrent alors sur le programme et même si Wild se débrouillait plutôt bien en danse, l'art n'était vraiment pas sa tasse de thé. « Tu parles à un prof d’arts, attention si tu me dis un truc comme ça je vais le prendre comme un défi pour te faire changer d’avis. » - « Et bien mon grand, tu ne vas pas être déçu du voyage. Si je dessine quelque chose, tu vas te mettre à pleurer. » L'atmosphère sembla enfin un peu plus apaisée lorsqu'il se permit de rire. « L’avantage de l’art aborigène c’est qu’il a une vraie histoire et une dimension spirituelle, c’est ce qui le rend si intéressant, mais, hm, je suis pas sûr que nous, on sera vraiment amenés à mettre notre touche. » Cette fois-ci se fut elle qui éclata de rire. « Sincèrement, il vaut mieux pour eux. Je n'ai aucun talent. » Si elle était douée pour parler et écouter les gens, pour imaginer toutes sortes de choses dans son podcast, on ne pouvait pas dire que sa créativité se transmettait dans ses doigts. Elle avouait aisément faire du creative colouring pour se vider la tête mais ça s'arrêtait là. Ils enchaînèrent alors sur leur destination, la Terre d’Arnhem. « Ah ouais, on est plus que privilégiés, en fait. » Elle hocha positivement la tête en ancrant ses grands yeux de poupée dans les siens puis se mit à sourire en évoquant ses périples en compagnie de ses frères. « C’est à moi que tu fais peur, là. » - « T'inquiètes, je suis plus sympa qu'eux. Je n'ai pas l'intention de te traumatiser. » Elle lui offrit son plus beau sourire avant de lui intimer de déstresser une bonne fois pour toute. « Comment quoi ? Si ça peut permettre notre survie, ça m’intéresse. Pour ma défense, à chaque fois que je me suis lancé dans un truc comme ça, dans l’inconnu, ça m’a pas franchement réussi. Et je suis un trouillard. Un vrai de vrai. C’est pas bien glorieux, mais c’est comme ça. » Ses yeux bleus pétillèrent de malice avant qu'elle ne lui donne une petite tape amicale sur l'épaule, espérant que son geste ne lui semblerait pas déplacé. « Ayant eu deux frères militaires dont un qui est médecin dans les forces spéciales, je te promets que je pourrais t'aider sur les soins de base s'il t'arrive encore quelque chose. » Elle se mit à rire avant de se passer une main dans la nuque. « Si tu pouvais simplement éviter une fracture grave ou une hémorragie, ça m'arrangerait. » Elle reprit alors une gorgée d'eau avant d’enchaîner sur un ton amusé. « Et t'en fais pas pour le courage, j'en ai bien assez pour deux. Si tu arrives à avoir confiance en moi, alors on devrait tout déchirer. » Plus encourageant que ça, c'était impossible. Elle était vive, débordante d'énergie et souriante à en crever. Ça devrait au moins l'aider à sortir de sa coquille. Même si celle-ci avait l'air bien, bien dure. « Mais je te rassure, sous mes dix couches de panique, je suis quand même impatient et motivé à profiter de ces deux prochains jours, tu devrais pas subir mes névroses en continu. » Elle hocha la tête d'un air entendu. De toute manière, il était tout bonnement hors de question qu'elle le laisse se murer dans son petit confort d'excuses et d'abnégation de soi. Et la jolie brune avait bien compris qu'elle serait sûrement contrainte de le bousculer un petit peu pour qu'il parvienne à s'ouvrir. Promis, elle tenterait de prendre les pincettes nécessaires, mais il s'agissait de Wild alors pas sûr que tout se ferait en douceur. « Je te propose un deal. Tu m'aides d'une quelconque façon à développer mon côté artistique et en échange, je t'apprends comment réussir à survivre en milieu hostile. » Elle leva un sourcil tout en serrant les dents, s'attendant à ce qu'il refuse. « Les bases en tout cas. Faire un feu, différencier les plantes ou les fruits qui sont comestibles et ceux qui ne le sont pas, trouver de l'eau. Enfin des trucs simples mais qui pourraient bien nous être utiles si jamais ta poisse légendaire venait à nous tomber sur le coin de la gueule. » On est d'accord que ça n'avait pas l'air gagné d'avance mais Wild ne croyait pas aux causes perdues. Il y avait toujours quelque chose à tirer de n'importe quelle situation. A voir ce que ça allait donner avec Kieran...
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Sans doute qu’il aurait dû s’abstenir de commenter le prénom de sa binôme, sans quoi il se serait évité ce coup de pression qui fait suite à la réflexion de la jeune femme. Si elle dit vrai, et qu’elle possède effectivement le caractère qui va de pair avec son prénom, ce voyage prend une tournure nettement plus angoissante. On ne peut pas dire qu’il se distingue par sa force de caractère et son côté aventureux, ce qui, vraisemblablement, s’oppose à Wild. « T'en fais pas, je mords mais pas trop fort. » Elle a beau afficher un sourire et lui adresser un clin d’œil, l’idée qu’elle puisse finir par le martyriser d’une façon ou d’une autre a fait son chemin et il n’est plus aussi rassuré qu’il ne l’était en s’asseyant à ses côtés. Il se doute bien qu’elle essaie de le rassurer (à sa façon), mais tant qu’il n’aura pas eu la preuve de sa clémence, son anxiété ne disparaîtra pas totalement. Il essaie toutefois de continuer sur la légèreté en plaisantant quant aux prénoms de ses frères, même s’il ne devrait sans doute pas prendre autant la confiance – après tout, elle est susceptible de le mordre (mais pas trop fort), ah ah. Ah. Ah. « Je suis tout aussi déçue que toi. Josh, Nate et Carter sont des prénoms bien trop communs à mon goût. » Il fronce les sourcils un instant, effectivement déçu, mais aussi et surtout curieux, et il ne retient pas sa question : « mais du coup, c’est quoi l’histoire derrière ton prénom ? » Car entre Josh, Nate, Carter et Wild, il y a un gap en termes d’originalité, il ne peut pas le nier. « Enfin, si c’est pas trop indiscret. » Et si elle le sait, aussi, peut-être que ses parents n’ont jamais voulu justifier leur choix, ou qu’elle n’a pas envie de l’exposer à un inconnu, ce qui serait parfaitement légitime.
