Un 8 mars spécial
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Centre associatif – event planning familial du 8 mars 2024 Le stress était à son comble et je dois dire que j’avais passé une nuit agitée. J’étais rentrée super tard chez Tony parce qu’il y avait encore tellement de choses à mettre en place pour la journée du 8 mars. C’était LE défi pour moi parce que, dans ma logique, l’organisation et la réussite de cette journée conditionnerait la suite de mon avenir professionnel. Si ça foirait, je ne serais pas crédible aux côtés de mes pairs du planning familial. Je décevrais Gloria, la directrice en poste, et surtout je me décevrais moi-même. Je savais que la belle femme à la chevelure argentée comptait sur moi et c’était une sorte de test pour savoir si j’étais prête pour prendre définitivement les rennes du planning familial après avoir passé un peu plus d’un an à la suppléer. Elle me pensait prête – et elle fatiguait, elle n’assistait plus aux évènements, je prenais toujours sa place – mais moi, j’avais besoin d’un défi. J’avais besoin de me prouver que j’étais capable de gérer ce genre d’événement parce que … parce que je voulais prouver aux autres que j’étais compétente. Et j’allais d’autant plus le prouver quand j’aurais passé ma thèse et que j’aurais mon doctorat … mais chaque chose en son temps. D’abord la journée du 8 mars et après … on verra !

Le réveil avait été difficile. Je crois même que j’avais grogné en entendant la sonnerie du téléphone de Tony et il m’avait été particulièrement difficile de me détacher de ses bras … Je manquais de sommeil, j’étais sur les starting-blocks depuis des jours.

Nous nous étions levés à 4h du matin parce que je voulais aider Tony à mettre en place son stand. Le Tasty Tazzy avait un stand de nourriture au centre associatif, ça allait lui faire une très jolie pub, pour une très belle cause … J’étais très fière qu’il participe et surtout qu’il retourne derrière les fourneaux. En fin de compte, je n’avais pas trop participé parce que Tony voulait que je me « tienne tranquille » parce que j’allais « faire suffisamment d’efforts aujourd’hui » tout en focalisant son regard sur mon ventre que je ne cachais plus. Il est vrai que j’étais déjà sur les rotules mais j’étais heureuse de participer à un tel événement.

Pour coller au thème de la journée, et parce que je tenais aussi à me déguiser, j’avais opté pour un (costume à la couleur des suffragettes, en violet). Le pantalon était suffisamment ample pour que je m’y sente bien …. Mais il n’était pas exclu que je troque mes escarpins pour des chaussures plates d’ici la fin de la journée.

Je profitais que Tony soit occupé avec son père pour faire un dernier tour sur les stands animés par le planning familial et ses bénévoles que je saluais et remerciais chaleureusement. Le coup d’envoi de cette journée n’allait pas tarder à être lancé et j’étais celle qui inaugurerait et couperait le cordon en compagnie du maire et de son conseil municipal. J’étais nerveuse, je voulais que ça marche et que ce soit  une réussite … Et pour me rassurer, il n’y avait qu’une seule personne que je voulais voir : Tony. Je me dirigeais directement vers son stand et me faufilais derrière lui pour enlacer sa taille et embrasser furtivement son épaule. « ça va ? » Demandais-je tout en vérifiant que je ne l’avais pas tâché avec mon rouge à lèvre. « La pression commence à monter. Il va aussi falloir que je joue le jeu avec la presse parce que je coupe le cordon d’inauguration avec le maire et son conseil municipal.» Je souffle longuement, signe que je stressais vraiment, « Je suis comment ? ça va ? » j’avais, bien sûr, vérifié 50 millions de fois ma tenue mais j’avais besoin de son avis, besoin qu’il me rassure.

8 mars spécial

  @Pénélope Danbury  
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Planning familial. 08 mars 2024.En équipe. Il avait pris la décision de lui donner un coup de main, d’être dans les coulisses pour lui apporter le soutien nécessaire afin d’affronter la journée qui allait suffisamment lourde en stress. Alors même s’il est occupé à préparer un stand au sein du planning familial, il ne peut pas s’empêcher de jeter quelques regards vers … sa petite amie. Oui, vous avez bien lu : sa petite-amie.

