ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ then restore the color back to the grey « show me joy, flower through disarray let's destroy, each mistake that we made then restore the color back to the grey there's no pride in sharing scars to prove it »
Elle sent son cœur tomber dans ses poumons dès qu'elle pose le pieds dans les couloirs aseptisés. Elle tente de contrôler les souvenirs qui dansent dans son cerveau, le bruit des machines auxquelles Lola était accrochée, l'odeur du désinfectant et du plateau repas, les visages toujours trop tristes des équipes médicales qui avaient compris avant eux la fin de cette histoire. Madison sait qu'il n'y a aucune originalité à détester les hôpitaux après ce que sa famille a vécu, mais elle n'a jamais dépassé cette peur d'enfants. Même lorsqu'Albane lui raconte ses journées de travail, Madison sent que quelque chose se noue en elle, prêt à la suffoquer au mot de trop.
Elle a été cherché les affaires d'Archie, puis s'est arrêté dans une supérette pour acheter un petit bouquet de fleurs et deux cannettes de gin tonic qu'elle a bu discrètement sur le parking avant de mâcher un chewing gum à la menthe, effaçant en quelques minutes la preuve de sa propre faiblesse. Elle tient trop bien l'alcool pour être ivre si facilement, mais elle a besoin d'une ancre, quelque chose qui l'apaise. Quelque chose en quoi elle peut avoir confiance.
Tandis qu'elle remonte les couloirs, elle sent que le bout de ses doigts picotent très légèrement. L’angoisse ou le gin, peut-être. Elle essaie de sourire, d'essayer d'avoir l'air normale - elle connait assez bien Archie pour savoir qu'il ne supporterait pas un regard d'inquiétude qu'il prendrait pour de la pitié. Arrivée devant la porte de sa chambre, elle inspire, toque un coup sec avec son index pour signaler sa présence, et pénètre dans la chambre.
Elle a instantanément envie de pleurer en voyant son frère installé dans son lit, et elle doit mordre l’intérieur de sa joue très fort pour se retenir. A la place, elle laisse tomber son sac plein d’affaires sur le sol, pose le bouquet de fleurs au pied du lit et se jette tout simplement dans les bras de son frère sans beaucoup de délicatesse. « Désolée, t’y couperas pas. » Elle qui est pourtant si peu tactile, qui n’initie jamais ce genre d’étreinte, elle ne peut tout à coup pas retenir sa panique et son besoin de toucher son frère pour être sûr qu’il est bien entier. Ces derniers temps, leur relation est trop étrange pour partager ce genre de gestes, et elle a l’impression de redevenir une petite fille. Elle s’écarte, regarde son visage aminci et fatigué. « T’es toujours le plus beau » , elle décrète en embrassant la joue d’Archie. Elle récupère le bouquet, et le tend à son frère. « Tu ne couperas pas à ça aussi » , elle ajoute avec un sourire. Elle regarde autour d’elle et réalise qu’il n’y a pas de vase dans la pièce, et décide de récupérer sa gourde d’eau dans son sac, pour y planter les tiges des fleurs. Elle les pose sur la table de chevet. « Comment tu te sens ? » Elle demande, tout en sortant les affaires d’Archie de son petit sac à dos.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
C’était encore compliqué. Archie tanguait encore entre le réel et le rêve. Il était le funambule maladroit qui penchait d’un côté puis de l’autre à chaque coup de vent. À gauche : Lola était là, venait le voir de temps en temps pour s’assurer qu’il avait assez à boire et qu’il se portait bien. À droite : la vérité dans sa plus simple nature. Une accumulation de complications, des relations tendues et suspendues à un nœud coulant, puis la chute, inévitable, lorsqu’un corps refuse de se nourrir. Archie préfère croire à la présence de l’ange venu du ciel, mais plus les jours passent et plus il voit le visage de la jeune femme qui l’a sauvé (ou qui l’a condamné) se transformer et prendre la forme de l’inconnu. La logique reprend aussi peu à peu sa place dans son esprit cartésien et sceptique. Il n’a jamais cru en la réincarnation ou en l’immortalité, seulement en un Paradis blanc et un Enfer rouge. Pendant un instant, Lola – Olive – l’a fait remettre en question ses convictions mais, désormais, il se remet à réfléchir, à plonger dans l’océan de sa conscience, et il trouve une supercherie. Ça n’empêche pas une minuscule part de lui, celle qui ose espérer un jour meilleur, de croire en la magie et en le retour de celle sans qui il était complètement perdu. Ça avait toujours été le rôle de Lola de s’assurer de la qualité de la colle qui tenait ensemble tous les Kwanteen. Aujourd’hui, elle ne paraît plus aussi résistante qu’avant.
