ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Tu sais même plus comment ça a commencé ou même pourquoi c’est arrivé. Toute la soirée est floue et pas moyen d’en démêler le fil pour y voir plus clair. Toujours est-il que les conséquences sont là ; des gens ont appelé les flics et t’as été embarquée puis foutue en dégrisement, dans la cellule juste à côté du type avec qui t’as eu la bonne idée de démarrer une bagarre. Bien sûr il était plus grand et plus fort que toi, sans doute même aussi bourré et c’est pour ça qu’il n’a pas retenu ses coups. Résultat des courses, t’as la pommette rougie qui tardera pas à tourner au jaune puis au violacé, l’oeil à moitié fermé parce que trop gonflé et la lèvre supérieure fendue. Au moins lui a pas tapé dans ton nez, contrairement à l’autre conne de la dernière fois. C’est débile mais le truc qui te fait le plus chier, là, c’est d’avoir plein de sang sur ton tshirt, t’arriveras probablement pas à ravoir le vêtement. Et bon, ça te fait aussi chier d’avoir passé la nuit là alors que t’étais supposée aller rejoindre Mac à la petite soirée organisée pour célébrer l’obtention de son diplôme, accessoirement. T’as pratiquement pas dormi, t’as profusément insulté tout le monde et leurs mères, surtout, et finalement t’es allée te calmer dans un coin en voyant que ça ne servait à rien. Sur les coups de sept heures du mat, t’as eu un espèce de regain d’énergie et t’as recommencé ton cirque dans l’unique but de sortir le plus vite possible. Comme un lion en cage, tu fais les cent pas dans la minuscule cellule, t’arrêtant parfois pour gueuler ou pour essayer d’ouvrir la porte. C’est peine perdue, ils te laisseront pas sortir avant ce soir à ce rythme là, ou alors il faudra qu’on vienne te chercher. « J’ai l’droit à un avocat, j’connais mes droits ! » T’y connais rien, mais t’es à peu près sûre d’avoir le droit de passer un coup de fil pour que quelqu’un vienne te chercher. « T’as l’droit de la fermer, surtout. » Non mais le culot. En plus il ne prend même pas la peine de regarder dans ta direction pour répondre. « Okay wow, super ambiance quoi. » Tu marmonnes en soupirant. « Faut qu’j’appelle quelqu’un là. » Tu devrais probablement pas parce que tu sais très bien que tu vas te faire engueuler, à croire que tu cherches que ça. « Ou alors vous m’laissez sortir putain. » Toujours zéro réaction, t’es sûre qu’il s’est retenu très fort de te faire un doigt, même. « Alleeeeez- » Finalement t’as gain de cause, le flic se lève en jurant vient déverrouiller la porte et te tends ton portable d’un air agacé, sans doute juste pour que tu te taises et qu’il puisse enfin continuer ses mots-croisés ou qu’importe ce qu’il est occupé à faire. « Cinq minutes. » Il concède finalement, l’air agacé par ton comportement d’enfant. Sans doute a-t-il compris que tu ne lâcherais pas l’affaire jusqu’à avoir ce que tu veux, à savoir passer un foutu coup de fil. Maintenant que t’as ton téléphone en main, l’autre reste particulièrement proche de toi et t’as beau le regarder avec tes sourcils froncés, ça n’a pas l’air de le déranger plus que ça. C’est limite si tu sens pas son souffle sur ta nuque et c’est particulièrement désagréable comme sensation. Tu galères à déverrouiller ton portable, et ça aurait été pratique de pouvoir le faire avec la reconnaissance faciale sauf que ça marche vachement moins bien depuis que tu t’es fait refaire le portrait. Encore. C’est con parce que les stigmates de ta dernière rixe commençaient tout juste à disparaître. Alors t’es là à galérer avec ton code et finalement, ça déverrouille, plus qu’à chercher le numéro de ta meilleure pote, quand bien même elle voudra sûrement pas te parler. C’est là que tu réalises la tonne de messages non lus, “t’es où?”, “spence putain”, “tu fais chier”, puis tous les appels manqués. Merde. T’hésites un instant, tu te demandes si finalement ça serait pas mieux de carrément contacter ton dealeur, mais il a sûrement sa tête affichée quelque part dans le commissariat alors c’est pas la meilleure idée qui soit. Ça sonne, ça sonne et puis rien, direct la messagerie. Merde. « Heeeeey Max- » tu commences, ta bouche refusant d’articuler suffisamment, tu te reprends, pourtant, hoquetant en corrigeant « Mac, » c’est direct cramé que t’es pas tout à fait fraîche, non ? « Comment va ma personne préférée ? » Peut-être que si tu la brosses dans le sens du poil, elle voudra bien te rappeler ou au moins écouter ton message jusqu’au bout. « Moi ça va super. » Mais elle