Anthony s’occupait des derniers détails quand des bras viennent s’enrouler autour de sa taille et embrasser son épaule. Un sourire se dessine sur ses lèvres et s’étire aussitôt et tourne doucement la tête vers elle. « Ça va ? » Il ne sait pas si la question est posée pour lui ou si elle la pose pour elle-même. « On est prêts. » Tony sort alors cette carte, cette phrase pour la rassurer. « La pression commence à monter. Il va aussi falloir que je joue le jeu avec la presse parce que je coupe le cordon d’inauguration avec le maire et son conseil municipal. » Anthony finit alors par se libérer de son étreinte pour se tourner davantage vers elle et lui faire face. « Je suis comment ? Ça va ? » Son sourire s’étire, alors qu’il la regarde … ou plutôt l’admire. Il sait qu’elle est parfaite. Absolument parfaite. Que ce soit elle ou sa tenue. « Tu es parfaite, absolument parfaite. » Une main vient saisir la sienne pour la porter à ses lèvres. Un léger baiser. Une caresse presque. « Ça va bien se passer, tu vas gérer ça comme une cheffe et au pire, tu mets le tout sur le dos de la grossesse … » Il affiche une fausse moue surprise et désolée. « OK, c’est pas l’endroit ni le moment idéal pour sortir ce genre de blagues ... », qu’il ajoute tout en lui décochant un clin d’œil complice. Est-ce qu’il est parvenu à la détendre ? À lui faire gagner un sourire ? Ou peut-être même un éclat de rire ? « Tu vas les épater. Et t’as même pas à faire le moindre effort pour ça … » ajoute-t-il sur un ton un peu plus sérieux, le regard planté dans le sien pour qu’elle prenne bien conscience combien il est sérieux et combien il pense chacun de ses mots.

Un 8 mars spécial
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Centre associatif – event planning familial du 8 mars 2024 Un ça va demandé distraitement alors que je l’enlace doucement et que je dépose un rapide baiser sur son épaule. La liberté de pouvoir faire ça devant tout le monde sans avoir à me cacher de personne. « On est prêts. » - « ça va faire de la super pub pour le Tasty Tazzy cette journée. » Même s’ils n’en avaient pas besoin. Je savais que le restaurant marchait super bien. Maiiis de la pub ne faisait jamais de mal, n’est-ce pas ?

La pression monte parce que ça va bientôt être à moi d’être au centre de l’attention. Un exercice compliqué pour moi parce que c’est le travail que fait le planning familial que je veux mettre en avant et non pas moi. Et j’ai besoin d’être rassurée : sur ma tenue, sur l’image que je renvoie et qui de mieux que Tony pour répondre à mes interrogations. « Tu es parfaite, absolument parfaite. » Sa main saisit doucement la mienne pour la porter à ses lèvres. Je penche la tête, attendrie par son geste sans le quitter des yeux. « Je sais pas si t’es le plus objectif mais je prends les compliments. » - « Ça va bien se passer, tu vas gérer ça comme une cheffe et au pire, tu mets le tout sur le dos de la grossesse … » Mes yeux s’arrondissent d’étonnement mais aussi d’amusement, « OK, c’est pas l’endroit ni le moment idéal pour sortir ce genre de blagues ... » Son clin d’œil me fait rire et je m’avance pour déposer un léger baiser à la commissure de ses lèvres. « Elle aurait bon dos cette grossesse ! » m’esclaffais-je de rire. « Tu vas les épater. Et t’as même pas à faire le moindre effort pour ça … » Son regard capte le mien et je vois bien qu’il essaie de me faire comprendre à quel point il est sérieux. « Merci … de croire à en moi. » finis-je par dire. De croire en moi, en ce que je fais et d’être là aujourd’hui. « Cette fois, c’est moi qui t’en dois une ! » Une moue complice, en référence à notre discussion sur le fait que je lui avais rendu un sacré service avec les malaisiens. Aujourd’hui, les rôles étaient inversés, « J’espère que tu vas pas trouver la journée trop longues. Quand tout le blabla avec la presse sera terminé, je pourrais faire une pause et je viendrais te voir bien sûr. Tu me prépareras un tacos ?»

8 mars spécial

  @Pénélope Danbury  
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Planning familial. 08 mars 2024. « Ca va faire de la super pub pour le Tasty Tazzy cette journée. » « Tu sais que je ne suis pas venu pour la pub’ … et ne le dis pas trop fort, ça pourrait vexer mon père que tu crois ça. », dit-il en lui décochant un clin d’œil. Le Tasty Tazzy était un monument de la vie de Brisbane. Ils avaient été présents aussi souvent que possible quand la ville en avait eu le besoin. Ils essayaient d’aider la ville du mieux qu’ils pouvaient : offrir les invendus à des associations caritatives, participer à des événements, organiser des dons de repas. Bref, le père Lewis voyait ce restaurant comme un endroit où il fait bon vivre et il voulait donner « ces vibes » à toutes les personnes qui pourraient en profiter.

