the waiting is a sadness, fading into madness (olivia & andrea#09)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
I've known it from the very start We're a shot in the darkest dark Oh no, oh no, I'm unarmed The waiting is a sadness Fading into madness Oh no, oh no, it won't stop
I'm standin' on a tightrope alone I hold my breath a little bit longer Halfway out the door, but it won't close I'm holdin' out hope for you to Say, "Don't go" I would stay forever if you say, "Don't go"
J’essayais tant bien que mal de me sortir Andy de la tête. J’avais fait mon choix : protéger notre amitié était plus important que mon stupide crush qui finirait bien par passé. J’avais donc décidé de me changer les idées. Je m’étais inscrite sur Raya, et avait découvert avec une certaine perplexité le tinder des célébrités. Andy m’avait même aidé à swiper plusieurs personnes, dans une situation affreusement ironique dont je n’avais pas eu le courage d’informer Mabel, ou Theo.
J’avais fait trois dates avec trois filles différentes : une influence instagram, qui avait passé le rendez-vous à me parler de sa ligne de protein shake qu’elle voulait lancer, une actrice anglaise qui cherchait à expérimenter pour “se mettre dans son prochain rôle” et une musicienne avec qui j’avais fini par coucher, et qui avait malheureusement jugé bon de comparer mon corps avec un instrument dont elle saurait jouer. Bref, autant dire que ce n’était pas encore complètement efficace. J’avais mis l’application de côté, et avait décidé de me concentrer sur autre chose. N’était-ce pas ce qu’on disait, que l’amour nous tombait dessus quand on s’y attendait le moins ? J’étais donc décidée à penser que j’y pensais plus - assez ironique et inefficace pour l’instant, j’en avais bien conscience.
Je m’étais inscrite à un cours particulier de poterie dans un centre de mon quartier, où la professeure était une retraitée de 70 ans aux cheveux poivre et sel, et qui n’avait absolument aucune idée de qui j’étais. J’étais ravie ; je passais quatre heures par semaine avec elle, et nous parlions de nos jardins et nos recettes de guacamole, sans aucune prise de tête, pendant que je tâchais tous mes habits avec de la terre et insultait mon tour de pôtier.
Je venais de terminer l’un des cours, et j’avais encore un peu de terre séchée sur ma joue et ma marinière arc-en-ciel lorsque je rentrais dans un petit café du coin pour m’acheter un snack - qui eut cru que la poterie pouvait autant fatiguer et ouvrir l’appétit. J’avais mis mon bob vert et mes immenses lunettes de soleil noire, espérant que personne ne me reconnaisse…. Avant de moi-même reconnaître quelqu’un et de sentir mon cœur se secouer dans ma poitrine comme des bulles d’une bouteille de coca secouée. Je m’approchai de la table en question, ôtai mes lunettes de soleil, et m’exclamai : « Andyyyyyyyy !! » J’enroulai mon bras autour de ses épaules dans une demi-étreinte et essayai de me retenir de ne pas embrasser sa jouer. « Je croyais que tu étais au brunch de Daisy ?! » Demandai-je, avant de me tourner vers la rousse qui était assise avec elle et de sentir à nouveau une vague d’excitation. « Ohhhh, Olivia, c’est ça ? » Je lui fis un grand sourire. « Marceline, enchantée », dis-je en portant ma main à ma poitrine.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
Andrea avait bossé de nombreuses heures supplémentaires dernièrement, pour terminer un projet dans les temps, alors elle était d’autant plus contente qu’enfin le weekend arrive. Elle avait fait une grâce mâtiné presque indécente le samedi, puis avait passé le reste de sa journée à aller à la pêche aux méchants sur internet, créant de jolis petits liens de phishing pour récupérer les donnés personnels d’inconnus. Elle avait levé le nez de son écran à plus de quatre heures du matin et c’était pressée d’aller se coucher, envoyant un petit texto à sa soeur pour lui rappeler leur rendez-vous (ou pour se le rappeler à elle même). « DbD à 11h, oublie pas ». Puis elle avait éteint son smartphone pour dormir quelques heures. Ses cernes cachés derrière des lunettes de soleil, elle pressait le pas, refermant une veste de survêtement trop large qu’elle avait enfilé à la va-vite. « Je me suis rendormie. » Se justifiait-elle en pressant le pas pour arriver à la hauteur de sa soeur qui l’attendait, déjà installé en terrasse du café. En fait, elle n’était pas vraiment en retard, peut-être de deux minutes tout au plus, mais pour elle qui avait l’habitude d’être à l’heure ou beaucoup trop en avance, c’était étrangement anxiogène. « T’as pas attendu trop longtemps ? » demandait-elle machinalement en prenant rapidement sa soeur dans ses bras en guise de salutation, avant de poser son sac à dos sur le dossier de sa chaise et d’enfin s’installer en face de sa soeur. « T’as déjà commandé ? » Elle scannait rapidement le QR code qui se trouvait collé au milieu de la table avant de survolé le menu. Un serveur arrivait bien vite vers elles et leur commande fut prise en un rien de temps. Evidemment Andrea avait commandé un chocolat chaud ET un coca zéro, c’était une brunch non ? Enfin à cette heure là elle considérait qu’elle avait le droit de fusionner son petit déjeuner avec son repas du midi. Pancake avec oeil brouillé et bacon, plus ses deux boissons, elle avait le regard pétillant alors qu’elle attrapait déjà sa fourchette et son couteau pour se couper une première bouchée de son plat. « T’en voudras un bout ? Je partage si tu veux. » proposait-elle, pas entièrement désintéressée à l’idée de gouter ce qu’avait commandé sa soeur. « Andyyyyyyyy !! » Andrea écarquillait les yeux, alors qu’elle venait juste d’engouffré un morceau de pancake avec un peu de bacon. « Ma-hell ! » lâchait-elle la bouche pleine, rendant son étreinte rapide à l’actrice, avant de poser ses couverts et de venir se couvrir la bouche avec sa serviette, tentant d’avaler un peu plus vite ce qu’elle avait en bouche. « Je croyais que tu étais au brunch de Daisy ?! » la petite brune toussotait un peu, faisant glisser son pancake avec un gorgée de coca. « Y’avait un brunch ? » notait-elle en reposant son verre. « Je.. bah j'savais pas. Enfin j’ai peut-être su mais j’avais pas noté. » admettait-elle. « De toute façon j’aurais fait passé Liv avant Daisy. No offense. » ajoutait-elle alors qu’au même moment Marceline se tournait vers la rouquine. « Ohhhh, Olivia, c’est ça ? » Bon, peut-être que Andy parlait un peu trop de sa famille avec ses amis. « Marceline, enchantée » « Oh elle sait qui tu es. » notait Andrea en pouffant de rire, avant de rapidement se reprendre. « Enfin j’veux dire, elle est très fan, quoi. Non pas que je parle de toi tout le temps. » Pourquoi elle se justifiait et s'enfonçait simultanément ? Elle attrapait son chocolat chaud pour se forcer à se taire en prenant une gorgée brulante.
