jo ❀ meet you back in the wreckage, right where you left it
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ meet you back in the wreckage, right where you left it « dropped it all in a second after your message, do you remember me calling out? meet you back in the wreckage, right where you left it, do you regret how I see it now? you say that you got better when you saw me, i heard a rumor, it's medicine and molly, you're blacking out, i really thought that I could fix this, nothing's different »
Elle ne se souvient plus du point de départ. Les souvenirs sont flous, cotonneux, une boule d'ouate qu'on a trempé dans de l'éther. Une dispute à propos d'un regard imaginé vers un autre garçon dont Madison ne connaît même pas le prénom, une réflexion acide sur le fait qu'elle préfère ses amis à lui. Madison ne se rappelle même pas du premier coup - une gifle, un poing ? - seulement de la sensation qui a pris son corps, un soulagement nauséeux. L'impression qu'enfin, l'épée de Damoclès tombe, et que la douleur est plus supportable que l'attente. Des mois que Madison s'imagine la scène, se demande si elle a raison de s'inquiéter, si c'est elle, encore, le problème, qu'elle s'imagine ce qui n'arrivera jamais dans une sorte d'auto-mutilation mentale. Un énième scénario catastrophe, comme elle sait si bien le faire.
Mais pour une fois, son anxiété n'a pas menti. Le poing d'Oliver dans ses côtes en est la preuve.
Elle ne pensait pas qu'elle aurait aussi peur. Elle a cru pouvoir se préparer à ce qui lui semble une suite logique. Mais elle n'a pas songé que la colère d'Oliver ne se contenterait pas d'un seul coup. Elle ne sent pas le sol sous ses pieds, ou le mur qu'elle a percuté dans son dos ; elle n'est plus là. Pourtant, parfois, dans ses songes, elle s'est imaginé que le jour où ils en viendraient aux mains, elle hurlerait et le frapperait aussi. Mais à présent, elle est toute petite, une boule de papier mâché et recraché.
Alors elle flotte. Elle distincte vaguement qu'elle sanglote, que sa pommette brûle et saigne, qu'une douleur irradie depuis son l'arrière de son crâne, son estomac, sa hanche, son cou qu'Oliver a serré. Son corps ne lui appartient plus. Tout va si vite, elle se demande comment le temps peut basculer si rapidement, lui échapper complètement, comment un sablier explose sans que l'on puisse en ramasser le sable. Oliver ne crie pas, c'est peut-être le pire, il parle d'une voix basse, lui dit qu'elle l'a poussé à bout. Dit qu'il déteste ce qu'elle fait de lui.
C'est donc elle qui a fait de lui quelqu'un qui la violente. C'est donc de l'auto-destruction.
La suite, elle ne s'en souvient pas vraiment non plus. Oliver a quitté l'appartement de Madison, où des bouteilles vides de bières ont roulé sous le canapé quand il a renversé la table basse. Elle est restée roulée en boule et pleure, a eu si mal à l'estomac qu'elle a fini par vomir sur le sol. Elle se rappelle de l'odeur acide. Elle ne sait pas ensuite comment elle est arrivée à l'hôpital - en bus, il lui semble, mais le trajet est flou. Elle a songé à ne pas y aller, mais la douleur dans sa poitrine est trop forte, elle se demande si elle ne s'est pas cassée quelque chose. Elle a beau regarder ses mains, elle ne les reconnaît pas.
Elle a attendu sagement dans un coin, aux urgences. Elle a gardé la tête baissé, prié le ciel qu'Albane ne travaille pas ce soir-là. Elle a rempli les papiers administratifs d'une écriture qui ne lui ressemble pas. Puis elle a été amené dans une salle par une infirmière, Madison lui a raconté un accident de vélo d'une voix blanche et mécanique. Une autre infirmière est venue, puis un médecin. Une horloge au mur affiche une heure et demi du matin.
Il y a eu des examens, aussi, donc elle se souvient à peine. Les résultats sont dans son dossier : traumatisme crânien léger, deux côtes fêlées, une entorse à l'annulaire gauche , et une plaie à la pommette droite. On lui donne des prescriptions d'anti-douleurs, bande son doigt, nettoie sa joue. L'une des infirmières, une femme aux cheveux bientôt gris, ne semble pas croire à l'accident de vélo de Madison. Elle assoit Madison dans une chambre d'hôpital, lui pose des questions, lui donne propose d'appeler la psychologue du service. Lui demande qui lui a fait ça. Et Madison répond, lointaine, que c'est elle.
N'est-ce pas ce qu'Oliver lui a dit ?
Elle n'a que des fragments de cette conversation, a oublié la moitié des mensonges qu'elle a donnés comme excuse. Finalement, l'infirmière lui demande le numéro d'un proche à contacter, pour la raccompagner chez elle. Elle n'a pas le droit de repartir seule. Le réglement de l'hôpital est invoquée. Madison est trop déconnectée pour être paniquée, mais elle essaie de dire que personne ne sera disponible, elle regarde l'écran de son téléphone, réfléchit au ralenti. Elle ne veut prévenir personne, n'inquiéter personne. Que personne ne sache. Et puis, tout à coup, elle pense à la seule personne qui sait déjà. Celle qui avait compris avant elle. Madison donne le numéro à l'infirmière, espérant que personne ne décroche à l'autre bout du fil.
Elle perd la notion du temps, assise sur le lit d'hôpital. L'infirmière lui a dit qu'on allait venir la chercher. Madison n'y croit pas. Elle n'arrive plus à attraper ses pensées qui tournent, des nuages qui se dissolvent dès qu'elle les attrape.
Et puis, finalement, la porte s'ouvre. L'infirmière rentre, accompagnée d'une silhouette brune. Madison croise son regard, baisse les yeux. Elle a envie de pleurer, elle est fatiguée, elle voudrait disparaître. Les regards vers elle l'agressent. « Désolée », elle murmure. Sa voix est tellement étrange, on dirait celle d'une inconnue. « Je ne pensais pas que tu viendrais. Je leur ai dit que je pouvais rentrer seule. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2550
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
meet you back in the wreckage right where you left it @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
L’histoire derrière le long soupir que Jo laissa filer en entrant dans la berline de Marcus, c’était qu’elle n’avait pas envie de rentrer à Brisbane. Elle était bien trop confortable dans sa bulle américaine, à contempler son avenir sous le prisme d’une réussite exponentielle qu’elle méritait sans nul doute, même si elle avait tout de même un peu douté à quelques heures d’un changement significatif dans sa carrière. Elle savait que bientôt, Brisbane deviendrait davantage le théâtre de ses passages en coup de vent — c’était déjà le cas depuis quelques temps —, et la vérité, c’était qu’à défaut d’y pouvoir quelque chose, elle culpabilisait déjà un peu de ne plus trouver un véritable intérêt à rentrer quand autour, tout bougeait trop vite pour qu’elle se sente véritablement à l’aise dans une ville aussi calme que celle-ci. Il y avait sa grand-mère pourtant, et c’était là que la bât blessait : elle rentrait pour elle, à chaque fois. Pas pour Midas qui voyageait autant qu’elle le faisait et qui saurait la retrouver qu’importe où elle se trouvait sans que ça ne constitue plus une crainte pour elle de ne pas pouvoir passer du temps avec lui, pas pour Megan ni Charlie qui avaient leur vie et qui ne bradaient pas leur amitié sous le prétexte qu’elles ne se voyaient pas tous les jours, mais bel et bien pour sa grand-mère qui ne la remettait plus aussi bien qu’avant. Dans quelques semaines seulement, elle serait une femme remariée avec un homme qui n’exigeait pas d’elle qu’elle change ses habitudes mises en place pour ne pas la perturber davantage, mais une partie de Jo ne pouvait s’empêcher d’espérer que ce soit une bonne opportunité pour elle de se défaire du sentiment de honte qu’elle ressentait à l’idée de vivre sa vie sans sa grand-mère à ses côtés. Elle ne voulait pas l’abandonner, elle ne voulait pas qu’on lui subtilise le droit de profiter de ses derniers souvenirs, elle ne voulait pas que quelqu’un d’autre qu’elle soit utile à sa survie, seulement son choix de carrière rentrait en collision avec l’amour et la loyauté qu’elle lui réservait, et le dilemme de taille auquel elle était soumise, il la torturait bien assez pour que, quand elle rentrait à la maison après plusieurs jours, elle le fasse en soupirant comme à l’instant.