« Je sais pas si t’es le plus objectif mais je prends les compliments. » Il étouffe un éclat de rire. Il avait toujours été fan numéro un de Penelope depuis les bancs de l’école. Il l’avait encouragé dans chaque chose qu’elle avait souhaité entreprendre. « Merci … de croire à en moi. » Son sourire s’étire, attendri. « Cette fois, c’est moi qui t’en dois une ! J’espère que tu vas pas trouver la journée trop longue. Quand tout le blabla avec la presse sera terminé, je pourrais faire une pause et je viendrais te voir bien sûr. Tu me prépareras un tacos ? » « Tout ce que tu voudras … Tu auras bien évidemment un traitement de faveur … faut que ça serve à quelque chose d’être la petite amie du boss. » Un regard complice et il pose une main sur sa hanche pour se rapprocher d’elle et déposer un chaste baiser sur ses lèvres. « Tu es parfaite ! Tu peux y aller … nous on gère pour que tout le monde se sente bien avec quelque chose dans le ventre. » Un hochement de signe de tête pour lui donner le courage et la force de reprendre son rôle de reine de la cérémonie. Il ne la quitte pas du regard jusqu’à ce qu’elle décide à réellement prendre la direction des autres tâches qui l’attendent pour cette journée qui s’annonce charnière dans sa carrière. Ils se reverront dans quelques heures.

Un 8 mars spécial
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Centre associatif – event planning familial du 8 mars 2024   Tu sais que je ne suis pas venu pour la pub’ … et ne le dis pas trop fort, ça pourrait vexer mon père que tu crois ça. » Un aveux qu’il était venu pour moi, son clin d’œil ne me laissant pas de doute là-dessus. « Mes lèvres sont closes. »  Moi qui déteste être au centre de l’attention, je vais être servie. Je vais devoir inaugurer et couper le cordon d’entrée de cette journée. Et j’apprécie tout ce qu’il fait pour me détendre et faire redescendre la pression que je m’impose. « Tout ce que tu voudras … Tu auras bien évidemment un traitement de faveur … faut que ça serve à quelque chose d’être la petite amie du boss. » Un sourire complice, tandis qu’il se saisit de ma hanche et pose un chaste baiser sur mes lèvres. « J’y compte bien ! J’adore faire partie des VIP. » je le taquine avant de l’embrasser une autre fois, cette fois de manière plus appuyée. « Tu es parfaite ! Tu peux y aller … nous on gère pour que tout le monde se sente bien avec quelque chose dans le ventre. » Un autre sourire avant de faire mine de partir…  puis de revenir sur mes pas pour lui taper les fesses en guise de taquinerie. Je lui fais un autre clin d’œil complice puis disparais.

Quelques heures plus tard
La cérémonie d’ouverture : check ; passer dans tous les stands avec la mairie : check ; avoir les pieds en compte : check ; mais toujours avoir le sourire : check. Le maire et son équipe sont partis juste avant le repas parce qu’ils devaient se rendre au brunch des entrepreneurs pour déjeuner et après, direction les olympiades. J’avais remplacé des bénévoles qui voulaient aller manger avant de tomber de fatigue et maintenant c’était à mon tour de montrer des signes de faiblesse. Armée d’une bouteille d’eau, je traverse les allées du centre associatif et finis par retrouver le stand du Tasty Tazzy. Père et fils sont occupés, il y a encore du monde …. Je reconnais des jeunes filles qui sont venues au stand d’information du planning familial et leur adresse un sourire, tandis que je les vois rougir … et glousser telle des collégiennes face à un Tony qui ne se rend compte de rien. Je m’avance pour passer derrière le comptoir, saluant Mr Lewis d’un léger signe de tête, puis m’effondre sur un chaise. « J’ai plus de pieds…  » soupirais-je longuement tout en enlevant mes escarpins. J’avais eu la brillante idée de cacher une paire de converses dans un sac laissé sur ce stand … et je m’en félicitais, même si le regard de Tony se faisait très clairement moqueur. « Interdiction de se moquer ! » répliquais-je, sourire fatigué aux lèvres, mon index pointé dans sa direction. Je me levais, sentant, ensuite, ma tête légèrement tourner et mon regard se voiler un peu … « Je crois que …  » Tony était au bon endroit, et je me rattrapais un peu plus fermement que je ne l’aurais voulu à son épaule, « … j’ai besoin de manger un truc. » Le stress, la chaleur, tout ce que j’avais marché dans la journée … je pense que je commençais à le sentir passer.