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Les jumeaux étaient tous deux chez des copains pour tout le week-end, alors qu'Olivia était de repos. Elle trouvait ça un peu injuste qu'ils l'abandonnent tous les deux alors qu'elle était à la maison, mais ça lui avait permis de faire les courses en paix et sans personne pour tenter de rajouter l'intégralité du rayon sucreries dans son caddy, ce qui était un moindre mal. Les courses rangées tant bien que mal dans la cuisine, elle n'avait plus qu'à aller en ville pour rejoindre Andrea, et pour une fois, elle profiterait de sa sœur sans avoir les enfants à occuper au milieu de la conversation. (Ça n'empêchait pas que ses enfants lui manquaient, mais au moins elle avait une occupation.)
Malgré le sms de sa cadette - comme si Olivia était du genre à oublier -, il n'y avait personne au Death before decaf quand elle arriva à onze heures pétantes. Elle eut presque envie d'appeler directement Andrea mais se dit qu'elle pouvait lui laisser quelques minutes de battements, le temps de chercher la meilleure table de la terrasse et de commencer à lire le menu. Au moins, il n'y eut pas de témoin pour la voir galérer avec le QR code et regretter le temps des menus physiques.
« Ton lit est plus intéressant que ta sœur ? » nota-t-elle tout en serrant Andrea contre elle quand celle-ci arriva enfin, presque la trace de l'oreiller sur la joue. « J'étais presque à deux doigts d'appeler la police pour signer ta disparition. »
Elle était là depuis quelques minutes et était surtout en train de baver sur les photographies à côté du menu, la faim lui tiraillant le ventre. Elle aimait les brunch, mais c'était assez incompatible avec un réveil en fanfare tôt le matin pour déposer ses deux monstres chez les copains avant le départ en randonnée elle ne savait trop où. Heureusement, une fois qu'il s'aperçut que les deux clientes étaient enfin là, le serveur s'empressa de venir prendre leur commande, et Olivia n'eut plus qu'à espérer qu'il servirait rapidement leur table. Ce qu'il fit, puisque c'était apparemment un jour de miracles. Ses toasts à l'avocat avaient l'air divin, la faisant saliver d'avance.
« On échange si tu veux. Tu veux goûter quoi ? »
C'était une vieille habitude familiale, que de commander des choses différentes puis de s'échanger quelques morceaux pour goûter à tout. Olivia n'avait rien contre goûter quelques uns des plats qu'avait pris Andrea, et sur lesquels elle avait hésité en lisant le menu. Elle n'eut cependant pas le temps de dire ce qu'elle voulait lui piquer qu'une jolie blonde arriva à leur table.
La situation était étrange, mais très amusante. (Du moins, d'un œil extérieur, parce que ni Andrea, ni Marceline n'avaient l'air très à l'aise.)
Espéraient-elles faire croire qu'elles étaient amies sans aucune arrière pensée ? Olivia s'était dit qu'Andrea était salement attachée quand elles en avaient parlé début janvier, pendant leurs vacances en Nouvelle-Zélande, mais elle n'avait pas besoin de parler plus avec Marceline pour constater que l'actrice était toute aussi entichée de sa petite sœur.
« Enchantée, Marceline ! J'ai effectivement beaucoup apprécié votre film, et j'attends avec impatience cette sériée dérivée de Game of Thrones. Ça devait être amusant de tourner avec vos cousines. »
En toute honnêteté, Olivia n'avait vu le film que parce qu'Andrea ne faisait que parler de Marceline et qu'elle avait voulu voir ce que l'actrice défendait comme projet. Et elle aimait l'univers de Game of Thrones, mais pas au point d'être impatiente de voir la séquelle sortir. Ce qu'il ne fallait pas faire pour empêcher sa cadette de se ridiculiser...
« Mais si vous voulez et que vous avez le temps, vous pouvez nous rejoindre pour le brunch. Je suis sûre qu'on est plus intéressantes que Daisy » indiqua Olivia tout en tirant vers elles une chaise de la table libre d'à côté.
Elle sourit à Marceline, pour éviter de croiser le regard d'Andrea. Elle imaginait assez sa cadette à moitié contente que son crush les rejoigne, et à moitié malheureuse de devoir rester à côté de celle à qui elle n'osait pas avouer ses sentiments.
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
« Ma-hell ! » Bredouilla Andy, la bouche pleine - god, elle était trop mignonne quand elle était prise de court, ses joues un peu rougies. Je secouais la tête. Ce n’était pas le moment, Marcel, m’ordonnai-je. « Y’avait un brunch ? » J’éclatai de rire devant son manque terrible d’organisation, ce qui pourtant ne lui ressemblait pas. « Je.. bah j'savais pas. Enfin j’ai peut-être su mais j’avais pas noté. De toute façon j’aurais fait passé Liv avant Daisy. No offense. » J’ouvris dramatiquement la bouche, faussement choquée de l’information. « Ohhh, ceci sera répété, déformé, amplifié ! » M’exclamai-je, taquine, en lui tapant dans l’épaule d’un geste amusé, amical, et pas du tout - mais pas du tout !! - influencé par mon envie de la toucher malgré moi.
Je me tournais vers Olivia, essayant de rester polie et ne pas la faire se sentir à part, surtout qu’en j’étais celle qui débarquait en plein milieu de leur moment entre soeurs. « Oh elle sait qui tu es. Enfin j’veux dire, elle est très fan, quoi. Non pas que je parle de toi tout le temps. » Ha ha ha… Aaaaah… J’eus un petit rire qui avala ma propre nervosité. « Ah bon, je ne suis pas ton sujet de discussion préférée ?! Je suis outrée ! » Plaisantai-je, à nouveau dans l’ironie. Je n’avais pas le temps d’expliquer qu’en réalité, je préférais me présenter à tous les gens que je rencontrais, même s’il était évident qu’ils me reconnaissaient, parce que je trouvais ça malpoli de supposer que l’on me connaissait. Je fis un grand sourire à Olivia, et lui glissai : « En tout cas Andy m’a parlé de toi ! » Et je mourrais d’envie de savoir si en réalité, Andy avait parlé de moi à Olivia, mais ça, je ne pouvais pas le demander sans avoir l’air d’une idiote.