Il y avait aussi ses parents, son père dont l’ombre pesait lourd au-dessus d’elle. Le message qu’elle avait reçu de sa part le lendemain des Grammys, c’était lui qui l’avait réellement contrainte à traîner la patte pour revenir en ville, mais elle ne voulait pas y penser maintenant. Elle ne fuyait pas souvent Jo, elle avait néanmoins eut l’impression que cette fois, se terrer dans la suite luxueuse qu’elle partageait avec Midas pour profiter du nuage cotonneux sur lequel ils voguaient depuis leur victoire, c’était une forme de fuite qu’elle serait prête à assumer sans rougir, bien trop heureuse pour accepter qu’on la fustige à ce sujet. Un léger sourire se mit à flotter sur son visage quand elle empoigna son téléphone portable pour lui envoyer un message, sauf que coupée dans son élan à l’instant où il se mit à sonner, elle le perdit bien vite. Elle s’entendit demander à la femme au bout du fil pourquoi c’était à elle que ce coup de fil était passé, elle s’entendit émettre des doutes quant à la possibilité que celle qu’on demandait de venir escorter à sa sortie d’hôpital soit à l’origine de cette requête étrange sur laquelle elle demanda des précisions en restant interdite, sa mauvaise foi lui soufflant de répondre qu'il s’agissait là d’une erreur de numéro avant que la femme lui dise avec sérieux "Je suis soumise au secret médical, mais je crois que c’est important de vous dire que je crois qu’elle ment." Putain Madison "Je viens juste de sortir de l’aéroport, ça devrait pas être long."
Et ça ne l’avait pas été "On m’a appelée au sujet de Madison Kwanteen." Marcus flanqué derrière Jo, cette dernière se pencha sur le comptoir de l’accueil avec les sourcils haussés et la voix blanche. Elle avait fait un passage ici il y avait quelques semaines de ça, elle savait que le personnel s’appliquait à traiter tout le monde à égalité, et dans ces cas-là, c’était une aubaine qui l’empêchait d’accuser la curiosité malsaine de ceux qui la reconnaissait "Je vous demande de me suivre." "Ça devrait aller, tiens." S’adressant à Marcus qui amorçant une protestation pour accompagner sa cliente de l’autre côté de la zone réservée aux accompagnants, elle le calma avec des petites coupures en lui disant "Pas trop de chocolat, hm ?" Il s’amusa à peine de la répartie de la jeune femme qui l’encouragea indirectement à passer son temps à se goinfrer via le distributeur de cochonneries installé dans l’angle de la salle d’attente, et referma les côtés de son long manteau sur sa tenue de vol — moins seyante que ses légendaires mini-robe et talons de douze, emmitouflée dans un sweat oversize et un pantalon assorti qui mettaient en avant la petitesse ridicule de ce qui formait sa silhouette, de son tour de taille à sa menue hauteur — pour suivre l’infirmière qui lui dit dans la foulée "C’est moi que vous avez eu au téléphone. Je préfère vous mettre en garde pour vous éviter le choc visuel, elle est dans un sale état." Jo pinça les lèvres en entendant les mots de la soignante, tournant la tête de son côté en n’osant pas lui poser davantage de questions, sachant de toute façon qu’elle ne voudrait pas lui répondre en invoquant à nouveau le secret médical "C’est par ici." Sa présence ici restait une inconnue. Elle n’était pas proche de Madison, et la dernière fois qu’elles s’étaient vues, elles avaient mis un point d’honneur à ce que ce soit la dernière, aussi rien n’était logique dans ce qui était en train de se passer, mais l’insistance de la soignante à ses côtés était assez critique pour que Jo sache que dans la présente, son éternelle propension à en vouloir au monde entier serait dangereuse pour la jeune femme dont elle croisa le regard quand on ouvrit la porte sur elle, et qu’elle entra dans la pièce — hésitante d’abord, un peu plus déterminée ensuite, elle resta tout au bord "Je peux m’en aller si tu préfères." lui proposa-t-elle en remerciant l’infirmière qui rendit son signe de tête à Jo qui reposa ensuite son regard sur Madison "Mais je crois que tu pourras pas sortir sans accompagnant." Elle la détailla à distance, n’osant pas entrer plus loin dans la pièce, son éloquence légendaire se calfeutrant le temps qu’elle prenne connaissance de l’état dans lequel elle se trouvait. Dans sa tête, un nouveau putain Madison résonna en même temps qu’elle lui demandait "Je peux m’approcher ?" Elle ne le ferait pas si elle ne lui en donnait pas l’autorisation explicite.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ meet you back in the wreckage, right where you left it « dropped it all in a second after your message, do you remember me calling out? meet you back in the wreckage, right where you left it, do you regret how I see it now? you say that you got better when you saw me, i heard a rumor, it's medicine and molly, you're blacking out, i really thought that I could fix this, nothing's different »
La honte est un sentiment que Madison ne connaît que trop bien. Elle revient se loger dans sa gorge à chaque fois que Madison se sert un verre, que son regard s’arrête un peu trop longtemps sur une inconnue. Depuis le temps, Madison se pense habituée. Et pourtant, quand Jo pénètre dans la chambre d’hopital, l’humiliation frappe Madison avec une telle force qu’elle voudrait sincèrement disparaître de la surface de la terre pour ne plus jamais avoir à affronter le regard de quelqu’un d’autre. Madison baisse instantanément les yeux, se demande une nouvelle fois comment elle en est arrivée là, ce qui lui arrive. Elle n’est pas sûre de le comprendre, au fond. A quel moment est-ce que les choses ont basculé ? Est-ce la première fois où Olivier a haussé la voix sur elle lors d’une dispute ? Ou faut-il remonter plus loin, à leur premier baiser ? Ou plus loin encore, à la naissance de Madison, et son incapacité à être adéquate ?
Pourquoi a-t-elle donné le numéro de Jo ? Madison essaie de retracer les spirales de ses pensées sans succès. Elle a l’impression que son cerveau est figé, jouant en boucle les coups d’Oliver, dans des souvenirs imprécis qu’elle essaie de reconstituer. Elle n’arrive pas à croire qu’elle a vécu cette scène, qu’il s’agit bien d’elle dans sa mémoire embrouillée. Elle a l’impression de se rappeler d’un film. Pourtant, la terreur est encore là, brûlant son estomac. "Je peux m’en aller si tu préfères." Madison hésite, mais secoue la tête en un signe négatif. Pourtant, elle n’a pas envie que Jo reste. Elle ne comprend rien de ce qu’elle fait. L’infirmière qui a accompagné Jo quitte la pièce, cherchant probablement à les laisser tranquille. Dans son cerveau mal connecté, Madison se demande vaguement si l’infirmière va être tenue de signaler la situation à qui que ce soit. L’idée même lui donne envie de vomir. "Mais je crois que tu pourras pas sortir sans accompagnant." Jo a donc été mise au courant qu'elle est là pour la raccompagner. Une nouvelle fois, la honte submerge Madison, la noyant dans le reste de ses émotions qui la malmènent depuis le début de la soirée. Elle pense à chez elle, au placard où elle range ses bouteilles de vin, et rêve d’un immense verre. Même si les médecins lui ont prescrit des médicaments contre-indiqués avec l’alcool. Tant pis. Madison ne pense qu’à une chose : trouver le moyen d’appuyer sur l’interrupteur en elle pour éteindre son mal-être.