en a probablement rien à faire dans l’immédiat. Raclement de gorge avant de reprendre : « écoute, je sais que t’as probablement pas envie d’me parler maintenant mais… » Vas-y, cherche encore des excuses. « enfin tu vas rigoler, mais heu… j’ai eu un p’tit empêchement hier soir et heu, bein j’ai passé la nuit au poste. L’officier est grave pas sympa, en plus. » C’est sûr qu’elle va pas rire, tout comme le flic à côté de toi que tu sens soupirer plus que tu ne l’entends. « J’sais qu’il est tôt et tout mais- Tu… Tu pourrais v’nir me chercher ? Si t’as l’temps, hein. » Qui tu pouvais appeler d’autre, même ? C’est la seule qui viendra jamais te sortir des mauvais pas et tu le sais très bien. « ‘fin c’est pas urgent quoi, mais il veut pas m’laisser sortir comme ça. » Autant la rassurer sur le fait que c’est pas si grave, que tu peux attendre et que tu lui en voudras pas si elle te laisse en plan là. « Et heu, t’es la meilleure, tu sais ça ? J’voulais te dire aussi pour hier s- » t’as pas le temps de t’excuser que le policier t’arrache ton téléphone des mains avant de raccrocher. « Allez, c’est terminé là. » Qu’il grogne alors que toi tu le regardes d’un air outré, pestant contre lui et le fait que, non, tu n’avais pas terminé. T’as pas eu le temps de t’excuser pour ton absence à sa soirée alors que t’avais promis. Pour l’heure, l’officier malpoli te raccompagne en cellule et te laisse décuver encore un peu. Elle viendra pas te chercher, c’est sûr, t’as encore trop déconné pour ça. Recroquevillée sur le matelas inconfortable, t’as presque réussi à te rendormir quand on vient ouvrir la porte. Tu sursautes, manquant de tomber au sol au passage, et quand tu te retournes, le flic est là, et cette fois il n’est pas seul. Putain, si un regard pouvait tuer… Ton premier réflexe, c’est de baisser les yeux, honteuse, lâchant un bête « hey » rauque. Elle est venue, finalement, tu t'en veux presque d'avoir douté. Tu te sens surtout trop conne pour dire quoi que ce soit d’autre.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Ça devient une occurrence trop régulière, les voyages en voiture comme ça où t’es défoncée et coupable et où je suis crevée et vindicative. Je choisis de rien dire, aujourd'hui, et c’est le seul paramètre qui change. Je suis trop crevée pour te rabattre les oreilles ; trop blessée, aussi, que t’aies choisi d’aller t'amuser ailleurs alors qu’hier soir comptait tellement pour moi, que t’aies promis de passer à plusieurs reprises pour toujours décaler jusqu’à ne plus répondre. J’ai toléré, plein de fois ; plein de soirées où je suis restée en plan, sans savoir si t’avais oublié ou si t'étais morte de fond d’un caniveau, si t’avais enfin perdu toute envie de me côtoyer pour entièrement rejoindre ces gens qui semblaient tellement plus proches de toi. À chaque fois je me dis que c’est la dernière fois : je viendrai plus te chercher, te sortir des emmerdes, m’excuser pour ton compte. Et puis j'y retourne. Même ce matin, avec la gueule de bois, les yeux bouffés par l'inquiétude et la colère. Je t'ai écoutée te tromper de prénom sur ma boîte vocale, j'ai baissé la tête devant le flic ostensiblement exaspéré en venant te récupérer au poste, et je t'ai foutue dans ma voiture sans un mot de plus. Je me demande combien de fois encore avant que je n'explose.
« J’te dépose où ? » que je finis par lâcher, en guise de bonjour.
Les questions se pressent dans mon crâne : qu'est-ce que t’as foutu hier soir pour te retrouver en garde à vue, est-ce que je dois m'inquiéter encore plus, est-ce que c’est vraiment une raison légitime, et par pitié, que ce le soit. Je les adresse en me taisant, car la vexation est plus grande encore que la curiosité. L’inquiétude a lentement laissé place à une lassitude plus grande, parce que chaque excuse que tu me donnes est toujours plus foireuse que la précédente, et que j'ai fini par m'habituer à la déception. « Tout le monde dort encore chez moi alors je peux pas t’héberger, désolée. » Ils ont tous foutu le camp pour cuver tranquillement chez eux, à part un pote qui a dormi sur le tapis à côté de moi et qui doit rattraper sur le bord du lit. C’est juste une manière de te le foutre un peu plus dans la tronche, en te rappelant que j'étais entourée hier soir et que ton absence ne m’a pas empêchée de profiter de la soirée (si). Et qu'importe au fond, parce que je me suis promis de ne pas m'énerver, de ne pas prendre tout ça à cœur, parce que quand je le fais tu te braques, et ça ne finit jamais bien.