C’est donc avec de la honte sous sa forme la plus crue qu’il a été contraint à contacter sa cadette pour améliorer la qualité de son séjour à l’hôpital. Même dans un état pareil, le bandage enroulé autour de la caboche et la robe de chambre bleue poudre, Archie aspire à un certain confort. Ce ne sera jamais le Carlton dans cette chambre aussi froide qu’impersonnelle, mais en fermant les yeux il pourra imaginer le luxe s’il porte ses boxers en microfibre. Pour s’y faire, il devait dénicher un complice. Il n’a pas réfléchi longtemps avant de poser son dévolu sur celle qui connaissait tous ses secrets. S’il avait envoyé un message à Saddie, elle lui aurait fait la morale et aurait chercher à creuser la cause de son séjour ici. Elle aurait remarqué la courbe concave de ses joues dont la chair amaigri épouse le pourtour de de son zygomatique. Madison saura. Elle n’aura pas besoin de lui arracher la langue pour qu’il le dise. Elle saura dans son regard, dans sa minceur et, surtout, dans le bleu plus bleu que jamais de ses iris. Il y a ça qu’ils partageront toujours. Une tristesse qui ne se décrit pas par les mots. Et, quand il lui demande de lui rendre ce petit service (ou plutôt quand il a le courage de lui demander), elle arrive à peine une heure plus tard. Il s’attendait à ce que leur rencontre soit à l’image de deux chats qui se guettent de part et d’autre d’une vitre, mais Madison se jette dans ses bras en toute hâte. Le son de surprise qu’il lâche lorsque son poids l’écrase est presque comédique. Il se ne plaint pas, sourit doucement. Un sourire triste comme sa tristesse. « Désolée, t’y couperas pas. » Pour seule réponse il ricane doucement et ferme les paupières. Quand elle se détache de lui pour mieux l’observer, il se met à regarder ailleurs. Si elle constate le piteux état dans lequel elle se trouve alors ce sera réel. « T’es toujours le plus beau » L’effet est le même que celui généré par une maman qui ment à son enfant en lui disant qu’il a fait le plus beau dessin. Il préfère entrer dans le jeu de menteries plutôt que de s’apitoyer sur son sort. Ça n’a jamais été sa came et ça ne le sera jamais. Soupirant doucement, il hausse les épaules d’un air détaché : « Je sais bien, les infirmières font la queue pour me servir ma compote. » Il se mord le bout de la langue, pas peu fier de sa connerie et de son effet de légèreté. « Tu ne couperas pas à ça aussi » Il remarque enfin les fleurs qu’elle lui a apportés et il lui confie un sourire pincé. Ça lui fait plaisir, mais il n’ose pas le dire. La blancheur de cette pièce lui perçait la rétine ; désormais il y a un petit amas de couleur dans son angle mort. C’est parfait. « Merci. » Il murmure sans plus.
« Comment tu te sens ? » Ses yeux partent à la recherche de ses effets personnels. « Oooooooh super ! » Qu’il s’exclame sur un ton qui indique à Madison qu’il n’est pas en train de répondre à sa question. La suite l’éclaire un peu sur la nature de sa positivité : « Tu as apporté mon boxer à motifs de cannes de Noël ! »
Mais il sait déjà que Madison ne se contentera pas de ses plaisanteries. Ça a toujours été du genre de son frère de cacher le sérieux sous une bâche d’humour, mais leur environnement austère et aseptisé ne le permet plus. Alors, avant qu’elle ne le tape, il lui offre un peu de réconfort : « Je vais mieux. C’est qu’une petite commotion. Je suis un peu confus, qu’ils disent, mais d’ici quelques jours je serai à nouveau moi dans toute mon intégralité. » Et ils pourront recommencer à se crier dessus. Il paraît que c’est la norme dans cette famille. Autant Archie n'a pas l'impression que son cerveau est troué, autant il craint de dire une connerie. Il se souvient les tensions. Celles entre lui et Madison, et même entre Madison et Oliver. Mais leur cause ? Leurs racines ? C'est encore un peu flou. Il ne peut pas faire dans les détails.« Tu ne partages ta géolocalisation avec personne, rassure-moi ? » Il siffle d’un air à la fois curieux et anxieux.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
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Madison sait qu’Archie va tout faire pour la rassurer et lui affirmer qu’il va bien, parce qu’il croit que son rôle de grand frère signifie constamment calmer les inquiétudes de Madison et ne jamais être vulnérable. Mais Madison sait aussi qu’elle ne l’écoutera pas - ce n’est pas la première fois qu’un membre de la fratrie Kwanteen est dans un lit d’hopital et qu’on lui affirme que ça va aller, qu’il ne faut pas s’inquiéter. Elle sait comment cela peut finir. Elle se demande souvent si ses parents ont bien fait de la surprotéger, petite, de ne jamais vraiment lui laisser saisir ce qui se jouait avec Lola. Madison n’était pas une enfant stupide, et elle a rapidement compris qu’on lui mentait, que Lola allait plus mal qu’on ne lui affirmait. Pourtant, docile comme elle a toujours été, elle a cru qu’il fallait faire confiance à ses parents. Le choc de la mort de Lola n’en a été que plus vif. Alors Archie peut bien lui dire tout ce qu’il veut, que ce n’est rien, Madison ne calmera pas les battements de son cœur, pas quand son grand frère est dans un lit d’hopital depuis plusieurs jours déjà - le signe que ça doit être plus sérieux qu’il ne veut l’admettre. Mais évidemment, Archie choisit d’abord l’humour. « Je sais bien, les infirmières font la queue pour me servir ma compote. » Madison lève les yeux au ciel, mais se sent un peu rassurée, parce qu’elle reconnaît bien là son frère et son vieil humour. Ce qu’elle reconnaît moins, en revanche, c’est ses traits creusés. « Elles pourraient te donner autre chose que de la compote », elle relève, caressant du bout des doigts les joues de son frère, consciente qu’il détestera probablement ce geste de tendresse qu’elle lui offre. « Tu es tombé par accident ou parce que tu n’avais plus d’énergie pour être debout ? » Elle demande, un peu trop perspicace pour ne pas froisser son frère, probablement. Elle sait pourtant, à présent, qu’il est risqué de s’approcher un peu trop près des problèmes d’Archie. Mais elle n’arrive pas à retenir son inquiétude.
Elle lui demande comment il va, évidemment. « Oooooooh super ! » Madison plisse les yeux, consciente qu’il répond à côté. Elle lève un sourcil, interrogative. « Tu as apporté mon boxer à motifs de cannes de Noël ! » Madison pousse un soupir. « Un heureux hasard, alors, parce que j’ai pris ce que j’ai trouvé sans faire attention. Je n’ai pas hand-picked tes boxers », elle grimace en secouant la tête. Elle est déjà beaucoup trop pudique et gênée pour ne pas avoir rougi alors qu’elle ouvrait le tiroir à sous-vêtement de son frère.
