| (louis) shut out the world is my favorite vice |
| | (#)Mer 20 Mar 2024 - 15:42 | |
| @Louis Dalton (les olympiades) Evelyn ne lui en aurait sûrement jamais voulu de ne pas participer aux Olympiades, et à dire vrai ce n’était pas non plus un de ses plans de vie à court terme, mais il a fini par se laisser prendre au jeu sans que cela ne puisse étonner qui que ce soit en réalité. Il s’agit de sport, il s’agit d’une compétition, et il s’agit de la fondation de la femme qu’il aime ; comment aurait-il pu rester absent de toutes ces festivités, au juste ? L’idée de rester à carreau lui a effleurée l’esprit sans pour autant s’y incruster, comme le prouve sa présence aujourd’hui autour des différents stands relatifs aux Olympiades. Il ne s’est pas inscrit à la course car il estime que ce n’est plus de son âge - et parce qu’un défaite n’était de toute façon pas le moins du monde envisageable -, mais il compte tout de même participe à son niveau à certain ateliers sans qu’il n’y ait de récompense à la clé: ça l’amuse, ça l’occupe, et ça permet de dépenser un brin d’énergie qu’Evelyn n’aura pas à supporter une fois le soir venu et le retour chez eux acté. Même aujourd’hui, il pleine encore à croire qu’ils ont un chez eux - surtout qu’ils l’aient ensemble, en réalité, parce qu’ils avaient au moins chacun leur chez eux jusque là.
Une fois sur place, néanmoins, il a l’impression de se faire mordre par son incapacité probate à anticiper la moindre chose, et notamment le simple fait qu’il allait se retrouver seul une fois sur place, puisqu’il n’a tout simplement pas demandé au moindre de ses amis ou de ses connaissances à se joindre à lui. Il s’en mord les lèvres, presque littéralement: il pense à Hassan, à cette excuse qui aurait été parfaite pour tenter de renouer le lien avec celui qu’il continue malgré tout d’appeler son meilleur ami alors que leur conversation se perd dans les limbes de son actualité tant ils n’ont pas discuté depuis la nuit des temps ou presque. Plus le temps passe et plus il finit par douter que leur amitié puisse réellement été réparable, comme si une decision jugée mauvaise d’un coté et nécessaire de l’autre pouvait suffire à effacer vingt années pleines et entières d’une foutue amitié comme il n’y en a pas deux.
« Simple spectateur ou participant ? » A la vue d’un visage familier, il entreprend de lancer la discussion avec un naturel parfois jugé déconcertant. N’en reste pas moins qu’il aime ça, Rhett, discuter avec n’importe qui et souvent s’en contenter pour ensuite passer à autre chose, une autre lubie. Evelyn a dit ça de lui, qu’il se servait des gens pour mieux les jeter ensuite et même si elle dirait qu’elle l’a dit sous le coup de la colère, il pense aussi que cela a un fond de vérité. Et sans doute même plus qu’un fond, parce c’est le sport dans lequel il est le plus doué parmi tous - avant même le rugby, et c’est pour dire. « Tu as l’air absorbé par le spectacle, en tout cas. » sont des mots qu’il rajoute sans aucun sous-entendu, Rhett n’étant pas un adepte de ce genre de dialecte. Il dit ce qu’il pense ; il pense ce qu’il dit. Sous leurs yeux, certains semblent se préparer et s’échauffer avant le début d’une course. Plus loin, des lanceurs de disque amateurs s’affairent à la tache. L’animation ne manque pas et le monde est au rendez-vous, ce qu’il est heureux de constater pour Evie. « J’ai toujours trouvé fascinants ceux qui avaient la capacité de rester en dehors du terrain et d’apprécier le jeu. » Parce qu’il a toujours préféré ses années de joueur à celles qu’il a passé en tant que commentateur, cela ne fait aucun secret pour personne le connaissant un minimum. |
| | | | (#)Ven 22 Mar 2024 - 16:34 | |
| event l’automne de l’égalité - mars 2024 @rhett hartfield
Louis errait entre les différents stands, et se demandant s’il ne ferait pas mieux de rentrer chez lui avant de se ridiculiser. Avant de battre en retraite, il devait toutefois au moins montrer à son collègue qui l’avait inscrit à ces olympiades qu’il s’était bien déplacé, pour éviter d’avoir à le remplacer tous les samedis soirs jusqu’à sa retraite. C’était pourquoi il était désormais accoudé à une barrière de sécurité, le regard braqué sur les lanceurs de disque en plein échauffement.
