ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Ils s’étaient mariés. Et comme ça, sans fioritures, sans chichis, ils étaient retournés à leur vie quotidienne. Comme si de rien était, parce qu’un bout de papier ne se devait de changer leur rythme ou leur façon d’être, ils se l’étaient promis. Elle était devenue la femme de quelqu’un et parfois Nina s’étonnait de sentir son cœur un peu plus léger, comme si l’étape à franchir s'était faite trop longue à atteindre et que désormais tout semblait retomber sous le sens. Il lui arrivait de jouer avec son alliance, pas encore pleinement habituer à la sensation de la bague autour de son annulaire, mais à chaque fois qu’elle prenait conscience de son geste un sourire, qu’elle aurait pu qualifier de niais chez n’importe qui d’autre, venait se peindre sur ses lèvres. Ils s’étaient mariés et Ruben s’était mis en tête de vouloir marquer l’occasion à sa façon. Elle n’était au courant de rien, si ce n’est que l’un de leurs amis en commun l’avait pourchassé dans les couloirs de l’hôpital pour lui remettre un sac empli d’accessoires de camping en tout genre. Il lui avait fait jurer de ne pas jeter un œil dans le contenu, mais Nina n’avait su tenir sa langue. Pourtant, alors qu’elle était celle qui planifiait tout pour eux, elle avait joyeusement laissé les rênes à Ben, s’assurant simplement d’avoir un week-end de temps libre à la date qu’il avait sélectionné.
Aujourd’hui, si elle n’avait toujours aucune idée de ce qui l’attendait, Nina prenait au moins connaissance de la première destination : Stradbroke Island. Elle avait toujours aimé cet endroit, petite île isolée de l’agitation du centre-ville, écrin de nature à seulement quelques minutes de chez eux. Inspirant une longue bouffée d’air marin, elle ramenant l’un de ses genoux près de sa poitrine pour mieux enfiler une paire de chaussettes haute qui l’aiderait à enfiler sa seconde chaussure de randonnée. Installée sur le siège passager, elle terminait de lacer ses lacets, se demandant ce que Ben pouvait bien faire à s’agiter autant dans le coffre du véhicule. « Tu t’en sors ? » Elle avait envie de rire, à simplement apercevoir quelques boucles s’agiter dans son rétroviseur. Sautant sur ses pieds, elle testa le confort de ses chaussures en quelques pas, avant d’ajuster un peu la languette et faire claquer sa portière. Ils ne s’étaient pas permis une véritable pause comme celle-ci depuis si longtemps. Un moment rien qu’à deux. Enfin, Nina l’espérait. Elle pouvait s’attendre à tout alors que Ben semblait enfin s’en sortir avec ce qui semblait être leur sac à dos pour le week-end. « Tu nous emmènes à un stage de survie, c’est ça ? » Elle avait vu tout l’attirail qu’on leur avait prêté. Mais est-ce que la ville n’avait pas déjà organisé quelque chose de la sorte quelques mois auparavant ? Peut-être que Ben en avait eu l’idée par la suite. « Pour tester notre mariage avant le premier mois de noces ? » Elle eut un léger rire, n’ayant aucune conscience de la résonnance que cela aurait auprès de Ruben. Nina ne voyait que l’intention qu’il semblait mettre dans sa surprise, tout ce qu’il semblait avoir prévu alors qu’elle n’était au courant de rien. « Aller, dis-moi, on est arrivé maintenant non ? » Elle le suppliait de son meilleur regard, les cils papillonnant pour l’occasion, ses lèvres s’effaçant en une maigre ligne qui peignait à cacher son envie de rire à nouveau.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: treks de jour treks de nuit, le temps d'un rêve - event de février.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
***
C’était peut-être une idée qui ne prendrait pas - et il saurait assez rapidement si c’était le cas. Mais il s’était dit que c’était à l’image du début de cette nouvelle aventure à deux, alors il saisissait sa chance. Nina et lui s’étaient mariés en toute discrétion, sans regards curieux portés sur eux, et il s’était dit qu’un semblant de lune de miel du même acabit pourrait être une bonne idée. Ils ne partiraient pas de suite vers une destination paradisiaque, mais un weekend loin de tout et hors de portée de la ville, du boulot et de toutes les personnes qu’ils connaissaient ne pouvait qu’être dans la lignée du reste. Alors Ruben avait ressorti leurs affaires de randonnée et de camping et s’était dit qu’il profiterait de l’occasion pour emmener sa nouvellement femme loin du reste du monde pour une poignée de dizaines d’heures - et que ce serait forcément une bonne idée, après tout. Il n’y aurait pas d’hôtel cinq étoiles ni de diner au restaurant, mais les étoiles pour leur tenir compagnie ce soir près d’un feu de camp.
« Tu t’en sors ? » Terminant de glisser dans le sac le reste du matériel qu’il avait récupéré en chemin pour venir ici depuis le coffre de la voiture, il fronça les sourcils. « Je m’en sors oui. » Il aurait peut-être du prendre un sac à dos plus large, mais il s’en sortirait. « Tu nous emmènes à un stage de survie, c’est ça ? Pour tester notre mariage avant le premier mois de noces ? » Nina eut un petit rire à sa propre blague et Ben eut du mal à la suivre sur la lancée - mais n’eut pas le choix que de le faire pour prétendre que la remarque qu’elle avait fait n’avait pas résonné différemment pour lui. « On sait tous les deux que je tiendrais pas en stage de survie. » Il avait beaucoup de qualité de façon générale et surement les capacités pour le faire, mais ce n’était pas pour autant qu’il saurait tenir plus de quelques jours livré à lui même dans la nature.
« Aller, dis-moi, on est arrivé maintenant non ? » - « Vous êtes trop curieuse, madame Hartfield. » Parce-qu’ils avaient dit qu’ils utiliseraient la nomination qui leur plairait quand ça leur chanterait, alors il se faisait là un malin plaisir d’utiliser celle là. A la suite, il vola un baiser à Nina avant de passer le sac sur son épaule et de fermer le coffre de la voiture. « Tu veux pas garder la surprise encore une heure ou deux, le temps d’une petite randonnée et après je te dis ? » C’était là l’idée de base: attendre d’être dans un endroit avec une vue bien plus agréable pour lui préciser la suite derrière ses idées. Si elle continuait d’insister et qu’elle précisait désirer savoir de suite, il ne forcerait pas plus longtemps - mais Ben appréciait bien l’idée de lui faire une surprise, pour une fois, et de garder cette dernière le plus longtemps possible. « Promis ça vaut le coup. » Rien que parce-qu’il était là, ça valait le coup. « Oh, et on laisse nos téléphones dans la voiture. » Haussant un sourcil de défit, il éteignit le sien dans la foulée avant de faire le tour de la voiture pour ouvrir la boite à gants; promis, il avait regardé le trajet avant et ils n’auraient pas de risque à aller randonner sans leurs téléphones. Il comptait simplement sur l’idée que ce ne serait qu’eux deux sans aucune distraction pour une fois.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Chaussure aux pieds, elle sauta de son siège pour réarranger sa tenue et s’empresser de ramener ses cheveux dans une queue de cheval qui serait plus pratique pour la marche qui semblait l’attendre. Déposant ses lunettes de soleil sur le bout de son nez, Nina finit par rejoindre Ruben à l’arrière de la voiture, qui paraissait légèrement se battre avec la fermeture de son sac à dos. « Je m’en sors oui. » Même s’il gardait son regard fixer sur sa tâche, elle pouvait voir son froncement de sourcil habituel, signe qu’il se voulait entièrement dédié à l’idée de fermer ce fichu sac sans rien changer à son organisation. Tentant une plaisanterie, elle eut la sensation que cela ne passait pas réellement auprès de Ruben. Sans insister, elle vint glisser sa main dans le creux de ses reins, dans un geste tendre, alors que la fermeture éclair du sac à dos capitulait enfin au désir de Ben. « On sait tous les deux que je tiendrais pas en stage de survie. » Elle ne put s’empêcher de valider ses propos dans un sourire amusé. « Tu sais surtout que je peux être affreuse dès qu’il s’agit de compétition. » Oh, il n’était pas à plaindre à ce sujet non plus, mais Nina avait ce désir féroce de ne jamais louper, qu’importe ce qu’elle entreprenait. Ce n’était probablement pas une situation idéale pour un premier voyage en tant que couple marié. Mais sa curiosité se voulait plus piquée encore face à tout ce mystère entretenu par son époux.