Et si l’aventure n’est supposée durer que deux jours, Kieran a parfaitement conscience que le ressenti sera plus près des deux mois ; appréciant bien trop son confort pour être parfaitement à l’aise à l’idée de s’en séparer. Pour sa défense, ce n’est pas tant du matérialisme qu’une peur ; il a passé de nombreuses années sans le moindre bien-être matériel, et il ne sera jamais totalement tranquille à l’idée de l’abandonner, même pour quelques heures. « Au moins rentrer vivants, tu crois que c'est réalisable ? » - « Tu veux une réponse franche ou une réponse optimiste ? » Il demande, un sourire désolé sur les lèvres, optant finalement pour la seconde option sans attendre son feu vert : « mais oui, bien sûr qu’on va rentrer vivants, sur ça, j’en ai aucun doute. » Dans sa malchance, il a toujours réussi à s’en sortir. Et il ne peut s’empêcher de rajouter : « Si on sera entier, par contre, c’est une autre histoire. » Et il ponctue sa réflexion d’un rire, afin qu’elle comprenne qu’il n’est pas (si) sérieux. Et, s’il en croit le programme qu’elle lui expose, il n’a pas à craindre ce séjour, qui semble plutôt convenir à ses intérêts (mais moins à ceux de Wild). « Et bien mon grand, tu ne vas pas être déçu du voyage. Si je dessine quelque chose, tu vas te mettre à pleurer. » Il pose sa main sur son cœur, véritablement heurté par cette idée. « Tu me laisseras en juger. Car oui, maintenant, j’ai très envie de te voir à l’œuvre. » Par curiosité, oui, et peut-être un peu par masochisme, si elle ne minimise pas ses capacités. Pour autant, il n’est pas certain qu’ils seront vraiment amenés à contribuer – ce qu’il pourrait comprendre. « Sincèrement, il vaut mieux pour eux. Je n'ai aucun talent. » - « Et c’est quoi, ton domaine de prédilection, si ce n’est pas la créativité ? » Peut-être qu’il fait un raccourci qui n’a pas lieu d’être, mais en vue de ses propos, il est persuadé qu’elle n’y touche pas, ni de près, ni de moins.
Et alors qu’ils évoquent leur destination, il comprend, une fois encore, qu’elle est plus outillée que lui. « T'inquiètes, je suis plus sympa qu'eux. Je n'ai pas l'intention de te traumatiser. » - « Oh, t’en fais pas, c’est déjà fait. » Il dit, avec un rire, avant d’ajouter, plus sérieux : « merci, j’apprécie le geste. » Et c’est vrai, même si l’ambiance est légère, il est vrai qu’il est quelque peu rassuré par cette confirmation. Et s’il se veut surpris par la familiarité qu’est la sienne quand elle lui offre une tape sur l’épaule, il apprécie néanmoins cette conversation. « Ayant eu deux frères militaires dont un qui est médecin dans les forces spéciales, je te promets que je pourrais t'aider sur les soins de base s'il t'arrive encore quelque chose. Si tu pouvais simplement éviter une fracture grave ou une hémorragie, ça m'arrangerait. » - « Promis, je vais faire de mon mieux. » Ça a déjà fait partie de ses exploits, mais pas dans un tel cadre, qu’elle se rassure. « Mais je comprends mieux notre mise en binôme, en fait, t’es là pour me sauver les fesses plus que de profiter de l’expérience. » Désolée pour elle, elle ne sait pas dans quoi elle s’embarque. « Et t'en fais pas pour le courage, j'en ai bien assez pour deux. Si tu arrives à avoir confiance en moi, alors on devrait tout déchirer. » - « Très franchement, je suis pas du genre à faire confiance aux gens que je viens de rencontrer, mais eh, tu m’as convaincu. » Et c’est tout à son mérite. Sans être serein, il est déjà plus à l’aise et il aborde cette aventure d’un œil différent. « Je te propose un deal. Tu m'aides d'une quelconque façon à développer mon côté artistique et en échange, je t'apprends comment réussir à survivre en milieu hostile. » L’offre mérite d’être considérée, c’est certain. « Les bases en tout cas. Faire un feu, différencier les plantes ou les fruits qui sont comestibles et ceux qui ne le sont pas, trouver de l'eau. Enfin des trucs simples mais qui pourraient bien nous être utiles si jamais ta poisse légendaire venait à nous tomber sur le coin de la gueule. » - « Et qui pourraient m’être utiles un jour ou l’autre, hein, si je prends goût à l’aventure. » Il annonce, avant de tendre sa main, solennel : « deal. Même si, franchement, t’es perdante, tu vas clairement m’aider plus que je ne vais t’aider, mais eh, je vais pas me plaindre. » Au moins, ça peut assurer sa survie.
Le reste du voyage se passe mieux qu’il ne l’avait prévu en premier lieu, et lorsqu’ils arrivent enfin à destination, Kieran est nettement plus concentré sur les paysages qui s’offrent à eux que sur les directives des organisateurs – ça commence bien, oui. Mais, pour sa défense, il a rarement quitté la ville de Brisbane et chaque découverte est synonyme d’émerveillement, peu importe s’il a l’air d’avoir cinq ans alors que ses yeux bleus pétillent. « Prête ? C’est à partir de maintenant que tu vas peut-être regretter notre arrangement. » Il ajoute, avec un sourire, tandis qu’ils sont conduits vers la famille qui a accepté de participer à cette expérience et chez qui ils passeront les deux prochains jours.
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
i believe in superstitions, so just take me by surprise × ft. KIERAN & WILD
Oublie , la fadeur de ce jour. Pendu, à mes notes de velours. J'ai pris mes claques et mes chimères. Je suis partie jusqu'au bout de la terre.
Son rire communicatif résonna dans le bus de manière plus forte que ce qu'elle aurait souhaité alors qu'elle lui donnait un clin d'œil amusé. La femme devant elle se retourna d'un air aigri et Wild lui offrit un sourire forcé dans l'attente d'une réflexion qui ne vint jamais. Faisant comme s'il ne s'était rien passé, elle reporta son attention sur Kieran tandis qu'il enchaînait sur ses frères. « Mais du coup, c’est quoi l’histoire derrière ton prénom ? Enfin, si c’est pas trop indiscret. » Wild plissa les yeux alors qu'un sourire malicieux étirait ses lèvres délicates. Il fallait bien avouer que son père avait eu cette idée saugrenue de lui trouver un prénom peu commun. Et quel patronyme. Wild. Il lui collait littéralement à la peau. Sauvage et mordante à souhait. Elle ne l'en remercierai jamais assez. « Mon père a un petit côté excentrique lorsqu'il le veut. Il a toujours dit qu'après trois fils, il souhaitait donner toute la force de l'univers à cette gamine qui allait grandir au milieu d'une meute de loups. » Elle se passa une main dans les cheveux tout en réfléchissant un court instant. « Le but était de sortir des classiques et des cadres habituels. Je pense sincèrement que c'est réussi. » L'avantage était qu'en terme d'originalité, on battait tous les records et au moins, elle n'avait jusqu'ici jamais croisé personne avec le même prénom.