« Enchantée, Marceline ! J'ai effectivement beaucoup apprécié votre film, et j'attends avec impatience cette sériée dérivée de Game of Thrones. Ça devait être amusant de tourner avec vos cousines. » Ohhhh. Si elle savait. « On va dire qu’un tournage en famille, c’est riche de rebondissement. » C’était une réponse un peu bâteau, certes, mais vrai. « Mais les Welch étant une famille nombreuse, je suppose que tu peux imaginer le truc ! » Je ne lui posais pas plus de question que ça sur quel film elle aurait aimé - je ne savais pas si elle avait dit ça par politesse ou s’il y avait vraiment un film qu’elle aimait particulièrement.
« Mais si vous voulez et que vous avez le temps, vous pouvez nous rejoindre pour le brunch. Je suis sûre qu'on est plus intéressantes que Daisy », me proposa Olivia en me tirant la chaise à côté d’elle. Je jetai un petit coup d’oeil interrogatif à Andy. « Oh, c’est gentil, à vrai dire je n’avais pas prévu d’aller chez Daisy, je sors d’un cours de céramique, je voulais attraper un cinnamon roll vite fait avant de rentrer faire de la couture », racontai-je, toujours un peu trop bavarde sur ma vie, « je suis dans ma période travaux manuels ! » expliquai-je d’une voix chantante, m’installant sur la chaise. « Mais je ne suis pas contre manger un bout. Et s’il-te-plaît, tutoie-moi, je suis juste une amie d’Andy », dis-je avec un grand sourire, essayant de ne pas buter sur le mot amie comme une imbécile. J’ôtai mes lunettes de soleil, mais gardai mon bob, espérant être un minimum discrète. « Olivia, tu travailles à l’hôpital, toi, c’est ça ? » Demandai-je, curieuse.
La serveuse s’approcha de notre table, voyant que j’étais une nouvelle arrivante, et cligna plusieurs fois des yeux lorsqu’elle me vit et, de toute façon, me reconnut. Il y eut un espèce de flottement étrangement, comme ça arrivait souvent lorsque les gens comprenaient qui j’étais mais essayaient d’avoir l’air normaux avec cette information. La serveuse buta un peu sur les mots, mais finit par se racler la gorge, inspirer, et me sourire comme si j’étais une cliente normale. « Est-ce que je pourrais avoir, hmmm », je regardais ce qu’Andy et Olivia avaient déjà sur la table, puis contorsionnai ma tête pour voir le menu affiché sur une grande ardoise près du comptoir. « Un iced latte au lait d’avoine, et le toast pain-perdu, s’il-vous-plaît ? » Je me tournai vers Andy avec un sourire entendu. « Comme ça tu pourras m’en piquer », proposai-je, toute contente de mon idée, posant brièvement ma main sur son bras. « Est-ce que la sweet-tooth est un gêne familial dont tu as hérité aussi ? » questionnai-je Olivia.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Ton lit est plus intéressant que ta sœur ? » Question piège, Andrea évitait de répondre se contentant d’étudier de plus près le menu. « On échange si tu veux. Tu veux goûter quoi ? » Andy découpait machinalement un morceau de bacon et de pancake pour les transférer dans l’assiette de sa soeur, lui piquant un peu de son plat au passage histoire que chacune goute la commande de l’autre, avant que Marceline ne débarque. Présentée son amie superstar à sa soeur n’était pas au programme du jour, mais bon, mise devant le fait accompli : Andrea n’avait d’autre chois que de faire les présentations, sentant bien qu’elle avait trop parlé de la blonde à Olivia pour que cette dernière ne se retienne de lui lancer des regards pleins de sous entendus.« Ah bon, je ne suis pas ton sujet de discussion préférée ?! Je suis outrée ! » Andrea se raclait un peu la gorge avant de se noyer un peu plus au fond de son coca zéro. Si elle savait.... « En tout cas Andy m’a parlé de toi ! » Oui voilà, qu’elles parlent entre elles, c’était une bonne idée ça ! Andrea reprenait consistance, se concentrant sur son assiette, tentant d’avoir l’air le plus tranquille et détachée possible, n’écoutant qu’à moitié l’échange entre sa soeur et Marceline. « “’[…] vous pouvez nous rejoindre pour le brunch. Je suis sûre qu'on est plus intéressantes que Daisy » Balle perdu pour la pauvre Daisy mais Andrea s’en souciait peu. Elle fusillait presque du regard Olivia, cette fourbe savait très bien ce qu’elle faisait en invitant Marceline à rester, avant de jeter un regard doux et un petit sourire à la blonde qui semblait l'observer. « Oh, c’est gentil, à vrai dire je n’avais pas prévu d’aller chez Daisy, je sors d’un cours de céramique, je voulais attraper un cinnamon roll vite fait avant de rentrer faire de la couture » Et Andrea était à deux doigts de saisir cette remarque pour insister sur le fait qu’elle n’était pas obliger de se joindre à elles, qu’elle pouvait prendre à manger et rentrer tricoter ou coudre ou whatnot. Mais non, trop tard, elle s’installait déjà. Andy était à la fois contente et étrangement angoissée par ce qui était entrain de se passer. « Mais je ne suis pas contre manger un bout. Et s’il-te-plaît, tutoie-moi, je suis juste une amie d’Andy » Amie, amie, amie. Ça piquait un peu de l'entendre mais c’était vrai en fait. Il n’y avait pas de raison que ça pique ! Andy reposait son regard sur Olivia, comme pour voir sa réaction, comme pour lui dire « tu vois a.m.i.e, rien de plus ». « Olivia, tu travailles à l’hôpital, toi, c’est ça ? » Marceline était vraiment bien plus à l’aise qu'Andrea, que ce soit dans cette situation précise, ou de manière générale en société. Andy observait un instant la blonde, notant la trace d’agile séchée qu’elle avait sur la joue et poussait machinalement sa serviette en papier vers elle, avant de lui indiquer d’un simple geste et d’un regard qu’elle avait un truc sur la joue. Le serveur débarquait de nouveau, ayant sans mal remarqué la nouvelle venue. « Est-ce que je pourrais avoir, hmmm » Andrea récupérait son chocolat chaud, soufflant dessus pour en prendre une petite gorgée. Elle n’aimait pas trop cette situation. Pourtant elle était entourée de deux personne qu’elle aimait, avec un bon repas, deux boissons sucrés…. Bref sur le papier c’était parfait. Mais entre ce qu’elle avait raconté à Olivia durant leur voyage quelques mois plus tôt et ce qui tournait en boucle dans sa tête, elle n’aimait pas tant que ça l’idée de voir sa soeur rencontrer Marceline. Enfin, plus elle réfléchissait et moins elle était certaine de se souvenir de ce qu'elle avait dit à Liv... « Un iced latte au lait d’avoine, et le toast pain-perdu, s’il-vous-plaît ? » Très bon choix, évidemment, et Andrea hochait lentement la tête en croisant le regard de Marceline. « Comme ça tu pourras m’en piquer » « Tu peux prendre de mon assiette aussi si tu veux. » ça allait de soit en fait. Elle partageait toujours ces plats, enfin, presque toujours, du moment qu’il s’agissait de gouter et pas de dévorer son plat sans rien lui laisser derrière : elle acceptait. « Est-ce que la sweet-tooth est un gêne familial dont tu as hérité aussi ? » « Hey, j’ai pris du salé là. » se défendait-elle déjà, pointant du doigt son bacon et ses oeuf brouillés. Oui les pancakes n’étaient pas salés, oui ils étaient recouvert de sirop d’érable, et oui elle avait deux boissons sucrées à côté de son assiette, mais quand même !