« Vous êtes trop curieuse, madame Hartfield. » Haussant les épaules de manière innocente, elle ne put que relever le frisson qui s’empara d’elle à l’entente de ce nom dans la bouche de Ruben. Elle allait finir par s’y faire, cela allait devenir quelque chose de commun, mais aujourd’hui la nouveauté résonnait encore et lui donnait l’image d’une adolescente amoureuse qui gribouille les initiales de son crush dans un coin de son carnet. « Tu veux pas garder la surprise encore une heure ou deux, le temps d’une petite randonnée et après, je te dis ? » Il l’avait convaincu avec un baiser, mais durant une seconde elle eut une hésitation. Elle détestait ne pas pouvoir être dans le contrôle de la situation, mais en même temps, Nina lui faisait une confiance aveugle. « Promis ça vaut le coup. » Une journée, rien qu’à deux, sans la moindre distraction valait le coup, c’est certain. « D’accord, d'accord, j'attends. » Elle serait bien capable de tenir le cap encore quelques heures. « Oh, et on laisse nos téléphones dans la voiture. » Surprise, Nina releva les yeux vers Ben qui se voulait plus sérieux que jamais. « Ça devient intéressant ! » Il s’agissait d’une promesse à sa manière. Celle de ne pas laisser un appel inopiné de l’hôpital venir ruiner leur moment à deux. Si habituellement elle était du genre à hésiter avant de se défaire de son téléphone, cette fois, il n’aurait pas besoin de lui dire une deuxième fois. Se glissant à ses côtés, elle vint déposer à son tour, son téléphone dans la boîte à gants, avant de venir embrasser la joue de Ruben. « Merci. » Tout simplement, de lui offrir ce genre de moment, d’une manière totalement spontanée.
Sac sur le dos, Ruben semblait déterminé à se lancer sur le chemin de randonnée, mais Nina le retint en l’attrapant par le coude. « Attends deux secondes, Monsieur le randonneur. » D’un air amusé, elle tira la bouteille de crème solaire qui dépassait de la poche extérieure du sac. Faisant signe à Ruben de lui tourner le dos, elle vint étaler un peu de produit sur la nuque du jeune homme. « Après, tu râles que t’as mal sinon. » Et deux médecins se devaient de faire attention à la santé de leur peau au passage. Les grosses chaleurs avaient enfin pris fin sur Brisbane, mais le soleil australien se voulait vicieux tout au long de l’année. Attrapant les lèvres de Ben dans un baiser rapide, Nina finit par se poster à ses côtés, mains sur les hanches. « C’est toi le guide. »
Elle n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait bien avoir en tête, mais le lieu qu’il avait choisi se voulait déjà d’être un point positif. Il n’y avait personne sur ce coin de l’île et les bruits de la nature venaient de contraster violemment avec la berceuse de la ville qui leur servait habituellement de fond sonore. Au bout de quelques montées, agrémenter d’une discussion calme et plaisante, de quelques plaisanteries emplies de complicités et après un long détour autour des arbres, l’Océan vint se dessiner à l’horizon. « C’est toujours pas la Lune, mais tu sais choisir tes endroits » Nina n’était pas Australienne pour rien. La médecine restait sa passion première, mais l’Océan se voulait être une de ses fascinations, l’endroit vers lequel elle pouvait constamment se tourner lorsqu’elle avait besoin de calme et de s’apaiser. Le bruit des vagues, la fraîcheur des embruns, l’odeur iodée qui flottait dans l’atmosphère. « On arrive bientôt ? » Et au milieu de tout ça, elle restait une impatiente qui voulait savoir ce que Ben avait concocté pour eux.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
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La main de Nina se glissa le long du bas de son dos, et il ne repoussa pas le geste - il trouvait cela même plutôt plaisant. Ce n'était pas les gestes qu'elle pouvait avoir présentement à son égard qui lui posaient un soucis de toues façons, c'était les paroles qu'elle avait prononcé, amenant sur le tapis une nuit de noce qui était consommée depuis longtemps et pas uniquement avec elle malheureusement. Il préféra rebondir sur l'idée du stage de survie sans s'attarder sur un autre point, pour être sur d'avoir une réaction adéquate. "Tu sais surtout que je peux être affreuse dès qu’il s’agit de compétition." Il étira un fin sourire, ne pouvait effectivement pas se battre contre cette affirmation là. "Oh, crois moi, je sais bien." Parce-qu'il l'avait vu plus d'une fois à l'œuvre, qu'il avait plus d'une fois celui s'opposant à elle dans ce type de situation, subissant sa compétitivité à travers tout ça; il ne s'en était jamais plaint, puisqu'en réalité il n'était pas mieux placé pour parler. Simplement, dans le cas de la survie, Ben savait d'avance qu'il ne ferait pas long feu et préférait donc laisser sa place et passer son tour.
Et il ne relança pas sur cette partie là de la discussion, autant parce-que sinon ils ne s'en sortiraient jamais et débâteraient un temps et mille autres sur ce point que parce qu'ils avaient ailleurs à être. Nina se montrait curieuse, il ne pouvait tant lui en vouloir sur ce point; simplement il tentait de maintenir la surprise aussi longtemps que possible et si elle commençait à demander trop de précisions alors qu'ils n'étaient pas encore partis, cela risquait de compromettre ce plan là. Lui voler un baiser pourrait au moins la distraire pendant un instant. "D’accord, d'accord, j'attends." Il plissa le bout du nez, un éclat de malice se glissant sur ses yeux. Si elle voulait avoir plus de détails sur la suite des aventures cependant, elle se devait d'agir comme lui le faisait et laisser son téléphone dans la voiture. C'était leur moment rien qu'à eux, hors de question qu'ils soient dérangés de la moindre des façons - et toute personne connaissant Ruben un minimum savait que si un numéro appartenant de près ou de loin à l'hôpital s'affichant sur l'écran et il se dépêcherait de rentrer au bercail. "Ça devient intéressant !"- "Tu vas être avec moi, forcément que c'est intéressant voyons." Il en rajoutait une couche et une autre, simplement parce qu'il pouvait se le permettre. Après s'être exécutée, la blonde déposa un baiser sur sa joue. "Merci." Il en fit de même. "Mettons nous en route." - "Attends deux secondes, Monsieur le randonneur." Même si l'air qu'elle continuait d'aborder était toujours empli de malice, il ne sut faire autrement que de froncer les sourcils. Attrapant le tube de crème solaire qui devait dépasser du sac, elle lui montra ce dernier avant de lui faire signe de se tourner. Bien sur, il leva les yeux au ciel. "Après, tu râles que t’as mal sinon." - "Je râle pour que tu me plaignes et que tu prennes soin de moi, nuance." Parce qu'il avait mal aussi, bien sur, mais il n'allait pas admettre qu'il était en échec sur cette partie là de la situation - surtout alors que son explication présentement était bien plus appréciable à entendre que la véritable raison. Une crème mise en place et un baiser plus tard, ils étaient fin prêts à partir. "C’est toi le guide." Il lui fit un clin d'œil avant d'indiquer d'un mouvement de la tête la direction qu'ils prendraient pour les prochaines heures.