Et alors qu'elle réfléchissait déjà à son petit confort qui allait devenir plus qu'abstrait durant ces deux prochains jours, il lui fit part de son manque de capacité évident en terme de survie. « Tu veux une réponse franche ou une réponse optimiste ? » » Soudainement elle comprit qu'ils n'étaient décidément pas sortis de l'auberge au vu du sourire désolé qu'il lui offrit. Il semblait tout à fait sérieux. « Oui, bien sûr qu’on va rentrer vivants, sur ça, j’en ai aucun doute. » Du tac au tac sa voix fusa. « Tu m'en vois un minimum rassurée. Je pars du principe qu'il n'existe pas de cause perdue. » Et alors qu'elle s'apprêtait à souffler intérieurement face au peu d'estime qu'il semblait avoir de lui même, ce dernier enchaîna tout en se mettant à rire. « Si on sera entier, par contre, c’est une autre histoire. » Elle laissa glisser un regard perplexe sur ce dernier avant de rire à son tour. Un peu surprise par sa révélation quant au fait qu'il était professeur d'art, elle eut un petit pincement au cœur en pensant à ses capacités artistiques. Le pauvre allait littéralement faire une syncope en découvrant son manque certain de talents avec un crayon ou un pinceau entre les doigts. Et alors qu'il semblait heurté par sa réponse, il la mit presque au défi. « Tu me laisseras en juger. Car oui, maintenant, j’ai très envie de te voir à l’œuvre. » Ses yeux bleus devinrent aussi ronds que ceux d'une chouette. La bouche ouverte elle eut un instant de bug avant qu'elle ne se mette à éclater de rire. « Je t'aurais prévenu. Si tu n'as pas peur de perdre la vue, c'est à tes risques et périls. » - « Et c’est quoi, ton domaine de prédilection, si ce n’est pas la créativité ? » Une nouvelle intensité pétilla soudainement dans ses yeux malicieux. « Les hommes ? » Bon OK, il n'était peut-être pas prêt à autant d'humour et de réactivité après seulement quelques instants partagés. Reprenant un air plus sérieux, elle enchaîna tout en lui offrant un sourire rassurant. « Mon domaine c'est d'écouter et de réussir à faire parler les gens. C'est même mon métier. » La jeune femme avait en effet toujours eu cette capacité à s'adapter à chaque situation et à engager la conversation n'importe où et avec n'importe qui. La réussite de son podcast venait sûrement de là également. De cette aisance qu'elle avait à faire parler chaque invité sur toutes sortes de sujets et c'était encore plus le cas lorsqu'il s'agissait de sujet touchant à la sexualité.
Et alors qu'elle lui promettait de ne pas le traumatiser, comme ses frères l'avaient fait à maintes reprises avec elle, Kieran se mit à rire. « Oh, t’en fais pas, c’est déjà fait. Merci, j’apprécie le geste. » Elle hocha la tête d'un air entendu, comprenant malgré tout qu'elle allait devoir prendre avec lui, bien plus de pincettes qu'elle ne l'aurait fait d'ordinaire avec autrui. Elle se permit alors un geste qu'il aurait pu trouver déplacé, lui donnant une tape sur l'épaule. Son côté tactile reprenant le dessus. « Promis, je vais faire de mon mieux. Mais je comprends mieux notre mise en binôme, en fait, t’es là pour me sauver les fesses plus que de profiter de l’expérience. » Elle se mit à sourire tout en acquiesçant à sa réflexion. « Je crois surtout que le Destin m'a mis sur ta route pour te faire sortir de ta coquille. » Oups. Une fois encore son franc parler et son analyse venait de frapper et ses mots avaient franchi le seuil de ses lèvres plus rapidement que l'éclair. Elle embraya alors sur sa dose personnelle de courage bien assez développée pour soulever des montagnes. « Très franchement, je suis pas du genre à faire confiance aux gens que je viens de rencontrer, mais eh, tu m’as convaincu. » Elle n'en demandait pas plus, bien consciente qu'il semblait compliqué pour lui de s'ouvrir aux autres et encore plus de suivre une parfaite inconnue dans une aventure d'immersion. C'était déjà un pas de géant en si peu de temps passé en sa compagnie. Doucement mais sûrement, elle allait tenter de fendre sa carapace. La jolie brune lui fit alors une offre pour tenter de combiner ses talents aux siens. « Et qui pourraient m’être utiles un jour ou l’autre, hein, si je prends goût à l’aventure. » - « Je n'en espérais pas tant mais qui sait, tu y prendras en effet peut-être goût. » Elle lui serra alors la main qu'il lui tendait tout en lui offrant un sourire rassurant. « Deal. Même si, franchement, t’es perdante, tu vas clairement m’aider plus que je ne vais t’aider, mais eh, je vais pas me plaindre. »
Le voyage passa plus vite que ce à quoi elle s'était attendue et Kieran semblait également plus détendu qu'à leur rencontre. Tandis que ce dernier était distrait par les paysages qui s'offraient à eux, Wild écouta rapidement les informations données par l'organisateur. Elle ne put s'empêcher de sourire devant l'air émerveillé de son compatriote. « Prête ? C’est à partir de maintenant que tu vas peut-être regretter notre arrangement. » - « La vie est trop courte pour les regrets. » Et elle lui offrit un clin d'œil dont elle avait le secret avant de l'inviter d'un geste à suivre la famille qui devait les accueillir. A peine arrivés au sein du village qu'elle remarqua immédiatement les deux didgeridoo placés au centre et elle comprit aisément qu'ils allaient être utilisés pour le chant et la danse au programme de la soirée. Suivant l'homme quelques pas devant eux, ils s'arrêtèrent près d'une hutte qu'il désigna du doigt. « Je pense qu'il est prévu qu'on dorme ici et qu'on y dépose nos sacs. » L'homme s'avança vers eux, il se pencha vers le sol pour attraper une poignée de terre rouge. Se redressant, il s'avança vers la brune et, passant une main dans la poussière ocre, vint faire une marque sur son front. « Tjukurpa. » Wild acquiesça tout en tournant ses yeux bleus vers Kieran qui, à son tour, se faisait poser la marque sur le front. « C'est le nom aborigène pour Le Temps du Rêve, l'organisateur l'a dit tout à l'heure. » Elle se mit à sourire, sachant pertinemment qu'il n'avait rien écouté plus tôt. D'un geste de la tête, elle remercia l'homme qui les avait accompagné avant de s'engouffrer à l'intérieur de la case. C'était pour le moins spartiate il fallait l'avouer mais au moins elle fut soulager de constater qu'il y avait deux hamacs présents dans le petit espace et qu'il y faisait plus frais qu'à l'extérieur. Sur la droite se trouvait un grand saladier en terre cuite rempli d'eau et à côté, une jarre fermée dont elle souleva le couvercle par curiosité. « On ne mourra pas de faim en tout cas. » Se retournant vers son acolyte, elle lui tendit quelques fruits rouges. « Ce sont des quandong, tu connais ? Ça a un goût entre une pêche et de la rhubarbe. » En attrapant un à son tour, elle mordit dedans avant de poser son regard sur Kieran. « J'ai oublié de préciser mais il y a un gros noyau au centre. » L'informa-t-elle tout sourire avant de déposer son sac dans son hamac. « La première chose que tu dois retenir c'est qu'il ne faut jamais laisser traîner des affaires au sol. Donc ton sac, c'est direction le hamac si tu ne souhaites pas qu'il soit visité par toutes sortes de bestioles. » Ce n'était pas très rassurant on est d'accord mais c'était une évidence. Dans le bush tous les insectes ou presque étaient louches. Kieran allait sûrement le découvrir très prochainement.