Soudain, une voix qui semblait n’appartenir ni à l’un de ses proches, ni à un parfait inconnu le fit sursauter. « Simple spectateur ou participant ? » Il fut bien incapable de mettre un visage sur cette voix, même s’il était persuadé de l’avoir déjà entendue à plusieurs reprises. « Pour l’instant spectateur, je suis inscrit pour le tir à l’arc tout à l’heure, » répondit-il sans relever la tête, trop occupé à regarder un couple se disputer à grand renfort de gestes erratiques après que madame ait fait tomber un disque sur le pied de monsieur. Il était décidé à connaître le fin mot de l’histoire, et ne s’inquiétait pas de paraître mal élevé, étant donné le peu de formalités avec lequel son interlocuteur lui avait adressé la parole. « Tu as l’air absorbé par le spectacle, en tout cas. » « C’est encore mieux que du football australien, » acquiesça Louis en ricanant. Le rugby avait beau être son sport de prédilection, l’aspect spectaculaire du footy. « J’ai toujours trouvé fascinants ceux qui avaient la capacité de rester en dehors du terrain et d’apprécier le jeu. » Louis finit enfin par détourner le regard du couple qui avait l’air d’en avoir encore pour longtemps, pour le reporter sur l’homme qui se tenait à ses côtés. Dire qu’il fut surpris de réaliser qui il était serait un euphémisme ; il en resta même bouche-bée pendant quelques minutes. « Oh. Je vous connais. » Comme beaucoup d’Australiens et de fans de rugby à travers le monde, Louis connaissait effectivement Rhett Hartfield. Si, instinctivement, il pensait à lui comme l’ancien joueur de rugby professionnel, il lui fallut quelques secondes supplémentaires pour réaliser qu’il était aussi le frère de Ruben. Ruben qui avait été son petit ami. Pendant cinq ans. Seulement Louis ne savait pas s’ils avaient eu l’occasion de se rencontrer dans ce contexte. Il ne savait même pas non plus si l’autre homme avait un jour eu vent de son existence par le biais de Ruben. En tout cas, Louis l’avait peut-être su un jour, mais l’avait oublié depuis. Alors il choisit la sécurité et préféra rebondir sur la dernière phrase qu’Hartfield avait prononcée. « C’est pourtant ce que t’es en train de faire, non, rester en dehors du terrain ? » Une fois la surprise dissipée, Louis se cala sur le tutoiement que l’autre homme avait instauré, et oublia son vouvoiement initial. « Je me suis toujours demandé ce que donnait un champion de rugby à la balle au prisonnier. » C’était faux, cette question ne lui avait jamais traversé l’esprit, mais il avait assisté au début d’une partie endiablée tout à l’heure, et imaginer Rhett au milieu de ces tirs croisés l’amusait.
- Citation :
- WIN – Avant que Louis ait eu le temps de poursuivre, une jeune femme portant un badge où était inscrit le mot staff s’approcha des deux hommes, l’air contrit. « Je suis désolée de vous interrompre, mais deux membres de l’équipe violette viennent d’abandonner et je leur cherche des remplaçants pour le lancer de disque. » « C’est mon équipe, » répondit Louis avant d’accepter le chasuble que la bénévole lui tendait. « C’est pas du rugby mais ça te dit peut-être de tester ? » demanda-t-il à Rhett.
SO CLOSE – Avant que Louis ait eu le temps de poursuivre, un homme d’une cinquantaine d’années s’approcha d’eux et s’adressa directement à Rhett. « J’avais bien aimé votre livre, mais alors le film, pas du tout ! » Puis il repartit comme si de rien n’était.
FAIL – Avant que Louis ait eu le temps de poursuivre, il fut bousculé par quelqu’un puis sentit une sensation désagréable et froide à travers son tee-shirt. Lorsqu’il baissa la tête pour évaluer les dégâts, il réalisa que le maladroit venait de renverser sa glace chocolat-fraise sur lui. « Manquait plus que ça, » grommela-t-il en fouillant dans ses poches à la recherche d’un mouchoir pour commencer à éponger. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Ven 22 Mar 2024 - 16:34 | |
| Le membre ' Louis Dalton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Jeu 28 Mar 2024 - 16:34 | |
| La question ne semble pas assez intéresser le jeune homme pour qu’il lui dédie un regard mais, à bien y repenser, Rhett juge à son tour tout aussi fascinant la véritable scène de ménage se jouant devant eux. « Pour l’instant spectateur, je suis inscrit pour le tir à l’arc tout à l’heure, » Et il hoche la tête avec une forme de surprise mêlée à l’admiration sur le visage, sans que Louis puisse le voir à son tour. Quand bien même, il n’a pas grand chose à dire de plus sur le tir à l’arc, pas même qu’il est particulièrement doué en la matière: et s’il ne peut pas le statuer, alors tout l’intéresse déjà un peu moins. « C’est encore mieux que du football australien, » - « Enfin quelqu’un de sensé. » Il rétorque dans un rire, loin d’être lui-même un véritable admirateur de football. Cela a sans doute beaucoup à voir avec le fait qu’il digère toujours aussi mal la simple idée que ce sport a toujours volé la vedette au sien. « Oh. Je vous connais. » Il avait gardé son regard posé sur la scène mais à la seconde où il entend ces mots, il ne sait bien évidemment faire autre chose que de lui accorder le même regard amusé en retour. « Ca se peut. » Evidemment qu’il le connaît ; évidemment que Rhett jubile dès qu’il entend cette phrase ou n’importe laquelle semblable. Rhett se retient de dire qu’il le connaît aussi, conscient qu’empiéter sur les histoires de cœur de son frère serait une terriblement mauvaise idée. Non pas que contrarier Ruben puisse lui faire peur, mais il n’a tout simplement pas d’énergie à donner dans une énième dispute supplémentaire. Au lieu de répondre quoi que ce soit, il étend son sourire au plus large possible et lui propose une poignée de main forte et amicale.