"C’est toujours pas la Lune, mais tu sais choisir tes endroits." Un petit rire échappa malgré tout d'entre les lèvres de Ben, alors qu'il secouait quelque peu sa tête. Ils avaient déjà bien marché, à cadence agréable pour profiter du moment et du paysage - mais assez rapidement pour qu'ils ne soient pas à la traine sur le chemin qui les mèneraient là où le chirugien souhaihait qu'ils soient arrivés avant la soirée. "Si tu fermes les yeux assez fort, je suis sur que tu peux presque croire que c'est la lune." A défaut, ils avaient au moins vue sur l'océan. "On arrive bientôt ?" Il eut un petit rire. "Encore et toujours cette même impatience." Ce n'était pas un reproche mais une moquerie mignonne à son égard. S'arrêtant un instant, le regard rivé sur l'océan et l'étendue de ce dernier, il resta une seconde et une autre de plus silencieux. "On a pas de vraie destination." Il dévia de trois-quarts son visage vers sa femme, haussant brièvement un sourcil autant intrigué par sa réaction qu'amusé par cette dernière également. "Je voulais juste te voler au reste du monde et t'avoir rien que pour moi pendant les prochaines vingt-quatre heures." Il aurait pu planifier tout et n'importe quoi jusqu'à l'autre bout du monde mais il s'était rendu compte de quelque-chose: c'était de temps seuls l'un avec l'autre, contre celui qu'ils consacraient au reste du monde, dont ils manquaient. "C'est pas le plus romantique, mais je me suis dit que ce serait la meilleure lune de miel pour nous: toi, moi, et personne d'autre pour nous dérober l'un à l'autre." Nina comprendrait le sens premier des mots de son mari, n'aurait pas la signification du second et c'était tant mieux. Il tendit une main dans sa direction pour récupérer sa paume. "Alors on avance tant qu'on en a envie, et dès qu'on en a marrre on monte le camp. Ca te dit ?"
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Qu’importe le contrôle qu’elle savait exercer sur ses émotions, Nina ne pouvait complètement tempérer sa curiosité naturelle. Ou plutôt son besoin de se savoir dans le contrôle de la situation. Il était le seul à pouvoir se permettre une telle improvisation. Le seul qu’elle suivra les yeux fermés, qu’importe le chemin ou la destination. « Tu vas être avec moi, forcément que c'est intéressant, voyons. » Elle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, marquant l’exagération dont il faisait preuve. « C’est ma chance alors ! » Elle plaisanta à son tour. Chacun cherchant à avoir le dernier mot, tels deux enfants se chamaillant sans raison. Si tout était dit sur un ton malicieux, Nina n’en était pas moins sincère. Elle mesurait sa chance. D’avoir trouvé l’homme de sa vie, d’avoir su faire vivre leur histoire malgré leur carrière si prenante. Elle avait conscience de toute la richesse qu’elle possédait. « Mettons nous en route. » Vers cette destination qu’il ne voulait pas partager et qui impliquait un peu trop de soleil pour une peau aussi pâle que la sienne. « Je râle pour que tu me plaignes et que tu prennes soin de moi, nuance. » Bien sûr, qu’il n’allait surtout pas admettre avoir mal parfois. « Un médecin avec un coup de soleil, c’est de la mauvaise pub Ben. » Qu’elle marmonna sur un ton amusé alors qu’elle étalait une bonne couche de crème sur sa nuque. Avant de se hisser sur la pointe des pieds pour trouver son oreille, et murmurer en secret des mots qui n’en avaient pas l’air. « Je prendrai toujours soin de toi. » C’est la promesse qu’ils s'étaient faite. « Même quand tu ronchonnes comme un petit vieux. »
Et peut-être que c’est elle qui ronchonnait un peu trop sur le chemin. Elle appréciait l’instant, s’enrichissait de la vue et du calme que lui offrait cette balade en amoureux, mais Nina et la patience n'avaient jamais fait bonne paire. « Si tu fermes les yeux assez fort, je suis sûr que tu peux presque croire que c'est la lune. » Elle s’exécuta telle une enfant, exagérant le geste au point de lui faire voir des étoiles. « Mouais, pas convaincue. » Elle voulait l’embêter, se laissait porter par la légèreté de l’instant partagé et l’ivresse qui la prenait à bras le corps dès que son regard se posait sur l’alliance portée par Ben. « Encore et toujours cette même impatience. » Elle haussa les épaules. « C’est pas parce que j’ai souffler l’idée que l’on surprenne nos familles avec notre mariage que j’aime qu’on me fasse des surprises en retour. » Ce n’était pas un reproche, mais un simple constat amusé. Il le savait, elle avait toujours voulu tout savoir et il continuait malgré tout à lui prévoir des surprises. C’était dans sa nature, sa manière à lui de faire, d’offrir des petites attentions. Et au fond d’elle, Nina avait le pressentiment qu’elle ne regretterait rien de l’idée impulsive qu’il semblait avoir eue pour eux. Elle lui faisait confiance, encore et toujours.
« On a pas de vraie destination. » C’était nouveau ça. « On marche sans but ? » Est-ce qu’il allait se mettre à rire et l’attirer dans un plan encore plus gros. Comme pour se rassurer, Nina jeta un regard circulaire autour d’eux. Pas moyen qu’on vienne les surprendre ici, ils étaient seuls sur le chemin de randonnée, seuls face à l’Océan. Elle n'était plus certaine de comprendre. « Je voulais juste te voler au reste du monde et t'avoir rien que pour moi pendant les prochaines vingt-quatre heures. » Un fin sourire se dessina sur ses lèvres face à l’attention si singulière. « C'est pas le plus romantique, mais je me suis dit que ce serait la meilleure lune de miel pour nous: toi, moi, et personne d'autre pour nous dérober l'un à l'autre. » Il n’avait jamais su viser aussi juste, pourtant. « C’est la meilleure des idées. » Elle ne pouvait désirer plus. Vingt-quatre heures seul à seul. Rien que tout les deux, loin de l’agitation du quotidien et de leurs obligations respectives. Elle vint glisser sa main dans la paume qui venait de lui tendre, un sourire heureux peint sur ses lèvres. « Alors on avance tant qu'on en a envie, et dès qu'on en a marre on monte le camp. Ça te dit ? » Elle hocha la tête d’un geste vif. « J’ai le droit de jouer la carte de la jeune mariée quand il s’agira de monter le camp ? » Elle plaisantait encore, même si une part d’elle restait la princesse que tout le monde avait toujours enroulé dans du coton. « Un spot face à l’Océan. » Elle allait en faire la seule contrainte de leur temps passé ensemble. Serrant sa paume contre la sienne, elle plongea son regard dans ses prunelles émeraude. « C’est parfait, Ben. » Et dans la seconde suivante, elle l’entraînait à nouveau sur le chemin de randonnée.
Et à mesure de leurs pas, alors qu’ils tombaient dans un silence réconfortant, emplie d’une sécurité qu’elle chérissait tant, Nina se prit à rêver plus grand. « On devrait s’accorder ça plus souvent. » Se couper du monde pour quelques heures, le temps d’un tête à tête, même d’une simple soirée. Plus ils s’enfonçaient dans le chemin, plus la nature se voulait comme sauvage, les coupant encore plus du reste du monde. « Tu crois qu’on pourra observer les étoiles ? » Le ciel se voulait parfaitement dégager et Nina s’imaginait déjà lever les yeux face pour observer les différentes constellations.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: treks de jour treks de nuit, le temps d'un rêve - event de février.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
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« C’est ma chance alors ! » - « Exactement. » Elle levait les yeux au ciel, il plissa quelque peu le bout de son nez dans un sourire amusé.
