ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Aujourd’hui c’est le grand soir, je l’ai attendu toute la semaine avec la patience d’un gamin quelques jours avant noël. J’en rêve depuis des mois pour être plus précis mais j’avais essayé de ne pas trop me faire de films pour éviter d’être déçu. J’ai toujours cru en mon talent, en mes capacités et dans le fait que j’ai les épaules pour réussir dans un monde comme celui-là, ce n’est pas la question. Mais là il s’agit d’un concours, il ne s’agit donc pas d’être juste bon, il faut être le meilleur. Donc j’ai beau avoir confiance en moi, je n’ai pas l’égo d’Auden pour croire que je suis le roi du monde et que personne ne peut me surpasser. J’ai donc fait du mieux que je pouvais pour ne pas trop espérer pour éviter une trop grosse déception. Après tout, c’était ma première participation à un concours donc ça ne m’aurait pas trop surpris de ne pas être directement au top niveau. Même si j’ai du mal à l’intégrer j’essaie garder en tête qu’avoir un bon niveau, une bonne technique ça prend du temps. Travailler dur ne suffit pas il faut de l’expérience, du temps, de quoi laisser mûrir les idées et la créativité que je peux avoir, enfin c’est ce qu’Auden essaie de me faire comprendre mais je reste quelqu’un d’impatient. Quand à minuit j’ai vu la notification d’une nouvelle publication sur le compte instagram du concours j’avais le cœur qui battait si vite et j’avais les mains moites en cliquant dessus. Quand j’ai vu mon nom sur le post dédié au lauréat du prix artiste émergent je crois que mon cœur s’est arrêté. Enfin c’est la sensation que j’ai eu, j’étais complètement sous le choc, j’avais la tête qui tournait et j’ai hurlé de joie. Mon cri a réveillé maman qui a débarqué à toute vitesse dans ma chambre. Elle m’a trouvé les larmes aux yeux en train de lui montrer en tremblant l’écran de mon téléphone tout en lui disant de manière peu intelligible à cause de l’émotion “Maman j’ai gagné”. Après avoir serré ma mère dans mes bras, j’ai appelé Emery en étant surexcité pour lui annoncer la nouvelle. En me couchant un peu plus tard j’avais un grand sourire, le genre de sourire qui voulait dire “à toutes les personnes qui m’ont dit que j’y arriverais jamais -mention spéciale à Rudy- et bien j’avais raison d’y croire, bisous les rageux”. Je crois que j’avais jamais été aussi heureux et fier de moi que ce jour-là et putain ce que ça faisait du bien.
***
“Je l’ai bien mise ma cravate tu crois ?” Je demande à Sergio, l’air pas convaincu par la manière dont j’ai fait mon nœud. C’est plutôt rare, pour ne pas dire c’est la première fois que je passe la journée chez lui. Il faut dire que quand j’ai appris que j’avais gagné et que la remise des prix était prévue pour la fin de la semaine j’ai paniqué en voyant mon placard. Je n’avais rien qui pouvait convenir pour une remise de prix, le costume que j’avais mis l’an dernier étant devenu trop serré. J’ai donc appelé Sergio, d’abord pour lui annoncer que j’avais gagné un concours, que je l’invitais à la remise des prix et pour lui demander un service. Je me disais qu’il devait bien pouvoir me prêter un costume vu que l’on fait à peu près la même taille. Aussi surprenant que ça puisse paraître il m’avait dit oui et m’avait invité à passer la journée chez lui. La preuve que chacun d’entre nous fait des efforts pour essayer d’apaiser nos relations. J’ai donc passé une bonne partie de l’après-midi à essayer certains de ses costumes avant d’en choisir un. “On devrait y aller, je ne voudrais surtout pas être en retard.” Je finis par conclure, une fois habillé correctement. Je prends un instant pour nous admirer tous les deux dans le miroir, il faut le dire : on a fière allure. “On est super classes non ? Merci pour le coup de main, c’est cool.” Quelques minutes plus tard, confortablement assis dans la voiture de mon père nous prenons la route : direction la galerie pour une soirée qui marquera les esprits. J’envoie à l’occasion un message à Emery et sur le groupe whatsapp de la famille ”On arrive, j’espère que vous êtes prêts, ça va être le feu ce soir”
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La galerie est pleine à craquer, il y a du monde partout et tout le monde est en tenue de soirée. J’affiche un grand sourire sincère pendant que je serre des mains et que je discute avec tout un tas de personnes. Quelques minutes avant de monter sur scène, je rejoins ma famille et Emery et je commence à avoir le trac. “Bon je crois qu’ils vont commencer les discours et nous appeler sur scène bientôt.” Je ne suis pas rassuré et ça se voit clairement. Effectivement j’avais vu juste, le président du jury du concours prend la parole et après un discours simple, efficace et d’une éloquence notable, il appelle petit à petit les lauréats. A ce moment-là je serre la main d’Emery, un peu trop fort peut-être parce que je suis stressé, je n’arrête pas de lui jeter des coups d'œil pour me rassurer et j’essaie de respirer lentement. “Cesar Gutiérrez” Je lâche la main d’Emery, j’ajuste une dernière fois ma cravate et je me faufile dans la foule pour rejoindre l’estrade. Je prends le micro et après avoir reçu le trophée je prends le micro et j’en profite pour remercier mes proches pour leur soutien en n’oubliant pas de remercier Auden que j'aperçois dans la foule pour ses précieux conseils. La suite c’est que du bonheur, les applaudissements, ça me galvanise. Je pense que j’aurais des crampes aux zygomatiques demain si ça continue mais je ne peux pas arrêter de sourire. La cérémonie s’achève après quelques dizaines de minutes et le président du jury invite les invités à aller à la rencontre des artistes ainsi qu’à admirer leurs œuvres. Je redescends de l’estrade pour rejoindre mes proches, le trophée à la main et l’air triomphant. “J’arrive toujours pas à y croire, c’est fou.”