« Y a une barre de céréales et une Gatorade dans la portière. »
Et démerde-toi avec ça, parce que je ne demanderai plus rien.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Honteuse, c’est à peine si t’oses jeter un oeil dans sa direction. Tu suis le mouvement avec les yeux collés au sol, pas franchement encline à l’idée de devoir affronter son regard inquisiteur. Elle se remet derrière le volant façon daronne en colère pendant que toi, t’attends ta sentence qui risque de tomber à tout instant. « Heum… Tu peux m’déposer à la pharmacie ? » la voix est basse et pas très assurée, clairement moins joviale qu’au moment où t’as laissé un message sur sa boîte vocale en ayant le culot de lui demander si elle pouvait venir te chercher. « Celle que tu veux. » Celle au coin de la rue où vous êtes, celle à trente bornes de chez toi si ça lui chante, qu’importe, t’as juste envie -besoin- d’acheter un tube d’arnica et probablement tout le stock de paracétamol pour espérer ne pas trop subir la redescente qui risque d'être brutale. Pour le reste, tu te démerderas pour rentrer si seulement tes colocs acceptent de t’ouvrir la porte ; autant dire que c’est pas gagné. Contrairement à d’habitude, elle ne t’emmène pas directement chez elle, te fait même comprendre que c’est carrément mort et toi tu te contentes d’acquiescer en silence. « Ok… » Être venue te chercher, c’est déjà beaucoup plus que ce que tu mérites, et puis, t’as jamais attendu aucun traitement de faveur de sa part, y a pas de raison que ça change aujourd’hui. A la place, tu jettes un oeil à la portière, pas sûre d’avoir envie de manger pour l’instant. « Merci, » que tu marmonnes quand même et ça englobe tout, de la barre au fait d’être là malgré tout. Avec tes mains tremblantes et tes doigts abîmés par la rixe, t’as bien du mal à réussir à ouvrir l’emballage et c’est une petite victoire lorsqu’enfin, le plastique cède et te donne accès à son contenu que tu commences à grignoter par petits bouts, tout ça parce que simplement mâcher est une épreuve à l’heure actuelle. Le silence qui règne dans l’habitacle est insupportable tant il est inhabituel. Toi, t’étais préparée à te prendre une gueulante ou des reproches sur ton inconscience, sur le fait qu’elle en ait marre et qu’encore une fois elle est déçue de toi. Mais rien. « Du coup c’est tout ? Pas de questions ou de “putain Spencer t’es vraiment trop conne, j'te déteste” ? » C’est même pas de la provocation, pas volontairement en tout cas, tu cherches juste à comprendre pourquoi aujourd’hui t’as le droit à ce silence glaçant alors qu’elle est très clairement en train de bouillir intérieurement. Pour être tout à fait honnête, ce calme apparent qu’elle affiche te fait bien plus flipper que vos engueulades habituelles, t’as l’impression qu’à tout moment ça peut péter et que ça sera dix fois pire. « J'voulais vraiment venir, hier. C'est juste… » Tu sais qu’elle est fatiguée de tes excuses et pourtant, t’y reviens toujours comme si tout était justifiable. « On m'a pas vraiment laissé l'choix. » Techniquement t'aurais pu annuler ton date, ne pas sortir, ne pas croiser la route du type avec qui tu t'es battue et ainsi ne pas finir la nuit au poste. Ca aurait été si simple d’aller acheter une bouteille de vin pas chère et de te pointer chez elle ne serait-ce que quinze minutes. Dans les faits, tu sais très bien que tu ne serais pas restée bien longtemps. Elle a beau être la personne la plus importante à tes yeux, c’est au-dessus de tes forces de passer une soirée complète avec ses potes qui te méprisent et sa meuf qui te déteste, surtout pas en ce moment alors que t’as cette sensation persistante de plus avoir ta place dans son monde. Peut-être qu’au final, c’est surtout ça, que tu cherchais à éviter. « Bref, désolée. » C’est plat, sans le moindre relief tant tu sais pas quoi dire d’autre.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
« Pharmacie. OK. » Je marmonne, regard fixé sur la route, infoutue encore de te regarder en face pour voir ce que j’y ai manqué - peut-être que je n’ai pas envie de le savoir, cette fois, pas envie de m’inquiéter, de m’en vouloir de pas avoir été là, de pas avoir deviné où t’étais et que t’avais besoin de moi. Je me connais, et je m’y reprends de justesse : me lancer dans ce genre de réflexions, c’est arriver à la terrible conclusion que t’aurais appelé, si t’avais eu besoin de moi. Tu l’as fait, ce matin, dix heures trop tard, et comme une conne, j’ai accouru dix minutes après. A la première intersection qui se présente, je prends en direction de ta colocation - même plus besoin du GPS, tellement j’ai pris ce trajet pour te ramener ; même plus besoin de demander s’il y a des pharmacies à Waze, non plus, parce que j’en ai déjà situé trois et que si je prends encore deux-trois rues au hasard, je trouverais la dernière pour compléter ma map mentale du quartier. C’est à ce point que je suis là, Spence : je mémorise tout, quand t’es pas foutue de te souvenir que j’ai une putain de soirée pour la fin de mes études.
C’est important que je m’en tienne à mon silence, et je me promets de le faire : tu dis rien, tu sors la barre énergétique de la portière et je me demande en ruminant si je suis un putain d’Uber, à te proposer un service cinq étoiles pour ton retour du poste de police ; peut-être que je suis qu’un quatre étoiles, d’ailleurs, que j’aurais pu faire l’effort de mettre une petite musique sympa outre les infos à volume faible et qu’une petite banderole welcome home sur le tableau de bord aurait pas été de trop. Je retiens tout pour moi, et je suis même fière de réussir à m’abstenir de toute réaction à tes mots. Ceux que tu me proposes, je t’en ai déjà sorti 1001 variations et ça ne change jamais rien : les filles m’ont dit de m’en souvenir, hier soir, quand tu t’excuserais, et je m’accroche à ça, parce que je sais que ça vient, tes excuses, quelles qu’elles soient. J’y pense à peine que tu commences déjà à te justifier et j’en rirais spontanément, si je n’étais pas aussi à bout de nerfs. « Ouais, comme toutes les autres fois, du coup ? » que je crache, brusquement, et j’ai immédiatement envie de m’excuser. Je m’en veux de t’en vouloir, Spence, ça n’a jamais été naturel pour moi, mais je peux pas continuer à être celle qui te passe tout, qui fait semblant de cautionner et qui s’inquiète toute la nuit. Je me rends compte en te coupant la parole que je t’ai toujours pas regardée, et dans mon champ de vision se précisent des phalanges écorchées vives. Mon cœur se serre et remonte dans ma gorge : tu me fais toujours cet effet-là.