8 mars spécial

  @Pénélope Danbury  
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Planning familial. 08 mars 2024.  Les Lewis sont solaires. Ils sont tous comme ça. Ils ont la capacité à enchanter tout public. Ça doit faire partie de leurs gênes. Un sourire et ils parviennent à en créer un chez leur interlocuteur. Deux Lewis pour le prix d’un. Père et fils s’engagent à ne pas être la raison pour laquelle cette journée aurait une mauvaise critique. Ils mettent la main à la pâte et y mettent du sien. Occupé à parler des différentes préparations concoctées exclusivement pour cet événement, Tony se perd dans les détails … mais apparemment son public apprécie le récit et ne semble pas s’en lasser. C’est ce qui arrive quand on laisse un passionné parler de sa passion. Ils ne s’arrêtent plus. Quand il voit Pénélope, aussitôt il se redresse et détourne le regard pour la suivre … et la voir finalement s’effondrer sur une chaise derrière le comptoir.
« J’ai plus de pieds … » Son regard se baisse sur ses pieds, fixant les escarpins coupables sans aucun doute de cette torture. « Interdiction de se moquer ! » Il lève les mains, innocent. « Jamais de la vie ! Ca ne serait pas du tout mon genre ! » Alors qu’il s’apprête à se retourner, il aperçoit quelque chose … elle est si pâle … et quand elle commence à parler pour finalement s’accrocher à lui, il endosse aussitôt la casquette du petit-ami inquiet et prévoyant. « … j’ai besoin de manger un truc. » Il acquiesce tout en enroulant un bras autour d’elle pour finalement venir la conduire de nouveau à cette chaise sur laquelle il la ficèlerait si jamais elle n’y restait pas assise. « Ah ouais ? Vraiment ? C’est une idée de génie je crois … t’as mangé ou bu au moins un truc depuis qu’on est là ? », il secoue la tête de droite à gauche en faisant claquer sa langue, « quel merveilleux exemple … tiens, prends-moi quelques gorgées de ça … » Il est accroupé devant elle, les mains posées sur ses genoux, une bouteille de thé glacé entre les mains. Un peu de sucre ne lui fera pas de mal. « Je te ramène de quoi manger dans une seconde et tu ne bouges pas d’ici ! Compris ? », il attend qu’elle confirme pour finalement se lever et se rapprocher de son père, lui soufflant quelque chose à l’oreille et à peine deux minutes plus tard, ce dernier lui tendait une assiette en carton.

« Ça va un peu mieux ? », il s’approche d’elle pour lui tendre son fameux tacos, « je vais finir par croire que je dois jamais te quitter des yeux … » Un tendre sourire et il dépose un baiser sur son front.