tableau:
Pour la description du tableau, je reprends ce que j’avais décrit dans un précédent rp : Il s’agit du portrait d’une petite fille de trois quarts avec en face d’elle un miroir. La petite fille a une robe rouge, de belles boucles brunes, on distingue des fossettes et aussi une petite boucle d’oreille dorée avec un dauphin. Une petite fille que maman devrait reconnaître facilement puisqu’il s’agit de Maria. Le reflet du miroir n’est cependant pas le reflet de la petite fille mais un papillon qui s’envole, le tout mis en valeur par un rayon de soleil qui est placé sur le papillon. Un clin d’oeil direct à la métamorphose qui est le thème du concours et chargé de la symbolique du papillon, symbole de transformation, d’éphémérité et pour certaines cultures symbole de l’âme de défunts. Les couleurs sont chaleureuses, le reste du décor est très sobre et je mise beaucoup sur les éclairages pour rendre le tableau plus vivant. Et un petit visuel : Olivia Dunn (@just_florence_art) • Photos et vidéos Instagram -->
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Feel the blood rushing through my veins. Got some brand new wings. No we won't go back. What does it take to make our dreams collide ? The smallest change can make you feel alive. What does it take to feel this alive ? Everyday we're gonna try. What does it take to feel this alive ? Chase down our fears til they're forced to hide
« Ton nœud est bien fait, ta cravate est droite, ta chemise est bien repassée, le costume à ta taille, tes chaussures bien cirées. C’est juste le trac, Cesar. » avait répondu Sergio avait un certain amusement face à l’agitation de son fils. Il ne pouvait pas le juger, c’était un grand jour pour le jeune homme. Sa première réelle consécration en tant qu’artiste, et dans un concours qui n’était pas des moindres dans le Queensland. Ce serait probablement le début d’une carrière prometteuse. Le patriarche ne se serait pas attendu à une telle nouvelle quand il avait décroché le téléphone, et encore moins à la demande qui avait suivie. L’après-midi qui s’était déroulé chez lui avait presque pris des allures d’univers alternatif, tant la scène semblait improbable. Le salon était devenu une boutique de tailleur pour l’occasion, tous les costumes que Sergio détenait avaient été sortis et essayés un à un jusqu’à trouver le modèle parfait. Puis, il avait fallu passer en revenue les cravates, jusqu’aux boutons de manchettes -point sur lequel le patriarche avait insisté-. Il en était arrivé à la conclusion qu’une visite chez un vrai tailleur serait de rigueur pour habiller Cesar pour la prochaine fois. Quoiqu’il en soit, cela leur avait permis de discuter, de parler art, projets, contact. Ils étaient bien loin des deux hommes qui avaient failli avoir la peau de l’autre presque deux ans auparavant et pour la première fois, ils avaient réussi à se trouver des points communs et échanger sans la moindre animosité. Ils pourraient peut-être commencer à travailler ensemble. La question resterait néanmoins en suspens. L’heure n’était pas aux histoires de contrats mais à la remise de prix, et Sergio ne risquerait pas de ruiner le moment. « Tu as raison. Allons-y. » Dans le miroir, ils n’avaient jamais ressemblé autant à un père et à un fils. « Ne me remercie pas. C’est normal. » Et c’était ça, le plus beau.