« T’es tout le temps désolée. C’est bien ça, le problème. »
Et ça change jamais rien. C’est ça, le fond du problème, Spence : je pense pas que tu changeras un jour, si je continue de tout te passer, d’accepter sagement tes excuses et de les gober comme une affamée parce qu’au moins, là, j’ai ton attention entière, t’as l’impression d’être bénie par mon pardon et je suis la seule chose qui importe à tes yeux. Ca dure deux secondes, c’est addictif, et ça me pousse à me détester : je suis un putain de paillasson. « T’sais quoi, peut-être que la prochaine fois que je t’inviterai c’est quand quelqu’un sera mort, au moins là on sera sûres que tu passeras une tête. » Et encore, je retiens, parce que c’est inutilement blessant, même si ce n’est pas moins vrai à mes yeux sous le coup de la colère. A la place, j’augmente le volume des infos : Theresa May abandonne sa place, trois morts à Hong Kong dans les manifestations. Je vois une pharmacie sur le côté de la grande rue et je me gare un peu en travers en foutant mes warnings d’un index agressif. Mon crâne retrouve violemment l’appuie-tête alors que je me tourne vers toi et consens à te regarder en face pour la première fois. Je sais pas à quoi je m’attends, mais pas à ça : t’as l’arcade ouverte, les mains en sang, un oeil gonflé et une coupure sous la lèvre. De façon tout à fait prévisible, mon coeur se serre ; de manière encore plus certaine, je ne peux rien faire pour l’en empêcher, et je ne suis plus sûre d’en avoir envie. J’ai envie de t’engueuler, de te faire sentir à quel point je me suis inquiétée, et combien ça a foutu en l’air ma soirée ; j’ai envie que tu saches que Margot est partie tôt parce qu’elle en avait marre et que mes potes ont toutes lâché l’affaire en un temps record, mais c’est pathétique. Au lieu de ça, c’est la tendresse qui m’étreint, la sale sensation d’être complètement stupide qui me serre les côtes, et finalement, c’est une voix douce qui te demande : « T’as besoin de quoi ? »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
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(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
La destination donnée, t’essaies encore de te justifier et de trouver grâce à ses yeux. En colère, elle t’adresse reproches et menaces pour la prochaine fois, et même si tu les sais fausses, tu ne peux t’empêcher de serrer la mâchoire et de regretter instantanément. Tu détournes le regard, trouvant un intérêt soudain au rétroviseur à ta gauche et le reflet qu’il renvoie de ta face que tu découvres pour la première fois depuis hier soir. Grimace et regret instantané de ne pas avoir de hoodie pour pouvoir disparaître sous la capuche. A la place, tu détaches tes cheveux pour tenter de masquer les dégâts sous une cascade de mèches blondes quand bien même il est de toute manière trop tard pour cacher quoi que ce soit. Moitié vexée, moitié coupable, tu gardes le silence tandis qu’elle augmente le son de la radio tout en tirant nerveusement sur les peaux mortes au bout de tes doigts. T’écoutes pas ce qui se dit mais au moins, t’apprécies le fait que le voyage ne se fasse pas dans le silence le plus complet. La voiture s’arrête, tu te prépares à te faire sortir par la peau du cou ou à grands coups dans le derrière ou de “dégage”, mais c’est tout l’inverse qui se produit. Doucement, tu tournes la tête vers elle, ton regard faisant la navette entre la pharmacie et ses yeux, la bouche légèrement entrouverte. « Juste… juste de quoi désinfecter. » C'est à peine si t’oses demander de l'ibuprofène, à peu près certaine que t'auras le droit à une ou deux remarques pour signifier que tu dois largement avoir de quoi faire chez toi, ce qui n’est pas totalement faux. Lèvres pincées, tu t’empresses d’ajouter avant qu’elle ne mette le nez dehors : « mais t’embête pas, je vais y aller et rentrer. » Dormir une semaine ou deux, le temps que ton visage ressemble de nouveau à quelque chose, tant pis pour le boulot, t’avais même pas prévu d’y rester longtemps à celui là. « T’as sûrement mieux à faire, » tu marmonnes en acquiesçant, décidant à sa place qu’elle devait aller s’occuper des invités restés dormir chez elle. Ta main se pose sur la poignée de la porte et hésite une seconde avant de l’ouvrir. Finalement, tu lui adresses un bref regard que tu ne soutiens pourtant pas, ne sachant pas comment affronter le sien. « Je… J’ai un truc à te donner. ‘fin je devais t’le filer hier mais… » Est arrivé ce qui est arrivé. Rapidement, tu