« C’est pourtant ce que t’es en train de faire, non, rester en dehors du terrain ? » La dernière fois qu’il est monté sur un terrain, il a cassé l’épaule d’un petit bourge. Peut-être que cela ne ferait pas une bonne publicité à Evelyn s’il continuait sur cette idée et remettait même le couvert. « Je me suis toujours demandé ce que donnait un champion de rugby à la balle au prisonnier. » - « Sans doute quelque chose de particulièrement pathétique. » C’est un jeu qui demande bien trop d’adresse pour ce à quoi ils ont toujours été entraînés. Ils ont des réflexes, là n’est pas le problème, mais leur corps n’a pas été forgé pour faire les mouvements nécessaires à une partie d’un tel jeu.
L’arrivée d’une membre de l’équipe met fin à toute hypothétique partie de balle au prisonnier et Rhett la détaille en silence, incapable de dire s’il l’a déjà rencontrée ou non. « Je suis désolée de vous interrompre, mais deux membres de l’équipe violette viennent d’abandonner et je leur cherche des remplaçants pour le lancer de disque. » Il ne sait pas si Evelyn le tuerait ou le bénirait de répondre positivement à cette requête. Les journaux seraient heureux qu’il participer, non ? « C’est mon équipe. C’est pas du rugby mais ça te dit peut-être de tester ? » - « Pourquoi est-ce qu’ils ont abandonné ? » Pas particulièrement méfiant ni curieux, il cherche simplement à savoir comment les choses se sont passées. Après tout, s’il y a quelque chose qu’il devrait savoir, c’est le moment. « Si on se souvient de moi avec ce chasuble là, je te colle un procès. » Et quand bien même il déteste l’idée de porter une telle chose plutôt qu’un maillot hors de prix flanqué du nom de son équipe, du numéro 10 et de ses sponsors, il consent pourtant à l’exercice et il ajoute surtout un sourire à ses paroles, pour faire comprendre à Louis qu’il n’est pas aussi con qu’il en a parfois l’air. Son image lui importe, oui, mais il n’irait pas en justice pour si peu. Au contraire, en réalité il est sincèrement heureux de pouvoir apporter son aide. « Tir à l’arc et maintenant lancer de disque ? Tu te prépares pour les JO ? » A être aussi touche à tout, Rhett pourrait se poser la question. Après tout, ils arrivent dans peu de temps, non ? Il trouvera des places pour les sports qui l’intéressent, à n’en pas douter - il doit encore juste en parler à Evie, mais pas de suite. « Je suis plus tout jeune, sois indulgent. » Et cette fois-ci, malgré lui, ce n’est plus tellement une blague. Dans le monde du sport, il est considéré comme un fossile. |
| | | | (#)Sam 6 Avr 2024 - 9:37 | |
| event l’automne de l’égalité - mars 2024 @rhett hartfield
« Ça se peut. » À la réponse du rugbyman, Louis ne put s’empêcher de laisser échapper un rire étouffé. Parce qu’il n’était certainement pas le premier - et sans doute pas le dernier non plus - à lui faire cette remarque, mais surtout, parce que ce ton si sûr de lui, à la limite de l’arrogance, lui faisait bizarrement penser à un autre Hartfield. Quelques mois plus tôt, il lui aurait été impossible d’imaginer que rencontrer Rhett Hartfield lui fasse penser à quelqu’un d’autre. Il ne fallait pas oublier qu’il avait des posters de lui accrochés dans sa chambre d’adolescent. Mais entre-temps, il avait fait la rencontre de Ruben. Et cette rencontre - ou plutôt ces retrouvailles, parce qu’ils étaient apparemment loin d’être des inconnus - avait changé la donne. Louis n’en dit pourtant rien, et laissa simplement son rire s’effacer, peu enclin à savoir ce que le frère aîné savait ou non de la relation qu’il avait entretenue avec son cadet. Ce qu’il formula à voix haute, par contre, c’était ce que pouvait donner un champion de rugby à la balle au prisonnier, et la réponse de Rhett fit repartir son rire de plus belle. « Sans doute quelque chose de particulièrement pathétique. » Pathétique, Louis n’en savait rien, mais il n’était pas contre le découvrir, sentant bien que le spectacle pouvait valoir le coup d'œil. Malheureusement pour lui, une bénévole interrompit leur début de conversation parce qu’elle était à la recherche de deux joueurs pour le lancer de disque, et non pour la balle au prisonnier. « Pourquoi est-ce qu’ils ont abandonné ? » À la question de Rhett, Louis releva la tête vers lui, en se disant que ce n’était effectivement pas une question idiote à poser. Un abandon pouvait tout à fait être banal, comme révéler un problème dans l’organisation du jeu, un risque de blessure par exemple. Louis se trouvait un peu bête, son chasuble déjà en main, sans avoir eu l’idée de s’interroger sur la raison de cet abandon. C’était peut-être pour ça que Rhett avait fait carrière dans le rugby, alors que lui parcourait les rues de Brisbane pour livrer des repas et gagner sa vie.
- Citation :
- WIN – Heureusement, la bénévole était encore dans les parages et s’empressa de les rassurer. « Ne vous inquiétez pas, ça n’a rien à voir avec le jeu, c’est juste une petite dispute de couple. » Louis ne put s’empêcher de détourner le regard vers le couple, chez qui la discussion ne semblait pas s’être apaisée.