***
« Ça va bien se passer. » glissa-t-il à son fils quand celui-ci quitta le groupe pour se diriger vers la scène. C’était incroyablement rare pour les Gutiérrez d’être aussi soudés, tous présents pour la même cause. Sitôt le nom de Cesar appelé, ils n’étaient plus qu’une unité particulièrement bruyante quand il fallut applaudir l’artiste récompensé. Durant l’après-midi, Sergio avait essayé de coacher son fils sur l’art de faire un discours et de parler à une assemblée mais le fait est qu’il n’écouta le discours que d’une oreille. Le tableau avait été affiché en grand sur le mur derrière le jeune homme pour accompagner la remise de prix. Le talent d’artiste était indéniable, mais ce n’était pas ce qui marquait le plus. Le visage de Maria n’était pas reflété et pourtant, tout dans la silhouette la représentait. Aucun détail n’avait été laissé au hasard, rappelant la petite fille qu’elle avait été. Le symbole du papillon était magnifique, mais il rappelait également combien chaque petite chose du quotidien pouvait faire penser à la fillette. Elle serait sans doute incroyablement fière de son frère si elle était là. Et c’était ce qui serrait le plus la gorge : elle était là. Elle était la source de cette réussite, avait réussi à transformer la tristesse la plus intense en un jour exceptionnel. Alors quand Cesar revint vers eux, il lui serra l’épaule en un geste sobre mais incroyablement fier. « Encore félicitations. C’est mérité. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Cesar Rdv 20h pour la remise des prix, venez habillés classe svp
Quand Diego avait pris son téléphone, c’était ce dernier message qui apparaissait sur son écran et son sourire avait été instantané tout comme cette sensation dans sa poitrine. Une nervosité liée à l’anticipation qui n’avait duré que le temps de déverrouiller son téléphone et de s’assurer qu’il s’agissait bien de ce qu’il pensait : la victoire de Cesar au concours d’art que Queensland. Oubliées les discordes, oubliés les reproches, oubliés les futilités qui les avaient amenés à s’éloigner durant de longs mois. A ce moment précis, Diego n’était plus qu’un grand frère empli d’une immense fierté et c’était un sentiment extrêmement agréable qui lui permettait de tirer un trait sur tout le reste. Ce samedi soir, c’était avec un sourire sur le visage qu’il avait préparé son costume avant de filer à la douche après ses rendez-vous qui s’étaient attardés jusqu’à tard dans l’après-midi. Il ne souhaitait pas être en retard mais il voulait également faire honneur à Cesar alors il avait pris le temps qu’il fallait pour arranger ses cheveux et son nœud papillon. En arrivant sur place, les Gutiérrez et Emery étaient déjà regroupés et il y avait quelque chose de particulier à les voir tous ensemble, les visages éclairés par la joie que procurait l’événement. « T’as dû piquer un costume à Sergio et t’as osé nous demander de pas venir habillés comme des ploucs… » avait-il lancé en prenant Cesar par les épaules pour une brève accolade. Ils ne seraient pas réellement frères si la presque totalité de leurs échanges ne consistait pas en de petits piques. Mais pour souligner à quel point cette touche d’humour était destiné à le détendre, Diego avait donné un léger coup de coude à Cesar avant de lui sourire.
“Bon je crois qu’ils vont commencer les discours et nous appeler sur scène bientôt.” Il était évident qu'il était nerveux et la scène avait fait rire Diego. “Cesar Gutiérrez” Les applaudissements ne s’étaient pas fait attendre et Diego n’en avait pas été avare - les Gutiérrez s’étaient fait remarquer de manière positive pour la première fois de leur vie tant leur effusion de joie était intense. « Ça va bien se passer. » Sergio l’avait encouragé et ce bref moment ainsi que l’idée qu’ils aient eu un moment complice avait participé à ce sentiment de plénitude chez le médecin. Le discours de Cesar qu’il avait prononcé avec le tableau affiché derrière lui avait apporté une grande émotion au grand frère qu’il était. Grand frère et l’artiste qu’il était devenu et grand frère de la petite fille qu’il avait choisi de peindre. Les sourires avaient été remplacés par des yeux brillants et Diego s’était accroché au bras de sa mère sur lequel il avait exercé une légère pression et avait lancé un sourire rassurant à Sara. Le moment était joyeux mais il n’en oubliait pas ce qu’ils traversaient. Cesar était revenu et bientôt, la positivité avait regagné l’assemblée. “J’arrive toujours pas à y croire, c’est fou.” avait-il lancé en les rejoignant. « Encore félicitations. C’est mérité. » Diego avait acquiesé avant de s’approcher de Cesar à son tour. « Tu peux le dire, j’ai été trop dur avec toi. T’avais raison, t’avais le talent pour réussir. » Un mea culpa qui était sorti de sa bouche bien plus facilement que cela n’aurait été le cas des années auparavant. Quand il partageait encore sa chambre avec Cesar et que le voir dessiner plutôt que de réviser ses examens avait tendance à le rendre fou. Diego était terre à terre, Cesar était rêveur, et l’âge leur permettait peut-être maintenant de prendre du recul et de concevoir que l’un et l’autre pouvaient coexister et qu’il n’était pas nécessaire de trouver la formule gagnante. La preuve, le sourire de Cesar suite à sa victoire était bien plus éclatant que jamais et son épanouissement était total et cela prouvait à quel point il avait peut-être bien mieux réussi que Diego, finalement.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Elle avait débarqué à la hâte dans la chambre de Cesar, les cheveux emmêlés, le regard encore endormi mais inquiet. Que se passait-il ? Il était minuit et voilà que son fils se mettait à hurler. Une douleur lancinante vibrait dans la poitrine de Maritza alors qu'elle découvrait les yeux humides d'émotion de son enfant. Sa gorge se noua, incapable d'articuler le moindre mot. Alors lorsqu'il lui avait tendu son portable pour lui indiquer qu'il avait gagné, elle n'avait rien su faire d'autre que de le prendre dans ses bras et de le serrer aussi fort qu'elle le pouvait : « Je le savais » avait-elle murmuré au creux de son oreille. La fierté faisait vibrer ses cordes vocales alors qu'avec tendresse elle passait une main dans ses cheveux. Si Maritza n'avait jamais vraiment pris au sérieux la passion de sa progéniture, dès qu'elle avait posé son regard sur la toile et sur le portrait de Maria, elle avait su. Il ne pouvait que gagner, il ne pouvait qu'en être ainsi. Après l'effusion de joie, elle l'avait laissé tranquille et était retournée se coucher. Un sentiment de fierté, de plénitude et d'amour avait accompagné ses rêves cette nuit-là.