"Je peux m’approcher ?" Madison ne sait pas si c’est parce que la voix de Jo est basse et dénuée de son piquant habituel, ou parce qu’elle lui demande tout simplement la permission après une soirée où Madison a été dépossédée de son consentement, mais instantanément, les larmes montent aux yeux de Madison. Elle s’est cru trop fatiguée et terrorisée pour pleurer. Et pourtant, elle sent que ses épaules se contractent, et elle essaie d’étouffer le sanglot rauque qui résonne entre ses cordes vocales. Elle hoche la tête, tête qu’elle garde toujours baissée, incapable de regarder Jo qui s’approche d’elle. « Je suis désolée », elle répète pour la deuxième fois, « je ne sais pas pourquoi j’ai donné ton numéro, je me disais que si personne ne venait, ils me laisseraient partir, mais aussi que… si quelqu'un devait venir… Quelqu'un qui savait… et… » Elle sent la panique qui monte en elle parce qu’elle regarde ses mains et ne les reconnaît toujours pas, mais elle essaie de continuer à articuler malgré sa machoire tendue par le stress. « je suis désolée, je… j’ai du mal à comprendre ce qui s’est passé », elle avoue, mordant le bout de sa langue pour essayer de rester concentrée. « Je comprends pas ce qui m’arrive », elle bégaye.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2550
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
meet you back in the wreckage right where you left it @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
Brisbane, c’était la réalité, une à laquelle Jo était ramenée un peu plus violemment que d’ordinaire ce soir juste parce qu’elle s’était laissée émouvoir par la voix d’une inconnue à l’autre bout du fil. D’habitude, elle ne se souciait pas du sort de ceux qui la repoussaient, elle estimait avoir bien mieux à faire que de se battre pour faire admettre la vérité à quelqu’un qui se berçait de douces illusions pour survivre, pas assez complaisante pour approuver les mécanismes de défense d’autrui, en ayant déjà bien assez à traiter avec les siens qui lui pourrissaient la vie. Elle avait voulu aider Madison à une époque, elle n’avait pas accepté son offre pour des raisons plus qu’évidentes aux yeux de Jo qui avait cessé de s’acharner, sachant combien vivre dans le déni, c’était agréable pendant un temps. Par commodité, on apprenait à faire semblant de ne pas comprendre en même temps qu’on apprenait à se protéger de la réalité — encore elle — jusqu’à ce qu’elle prenne toute la place et qu’on ne puisse plus y échapper ; et elle ne pouvait qu’être violente de toute façon, c’était bien pour cette raison qu’autant de monde la fuyait. Visiblement, l’épiphanie de Madison était arrivée. Jo l’observa de loin, petite silhouette recroquevillée au bord d’un lit sur lequel elle ne s’était probablement pas allongée, secouée par des sanglots qui perdureraient tout le temps qu’il lui faudrait pour assimiler ce qui s’était passé, quoi qui s’était passé. Si elle devait être tout à fait honnête sur l’instant, Jo n’était pas certaine de vouloir le savoir. Elle reconnaissait les signes, elle n’avait pas besoin qu’on lui explique quoi que ce soit qu’elle savait déjà, refusant d’être ramenée à des souvenirs qui la désignaient tantôt victime, tantôt fautive.
Ça allait au-delà des blessures qu’elle avait sur le corps, et ça l’incitait à faire preuve d’un peu de délicatesse. Elle en manquait cruellement, on le lui reprochait assez souvent pour que ça lui fasse défaut, mais elle apprenait, plus sensible à ce genre de situations qu’elle voulait bien le faire croire, seule garante de ses propres secrets. Pas certaine d’être à sa place dans cette chambre, elle y allait sur la pointe des pieds, demandant l’autorisation à la jeune femme de s’approcher d’elle pour ne raviver rien de ce qu’elle avait dû endurer pour atterrir ici au beau milieu de la nuit "Je vais m’asseoir à côté de toi." indiqua-t-elle à Madison qui l’autorisa d’un signe de tête à l’approcher. Jo s’exécuta, emmitouflant son propre corps dans les pans de son manteau qu’elle ramena devant elle en se hissant à côté de la jeune femme qu’elle prit grand soin de ne pas toucher, et lui laissa la place pour s’exprimer, bien qu’elle savait qu’elle pencherait forcément vers des excuses dont elle n’avait pas besoin "À quelques minutes de différence, j’aurais même pas pu répondre au téléphone. Je viens de rentrer de Los Angeles." lui fit-elle savoir plus pour contrebalancer les pleurs de Madison que pour réellement lui faire un état des lieux de son planning récent dont elle devait se moquer éperdument. Gardant ses yeux fixés loin devant elle, elle ajouta selon la même méthode : faire la conversation sans omettre que rien ici n’était normal, mais ne pas verser dans le mélodrame parce qu’elle ne supportait pas ça Jo "Ta technique aurait pas eu beaucoup de succès tu sais. Y a un protocole strict dans ce genre de situation, et ils savent que t’es pas tombée de vélo." Elle ne voulait pas l’accabler en l’informant que l’infirmière qui s’était occupée d’elle n’avait pas cru à son mensonge, elle voulait juste introduire avec diplomatie la suite des propos qu’elle prononça après un long silence durant lequel elle rassembla tout son courage pour enfin tourner la tête dans la direction de la photographe dont les larmes luisaient sur ses joues "T’auras beau chercher à comprendre Madison, tu te fatigueras pour rien parce que ça a aucun sens dans tous les cas." Elle opina pour marquer sa conviction à ce sujet, assez bien placée pour savoir que ça ne s’inscrivait pas dans la norme, et c’est ce qui la mettait un peu mal à l’aise. D’ailleurs, elle reprit après avoir longuement inspirée "Je suis pas sûre d’être la plus indiquée pour t’aider, alors si tu veux que je prévienne qui que ce soit d’autre qui saura mieux s’y prendre que moi, je peux me charger de le faire venir." Avait-elle besoin d’ajouter qu’elle ferait venir qui elle voudrait, mais pas l’autre, celui qui lui avait fait tout ça ?
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ meet you back in the wreckage, right where you left it « dropped it all in a second after your message, do you remember me calling out? meet you back in the wreckage, right where you left it, do you regret how I see it now? you say that you got better when you saw me, i heard a rumor, it's medicine and molly, you're blacking out, i really thought that I could fix this, nothing's different »
Jo s’approche doucement, prévient Madison de ses gestes comme si elle essayait de l’apprivoiser. "Je vais m’asseoir à côté de toi." Madison hoche à nouveau la tête, la mâchoire contractée par la gêne et l’angoisse. Une nouvelle fois, la gentillesse de Jo, dans un instant où tout semble agresser Madison, la touche particulièrement, mais la violente en même temps - car cette douceur contraste tant avant le reste de la soirée que Madison a dû mal à comprendre comment on peut la traiter de deux manières si opposées.
"À quelques minutes de différence, j’aurais même pas pu répondre au téléphone. Je viens de rentrer de Los Angeles." Malgré ses larmes, Madison esquisse un sourire. Elle a l’impression d’être un alien qui imite une expression humaine. Elle est certaine que si elle était face à un miroir, en cet instant, elle ne reconnaîtrait pas la personne qui la regarde. « Bravo pour ton grammy », articule Madison. « J’étais trop contente quand j’ai vu la nouvelle. » Bien sûr qu’elle a suivi la cérémonie, et a espéré que Jo gagne. Quoi qu'en pense la chanteuse, Madison a toujours admiré son talent avec sincérité, et pas simplement à cause d’un simple crush d’ado. Madison a du mal à assimiler ce que vient de lui dire Jo, qu’elle vient tout juste de rentrer de LA, et que pourtant, elle est là, elle est venue. Pourquoi ? Que lui a dit l’infirmière, au téléphone, pour l’inquiéter assez ? Ou est-ce de la pitié ? Ou est-elle venue l’engueuler, la sermonner, lui dire qu’elle l’avait prévenu ? Pourtant, non, Jo reste à côté de Madison, patiente, sans la brusquer.
"Ta technique aurait pas eu beaucoup de succès tu sais. Y a un protocole strict dans ce genre de situation, et ils savent que t’es pas tombée de vélo." Madison sent son cœur tomber dans son estomac. Une part d’elle s’en doutait, mais elle est bien trop remuée depuis son arrivée pour réfléchir correctement. « Je ne sais pas si je peux dire à haute voix ce qui s’est passé », elle murmure. « Je ne sais pas si je me souviens assez. » Elle a peur de se souvenir, peur de ne jamais oublier. Sur le fil, elle avance, l’angoisse brûlant ses veines.