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
La jeune femme devant eux se retourne et durant un instant, Kieran a envie de se faire tout petit alors qu’il n’apprécie pas la moindre bribe d’attention, quand bien même elle est destinée à Wild. Mais le seul fait qu’elle se soit retournée en leur direction l’inquiète, aussi est-il rassuré quand elle s’abstient d’une quelconque remarque qui aurait pu attirer l’attention d’autres passagers et le gêner plus que nécessaire. Il préfère se concentrer sur la jeune femme à côté de lui, au prénom original et elle peut au moins se vanter d’avoir une histoire à raconter concernant celui-ci. « Mon père a un petit côté excentrique lorsqu'il le veut. Il a toujours dit qu'après trois fils, il souhaitait donner toute la force de l'univers à cette gamine qui allait grandir au milieu d'une meute de loups. » Intéressant, en effet. Le prénom en question n’en reste pas moins surprenant, mais l’histoire derrière celui-ci est une anecdote qui mérite d’être racontée, c’est certain. « Le but était de sortir des classiques et des cadres habituels. Je pense sincèrement que c'est réussi. » - « Je pense aussi, si je peux me permettre. » Il ajoute avec un léger rire ; un tel prénom pourrait être difficile à porter et à assumer, mais Wild semble s’en accommoder avec une certaine force – ce qui accentue encore un peu plus le bon choix du paternel. Il ne s’est pas trompé ; ça lui va à ravir.
Avec un prénom comme le sien, elle semble à même de survivre en pleine nature, contrairement à un Kieran dont les capacités dans le domaine sont plus que limitées malgré plusieurs expériences. Mais puisqu’elles se sont voulues infructueuses, il ne peut pas réellement s’en vanter ; cela ne ferait qu’accentuer sa poisse légendaire et il n’a pas totalement envie de tout gâcher avec une prophétie autoréalisatrice avant même d’être arrivé sur place. Il peut seulement lui confier qu’il n’est pas franchement doué, ce qui la prépare au moins aux deux prochains jours. « Tu m'en vois un minimum rassurée. Je pars du principe qu'il n'existe pas de cause perdue. » Oh, trop vite, Wild. Il n’a pas tout à fait fini, et il en est presque désolé de lui causer un tel ascenseur émotionnel alors qu’il peut garantir qu’ils rentreront vivants, oui, mais pas forcément en un seul morceau, hm. « Mais eh, j’apprécie que tu me considères pas tout de suite comme une cause perdue, si ça se trouve, c’est le boost dont j’ai besoin pour me révéler, hein. » Il ajoute après coup, dans une vaine tentative de se montrer plus optimiste qu’il ne l’est réellement. Il n’est de loin pas certain de ce qu’il avance, mais à défaut, il va au moins essayer de ne pas imaginer le pire – peut-être que c’est ça, le secret, de ne pas anticiper comme il le fait toujours et de s’en retrouver agréablement surpris. Il en va de même pour les capacités artistiques de Wild que celle-ci semble dénigrer ; mais il est persuadé que ça ne peut pas être si pire et dans le cas contraire… eh bien, il a envie de juger par lui-même. « Je t'aurais prévenu. Si tu n'as pas peur de perdre la vue, c'est à tes risques et périls. » Son rire se joint à celui de la jeune femme alors qu’il ajoute : « Je prends le risque. » Après tout, il ne fait pas ce métier dans l’espoir que les gens s’avèrent doués du premier coup ; c’est aussi le plaisir de transmettre une forme de savoir qui lui plaît et même s’il sait que Wild n’a rien d’une élève et qu’il devra se restreindre concernant sa passion, il a au moins l’esprit ouvert. Et tandis qu’il s’intéresse à son domaine de prédilection, il ne s’attendait certainement pas à sa réponse, qui le laisse confus durant un instant, sourcil levé et yeux écarquillés. « Les hommes ? » Mais encore ? Dans sa tête se bousculent toutes les options qui peuvent amener à une telle réponse, avant qu’elle ne précise : « Mon domaine c'est d'écouter et de réussir à faire parler les gens. C'est même mon métier. » Oh, shit. « Psy, alors ? » Il s’avance concernant son métier, et l’idée l’inquiète un peu – il se doute qu’il a beaucoup à analyser le concernant et ça le met soudainement mal à l’aise. « C’est bien, tu viens de t’assurer de mon mutisme pour le reste du voyage, je vais plus oser parler maintenant. » Il dit, très sérieux durant un instant avant de rire doucement ; de toute évidence, même s’il le voulait, il ne pourrait pas se réduire au silence. Toujours est-il qu’il fera plus attention à ce qu’il dit, et ce n’est pas tant la faute de Wild que d’un trop grand mépris quant aux confessions qu’il concède à faire auprès de quelques rares privilégiés qui parviennent à le faire parler.
La jeune femme ne croit pas si bien dire quand elle évoque les traumatismes qu’elle veut lui épargner – Kieran peut déjà témoigner du contraire. Et si l’échange relève de la boutade, la familiarité qui est la sienne concernant un simple geste d’affection est déjà quelque chose de l’ordre du désagréable pour lui, même s’il se garde bien de le montrer ou de le verbaliser. « Je crois surtout que le Destin m'a mis sur ta route pour te faire sortir de ta coquille. » - « Bon courage, d’autres s’y sont essayés avant toi et se sont cassé les dents. » Il avoue, un sourire gêné sur les lèvres. Il n’est pas très fier du constat, Kieran, pas alors qu’il ne demande que ça ; mais sortir de sa coquille lui demande des efforts qui lui demandent beaucoup trop d’énergie et, surtout, la gestion d’une anxiété bien difficile à faire taire. Mais il ne peut nier que Wild a une aisance naturelle qui met effectivement les gens en confiance, lui le premier, et si une part de lui est déjà désolée à l’idée qu’elle se lance un défi qui ne pourra être couronné de succès, une autre est curieuse de savoir jusqu’où elle ira pour cela. « Je n'en espérais pas tant mais qui sait, tu y prendras en effet peut-être goût. » - « C’est tout ce que je souhaite, oui, mais je crois que le défi devient trop grand, même pour toi. » Il rétorque, quelque peu amusé, alors qu’ils concluent ce deal de manière solennel, suffisamment pour que Kieran s’autorise un nouveau sourire sincère face à cette scène incongrue.