Le grand jour était enfin arrivé. La remise des prix. La matriarche était quelque peu nerveuse mais aussi très impatiente. Bientôt son fils serait sur scène, acclamé par tous – elle en tête de liste – et elle pourrait l'admirer. Elle avait pour l'occasion revêtu une robe de soirée noire, discrète mais élégante. Cesar leur avait demandé de bien s'habiller et la mère comptait bien respecter cette demande. Elle s'était rendue à la cérémonie en compagnie d'Alejandro qui était particulièrement excité à l'idée de voir son frère sur le devant de la scène. Une fois sur place, elle avait rejoint Sara qui était déjà présente ainsi qu'Alma. Emery n'avait pas tardé à les retrouver tout comme Diego. Enfin Cesar montra la bout de son nez accompagné de Sergio. La mexicaine se pinça les lèvres. Être en compagnie de son ancien mari ne l'enchantait guère mais il n'était pas question de faire une esclandre en plein milieu de la salle et de venir ruiner le moment de bonheur de l'artiste. Elle se contenta donc d'un hochement de tête pour le saluer et finit par détourner le regard. Cesar était particulièrement stressé et cela amusait la brune de le voir ainsi. Chaque membre de la famille y allait de son petit commentaire pour le rassurer ou l'aider à se détendre. « Tu es beau mon fils. » dit-elle avec fierté. Vêtu de la sorte, elle prenait conscience qu'il n'était plus un petit garçon mais bel et bien un homme.
Soudain, tout s'accéléra. On l'appela et il se rendit sur scène. Maritza se mit à applaudir avec vigueur, des étoiles dans les yeux. Elle essaya d'écouter ce qu'il racontait mais n'en était pas vraiment capable. Son regard était braqué sur la toile représentant Maria et la mère sentit l'émotion la gagner. Le portrait était un pur chef-d'oeuvre. Sa fille lui manquait terriblement et la voir représentée ainsi la bouleversait. Elle sentit une pression sur son bras, tourna le visage et trouva le regard et le sourire rassurant de Diego. Elle appuya sa tête sur son épaule quelques secondes et puis parvint à retrouver le sourire. Lorsque Cesar les rejoignit, Maritza laissa Sergio et Diego le féliciter puis s'approcha enfin de lui. Une nouvelle fois elle le serra dans ses bras et chuchota : « Ne doute jamais de ton talent parce que moi je ne douterai plus jamais. » Une confession qui n'en était pas vraiment une. Ce n'était pas un secret que la mère ait eu quelques réserves quant à cette envie de peindre. Elle lâcha son fils et se recula. Un serveur passa à cet instant et leur tendit une coupe de champagne. Elle en prit une et fit les gros yeux lorsqu'elle remarqua qu'Alejandro tentait à son tour de faire la même chose : « Que crois-tu faire jeune homme ? » Son ton était faussement énervé alors que son regard riait. Elle se tourna vers ses autres enfants et demanda : « Lequel d'entre vous l'a initié à cela ? » Il était évident qu'aucun n'avait jamais donné une goutte d'alcool à Ale mais la légèreté et le bonheur qui emplissaient Mari lui donnait envie de plaisanter. Cette soirée était parfaite et pour une fois, les Gutiérrez ressemblaient à une véritable famille : soudée et aimante.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
« Ton nœud est bien fait, ta cravate est droite, ta chemise est bien repassée, le costume à ta taille, tes chaussures bien cirées. C’est juste le trac, Cesar. » Je vois que ma nervosité fait sourire mon père et je finis par rire à mon tour. Il a sûrement raison, je me fais toute une montagne de cette cérémonie, je m’angoisse trop. Je ne suis pas du genre anxieux pourtant mais je sais que cette soirée pourrait être déterminante pour ma carrière artistique donc je n’ai vraiment pas envie d’avoir le moindre regret. Encore moins de reproduire le fiasco du précédent vernissage. “T’as sûrement raison.” Je nous observe tous les deux dans le miroir, il n’y a pas à dire : on a fière allure. Je regarde nos visages et c’est vrai quand y regardant de plus près les traits de ressemblance sont frappants, impossible de dire que nous ne partageons pas le même ADN avec un reflet pareil dans le miroir. Ce constat me fait me poser des questions : est-ce que je ressemble à Sergio quand il avait mon âge ? C’est une question que je me suis souvent posée en étant enfant mais les photos de Sergio étaient peu nombreuses et bien cachées dans un tiroir fermé à clé. “T’as des photos de toi à mon âge ?” De la curiosité pure mais c’est une façon pour moi de faire la paix avec lui, de trouver des points en commun entre nous pour essayer d’être un père et un fils, non pas des inconnus au même nom de famille. Je regarde ensuite l’heure sur mon téléphone : il est l’heure de partir si on veut arriver un peu en avance. « Tu as raison. Allons-y. » Je sais que je l’ai déjà fait mais je le remercie une nouvelle fois, il a assuré en me dépannant comme ça. « Ne me remercie pas. C’est normal. » Un petit sourire se forme automatiquement sur mon visage et soudain alors que nous roulons avec Sergio je me dis que la vie est douce, vraiment douce.