« Un médecin avec un coup de soleil, c’est de la mauvaise pub Ben. » Ce fut à son tour de lever les yeux au ciel. « Mais personne à part toi saurait la véritable histoire, je peux raconter n’importe quoi. Que j’ai attrapé un coup de soleil en sauvant quelqu’un par exemple ? C’est plausible. » Et il continuerait de donner du grain à moudre à cette réputation qu’il essayait de construire. Il ne ferait aucune mauvaise pub de cette sorte, et les gens le féliciteraient d’avoir fait une bonne action. Ce serait un mensonge - un nouveau -, mais ce serait pour la bonne cause - pour une fois -, alors peut-être que cette option là était envisageable. « Je prendrai toujours soin de toi. Même quand tu ronchonnes comme un petit vieux. » Il passa sa main dans le bas de son dos pour attraper sa taille et l’attirer un peu plus à lui, volant un baiser au passage. « Je te préviens, si tu trouves que je ronchonne comme un petit vieux là, ça sera pire avec le temps. » Mais elle savait déjà ça, cette partie là c’était quelque-chose à laquelle elle était parfaitement préparée. C’était pour ce genre de choses qu’ils avaient dit je le veux: vieillir ensemble, qu’importait ce que cela pouvait amenait dans son sillage.
Alors que Ben lui suggéra de fermer les yeux pour imaginer qu’ils étaient sur la Lune, elle le fit réellement et bien sur que cela lui tira un petit rire amusé - presque enfantin, à l’instar du comportement de Nina. « Mouais, pas convaincue. » - « Je suis sur tu mens pour m’embêter. » Parce-qu’ils avaient naturellement adopté ce comportement bien plus enfantin, plus léger aussi, lorsqu’ils étaient tous les deux depuis longtemps; ce n’était donc pas rare de les voir agir de la sorte ensemble. « C’est pas parce que j’ai souffler l’idée que l’on surprenne nos familles avec notre mariage que j’aime qu’on me fasse des surprises en retour. » Il tourna son visage dans sa direction avant d’étirer doucement un sourire. « Je sais, t’en fais pas. » C’était pour cette raison que cette surprise n’en était qu’à moitié une, en réalité: il savait où se situait la limite du tolérable pour Nina, et ne passerait pas outre cette dernière. « On marche sans but ? » C’était d’ailleurs pour cette raison là qu’il avançait cette première information. Parce-que s’il désirait lui faire une surprise, il n’avait pas envie que celui lui soit imposé de cette sorte; alors, il avait choisi l’option de lui faire la surprise de simplement passer du temps ensemble. Avec leurs emplois du temps impossibles à suivre - heureusement pour Ruben -, ils en venaient parfois à devoir planifier les moments qu’ils pouvaient passer ensemble et il avait eu envie pour une fois que ce ne soit pas le cas. Qu’ils ne planifient rien, qu’ils se laissent simplement emporter par l’envie d’être ensemble et rien d’autre. Bien sur qu’il y avait d’autres couches à cette complexité, mais c’était là la principale raison et motivation de ses décisions. « C’est la meilleure des idées. » Le sourire qu’elle avait étiré sur ses lèvres juste avant de répondre lui avait déjà souligné en silence l’idée. « Tant mieux. Parce-qu’on est déjà sur place, alors… »
« ’ai le droit de jouer la carte de la jeune mariée quand il s’agira de monter le camp ? » - « Hm ? » - « Un spot face à l’Océan. » Il esquissa à son tour un petit sourire. « On devrait réussir à satisfaire tes désirs alors. » L’océan se trouvait à leurs côtés, à perte de vue. « C’est parfait, Ben. » Il savait, mais cela faisait du bien de l’entendre. Ils reprirent rapidement leur avancée, parce-que même si le but n'était pas de faire des kilomètres et des kilomètres comme s’ils étaient en compétition, le but n’était pas non plus de rester statiques. « On devrait s’accorder ça plus souvent. » Nina avait repris la parole, mais pas parce-que le silence entre eux se devait d’être rempli car gênant ou oppressant, mais simplement parce-qu’elle avait envie de le faire. « La randonnée ou le temps tous les deux coupés de tout ? » Il taquinait, parce-qu’il savait que c’était la seconde option qui était engagée ici. « Je sais. On devrait le faire plus souvent oui. » Etant donné l’état de ses relations en à côté, il allait avoir de nouveau davantage de temps à lui accorder, en réalité. « On pourrait garder l’idée de la surprise-pas-surprise, et s’en charger à tour de rôle. » Cela pourrait être un début d’une tradition.
« Tu crois qu’on pourra observer les étoiles ? » Il releva son regard vers le ciel un instant, et fit une ronde avec ce dernier aux alentours. « J’ai vérifié avant de partir et ils ont prévu temps dégagé les prochaines quarante-huit heures. Je vois pas pourquoi on pourrait pas pour le coup. » Il montra en premier sur un tronc d’arbre jonché au milieu du passage, avant de lui avancer sa main pour l’aider à passer à son tour. « Faudra planter la tente là où c’est à ciel ouvert. Mais si madame veut vue sur l’océan, de toute façon on pourra pas rester au milieu de la jungle. » Il ajouta à ses paroles un petit clin d’oeil.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Mais personne à part toi saurait la véritable histoire, je peux raconter n’importe quoi. Que j’ai attrapé un coup de soleil en sauvant quelqu’un par exemple ? C’est plausible. » Elle ne put s’empêcher de rire tout en levant les yeux au ciel. Ruben trouvait toujours une pirouette, qu’importe la situation, il savait s’en sortir avec un sourire charmeur et un petit mensonge qui venait embellir son image. « Le héros Ruben Hartfield. » Ce n’était plus de la taquinerie, mais sans aucun reproche non plus. Elle l’avait toujours connu ainsi et les années n’avaient qu'accentué son syndrome de Superman. Ce serait de mentir qu’affirmer que ce n’était pas ce côté de sa personnalité qui l’avait fait tomber amoureuse à un moment donné. Elle aimait cette détermination chez lui, sans en connaître tous les penchants. « Je te préviens, si tu trouves que je ronchonne comme un petit vieux là, ça sera pire avec le temps. » N’avait-elle pas signé exactement pour cela ? Pour vieillir à ses côtés ? C’est ce qui lui avait promis il y a quelques semaines, de cela désormais et Nina ne voulait rien d’autre que cela. Sa main gauche vint se glisser sur la joue de Ruben, les rayons du soleil faisant briller son alliance. « Tu sais que tu es déjà bien plus ronchon qu'à l'époque où je t’ai connu. » Les années s'étaient écoulées depuis leur première rencontre sans que jamais Nina ne se dise que c’était trop, qu’il était temps d’aller voir ailleurs. Elle n’imaginait son avenir qu’auprès de Ben. « Si tu fronces trop les sourcils, tu vas avoir des rides. » Qu’elle ajouta, laissant son doigt courir le long de son front avant qu’il ne l’entraîne à nouveau sur le chemin de randonnée.