Une fois sur place, Kieran n’est pas aussi prêt à entrer dans le feu de l’action qu’il ne le prétendait, alors qu’il est bien plus accaparé par le décor que par le réel but de leur présence ici. Et lorsqu’il reporte son regard sur Wild, elle devient soudainement plus intimidante alors que leur aventure commence réellement maintenant. « La vie est trop courte pour les regrets. » Le clin d’œil qu’elle lui adresse accentue encore un peu plus sa réserve, tandis qu’il se demande dans quoi il a bien pu se fourrer ; elle va en avoir marre de lui en moins de deux, c’est certain. « Je pense qu'il est prévu qu'on dorme ici et qu'on y dépose nos sacs. » Oh god, c’est qu’en plus, ils vont dormir au même endroit, détail auquel il n’avait pas pensé et qui rend toute cette expérience encore plus concrète. « C’est… coquet. » Il s’en amuse, mais à vrai dire même s’il aime son petit confort, il a dormi dans des endroits bien moins engageants que celui-ci ; il est capable de dormir en boule dans un coin, comme il le faisait gamin, s’il le faut. Il n’est pas mécontent que l’assurance de Wild transparaisse au point où elle est nettement plus remarquée que lui et qu’elle fait office de cobaye, ce qui lui permet d’anticiper le traitement auquel il aura le droit dans quelques secondes. « Tjukurpa. » Il fronce les sourcils alors qu’il se laisse faire, et que Wild précise : « C'est le nom aborigène pour Le Temps du Rêve, l'organisateur l'a dit tout à l'heure. » - « Ah ouais, ouais… je m’en souviens, bien sûr. » Pas du tout. Kieran sourit et se permet une petite révérence – langage universel de gratitude – à l’attention de l’homme avant de suivre docilement Wild, lui conférant le rôle de guide. S’avançant près d’elle pour se pencher légèrement afin d’observer le contenu de la jarre, il n’a aucune idée de ce qu’elle contient. Du moins, avant que Wild ne précise : « On ne mourra pas de faim en tout cas. » Se saisissant des fruits qu’elle lui tend, elle ajoute : « Ce sont des quandong, tu connais ? Ça a un goût entre une pêche et de la rhubarbe. » - « Non, je connais pas du tout. » Il dit, croquant aveuglément dedans alors qu’une grimace s’empare de son visage – c’est super dur, ce truc. « J'ai oublié de préciser mais il y a un gros noyau au centre. » - « J’avais pas remarqué. » Il dit, bougeant légèrement sa mâchoire de droite à gauche pour détendre celle-ci. « La première chose que tu dois retenir c'est qu'il ne faut jamais laisser traîner des affaires au sol. Donc ton sac, c'est direction le hamac si tu ne souhaites pas qu'il soit visité par toutes sortes de bestioles. » Glissant son sac dans le hamac de libre, il secoue doucement la tête : « D’ailleurs, t’es calée sur les remèdes anti-venin… tu sais, juste au cas où ? » Il l’interroge alors que du regard, il parcourt le sol, s’assurant que les bestioles sont encore bien cachées, pour l’instant, du moins. « Je commence presque à penser que tu aurais été à ta place en tant que guide, tu sais dans quoi te reconvertir, si besoin. » Peut-être a-t-elle particulièrement bien écouté le speech du véritable guide à leur arrivée (contrairement à lui), mais toujours est-il qu’elle fait preuve d’un certain nombre de connaissances, et d’une forme de logique, qu’il ne possède pas. Croquant à nouveau dans le quandong (après avoir ôté le noyau, cette fois-ci), Kieran fait le tour du propriétaire quelques instants avant que l’homme ne revienne jusqu’à eux pour les inviter à le suivre. « Hm, ça sent le moment où je vais briller ça, tiens. » N’a-t-elle pas parlé d’une soirée autour de l’Art ? Et du chant et de la danse, certes, deux détails qu’il tend à oublier, deux domaines où il ne brillera assurément pas.
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
i believe in superstitions, so just take me by surprise × ft. KIERAN & WILD
Oublie , la fadeur de ce jour. Pendu, à mes notes de velours. J'ai pris mes claques et mes chimères. Je suis partie jusqu'au bout de la terre.
Son prénom trahit malgré elle sa force de caractère et son côté sauvage qui enflamme bien trop souvent son âme. Wild c'est un cœur immense qui dicte chaque action et décision de son existence. Son cerveau et sa raison ne sont qu'une infime partie de l'équation et elle en a, par le passé, fait les frais un nombre incalculable de fois. Elle est trop entière et passionnée pour réussir à prendre le recul nécessaire qu'exigent certaines situations. Kieran à ses côtés semble être son total opposé. Il a cet air touchant des gens enfermés dans leur timidité. Et elle ne sait pas très bien pourquoi mais il semble coupable du simple fait d'être là. Si elle s'écoutait, elle aurait simplement envie de le prendre dans ses bras et de lui dire que quoiqu'il advienne tout se passera bien. Mais la pudeur qu'il témoigne et le fait qu'ils ne se connaissent que depuis quelques heures l'en empêche. Étape par étape, elle tente de le rassurer à sa manière, comprenant que son côté pétillant et extravertie pouvait l'effrayer. Cette aventure en terres inconnues est à ses yeux un moyens de s'échapper. De quitter ce tumulte incessant de sa vie quotidienne. D'oublier le studio, les réseaux sociaux et son foutu téléphone qui sonne à longueur de journée. Ce séjour, c'est sa putain de bouffée d'oxygène dans ce monde qui tourne à cent à l'heure. Alors oui, elle saura gérer les aléas que l'on rencontre dans ce genre de périples. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle est partie en expédition avec ses frères et encore plus avec Clay. A une autre époque, dans une autre vie. Son cœur se pince à la simple évocation de ces souvenirs qu'elle balaye d'un mouvement de tête. Ce n'était pas le moment de ressasser tout ça. Non pas qu'ils soient tristes mais bien parce que tout avait changé aujourd'hui et que ces instants hors du temps lui manquaient plus que ce qu'elle serait prête à avouer.