Un 8 mars spécial
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Centre associatif – event planning familial du 8 mars 2024  
Son regard innocent me fait glousser. « Jamais de la vie ! Ca ne serait pas du tout mon genre ! » Non, il m’avait juste dit le matin-même que je ne finirais pas la journée avec ces escarpins … mais c’était la seule paire de chaussure qui irait avec ce déguisement alors je m’étais entêtée. Je m’étais également entêtée à faire comme d’habitude, c’est à dire, me négliger moi pour prendre soin des autres. Sauf que ça ne pouvait plus marcher comme ça maintenant que je n’étais plus seule et qu’il y avait ces deux bébés qui grandissaient en moi. J’aurais dû manger quand on m’avait proposé ces frites ou prendre une bouteille d’ice tea quand on a fait le tour du centre associatif. Heureusement, Tony est là pour me rattraper à temps et je sens sa main chaude maintenir fermement ma taille et m’obliger à m’asseoir. « Ah ouais ? Vraiment ? C’est une idée de génie je crois … t’as mangé ou bu au moins un truc depuis qu’on est là ? » Je grimace, tentant tant bien que mal de dégainer mon petit regard innocent mais ça semble peine perdue. « quel merveilleux exemple … tiens, prends-moi quelques gorgées de ça … » J’acquiesce et saisis la bouteille qu’il me tend J’en bois une longue gorgée désaltérante, fermant les yeux quelques secondes. Le sucre, la fraîcheur de la boisson … les deux combinés me font rapidement du bien. « T’es un ange … » J’essaie d’être rassurante dans ma voix, posant mes même la paume de ma main contre sa joue mais j’ai les mains moites. « Je te ramène de quoi manger dans une seconde et tu ne bouges pas d’ici ! Compris ? » - « Promis. » Et pour confirmer, j’acquiesce d’un rapide signe de tête et lui souris. Il finit par se lever, murmurer quelque chose à son père que je n’entends pas. Deux minutes plus tard, j’avais mon tacos dans une assiette en carton. Je prends une énième gorgée d’ice-tea qui m’a déjà fait beaucoup de bien. « Ça va un peu mieux ? » - « Moui … j’ai eu un gros coup de chaud je pense. » L’odeur, délicieuse, du tacos m’attira immédiatement et je mordais dedans sans plus attendre. « je vais finir par croire que je dois jamais te quitter des yeux … » J’avalais la bouchée de tacos que j’avais dans bouche et fermais les yeux un instant lorsqu’il embrassa mon front. « C’est définitivement le meilleur tacos de la terre ! » plaisantais-je tandis que père et fils Lewis me fixent. Je prends quelques bouchées de plus, revigorée par ce festin et me rends compte que je mourrais de faim et que donc … j’étais sûrement en hypoglycémie. Je soupire plantant mon regard glacé dans celui de Tony. « Ok ça va …. J’avoue tout ! j’aurais dû venir manger plus tôt et…. Et j’aurais dû prendre de l’ice tea au lieu d’une bouteille d’eau. » concédais-je parce que je n’étais plus seule désormais. Je passais une main distraite sur mon ventre arrondit et grimaçais. « Quand je marche trop, mon ventre me tire… » expliquais-je tout en soufflant longuement, « mais ça va aller, je vais me reposer. » j’étalais mes jambes et avançais mon bras gauche pour me saisir de la main de mon compagnon que je caressais distraitement, avant d’emmêler mes doigts aux siens. « C’est dangereux, » faisant là référence à notre « premier rencard officiel », un petit sourire en coin collé aux lèvres, « Je vais finir par m’y habituer : que tu sois aux petits soins avec moi… » le taquinais-je, mordillant ma lèvre inférieure. Je l’amène à s’approcher un peu plus de moi pour déposer un baiser sur ses lèvres : « Et je crois que j’aime un peu trop quand tu me quittes pas des yeux… » finis-je par lui dire doucement, consciente que son père était à deux pas de nous et qu’il assistait à toute la scène. Je crois que je l’aimais tout court et qu’il fallait que j’arrête de m’emballer de la sorte, que je calme les battements de mon cœur qui s’affolent quand il me regarde comme ça… comme un petit ami inquiet .

8 mars spécial

  @Pénélope Danbury  
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Planning familial. 08 mars 2024. « Moui … j’ai eu un gros coup de chaud je pense. » Peut-être une prise de conscience que sa vie est également sur le point de changer, qu’une grossesse gémellaire n’est pas une partie de plaisir mais peut rapidement ressembler à un parcours du combattant. « C’est définitivement le meilleur tacos de la terre ! » Il fait mine de rouler des yeux devant autant d’engouement. « Ok ça va …. J’avoue tout ! j’aurais dû venir manger plus tôt et…. Et j’aurais dû prendre de l’ice tea au lieu d’une bouteille d’eau. » « Ca aurait été un peu plus malin, oui. » Il acquiesce d’un signe de tête mais son sourire est surtout là pour l’aider à dé-dramatiser la situation. Tout allait rentrer dans l’ordre. Il ne fallait pas non plus qu’elle se sente coupable de ce qui était après tout normal. «Quand je marche trop, mon ventre me tire… » « Ah vraiment ? Tu veux dire, genre comme s’il y avait deux bonhommes qui grandissaient en toi ? », qu’il réplique amusé, ne se rendant pas compte qu’il utilise le mot « bonhomme » comme si tout était déjà fait et qu’elle allait avoir des jumeaux. De où lui venait cette folle idée ? « mais ça va aller, je vais me reposer. » Sa main dans la sienne, il caresse du pouce le dos de sa main tout en lui offrant un sourire complice.

«C’est dangereux, je vais finir par m’y habituer : que tu sois aux petits soins avec moi… » Son sourire s’étire alors qu’il se penche vers elle, pose une main sous son menton pour venir saisir le baiser qu’elle dépose sur ses lèvres. « Et je crois que j’aime un peu trop quand tu me quittes pas des yeux… » « Ce n’est pas vraiment nouveau, j’ai toujours gardé un œil sur toi … mais je vois où tu veux en venir … », souffle-t-il contre ses lèvres sans perdre son sourire. « Tu restes ici encore quelques minutes et ensuite, tu pourras retourner jouer au super héroïne … deal ? »