« Je suis sur tu mens pour m’embêter. » « Seulement pour t’embêter. »
Leur conversation se voulait légère, animée par cette complicité qui a toujours été la leur. À mesure que la civilisation s'éloignait, Nina se sentait encore plus en connexion avec son compagnon, à l’aguet de ses réactions, à se nourrir du moindre de ses sourires et à s'émerveiller face à tout ce qu’il semblait avoir préparé de manière si innocente. Pour beaucoup, ce ne serait pas assez. Pour Nina c'était amplement suffisant, la simple promesse de se retrouver à deux, sans aucune distraction possible. « On devrait réussir à satisfaire tes désirs alors. » Elle lui offrit un grand sourire, tout en regardant où elle mettait ses pieds. Le chemin se voulait de plus en plus sauvage, coupé du monde. Seul le piaillement des oiseaux et le grondement des vagues en contrebas venait briser ce silence si relaxant. Nina se prenait à rêver à ce genre de pause. Elle aimait l’effervescence qu’était leur vie à l’hôpital, mais elle appréciait aussi ces moments hors du temps. « La randonnée ou le temps, tous les deux coupés de tout ? » Elle vint planter son coude dans ses côtes pour avoir osé poser la question. Le temps coupé de tous ensemble. » C’était sa première réponse et en même temps. « Mais j’ai rien contre l’idée de mêler ça à des randonnées. » Elle n’était pas la plus grande des sportives, mais il y avait quelque chose de plaisant dans le fait de marcher en pleine nature et en bonne compagnie. Elle suivait les pas de Ben, s’accrochant à son bras pour passer un obstacle. Ils n’avaient pas croisé une seule âme depuis le départ et c’est ce qu’elle aimait. « Je sais. On devrait le faire plus souvent oui. » Il avait déjà fait tant d'efforts lorsqu’elle lui avait demandé à faire un peu plus de date, mais c’était encore quelque chose de différent. « On pourrait garder l’idée de la surprise-pas-surprise, et s’en charger à tour de rôle. » Détachant son regard du chemin, Nina vint plonger son regard dans celui de Ben, le cœur toujours aussi battant dès l’instant où il lui accordait toute son attention. « Eh, j’aurai déjà une potentielle idée pour le prochain. » Bien sûr, qu’elle n’en dira pas plus, qu’importe le nombre de questions qu’il voudra lui poser. Elle s’amusait à imaginer ce genre de moment volé, loin de l’hôpital et de la pression quotidienne.
Et au milieu de cette nature luxuriante, Nina retrouvait sa curiosité d’enfant. Celle qui s’intéressait à la science, à l’astrologie et à l’immensément grand. « J’ai vérifié avant de partir et ils ont prévu temps dégagé les prochaines quarante-huit heures. Je vois pas pourquoi on pourrait pas pour le coup. » Bien sûr que Ben avait pensé à tout, elle n’en était même plus étonnée. « Faudra planter la tente là où c’est à ciel ouvert. Mais si madame veut vue sur l’océan, de toute façon on pourra pas rester au milieu de la jungle. » - « On peut bien trouver un juste milieu. » Ils allaient devoir avancer encore, le terrain sur lequel ils progressaient actuellement se voulait quelque peu escarper pour planter la tente. « C’est mon père qui m’a appris les différentes étoiles. » À une époque où elle l’adorait, où il était un véritable héros dans sa vie de petite fille. « J’adorais faire ça avec lui. » Et elle ne l’avait plus vraiment refait depuis que tout était parti en vrille. Mais aujourd'hui, Nina avait à cœur de se créer de nouveaux souvenirs avec son mari. Celui qui ne pourrait jamais la décevoir. « Je vais t’apprendre. » Qu’elle ajouta dans un sourire. Inutile de se faire submerger par des vieux souvenirs qui n’avaient plus aucun intérêt à ses yeux.
« Je comprends rien à ton truc ! » Laissant tomber les arceaux qu’elle avait à la main, Nina entreprit de bouder telle une enfant. Ils avaient trouvé le spot idéal, mais le montage de la tente se voulait être un exercice plus complexe qu’elle ne l’avait imaginé. Ruben était en train de se battre avec la toile et les arceaux, mais tout paraissait sur le point de se casser la figure. Et il était bien connu que Nina n’avait aucune patience. Elle regarda Ruben batailler encore un peu, avant qu’il ne se relève l’air triomphant. Son heure de gloire ne dura qu’une minute ou deux, avant que la tente ne s'écroule sur elle-même. Ce fut plus fort qu’elle Nina éclata de rire. Un mélange de fatigue et d’impatience. Elle vint se poster dans le dos de Ruben, ses bras s’enroulant autour de ses hanches. « On va dormir à la belle étoile je crois. » Elle aimait son confort, mais elle n’en ferait pas toute une histoire.
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TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: treks de jour treks de nuit, le temps d'un rêve - event de février.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
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« Le héros Ruben Hartfield. » Bien sur que ces mots là lui faisaient plaisir, il faudrait être d’un autre monde pour ne pas apprécier entendre une telle chose - surtout lorsque cette dernière vous était dédiée. C’était lune image qu’il tentait de renvoyer au reste du monde, alors bien sur qu’il appréciait particulièrement - et il savait que Nina le savait aussi bien que lui, et que c’était pour ça que même si une part d’elle se moquait gentiment de lui, elle se permettait de glisser sur ce terrain là. « Tu sais que tu es déjà bien plus ronchon qu'à l'époque où je t’ai connu. » Tout comme elle se permettait d’autres remarques qui, même si elles l’agaçaient un peu parce-qu’il restait fragile dans son égo, lui faisaient en réalité bien plus plaisir qu’il ne le laissait paraitre. Seul son petit sourire en coin qu’il ne saurait effacer complètement des traits de son visage le trahissait - parce-que apparemment, les autres se froissaient assez pour que ce soit remarquable. « Si tu fronces trop les sourcils, tu vas avoir des rides. » Il fit semblant de ronchonner. « On sait tous les deux que ça m’irait à la perfection, les rides. » Il n’y avait pas de débat à avoir sur cette partie là. « Seulement pour t’embêter. » - « Y’a intérêt. » Il lui adressa un petit clin d’oeil.
Autour d’eux, il n’y avait désormais plus que la nature et le bruit de la foret; toute trace humaine avait été laissée en arrière et cela faisait plus de bien que Ruben l’avait anticipé. Il ne se rappelait pas la dernière fois qu’ils s’étaient autant retournés coupés du monde - rien que lui seul, déjà, sans chercher le contact de tout le monde et n’importe qui pour ne pas trop se retrouver confronté à ses pensées. Lorsqu’il demanda avec taquinerie à Nina si elle souhaitait renouveler l’expérience de la randonnée ou du moment tous les deux, en sachant pertinemment quelle était la véritable réponse ici, il eut la chance de recevoir en échange un coup de coude dans les côtes qui lui tira un petit rire. « Mais j’ai rien contre l’idée de mêler ça à des randonnées. » - « Y’a plus facile et plus accessible pour que ce soit fait plus souvent. » De type: arrêter de se dégager du temps pour d’autres personnes par exemple - il tira un petit sourire, laissa son attention se porter davantage sur la suite de ses idées initiales plutôt que sur celles qu’il ne pouvait évoquer à haute voix. « Eh, j’aurai déjà une potentielle idée pour le prochain. » Agrandissant son sourire, il haussa un sourcil quelque peu intrigué désormais. « L’idée prend alors. » Il n’était pas de ceux qui appréciaient particulièrement les surprises - ils se comprenaient sur ce point plus que quiconque arrivait à réellement comprendre -, mais en connaissant les règles du jeu à l’avance ils pourraient justement se permettre de se faire des semblant de surprises de la sorte.