te rends compte de quoi ça peut avoir l’air, non, tu n’as pas laissé son cadeau de graduation dans un bar à la con ou au poste, ou qui sait où encore. « C’est à l’appart. » La précision n’invite à rien, c’est surtout histoire de dire que ce n’est pas perdu, peut-être pour montrer aussi que non, tu n’avais pas oublié, alors qu’en vérité ça ne prouve rien du tout. « Tu m’diras si j’peux passer le déposer, à l’occasion. » T’acquiesces doucement en lâchant un pauvre sourire qui disparaît aussitôt parce qu’utiliser le moindre muscle de ton visage est une sacrée épreuve. Puis de toute façon après ce foutoir, y a des chances pour qu’elle ne veuille plus te voir pendant un moment, voire même plus du tout, qui sait. Que ça soit de son propre chef ou alors poussée par Margot et ses potes, ça finira ultimement par arriver, t’en es persuadée. « Ou j’laisserai devant ta porte. » Sans doute que tu feras plutôt ça, ouais. Avec une note d’excuse sur une feuille diddl comme quand vous étiez gamines ou un nouveau volume de No Pun Intended qu’elle n’aurait pas encore dans sa collection. « Merci. Encore désolée. » Nouveau sourire forcé mais toujours sans réussir à la regarder dans les yeux plus d’une demi seconde, t’ouvres enfin la porte, prête à te sauver avec l’agilité d’une mamie de quatre-vingt ans environ, autant dire que c'est pas gagné.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je m’arrête en silence devant la pharmacie et je regrette déjà tout : mon attitude, d’abord ; qu’on en soit arrivées là, ensuite, et même pour ça, j’arrive plus à t’en vouloir. Un coup d’oeil et ça a suffi pour ne plus t’en vouloir, pour avoir envie de te trouver toutes les excuses du monde, et pour avoir l’impulsion de me blâmer moi, à la place, le genre de trucs qui commencent par j’aurais dû insister un peu plus pour savoir si ça allait au bout du 46è message sur ton répondeur et qui finissent avec je devrais être un peu plus compatissante parce que t’as sûrement une vraie excuse, cette fois. Le problème, Spence, c’est que tu rentres toujours plus ou moins cassée, et que je ne sais jamais d’avance si ça sera physique ou mental : la seule info que j’ai, c’est que je ne pourrais rien y faire, quoi qu’il en soit, parce que tu ne me laisseras pas m’en approcher. Les semaines passent et je te connais de moins en moins ; il y a comme ces nouvelles parties de toi qui se déchirent et que tu brandis comme un développement de ta personne sans voir qu’elles te cassent la gueule à la première occasion, tu te définis avec et moi, je ne connais plus rien de toi.
« Nan mais… » Je commence et tu m’interromps, t’as déjà la main sur la poignée de portière et je ne sais pas comment te retenir sinon en protestant mollement pour que tu me laisses faire, comme d’habitude. T’as raison : je devrais y retourner, je devrais prendre soin de ceux qui ont daigné venir, parce qu’à te préférer à eux je risque de les perdre. Ils me l’ont assez dit pour que je les croie. Pourtant, toi tu parles d’un cadeau, tu me demandes si tu peux le déposer plus tard, qu’on fasse ça par fenêtres interposées, presque, et je m’aperçois que la colère que je devrais ressentir à ton encontre parce que tu nous éloignes volontairement n’existe plus, qu’elle est remplacée par un profond désarroi qui se traduit, comme souvent, par une envie de pleurer. Je ne réponds rien, cette fois, et c’est parce que je ne sais pas quoi te dire, ni quoi ressentir, au-delà de ça. Merde, je suis fondamentalement infoutue de t’en vouloir plus de deux secondes, alors que tu me mets dans des états pas possibles ; j’ai passé la soirée à m’inquiéter et la nuit à t’en vouloir, et maintenant que je peux enfin te blâmer tu me coupes l’herbe sous le pied, tu t’en prends à toi-même et j’ai envie de te protéger de ça, et de ma propre colère que tu n’as pas vue mais que t’as sûrement sentie tant elle suinte par tous mes pores. « Arrête. » C’est sec, mais je sais plus m’adresser à toi autrement ; c’est aussi la seule façon de te parler qui me tirera pas des larmes, et je peux pas me permettre d’être vulnérable devant toi, pas aujourd’hui, peut-être pas avant longtemps. J’adoucis la chose avec une main sur ton genou, délicate de peur de casser un énième truc. « Reste là, je vais aller te chercher tes trucs, et ensuite je te ramène, ok ? » Avant que tu puisses dire non, j’ouvre ma portière et je sors du véhicule en verrouillant derrière moi : flemme que tu t’enfuies pendant que j’ai le dos tourné.