Heureusement, Archie consent à donner un peu plus d’informations sur son état. « Je vais mieux. C’est qu’une petite commotion. Je suis un peu confus, qu’ils disent, mais d’ici quelques jours je serai à nouveau moi dans toute mon intégralité. » Madison se hisse pour s’asseoir sur le bord du lit. « On te garde quasiment une semaine pour une petite commotion ? » Elle demande en secouant la tête. « T’es tellement confus que tu penses que t’es un bon menteur », elle dit avec un petit rire, étonnamment presque amusée. Elle n’a pas envie de gronder Archie. Elle pose sa main sur celle de son frère et la presse tendrement. Elle se demande si Archie est assez à côté de la plaque pour ne pas remarquer à quel point il est étrange qu’elle soit si tactile avec lui. « Mais je suis contente de savoir que ça va mieux », elle lui offre avec un petit sourire, comme une porte de sortie pour montrer qu’elle n’est pas là pour se battre.
« Tu ne partages ta géolocalisation avec personne, rassure-moi ? » Elle plisse les yeux, secoue la tête avec un rire rauque - l’image d’Oliver flotte dans sa tête, parce qu’il aurait adoré avoir sa location. « Pas volontairement, en tout cas », elle répond sincèrement. Elle s’est déjà demandé si Oliver irait jusqu’à l’espionner. « Et même si c’était le cas, ça ne serait pas improbable que je sois à l’hopital. Mon amie Albane bosse ici, mais je te rassure, pas à ce service », elle ajoute rapidement pour ne pas angoisser Archie. « Ou je pourrais être là pour des examens aussi », un mensonge de taille pour Madison qui évite les médecins, ces derniers temps, depuis qu’elle boit autant, inquiète à l’idée qu’un professionnel puisse percer son secret. Pourtant, elle est terrifiée à l’idée d’être malade… Malade comme Lola. « Tu n’as vraiment dit à personne que tu étais ici ? Je suis sûre qu’il y a des gens qui aimeraient te rendre visite et être là pour toi, tu sais », des gens comme Autumn, ou Saddie, ou… Carmine, avant qu’Archie fasse visiblement tout imploser, sans que Madison sache exactement comment ou pourquoi - même si elle a sa petite idée.
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Même lors de ses mauvais jours, si Archie est le souffrant, il ne change pas la nature de ses mauvaises blagues. L’occasion d’en enchainer une était beaucoup trop parfaite, et elle lui a évité de remercier Madison de complimenter cette beauté qu’il n’arrive pas à voir de la même manière que les autres. Non, il n’est pas à plaindre, la génétique des Kwanteen est généreuse, mais quand il se regarde dans un miroir, il voit refléter tous ses défauts plutôt que les traits de son physique. Un grand dictionnaire des synonymes du mot escroc. « Elles pourraient te donner autre chose que de la compote » Il se tiendra de lui préciser qu’il vomi tout ce qu’il avale, compotes y compris. L’avantage de celles-ci, c’est qu’elles remontent avec la même consistance ! « Tu es tombé par accident ou parce que tu n’avais plus d’énergie pour être debout ? » Son silence bien trop long répond à sa place et, lâchant les armes pour s’éviter une énième débat, il se contente de glisser un clin d’œil complice à Madison pour lui dire : tu as tout compris. Si elle pose plus de questions, il lui fera savoir avec des vrais mots qu’il n’a pas l’intention de s’engager dans cette route sinueuse. C’est son problème s’il ne prend plus soin de lui. Personne n’arrivera à le faire changer d’avis. Il a l’impression de mériter la maigreur, le manque d’énergie, le teint pâle. Il se punit d’avoir merdé trop de fois de suite, et dans son agenda, d’ici quelques semaines il redeviendra normal et pourra se remettre à bouffer la vie à pleines dents. La punition a une date de péremption. Qu’il croit. Parce qu’il n’est pas encore trop tard pour faire marche arrière.
Léger comme à son habitude, il prend plaisir à multiplier ses piques humoristiques et le voilà à parler de ses boxers à motifs de Noël avec l’entrain d’un enfant qui voit un animal chier au zoo. « Un heureux hasard, alors, parce que j’ai pris ce que j’ai trouvé sans faire attention. Je n’ai pas hand-picked tes boxers » Il rigole clairement en imaginant sa sœur se fermer les yeux pour attraper les sous-vêtements à tâtons dans son tiroir, elle qui ne s’est jamais immiscé dans ses affaires. Il se demande si Saddie aurait simplement eu le courage de l’ouvrir, ce foutu tiroir.
« On te garde quasiment une semaine pour une petite commotion ? » Lèvres pincées, il bat des cils en haussant les épaules. « On est jamais trop sûrs, tu sais ! » Il le prend encore et toujours à la rigolade parce que, quand cela concerne lui-même, Archie n’arrive pas à réaliser l’étendu du problème. Si ça avait l’une de ses sœurs à sa place, il n’aurait pas ri un instant, et il ne les aurait pas laissées s’en tirer sans leur tirer les vers du nez. « T’es tellement confus que tu penses que t’es un bon menteur » Il fait claquer sa langue contre son palais puis l’observe doucement tandis qu’elle pose sa main sur la sienne. Il semble y avoir un court-circuit dans ses neurones parce qu’il bug un peu, louche sur leur contact sans se rappeler si ça avait toujours été naturel entre eux, mais il préfère espérer que oui. Quand il relève les yeux, il a repris son air innocent et il remercie Madison pour ses gentils mots.