"T’auras beau chercher à comprendre Madison, tu te fatigueras pour rien parce que ça a aucun sens dans tous les cas." Mais qu’est-ce qui est pire, se demande Madison. Qu’il y ait une raison ou qu’il n’y en ait aucune ?"Je suis pas sûre d’être la plus indiquée pour t’aider, alors si tu veux que je prévienne qui que ce soit d’autre qui saura mieux s’y prendre que moi, je peux me charger de le faire venir." Immédiatement, Madison sent la panique qui reprend en elle, elle se redresse, agite furieusement la tête, « Non, non, non », elle bredouille, le menton tremblant, elle agite ses mains comme pour repousser la proposition et l’information, sans être toujours capable de vraiment regarder Jo dans les yeux. « Je ne veux pas… Je ne veux pas que les gens sachent, pas comme ça, pas… Il faut juste que je rentre chez moi », elle explique, s’imaginant une porte de sortie magique. Elle fronce les sourcils, remonte le puzzle de ses souvenirs. « Il n’y est plus », elle réalise avec un léger soulagement. Elle pourrait être en sécurité chez elle.
Elle inspire, réalise qu’elle continue de pleurer silencieusement depuis le début de la conversation. « Je sais que tu n’as aucune raison de me croire, mais… C’est la première fois que ça arrive », elle avoue d’une petite voix. « Et je ne veux pas que mes proches l’apprennent comme ça, c’est trop humiliant, je veux juste… Que ça disparaisse et tout oublier. L’oublier lui. » Elle réalise qu’il pourrait revenir, s’excuser, recommencer, et elle sent l’angoisse, et ses pleurs recommencent à s’empirer. « Comment je vais faire, Jo ? S’il revient ? »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2550
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
meet you back in the wreckage right where you left it @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
Pour une fois, Jo n’avait pas envie de fanfaronner au sujet de ce qu’elle était capable d’accomplir. Elle n’avait pas beaucoup de codes en sa possession, sale gosse même à l’âge qu’elle s’était choisie, soumise aux bons soins de sa propre loi, mais elle savait qu’il y avait des circonstances qui nécessitaient qu’on se fasse tout petit et qu’on laisse son ego à la porte. Elle apprenait petit à petit, elle ferait encore des erreurs plus grosses qu’elle, aussi sur l’instant, elle savait plus ou moins quoi faire, et la remercia seulement d’un signe de tête quand elle parla de son Grammy, baissant humblement les yeux pour ne pas paraître indécente lorsqu’elle verrait briller la fierté dans ses yeux tandis qu’elle, elle accusait le coup de l’échec de quelque chose à quoi elle croyait si fort au point qu’elle s’était oubliée au travers. Elle connaissait le sentiment qui transissait Madison, elle savait que dans sa tête, il devait se passer des choses qui la plaçait plus coupable que victime, et c’était insupportable. Elle aurait aimé s’en aller à dire vrai, sauf qu’elle n’était pas de ceux à fuir, même face à la difficulté. Dans une certaine mesure, ça lui faisait du mal à Jo d’être là et d’assister à la réalisation douloureuse de quelqu’un qu’elle avait voulu prévenir de ce qu’elle risquerait si elle ne prenait pas les choses en main. Elle ne lui ferait pas de reproches, elle avait appris sa leçon avec Midas il y avait quelques semaine de ça, et resta silencieuse après avoir fait savoir à la jeune femme que son mensonge n’avait pas pris auprès du personnel de l’hôpital. Par extension, elle n’y croyait pas non plus, mais elle n’avait pas envie de la blâmer d’une quelconque manière, s’appliquant au contraire à lui faire comprendre qu’elle était dans son droit le plus strict de prendre son temps et de parler de ce qui était soutenable pour elle. Dans ces cas-là, ce n’était généralement pas grand-chose, mais peut-être que ça viendrait plus tard "T’es pas obligée de dire à voix haute ce qui s’est passé. C’est à toi que c’est arrivé, t’as le droit de prendre ton temps pour rassembler les pièces." Elle posa son regard sur sa mine triste. Si elle n’avait pas été si dure Jo, ça aurait sans doute été ce moment-là qui lui aurait tiré quelques larmes. Seulement, elle savait contrôler ce genre de choses quand elle n’avait pas honte, et elle resta neutre "Ça presse pas tu sais, c’est tout frais." lui fit-elle remarquer, voulant tenter un sourire, mais se disant au final que c’était tout aussi inconvenant de se vanter au sujet de son sacre récent.
Elle ne savait pas si elle avait les bons mots, la bonne attitude, alors un peu lâchement, elle proposa une alternative de compagnie à la jeune femme qui refusa aussi vite "Hé d’accord, j’appelle personne d’autre." lui fit-elle, la tranquillisant avec sa voix plus qu’avec ses gestes, gardant ses mains bien loin de la jeune femme qu’elle ne voulait pas brusquer en la forçant à recevoir une étreinte non-consentie. Elle glissa une mèche de ses propres cheveux derrière son oreille, un soupir lui échappant quand elle se demanda si elle était vraiment la seule à avoir flairé que quelque chose n’allait pas dans le couple de la jeune femme à ses côtés, ce qui lui paraissait ironique quand elle savait qu’elle n’était pas celle la plus proche d’elle. Mais les victimes cachaient bien ce genre de choses, combien de temps elle, elle avait caché ce qu’on son père lui faisait ? Elle en ferma les yeux un instant, cette pensée la traversant comme un frisson qu’elle contrecarra en lui demandant "T’es sûre que tu veux rentrer chez toi ? Ça non plus ça presse pas." Est-ce que tu tiendras le choc, Madison ? Est-ce que c’est là-bas que ça s’est passé ? Elle ne lui posa pas ces questions-là, se levant doucement du coin du lit médicalisé sur lequel elle s’était assise, et marchant quelques pas en direction d’un renfoncement où une boîte de mouchoirs était posée "Si tu me laisses faire, je peux t’aider." A tamponner ses yeux, à aider à y voir plus clair. Elle ne s’exécuta pas avant qu’elle lui en donne l’autorisation, posée devant elle à une distance de sécurité un peu ridicule au demeurant, mais elle tenait à la limite tacite que les femmes s’imposaient quand elles vivaient ce genre de choses. Là encore, elle savait parfaitement ce que ça faisait de voir son espace envahi sans préavis, de fait elle attendait "Y a rien d’humiliant à ça, Madison. Je sais que t’es pas en position de réaliser que c’est pas de ta faute, que tu dois te haïr de t’être racontée des histoires, mais faut que tu comprennes quelque chose : ils sont forts ces types-là." Et ça n’avait rien d’un compliment. Sa tête s’inclinant sur le côté, elle essaya de rencontrer les yeux de la jeune femme, tenant toujours sa boîte de mouchoirs dans ses mains quand elle ajouta "C’est pas ta faute. Je te le répéterais autant de fois que t’en ressentiras le besoin. Je peux même te le chanter si tu veux." Une tentative d’humour timide au milieu de tout ça. Elle se redressa dans un nouveau soupir, la mention d’Oliver la tendant presque immédiatement "J’ai pas la réponse à ça. Y a encore quelques mois, je t’aurais dit que lui dire d’aller se faire foutre et de lui fermer la porte au nez, c’était à ta portée." Mais elle-même avait laissé son père revenir à ses côtés alors qu’elle était au moins aussi en colère contre lui qu’elle ne l’était contre le monde entier. Elle poursuivit "Là, je peux juste te conseiller de pas rester seule et de trouver quelqu’un de confiance à qui parler pour te sentir soutenue et protégée." Et éventuellement de traîner ce bâtard devant les autorités compétentes pour qu’il paye ce qu’il avait fait. Mais ça, elle savait que ce serait un extrême que la jeune femme ne saurait pas envisager dans l’immédiat.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ meet you back in the wreckage, right where you left it « dropped it all in a second after your message, do you remember me calling out? meet you back in the wreckage, right where you left it, do you regret how I see it now? you say that you got better when you saw me, i heard a rumor, it's medicine and molly, you're blacking out, i really thought that I could fix this, nothing's different »
Les fragments dansent dans l’esprit de Madison, du verre coupé contre son cerveau fatigué. Elle voudrait pouvoir les arranger et reconstituer un miroir brisé qui lui renverrait enfin un reflet cohérent, une histoire qui fait sens. Elle est partagée entre se demander comment elle en est arrivée là et se dire qu’au fond, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même, qu’elle se doutait, au fond, que quelque chose basculerait un jour. Ce n’est pas aussi simple, pourtant ; oui, bien sûr que les humeurs d’Oliver l’angoissaient, qu’elle a décelé une colère en lui, qu’elle craignait qu’elle se dirige contre elle. Mais…
Mais il y a eu tous ces autres moments-là, quand ils rentrent ivres de soirée et rigolent ensemble dans les rues, sous les lumières floues des lampadaires. Olivier lui prend la main et lui dit qu’elle est belle, elle lui raconte sa journée et il lui pose des questions, s’intéressent à elle, complimente ses photographies, la pousse à s’affirmer. Ils discutent de la dernière exposition qu’ils ont vu ensemble, se disputent pour rire sur ce qu’ils vont cuisiner en rentrant. Madison regarde le visage d’Oliver, son air d’enfant perdu mais solaire, et elle se dit qu’ils s’aiment malgré tout, même si elle ne sait pas s’y prendre et qu’il ne sait pas contenir ses émotions. Ce garçon-là, qu’elle connaît depuis bientôt trois ans, avec qui elle est partie en vacances, a présenté à ses parents, à ses amis, qui lui souhaite toujours son anniversaire à minuit pile, comment peut-il lui avoir fait ça ?