Son océan divague un court instant sur la vitre et le paysage qui défile avant qu'elle ne parvienne à reprendre ses esprits. Tournant son visage vers Kieran, elle lui offre un sourire radieux alors qu'il lui annonce être prêt à prendre le risque en ce qui concerne ses talents artistiques. La brune prend alors une grande inspiration tout en faisant un oui de la tête. Le pauvre ne savait vraiment pas dans quoi il mettait les pieds. Le dessin n'avait jamais fait parti de ses qualités alors il lui faudrait bien du courage pour réussir à en tirer quelque chose. En revanche, ce dernier vient à son tour lui demander dans quoi elle s'épanouit le plus. Et comme à son habitude, elle ne peut s'empêcher de répondre du tac au tac en lâchant une petite blague pourtant si proche de la vérité. « Psy, alors ? » Elle fronce un court instant les sourcils, sentant que l'ambiance vient soudainement de se tendre. Avant même qu'elle n'ait le temps de répondre à sa question, il enchaîne mal à l'aise. « C’est bien, tu viens de t’assurer de mon mutisme pour le reste du voyage, je vais plus oser parler maintenant. » Même si elle était diplômée en psychologie, ce n'était pas son métier. D'une voix douce, elle tente alors de le rassurer tout en lui offrant un sourire amusé. « Mauvaise Pioche, je ne suis pas psy. » Elle baisse un court instant les yeux avant de lâcher plus discrètement pour que tout le bus ne puisse pas participer à la conversation. « Tu connais peut-être le podcast sexo Without Taboo ? » Elle relève alors son océan pour l'ancrer dans le sien. « Je suis la voix qui se cache derrière le micro. » S'il n'écoute pas son émission, il en aura peut-être simplement entendu parlé ? Étant le 3ème podcast le plus écouté du pays, le nom lui ferait écho, qui sait ?
Elle tente alors de briser sa carapace, son côté tactile prenant une nouvelle fois le dessus et elle lui lance cette simple boutade concernant sa coquille qui semble dure comme de la pierre. « Bon courage, d’autres s’y sont essayés avant toi et se sont cassé les dents. » Du tac au tac, sa voix perce le silence. « J'en doute pas un seul instant. » Elle peut aisément voir par son langage corporel et sa manière de parler, qu'il cache énormément de choses au fond de lui et que de s'ouvrir aux autres à l'air particulièrement difficile lorsqu'elle, en revanche, serait prête à sympathiser avec l'univers tout entier. Mais une nouvelle fois, l'australienne part du principe qu'aucune cause n'est véritablement perdue tant qu'on n'a pas tout essayé. Elle comprend aisément qu'avec Kieran il faudra y aller pas à pas, de manière très progressive pour lui éviter d'avoir à se barricader à nouveau derrière ses remparts. Elle ne peut s'empêcher de sourire à son tour alors qu'il semble se dérider légèrement face à ce deal qu'ils concluent l'un l'autre.
Une fois arrivés, elle s'empresse de récupérer ses affaires et écoute les indications tandis que son océan observe les faits et gestes de son compatriote d'infortune. Il semble complètement absorbé par la beauté du lieu et elle en déduit qu'il n'a rien écouté des consignes. Qu'importe tant qu'il arrive à profiter de l'instant. « Je pense qu'il est prévu qu'on dorme ici et qu'on y dépose nos sacs. » - « C’est… coquet. » Cette fois-ci en revanche, elle ne peut pas s'empêcher de rire devant l'air dubitatif qu'il affiche. « Je suis bien contente que tu vois les choses comme ça. J'aurais plutôt dit que c'était spartiate ou du moins très sommaire. » Et malgré elle, elle ne peut s'empêcher d'imaginer le confort certain de son lit et de son oreiller. Elle sait très bien à quel point ces derniers vont lui manquer durant ce week-end et plus encore, son café. Elle tourne alors son océan vers l'homme qui leur fait face et elle se laisse faire docilement tandis qu'il peinturlure son front. C'est alors au tour de Kieran de subir le même sort. « Ah ouais, ouais… je m’en souviens, bien sûr. » Elle étouffe un rire, sachant pertinemment qu'il n'a rien écouté des dernières informations fournies par leur guide. Une fois à l'intérieur de la cabane, la brune se met à explorer les deux seules jarres présentes dans le petit espace. Elle lui tend alors un quandong tout en avalant le sien et en le mettant en garde, peut-être trop tard concernant le noyau du fruit. « J’avais pas remarqué. » Elle fait alors tout son possible pour s'empêcher d'éclater de rire face à sa grimace, se mordant doucement l'intérieur de la joue. Tournant son océan sur les hamacs, elle y dépose son sac avant de le mettre en garde contre les dangers de laisser son sac traîner sur le sol. « D’ailleurs, t’es calée sur les remèdes anti-venin… tu sais, juste au cas où ? » Son regard glisse sur lui avec un air amusé. Décidément Kieran voyait toujours le verre à moitié vide. Ils n'étaient franchement pas sortis de l'auberge s'il s'avérait aussi poissard que ce qu'il lui avait annoncé dans le bus. « Pour les piqures d'insectes ou les scorpions c'est réalisable. En revanche, niveau araignée si tu tombes sur une Veuve Noire ou une White Tail, il faudra contacter les secours. » Elle sait pertinemment que cela ne va pas du tout le rassurer mais autant être claire et nette dès le départ pour qu'il sache à quoi s'attendre dans le Bush. « Pour les serpents, évite au maximum les Taipans et tout se passera bien. Tant que tu ne vas pas faire mumuse dans les rochers, tu n'as pas vraiment de risques. » Elle lui offre alors un sourire qui montre toutes ses dents, essayant de dédramatiser la situation. « Je commence presque à penser que tu aurais été à ta place en tant que guide, tu sais dans quoi te reconvertir, si besoin. » Ah ah ah. Cette fois-ci en revanche, elle ne peut s'empêcher d'éclater de rire tandis qu'elle inspecte une dernière fois les abords de son hamac. « Pour rien au monde je ne quitterai ce que j'ai à Brisbane. Je ne m'y connais que grâce à mes frères et à... un très bon ami. » La fin de sa phrase meurt sur ses lèvres tandis qu'il revient inlassablement hanter ses pensées. Cette excursion lui rappelant bien trop de week-ends passés en sa compagnie. C'est la voix de Kieran qui la sort de sa rêverie alors qu'il enchaîne d'un ton plus enjoué. « Hm, ça sent le moment où je vais briller ça, tiens. » Aussitôt ses saphirs se posent sur lui et elle lui offre un délicat sourire avant d'approuver d'un signe de tête. « J'ai hâte de te voir en action. » Bien entendu que derrière cette phrase anodine se cache son anticipation concernant le fait de le voir à l’œuvre en dessin mais elle ne raterait rien non plus de ses essais en danse.