SO CLOSE – La bénévole déjà repartie vers un autre stand, ils ne pouvaient compter sur elle pour obtenir une réponse à la question de Rhett. Louis, optimiste, haussa les épaules et désigna d’un geste du menton le couple qui se disputait toujours un peu plus loin. « C’est pt’être eux, les deux qui ont abandonné. Promis, je ne te ferai pas tomber de disque sur le pied. »
FAIL – La bénévole, visiblement mal à l’aise, se tordait les mains, évitait leurs regards et balbutia une explication qui ne rassura pas tellement Louis. « Une blessure, vraiment pas grand chose. Ils ne s’étaient pas assez échauffés sûrement. Mais les secours sont en route. » Elle s’éclipsa même avant qu’ils n’aient eu le temps de lui répondre. « C’est pas très rassurant, » commenta Louis en fronçant les sourcils. « Mais c’est pas ça qui va arrêter le grand Rhett Hartfield, si ? » Il se retint de justesse de lui adresser un léger coup amical sur l’épaule, pas certain que ce serait bien interprété. « Si on se souvient de moi avec ce chasuble là, je te colle un procès. » Louis éclata de rire tout en relevant les deux mains comme s’il capitulait. « Je ferai mieux de chercher un avocat alors. Même si en vrai ce violet te va bien au teint. » L’idée de le prendre en photo lui traversa alors l’esprit. Pas pour la publier sur les réseaux sociaux ou l’envoyer à un quelconque journal, mais simplement pour avoir quelque chose à montrer à Ruben la prochaine fois qu’ils se verraient. Il était prêt à parier que cela ravirait le neurochirurgien de voir son frère dans cette tenue. Il n’en fit rien pour le moment, mais garda l’idée dans un coin de sa tête. « Tir à l’arc et maintenant lancer de disque ? Tu te prépares pour les JO ? » « J’ai jamais pu y aller grâce au rugby, c’est peut-être ma chance. » C’était ironique, évidemment, il n’avait certainement pas le niveau, dans aucune de ces disciplines, pour représenter l’Australie aux Jeux Olympiques. Il se ferait par contre un plaisir de regarder les athlètes s’affronter à travers l’écran de sa télévision. Il allait juste devoir mettre son réveil pour ne pas rater ses épreuves favorites qui allaient se passer en France. « Je suis plus tout jeune, sois indulgent. » Louis voulut d’abord s’offusquer ; il n’était pas si vieux, mais il se souvint rapidement que dans le sport de haut niveau, on partait relativement tôt à la retraite, et Rhett n’avait malheureusement pas fait exception. « Honneur aux aînés, alors ? » demanda Louis en désignant d’un mouvement du bras la zone de lancer, qui se situait à quelques mètres d’eux. Il pouvait se le permettre, il avait quelques années de moins que le rugbyman. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 6 Avr 2024 - 9:37 | |
| Le membre ' Louis Dalton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Mer 10 Avr 2024 - 11:37 | |
| Rhett mime une mine inquiète lorsqu’on leur annonce que la raison de l’abandon est une dispute de couple: il a connu ça, sur le terrain autant que sur le plan purement personnel, et il sait à quel point ce genre de raison peut devenir assez sérieuse et surtout lourde de conséquences. En d’autres termes, il n’échangerait sa place pour rien au monde avec l’homme en train de se faire tirer les bretelles sous leurs yeux. C’est justement quand on leur demande de ne pas s’inquiéter qu’il pense qu’il y a raison de le faire, justement, même si s’intéresser aux histoires de cœur d’autrui n’est certainement pas dans ses habitudes. Le sport de façon générale, au contraire, il peut bien mieux gérer. « Je ferai mieux de chercher un avocat alors. Même si en vrai ce violet te va bien au teint. » Rhett reprend un nouveau rire après leur brève discussion pseudo-stylistique au sujet de son chasuble. Ce n’est qu’un bout de tissu à bas coût pour repérer plus visuellement les équipes, il sait bien que ce serait particulièrement injuste que de le comparer à ce qu’il a pu porter quand il était en âge d’être dans des équipes à gros budget. Dans des équipes, tout court. « J’ai jamais pu y aller grâce au rugby, c’est peut-être ma chance. » La répartie de l’homme lui plaît et il comprend avec dix ans de retard ce qu’a bien pu lui trouver son frère - en tout bien tout honneur, parce qu’il serait le premier à répondre avec un dégoût qui serait naturellement mal interprété qu’il ne mange pas de ce pain là et qu’il laisse volontiers tous les hommes du monde à son frère pourtant marié. Mais ça, c’est un autre problème.