« On peut bien trouver un juste milieu. » Il la taquinait mais en réalité, il n’avait pas d’exigence sur l’emplacement de leur campement. « A ciel ouvert avec vue sur l’océan ça me va très bien t’en fais pas. » Ruben était sincère quand il disait qu’il souhaitait simplement profiter de temps à ses côtés. « C’est mon père qui m’a appris les différentes étoiles. » Elle ne pourrait le voir, mais il fallait glisser sur un caillou à l’entendre prononcer ces paroles là; parce-qu’il savait aussi bien qu’elle comment elle se positionnait par rapport à son père. Il faisait en sorte d’éloigner toutes les pensées qui le parasitaient d’ordinaire parce-qu’elles n’avaient pas leur place à leurs côtés pour profiter pleinement de ce moment, mais forcément qu’à une telle mention c’était plus compliqué d’agir ainsi. Oh, il connaissait le père Craine, Ruben. Ce n’étai pas le meilleur modèle mais apparemment il n’avait pas eu le mémo au cours des années. « J’adorais faire ça avec lui. » A ces mots là, il lui adressa un regard et une petite moue emplie d’excuses qu’elle interpréterait comme étant un soutien face à ces souvenirs là, parce-que justement il savait. Une partie de Ruben, celle qu’il laissait bien enfouie au fond de lui, savait que ce n’était pas que pour cela que des excuses silencieuses se faisaient là. « Je vais t’apprendre. » - « J’adorerais que tu m’apprennes. » Surtout qu’elle faisait partie des rares personnes de son entourage proche face à qui il n’était pas retissant d’apprendre. Il n’aimait pas le fait que cela le mette en position davantage de faiblesse face à ceux envers qui il essayait d’asseoir une certaine estime, mais face à elle c’était différent: ça ne le dérangeait pas. Alors il apprendrait avec plaisir, il se plierait aux exigences et jouerait le jeu. Qui plus était, l’astronomie n’était pas un domaine pour lequel il regorgeait de connaissances, ce serait donc réellement un apprentissage intéressant.
Ils avaient marché pendant quelques temps encore, avant de trouver finalement l’endroit parfait correspondant aux critères - nombreux et aucunement les siens, rappelons le - pour établir leur campement pour la nuit. S’ils étaient tous les deux doués pour réparer le corps humain, aucun des deux nouvellement mariés n’avaient été dotés d’agilité pour ce qui était de monter une tente en revanche. « Je comprends rien à ton truc ! » Et la maigre patience légendaire de Nina fit rapidement surface, ce qui étira un sourire amusé à Ben; il savait que ce moment là arriverait rapidement. « C’est parce-que tu veux aller trop vite ça. » Ce n’était pas un reproche, à peine une remarque - ils savaient tous les deux qu’il avait raison. Laissant son instinct tenter quelque-chose, il eut l’impression de son côté d’arriver à un semblant de réussite; se releva mais vit finalement son art s’effondrer sous leurs yeux. Il perdit son sourire instantanément, la totalité de la scène provoqua un rire chez Nina qui finit par se glisser contre lui. « On va dormir à la belle étoile je crois. » Il attrapa ses bras qu’il resserra contre lui, grognant quelque peu tout de même. « C’est pas le plan initial. » Comme s’il n’avait pas l’habitude de devoir ajuster les plans au fil du temps et des éléments qui lui étaient imposés. « C’est pas bien compliqué pourtant je comprends pas. Faut suivre des instructions, on est forts à suivre des instructions d’habitude. » Et il savait opérer des cerveaux, recoudre des nerfs bon sang: ça ne pouvait pas être plus compliqué. « J’aurais du amener les tentes que tu jettes et qui se construisent toute seule là. » Il esquissa un petit sourire, laissa un petit soupire lui échapper. « Je m’y remets, j’ai pas envie d’échouer. Tu veux aller chercher un peu de bois ? Promis j’ai amené de quoi allumer le feu facilement je savais qu’on allait pas réussir à le faire tous seuls. » Ses paroles étaient amusées, il la taquinait autant qu’il se critiquait: c’était léger, ça faisait du bien. Reprenant le problème de la tente à bras le corps, presque littéralement, il lui fallut peut-être encore une demi-heure mais il réussit à faire en sorte qu’ils aient un toit - qui fermait correctement ! - sur la tête pour le reste de la nuit. Il glissa la partie de leurs affaires personnelles qui ne serait pas nécessaire pour le diner et mit à plat la couverture qui leur permettrait de s’asseoir près du feu qui commençait doucement à crépiter. Il n’était pas nécessaire parce-que la chaleur était au rendez-vous, mais cela rendait l’image plus jolie. S’asseyant, il fit un signe de la tête à Nina de le rejoindre et de s’asseoir à ses côtés, déposa un baiser sur son front une fois que ce fut chose faite. « C’est dans ces moments là que je me dis que j’aurais du écouter mes parents et aller faire les scouts quand j’étais petit. » Bien sur, il avait détesté l’idée à l’époque et pensait toujours que ça aurait été une perte de temps pour la suite de sa vie.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Il y avait quelque chose de plaisant dans le simple fait de se retrouver à deux. Sans distractions, le monde paraissait ralentir autour d’eux. Seuls les bruits de la nature venaient rythmer leurs pas. Il n’était pas question d’hôpital, de patient ou de chercher à faire concorder deux plannings chargés. Tout semblait revenir à une simplicité que Nina fuyait autant qu’elle pouvait, parfois, la chérir. « Y’a plus facile et plus accessible pour que ce soit fait plus souvent. » Elle en avait tout un tas d'exemples. Tout ce qu’elle avait proposé au fil des mois, mais lorsque cela se voulait trop simple, ou n’était pas issu de sa propre décision, Ruben savait trouver le moyen de se défiler. « T’as jamais aimé la simplicité, Ben. » Comme il ne voulait guère s’enterrer dans une certaine monotonie. Elle ne pouvait lui en vouloir quand elle avait toujours refusé qu’ils deviennent l’un de ses couples qui se forcent pour s’autoriser la moindre soirée en tête à tête. Ils ne sont pas co-dépendants, mais, parfois, Nina aimerait, tout de même, que Ben se laisse aller à un peu plus de spontanéité de ce genre. « Et de nous deux, c’est toujours toi qui a le planning le plus chargé. » La pique se voulait joueuse, mais la remarque en restait la même. Leur carrière venait déjà grignoter chaque minute de leur temps libre, mais Ruben trouvait encore le moyen de s’absenter bien trop régulièrement à son goût. Ce n’était pas le lieu pour se plonger dans une telle conversation, encore moins lorsqu’il cherchait à promettre. « L’idée prend alors. » Combien de temps cela allait durer ? Nina n’avait pas réellement envie de parier. Malgré tout, elle s’accrochait encore à l’idée qu’un jour le rythme allait ralentir et ils pourraient enfin penser à créer une famille, ensemble.
En attendant, il lui offrait cette balade en nature, avec la promesse d’une nuit dans la tranquillité la plus totale. Rien qu’eux deux et la possibilité de se retrouver différemment. Sans la pression d’un monde extérieur ou des attentes des autres. Juste dans la simplicité du moment, comme elle l’avait connu à une autre époque, avant la médecine, avant les relations de famille compliquées. Elle n’avait pas pour habitude de mentionner son père et Ben était bien placé pour le savoir. Elle a lu son hésitation, mais préféra s’attarder sur le sourire qu’il lui adressa par la suite. « J’adorerais que tu m’apprennes. » Elle cherchait à se créer de nouveaux souvenirs loin de ceux souillés par la trahison.