Un 8 mars spécial
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Centre associatif – event planning familial du 8 mars 2024  
Un début de prise de conscience sur ce que je vis actuellement. Si les premiers mois se sont passés sans accroche, il serait peut-être temps de me mettre en tête qu’une grossesse gémellaire, ce n’était pas anodin et qu’il fallait que je me montre un peu plus raisonnable. Je ne devais pas me priver de tout, profiter mais penser à la santé des petits grumeaux qui grandissaient dans mon ventre. J’acquiesce quand il fait référence que ça aurait été plus prudent que je me munisse d’une boisson sucrée et pas simplement d'eau. Un conseil simple que je donnais aussi aux femmes enceintes que je croisais dans mon travail .. un conseil que je ne m’appliquais pas. Et puisqu’on était aux confidences, je lui avouais que lorsque je marchais un peu trop, mon ventre me tirait. « Ah vraiment ? Tu veux dire, genre comme s’il y avait deux bonhommes qui grandissaient en toi ? » Je lève les yeux aux ciel et ne peux m’empêcher de sourire, amusée par son ton complice. « Ouai voilà par exemple ! » Répondis-je sans le lâcher du regard. Si moi, j’évoluais aussi dans cette grossesse, il semblerait que lui aussi … et je ne saurais même pas décrire ce que ça me faisait. « Je sais que le plus important c’est de savoir qu’ils vont bien mais j’ai tellement hâte de savoir si ça sera deux filles, ou deux garçons ou les deux ! » C’était bien la première fois que je semblais aussi impatiente de savoir. « D’ailleurs, j’ai rendez-vous dans deux jours, c’est ta sœur qui m’accompagne, elle est au moins aussi impatiente que moi ! » lui souris-je.

Sa main dans la mienne et ses doigts qui caressent doucement le dos de ma main m’apaisent immédiatement. Son autre main vient trouver mon menton pour me faire lever la tête afin que nos lèvres se trouvent une fois de plus. « Ce n’est pas vraiment nouveau, j’ai toujours gardé un œil sur toi … mais je vois où tu veux en venir … » Il n’avait pas tort. Il avait toujours été là, présent pour moi … c’est juste qu’on avait mis du temps avant de voir que nous étions plus que des amis, que la simple team indestructible. « Tu restes ici encore quelques minutes et ensuite, tu pourras retourner jouer au super héroïne … deal ? » - « Deal ! » répondis-je du tac-o-tac ; le regard rieur, « On t’a déjà dit que tu es sexy quand t’es autoritaire ? » demandais-je sans vraiment poser la question et surtout taquine. « Je reste assise encore quelques minutes … et après j’ai promis de participer à un concours de fléchette. Promis c’est pas dangereux ! » conclu-je en levant les bras pour lui montrer ma bonne foi.

8 mars spécial

  @Pénélope Danbury  
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Planning familial. 08 mars 2024. « Ouai voilà par exemple ! Je sais que le plus important c’est de savoir qu’ils vont bien mais j’ai tellement hâte de savoir si ça sera deux filles, ou deux garçons ou les deux ! D’ailleurs, j’ai rendez-vous dans deux jours, c’est ta sœur qui m’accompagne, elle est au moins aussi impatiente que moi ! » Il écarquille les yeux et a une drôle de moue en entendant que sa sœur sera là pour cette échographie. Il est surpris, aucun doute là-dessus. « Ma sœur ? Zoya ? Pourquoi est-ce que … ? Elle est si curieuse ? », qu’il demande en se perdant dans ses pensées et ses questions. Aurait-il eu envie de participer à cette échographie ? Était-il un peu jaloux à l’idée que sa sœur se soit trouvée une place ou alors était-il touché par cette attention particulière ? Il ne pouvait pas encore mettre de mots sur ces émotions … il était encore un peu trop remué par la surprise. « Deal ! On t’a déjà dit que tu es sexy quand t’es autoritaire ? » « Tu n’as même pas idée ! », lâche-t-il en prenant un faux air dépassé … comme si c’était vraiment sa vérité, sa réalité. Tony et autoritaire ; une hérésie. « Je reste assise encore quelques minutes … et après j’ai promis de participer à un concours de fléchette. Promis, c’est pas dangereux ! » Un soupir et il secoue la tête de droite à gauche. « Pourquoi est-ce que ça ne me surprend pas ? » Pas la peine de chercher à la sur-protéger, il sait qu’elle est suffisamment mature et prudente pour ne pas exagérer. « Essaie de ne pas te blesser … ou même de blesser qui que ce soit au passage. » Un rire moqueur alors que son mec lui fait un geste de la main pour qu’il vienne redonner un coup de main. « Pendant que la boss se repose, j’y retourne. On se voit tout à l’heure. » Un dernier sourire complice et il disparaît, affichant un large sourire, les mains se frottant l’une contre l’autre pour donner un coup de main à son père avec ceux et celles qui voulaient de quoi se remplir l’estomac.