« Honneur aux aînés, alors ? » « Outch. »
Aussi outch la réponse puisse-t-elle être, elle n’en reste pas moins véridique, raison pour laquelle Rhett n’en fait pas tout un plat. « T’es venu seul ? » Tout en s’approchant de la zone de lancer, il ne sait pas le faire sans s’interroger sur la présence de Louis ici. Après tout, il sait aussi que Ruben a fait le déplacement, et il sait aussi que son frère lui couperait la tête s’il apprenait qu’il a parlé à son Louis sans en avoir fait la requête explicite à sa Majesté. « Si c’est pour garder la surprise pour les JO, je comprends, mais sinon c’est que t’as une sacré volonté. » Personne n’aime vraiment faire du sport seul, si ? Rhett a toujours évolué dans des sports d’équipe, alors c’est une idée qu’il comprend d’autant moins et puisqu’il pense ainsi, il associe cette idée à toutes les personnes qu’il pourrait croiser. « Attends, réponds moi dans une seconde. Je me concentre. » Avec un geste théâtral de sa main posée contre son visage, il esquisse un sourire en direction de son coéquipier de fortune pour lui faire comprendre qu’il le fait marcher et qu’il peut très bien discuter tout en faisant un fichu lancer de disque - comme s’il avait un jour su comment lancer un disque, à commencer par là.
- Citation :
- WIN – Le lancer est parfait, l'ego de Rhett est boosté et il va être particulièrement horripilant.
SO CLOSE – Le lancer est médiocre mais pas particulièrement pathétique. Il dira qu'il se contente de ne pas trop effrayer leurs adversaires.
FAIL – C'est tellement raté qu'il lance en dehors de la zone ; si le filet de sécurité n'avait pas été présent, Louis aurait peut-être su ce que c'est que de se prendre un disque lancé à pleine vitesse. Aïe l'ego. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 10 Avr 2024 - 11:37 | |
| Le membre ' Rhett Hartfield' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Mar 30 Avr 2024 - 8:22 | |
| event l’automne de l’égalité - mars 2024 @rhett hartfield
Peut-être que Louis ne se serait pas permis de parler à Rhett avec autant de familiarité - et de le désigner comme un aîné - s’il n’avait pas pris récemment contact avec son frère. Repris contact serait d’ailleurs plus juste dans leur cas, même si Louis ne pouvait se fier qu’aux dires de Ruben pour authentifier leur relation passée. Il ne saurait expliquer pourquoi, mais leurs échanges donnaient souvent à Louis un air de déjà-vu, et il faisait confiance à Ruben au point de vouloir passer encore davantage de temps en sa présence. Alors se retrouver face à Rhett aujourd’hui, ce n’était pas tout à fait comme se retrouver face à un parfait inconnu ou à une idole de jeunesse.
Rhett poursuivit la conversation tout en s’approchant de la zone de lancer, alors Louis le suivit. « T’es venu seul ? » Il hocha la tête sans se préoccuper de savoir si son compagnon pouvait le voir, alors qu’ils marchaient pratiquement à la même hauteur. « Si c’est pour garder la surprise pour les JO, je comprends, mais sinon c’est que t’as une sacré volonté. » Louis laissa échapper un léger rire, mais avant qu’il ait le temps de répondre, Rhett l’interrompit. « Attends, réponds moi dans une seconde. Je me concentre. » La mimique qui accompagna ses paroles fit comprendre à Louis qu’il n’était pas sérieux et qu’ils pouvaient continuer à parler. « C’est pas que je doute de tes capacités, mais je préfère quand même me mettre derrière le filet de sécurité, » répondit Louis avec un sourire narquois. Si Rhett était un joueur de rugby internationalement reconnu, personne ne pouvait garantir que son talent s’appliquait également au lancer de disque, alors Louis préférait prendre ses précautions.
Finalement, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, puisque le lancer du rugbyman s’avéra être parfait. Louis siffla d’un air impressionné et ne perdit pas une minute pour se rapprocher de nouveau. « Ok, je retire ce que j’ai sous-entendu, apparemment le talent au rugby va de pair avec le talent au lancer. » Il n’était pas certain de réussir à faire mieux, mais il sentait la petite flamme de compétitivité qui ne le quittait jamais vraiment brûler dans son ventre et faire naître des fourmillements jusque dans ses doigts. Avant de se mesurer à cette épreuve inédite pour lui, il devait toutefois répondre à la question de Rhett. « Et pour répondre à ta question, oui je suis venu seul. » Peut-être cela lui donnait-il l’air pathétique, mais c’était la vérité, et Louis n’avait pas vraiment de bonnes excuses en tête pour l’enjoliver. « Enfin c’est un collègue qui m’en a parlé, et sa fille était concernée je crois, alors je suppose qu’il doit être dans le coin. Je le croiserai peut-être dans la journée. » À peine les mots avaient-ils passé la barrière de ses lèvres qu’il les regretta déjà. Il parlait trop, il le savait, et ça n’intéressait pas toujours ses interlocuteurs. « Mais t’étais seul aussi, non ? Est-ce que ça veut dire que tu prépares vraiment les JO en surprise ? » Son sourire en coin trahissait son amusement, mais il n’eut pas le temps d’entendre la réponse de Rhett puisqu’il fut appelé à son tour pour lancer. « On parie que j’arrive à faire mieux ? » Louis ne pouvait évidemment pas s’empêcher de glisser de la compétition dans tout ce qu’il entreprenait, et Rhett n’était pas le premier Hartfield qui y était confronté.
- Citation :
- WIN – Le lancer de Louis est excellent, il dépasse même celui de Rhett de quelques centimètres. Ça va être à son tour de faire le prétentieux.