« C’est parce que tu veux aller trop vite ça. » Ce n’est pas ainsi que ce moment allait devenir mémorable. Nina se retenait de lui tirer la langue tandis qu’il bataillait lui-même avec les différents éléments qui étaient censés constituer leur abri pour la nuit. Deux têtes pensantes et pas un foutu d’assembler correctement quelques perches et un bout de tissu. Nina préférait en rire, pour une fois. A Brisbane, dans la précipitation, elle aurait perdu patience avec un langage bien plus coloré. À cet instant, elle se sentait plutôt prête à jeter l'éponge. Quand bien même, ils le savaient tous les deux, elle aurait retenté sa chance dans quelques minutes. « C’est pas le plan initial. » Elle l’avait bien compris. « C’est pas bien compliqué, pourtant je comprends pas. Faut suivre des instructions, on est fort à suivre des instructions d’habitude. » Leur vie toute entière se résumait à suivre des instructions apprises par cœur. « Peut-être parce que ces instructions-là ne font aucun sens ! » Compter sur Nina pour rejeter la faute sur le manuel. « Même tes schémas de neuro les plus complexes, font plus de sens que ça ! » Elle pointa du doigt l’ensemble d’images censées les aider à assembler la toile de tente. Son apparente mauvaise foi lui interdisant de possiblement admettre qu’elle n’avait tout simplement pas l’esprit du campeur. Ou l’envie même de suivre une logique qui n’était pas la sienne. En bref, Nina aimait bien moins le plan de la randonnée romantique. « J’aurais dû amener les tentes que tu jettes et qui se construisent toutes seules là. » Elle savait d’avance que Ben refuserait d’abandonner aussi facilement. « Je m’y remets, j’ai pas envie d'échouer. » Elle ne put s’empêcher de rire. « On a pas échoué, Ben, la première tentative était juste… Foireuse ? » Elle resserra ses bras autour de sa taille, sans jamais avouer qu’elle n’avait aucunement mis toute son attention dans la tâche. Il l’avait bien compris tout seul, à quoi bon en dire plus ? « Tu veux aller chercher un peu de bois ? Promis j’ai amené de quoi allumer le feu facilement je savais qu’on allait pas réussir à le faire tous seuls. » Une fois encore, elle eut envie de rire. « Qui nous a autorisés à nous retrouver seuls en nature ? » Entre la princesse qui n’avait connu que le luxe d’avoir des gens à sa disposition et celui qui n’était pas franchement un aventurier dans l’âme, ils formaient un duo des plus atypiques. « Si tu m’entends crier, vole à mon secours. » Elle n’était pas à l'abri de croiser une bestiole peu commune ou peu commode, surtout. Pourquoi même est-ce qu’elle avait trouvé l’idée parfaite ? Ils étaient loin de tout, cela avait ses avantages, mais Nina n’était pas non plus très amie avec la faune sauvage.
Elle n’avait croisé aucune bestiole non identifiée, si ce n’est quelques araignées qu’elle avait soigneusement évitées. Allumer le feu fut bien plus simple que de monter la tente et soudainement, leur campement avait une allure digne. Et pour les deux hyperactifs, il ne restait plus qu'à profiter du moment. Nina vint s’installer entre les jambes de Ben, profitant de son torse comme d’un appui-tête, le regard fixé sur l’horizon. « C’est dans ces moments-là que je me dis que j’aurais dû écouter mes parents et aller faire les scouts quand j’étais petit. » Elle pouvait l'imaginer, en uniforme, en train de gérer toute une troupe. « T’aurais été la terreur qui voulait rafler tous les badges. » Il était têtu, et déterminé, à ce point-là, ce n’était pas franchement une surprise. « Et les mères du quartier auraient été ravies de t’acheter toute ta réserve de biscuits. » Il aurait fait fureur avec ses boucles, sa fossette et son air charmeur. Chez les Craine on ne se frottait pas à ce genre d’organisation, les enfants étaient plutôt inscrits au country club pour faire de l'équitation ou encore du golf. Il n’était pas question de se rouler dans l’herbe ou de perdre son temps à s’amuser. Parfois, Nina se demandait comment Ruben avait su trouver sa place au sein de leur famille quand leurs enfances se voulaient si diamétralement opposées. En pensant à leur famille respective, elle attrapa la main gauche de Ben, jouant avec son alliance. « Tu crois qu’on devrait réunir tout le monde bientôt ? » Elle n’en avait pas réellement envie, quelque peu effrayée à l’idée que sa famille dysfonctionnelle vienne teinter son bonheur. Cela avait fonctionné, pourtant, pour le mariage de Rory. « Pour calmer un peu les esprits. » Chacun de leur côté, ils avaient eu le droit à des reproches, d’avoir choisi de s’unir sans la présence de leurs proches. Même Diego avait boudé de ne pas avoir été convié, lui qui était pourtant si peu convaincu par leur union. « La date de notre anniversaire approche, ça peut être l’occasion. » L’anniversaire de leur premier baiser, celui qui avait vraiment compté. Elle s’en souvenait comme hier, quand bien même cela lui paraissait avoir eu lieu dans une autre vie. Serrant ses doigts à ceux de Ben, elle vint se lover dans son étreinte, profitant de sa chaleur alors que le soleil se couchait à l’horizon.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: treks de jour treks de nuit, le temps d'un rêve - event de février.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
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« T’as jamais aimé la simplicité, Ben. » Il plissa le bout du nez, fit semblant de grogner quelque peu; peut-être avait-elle un brin trop raison. « Et de nous deux, c’est toujours toi qui a le planning le plus chargé. » A ces mots là, il ne fut faire autrement que de dodeliner de la tête un instant. Une nouvelle fois, elle avait malheureusement on ne pouvait plus raison et ça l’embêtait: il aurait aimé admettre que ce n’était pas le cas, mais s’il y avait bien une personne face à qui il ne pouvait se permettre de faire ça, c’était Nina, tant il passait trop de temps à lui dire qu’il était occupé ici et là, oubliant même de lui dire parfois que c’était le cas. « Tu sais que ça m’énerve quand t’as raison comme ça ? » Il tourna une mine amusée dans sa direction, un regard malicieux. Pour lui, pour eux, il valait mieux qu’il réponde de cette sorte en cet instant.
« Peut-être parce que ces instructions-là ne font aucun sens ! » Un peu de mauvaise foi n’était pas tout à fait mauvaise en cet instant, ils prouvait d’ailleurs la façon qu’elle avait de penser: s’ils n’arrivaient pas à suivre des instructions, c’était peut-être qu’il y avait un problème avec ces dernières. « Même tes schémas de neuro les plus complexes, font plus de sens que ça ! » Il eut un petit rire, franc et qu’il ne chercha pas à minimiser. « Jamais j’aurais cru t’entendre dire ça un jour. » Et pourtant, ils en avaient passé du temps tous les deux penchés sur les révisions de Ruben à l’époque où ce dernier était encore la tête plongé dans les cahiers d’école. De toute manière, il n’était pas question aux yeux du docteur de s’arrêter en si bon chemin: ils ne dormiraient pas à la belle étoile, hors de question, ils réussiraient à monter la tente. « On a pas échoué, Ben, la première tentative était juste… Foireuse ? » Il la regarda en haussant un sourcil: croyait-elle seulement elle-même ses propres paroles ?
« Qui nous a autorisés à nous retrouver seuls en nature ? » - « Le reste du monde qui pense qu’on est des adultes responsables apparemment. » - « Si tu m’entends crier, vole à mon secours. » - « Promis. » Cette promesse là était facile à tenir.