Malgré tout, ça n’empêche pas Archie de préserver de vigilance. Il refuse qu’une tierce personne découvre sa localisation. Ni ses parents, ni Saddie, ni Autumn, absolument personne. Ce n’est jamais Archie qui s’emmêle les pieds comme ça et il veut garder sa réputation. « Pas volontairement, en tout cas » Haussant un sourcil, il se demande ce que cette réponse peut bien dire. « Et même si c’était le cas, ça ne serait pas improbable que je sois à l’hopital. Mon amie Albane bosse ici […] Il ouvre les yeux grands comme des melons à cette annonce. Albane est dans le coin ? Si elle le voit, elle le dira certainement à d’autres ! [… ] mais je te rassure, pas à ce service » Il se détend aussitôt, lente vague qui le traverse de haut en bas, jusqu’au bout de ses orteils bien serrés sous la couverture blanche. « Ou je pourrais être là pour des examens aussi » Ah, oui ! Ça c’est important. Tous les Kwanteen doivent se rendre à l’hôpital de temps en temps pour faire un suivi de santé. Le cancer coule dans leurs gênes alors ils doivent s’assurer de l’attraper au filet avant qu’il ne prenne trop de place. « Parfait. C'est un très bon alibi. »
« Tu n’as vraiment dit à personne que tu étais ici ? Je suis sûre qu’il y a des gens qui aimeraient te rendre visite et être là pour toi, tu sais » Avec un intérêt nouveau, il détaille les fleurs que sa sœur lui a apporté. Le bouquet est magnifique, mais il se retiendra bien de le dire. Les fleurs sont pour les filles : même sonné, il se rappelle cette règle-là. En revanche, son état lui a fait perdre quelques autres morceaux… « Il y a des gens pour moi. » Il le dit comme il dirait que le soleil se couche la nuit. C’est un fait indéniable auquel il attribue toute crédibilité. « Saddie et toi ne me croyiez pas, mais Lola vient me voir de temps en temps. Tu n’as pas à t’inquiéter. Ne me demande pas comment ça fonctionne parce que je ne sais pas du tout. » C’est l’une des choses qui ne s’explique pas aisément et qui se cherche encore moins sur Google.
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« Parfait. C'est un très bon alibi. » Un alibi. Madison retient une grimace. Pourquoi est-ce que son frère croit que toute sa vie est une enquête où il doit perpétuellement se protéger ? Ce n'est pas la première fois qu'elle entend ce genre de mots dans sa bouche. Elle a de la peine pour lui, une peine immense et diffuse qui se mêle à la colère, parfois. Il est tellement inquiet de révéler quoi que ce soit sur lui d'incriminant - mais quel crime, se demande souvent Madison, celui d'avoir des émotions, de ne pas être parfait, de ne pas être hétéro ?
Mais ce n'est pas le moment de protester, se dit Madison. Elle n'a pas envie de se disputer, pas envie d'encore confronter Archie. Cela ne fonctionne jamais. Elle commence à accepter que leur relation sera pour toujours d'étranges dents de scie - c'est la malédiction dont elle a hérité depuis qu'ils se sont mutuellement révélé leurs plus gros secrets. Madison se demande souvent si cela valait le coup, si elle le dirait à nouveau aujourd'hui, en sachant tout ce que cela entraînerait.
« Il y a des gens pour moi. Saddie et toi ne me croyiez pas, mais Lola vient me voir de temps en temps. Tu n’as pas à t’inquiéter. Ne me demande pas comment ça fonctionne parce que je ne sais pas du tout. » Madison cligne des yeux, hébétée. Elle aurait aimé que les médecins la préviennent, avant de réaliser qu'Archie n'a pas dû se vanter auprès d'eux d'avoir une vision de sa sœur décédée. Le choc aurait-il été si violent, est-ce pour cela qu'il est retenu à l'hôpital si longtemps ?! La respiration de Madison s'accélère, elle qui pourtant a souvent l'habitude de paraître stoïque, calme et parfaite, pour ne pas faire de vague. Elle ne sait pas quel angle d'approche prendre, faut-il être ferme, rentrer dans son jeu, être inquiète ? Elle ne s'est jamais imaginé être un jour dans cette situation, surtout pas aux côtés d'Archie et son tempérament pragmatique. Dans la famille, c'est elle qui a trop d'imagination, et ce depuis toujours. Elle se souvient avoir eu Lola, elle aussi, après son décès. Elle ne l'a jamais dit à personne. À l'époque, déjà, elle savait que ce n'était pas normal, et elle craignait le jugement de sa famille. Elle a continué à parler à cette Lola imaginaire jusqu'à l'adolescence - à l'époque, ses sentiments pour Charlie commençaient à trop la bouleverser, et elle craignait que cette Lola un peu trop réelle à son goût puisse la voir et la gronder.