SO CLOSE – Le lancer de Louis n’est pas mauvais, mais il n’arrive pas à dépasser le score de Rhett. Il ne s’avoue pas vaincu et se dit que ce sera pour une prochaine fois.
FAIL – Le lancer de Louis est catastrophique et atterrit en dehors de la zone délimitée. « C’était l’échauffement, » grommelle-t-il ensuite. |
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| Le membre ' Louis Dalton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Mer 1 Mai 2024 - 14:07 | |
| Rhett s’improvise lanceur de poids le temps d’un maigre instant, et ça suffit à le rendre heureux que de se rendre compte que s’il est bien trop rouillé pour jouer à un niveau international à nouveau, il ne l’est pourtant pas pour rouler des mécaniques sur un terrain de néophytes. Ce n’est plus autant qu’avant, mais c’est encore ça, et il s’y raccroche autant qu’il le peut encore. « Ok, je retire ce que j’ai sous-entendu, apparemment le talent au rugby va de pair avec le talent au lancer. » Il n’irait pas jusqu’à parler de talent, mais il n’en reste pas moins fier de son lancer, raison pour laquelle il échange un sourire sincère avec Louis, oubliant même pendant un temps qu’il marche sur des œufs et sur les plates bandes de son petit frère en même temps - non qu’il soit intéressé, simplement il sait que Ruben détestera l’idée qu’il ait parlé à son ex à l’instant même où il l’apprendra. « Et pour répondre à ta question, oui je suis venu seul. » Il déteste cette réponse, au fond. Elle le laisse supposer qu’il est célibataire et elle le laisse supposer par la même occasion que Ruben serait capable d’agrandir son harem pour les beaux yeux de Louis, parce que s’être marié n’a rien changé à ce niveau-là pour lui. A son propre sujet, il est au moins soulagé de ne pas dérober son attention alors qu’il était supposé la donner à une autre personne, et c’est sans doute déjà ça. « Mais t’étais seul aussi, non ? Est-ce que ça veut dire que tu prépares vraiment les JO en surprise ? » Il sourit à son tour, amusé par la simplicité de ses mots. « Ma copine organise l’événement. Je viens la soutenir un peu. » Parce qu’il est fier d’elle et qu’il ne le cache pas. « Mais je reste pas trop dans ses pattes sinon elle me tuerait. » qu’il rajoute rapidement, son sourire démontrant tout l’amusement qu’il en tire sans pour autant que ses mots soient totalement exagérés: Evelyn gère parfaitement la situation sans lui, et surtout elle gère d’autant mieux en son absence. Il ne saurait apporter aucune expertise, alors il se contente d’errer et de faire ce qui lui plaît, tel un enfant gâté.
Le prénom de Louis se retrouve appelé pour le prochain lancer, coupant court à leur conversation. « On parie que j’arrive à faire mieux ? » - « L’important c’est d’y croire. » Il répond, aussi hautain que taquin. L’issue ne changera rien à sa vie ni à celle de Louis, mais il ne sait faire autrement. Et lorsque le lancer du jeune homme s’avère être bon au point de dépasser Rhett, ce dernier garde un brin de son esprit de compétition pour lui et l’applaudit avec sincérité. Un brin de mauvaise humeur, certes, mais beaucoup de sincérité malgré tout. « Je peux pas croire que t’as jamais fait ça de ta vie. » Ses bras posés sur la barrière de sécurité, il bouge d’avant en arrière tel un enfant un brin hyperactif. « Peut-être qu’il est encore temps d’imaginer une carrière tardive. » Il le dit avec un sourire mais il pense l’idée encore possible, quand bien même son lancer est sûrement à associer à un brin de chance - mais ce n’est pas comme s’il avait une quelconque expertise dans ce sport, il faut bien l’avouer. « Je sais même pas ce que tu fais dans la vie ? » Il demande, son regard croissant le sien un instant. « Si tu me dis un travail de bureau, je vais me mettre en colère. » Non pour son choix de carrière en tant que tel mais bien à cause de l’idée que cela représente réellement du gâchis. |
| | | | (#)Mer 8 Mai 2024 - 10:04 | |
| event l’automne de l’égalité - mars 2024 @rhett hartfield
Alors que Rhett lui demandait s’il était venu seul, Louis ne put s’empêcher de se demander si Ruben était présent également. Même s’il ne se souvenait pas de tout ce que Ruben avait pu lui confier pendant leur relation, il avait cru comprendre qu’il n’était pas nécessairement dans les habitudes des deux frères de passer beaucoup de temps ensemble - ce qu’il était mal placé pour juger, étant donné la relation inexistante qu’il entretenait avec sa propre soeur - mais peut-être avait-ils fait une exception à l’occasion des olympiades ? Si c’était le cas, Louis devait bien avouer qu’il ne serait pas contre croiser le neurochirurgien. Mais pour le moment, il devait se contenter de son frère - une formulation qui horrifierait le jeune Louis fan du rugbyman.