Je reviens avec un sac en papier qui déborde : j’ai conscience d’en avoir fait trop et que, outre les antidouleurs et les bandages, tu n’auras sûrement aucune utilité du Vix Vaporub ou des gélules “Senior Vitalité”. Je remonte côté conducteur et je te pose ça sur les genoux sans ménagement, cette fois : la minute dehors a suffi à ce que je me ressaisisse. « Ils avaient plus de sérum phy mais ça peut être bien pour te nettoyer le nez et que ça s’infecte pas, t’sais. » J’ai l’impression d’être une daronne trop précautionneuse, alors je me rattache et je m’applique à garder les sourcils froncés. « Y a peut-être des trucs chez moi si tu veux que j’y passe. » Je me rends compte en le disant que c’est la pire idée possible, que t’as sûrement déjà tout, et que t’as certainement aucune envie de voir mes potes, parce qu’ils t’en veulent autant que tu ne les aimes pas. « Je sais que c’est pas ouf mais je peux pas te larguer chez toi comme ça. Au point où t’en es tu vas finir en coma avec les côtes pétées dans une benne à ordures et je veux pas être responsable de ça ensuite. » Autant que tu te dises que c'est par acquit de conscience plutôt que par profonde inquiétude à ton encontre : t'as jamais aimé que je m'inquiète. « T'as foutu quoi ? »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Comme une grande, tu montes ta propre narrative, tu débites en prenant toutes les décisions à sa place en espérant être suffisamment efficace pour qu’elle ne réagisse pas et te laisse te sauver comme une voleuse. Elle tente d’en placer une et tu continues à base de “on se voit plus tard, désolée du dérangement” et t’es à deux doigts de sortir quand elle te coupe dans ton élan, te faisant même sursauter avec le ton employé. Ta main quitte la poignée de la portière et c’est à peine si tu oses glisser un regard inquiet dans sa direction alors qu’elle insiste pour aller à la pharmacie à ta place. Pas le temps de protester qu’elle est déjà dehors et qu’elle prend soin de verrouiller la voiture en s’éloignant, juste histoire de s’assurer que tu restes bien en place. Un juron s’échappe d’entre tes lèvres et l’arrière de ton crâne vient cogner l’appui-tête à plusieurs reprises, visiblement frustrée à l’idée d’avoir été piégée comme une enfant. Les minutes passent et ton front est venu se poser contre la vitre, juste histoire de profiter de la fraîcheur du verre contre ta peau. C’est long, une éternité de torture pendant laquelle t’as eu le temps de considérer quinze fois l’option de briser la fenêtre pour t’échapper quand même, tant pis pour la bagnole. Puis juste comme ça, elle est de retour avec son sac en craft plein de trop de choses dont tu n’as pas forcément besoin, mais l’attention te touche autant qu’elle te fait te sentir coupable. Pas le temps de t’appitoyer pourtant, elle est déjà en train de changer d’avis en te proposant de passer chez elle, ce à quoi tu ne peux que secouer la tête. « Pas sûre que tes potes soient ravis de me voir débarquer maintenant… » Pas alors qu'ils ont dû passer toute la soirée à essayer de la convaincre que tu ne viendrais pas et que de toute façon, c'était pas grave parce que t'en valais pas la peine. Le pire dans tout ça, c'est que c'est probablement un des rares points sur lesquels vous tombez facilement d'accord. Puis si tu devais être tout à fait honnête, t’as autant envie de les voir que la réciproque est vraie. La seule solution viable étant donc de les esquiver autant que possible ; t’es devenue pro dans l’exercice. « En plus ils vont croire que tu m'as cassé la gueule. » La honte. Et le revoilà, le ton moralisateur et infantilisant, le besoin de te materner qui te déplaît tant mais qu’elle continue d’adopter à chaque incartade de ta part. A croire que c'est plus fort qu'elle. Mâchoire serrée, tu détournes le regard juste pour ne plus avoir à croiser le sien, jamais suffisamment brave pour assumer face à elle. « J'vois pas en quoi ça serait ton problème. » Forcément, tu te braques au lieu de t’écraser comme t’es supposée le faire dans un cas pareil. En quoi ça serait sa responsabilité, ce qui t’arrive une fois hors de sa voiture ? T’as pas besoin qu’elle te chaperonne ou qu’elle en vienne à valider chacune de tes décisions, aussi mauvaises soient-elles. De toute façon quoi que tu dises, tu sais qu’elle ne sera pas satisfaite par ta réponse, ça fait trop longtemps que vous n’êtes plus d’accord sur rien. « Rien. J'ai rien foutu, » tu marmonnes en t’écrasant encore un peu plus contre la portière comme si elle avait la capacité de te protéger de l’interrogatoire à venir. Bien sûr, t’es bien au courant que ça sera tout sauf suffisant et qu’elle attend bien plus de ta part. Agacée d’avance, tu t’empresses d’ajouter : « le type a été lourd toute la soirée, j’lui ai dit d’aller se faire foutre et il a pas aimé. » Tu l'entends déjà râler et te lâcher un “si t'étais venue comme prévu ça serait pas arrivé,” et encore une fois, elle aurait raison mais t’es pas prête à l’admettre. Elle va probablement tout de même te faire la remarque, te fustiger sur le fait que tu fous ta vie en l’air et tout le discours classique que tu commences à connaître par cœur, à force. « Les flics ont embarqué tout le monde, ils ont pas posé de question. » Pourquoi l’auraient-ils fait ? Légère pause, tu oses enfin relever les yeux dans sa direction bien que tu restes incapable de soutenir son regard plus de quelques secondes. Nerveusement, tu n’arrives pas à t’empêcher de continuer à tordre tes doigts encore et encore. « Ecoute, je sais que t’es en colère et que t’as probablement ni envie d’être là ni d’écouter mes excuses… » Ni de te voir tout court. Brève pause, tu redresses la tête en pinçant les lèvres et en réprimant un soupir. « Du coup te force pas pour moi, tu peux rentrer voir Margot et les autres. » Un jour t’arrêteras d’être aussi amère et jalouse à leur sujet, juste pas ce matin. « Promis, je tomberai pas dans une benne. » A côté, à la rigueur, mais elle n’aura pas besoin de le savoir. « J’me débrouille. » Comme toujours.