Et, c’est comme ça que sa journée se passe … jusqu’à ce que son père se fasse remplacer par un employé du restaurant puisque ce dernier devait se rendre au restaurant pour préparer le service du soir. L’événement semblait être un franc succès et l’ambiance semblait être bon enfant. A en voir le sourire de sa partenaire, c’est ce qu’il se disait et il espérait que c’est ce qu’elle viendrait lui confier d’ici quelques minutes.

Un 8 mars spécial
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Centre associatif – event planning familial du 8 mars 2024
Ma réponse le surprend et j'avoue que je ne m'y attends pas. « Ma sœur ? Zoya ? Pourquoi est-ce que … ? Elle est si curieuse ? » Il semble réellement surpris par cette information et je m'empresse de lui répondre : « Oui, elle voulait vraiment m'accompagner alors j'ai accepté. T'as déjà beaucoup à faire et tu t'occupes suffisamment de moi. » lui répondis-je, en passant ma main sur sa joue, « Et de toute façon, je te tiendrais au courant. Tu seras le premier que j’appellerais en sortant du rendez-vous. » lui assurais-je. Est-ce que ça voulait dire qu'il aurait voulu y assister ? Depuis le départ, je ne souhaite pas lui mettre la pression, lui laisser le temps et aller à son rythme ... Est-ce que je me serais plantée ? Est-ce qu'il voulait absolument aller à ce rendez-vous avec moi ? A trop vouloir être arrangeante, je l'avais, sans le vouloir, éloigné ? « Et c'est ta soeur mais c'est aussi mon amie ... forcément qu'elle est curieuse ! » le taquinais-je gentiment.

« Tu n’as même pas idée ! » Un gloussement hilare. « Fais gaffe à tes chevilles, je les vois gonfler d'ici ! » disais-je avant de lui annoncer que je comptais participer à un concours de fléchette. « Pourquoi est-ce que ça ne me surprend pas ? » Je ris une fois de plus. « Peut-être parce que je suis très prévisible ? » argumentais-je avec un air de défi. Les fléchettes, j'estimais que ce n'était pas dangereux et que c'était à ma portée ... et une activité que je pouvais pratiquer sans culpabiliser. « Essaie de ne pas te blesser … ou même de blesser qui que ce soit au passage. » - « hééé ... je suis pas un danger public non plus ! » Ou pas ! La dernière fois que j'avais touché des fléchettes, ça devait être à une fête foraine ou quelque chose comme ça ... autant dire, il y a des siècles. « Pendant que la boss se repose, j’y retourne. On se voit tout à l’heure. » Un clin d’œil de ma part avant de le laisser filer. Mon regard le suit se frotter les mains et se remettre à cuisiner tandis que je finis ma bouteille d'ice tea. Quelques minutes plus tard, c'est avec le sourire que je repars au travail.

Le reste de la journée se passe entre le concours de fléchettes et l'atelier poterie auquel j'ai décidé de participer sur un coup de tête alors que j'ai 0 talent mais l'important c'est de participer non ? Je me félicite d'avoir mis mes escarpins au placard parce que je n'aurais pas tenu le coup. Quand je reviens voir Tony, mes traits sont tirés mais mon sourire est intact. Je suis fière d'avoir réussi à participer et organiser cette journée. C'est important à mes yeux et surtout ça m'a permis de me rendre compte que j'étais capable de faire ça. Alors évidemment, je ne le ferais pas toutes les semaines mais j'étais fière d'avoir réussi ! « ça a été une super journée ! » déclarais-je tout en m'avançant vers lui, un grand sourire aux lèvres, « crevante ! Mais une super journée quand même ! » rajoutais-je, « Je vois que tout le stock prévu est vide, donc ça a bien marché pour vous aussi. », j'étais contente. Épuisée mais contente ! « Merci d'avoir été là et d'avoir participé, ça compte beaucoup. » parce que ça voulait dire que ce que je faisais, comptait pour lui et ça, ça n'avait pas de prix à mes yeux.