***
« T’as dû piquer un costume à Sergio et t’as osé nous demander de pas venir habillés comme des ploucs… » Diego me prend par les épaules avant de me donner un coup de coude et je décide de plaisanter avec lui en retour. “T’es jaloux qu’il me l’ait prêté c’est tout hein ?” Je tourne un peu pour lui montrer le costume tout en me prenant pour une star de cinéma tout en riant. Maman m’interrompt avant que je n’ai le temps de poursuivre ma plaisanterie. « Tu es beau mon fils. » J’en profite pour prendre un peu de recul pour regarder sa tenue ainsi que celle des autres Gutiérrez. “Merci maman. Mais je dois avouer que vous avez tous géré, c’est la grande classe, on se croirait dans un défilé de mode.” L’animateur de la soirée prend ensuite le micro et je sens le trac monter alors que les noms des premiers lauréats sont appelés sur scène. « Ça va bien se passer. » Je hoche la tête avant d’expirer pour relâcher la pression.
***
« Encore félicitations. C’est mérité. » Là avec toute ma famille autour de moi et Emery je nage dans le bonheur. Je suis si survolté que je pense que je n’arriverai pas à dormir de la nuit en rentrant tout à l’heure. “Merci beaucoup.” Diego s’approche de moi. « Tu peux le dire, j’ai été trop dur avec toi. T’avais raison, t’avais le talent pour réussir. » Mon égo est flatté, il n’y avait pas meilleur compliment. J’ai rêvé toute ma vie d’entendre ça de leur part. Je suis ému de voir qu’ils ont enfin compris que je ne faisais pas ça par rébellion ou sans être renseigné sur le métier. J’y ai toujours cru, souvent seul et c’était d’une difficulté inouïe par moment de rester sur mes positions quand tout le monde était contre moi. Cette soirée c’est une revanche pour moi. La revanche n’est cependant pas complète : j’ai invité Rudy à venir à la cérémonie mais il n’a pas répondu, comme d’habitude. Je sais que je n’ai pas besoin de son approbation dans la vie, il est loin d’être une référence pour ne pas dire un enfoiré de première. Mais il reste mon grand frère, celui qui m’a beaucoup appris et j’aurais voulu avoir son approbation aussi. « Ne doute jamais de ton talent parce que moi je ne douterai plus jamais. » Ca y est ils ont réussi, j’ai les larmes aux yeux. “Vous voulez me faire pleurer c’est ça ?” J’essaie de retenir mes larmes de joies, c’est bien l’un des premières fois qu’ils doivent me voir comme ça, aussi émotif. « Que crois-tu faire jeune homme ? » Je me tourne pour voir Ale qui a attrapé au vol une coupe de champagne. « Lequel d'entre vous l'a initié à cela ? » Je lève les bras pour clamer mon innocence, un sourire amusé aux lèvres. “Je plaide non coupable.” Tout le monde est souriant, je vois qu’ils sont fiers de moi et ça me rend plus qu’heureux. J’attrape la coupe des mains d’Ale “Je te pique ça.” Les autres prennent aussi un verre de champagne. “Bon puisqu’on a les coupes de champagne je pense que c’est l’heure du discours maintenant ?” Je cherche un peu mes mots avant de commencer. “Merci à tous d’être venus en tout cas, ça me touche beaucoup, vous n’imaginez pas à quel point. Je sais que j’ai été pas mal casse pied avec tout ça. Vous avez tous subi plus ou moins mes créations. Une pensée à Diego qui ne pouvait pas dormir parce que j’avais la lumière allumée une bonne partie de la nuit.” Je me tourne vers ma mère pour hausser les épaules, histoire de dire oups j’ai désobéi dans le passé. “Ou maman et Ale qui ont été envahis par des peinture partout dans la maison” Je me suis un peu étalé c’est vrai. “Ou encore Emery qui a subi mes états d’âme, mes questions pendant la préparation du concours où j’ai pas mal douté.” Je la regarde avec un sourire amoureux. “Donc voilà si j’en suis là aujourd’hui c’est grâce à vous et je voulais vous remercier d’être là pour moi.”