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia se cacha derrière le café qu'elle sirotait, observant les interactions entre Andrea et son amie. Les joues rouges, ce besoin de taquiner l'autre, d'effleurer une joue ou une épaule... Elle était à deux doigts de commander un peu de popcorn, persuadée que les deux jeunes femmes avaient oublié qu'elle était encore à table à essayer de savourer sa partie du brunch.
Marceline fut la première à tenter de la réintroduire dans la conversation, même si Olivia avait déjà à moitié l'impression de tenir la chandelle - c'était mignon de voir Andrea si déconcentrée et rougissante, elle qui était d'habitude toujours calme et d'humeur égale.
« Oh, je sais parfaitement à quoi ressemble un repas de famille animé. Et je sais aussi que je ne supporterais pas de travailler avec la plupart des membres de ma fratrie. Je crois que je finirais par les tuer avant la fin de ma journée. Ou les blesser gravement. »
Elle s'était déjà arrachée les cheveux les soirs où leurs parents finissaient tard et qu'elle se retrouvait en charge des devoirs, elle n'était clairement pas prête à les supporter toute une journée de travail. Heureusement, ils avaient tous choisi des voies très différentes, et ne risquaient pas de se croiser et de se marcher sur les pieds. Elle imaginait que c'était différent dans le milieu artistique.
« Les... Amis d'Andy sont mes amis » prononça-t-elle, gentiment.
Elle avait remarqué combien Marceline avait buté sur ce mot. Visiblement le crush était plus que réciproque. Dommage qu'elle n'ait pas la fibre artistique, où elle aurait écrit une délicieuse comédie romantique avec deux lesbiennes incapables de s'avouer qu'elles s'aimaient alors que tous les indices s'étalaient autour d'elles.
« Je suis infirmière, oui. Je suis pas souvent libre le dimanche, mais c'est toujours agréable de pouvoir en profiter. Tu as fabriqué quoi à ton cours de poterie ? »
Ça lui semblait être une horrible manière de commencer son dimanche, mais peut-être parce que ça faisait bien quatre ou cinq ans que ses jours de repos étaient passé à enchaîner les activités pour occuper ses enfants, et que les activités manuelles n'avaient jamais vraiment eu sa préférence. Elle avait été à deux doigts d'adopter des poneys dans son petit jardin pour laisser les enfants s'en occuper, comme ses parents l'avaient fait avec elle quand elle était petite.
Visiblement, le projet de partager avec sa petite sœur disparaissait alors que Marceline et Andrea picoraient déjà toutes les deux dans l'assiette de sa cadette. Olivia s'appuya un peu plus contre son dossier, observant les deux jeunes femmes. Andrea pourrait lui sortir tous les "juste amies" qu'elle voudrait, Olivia ne pourrait plus en croire un mot.
« Je suis pas la plus bec sucrée de la famille, honnêtement. Mais Catarina est pire qu'Andrea. Elle a même ouvert une pâtisserie. Andy t'y a emmené ? »
Sans doute pas, parce que Andrea garderait Marceline comme un secret, et ne voudrait certainement pas qu'une autre de ses sœurs en sache assez pour la taquiner à son tour sur son "amitié" avec l'actrice.
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
« Oh, je sais parfaitement à quoi ressemble un repas de famille animé. Et je sais aussi que je ne supporterais pas de travailler avec la plupart des membres de ma fratrie. Je crois que je finirais par les tuer avant la fin de ma journée. Ou les blesser gravement. » J’eus un sourire entendu. Je n’imaginais pas ce que c’était que de grandir dans une telle fratrie - j’étais fille unique, et longtemps livrée à moi-même avec d’être intégrée par Maddy et Mabel, avec toutes les complications possibles. « Oh god, ne bosse jamais avec Andy, je serais contrariée si tu la tuais !! » M’exclamai-je en donnant un petit coup d’épaule affectueux à Andy. « Mais je comprends complètement. Ma perruque a pris feu sur le set, et je me demande encore si c’était vraiment un accident ou un coup de mes cousines », plaisantai-je.
« Les... Amis d'Andy sont mes amis. » Les amis, les amis… Pourquoi ce mot était-il si étrange dans nos bouches, en cet instant. Je détournais le regard, un sourire toujours vissé aux lèvres comme si de rien n'était - puisque rien n'était, n’est-ce pas ?!
Je préférais tout de même détourner la conversation pour parler un peu d’Olivia, de son travail. « Je suis infirmière, oui. Je suis pas souvent libre le dimanche, mais c'est toujours agréable de pouvoir en profiter. Tu as fabriqué quoi à ton cours de poterie ? » J’écoutai attentivement, hôchant la tête. « J’avoue que ça ne doit pas être un métier reposant. Mais ça te plaît ? » Demandai-je, sincèrement intéressée. « J’ai passé le stade des assiettes et des bols, là j’aimerais faire un vase, mais c'est vraiment pas facile ! » Expliquai-je. « Mais ma prof est géniale, je l’adore. C’est une retraitée passionnée, elle est ultra patiente, et puis pendant qu’on bosse, on s’échange nos recettes de soupes et elle me raconte sa relation tumultueuse avec son ex mari Bobby. Un vrai connard si vous voulez mon avis », ajoutai-je avec un rire, parce que je me rendais bien compte que c’était étrange d’être devenue amie avec une prof de poterie très éloignée de mon monde habituel.