Alors Madison pense à ce qu'elle ressentait, petite, quand la disparition de sa sœur était tellement impossible à processer qu'elle inventait sa présence. Elle pense à sa peur d'être incomprise, si elle en parlait. « Elle venait me voir aussi, petite », murmure Madison avec tendresse. Sa main est toujours sur celle d'Archie et elle la presse doucement. « Je ne l'ai jamais dit à personne, je ne voulais pas qu'on me gronde. Mais je la voyais parfois. Je crois que ça m'aidait à accepter la situation, de... L'imaginer ainsi », expliqua Madison avec une certaine tendresse pour l'enfant qu'elle a été. « Tu sais que tu l'imagines, Archie, pas vrai ? C'est ça que tu essaies de me dire ? » Elle demande d'une petite voix. « Tu en as parlé aux médecins ? C'est peut-être... La chute, tout ça », elle ajoute. Elle n'arrive pas à dire les mots qu'elle pense : un symptôme de la chute. C'est trop difficile de parler ainsi d'une vision de Lola. Elle n'est pas un symptôme. Elle est leur sœur, malgré son absence.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
« Elle venait me voir aussi, petite » Une expression paisible vient détendre les traits d’Archie, tandis qu’il s’accroche aux lèvres de sa sœur pour en apprendre plus sur cette confession. Alors il n’est pas le seul à la voir, Lola ? Malgré le fait qu’elle soit partie, malgré le fait qu’elle ait été enterrée à côté de grand-papa aussi ? « Je ne l'ai jamais dit à personne, je ne voulais pas qu'on me gronde. Mais je la voyais parfois. Je crois que ça m'aidait à accepter la situation, de... L'imaginer ainsi » De l’imaginer ? Il tique sur ce mot. Ce n’est pas celui qu’il aurait choisi. Lui, il arrive à toucher Lola. Quand elle vient lui rendre visite, il sent le souffle de sa voix contre ses joues ainsi que l’odeur de son parfum. Elle est vraiment là, en chair et en os, et il n’a pas l’impression que l’expérience de Madison vient rejoindre la sienne. « Je ne t’aurais pas grondée. » Il se contente d’affirmer en se pinçant les lèvres, conscient de la lourdeur des mots qu’elle admet. Dans cette famille, ils se devaient de faire les choses de manière carrée. Aucune miette ne devait s’échapper du cercle des dogmes. Il imagine bien Charles lever l’index devant le nez de Madison, à dix ans, tandis qu’elle prétend voir encore sa cadette dans le coin de sa chambre. Lui, il l’aurait écoutée – ne l’aurait certainement pas crue à ce moment-là – sans jugement. Il aurait compris que sa peine détenait un pouvoir sur la matérialisation de sa réalité. Les yeux plein de larmes, c’est facile de confondre la silhouette d’une patère et celle d’un être humain. Il l’aurait pensé fortement, mais il ne l’aurait jamais dit. Aujourd’hui, c’est à son tour de devoir la convaincre de cette réalité qui, il en est certain, n’est pas le fruit de son imagination. Jamais il n’arriverait à prendre la main d’une simple vision. Les docteurs ont dit que le choc avait été sévère, mais qu’il s’en remettait rapidement. Quel être humain sensé pourrait toucher la main d’une personne qui n’existe pas ? « Tu sais que tu l'imagines, Archie, pas vrai ? C'est ça que tu essaies de me dire ? » Il soupire, plutôt déçu qu’agacé. À quoi s’attendait-il de toute façon ? Elle n’est pas la première à lui dire qu’il est devenu fou. Certes, les médecins ne le disent pas comme ça, mais c’est ainsi qu’il l’interprète. Lui-même se serait cru timbré s’il n’était pas à sa place. Et pourtant, il est sûr comme le métal est dur. Il n’a pas envie de débattre, il est encore trop fatigué pour se perdre dans les méandres d’un dialogue sans fond. « Tu en as parlé aux médecins ? C'est peut-être... La chute, tout ça » Il lève les yeux au ciel, à peine, pas assez longtemps pour que son geste soit confondu avec de l’énervement. Pour alléger l’atmosphère, il se permet même un mince sourire. « Oui, ce doit être ça. » Tendant son bras libre vers le tabouret, il attrape son téléphone et compose son code de déverrouillage. Encore heureux qu’il ne l’ait pas oublié, celui-là, composé de dix chiffres aléatoires. Les premiers jours, il a dû réfléchir longtemps pour retrouver cette suite illogique. Mais depuis, elle est restée. 6268226215. Ridiculement fastidieux ; le code parfait pour un chef d’entreprise qui range de l’or dans son téléphone. Ouvrant son album photo, il va chercher la toute dernière qu’il a prise, tourne son téléphone et le tend à Madison. Il s’agit d’un cliché de lui et Lola (Olive) qui font un symbole de peace avec les doigts. Certes, la ressemblance avec Lola est présente, mais une personne tout à fait lucide ne pourrait pas méprendre les visages de ces deux femmes. Pourtant, Archie la voit comme il voyait Lola, même dans la photographie. La blessure est encore jeune, après tout. « Moi non plus je n’y aurais pas cru. J’ai pensé qu’elle disparaitrait de la photo parce que, logiquement, si elle est présente c’est sous une forme astrale, mais elle est bien là, tu vois ? » Qu’il insiste, mettant le téléphone dans la main de sa sœur pour qu’elle approfondisse ses recherches et lui donne raison. « Je l’ai montré à mon infirmière, et elle a dit qu’il y avait bel et bien une femme avec moi. Elle a vieilli, elle n’a pas gardé ses seize ans, mais c’est bien elle. » Il y a des étoiles dans ses yeux. Celles qui naissent de l’espoir, de l’apaisement aussi. Un bandage sur son cœur malade, qui l’aide à avaler la compote même si parfois son corps la rejette encore.
Après tout, qu’est-ce que ça peut bien changer, quelle soit réelle ou pas ? Elle aide Archie à se sortir de l’ombre, et c’est tout ce qui devrait compter.
« Mais c'est pas important, si tu ne me crois pas. Je comprendrais. Comment tu vas, toi ? »
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ then restore the color back to the grey « show me joy, flower through disarray let's destroy, each mistake that we made then restore the color back to the grey there's no pride in sharing scars to prove it »
« Je ne t’aurais pas grondée. » Madison baisse les yeux. Le pire, en cet instant, c’est qu’elle sait qu’Archie est sincère. Lorsqu’ils étaient enfants, son frère était toujours là pour elle, même lorsqu’elle faisait des cauchemars stupides et qu’elle n’osait pas réveiller ses parents de peur de les déranger. Pendant longtemps, Archie a été une ancre certaine dans toutes les tempêtes. Aujourd’hui, les choses sont différentes. Bien sûr, elle l’a appelé quand les choses ont dérapé avec Oliver, et elle savait qu’il viendrait. Mais elle sait aussi que leur relation est différente, aujourd’hui. Elle repense au silence d’Archie qui lui bandait le pied et ne savait pas quoi répondre alors que Madison lui avouait mériter une relation aussi instable que celle que lui offrait Oliver. Est-ce qu’il n’était plus capable de se parler, tous les deux ?