8 mars spécial

  @Pénélope Danbury  
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Planning familial. 08 mars 2024. « Oui, elle voulait vraiment m'accompagner alors j'ai accepté. T'as déjà beaucoup à faire et tu t'occupes suffisamment de moi. Et de toute façon, je te tiendrais au courant. Tu seras le premier que j’appellerais en sortant du rendez-vous. » Il acquiesce en essayant de dissimuler la ribambelle de questions qui sont désormais en train de danser dans son esprit. Il ne sait pas encore pourquoi mais ça le dérange un tout petit peu … le début d’une jalousie, la peur de ne pas avoir la bonne place ou de ne pas obtenir la place qu’il souhaite. Laissons-lui le temps d’analyser ses émotions. Il lui en parlera quand il en saura un peu plus. «Tu as intérêt à me tenir au courant ! Je t’en voudrais ! », dit-il en lui décochant un clin d’œil. « Et c’est ta sœur mais c’est aussi mon amie … forcément qu’elle est curieuse ! » «Et tu oublies d’ajouter que c’est une Lewis, ça fait partie de nos gênes », ajoute-t-il dans un éclat de rire. « Fais gaffe à tes chevilles, je les vois gonfler d’ici ! » «Y’a pas d’arrogance --- je ne fais qu’énoncer les faits », dit-il en fanfaronnant, dodelinant de la tête.

« Ça a été une super journée ! Crevante ! Mais une super journée quand même ! Je vois que tout le stock prévu est vide, donc ça a bien marché pour vous aussi. » Son regard dévie un instant sur le stand qu’ils avaient commencé à débarrasser quelques minutes plus tard étant donné qu’ils étaient sold-out. Anthony se redresse pour faire dos au stand et se focaliser sur la jeune femme qui semble des plus ravies et satisfaites ; il y a de quoi, cette journée semble avoir été un succès. « Merci d’avoir été là et d’avoir participé, ça compte beaucoup. » «Ça a été un succès, Penne … la journée entière a été un succès et tu y es pour quelque chose, … », dit-il sans perdre son sourire tout en venant enrouler ses bras autour de sa taille. « Tu peux bientôt rentrer ou vous devez débriefer pendant des heures ce soir … ? Parce que je me disais que je pourrais t’inviter à passer à la main, te faire couler un bain », il se rapproche d’elle avec un sourire complice, « et même t’offrir le service avec massage inclus … parce que tu le mérites » et il vient conclure sa phrase par un chaste baiser sur ses lèvres, sans desserrer son étreinte, gardant les bras enroulés autour de sa taille.

Un 8 mars spécial
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Centre associatif – event planning familial du 8 mars 2024
Mon regard se plante dans le sien, interrogatif. «Tu as intérêt à me tenir au courant ! Je t’en voudrais ! » Et cette impression que quelque chose de nouveau se joue dans cette phrase sans que je ne parvienne à clairement mettre la main dessus. Mieux vaut que je me concentre sur l’instant présent, «Et tu oublies d’ajouter que c’est une Lewis, ça fait partie de nos gênes » Je roule des yeux et finis par avouer, en soupirant, sourire en coin : « Ouai je cède à tout ce que vous me demandez les Lewis. » ; A Zoya mais en particulier à lui.

Quand la journée touche à sa fin, je suis épuisée, mais satisfaite que tout se soit déroulé dans les meilleurs conditions. Il y avait eu des couacs, parce que rien ne pouvait être parfait, mais dans l’ensemble tout s’était bien déroulé et je n’en garderais que du positif. Et je l’en remerciais parce qu’il avait participé à tout ça alors que rien ne l’y obligeait, surtout que le Tasty Tazzy n’avait plus sa réputation à faire. «Ça a été un succès, Penne … la journée entière a été un succès et tu y es pour quelque chose, … » Un grand sourire ma part alors qu’il enroule ses bras autour de ma taille pour mieux nous rapprocher. « Tu peux bientôt rentrer ou vous devez débriefer pendant des heures ce soir … ? Parce que je me disais que je pourrais t’inviter à passer à la main, te faire couler un bain » Un grand sourire malicieux de ma part, « et même t’offrir le service avec massage inclus … parce que tu le mérites » avant de déposer un chaste baiser sur mes lèvres. « Mmm quelle superbe proposition! » répondis-je avant de lui voler un rapide baiser, je me pinçais les lèvres et rajoutais : « Tu me laisses une heure et je suis à toi pour le reste de la soirée ? » proposais-je tout caressant distraitement son bras. Une habitude de plus en plus tenace d'être tactile à ce point et qui allait dans les deux sens. « On a dit qu'on ferait un débriefing plus complet dans les jours à venir au planning familial donc je vais pouvoir m'échapper rapidement. » Un dernier baiser avant de le laisser et retrouver mes collègues de travail ... avant de le retrouver pour la soirée.