J’étais très vite à l’aise avec Olivia, parce que c’était la soeur d’Andy, et qu’avec Andy, tout était simple, c’était toujours la réflexion que je m’étais faite, dès que je l’avais rencontrée. Elle était drôle, avenante, ne jugeait pas les autres. Avec elle, je n’avais pas l’impression de devoir performer, et c’était facile. Puis nous étions devenues amies, toujours plus proches au fur et à mesure des mois, et nous avions fini par créer un langage bien à nous, des références, des surnoms, des gestes. Il suffisait qu’elle fasse un petit signe vers mon visage et pousse sa serviette pour que je comprenne que j’avais une trace sur la joue, ma commande de pain-perdu sous-entendait évidemment que nous allions la partager parce que je savais qu’elle adorait ça. Parfois, j’essayais de me convaincre que je n’avais pas de crush sur elle, mais que j’étais simplement embrouillée par le fait qu’on se comportait presque comme un couple, parfois. Mais en fait, je crois que c’était l’inverse. C’était parce que j’avais un crush sur elle que l’on se comportait ainsi. Et le fait qu’Andy joue le jeu aussi me laissait parfois à moitié perplexe et à moitié pleine d’espoir. « Hey, j’ai pris du salé là. » « Je ne crois pas que couvrir son bacon de sirop d’érable comme vraiment comme du salé », répliquai-je, amusée. « Je suis pas la plus bec sucrée de la famille, honnêtement. Mais Catarina est pire qu'Andrea. Elle a même ouvert une pâtisserie. Andy t'y a emmené ? » Je m’étouffai à moitié dans ma bouchée, et tapai l’épaule d’Andy. « What?!, Andy, tu m’avais pas dit ?! » M’exclamai-je. « Il faut absolument qu’on y aille ! » Continuai-je, émerveillée. « It’s a date ! » Décrétai-je. C’était une expression, évidemment, qui ne sous-entendait pas un date romantique, c’était une façon de parler, c’était… Bref ! « J’adore prendre le goûter avec Andy, c’est toujours une aventure », dis-je à l’attention d’Olivia, pour continuer la conversation. « Une fois, elle m’a fait goûter une tartelette au citron meringuée sur laquelle elle avait mis un cookie, j’y aurais jamais pensé avant, mais ça se mariait trop bien. J’ai jamais rencontré quelqu’un qui s’y connaissait si bien en combinaison de saveurs. » Je jetais un regard entendu à Andy, dont le visage se colorait, et je pinçai légèrement sa joue d’un geste amusé. « Rougis pas, patate ! » La rassurai-je affectueusement, me tournant à nouveau vers Olivia. « Elle aime pas les compliments, hein », dis-je, amusée, parce que je trouvais ça tout à coup très amusant de partager les petits quirks d’Andy avec Olivia.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Oh, je sais parfaitement à quoi ressemble un repas de famille animé. Et je sais aussi que je ne supporterais pas de travailler avec la plupart des membres de ma fratrie. Je crois que je finirais par les tuer avant la fin de ma journée. Ou les blesser gravement. » « Oh god, ne bosse jamais avec Andy, je serais contrariée si tu la tuais !! » Andy se prenait un coup d’épaule, alors qu’elle dissociait totalement de la situation. Plus la conversation avançait, plus elle était absente. « Mais je comprends complètement. Ma perruque a pris feu sur le set, et je me demande encore si c’était vraiment un accident ou un coup de mes cousines » De quoi elles parlaient déjà ? Aucune idée. Son regard se perdait dans son coca zéro, suivant du regard ses glaçons, alors que Olivia marquait une pause étrange. « Les... Amis d'Andy sont mes amis » Quoi ? Elle avait un truc collant entre les dents que ça l’empêcher de dire ça normalement ? Andrea étudiait le visage de sa soeur pendant un moment, de plus en plus absente alors que tout se bousculait dans sa tête. Ça parlait boulot et cours de poterie, mais Andrea elle s’imaginait qu’il y avait un panneau lumineux au dessus de sa tête, clignotant, avec écrit en grandes lettres rouge : « amoureuse de marceline », le tout avec une énorme flèche pointant dans sa direction, au cas où ce n’était pas assez clair. Pourtant elle était sûr de bien le cacher, sur qu’elle était une très bonne amie pour la blonde, et rien de plus… mais Olivia était dans la confidence et d’un coup Andrea avait l’impression d’être la personne la moins subtile de la planète. C’était juste une petit crush, rien de plus, ça n’importait en aucun cas son comportement !
Le jugement porté sur son assiette la fit rapidement revenir parmi les vivants. « Je ne crois pas que couvrir son bacon de sirop d’érable compte vraiment comme du salé » « Si ! Et y’a des oeufs brouillés en plus. » notait-elle en pointant ses oeufs avec sa fourchette. Non mais ! « Je suis pas la plus bec sucrée de la famille, honnêtement. Mais Catarina est pire qu'Andrea. Elle a même ouvert une pâtisserie. Andy t'y a emmené ? » Pourquoi elle y aurait amené ? Est ce qu’elle devait y amener toutes ses amies ? Andrea fourrait un gros morceau de pancake dans sa bouche, comme pour s’empêcher de râler à voix haute. « What?!, Andy, tu m’avais pas dit ?! Il faut absolument qu’on y aille ! » Et merde… « It’s a date ! » Fausse route du pancake. Andrea s’étouffait bruyamment. RIEN a voir avec ce que venait de dire Marceline, évidemment. Ce morceau de pancake était simplement un peu sec…. Malgré le sirop d’érable. La petite brune attrapait son coca pour faire glisser tout ça, avant de prendre sa serviette en papier pour terminer de toussoter dedans. Au moins elle savait pourquoi elle était toute rouge maintenant. Quel enfer. Elle avait étrangement hâte que ce brunch se termine pour rentrer s’isoler chez elle. Jamais un moment en si bonne compagnie ne lui avait paru aussi long. « J’adore prendre le goûter avec Andy, c’est toujours une aventure » une ‘aventure’ ? Hein ? Aventure d’un soir ? Quoi ? Aventure de quoi ? « Une fois, elle m’a fait goûter une tartelette au citron meringuée sur laquelle elle avait mis un cookie, j’y aurais jamais pensé avant, mais ça se mariait trop bien. J’ai jamais rencontré quelqu’un qui s’y connaissait si bien en combinaison de saveurs. » Ah ok, ce genre d’aventure. Bordel, pourquoi le moindre mot semblait piégé ? Et pourquoi ce brunch, qui devrait être agréable devenait si gênant et oppressant. Elle avait l’impression de passer un examen avec pour examinatrice Olivia. « Rougis pas, patate ! » « Non, c’est le pancake… » assurait-elle, la voix un peu tremblante, prenant une ou deux gorgées de son chocolat encore un brin trop chaud. Il fallait vraiment qu’elle se reprenne. « Elle aime pas les compliments, hein » « Je pense pas mérité de compliment. Ou en tout cas pas pour avoir mis un cookie sur une tartelette. » notait-elle. Oui c’est ça, soit cool, normal, ennuyeuse même. « Surtout que j’ai pas toujours de bonnes idées de combinaison. L’autre fois j’ai mangé une olive verte avec un Kinder Schoko-Bons et c’était clairement pas une réussite. » Bon, oui elle avait fait ça avec Amir, après avoir un peu trop bu, mais quand bien même. Est ce qu’elle était cool, ou est ce qu’elle était froide d’un coup ? Ugh. Maintenant en plus de trop réfléchir à ce qu’elle disait, elle réfléchissait trop à ce qu’elle dégageait. Elle jetait un coup d’oeil nerveux à son téléphone, comme dans l’espoir étrange de recevoir un appel pour lui donner une excuse pour s’éloigner un instant et reprendre ses esprits.