« Ma copine organise l’événement. Je viens la soutenir un peu. Mais je reste pas trop dans ses pattes sinon elle me tuerait.» Louis ne chercha pas à retenir son rire après la confession de Rhett, alors qu’il tentait d’imaginer quelle femme pouvait être sa petite amie. « Je vois, dans ces cas-là vaut mieux se faire tout petit, effectivement. » Et quand on avait la carrure du rugbyman, ce n'était pas la chose la plus facile à faire. Il ne put poursuivre bien longtemps la discussion, puisque ce fut à son tour d’être appelé pour la compétition de lancer et contre toute attente, son premier essai se révéla particulièrement réussi, au point de dépasser celui de Rhett, qui, beau joueur, l’applaudit lorsqu’il le rejoignit. « Je peux pas croire que t’as jamais fait ça de ta vie. » Louis haussa les épaules, faussement modeste. « Pourtant je te jure que si. J’aurais peut-être dû m’inscrire à ça plutôt qu’au rugby. » Il était toutefois peu probable qu’il en ait fait sa carrière. S’il n’avait pas tout à fait le physique d’un rugbyman - même si sa vitesse avait longtemps fait sa force - il n’avait pas non plus celui d’un lanceur. « Peut-être qu’il est encore temps d’imaginer une carrière tardive. » Louis pencha légèrement la tête sur le côté, les sourcils relevés, essayant d’imaginer les efforts qu’il devrait fournir aujourd’hui pour espérer faire carrière. Il ne pouvait pas s’en empêcher, même s’il se doutait que la remarque de Rhett n’était pas vraiment sérieuse. « Oula il faudrait que je pousse fort à la salle. » La circonférence de ses biceps n’était pas encore à la hauteur de ceux de Daniel Ståhl, le dernier champion du monde. « Je sais même pas ce que tu fais dans la vie ? Si tu me dis un travail de bureau, je vais me mettre en colère. » Louis laissa de nouveau échapper un rire amusé. « Ça aurait pourtant arrangé mes parents, un travail de bureau. » S’ils avaient été opposés à ses ambitions sportives, il se demandait ce qu’ils penseraient aujourd’hui de sa situation, qui n’était sans aucun doute pas à la hauteur de leurs ambitions. « Non, je suis livreur pour PlateMate. Pas sportif pro, mais pas loin, vu le nombre de kilomètres qu’on fait à vélo. » Louis exagérait, évidemment, mais cela lui permettait tout de même de faire pas mal de sport au quotidien - une nécessité quand on savait à quel point il pouvait parfois avoir du mal à canaliser son énergie. « Et toi, après le cinéma c’est quoi le programme ? » Il espérait que la question n’était pas trop indiscrète, mais il était sincèrement intéressé par la réponse. Quand il était jeune, il n’était pas tellement intéressé par ce que faisaient les athlètes professionnels une fois retraités. Ça avait bien changé depuis. |
| | | | (#)Mer 8 Mai 2024 - 10:41 | |
| « Pourtant je te jure que si. J’aurais peut-être dû m’inscrire à ça plutôt qu’au rugby. » « Naan, laisse quelques adhérents au rugby quand même. »
Il le taquine dans un sourire, pourtant loin d’être le meilleur partisan de son sport. Il l’aime et le défend, ça oui, mais il ne pousserait pas non plus tous les gamins du monde à s’y inscrire, lui qui connait parfaitement la violence de ce sport et tous les accidents qui ne peuvent être évités malgré le soin des entraîneurs et des joueurs. Il ne voudrait sûrement même pas y inscrire sa propre progéniture, à bien y repenser, et ce ne serait pas Evelyn qui militerait pour le contraire, ayant à son tour son propre traumatisme avec le rugby. « Ça aurait pourtant arrangé mes parents, un travail de bureau. » La réponse étonne Rhett à un faible niveau seulement: plus il pense à devenir père à son tour et plus il comprend pourquoi un travail de bureau peut donner l’air d’être sécuritaire, tant au niveau physique que financier. Malgré tout, il pense aussi que ce n’est pas un environnement dans lequel quiconque pourrait éprouver un véritable bonheur quotidien. « Non, je suis livreur pour PlateMate. Pas sportif pro, mais pas loin, vu le nombre de kilomètres qu’on fait à vélo. » Il esquisse un sourire poli, pour ne pas laisser la petite voix dans son esprit s’exprimer et souligner que ce n’est pas vraiment un métier, ça. « J’ai pas de mal à le croire. » Il ne remet pas en question la condition physique nécessaire allant de paire avec un tel travail, mais il remet en question que cela puisse avoir quoi que ce soit d’intéressant. « Ça te plaît ? C’est un truc temporaire ou pas ? » Il tente de s’y intéresser sans être trop abrupte dans ses propos, ce qui relève du miracle de la part de Rhett tant prendre des pincettes ne lui ressemble justement pas.