"T’es pas obligée de dire à voix haute ce qui s’est passé. C’est à toi que c’est arrivé, t’as le droit de prendre ton temps pour rassembler les pièces." Madison regarde ses mains, plante nerveusement l’ongle de son pouce dans la pulpe de son index. Elle repense aux questions de l’infirmière, et est reconnaissante de la patience de Jo. "Ça presse pas tu sais, c’est tout frais."
Jo est étrangement compréhensive pour quelqu’un qui se retrouve en pleine nuit dans un hôpital à aider une fille qu’elle connaît à peine, et à qui elle n’a pas parlé depuis des mois. Madison comprend qu’elle propose d’appeler quelqu’un d’autre, mais l’idée d’être face à Archie, Charlie ou même Maxine lui donne envie de sincèrement vomir sur le lino blanc. "Hé d’accord, j’appelle personne d’autre." Madison inspire, soulagée. Elle est désolée d’imposer ça à Jo, mais elle ne sait pas quoi faire d’autre. Elle a l’impression que le présent lui coule entre les doigts.
"T’es sûre que tu veux rentrer chez toi ? Ça non plus ça presse pas." L’estomac de Madison se contracte. « Si je n’y retourne pas vite, je n’y retournerais jamais », elle avoue. « Et j’aime mon appartement. C’est mon concon normalement, je… C’est mon endroit », elle bredouille, trop fatiguée pour expliquer à Jo en détail à quel point ce lieu compte pour elle qui est si anxieuse du monde extérieur. C’est sa safe place, avec son canapé vert, ses sièges dépareillés, les livres colorés sur les étagères et les plantes vertes, les fenêtres traversées de lumière.
Jo a pris la boîte de mouchoir, et attend à nouveau le signal de Madison. "Si tu me laisses faire, je peux t’aider." Madison renifle, se demandant si son corps va voler en éclat si on la touche. Mais pourtant, elle hoche la tête, accepte la main tendue de Jo. « D’accord. » Elle est trop fatiguée pour lutter, même si elle voudrait presque demander à Jo qu’elle ne soit pas trop douce, pour que la différence ne soit pas trop violente et brûlante.
"Y a rien d’humiliant à ça, Madison. Je sais que t’es pas en position de réaliser que c’est pas de ta faute, que tu dois te haïr de t’être racontée des histoires, mais faut que tu comprennes quelque chose : ils sont forts ces types-là." Elle ferme les yeux un instant. Est-ce que tout n’est qu’une longue manipulation d’Oliver ? Où est-il, lui, en cet instant ? Est-ce qu’il se déteste de ce qu’il a fait, est-ce qu’il se sent soulagé d’avoir enfin suivi sa pulsion ? "C’est pas ta faute. Je te le répéterais autant de fois que t’en ressentiras le besoin. Je peux même te le chanter si tu veux." Un petit rire rauque se coince dans la gorge de Madison. « Ah, peut-être que ça me rentrera dans la tête comme tes autres chansons », elle murmure avec un petit sourire. Elle agite sa main vers son visage embué de larmes. « Ce n’est pas très a moment in time, don’t watch me cry, tout ça », elle essaie de plaisanter en retour malgré la lourdeur de la situation - une référence au premier ep de Jo qu’elle a saigné sur son ipod, et dont certaines chansons trouvent encore, des années plus tard, une place dans ses spotify wrapped.
Madison ignore la suite qui l’attend, ne sait pas comment elle va faire - est-ce qu’elle va devoir refaire face à Oliver, est-ce qu’il va recommencer ? Si elle ne veut plus jamais le voir, va-t-il l’accepter ? Est-ce qu’elle peut lui pardonner ? Est-ce que ça se pardonne, ces choses-là ? Est-ce qu’il est désolé ? "J’ai pas la réponse à ça. Y a encore quelques mois, je t’aurais dit que lui dire d’aller se faire foutre et de lui fermer la porte au nez, c’était à ta portée." La vérité brûle Madison. "Là, je peux juste te conseiller de pas rester seule et de trouver quelqu’un de confiance à qui parler pour te sentir soutenue et protégée." Madison a envie de vomir et une affreuse sensation de vertige. Le piège se referme sur elle et l’avale. « Je ne veux pas le dire aux gens, je ne veux pas que ça soit réel », elle murmure comme une enfant appeurée. « Je savais qu’il était colérique. Mais je… Je sais qu’il m’aime aussi. Je voulais me dire qu’il ne le ferait jamais. Si ce n’est pas ma faute, pourquoi est-ce que je suis restée alors que j’avais peur ? » Elle demande à voix basse. « Pourquoi est-ce que je suis restée ? » Elle répète, sentant que les larmes remontent. « Pourquoi est-ce que je me fais ça, pourquoi je ne sais pas prendre soin de moi, pourquoi est-ce que j’attendais qu’il… qu’il me punisse ? » Elle lâche, parce qu’elle a réellement l’impression que tout ça est une sorte de punition quasi divine qu’elle aurait mérité. « Je suis désolée, je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça, à toi qui n’a rien demandé. Je crois que je ne saurais pas comment le dire à mes proches. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2550
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
meet you back in the wreckage right where you left it @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
Elle était d’avance désolée de poser la question qu’elle s’apprêtait à poser à Madison, mais elle le fit quand même après quelques secondes d’hésitation commode, sa tête tournée dans sa direction "C’est là-bas que ça s’est passé ?" Jo ne voulait pas les détails de ce qui était arrivé à Madison. Elle n’en avait pas besoin. Elle savait comment les choses se passaient et elle n’avait pas envie de les revivre par procuration malsaine, bien trop au fait du protocole en la matière. Elle voulait juste savoir dans quelle mesure elle pouvait accéder à ses requêtes sans la replonger trop tôt dans son cauchemar. Elle ne lui racontait pas des histoires quand elle lui disait qu’elle avait tout le temps puisque rien ne pressait vraiment pour l’heure si ce n’était de faire réaliser à la jeune femme qu’elle n’était la fautive de rien malgré ce qu’elle était très certainement tentée de penser à la seconde même. Jo prit une légère inspiration à ses côtés, pinça les lèvres avec précaution quand, entendant bien ce qu’elle lui disait au sujet de ce cocon qu’elle voulait retrouver, elle lui proposa tout de même "Je comptais pas rentrer chez moi ce soir, mais l’endroit où je me rends est assez grand pour accueillir une personne de plus." Elle opina du chef pour donner du corps à ses propos, les acquiesçant sans mensonge "Il est même assez grand pour que tu croises personne si t’en as pas envie, on te posera pas de questions." Elle ne rentrait pas chez sa grand-mère ce soir Jo, elle rentrait chez Midas. Elle ne dirait pas à Madison où elle allait exactement, ce qu’elle avait besoin de savoir, c’était que là-bas, il y avait des barricades et un poste de sécurité "T’es pas obligée d’accepter, mais si jamais tu te sens pas d’attaque à rentrer tout de suite, tu seras en sécurité. Littéralement : y a des agents de sécurité à l’entrée." Jo vérifierait par message auprès de Midas si c’était envisageable pour lui de lui faire cette faveur en acceptant qu’elle vienne accompagnée de quelqu’un qui avait besoin d’aide. À lui, elle lui raconterait ce qui s’est passé, mais du reste, ça ne regardait personne.