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Mac Sutherland
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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« En plus ils vont croire que tu m'as cassé la gueule. » « Ce serait pire ? » C’est plus fort que moi, faut que je relève alors même que je sais que t’as raison, et c’est peut-être justement parce que t’as raison que j’ai tant besoin de me justifier autrement : j’ai envie que tu aies tort sur toute la ligne aujourd’hui, même les points les plus infimes. Le regard de mes potes sur toi en fait partie : j’aimerais te détromper, te dire que c’est toi qui fais aucun effort, qu’ils ont toujours donné leur maximum pour t’intégrer, mais je sais que c’est faux. Ils ont toujours pris le parti de Margot, qui leur semblait plus convenable, plus rangée, plus stable, et j’avais tellement l’habitude de l’entendre ou de le voir sur leurs visages que j’avais cessé de me demander pourquoi ils vous mettaient sur le même pied en vous comparant sans cesse. Mon ton se radoucit, presque sous l’effet de ma propre culpabilité ; je consens enfin à te demander ce qui t’est arrivé sans avoir peur de vouloir t’encadrer à nouveau. « Ok, pardon : je me sentirais responsable », je corrige en grognant, « pour ce que ça change. » Correction : j’ai toujours envie de t’encadrer, mais un peu plus gentiment cette fois.
T’en viens aux aveux et ça me passe finalement et une bonne fois pour toutes mes envies de te prendre la tête ; ça y est, l’inquiétude a pris le dessus sur toutes les émotions complexes et parfois contradictoires qui m’habitaient jusque-là. « Spence… » je souffle dans un miaulement étranglé ; je t’en veux même plus à la perspective que tu sois allée à une autre soirée plutôt que la mienne, et je me fais davantage de souci pour les incartades dans lesquelles tu te lances quand tu sais que personne ne te jugera. Comment tu veux que je sois sereine ? Tu fais 1m12 et tu te retrouves coincée dans des guerillas de kangourous sous stéroïdes. « Ok », je lâche, rien que parce que je suis sûre que tu t’attends à des remontrances et j’ai encore (un peu) envie de te faire chier en allant à contre-sens, pour une fois, façon daronne démissionnaire mais cool qui te laisse fumer des joints. Je te fixe et je te vois lutter pour en faire de même – pas plus d’une seconde, tu perds rapidement. « Hmm », je lâche sans conviction à ta promesse. J’ai envie de te dire que toi qui te débrouilles ça équivaut à des hématomes sur le visage et le dos de la main complètement écarlate, que c’est jamais vrai, que c’est ce que tu projettes mais ça rend jamais aussi bien dans la réalité, et n’importe qui serait con d’y croire. Au lieu de ça : « J’ai pas envie de te laisser, ou de rentrer voir les autres. » Parce que je sens déjà le regard accusateur de mes potes, et celui, blessé, de ma copine qui se rend compte pour la énième fois que j’ai accouru à ta première demande. « Mais si toi t’as envie de rester seule, je te dépose et on se verra plus tard. » Ca veut dire refouler toutes mes envies de creuser le sujet et de comprendre pourquoi t’as pas voulu venir, mais je peux faire avec. En gage de bonne foi, je lâche : « Je peux rien dire, te faire un café, et on peut regarder Oggy et les cafards jusqu’à ce que tu sois en forme. Ca me dérange pas. »
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
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(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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« C’est pas c’que j’ai dis… » que tu marmonnes, visiblement vexée et à court de répartie. T’as rien de plus à dire pour ta défense et tout ce que tu peux ajouter à partir de maintenant risque de se retourner contre toi. Prétendument occupée à observer ton reflet dans le rétro, tu prends bien soin de ne pas croiser ses yeux, « j’ai pas besoin que tu te sentes responsable non plus, » que tu marmonnes alors, toujours pas décidée à la laisser s’approcher de cette partie de ta vie. Pourtant, t’as beau essayer de jouer les dures, t’as jamais assez de volonté pour la garder loin de toi trop longtemps, surtout pas alors qu’elle appuie avec autant d’insistance. Presque résignée, tu lui expliques les raisons de ton absence, pas franchement sûre qu’elle se laisse convaincre ou qu’elle ne se mette pas à penser que tu te fous de sa gueule pour l’amadouer. Tu termines ta tirade en parlant pour elle, devinant bien mal ce qu’elle attend de toi, preuve en est qu’elle te coupe dans ton élan. Pas envie de te laisser, pas envie de rentrer voir les autres, et toi, coupable, tu ne peux t’empêcher de glisser un « et Margot ? » Les autres c’est une chose, sa meuf, c’en est une autre et tu ne peux pas t’empêcher de demander. T’as beau ne pas l’apprécier, la dernière chose dont tu aies envie, c’est de savoir qu’elle va râler parce que Mac est venue te chercher toi plutôt que de rester avec elle. Bien évidemment, ça t'écorcherait la bouche d’avouer que