En tout cas, Madison ne sait pas comment lui parler, en cet instant, quand Archie affirme que Lola vient le voir. Elle sent qu’il est déçu qu’elle parle d’imagination, que ce n’est pas les mots qu’il aurait utilisé. Et Madison sent l’angoisse qui monte en elle à l’idée de mal réagir, de ne pas dire ce qu’il faut ou être ce qu’Archie a besoin qu’elle soit, en cet instant, alors qu’elle est la seule qu’il a appelé à son chevet. « Oui, ce doit être ça. » Il prétend admettre, mais sans avoir l’air convaincu. Il attrape son téléphone, le dévérouille, et le tend à Madison. Lui et une jeune femme, à l’hôpital. Madison lève un sourcil. elle n’est pas sûre de ce qu’elle doit voir ou comprendre. « Moi non plus je n’y aurais pas cru. J’ai pensé qu’elle disparaitrait de la photo parce que, logiquement, si elle est présente c’est sous une forme astrale, mais elle est bien là, tu vois ? » …. Oh. Madison écarquille légèrement les yeux. Elle se sent dépassée par la situation, se demande ce que Saddie ferait à sa place. Leur sœur ne serait peut-être pas aussi douce devant la confusion d’Archie. Madison ne sait même pas si elle devrait être douce. « Je l’ai montré à mon infirmière, et elle a dit qu’il y avait bel et bien une femme avec moi. Elle a vieilli, elle n’a pas gardé ses seize ans, mais c’est bien elle. » Madison fixe la photo. Ce n’est pas Lola. Lola a pour toujours 16 ans, peu importe combien de fois Madison croit la voir dans des inconnues dans la rue. Est-ce donc ça, se dit-elle tout à coup, est-ce qu’Archie confond une jeune femme avec Lola ? Peut-être l’une des infirmières ? Pourtant elle ne porte pas de blouse. « Je... Je ne crois pas que ça soit Lola. Elle... Lui ressemble, un peu. J'aurais aimé connaître Lola à cet âge-là », ajoute Madison un peu tristement. Elle regarde Archie, fronce les sourcils, et lui demande avec douceur : « Archie, est-ce que cette fille t’a dit être Lola ? » C’est la seule question qui l’inquiète. Qu’Archie soit confus, et un peu perdu, est une chose. Mais l’idée que quelqu’un en prenne l’avantage est plus inquiétante. Va-t-il falloir demander de l’aide aux médecins ?!
« Mais c'est pas important, si tu ne me crois pas. Je comprendrais. Comment tu vas, toi ? » Madison serre la mâchoire. Ecoute, Archie, ça allait plutôt bien avant que je m’inquiète qu’une femme se fasse passer pour notre soeur morte pour peut-être profiter de toi ? Mais elle ne dit pas ça. Elle esquisse juste un petit sourire. « Je n’aime pas te voir dans un lit d’hôpital », elle répond sincèrement. « Mais, euh, ça va, sinon. » Ils ne sont pas trop reparlés depuis cette soirée où Archie l’a secourue, et tout à coup les ombres de ces souvenirs flottent dans l’air sans que Madison sache quoi en faire.
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Madison doit se voiler les yeux. Ça ne peut pas en être autrement. Archie n’a jamais été aussi sûr de lui. Archie a toujours raison. Archie a l’esprit le plus rationnel. Archie ne peut pas imaginer des choses qui ne se produisent pas vraiment. C’est Madison l’artiste qui peut inventer des histoires à travers ses clichés, Archie lui se contente de raconter la réalité telle qu’elle est. Alors il s’agit bel et bien de Lola sur cette photographie, malgré les doutes de sa petite sœur ainsi que ses yeux plissés de perplexité. « Je... Je ne crois pas que ça soit Lola. Elle... Lui ressemble, un peu. J'aurais aimé connaître Lola à cet âge-là » Pour la centième fois, l’alité se remet à regarder la photo avec des yeux envieux. Il apprécie de voir ce qu’est devenu Lola. Elle n’est pas restée coincée dans son corps d’adolescente. Là-haut, elle a continué à grandir, et ça lui donne l’impression qu’elle n’a jamais cessé de les accompagner dans leur évolution. Ça le rassure. Lui retire un certain poids sur le cœur. « Archie, est-ce que cette fille t’a dit être Lola ? » Fronçant les sourcils, il dévisage sa sœur. Elle semble s’inquiéter. En tout cas, elle fait la même tête qu’elle a fait le jour où le ciel s’assombrissait et que la tempête menaçait de bouffer tout le bleu pour le rendre tout gris. « Non, elle ne l’a pas dit. » Certes. Mais il y a certaines choses qui n’ont pas besoin d’être prononcées pour être vraies. Il y a beaucoup de phénomènes que les scientifiques n’ont pas découverts mais qui se produisent quand même. Il doit vraiment y avoir un ange gardien qui flotte au-dessus d’Archie, parce qu’il n’est pas tombé (littéralement) sur une personne qui veut abuser de lui. Même, elle s’obstine à faire semblant de ne pas comprendre de quoi il parle, mais il est certain, encore-là, qu’il ne s’agit que d’une couverture pour permettre à l’ange qu’elle est de se promener sur Terre sans se faire punir.