« Et toi, après le cinéma c’est quoi le programme ? » Il n’aurait jamais cru entendre une telle question un jour. Il n’aurait surtout jamais cru qu’on l’associe au monde du cinéma d’une quelconque manière. Et malgré toute la fierté que ça aurait pu lui insuffler, aujourd’hui il éprouve surtout l’impression d’être quelque peu au pied du mur. « Y’a pas vraiment de programme, à vrai dire. » Le cinéma n’est pas son monde. Seul le rugby et le sport dans une définition plus large constituent son monde. Le problème avec le sport, c’est qu’il devient inaccessible à partir d’un certain âge, surtout quand il est question d’avoir des jambes défaillantes comme celles de Rhett. Il esquisse un sourire pour faire passer la pilule mais surtout pour que Louis comprenne qu’il n’y a rien de plus à en dire pour le moment. « Si jamais PlateMate te sort par la tête à un moment donné, on pourrait en discuter. » Il lui tend une carte de visite où son numéro apparaît. Il a l’impression que l’homme face à lui perd son temps à jouer dans un cour qui n’est pas la sienne et quand bien même Rhett n’a pas la solution miracle entre ses mains, il se dit malgré tout qu’il pourrait y réfléchir et tenter de l’aider, comme on l’a lui même aidé à son adolescence. Et même s’il ne le contacte jamais pour une question de travail, il aura au moins son numéro, et ça pourrait toujours servir un jour ou l’autre. « En étant séparés, on aura moins de chance d’être repérés pour participer à une prochaine épreuve de Dieu sait quoi. » Ils ont une sacré mauvaise étoile, les deux réunis, mais ça fait encore sourire Rhett qui reste malgré tout heureux d’avoir participé un instant à l’évènement. « Je vais voir comment ça se passe ailleurs. Bonne chance pour la suite. » Pour les épreuves des Olympiades, pour tout le reste aussi sans doute. Personne n’a jamais trop de chance dans sa vie, pas vrai ? |
| | | | (#)Ven 17 Mai 2024 - 16:50 | |
| event l’automne de l’égalité - mars 2024
Louis n’était jamais très à l’aise à évoquer sa situation professionnelle. Il n’y avait rien de honteux, pourtant, à exercer son métier, mais il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il pourrait faire mieux. C’était ce qu’il avait entendu - de la bouche de ses parents, mais pas que - toute sa vie, alors il était difficile de se défaire de cette idée. Entraîné par l’ambiance bon enfant de l’événement et par les échanges amusés qu’ils avaient eu jusque là, il n’hésita pas à répondre honnêtement à la question de Rhett. La sourire poli qu’il reçut en réponse le refroidit légèrement, mais il n’en montra rien. « J’ai pas de mal à le croire. Ça te plaît ? C’est un truc temporaire ou pas ? » Louis commença par hausser les épaules d’un air nonchalant. « Ça va. » Ce n’était certes pas son métier de rêve, mais il se disait souvent que ça pourrait être pire. « C’est censé l’être, ouais, temporaire. » Même si les mois s'enchaînaient et qu’il allait bientôt fêter le premier anniversaire de son contrat. « Le temps que je trouve autre chose. » Il ne précisa pas que son dossier médical ne facilitait pas ses recherches, préférant ne pas s’étendre sur le sujet et plutôt s’intéresser à la carrière du rugbyman. Ou plutôt à sa retraite, puisqu’il n’arpentait désormais plus les terrains pour des matchs professionnels. Louis évoqua le cinéma, puisqu’à sa connaissance, la sortie du film Nine était l'actualité la plus récente de Rhett. « Y’a pas vraiment de programme, à vrai dire. » Il hocha la tête en silence, s’attendant à plus de précisions, mais Rhett n’en fit rien. Louis comprit alors qu’il avait peut-être touché là à un sujet sensible, et préféra se taire plutôt qu’aggraver son cas. « Si jamais PlateMate te sort par la tête à un moment donné, on pourrait en discuter. » Sans même y réfléchir, il tendit la main pour récupérer la carte de visite que Rhett lui tendait. Fut un temps, ce qui venait de se passer avait certainement dû figurer très haut dans la liste des vœux qu’il aurait demandé à un génie d’exaucer. Et si le temps avait amoindri un peu de l’enthousiasme qu’il pouvait ressentir, Louis ne put s’empêcher d’être touché par le geste. « Oh. Merci. » Il se sentait un peu bête, à ouvrir puis refermer sa bouche, tel un poisson hors de l’eau, mais il ne savait que dire de plus. Il se demandait quel genre de boulot Rhett Hartfield pourrait bien lui trouver, et immédiatement après, il s’interrogea sur ce que Ruben Hartfield penserait de cet échange. Il laissa cette pensée de côté, certain qu’il y reviendrait plus tard. « En étant séparés, on aura moins de chance d’être repérés pour participer à une prochaine épreuve de Dieu sait quoi. » Encore un peu étonné par la tournure des événements, le rire de Louis eut quelques secondes de retard. Après tout ça, si Rhett ne le prenait pas pour le dernier des idiots, il aurait de la chance. Quoi qu’il avait quand même réussi à le battre au lancer de disque. « Je vais voir comment ça se passe ailleurs. Bonne chance pour la suite. » « Bonne chance à toi aussi, » répondit Louis avant de regarder l’autre homme s’éloigner. Secouant la tête pour sortir de sa torpeur, il se pinça l’intérieur du bras pour vérifier qu’il n’était pas en train de rêver. La vive douleur qu’il ressentit et qui le fit grimacer lui confirma que non, il venait bien de discuter pendant près d’une heure avec le Rhett Hartfield. Il n’avait plus qu’à trouver un moyen de remonter le temps pour raconter ça au petit Louis Dalton de douze ans. |
| | | | | | | | (louis) shut out the world is my favorite vice |
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