« Super sympa ouais. Merci Zoya. » Elle cligne ostensiblement des paupières, portant sa main sur sa poitrine en adoptant cet air de mijaurée. Elle n’a bien sûr pas fait exprès de le libérer, c’est juste grâce à ses deux mains gauches que Jordan a pu se saisir de la balle et se libérer du camp des prisonniers et non grâce à la bonté soudaine de la Lewis - cela ne risque pas d'être le cas, en sachant qu'ils ne font pas partie de la même équipe et qu'elle souhaite, à tout prix, l'emporter.

C’est vrai que la partie s’éternise un peu trop, même au goût de Zoya qui est à bout de souffle. Elle n’est pas du tout une grande sportive dans l’âme, au contraire et si elle fait ces olympiades, c’est uniquement pour la cause et parce qu’aussi son esprit de compétition a pris le dessus lorsqu’elle a choisi de s’y inscrire. Pour autant, là, elle commence à trouver le temps long, surtout que les deux équipes sont plus ou moins à égalité – et par extension, son équipe ne gagne pas surtout. Mais l’avantage semble leur revenir, Jordan venant à être touché par un de ses partenaires et il faut bien imaginer qu’un grand sourire nait sur les lippes de la brune. « J’ai pas l’habitude de faire autant de sport sous le soleil. Mes sports sont à l’ombre. » « TAIS-TOI Jor’, je veux rien savoir ». Parce qu’elle n’est pas stupide et a bien compris le message subliminal de Jordan. Elle s’en bouche même les oreilles, telle l'enfant qu'elle peut être, en grimaçant jusqu’à ce que … « ZOYA ! »  Un de ses coéquipiers l’interpelle parce qu’elle tourne le dos au jeu et un ballon se dirige tout droit vers elle...

Citation :

WIN – Par elle ne sait quel miracle, elle parvient à l’esquiver. Son équipe reprend l’avantage et finalement, ils sont les heureux gagnants de la partie. Zoya jubile évidemment « Sans rancune ? » qu’elle interroge Jordan en tendant une main à son encontre – preuve quand même qu’elle peut être sympa.

SO CLOSE – Elle esquive de justesse mais de la sorte, un adversaire se libère. La partie n’en finit plus.  

FAIL – Elle se fait toucher et râle évidemment « Ta faute, Jor ! ». L’avantage est à l’autre équipe alors qu’un des adversaires en à profiter pour rattraper le ballon et finalement, ce sont eux qui l’emportent. Zoya boude !