Peu importe. Archie n’arrivera pas à convaincre personne. Lui-même ne croirait pas cette histoire s’il n’en était pas le protagoniste. Il préfère changer de sujet plutôt que de supporter plus longtemps l’inquiétude dans les yeux de sa cadette. Si Archie a toujours apprécié d’être le centre d’attention, aujourd’hui il ne se sent pas à l’aise dans sa position de grand blessé. Aussi, en l’obligeant à se reposant, ça le force à réfléchir. On l’a interdit de reprendre le travail sur son téléphone et il aurait dérobé à la règle si on ne lui avait pas rappelé qu’il pourrait commettre des erreurs de grande taille s’il se mettait à gérer son entreprise à distance dans cet état-là. Il a été obligé de céder une partie de ses responsabilités à son inférieur. Bien sûr, il n’a pas songé une seconde à contacter Carmine pour lui filer ses parts. S’il entend sa voix, il en mourra. « Je n’aime pas te voir dans un lit d’hôpital » Grimaçant, il plisse le nez et secoue la tête. Il ne veut pas en entendre parler ! « Mais, euh, ça va, sinon. » L’hésitation dans la voix de sa sœur l’alerte, mais il ne sait pas pourquoi. C’est comme si un souvenir trop profondément enfoui dans son ventre venait de se faire pêcher, mais qu’il était couvert d’algues. Il y a quelque chose dans l’air. Un malaise, des choses qui se sont dites… Mais quoi ? Le cerveau d’Archie est encore trop abimé pour faire de l’ordre dans les détails. C’est pour cette raison qu’il fait une énorme bêtise : « Comment avancent les plans d’emménagement ? » Il y a un lointain souvenir qui flotte à la surface de l’eau. Il arrive à s’imaginer les lèvres d’Oliver qui se mouvent pour prononcer un projet futur : Madison et lui souhaitaient habiter ensemble. À moins que ce soit son idée à lui ? Il ne sait plus trop. Mais ça ne doit pas être trop grave, comme manquement. Dans le pire des cas, sa sœur le corrigera. « Tu as commencé à apporte quelques-uns de tes trucs chez Oliver ? » Comme le bon frère qu’il est, il ajoute en tapotant la main de Madison : « Oublie pas que je suis disponible pour les plus gros meubles ! »
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
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PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
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« Non, elle ne l’a pas dit. » Madison inspire, vaguement soulagée. Il va vraiment falloir qu’elle en parle avec l’équipe médicale, tout de même. Elle aurait dû leur parler avant de rentrer dans la chambre, se dit-elle, elle a été idiote. Elle a marché dans le piège sans même assurer ses arrières, sans savoir dans quel état elle trouverait son frère. N’a-t-elle rien appris de Lola et l’hôpital ? Madison est grande, maintenant, elle peut demander à parler aux figures d’autorité. Elle n’a plus à se cacher dans les jupons de sa mère, sa mère qui lui disait que Lola irait bien. Encore aujourd’hui, elle ne comprend pas pourquoi on ne l’a pas plus préparée - elle est tombée de si haut, quand elle a compris. Jusqu’au bout, elle pensait que Lola gagnerait face à la maladie. Elle ne sait pas si elle a été naïve ou trop protégée, mais le résultat est le même : une chute, violente.
Madison se souvient encore de la cérémonie après l’enterrement, du verre de vin qu’elle a trouvé dans la salle de bain et qu’elle a bu, la première sensation d’ivresse de sa vie, qui a enfin calmé le gouffre dans sa poitrine. C’est pathétique, elle le sait. Tout part de là.
« Comment avancent les plans d’emménagement ? » Madison lève un sourcil, pas sûre de comprendre de quoi Archie parle. Il lui dit souvent que son appartement est trop petit, propose de payer pour qu’elle en ai un plus grand. Mais elle n’a pas l’impression que c’est de ça qu’il s’agit. « Tu as commencé à apporter quelques-uns de tes trucs chez Oliver ? » Le cœur de Madison tombe dans ses poumons. Elle cligne des yeux. « Oublie pas que je suis disponible pour les plus gros meubles ! »
La surprise est si grande qu’elle reste silencieuse un moment trop long. « Tu… » Elle commence hasardeuse. « Tu ne te souviens pas de la voiture ? » Elle demande, hébétée. Archie aurait donc vraiment oublié la soirée, les larmes, le pied coupé ? Elle sent son cœur s’émietter dans sa poitrine, et secoue la tête. « On a pas prévu d’aménager ensemble. » Leur couple est plutôt au bord de l’implosion, nourri par les disputes, les crises de jalousie. Chaque jour qui passe fait grandir en Madison une peur irrationnelle envers son propre petit-ami. Un fardeau qu’elle croyait avoir confié à Archie et elle se sent tout à coup complètement, terriblement seule. « Archie, tu penses que je devrais vivre avec lui ? » Elle lui demande d’une petite voix. Elle veut savoir ce qu’il pense, sa pensée semble sans filtre et étrange, et elle veut comprendre s’il croit sincèrement qu’elle est heureuse avec Oliver.
pour la timeline j'ai gardé que ce rp était avant la rupture fyi
every night's another reason why I left it all
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L’atmosphère subit un changement de température inquiétant. Une froideur intenable s’installe. Devant les traits déstabilisés de sa sœur, Archie se crispe d’inquiétude. Il y a un petit quelque chose qui pèse sur sa poitrine ainsi que sur sa tête, un doute, l’impression de tenir entre ses mains un verre sans en connaître le contenu. Doit-il y tremper les lèvres ? C’est dangereux ? Pourtant, il se souvient avoir versé le liquide. La sensation du contenant dans sa paume s’est figée au raz de son épiderme, il visualise le carton mais pas la couleur ou le logo. Les yeux de Madison le font douter. Du jus d’orange ou de la mort au rat ? « Tu… Tu ne te souviens pas de la voiture ? » Par réflexe, pour tenter de la rassurer mais surtout se rassurer lui-même, il se laisse sourire. Le genre de sourire vide qui ne fait aucun sens. Observer une toile sans en comprendre la représentation abstraite qui y figure. « Oui bien sûr. » Qu’il ment, parce qu’il a de nombreux souvenirs liés à une voiture. Il en a trois, une qu’il utilise presque tous les jours et deux dont il prend coquettement soin dans son garage double. « Eum… Ça dépend. » Il ajoute devant le regard froissé de sa sœur. Quelque chose se trame. Ça doit concerner Oliver. Il se déteste de ne pas arriver à recoller les morceaux du puzzle. Ce sont les anciens discours de Madison qui empoisonnent son jugement ; il la revoit à parler de l’attachement qu’elle ressent à son égard, des quelques doutes qu’elle aurait émis mais rapidement balayés du revers de la main. Il n’oubliera jamais sa confession dans le jardin de la maison familiale, mais il n’oublie pas non plus que lui-même apprécie les filles autant que les garçons, alors ce doit être la même chose pour sa cadette. Alors que se passe-t-il avec Oliver ?