Docilement, elle se met à suivre l'homme qui les emmène jusqu'au centre du village. Tout le monde semble s'être réunis alors que leur guide prend enfin la parole. « Les Aborigènes se réfèrent aux forces qui ont créé le monde, et ces forces, ces entités de vie, ils les tiennent de leurs Ancêtres. » Il marque une pause avant d'ouvrir ses bras et de montrer tout l'espace qui les entoure. « Il est dit que les Ancêtres, sortis du sol, ont cheminé à travers des étendues stériles, tout comme leurs descendants à travers leur vaste pays. Entre chacun de leurs voyages ils dorment et rêvent les aventures et épisodes du lendemain. Ainsi, c'est par leur puissance psychique que, de rêve en action, ils créent le monde sensible : les éléments naturels, les animaux, les plantes, les étoiles, la lune, le soleil... Tout se fait simultanément et chaque élément peut en devenir un autre. Une plante peut devenir un animal, un animal une forme du paysage et, ce dernier, un homme ou une femme. Les Ancêtres eux-mêmes font partie de ces forces vives. Tout provient de la même source : l'énergie vitale du Tjukurpa. » D'un geste il montre les différents endroits préparés tout autour de la place centrale où l'on peut découvrir des nattes tissées et des grandes pierres plates agrémentés de bols en bois. « Je vous laisse prendre place par binôme. Vous trouverez des peintures naturelles faites de pigments présents dans la région que les villageois fabriquent eux-même. A vous de choisir le thème en lien avec le Tjukurpa : le temps, les paysages ou bien encore les animaux. Vous avez des exemples de peintures aborigènes juste ici. » Ses yeux deviennent ronds comme des soucoupes lorsqu'elle les passe des peintures présentes au centre, puis sur les ateliers et enfin sur Kieran. « Alors là... Je te laisse aisément choisir le thème. Je ferai ce que tu me diras. » Ouais, là clairement, on n'est plus dans son élément.
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Bien plus conscient de ses défauts que de ses qualités, Kieran tente de se rattraper alors que son évident manque d’optimisme est susceptible d’agacer Wild. Et si cette dernière semble faire preuve d’une patience qui se doit d’être félicitée, l’artiste sait aussi qu’il a, par le passé, épuisé même les plus indulgents de tous – y compris dans son cercle proche – et en ce sens, Wild n’a pas d’obligation à se montrer plus sympathique qu’il ne le mérite vraiment. Alors oui, il veut s’essayer à croire que la douceur dont elle fait preuve est le boost qu’il lui manque pour croire en lui. L’interrogeant quant au métier qui est le sien, qu’il croit identifier étant donné leur échange (et la simple idée qu’elle puisse être effectivement psy suffit à le faire à nouveau paniquer, les émotions de Kieran jouant définitivement aux montagnes russes). « Mauvaise Pioche, je ne suis pas psy. » Et il se fait violence, Kieran, pour ne pas que le soulagement qu’il ressent à cette idée se transforme en soupir bruyant. « Tu connais peut-être le podcast sexo Without Taboo ? » La jeune femme a baissé d’un ton, cette révélation devenant une confidence alors qu’il n’a pas besoin de plus de temps pour confirmer en secouant doucement la tête par l’affirmative. Sans être particulièrement intéressé par le monde des podcasts, il s’intéresse un minimum à la culture et évidemment qu’il a déjà entendu parler de cette émission qui est sans doute la plus populaire dans le domaine. Peut-être aussi parce qu’il s’est déjà penché sur celle-ci, dans l’espoir de trouver un semblant de réponse quant à son mépris pour l’intimité. « Je suis la voix qui se cache derrière le micro. » Kieran reste interdit un instant, impressionné, en considérant qu’elle est particulièrement ouverte dans un domaine où il se veut irrémédiablement fermé. Il a beaucoup à apprendre d’elle, pas uniquement quant à la survie en pleine nature. « Oh, euh… je connais un peu, oui, la vraie question c’est plutôt qui ne connaît pas, hm. » Il rétorque avec un léger rire. « Et je me sens très privilégié là, à deux doigts de te demander un autographe et un selfie. » Parce qu’elle est importante dans son domaine, Wild, et qu’il est toujours admiratif quand il rencontre des gens qui ont su se donner les moyens de leurs ambitions. « Mais euh, bravo en tout cas, ça marche plus que bien, il me semble et même si je peux pas me vanter d’être un auditeur fidèle, c’est un bon podcast. » Il pourrait lui mentir, exagérer un fanatisme qui n’est pas le sien, mais elle se rendrait vite compte de la supercherie. Alors, à défaut, il se veut au moins honnête, sans oublier des compliments qu’il juge parfaitement justifiés. On n’atteint pas l’excellence dans son domaine sans un travail acharné et elle peut en être fière.
Enfin arrivés, Kieran se veut très vite dissipé, s’imprégnant des lieux plus que des explications. À sa décharge, il réalise à quel point quelques jours peuvent sembler être une éternité quand on doit se délaisser d’un certain confort, mais particulièrement court quand on apprend à apprécier la beauté autour de soi, exercice dans lequel il est, cette fois-ci, particulièrement bon. « Je pense qu'il est prévu qu'on dorme ici et qu'on y dépose nos sacs. » Le jugement de Kieran tombe et le mot employé est sarcastique, mais pas moqueur. « Je suis bien contente que tu vois les choses comme ça. J'aurais plutôt dit que c'était spartiate ou du moins très sommaire. » - « J’essaie de retenir la leçon, Wild, et d’apprendre l’optimisme. » Il souligne, un sourire aux lèvres, souhaitant presque passer pour l’élève exemplaire qu’il n’est pas. « Et puis ça peut que nous faire du bien de descendre de notre piédestal. » Celui de citadins chanceux, qui s’habituent à une vie confortable, oubliant les privilèges qu’ils possèdent, vivant dans un monde consumériste qui piétine inévitablement certaines valeurs qu’ils se prétendent posséder. Wild revêt bientôt son rôle de guide, lui rappelant les fameuses consignes qu’il a écoutées avec beaucoup d’attention (pas du tout). Le rire étouffé de la jeune femme est une ultime confirmation qu’il ne dupe personne et il le prend bien, haussant les épaules avec un sourire désolé. Désormais dans le feu de l’action, il constate à quel point il a besoin d’elle alors qu’il manque de perdre une dent, qu’il aurait aveuglément laissé son sac à terre, et qu’il ne prend pas conscience des dangers qui peuvent se présenter à eux. « Pour les piqures d'insectes ou les scorpions c'est réalisable. En revanche, niveau araignée si tu tombes sur une Veuve Noire ou une White Tail, il faudra contacter les secours. » - « Ça va, je connais leur numéro par cœur. » Il tente de se rassurer – des secours, du centre anti-poison, des organisateurs du voyage, de tous les numéros qui peuvent lui être utiles, en réalité. « Pour les serpents, évite au maximum les Taipans et tout se passera bien. Tant que tu ne vas pas faire mumuse dans les rochers, tu n'as pas vraiment de risques. » - « J’étais pourtant chaud à faire de l’escalade, je suis très déçu. » De l’escalade sur deux rochers tout au plus, avant qu’il finisse inévitablement à terre. « Et je te rappelle que je pars du niveau 0 concernant la survie. Pour moi les serpents ça se limite à deux catégories : les « oh ils sont mignons » parce qu’ils font vingt centimètres tout au plus et les « mon dieu je vais crever » quand ils dépassent cette taille. » Alors, le Taïpan, il n’a aucune idée d’à quoi cela ressemble et oui, c’est un bien mauvais australien, mais concernant les bestioles il préfère en rester au chien domestique ou éventuellement à un rat s’il faut faire plus exotique. Les rires réguliers de Wild ne le dérangent pas, alors que loin d’y voir une forme de moquerie, la bonne humeur de la jeune femme l’aide à se détendre. « Pour rien au monde je ne quitterai ce que j'ai à Brisbane. Je ne m'y connais que grâce à mes frères et à... un très bon ami. » Il l’entend, la fin de sa phrase qui se termine avec une certaine amertume, aussi Kieran se contente de nier l’avoir remarqué.