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia sourit derrière sa tasse de café en entendant Marceline argumenter pour défendre Andrea. Alors qu'elle et Olivia avaient sans doute les carrières les plus éloignées et donc le moins de chance de travailler un jour. Mais elle laisserait sa cadette en vie juste pour pouvoir observer l'étrange manège entre elle et Marceline. "Juste amies" mais très tactiles et proches l'une de l'autre.
« J'adore mon métier. Heureusement ! Vu les heures que j'y passe, je serai dommage que je le fasse à contrecœur ! »
Elle regrettait juste de ne pas être plus présente pour ses enfants, mais elle n'avait pas besoin de partager ce détail à Marceline. Elle se contenta donc de sourire en écoutant l'actrice partager joyeusement son cours de poterie. Olivia n'était pas très manuelle, mais Marceline avait l'air d'apprécier la poterie, et surtout sa professeure.
« Comment ça t'as pas ramené ton amie chez Catarina ? C'est honteux, elle fait des pâtisseries délicieuses ! »
Le "it's a date" résonna à ses oreilles, et elle dut se mordre la lèvre pour ne pas rire en voyant Andrea s'étouffer avec ses pancakes. Elle avait à la fois envie de secouer les deux jeunes femmes et juste devenir une petite souris pour observer leurs interactions quand elles n'étaient que toutes les deux - c'était déjà hilarant à voir avec son œil extérieur, elle n'osait imaginer ce que ça donnait quand elles étaient seules.
« Elle rougit pas à mes compliments » nota Olivia, d'une voix neutre. « Elle m'insulte juste en retour, mais j'imagine que c'est un truc de petite sœur agaçante ? »
Ou juste que les compliments de son crush avaient plus d'impact. Elle ne le dit pas, mais se contenta de sourire innocemment à Andrea, qui n'allait certainement pas apprécier sa participation à la conversation.
« Tu devrais emmener Andy à tes séances de poterie » reprit-elle, tout en commençant à manger ses propres pancakes. « Quoi que ça fait très Ghost comme idée. »
Elle le dit pensivement, mais elle observait les deux femmes en face d'elle, curieuse de savoir comment elles allaient réagir à la mention d'un film romantique. Quoi qu'elle ne savait pas si Marceline l'avait vu et apprécierait la référence. (Andrea n'avait pas eu trop le choix, Olivia avait eu une grosse période de romances, qu'elle avait partagé avec ses sœurs, que ces dernières le veulent ou non.)
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Marceline Griffiths
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ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
J’étais peut-être un peu perdue sur toute cette situation avec Andy, je ne pouvais pas non plus ignorer qu’elle venait de s’étouffer littéralement au moment où j’avais mentionné en plaisantant l’idée d’un date. Vraiment, je n’y comprenais rien : c’était une mauvaise coincidence, ou le sous-entendu gênait Andy parce qu’elle voulait qu’on soit simplement amies ou parce que… Non, je secouais la tête. Mes plans sur la comète m’angoissaient.
A la place, je préférais faire comme si de rien était, et changer de sujet. Sauf qu’évidemment, je me retrouvais à encore complimenter Andy, au lieu d’être une amie normale. « Surtout que j’ai pas toujours de bonnes idées de combinaison. L’autre fois j’ai mangé une olive verte avec un Kinder Schoko-Bons et c’était clairement pas une réussite. » « Aaaah, ça c’est l’Andy aventurière que je connais bien », plaisantai-je en la taquinant. « Elle rougit pas à mes compliments », releva Olivia, et j’eus un petit sourire gêné, parce que je n’étais pas sûre de comment analyser cette remarque. « Elle m'insulte juste en retour, mais j'imagine que c'est un truc de petite sœur agaçante ? » Cette fois-ci, je riais plus de bon coeur. « Ouais, c’est un truc de famille ça, je crois. Les piques, c’est presque le love langage de ma cousine et moi », dis-je avec un petit sourire. Depuis qu’on commençait enfin à réparer notre relation, avec Mabel, j’aimais bien la mentionner dans les conversations. Elle n’était plus une ombre ou une absence qui polluait. Avant, en soirée, quand j’avais trop bu, je me retrouvais à parler de ça, de pleurer. Maintenant je la mentionnais en souriant au brunch.
« Tu devrais emmener Andy à tes séances de poterie. » J’hochai la tête tandis que la serveuse m’apportait mon plat et que je plantais ma fourchette dans mon toast qui avait l’air délicieux. « Oh j’avoue, ça serait cool ! » M’exclamai-je, toujours partante pour avoir une excuse de traîner avec Andy. « Quoi que ça fait très Ghost comme idée. » J’eus un rire - soit Olivia le faisait exprès (???!!!) soit décidément, ce brunch était chaotique. « Pas sûre qu’on puisse invoquer l’énergie de Ghost avec moi qui me fou de la terre partout sur mes fringues et Andy qui ferait probablement une canette de coca en argile », ricanai-je, contente de pouvoir me moquer gentiment d’Andy avec quelqu’un qui la connaissait aussi bien que moi. « On est très PG-13 en fait », plaisantai-je, pour prétendre que tout ça me faisait rire.