Choc électrique. Pendant une fraction de seconde, il a l’impression de se retrouver dans la salle de bains, le pied abimé de Madison dans sa paume, le tissu imbibé d’alcool qu’il éponge sur un ruban de sang. La même couleur blanche qui l’entoure, une odeur similaire de produits nettoyants. Puis il revient dans la chambre d’hôpital lorsque sa sœur reprend la parole. « On a pas prévu d’aménager ensemble. » L’incompréhension se lit sur ses traits. Il suspens le moment dans le temps, creuse dans des souvenirs qui fuient comme des lapins à la lumière des phares des voitures. « Archie, tu penses que je devrais vivre avec lui ? » Il relève ses yeux gorgés d’eau sur elle tandis qu’elle attend la réponse la plus importante. Il cligne des paupières, une larme s’enfuie, il l’essuie en se râclant la gorge. Il ne comprend pas la nature de cette vague d’émotions qui le submerge. « Eum… » Il commence dans l’espoir de se laisser un peu plus de temps. Mais qu’il obtienne une heure, deux mois, une décennie ; ça ne changera rien. Les fondations d’Archie ne sont pas encore tombées et il croit encore qu’il n’y a qu’une seule chose qui protégera sa sœur, mais aussi lui : de faire semblant et de s’adapter. Il ne réalise pas que, si lui est capable de mener une vie mensongère, Madison en mourrait. Il est trop égoïste pour se rendre compte qu’ils ne pensent pas de la même manière. Surtout… Il a oublié qu’Oliver lui a fait du mal. Le puzzle est toujours incomplet sur la table basse du salon. Du verre cassé à droite, un téléphone qui vibre à gauche, le sourire narcissique d’Oliver là-bas, les larmes de Madison à l’opposé… Frustré de ne pas arriver à reprendre le contrôle de ses souvenirs, Archie râle : « J’en sais rien, moi, c’est pas ma décision. » À défaut de pouvoir se montrer agressif envers lui-même, il doit extérioriser. Ici, il ne peut plus s’empêcher de manger pour se punir. Il est branché à un tas de nutriments qu’on lui fait absorber sans son accord. Puis, il regrette. « Je suis désolé Madi, j’ai… » Ça fait mal de se montrer vulnérable et imparfait : « J’ai l’impression qu’il y a un trou dans ma tête, je ne me souviens plus de tous les détails et… Je n’arrive même pas à me rappeler quand on s’est vus la dernière fois. » Il répète pour ne pas laisser s’inquiéter davantage : « Les médecins ont dit que ça reviendrait rapidement. Je ne crois pas qu’il faut se fier à mon jugement en ce moment… »Ne faudrait-il jamais se fier au jugement d’un hypocrite comme lui ?
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
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Archie a beau affirmer le contraire, Madison a compris : il ne se souvient plus. De ses messages, son appel à l’aide, la voiture qui fonce et perce la nuit agitée, la toile de sa chaussure rouge sang, les pleurs dans la salle de bain. Un flot d’émotions contradictoires envahit Madison : la tristesse que disparaisse ce moment où elle a enfin pu se confier à quelqu’un, le soulagement que son secret soit à nouveau protégé, la fatigue, surtout, l’immense fatigue devant l’idée qu’il faudrait le redire à nouveau. Elle ne le pourra pas, elle le sait. C’était trop éprouvant de le faire une fois. Peut-être que tout ça va mourir dans l’amnésie d’Archie. Les médecins affirment que cela va revenir, et c’est sa seule chance de partager son fardeau.
« J’en sais rien, moi, c’est pas ma décision. » Archie a l’air agacé, Madison le connaît assez pour savoir qu’il déteste ne pas être en contrôle. Il doit se détester d’être assis dans ce lit, faible, les souvenirs fragmentés. Alors puisqu’il se déteste, il se tourne vers sa protection préférée : l’attaque. Madison est trop lasse et troublée pour vraiment réagir, et elle se contente de se renfermer un peu plus sur elle-même. « Je suis désolé Madi, j’ai… » Elle lève un sourcil. C’est rare qu’Archie prononce ces mots. « J’ai l’impression qu’il y a un trou dans ma tête, je ne me souviens plus de tous les détails et… Je n’arrive même pas à me rappeler quand on s’est vus la dernière fois. »Moi aussi, c’est flou, elle voudrait lui répondre, parce que c’est vrai, mais pas parce qu’elle a chûté ou s’est cogné la tête. C’est les verres qu’elle enchaîne et l’anxiété qui la noient au quotidien. Et sa relation fragmentée avec Archie, qui s’éclate un peu plus chaque jour qui passe sans qu’elle ne sache comment arrêter la machine. « Les médecins ont dit que ça reviendrait rapidement. Je ne crois pas qu’il faut se fier à mon jugement en ce moment… »En ce moment, hein, pense-t-elle. Elle secoue la tête, pose la main sur celle de son frère. « C’est pas grave », elle répond, parce qu’elle ne sait que dire ça, au fond. Elle ne sait même plus si elle le pense. « Fatigue pas ton cerveau avec ces histoires-là. Tu devrais te concentrer sur reprendre des forces, d’abord, c’est le plus important. »
Le reste, ce n’est pas grave. Rien n’est grave. C’est plus facile, ainsi.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club