Suivant à son tour leur guide, Kieran est à nouveau absorbé par ce qui l’entoure – il s’intéresse à chaque détail, s’imprégnant d’un univers dont il aurait toujours pu rester à l’écart s’il n’avait pas osé franchir ses propres limites. Moins dissipé que tout à l’heure, il écoute avec grand intérêt le discours de l’homme, son regard qui suit les gestes de celui-ci, détournant la tête pour mieux observer l’espace qui les entoure, se laissant bercer par les paroles du guide, fasciné par ce retour à l’essentiel, redonnant à la terre toute l’importance qui est la sienne. Peu croyant, la dimension spirituelle à laquelle se réfèrent les Aborigènes lui parle bien plus que toute autre religion existante et installée. Il y a quelque chose de si simple, et pourtant de si profond, qui le touche. Et si Kieran s’attendait à ce qu’ils soient guidés par binôme dans la réalisation de leur peinture, comme une sorte de cours, il est plus qu’heureux de découvrir qu’ils ont le champ libre, ce qui lui permet d'exprimer sa créativité. « Alors là... Je te laisse aisément choisir le thème. Je ferai ce que tu me diras. » Il hoche doucement la tête, s’installant devant le matériel mis à leur disposition, qui change considérablement de celui qu’il a l’habitude d’utiliser, raison pour laquelle il prend le temps de l’étudier, et d’apprécier ce challenge. « Hm, déjà, même s’il y a des exemples de peintures aborigènes, c’est important de s’en inspirer et non pas de se les approprier. » La nuance est évidente dans sa tête en tant qu’artiste et il ne réalise pas que la frontière entre les deux peut paraître floue pour d’autres. Au-delà de l’aspect artistique, Kieran n’a pas envie de s’approprier une culture qui n’est pas la sienne, car il aurait l’impression de manquer de respect à celle-ci en étant conscient de ne pas être à la hauteur, par sa propre culture qui est différente. Le but n’est pas d’en faire un copier-coller, de voler ce qui ne lui appartient pas – sa culture l’a déjà bien assez fait, malheureusement. « Surtout que l’art aborigène est très particulier, c’est avant tout une question de spiritualité plus que d’esthétisme, et j’ai pas la prétention de croire que je connais bien leurs croyances sous prétexte que notre guide nous les a bien présentées. » Il dit, avant de montrer d’un geste de la tête les peintures qui servent d’exemples. « Comme tu peux le voir, on est plutôt sur un art qui est très symbolique et non dans le réalisme comme nous on connaît. Donc, il faut se concentrer sur cet aspect abstrait, mais pas trop : ça doit signifier quelque chose, ça doit imager des récits malgré tout. » Il poursuit et ne semble plus vouloir s’arrêter. « Forcément, ce qui saute aux yeux c’est qu’il y a beaucoup de formes, mais tout a un sens. Les cercles, ça va représenter les sites sacrés. Les spirales, c’est l’énergie vitale, donc le Tjukurpa, par exemple. Les lignes et ondulations, c’est la représentation de chemins et de mouvements, donc c’est un peu ce qui permet d’intégrer les Ancêtres dans l’œuvre. Et pour les points, faut pas croire que c’est pas défaut pour remplir le vide, non, faut le prendre au sens propre : c’est une manière de symboliser les traces laissées par chacun de nous. » Il explique, s’arrêtant un instant pour reprendre son souffle avant de poursuivre : « et puis les couleurs, faut plutôt se concentrer sur des couleurs comme l’ocre, le rouge, le jaune, parce que ce sont les couleurs de la terre, si tu regardes un peu autour de toi, donc il faut qu’elles soient dominantes. Les verts et bleus vont plutôt représenter la végétation, comme pour nous. Le noir et le blanc vont plutôt servir pour contraster, mais ils ont quand même une signification aussi. Assez évidente, d’ailleurs : le blanc c’est forcément la lumière, dont les esprits à honorer, et le noir, l’ombre des ancêtres. » Kieran quitte les peintures des yeux pour tourner la tête vers Wild. « Désolé, je veux pas paraître ennuyeux, mais… j’ai étudié un peu l’art aborigène, et encore une fois je suis pas un expert, mais je pense que le respect de l’art de toute culture, de chaque personne, passe aussi par le fait de savoir ce que ça représente, et pas de bêtement essayer de s’en inspirer. » Il ajoute, détournant le regard pour observer les autres participants, déjà attelés à la tâche sans se questionner. « Euh, bref, j’ai trop parlé, désolé, passons aux choses sérieuses. » Il s’excuse comme toujours, prenant la parole une dernière fois : « faut d’abord qu’on trouve un sujet. Je suis pas un expert en mythes, donc j’aurais tendance à partir sur un lieu sacré, comme Uluru, mais si t’as de meilleures idées, je suis carrément partant. » Peut-être qu’à être trop accaparé par la beauté des lieux, il est passé à côté d’un mythe ou deux, leur guide étant évidemment une mine d’or pour les aider à mieux découvrir la culture aborigène. « Et oui, tu m’as dit que tu me laissais choisir le thème, mais j’imagine que ça te surprend pas si je te dis que j’aime pas imposer une décision. » Alors, à défaut qu’elle ait une idée, il a au moins besoin de sa validation quant à la sienne.
@Wild Fitzjames (désolée pour le moulin à paroles qu'est devenu Kieran et pour le retard )