t’as pas envie d’être toute seule alors tu te contentes de pincer les lèvres en fixant tes doigts abîmés tandis qu’elle continue en proposant son foutu pacte de paix. Si quoi que ce soit, ça te fait surtout te sentir encore plus mal de toute la situation, te rappelant à quel point t’es pas une bonne amie pour elle, à quel point tu l’as probablement rarement été et qu’elle mérite quelqu’un de plus attentionné que tu ne le seras jamais. Lèvres pincées, tu déglutis en te frottant l’oeil -non, tu n’as pas envie de pleurer, c’est juste une poussière- avant de renifler légèrement. « T’sais j’vais probablement juste aller dormir, j’ai pas passé une super nuit. » C’est ton esprit qui vient ré-appuyer le fait qu’elle n’a pas à s’infliger de rester quand elle a sûrement mille fois mieux à faire. « ‘fin tu peux rester regarder la télé, si tu veux. » Et ça c’est un peu ta façon à toi de dire “j’ai envie que tu restes avec moi” sans savoir l’exprimer directement. Elle comprendra, elle comprend toujours. T’es trop fatiguée pour lutter contre ce que tu veux, ce matin, trop crevée pour continuer à batailler avec elle alors même que tu ne mérites pas son pardon. T’as merdé en la laissant tomber dans un jour si important pour elle et tu sais pas comment rattraper le coup ou comment tu réussira à te pardonner. « Mes colocs sont pas là cette semaine. » Vous finirez comme tant d’autres fois, enlacées sur le canapé dans le silence le plus complet, à préférer le silence aux mots trop lourds de reproches ou de culpabilité. « J’pourrai te filer ton cadeau comme ça. » Au moins il ne sera pas oublié dans un coin ou simplement déposé devant sa porte comme un truc un peu honteux.
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Moi non plus, j'ai pas envie de me sentir responsable : voilà ce que j'ai envie de te rétorquer, du fond du cœur et avec toute l’injustice et la mauvaise foi dont je peux faire preuve. Je pourrais n’en avoir rien à foutre, sûrement ; lâcher prise, ou essayer, mais à mes yeux, ça voudrait dire que je t’abandonne. J'ai jamais arrêté d'en avoir quelque chose de Daisy, malgré tout, non plus ; pour moi, ne plus m’en inquiéter relèverait trop de l’indifférence, romprait le dernier lien existant entre nous. Je sens qu'on danse sur le même fil, toi et moi ; qu'on est si proches de ne plus rien partager qu'il ne me reste que m’immiscer dans tes problèmes. Et si j'arrête de faire cet effort, de manier l'anxiété de façon constante, il n'y aura rien pour nous retenir ensemble. C’est la dernière chose qu'on partage, ou du moins c’est ça qui m’effraie : tes excès t’éloignent et me font perdre tout sens de connivence avec toi. J'ai l'impression d’être une daronne dépassée avec son ado, toujours à dire les mauvaises choses, à maladroitement tenter de trouver des points communs en empirant systématiquement la situation à chaque essai. J'ai peur qu’à force, tout s’empire ; qu’à mesure du temps, on n’ait plus rien à se dire. Mais ça non plus, je sais pas te le dire sans m’emporter ou avoir peur que tu le fasses. Alors je dis rien. À la place, je te dis que j'ai pas envie de partir ou te laisser te démerder toute seule, pas dans cet état. Et Margot, tu demandes immédiatement, et ça devrait pas me faire plaisir, mais tu cèdes déjà à moitié et la pointe de jalousie dans ta voix achève de fermer la possibilité de te ramener chez toi et de repartir. « Margot est majeure et vaccinée », je rétorque, bougonne face à ta question. « Elle pourra se démerder sans moi pendant quelques heures. » Ou même un jour ou deux, s'il le faut. C’est pas rare, on le sait chacune ; il y a des espaces de jours entre nos entrevues et on sait chacune que parfois, des inconnus s’y glissent. C’est jamais assumé à voix haute, c’est un énième truc tacite entre nous deux. Tu protestes encore, mais à peine cette fois ; tu dis que t’as besoin de dormir, et ça ne dure pas, parce que t’étends la proposition pour me prêter ta télé, le temps que tu comates. L’appart est vide et le cadeau m’y attend. « Y a vraiment un cadeau pour de vrai, alors », je constate, mi-taquine mi-touchée. Même dans tes plus grosses absences, tu penses toujours un peu à moi à ta façon. « Ok », j’acte en commençant la route jusqu'à chez toi, de mémoire, toujours. « Je te ferai regarder un film sympa que j'ai découvert, si t’es en forme. Sinon, euh, ce sera Twilight. » Mean Girls et Freaky Friday, j'ai déjà essayé cent quarante-six fois sans résultat probant : résultat, je me retourne sur la valeur sûre qui te fait toujours dire sans rater c’est quoi ce bébé dégueulasse, là, ils l'ont sorti d'où devant le quatrième opus. Je nous reconduis jusque chez toi et je me laisse choir dans le canapé après avoir fait couler du café, déterminée à rester jusqu'à ce que tu te poses et t’endormes, au moins. Je finis par passer la journée contre toi, entre la brusque alerte et le sommeil profond, toujours plus dans tes bras qu'ailleurs.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.