On continua le brunch de bonne humeur, même si je sentais qu’Andy et moi étions prise dans un espace liminal étrange entre notre complicité habituelle et une espèce de gêne lattente que je ne savais pas bien identifier. Dès que j’eus terminé mon assiette, je posai mes couverts et récupérais mon tote bag pour chercher mon porte-monnaie. « Bon, je veux pas m’imposer plus longtemps, je vais y aller, mais Olivia, j’étais trop contente de te rencontrer », dis-je sincèrement en me levant. « Oh et brunch is on me ! Pour vous remercier de m’avoir laissé squatter ! » Je posai quelques billets discrètement sous mon assiette - assez pour laisser un gros pourboire à l’équipe et couvrir toutes nos commandes. « On se recroisera peut-être au salon de thé de Catarina ? » Proposai-je à Olivia d’un ton amusé. Je posai ma main sur l’épaule d’Andy. « On se voit jeudi au karaoké avec Theo ? » Lui demandai-je et, par réflexe, je lui plantai un baiser sur la joue en guise d’aurevoir avant de quitter le café, le bout des lèvres piquant de mon audace.
@Andrea Welch & @Olivia Welch(je vous laisse continuer le rp sans moi, qu'Olivia fasse remarquer à Andy le crUuuUuuUuuush ??? )
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« Comment ça t'as pas ramené ton amie chez Catarina ? C'est honteux, elle fait des pâtisseries délicieuses ! » Oui c’était honteux. Mais Andy se rattraperait bientôt, elle n’en avait pas de doute ! Enfin… si cette sensation de malaise ne s’éternisait pas. Elle tentait de reprendre contenance et surtout reprendre part à la conversation. « Aaaah, ça c’est l’Andy aventurière que je connais bien » Andrea hochait lentement la tête, prenant un air faussement sûr d’elle, frôlant l’arrogance. « Elle rougit pas à mes compliments » Ugh, Olivia qui revenait poke the bear. « Elle m'insulte juste en retour, mais j'imagine que c'est un truc de petite sœur agaçante ? » Beau rattrapage. « Ouais, c’est un truc de famille ça, je crois. Les piques, c’est presque le love langage de ma cousine et moi »
« Tu devrais emmener Andy à tes séances de poterie. » Andy hochait déjà vivement la tête. L’idée de créer tout et n’importe quoi ne argile lui plaisait bien et c’était clairement pas le genre d’initiative qu’elle prendrait seule. « Oh j’avoue, ça serait cool ! » « Quoi que ça fait très Ghost comme idée. » Andrea se retenait de poser bruyamment sa fourchette se la table face à cette énième remarque pleine de sous entendus de la part de sa soeur. « Pas sûre qu’on puisse invoquer l’énergie de Ghost avec moi qui me fou de la terre partout sur mes fringues et Andy qui ferait probablement une canette de coca en argile » Une petite lumière s’allumait dans le regard de Andrea. Cette idée de canette de coca en argile était très bonne ! Elle la notait déjà dans un coin de sa tête. « J’pourrais mettre des fleurs dedans. » échappait-elle dans un murmure. « On est très PG-13 en fait » « Douze ans d’age mental, oui. » confirmait-elle.
Le reste du repas se passait sans trop de problème. Andrea reprenait ses esprits, bien que se comportant avec un peu plus de retenu que d’habitude, ayant trop peur de la prochaine remarque d’Olivia. « Bon, je veux pas m’imposer plus longtemps, je vais y aller, mais Olivia, j’étais trop contente de te rencontrer » Annonçait enfin Marceline, une fois son assiette terminée. « Oh et brunch is on me ! Pour vous remercier de m’avoir laissé squatter ! » Elle se levait déjà, glissant quelques billets sous son assiette vide. « On se recroisera peut-être au salon de thé de Catarina ? » Andrea hochait lentement la tête, comme pour confirmer qu’elle y amènerait Marceline de toute façon, donc que Olivia risquait de la recroiser. « On se voit jeudi au karaoké avec Theo ? » « Evidemment ! Je révise déjà mes classiques. » assurait-elle, tout sourire, acceptant le petit bisou, avant de reporter son attention sur son chocolat, pas tout à fait finis et maintenant très tiède. Elle en prenait une gorgée avant de croiser le regard de Olivia. « T’as un peu abusé avec tes remarques pleine de sous entendu là…. » notait-elle enfin, un brin boudeuse. « Tu voulais que je me cache sous la table ? C'est ça ? »
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Olivia sourit, essayant d'imaginer la relation entre Mabel et Marceline - un point difficile, puisqu'elle ne connaissait les deux femmes que derrière les images de leurs rôles respectifs et avait donc du mal à les imaginer complices comme elle pouvait l'être avec ses sœurs. Elle préféra donc rester focalisée sur Marceline, et les "dates" qu'elle pourrait avoir avec Andrea - juste pour titiller un peu les deux femmes, et s'amuser de les voir rougir ou être gênées.
Marceline préféra cependant partir - et sans doute avait-elle des choses de prévues pour son dimanche, même si c'était juste paresser à la maison en attendant le lundi. Au moins, son rapide passage avait permis à Olivia de constater que le crush de sa cadette était réciproque. Et que les deux jeunes femmes étaient des causes perdues, à se tourner autour sans rien se dire.
« Plaisir partagé Marceline ! Et pas besoin de payer, vraiment. »
Elle observa l'actrice glisser quelques billets, sans doute plus qu'il n'en fallait pour l'addition, sous une des assiettes de leur tablée. Elle se sentit un peu gênée, comme si Marceline leur faisait un don - alors qu'Andrea et Olivia travaillaient toutes les deux et avaient de quoi s'offrir ce brunch. Elle finit son avocado toast pendant que Marceline disparaissait, son regard fixé sur sa sœur.
« Je voulais surtout vérifier que tu n'avais pas oublié de me dire que t'avais conclu avec ta copine Marceline. J'avais l'impression de regarder le début d'un film romantique là ! »
Difficile de se dire que les deux n'étaient qu'amies, vu ce qu'Olivia venait de voir. Elle s'était presque cru au cinéma plutôt que la terrasse d'un café.