***:
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
Si Sara était un peu plus honnête, elle reconnaîtrait n'avoir jamais brillé pour donner un bon exemple à ses cadets. Ce n'est pas qu'être grande sœur lui déplaît, loin de là, mais indéniablement s'il y avait un modèle à suivre parmi les Gutiérrez, ce serait soit Alma soit Diego. Sûrement pas elle, qui a eu la brillante idée de regarder avec des yeux brillants Rudy pendant des années, persuadée que le chemin qu'il empruntait était le bon. Et si elle a fini par comprendre que ce n'était pas la meilleure chose à faire, notamment refroidie par son bref passage en garde-à-vue, on ne peut pas dire qu'elle ait été une grande sœur irréprochable pour Cesar et Ale. Mais s'il y a une chose qu'elle a toujours fait, c'est les soutenir dans ce qu'ils aiment. Et pour Cesar, c'était et ça a toujours été, d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, l'art. Elle était la première à complimenter ses dessins à la maison, s'est abonnée à son compte Instagram dès sa création, et ce soir elle applaudira aussi fort qu'elle le peut pour féliciter son frère qui a remporté un prestigieux prix.
Tandis qu'elle sort de son placard les vêtements qui pourraient convenir pour ce soir, Sara sent encore que sa poitrine est gonflée d'une immense fierté. Elle s'affaire donc à choisir une tenue qui conviendra pour ce soir, son cadet ayant exigé que toute la famille s'habille classe. Et si Sara aimerait bien mettre une robe, force est de constater que les trois quarts doivent d'office être éliminées de la liste, sous peine que Mamá fasse à une syncope face à son décolleté ou que Papá la réprimande comme une ado pour sa tenue – flemme. Elle finit par trouver une robe qui convient de face, noire avec une jolie ceinture dorée, et y ajoute une veste de blaser pour masquer le dos nu qui risquerait de lui valoir une remarque de leur mère – ou de Diego, et elle ne sait pas ce qui serait le pire. Elle opte ensuite pour un cat eye noir assez sobre et un rouge à lèvres nude pour rester classe, enfile des chaussures à talons noirs et attrape son sac à main avant de filer en criant un « Bonne soirée ! » qui ne s'adresse peut-être qu'aux meubles.
Sans surprise, sa grande sœur est déjà là lorsqu'elle arrive mais bientôt tout le reste de la famille les rejoint, y compris Cesar qui semble un peu nerveux. Et comme toujours, les taquineries ne manquent pas au sein de la fratrie. « T’as dû piquer un costume à Sergio et t’as osé nous demander de pas venir habillés comme des ploucs… » « T’es jaloux qu’il me l’ait prêté c’est tout hein ? » Le voilà qui tourne sur lui-même comme un paon fier de son plumage. « Tu es beau mon fils. » Mamá est beaucoup moins adepte de la moquerie, sans surprise. « Merci maman. Mais je dois avouer que vous avez tous géré, c’est la grande classe, on se croirait dans un défilé de mode. » « Et toi t'as presque l'air d'un adulte, la classe, » le vanne à son tour Sara, sourire en coin aux lèvres, pas du style à lui dire qu'il est beau même si leur mère a parfaitement raison sur ce point. « Bon je crois qu’ils vont commencer les discours et nous appeler sur scène bientôt. » À nouveau le héros du soir a l'air nerveux, mais c'est normal vu l'enjeu de ce soir. Il a tellement travaillé pour s'améliorer, ça fait des années qu'il attend d'être récompensé, et pourtant Dieu sait qu'il a autant de patience que Sara – qui n'en a pas. « Cesar Gutiérrez. » Entendre le nom de son petit frère être prononcé de façon si officielle à une cérémonie de reprise de prix, ça lui fait tout drôle. Et si son cœur bat plus vite à cet instant précis, c'est uniquement parce qu'elle est fière de cette idiot qu'elle aime profondément. « Ça va bien se passer. » Elle approuve d'un hochement de tête et offre un sourire rassurant et plein de fierté à son cadet avant qu'il ne les quitte pour monter sur scène, avant de se mettre à applaudir de toutes ses forces.