Après que Madison lui dit qu’elle pouvait l’aider à sécher ses larmes, Jo s’exécuta. La tache n’était pas difficile, mais elle demandait un peu de délicatesse, et ce n’était pas forcément son fort, elle le savait. Dans ces circonstances, c’était d’autant plus difficile que la jeune femme avait subi un déferlement de gestes violents que Jo se savait capable de reproduire, et ça lui tordit un peu le ventre d’y penser alors qu’elle retirait quelques mouchoirs de sa boîte. Dans quelle mesure était-elle une hypocrite, de se mettre du côté des victimes quand elle-même évoluait dans la zone crise, tantôt victime, tantôt agresseur ; elle décida de ne pas répondre à cette question ce soir, tamponnant les joues de la jeune femme avec le plus de douceur possible, la tête penchée sur le côté pour avoir une vue d’ensemble sur ce visage rougit et enflé par la tristesse. A un autre moment, elle lui aurait proposé de la maquiller pour la rafraîchir un peu, mais c’était malvenu, et elle retint cette proposition pour sourire à ce qu’elle lui dit dans l’entre-deux des paroles qu’elle-même lui avait dites pour tenter de la convaincre qu’effectivement, rien n’était de sa faute "C’est vrai que t’es une fan de la première heure, tu sais de quoi tu parles." lui dit-elle seulement lorsqu’elle mentionna des paroles de son premier EP. Elle continua à tamponner ses yeux, à tamponner ses joues, mais elle se rendit compte que son entreprise était vouée à l’échec. Les yeux de Madison coulaient par intermittence, et si pendant un instant encore, Jo s’évertua tout de même à vouloir les stopper en enchaînant les mouchoirs qui finirent en boule sur la tablette près du lit médicalisé, elle finit par abandonner la lutte et à se rasseoir à ses côtés "Tu t’en fous des autres, Madison." Elle était tranchante à ce sujet, ses sourcils se fronçant résolument en même temps "Les seules personnes à qui tu dois en parler, c’est à celles qui pourront t’aider à prendre des mesures concrètes pour qu’il t'approche plus jamais. T’inquiète pas de heurter la sensibilité de tes proches, ils peuvent attendre. Tu dois penser à toi avant toute chose, c’est le plus important pour le moment." Elle ne voulait pas la bousculer, mais il fallait remettre les choses à leur place et ne pas la faire culpabiliser de ne pas réussir à parler : c’était normal, même si ce n’était pas conseillé "C’est ton traumatisme. Je sais qu’on dit que c’est important d’en discuter, mais tu le feras quand tu seras prête à supporter que ça a été ta réalité à un moment donné. En attendant, je peux tout entendre." lui dit-elle avec assurance, même si elle mentait un peu sur ce sujet.
Elle la laissait parler, et sans l’interrompre, elle réfléchit à ce qu’elle était en train de lui dire. Elle ne pouvait pas mettre son expérience en perspective, puisque les choses étaient relativement différentes finalement, mais elle était convaincue d’une chose pas glorieuse qu’elle lui dit après un instant "T’es restée parce que tu l’aimes, et parce que c’est humain de se convaincre que les choses peuvent changer, que c’est pas si grave. On naît pas avec le mode d’emploi pour survivre à ce genre de situation, c’est de l’improvisation. T’es pas moins humaine que les autres : t’as voulu y croire, c’est pas ta faute." Dans la foulée, elle retourna la tête vers elle et vit les larmes se remettre à briller dans ses yeux. La gorge de Jo se noua, mais elle resta droite "Ça n’a rien à voir avec toi. C’est pas toi qui lui dis de te frapper, c’est pas toi qui mets de l’huile sur le feu quand il commence à s’agiter et à ruminer avant de passer à l’action. C’est son problème, un qu’il doit régler d’une façon ou d’une autre, mais c’est pas ta faute." Elle l’avait dit, qu’elle le lui répéterait autant de fois qu’elle le voudrait. Marquant une pause pour reprendre sur elle également, mal à l’aise de parler des problèmes des autres alors qu’elle en avait autant au fond, Jo détourna les yeux du profil de Madison pour prendre une profonde inspiration d’abord et presque murmurer ensuite "C’est pas une punition, c’est une agression." Et ça ne serait pas facile à entendre, alors Jo s’autorisa quelque chose qu’elle s’était interdit jusque-là : elle prit la main de Madison dans la sienne, posant sur sa cuisse leurs deux mains jointes, l’une au-dessus de l’autre dans une étreinte délicatement ferme "J’ai pas besoin de tes excuses, et encore une fois, t’as le droit de prendre le temps de digérer ce qui vient de t’arriver, d’accord ?" Se penchant un peu en avant pour pouvoir capter les yeux de la jeune femme, elle lui reposa silencieusement la question — d’accord ?
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ meet you back in the wreckage, right where you left it « dropped it all in a second after your message, do you remember me calling out? meet you back in the wreckage, right where you left it, do you regret how I see it now? you say that you got better when you saw me, i heard a rumor, it's medicine and molly, you're blacking out, i really thought that I could fix this, nothing's different »
L’appartement de Madison est le premier endroit reposant où elle peut être elle-même, après avoir grandi dans un foyer où elle a eu l’impression de devoir performer constamment. Il n’est pas très grand, elle a galéré à payer le loyer pendant un moment, obligée d’être aidée par Archie, mais à présent, elle est fière de dire que c’est chez elle, qu’elle paie tous les mois. Cet appartement a même été une source de dispute constante entre elle et Oliver, qui veut qu’ils habitent ensemble et ne comprend pas pourquoi elle est si casanière et attachée à son cocon. A quoi ressemblerait la vie de Madison si elle avait accepté de vivre avec lui ? "C’est là-bas que ça s’est passé ?" Madison hoche la tête, mordillant l’intérieur de sa joue pour essayer de ne pas pleurer à nouveau. Plus que tout, elle en veut à Oliver d’avoir fait ça là-bas, dans un endroit qui était son sanctuaire à elle, sa safe place.
"Je comptais pas rentrer chez moi ce soir, mais l’endroit où je me rends est assez grand pour accueillir une personne de plus." Par réflexe, Madison commence à secouer la tête pour repousser l’invitation, parce qu’elle est trop gênée pour s’imposer encore plus. "Il est même assez grand pour que tu croises personne si t’en as pas envie, on te posera pas de questions. T’es pas obligée d’accepter, mais si jamais tu te sens pas d’attaque à rentrer tout de suite, tu seras en sécurité. Littéralement : y a des agents de sécurité à l’entrée." Madison pince ses lèvres et doit bien reconnaître que l’offre lui plairait bien. Mais elle a du mal à se décider, son cerveau encore emmêlé par l’angoisse. « Je… J’ai l’impression de t’en demander beaucoup, déjà que tu es venue jusqu’ici », elle murmure malgré elle. Elle a l’impression d’en demander trop, de gêner, comme d’habitude, ayant du mal à comprendre que Jo est celle qui lui a fait cette proposition en premier, sans que Madison ne lui demande.