« Ton crush, il est réciproque hein ! Saute sur l'occasion ! »
Si elles étaient comme ça depuis des mois, c'était à se demander comment elles n'avaient pas pu se rendre compte que leurs sentiments étaient partagés. Ou comment leurs amis communs, comme le fameux Theo de la soirée karaoke, ne leur avaient rien dit. C'étaient soit de très mauvais amis, soit des gens qui s'amusaient de les voir se tourner autour - et avaient lancé des paris sur la date de leur mise en couple.
« PG-13... Qu'est-ce qu'il faut pas entendre... Vous êtes les héroïnes d'un slow burn qui prend vraiment son temps, surtout. »
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
« Je voulais surtout vérifier que tu n'avais pas oublié de me dire que t'avais conclu avec ta copine Marceline. J'avais l'impression de regarder le début d'un film romantique là ! » « Conclu ? » répétait-elle, limite outrée avant de se re-concentrer sur la fin de son chocolat tiède, totalement perdu dans ses pensées. « Ton crush, il est réciproque hein ! Saute sur l'occasion ! » Andrea secouait aussitôt la tête, presque à sen faire craquer le cou. « Y’a pas de crush ! » insistait-elle. « Marceline est comme ça avec tout le monde. Elle est tactile et charmante, c’est tout. C’est dans sa nature. » C’était presque pas une fausse excuse, en soit, Andrea l’avait souvent vu interagir avec ses potes et il était vrai que Marceline était un peu comme ça, à poser une main sur l’épaule, sur l’avant bras de ses amis, à se blottir contre eux pour exploser de rire… Il n’y avait rien d’anormal là dedans, rien d’ambigu. C’était simplement une proximité lambda pour ceux qui faisait partie du cercle proche de l’actrice. Et Andrea en faisait partie depuis quelques temps. C’était étrange d’être amie avec une nana que l’on voyait sur Netflix et au cinéma, mais c’était comme ça. Et puis, Olivia devait oublié cette histoire de crush qu’avait maladroitement évoqué Andy durant le voyage en Nouvelle Zélande. Elle regrettait même d'y avoir fait allusion. « PG-13... Qu'est-ce qu'il faut pas entendre... Vous êtes les héroïnes d'un slow burn qui prend vraiment son temps, surtout. » Andrea échappait un soupir, reposant son mug vide sur la table. « Tu t’imagines des trucs. » assurait-elle. « Comme je m’étais aussi imaginé des trucs... Mais y’a rien de plus au final, c’est amicale. Elle montre juste son amitié de manière plus …. Tactile que d’autre et on a pas l’habitude parce qu’on vient d’une famille coincée. C’est tout. » Une fois de plus : ce n’était pas entièrement faux. Andrea était d'ailleurs de plus en pus tactile à force de passer du temps avec Marceline et ses amis. Avant elle ne câlinait que ses amis proche, et encore pas tous, et était tactile surtout avec Julian. Maintenant elle pinçait les fesses de Théo comme s'ils étaient marié depuis dix ans. Mais tout ça n'impliquait rien de romantique ! C'était simplement une affection platonique. « Elle a vécu à New York et tout ! Elle a passé du temps dans des milieux queer qu’on ne saurait même pas imaginer… donc j’pense pas que son comportement puisse être interprété comme ça… » Est ce qu’elle essayait de convaincre Olivia ou elle même ? Probablement les deux. Mais Andrea avait trop l’habitude d’être déçue en amoure pour se laisser naïvement croire qu’elle avait une chance avec quelqu’un comme Marceline. La grande blonde, sociale, charismatique, drôle, intelligente… Celle qui illuminait la pièce en arrivant, qui captait les regards bien malgré elle, qui semblait toujours avoir quelque chose d’intéressant à dire… L’opposé même de Andrea, qui en règle général se faisait discrète, (sauf quand elle était avec ses amis proches et prenait ses aises) elle qui n'osait pas forcément parlé, pensant toujours n'avoir rien d'interessant à dire. Il ne fallait pas qu’elle lise en Marceline, comme elle lisait en elle même. Car si le comportement de la Welsh avec l'actrice pouvait effectivement en dire long sur ce qu’elle ressentait et montrer à quel point elle se sentait à l’aise autour de la blonde, l’inverse n’était très certainement pas vrai. Elles fonctionnaient différemment. Un point c'est tout ! C’était déjà miraculeux que Marceline conçoive une amitié avec Andrea, il ne fallait pas qu’elle s’imagine plus. « Bon, je vais rentrer. C'est à mon tour de faire le ménage et Molly a foutu le chaos dans la cuisine hier donc y'a du boulot. » Annonçait-elle, un peu plus froidement qu'elle ne l'aurait voulu, bien trop préoccupée pour faire un effort.
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia haussa les sourcils, grandement étonnée. Soit Marceline était juste en crush bien poussé sur Andrea, soit elle était effectivement très séductrice avec tout son entourage. Et bizarrement, Olivia voyait mal l'actrice être regarder toutes ses amies avec des cœur dans les yeux et en ayant du mal à se retenir de leur toucher le bras ou l'épaule en leur parlant - et ce même si elle n'avait vu Marceline que sur écran avant qu'elle ne rejoigne leur brunch de façon impromptue.
« T'es aveugle si tu vois pas que vous craquez totalement l'une pour l'autre » souffla Olivia en finissant son café.
Du coup, elle avait presque envie de recroiser régulièrement Marceline et Andrea ensemble, parce que c'était amusant de les voir interagir sans oser se déclarer. Un peu comme une pièce de théâtre comique, mais jouée juste pour Olivia - et les autres amis des deux jeunes femmes, sans doute.
« C'est toi et papa qui êtes pas très tactiles. Maman est toujours en train d'essayer de nous faire des câlins. Quoi qu'elle m'en fait moins maintenant qu'il y a les jumeaux... »
Une honte, vraiment, parce que même adulte, Olivia aimait encore se blottir dans les bras de sa mère. Mais elle la laissait profiter de ses petits-enfants, qu'elle voyait déjà trop rarement vu les heures de trajet entre Longreach et Brisbane.
« Tu te cherches des excuses, Andy. Franchement, elle est obsédée par toi cette fille. Et t'es grave en crush sur elle. »
Et Olivia ne pouvait qu'espérer que tout se passe bien pour Andrea et Marceline. Elle les avait trouvé adorables, à se chercher sans oser aller trop loin, et pouvait parier qu'elles seraient adorables en couple - bien que sans doute un peu trop collées l'une à l'autre, à lui faire regretter d'être célibataire et coincer avec son propre crush, qui lui était loin d'être réciproque.
« C'est ça, fuis plutôt que d'écouter ce que j'ai à te dire ! »
codage par aqua
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