* * * * *
Le discours qu'il y fait est sans doute très beau mais, comme le reste des siens, Sara a du mal à en suivre chaque phrase, irrémédiablement attirée par le tableau accroché à ses côtés. Elle est aussi fière de cet hommage rendu à leur petite sœur qu'émue qu'elle ne puisse pas applaudir Cesar avec ses petites mains. Voyant du coin de l'œil Diego et Mamá bouger, elle s'approche d'Ale pour glisser une main sur son épaule avec douceur et s'assurer qu'il ne se sente pas seul lui non plus, puis répond discrètement au sourire que Diego lui adresse. « J’arrive toujours pas à y croire, c’est fou. » De retour parmi eux, l'artiste tient son trophée d'une main et a l'air plus heureux que jamais. Leur père s'approche de lui et vient lui serrer l'épaule, un geste qui fait plaisir à Sara qui ne peut qu'être heureuse de voir toute sa famille réunie et le sourire aux lèvres. « Encore félicitations. C’est mérité. » C'est au tour de Diego de féliciter le grand gagnant. « Tu peux le dire, j’ai été trop dur avec toi. T’avais raison, t’avais le talent pour réussir. » Puis c'est au tour de Mamá qui l'enlace, et petit à petit les yeux de Cesar s'embuent. « Vous voulez me faire pleurer c’est ça ? » C'est presque réussi, et Sara vient en rajouter une couche en faisant avec une bref étreinte. « Moi j'ai toujours su que t'étais doué, j'étais ta première abonnée sur Insta, » se vante-t-elle presque, sourire en coin, se retenant de toutes ses forces de ne pas ébouriffer ses cheveux par habitude. Elle était surtout son premier soutien à la maison lorsque tout le monde lui répétait que l'art ce n'état pas une carrière, un soutien qu'elle espère réciproque le jour où à son tour elle décidera d'assumer ce qu'elle veut réellement.
Le moment est simplement doux, familial et heureux, lorsque la voix de Mamá se fait plus dure – une comédie, heureusement. « Que crois-tu faire jeune homme ? » Ale a cru bon d'essayer de piquer une coupe de champagne comme le font tous les adultes, et s'est bien sûr fait prendre par les yeux de lynx de leur mère. « Lequel d'entre vous l'a initié à cela ? » « Je plaide non coupable. » Ah bah bien sûr, c'est facile de se faire passer pour l'innocent lorsqu'on est le roi de la journée ! « Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat, » affirme-t-elle en se forçant à remballer son sourire pour y préférer un air sérieux. Il vaut mieux en rire que répondre sérieusement qu'elle est indéniablement l'enfant de la fratrie qui a le penchant le plus prononcé pour la bouteille, hein ? « De toute façon si c'était moi, il aurait appris à le faire plus discrètement que ça, hein Ale ? » ajoute-t-elle en faisant un clin d'œil au principal concerné, ce qui a pour effet immédiat de le faire rire. Bon maintenant c'est sûr, si Ale se met à picoler, toute la famille pensera que c'est à cause d'elle. Heureusement, Cesar recentre vite l'attention sur lui maintenant que chacun a de quoi se désaltérer. « Bon puisqu’on a les coupes de champagne je pense que c’est l’heure du discours maintenant ? » Attrapant une coupe de jus de fruit lorsqu'un plateau passe près d'eux, Sara le tend à son plus petit frère pour qu'il ne soit pas en reste – ou qu'il le renverse sur sa jolie tenue, allez savoir. « Merci à tous d’être venus en tout cas, ça me touche beaucoup, vous n’imaginez pas à quel point. Je sais que j’ai été pas mal casse pied avec tout ça. Vous avez tous subi plus ou moins mes créations. Une pensée à Diego qui ne pouvait pas dormir parce que j’avais la lumière allumée une bonne partie de la nuit. » C'est vrai que ça le rendait dingue, Diego, que ni Cesar ni elle ne soit très porté sur les révisions. « Ou maman et Ale qui ont été envahis par des peintures partout dans la maison. » Sara se fait la réflexion que c'est un autre des avantages d'avoir déménagé, même si son nouveau chez-elle n'est pas bien grand comparé à la maison. « Ou encore Emery qui a subi mes états d’âme, mes questions pendant la préparation du concours où j’ai pas mal douté. » Qu'est-ce qu'il peut faire des sourires niais lorsqu'il parle de sa chérie, c'est dingue. « Donc voilà si j’en suis là aujourd’hui c’est grâce à vous et je voulais vous remercier d’être là pour moi. » Pas bien douée en discours, et encore moins en confession, Sara choisit plutôt, tout sourire, de lever son verre pour trinquer à ces belles paroles et surtout à l'artiste du jour. « À Cesar ! » Ce que ça fait du bien, de les voir tous réunis pour une bonne raison, une célébration heureuse et fière d'un des membres de la fratrie.