Jo commence à tapoter délicatement les larmes sur le visage de Madison, et ses gestes sont si doux que Madison sent à nouveau un grand creux dans son estomac, les larmes lui montent à nouveau aux yeux, Jo les essuie, cela émeut à nouveau Madison, et voilà que cela repart. "C’est vrai que t’es une fan de la première heure, tu sais de quoi tu parles." Madison a un petit sourire. Il est vrai qu’elle a du mal à réaliser que c’est Jo Carter qui est en train d’essuyer son visage, la Jo Carter qu’elle regardait la télé avec de l’éléctricité dans le bas du ventre. Madison n’aurait jamais imaginé en arriver là un jour - ni aux côtés de Jo, ni assise sur un lit d’hopital avec son visage tuméfié.
"Tu t’en fous des autres, Madison. Les seules personnes à qui tu dois en parler, c’est à celles qui pourront t’aider à prendre des mesures concrètes pour qu’il t'approche plus jamais. T’inquiète pas de heurter la sensibilité de tes proches, ils peuvent attendre. Tu dois penser à toi avant toute chose, c’est le plus important pour le moment." Les conseils que lui donne Jo surprennent Madison, qui a l’habitude d’avoir l’impression de devoir tout à la terre entière, tout le temps. « Je ne suis pas très douée pour penser à moi avant tout », elle avoue à Jo avec un petit sourire triste. C’est une évidence, elle n’en serait pas là si c’était le cas. "C’est ton traumatisme. Je sais qu’on dit que c’est important d’en discuter, mais tu le feras quand tu seras prête à supporter que ça a été ta réalité à un moment donné. En attendant, je peux tout entendre." Madison ose faire un petit sourire à Jo, se demandant encore qu’est-ce qu’elle a pu faire pour mériter autant de sollicitude en cet instant, et ce malgré sa relation conflictuelle avec Jo, et le fait que celle-ci l’avait prévenu de ce qui l’attendait et que Madison avait choisi de ne pas l’écouter.
"T’es restée parce que tu l’aimes, et parce que c’est humain de se convaincre que les choses peuvent changer, que c’est pas si grave. On naît pas avec le mode d’emploi pour survivre à ce genre de situation, c’est de l’improvisation. T’es pas moins humaine que les autres : t’as voulu y croire, c’est pas ta faute." Madison baisse les yeux, et admet à demi-mot : "Tu sais le pire ? C’est que… Je l’aime, mais je ne suis même pas amoureuse de lui." Elle le sait depuis un moment, que ces sentiments pour Oliver sont particuliers, qu’elle ne l’aime pas comme elle devrait parce qu’elle ne peut pas. "Je voulais tellement que ça marche. Aimer un garçon”,, sa voix se brise sur le dernier mot, et elle secoue la tête.
"Ça n’a rien à voir avec toi. C’est pas toi qui lui dis de te frapper, c’est pas toi qui mets de l’huile sur le feu quand il commence à s’agiter et à ruminer avant de passer à l’action. C’est son problème, un qu’il doit régler d’une façon ou d’une autre, mais c’est pas ta faute." Les mots de Jo glissent sur Madison, qui s’y sent presque imperméable. Elle essaie simplement de dire que Jo n’est pas le genre de personnes à mentir - mais cela ne suffit pas forcément à croire à sa vérité. "C’est pas une punition, c’est une agression." Le cœur de Madison se contracte dans sa poitrine, avant de sursauter lorsque Jo prend sa main dans la sienne, la pose sur sa cuisse et la serre douceument. Le geste est ferme, mais doux, et Madison cligne des yeux, observe leurs mains jointes avec l’impression de flotter un peu au-dessus d’elle. "J’ai pas besoin de tes excuses, et encore une fois, t’as le droit de prendre le temps de digérer ce qui vient de t’arriver, d’accord ?" Madison ferme très fort les yeux, inspire, contient son émotion. "D’accord", elle murmure à voix basse. Et pendant quelques secondes, elle se décide d’imaginer une réalité où elle croit tout ce que Jo lui dit, même si cela lui donne le vertige. "C’est bizarre, mais j’ai l’impression que c’est encore pire de me dire que c’est une agression et que ce n’est pas ma faute. Je ne sais pas pourquoi", elle admet en secouant la tête. Elle ne dégage pas sa main de l’emprise de Jo, au contraire. Elle pensait être plus gênée du contact physique, mais il l’ancre dans la réalité. "Tu es sûre que je n’abuse pas, si je vais loger là où tu vas, pour ce soir ?" Elle demande d’une petite voix. "Tu es déjà trop gentille avec moi. "
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2550
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
meet you back in the wreckage right where you left it @Madison Kwanteen ☆ crédit/harley
Elle comprenait le besoin de Madison de rentrer chez elle, mais gagnant, grâce au signe de tête de la jeune femme, la certitude que ce qui s’était passé ce soir, ça s’était passé dans son appartement, Jo ne pouvait pas la laisser rentrer. Encore une fois, elle savait ce que ça faisait de perdre la notion de sécurité d’un endroit qu’on chérit, elle savait ce que ça faisait de couver l’envie irrépressible de le fuir, aussi elle ne pouvait qu’encourager Madison à le faire si cet endroit devenait trop menaçant à ses yeux. Il le deviendrait, c’était une évidence dans laquelle elle ne voulait pas lui mettre le nez maintenant. Seulement, les faits se soumettront à elle chaque fois qu’elle passerait la porte ; elle se rappellerait du petit rien qui avait déclenché la fureur du monstre qui avait surgi de nulle part pour s’en prendre à elle, et son esprit ne serait plus jamais tranquille, la faisant ruminer sur ce qu’elle aurait dû faire ou pas pour éviter que ça ne se passe. Si partir était la meilleure réponse à cette interrogation, c’était évidemment plus facile à dire qu’à faire, et ça aussi, Jo en était bien consciente. Malgré ce qu’elle lui avait conseillé à l'époque avec le ton qui était le sien lorsqu’elle avait l’impression de vivre une injustice, elle n’ignorait pas à quel point se défaire de l’emprise de quelqu’un était compliqué. Plus encore que la sensation curieuse d’être responsable du traitement que cette personne nous infligeait, c’était la crainte de ne pas être grand-chose sans cette personne qui vous faisait rester puisque durant des années parfois, elle vous avez répété à quel point vous dépendiez de son autorité qui vous avez fait devenir quelqu’un, incapable d’agir et de penser par soi-même selon la doctrine d’un bourreau oscillant entre la complaisance et la violence. Il fallait une force surhumaine pour combattre le lavage de cerveau auquel on a été insidieusement soumis, et Jo sentait que Madison avait cette force quelque part en elle. Cachée au fin fond de la silhouette fragile qu’elle traînait partout avec elle, il y avait une jeune femme capable de s’en sortir sans nul doute, encore fallait-il qu’elle s’en rende compte elle-même et ça non plus, ce n’était pas évident.
Pour l’instant, Jo ne prit pas les protestations de Madison en compte quand, empoignant son téléphone qu’elle pêcha dans la poche de son manteau pour écrire rapidement à Midas, elle décida avec son accord de ne pas laisser la jeune femme à sa détresse ce soir. Elle aurait accès à une chambre préparée pour elle, elle pourrait se reposer autant que faire se peut, et ne serait pas obligée de subir sa crainte de voir son agresseur débarquer pour terminer le boulot, si tant était qu'il était assez courageux pour envisager de revenir sur les lieux de son crime. Parce que c’en était un, il n’y avait pas à édulcorer la réalité, surtout pas quand on voyait l’état dans lequel Madison se trouvait maintenant. Ce n’était pas qu’une question de larmes, il y avait ses hématomes qui parlaient plus que le reste, et ça bouleversait suffisamment Jo pour qu’elle en fasse une affaire personnelle de tout ça, se lançant dans un discours réconfortant, mais réaliste, auprès d’une Madison qui lui avoua ne pas être très douée pour penser à elle avant tout "Peut-être, mais c’est comme tout, ça s’apprend. Il est pas trop tard." C’était son signal en somme, même si elle ne le lui présenterait pas comme ça, lucide quant à la difficulté de vivre un événement tragique comme une épiphanie. Elle se rassit convenablement sur le bord du lit médicalisé, entendant sans problème ce que Madison était en train de lui dire sur ce qu’elle ressentait pour Oliver — ou ce qu’elle ne ressentait pas en l’occurence, la dualité de ce qu’elle cultivait à son égard étant assez évident pour que Jo ne soit pas surprise par ce qu’elle lui confia "Et c’est pas un drame. On peut aimer les gens sans être amoureux, le tout c’est de s’en rendre compte assez tôt pour ne pas se sentir obligé de se mentir à soi-même et de rester coûte que coûte." Elle tourna la tête vers elle, passant brièvement sa langue sur ses lèvres en prenant en compte ce qu’elle ajouta pour lui répondre ensuite "C’est pas plus facile d’aimer un garçon quand t’essaies juste de te convaincre que c’est la meilleure chose à faire. Si tu le fais juste pour que ça te rende légitime aux yeux des autres, c’est que c’est pas bon pour toi." La preuve, aurait-elle ajouté dans tout son cynisme naturel si elle n’avait pas eu l’impression d’enfoncer le couteau dans la plaie.
Elle prit une légère inspiration après avoir mis des mots sur ce qui s’était passé ce soir, et recueillit les impressions mitigés de la jeune femme à ses côtés. Elle mettrait du temps à réaliser ce qui s’était passé et à s’approprier l’idée qu’elle n’y était pour rien. Jo aurait aimé l’y aider, mais elle se savait bien mal placée pour ce genre de choses, et pas seulement parce qu’elle manquait de délicatesse. Elle se battait avec ses propres difficultés, ses propres démons, elle n’ignorait pas que prendre en charge ceux des autres, ça la détournerait du chemin qu’elle voulait prendre pour s’améliorer, même si ce n’était qu’un tout petit peu. Elle pinça les lèvres, haussant les sourcils en baissant la tête après avoir reçu un d’accord timide de la part de Madison, puis elle reprit à sa suite "T’as cette impression parce que ça l’est, c’est aussi basique que ça." S’il y avait seulement quelque chose de rationnel dans l’action de se faire mettre une trempe par un type, n’importe lequel, ce serait peut-être plus facile à encaisser. Bien souvent, il n’y avait aucune explication à ce genre de fait : c’était aussi aléatoire qu’un coup de tonnerre, sauf que celui-ci s’abattait directement sur vous sans vous laisser une seule chance de vous relever. Elle sentit sa poitrine se serrer Jo, mais elle ne montra rien, restant bien trop calme pour que ça n’en dise pas long sur ce qu’elle ressentait vraiment au fond, et se leva doucement de sa place en lâchant enfin la main de Madison pour retirer ses propres longs cheveux coincés dans le col de son manteau d’abord, rassembler les mouchoirs humides avec lesquels elle avait essuyé les joues de Madison ensuite, et ce dans l’idée de les jeter à un moment donné "Sois pas si surprise, ça m’arrive de l’être." Gentille. Même la méchante sorcière de l’Ouest avait ses moments de bonté, même s’ils étaient saupoudrés de poussières de sarcasme et de mauvaise volonté ; rien de tout ça ne se dégageait de Jo ce soir, au contraire du très léger sourire qu’elle laissa filer la seconde suivante, ses épaules se haussant en même temps "J’ai déjà prévenu le propriétaire de toute façon. Encore une fois, je t’oblige à rien, mais t’as besoin de te reposer avant toute chose." Avant d’affronter les souvenirs tous frais de ce qui s’était passé ce soir quand elle pousserait la porte de chez elle "Tu seras bien là-bas." lui promit-elle dans le faire vraiment, sa tête opinant juste, confrontée à son intime conviction qu’elle serait plus en sécurité dans la forteresse de Midas que dans son appartement.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ meet you back in the wreckage, right where you left it « dropped it all in a second after your message, do you remember me calling out? meet you back in the wreckage, right where you left it, do you regret how I see it now? you say that you got better when you saw me, i heard a rumor, it's medicine and molly, you're blacking out, i really thought that I could fix this, nothing's different »
"Peut-être, mais c’est comme tout, ça s’apprend. Il est pas trop tard."
Il n’est pas trop tard.
La phrase, pourtant simple, donne immédiatement les larmes aux yeux à Madison. Elle n’a jamais pensé ainsi, on ne lui a jamais dit cela non plus - elle pense au silence d’Archie quand elle lui a confessé penser mériter l’amour que lui donne Oliver. Madison mord l’intérieur de sa joue pour ne pas sangloter à nouveau. Sans le savoir, Jo vient de toucher une corde sensible, qui vibre et résonne complètement en elle.
C’est peut-être pour cela que Madison réussit à continuer ses confessions. Dire à voix haut qu’elle n’est pas amoureuse d’Oliver est étonnamment moins difficile qu’elle le pensait. "Et c’est pas un drame. On peut aimer les gens sans être amoureux, le tout c’est de s’en rendre compte assez tôt pour ne pas se sentir obligé de se mentir à soi-même et de rester coûte que coûte." Madison est trop remuée pour complètement accepter les conseils, mais elle entend que Jo la comprend et ne la juge pas, et c’est assez pour elle. "C’est pas plus facile d’aimer un garçon quand t’essaies juste de te convaincre que c’est la meilleure chose à faire. Si tu le fais juste pour que ça te rende légitime aux yeux des autres, c’est que c’est pas bon pour toi." Jo a raison, Madison le sait, au fond. Toute sa relation avec Oliver n’en est-elle pas l’affreuse preuve, au fond ? Et il n’est pas le premier garçon qu’elle embrasse, qu’elle fréquente, et à chaque fois, elle veut tellement se convaincre, et cela ne suffit jamais. « Je voudrais juste être normale, c’est tout », elle murmure d’une petite voix d’enfant appeurée. Elle voudrait être la fille que ses parents attendent, que la société lui demande d’être. Rêver d’un prince charmant, d’avoir des enfants, de ne jamais rougir devant une jolie fille.
Jo continue d’être particulièrement douce et attentionnée avec elle, lui proposant même de rentrer pour la soirée avec elle, pour ne pas qu’elle soit seule. Madison hésite, mais elle n’a aucune envie de rester à l’hôpital, et n’est au fond pas sûre de pouvoir rester complètement seule dans son appartement. Elle n’a pas la force d’appeler quelqu’un, d’expliquer la situation. Elle ne sait même pas si elle pourra un jour dire à voix haute ce qui lui est arrivé. "Sois pas si surprise, ça m’arrive de l’être." Madison a un petit sourire. « Je ne suis pas surprise », elle répond, sincèrement. « Vraiment pas. » Elle a toujours eu le sentiment que Jo n’était pas que cette beauté fatale et piquante - n’est-ce pas ce qui l’a touchée, quand elle a commencé à devenir fan d’elle ? Il suffit d’écouter sa musique, ses paroles, ses interprétations. Il y a une émotion immense, une douceur bien tapie tout au fond.
"J’ai déjà prévenu le propriétaire de toute façon. Encore une fois, je t’oblige à rien, mais t’as besoin de te reposer avant toute chose." Les médicaments et le soulagement doivent commencer à faire effet, car Madison sent en effet que la fatigue le prend. Elle n’a pas la force de lutter contre la proposition, pas la force de prétendre ne pas avoir besoin d’aide. "Tu seras bien là-bas." C’est assez pour conclure le deal. « D’accord », lâche finalement Madison d’une petite voix. « Je veux bien, s’il-te-plaît. » Elle redresse la tête, regarde la porte qui mène vers le couloir agité de l’hopital. L’idée de se lever et sortir dehors l’épuise par avance. Elle inspire. « Il va falloir l’autorisation des médecins, je crois. Tu… On peut les convaincre, non ? » Demande Madison avec un petit sourire. Elle sait que de ce côté-là, Jo et sa fermeteté pourront l’aider. Elle ne sait toujours pas exactement pourquoi c’est vers elle qu’elle s’est tournée ce soir et tout est trop frais pour qu’elle comprenne toutes les ramifications de cette décision, mais Madison sait déjà, en cet instant, que Jo vient peut-être accidentellement de la sauver de bien des manières.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club