Désormais installés auprès du feu et leur campement de fortune en place, il ne leur restait plus qu’à profiter de l’instant présent, de se détendre, de ralentir leur rythme naturel. Ce n’était pas habituel, mais même s’ils ne le disaient pas à haute voix, ils savaient tous deux que cela leur ferait du bien. Entourant Nina de ses bras lorsqu’elle s’installa contre lui, il déposa un baiser sur sa joue au passage. « T’aurais été la terreur qui voulait rafler tous les badges. » Il eut un petit rire. « J’aurais pas seulement voulu: j’aurais tout raflé. » Parce-que sans grande surprise, Ruben avait toujours eu cet esprit compétitif, ce n’était pas quelque-chose qui s’étai développé à l’âge adulte. « Et les mères du quartier auraient été ravies de t’acheter toute ta réserve de biscuits. » L’une des images qu’elle devait avoir en tête en disant ça se voyait encore aujourd’hui sur le visage de Ben, alors que des faussetés creusaient ses joues dans un sourire. « J’aurais même gagné le prix du meilleur vendeur de gâteaux alors. » Et bien sur qu’imaginer être le premier à quelque-chose était toujours un plaisir pour lui; même pour quelque-chose attaché à une hypothèse puisqu’il n’avait pas fait les scouts et que cela n’arrivait pas de si tôt désormais.
« Tu crois qu’on devrait réunir tout le monde bientôt ? » La question de Nina était survenue après quelques instants de silence, pendant lequel elle s’était mise à jouer avec son alliance à lui, à la faire tourner autour de son doigt. « Pour calmer un peu les esprits. » Il avait très bien compris où allait ses idées. Il soupira quelque peu. « Je sais pas honnêtement. » Ils en avaient discuté au fil des reproches qu’ils avaient reçu, ici et là; de son côté, Ruben avait toujours en travers de la gorge les réactions respectives de son frère et de sa soeur, pour des raisons différentes ces dernières avaient eu lieu mais elles l’avaient touché dans les deux cas. « Je sais pas si j’ai envie de me retrouvé assis dans la même pièce que tous ces regards qui ont pas envie de comprendre pourquoi on fait les choses à notre façon et pas conformément à l’image qu’ils se faisaient de notre mariage. » Il savait que celant serait pas correctement reçu, mais peut-être pas à ce point là. Et même si c’était conforme à ce qu’ils désiraient, il avait en quelques sortes l’impression d’avoir échoué à cette tâche. « La date de notre anniversaire approche, ça peut être l’occasion. » Il resserra délicatement ses doigts autour des siens, la rapprochant de lui si cela était possible, déposant un baiser dans son cou, laissant le souffle chaud de son soupire se répercuter sur son épiderme. « Si tu penses que c’est une bonne idée et que ça pourrait leur donner du grain à moudre de faire un diner tous ensemble en attendant de faire un quelque-chose de plus officiel, je te suis. » Il fit glisser ses lèvres l’une sur l’autre. « Je dirai à plusieurs reprises que c’est une mauvaise idée mais je te suivrai. » Il haussa brièvement les épaules. « Ou même si tu penses qu’un diner simple avec nos deux familles peut leur suffire, ça peut me suffire largement à moi aussi. » Lui avait été coupée l’envie d’organiser quelque-chose en grandes pompes de toute manière. « Tout ça pour dire que tes idées seront miennes aussi, si c’est ce que tu souhaites. » Son alliance glissa le long de celle de Nina. « J’ai déjà ce qu’il me suffit, moi. »
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Jamais j’aurais cru t’entendre dire ça un jour. » Elle ria face à son air incrédule. Est-ce qu’il y avait quelque chose de véritablement surprenant dans sa déclaration ? Elle avait passé des années à l’épauler dans ses révisions, même si cela se voulait à l’opposé de sa spécialisation, Nina avait tout de même quelques bases en neurologie. Des bases qui se voulaient bien plus solides que n’importe quelles instructions de construction de tente. Ils étaient des médecins avant tout, les comparaisons ne pouvaient exister qu’autour de ce domaine.
« Le reste du monde qui pense qu’on est des adultes responsables apparemment. » - « Publicité mensongère. » Ils étaient deux médecins responsables, mais tout paraissait se compliquer devant une activité pourtant si anodine pour la majorité de la population.
Il leur avait fallu un peu de temps, quelques essais infructueux, mais ils étaient désormais confortablement installés devant un feu qui ne servait que pour le décor et dans un lieu vide de toute autre trace humaine. Nina ferma les yeux, juste une seconde, pour apprécier le silence et la chaleur des bras de Ben autour de son corps. « J’aurais pas seulement voulu: j’aurais tout raflé. » Elle leva les yeux au ciel, même s’il était incapable de le voir. « C’est ce que je disais : une terreur. » Des bacs à sables, mais une terreur malgré tout. « J’aurais même gagné le prix du meilleur vendeur de gâteaux alors. » Il se devait toujours d’être le premier, mais dans un discours purement hypothétique. « Ne change jamais, Ben. » Elle l’aimait ainsi, avec cette envie de la gagne, cet esprit prêt à tout concourir. Elle aura bien le temps d’en découvrir les aspects négatifs. Tôt ou tard.
« Je sais pas honnêtement. » Elle n’avait aucune idée de la démarche à suivre auprès de leurs proches respectifs. Rory avait réagi dans toute la mesure qui était la sienne, mais il avait clairement été déçu d’apprendre qu’ils s’étaient mariés sans en parler à personne. Rosalie et Garrett lui avaient fait comprendre leur déception également et, du côté de Ruben ce n’était pas bien mieux. Mais Nina n’était pas certaine de vouloir faire le moindre effort conséquent. « Je sais pas si j’ai envie de me retrouver assis dans la même pièce que tous ces regards qui ont pas envie de comprendre pourquoi on fait les choses à notre façon et pas conformément à l’image qu’ils se faisaient de notre mariage. » Elle partageait son point de vue. Si c’était pour entendre des reproches à longueur de journée, autant ne réunir personne. « On va forcément y avoir le droit… » Que ce soit de la part de leurs parents ou même de leurs frères et sœurs. Comme si personne ne cherchait, ne serait-ce qu’une minute, de se mettre à leur place. Elle tentait de trouver un juste milieu, mais rien ne lui paraissait d’une évidence née. « Si tu penses que c’est une bonne idée et que ça pourrait leur donner du grain à moudre de faire un dîner tous ensemble en attendant de faire un quelque-chose de plus officiel, je te suis. » Elle attendait le mais qui allait suivre. « Je dirai à plusieurs reprises que c’est une mauvaise idée, mais je te suivrai. » Elle ne put s’empêcher de rire légèrement, elle le connaissait trop bien. « Si je n’écoutais que moi, on ne ferait rien du tout. On ne doit rien à personne. » Mais Nina pensait aussi à apaiser les esprits de chacun. Elle était fatiguée de devoir gérer des conflits futiles. « Ou même si tu penses qu’un dîner simple avec nos deux familles peut leur suffire, ça peut me suffire largement à moi aussi. » Ce sera sûrement la meilleure des solutions, mais est-ce qu’il fallait se presser pour cela ? « Tout ça pour dire que tes idées seront miennes aussi, si c’est ce que tu souhaites. » - « Pourquoi se presser, hein ? » Ils continueraient à faire la tête, tous autant qu’ils sont. Alors à quoi bon ? « On pourrait profiter de notre journée à deux plutôt. » Elle préférait largement l’idée de se retrouver seule avec son mari. « J’ai déjà ce qu’il me suffit, moi. » Et à ses mots, elle se tourna légèrement pour venir embrasser ses lèvres.
Ils avaient le temps, toute une vie même, pour célébrer leur mariage. Nina n’avait plus envie de penser à cela, préférant profiter de l’instant présent aux côtés de son compagnon. Et la soirée se déroula ainsi, coupée du monde, à enchaîner les parties de jeux de société, à rire de tout et de rien avant de s’embrasser comme deux adolescents sous le ciel étoilé.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.