(c) Miss Pie Haut : johnmello & laricabello97 Bas : Olivia Dunn (insta : @just_florence_art) & nikswonderland
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
S’il savait que c’était la journée de Cesar, Diego ne pouvait malgré tout pas s’empêcher de le taquiner. Et ils savaient tous les deux combien cela était représentatif de la bonne humeur qui régnait aujourd’hui. “T’es jaloux qu’il me l’ait prêté c’est tout hein ?” « Sûrement, ouais ! » avait-il répondu en riant, sa répartie n’ayant plus sa place alors que toute la famille était réunie autour de Cesar. Après quelques ajustements de sa tenue et quelques encouragements de la part de Maritza, le moment était venu pour Cesar de monter sur scène et de faire son discours et dire qu’il n’avait pas ressenti une immense fierté aurait été mentir. C’était sûrement ce qui avait poussé le mexicain à prononcer des mots qu’il n’aurait jamais pensé réussir à lui dire : il s’était trompé, s’était comporté presque aussi mal que Rudy sur la carrière artistique qu’envisageait Cesar. Il espérait que son discours n’avait pas été noyé au milieu des paroles du reste de la famille, il n’était pas égoïste, simplement désireux de retrouver une relation stable avec son frère. “Vous voulez me faire pleurer c’est ça ?” Ils avaient éclaté de rire, et Diego ne pouvait pas réellement se moquer alors qu’il avait lui aussi les yeux humides. Ils avaient été interrompus par un serveur et un plateau rempli de coupes de champagne et alors qu’il avait détourné le regard un instant, la voix de sa mère l’avait interpellé. « Lequel d'entre vous l'a initié à cela ? » Cette remarque ne s’adressait pas à lui et il le savait, si Diego ne buvait pas - ou très rarement - lui-même, ce n’était pas pour insuffler ce vice à son petit frère. Alors à son tour, il sondait les visages de sa fratrie, un sourire en coin sur le visage, parce que malgré tout, la situation l’amusait. “Je plaide non coupable.” avait répondu Cesar, suivi de Sara et son : « De toute façon si c'était moi, il aurait appris à le faire plus discrètement que ça, hein Ale ? » Auquel Diego avait répondu par de gros yeux, comme si Sara en avait encore quelque chose à faire des remontrances de son aîné. “Je te pique ça.” avait-il lancé à Ale en le délestant de sa coupe ce qui lui avait valu une moue triste à laquelle Diego avait répondu en venant exercer une pression sur l’épaule de son petit frère. Sara, elle, lui avait donné un verre de jus de fruits et aussi facilement que cela, Alejandro avait retrouvé le sourire. Et même Diego avait fini par prendre une coupe, au moins pour trinquer, s’il ne devait qu’y tremper les lèvres. “Bon puisqu’on a les coupes de champagne je pense que c’est l’heure du discours maintenant ?” Ils avaient tous acquiescé, Diego prêt à recevoir une nouvelle vague d'émotions. “Merci à tous d’être venus en tout cas, ça me touche beaucoup, vous n’imaginez pas à quel point. Je sais que j’ai été pas mal casse pied avec tout ça. Vous avez tous subi plus ou moins mes créations. Une pensée à Diego qui ne pouvait pas dormir parce que j’avais la lumière allumée une bonne partie de la nuit.” Hochant doucement la tête, Diego s’était mis à rire, une pointe de culpabilité face à ce qu’il pensait à cette époque-là venant le tirailler. Mais ce n’était pas le moment de gâcher l’ambiance, pas alors qu’il s’était excusé et qu'il profitait pleinement de la réussite de son frère. Et pour la première fois depuis longtemps, il se sentait un membre à part entière de cette famille. “Ou maman et Ale qui ont été envahis par des peintures partout dans la maison” Diego scrutait les visages tour à tout, un sourire indécrochable de son visage. “Ou encore Emery qui a subi mes états d’âme, mes questions pendant la préparation du concours où j’ai pas mal douté.” Ils étaient beaux, c’était indéniable, même si l’idée que Cesar file le parfait amour avec son ex laissait toujours planer un sentiment étrange. “Donc voilà si j’en suis là aujourd’hui c’est grâce à vous et je voulais vous remercier d’être là pour moi.” Le discours avait une saveur douce-amère, alors que Diego savait qu’il aurait dû l’encourager davantage. S’il faisait de son mieux pour se concentrer sur le présent, les doutes et les regrets concernant sa fratrie le gagnait sans qu’il ne puisse contrôler quoique ce soit. Mais le moment était si joyeux qu’il se ressaisissait vite. « À Cesar ! » « À Cesar ! » avait-il scandé à son tour. Sara leur avait permis d’échapper à un discours qui répondrait à celui de Cesar qui se suffisiait à lui-même. Après tout, Diego avait déjà dit tout ce qu’il avait à dire, et il savait que même s’il n’avait pas parlé longtemps, l’impact de ses mots était énorme pour son frère. Du moins, il l’espérait, alors qu’il brandissait sa coupe pour venir la faire tinter contre celle des autres. Et si son émotion était en train de devenir difficilement gérable - la fierté pour son frère se mêlant au plaisir d’être tous ensemble - son attention avait été accaparée ailleurs. Au loin, une silhouette qu’il connaissait bien s’était dessinée alors il avait accordé une tape sur l’épaule à Cesar avant de s’excuser et de disparaître, laissant le loisir à son frère d’aller serrer quelques autres mains.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove