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Olympiades - 2024.

Une sortie en famille … ou presque.
Maya passait la journée avec une amie et la mère de cette dernière. Roberto, l’aîné, participait à un match de rugby mixte. Les équipes féminines et masculines avaient été mélangées pour souligner le fait que le genre n’avait rien à voir avec le talent ou le niveau d’un sport. Les parents étaient fièrement installés dans des gradins. L’un à côté de l’autre, lunettes de soleil sur le bout du nez, ils ne se disaient pas grand-chose mais semblaient passer un bon moment ensemble. Ils se levaient en même temps quand leur fils prodige faisait une bonne action et se permettaient même de faire quelques highs five – à l’ancienne – quand son équipe marquait. C’est uniquement quand leur aîné débarque en courant pour arriver à leur hauteur à la fin du match qu’ils comprennent que quelque chose cloche … Il ne compte pas passer le reste de la journée avec eux. Il a même pensé à tout quand il leur mentionne ce stage d’auto-défense un peu plus loin … auquel ils doivent participer. Absolument participer.

« Dis qu’on te fait honte et ça ira beaucoup plus vite … », lâche-t-il dans un rire un peu amusé – un peu, car il est vexé de se faire évincer par son fils. « Depuis quand est-ce que tu t’occupes de notre emploi du temps ? » « Maya est avec ses copines, et j’pensais pouvoir passer la journée avec mes copains ---- on pourra se voir ce soir ou demain ou même après-demain. » Un sourire candide et Bob lui donne même un petit coup dans le dos comme pour l’encourager à prendre conscience qu’il ne va pas passer le reste de l’après-midi avec lui. « J’pensais que ça serait une bonne idée. » « Bien sûr. » Ugo roule des yeux avant de tourner la tête vers son ex-femme, « l’âge ingrat », un commentaire prononcé sur un ton amusé car c’était sa manière de lui faire comprendre que c’était donc leur sort. Ils allaient devoir passer l’après-midi ensemble et participer à ce cours d’auto-défense … car apparemment, c’est ce que leur fils leur recommandait … un génie. Après s’être séparé – prenant la peine de lui donner quelques recommandations au passage – le duo De Luca se retrouvent alors là où La Fondation a son espace. Un espace réservé pour ceux et celles qui souhaitent avoir quelques conseils d’auto-défense. Quelque chose lui disait que les choses n’allaient pas se passer comme prévu et qu’il allait avoir le mauvais rôle.

« Tu m’expliques pourquoi il ne nous a pas inscrit à un truc de balle au prisonnier ou quelque chose comme ça ? », souffle-t-il à l’oreille de Valentina alors qu’il croise les bras en se demandant comment pouvoir trouver une excuse et disparaître.

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

Les olympiades J’aurais dû sentir venir l’arnaque. Maya passait sa journée chez sa copine Soledad et Bobby avait un match de rugby. Un match mixte … et lorsqu’il nous – son père et moi – avait demandé expressement de venir j’aurais dû me douter qu’il y avait un loup. Je m’étais dit que je me posais trop de questions depuis l’autre soirée chez Ugo, que je me faisais des idées, alors j’avais accepté. L’après-midi se déroulait très bien. Ugo m’avait gardé une place dans les gradins et c’est de concert que nous encourageons notre fils, nous levons lorsque son équipe prend le ballon… L’ambiance est détendue. Lorsque Bobby arrive en courant à notre hauteur, le sourire De Luca collé au visage, je sais qu’il se trame quelque chose. Et j’avais raison. Notre ado nous avait inscrit à un cours d’autodéfense parce que, lui, il allait s’occuper avec ses copains. « J’pensais que ça serait une bonne idée. » - « Dans quel monde c’est une bonne idée de participer à un cours d’autodéfense Bobby ? » Il hausse les épaules et sans me laisser le temps d’en dire davantage, il nous plante là. « l’âge ingrat » Je roule des yeux, amusé malgré tout parce que cet enfant nous aura, décidément, tout fait – Et encore, j’étais loin compte !! –

Nos pas nous mènent près de l’espace réservé aux cours d’autodéfense et ce que je vois,ne me dit rien qui vaille. « Tu m’expliques pourquoi il ne nous a pas inscrit à un truc de balle au prisonnier ou quelque chose comme ça ? » - « Aucune idée … il s’est peut-être dit qu’on trouverait jamais d’autre endroit où c’était légal de s’étriper ? » proposais-je d’un air sérieux avant d’éclater nerveusement de rire. Vraiment, oui, c’était tout ce qu’il y a de plus nerveux parce que je n’étais pas à l’aise. « Tu crois que si on s’échappe, Bobby nous en voudra ? » demandais-je à voix basse avant que je ne vois arriver un des instructeurs, un grand sourire aux lèvres. « De Luca c’est ça ? Vous êtes les parents de Bobby ! Suivez-moi !» Et en plus il connaissait Bobby … un vrai guet-apens le truc. Affichant un grand sourire poli, je suivais le coach et me tournais brièvement vers mon ex-mari en grimaçant, l’air de dire : On peut plus échapper à ça avant qu’il nous demande de retirer nos chaussures. Par chance, j’avais eu la bonne idée de mettre des baskets et un legging de sport. « Vous allez travailler par binôme, ça vous va ? Est-ce que vous avez déjà suivi des cours d’autodéfense ?» demanda le coach, « Absolument jamais … la seule autodéfense que je connaisse c’est de mettre un coup de genou bien placé … mais je suppose que c’est pas académique comme méthode. » Ajoutais-je à la fois pour détendre l’atmosphère mais aussi parce que j’étais complètement novice.

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Olympiades - 2024.

« Tu crois que si on s’échappe, Bobby nous en voudra ? » « Il est pas obligé d’être mis au courant … », réplique-t-il sur le même ton que son ex-femme, le ton de la confidence mêlé à celui de l’humour. Une blague qu’ils ne peuvent même pas accomplir car un instructeur apparaît déjà à leur hauteur. Et merde ! « De Luca c’est ça ? Vous êtes les parents de Bobby ! Suivez-moi ! » Ugo tourne la tête vers Valentina puis repose son regard sur l’instructeur en acquiesçant d’un signe de tête. Aucune possibilité d’opérer un demi-tour, de prendre la fuite ou même d’improviser une excuse pour ne pas assister à ce cours. C’est donc sans la moindre motivation – et ils ne le cachent même pas - qu’ils lui emboîtent le pas, sans savoir dans quoi ils mettent les pieds. « Vous allez travailler par binôme, ça vous va ? Est-ce que vous avez déjà suivi des cours d’autodéfense ? » Ugo hausse les épaules quand il leur fait mention du « binôme » - aucun souci. Après tout, elle avait été son binôme pendant beaucoup d’années, presque toute sa vie. Un signe de tête pour dire qu’il n’a jamais pris de cours de quoique ce soit … Ugo passe son temps à la salle de sport mais il n’est pas un grand adepte des sports de contact, et encore moins de la violence … qu’elle soit défensive ou non. « Absolument jamais … la seule autodéfense que je connaisse c’est de mettre un coup de genou bien placé … mais je suppose que c’est pas académique comme méthode. » « C’est pas vraiment la méthode que j’aimerais te voir tester sur moi … si je peux me permettre … », dit-il en tendant les bras en signe de défense, un sourire idiot aux lèvres.

Le duo, ancien couple, se retrouve alors face à face … en compagnie de l’instructeur qui commence à leur expliquer les bases du scenario qu’ils vont devoir mettre en place. Ugo est bon élève. Docile, attentif, ce dernier écoute pour s’assurer de ne pas faire le moindre faux pas avec Valentina. Il ne manquerait plus que ça … mais rapidement, on lui indique le rôle qu’il doit endosser. Évidemment. Il est celui qui doit prétendre agresser son ex-femme. Évidemment.

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

Les olympiades
L’offre de s’échapper était beaucoup trop alléchante. Trop tentante. Cependant, c’était déjà trop tard parce que le coach nous avait déjà repéré. Malheureusement. En plus de ça, il paraissait beaucoup trop enthousiaste. Sans attendre, il nous mit rapidement dans l’ambiance de l’activité. J’avais bien essayé de faire de l’humour, pensant naïvement qu’il nous laisserait peut-être filer … Mais non ! il était sérieux le bougre quand il nous demandait notre expérience en autodéfense. « C’est pas vraiment la méthode que j’aimerais te voir tester sur moi … si je peux me permettre … » Son sourire idiot me fit pouffer de rire, « J’ai aucune envie de te martyriser non plus si ça peut te rassurer. » j’ajoutais en lui jetant un rapide coup d’œil amusé.

Il n’en faut pas plus au coach pour se frotter les mains et nous demander de nous mettre l’un en face de l’autre. Il souhaite nous expliquer les bases de l’autodéfense, du scénario que l’on va mettre en œuvre … Et j’essaie vraiment de me concentrer mais je ne peux m’empêcher de penser que je vais être ridicule. Ça n’est pas moi ça, je ne suis pas à l’aise même si j’essaye de ne pas le montrer, Ugo qui me connaît bien, doit le remarquer. La fin des explications de Mario – le coach – sonne la mise en pratique de tout ça. Évidemment, Ugo prend le rôle de l’agresseur  … Il doit me surprendre par derrière et tenter de me voler un collier imaginaire.

Et ça ne devrait pas me rendre si nerveuse. Pourtant ça l’était. Je sentais mon pouls s’accélerer dans ma poitrine parce qu’il allait se rapprocher, parce qu’il allait y avoir contact physique entre nous. Je crois que je n’étais pas psychologiquement prête parce que je me sens me tétaniser lorsque son souffle chaud effleure ma nuque. J’essaye d’appliquer – maladroitement -  les conseils du coach et saisis son poignet pour le tordre doucement. Mais le contact de sa peau contre la mienne m’envoie comme une décharge electrique et me déséquilibre complètement. Je me retrouve alors, jambes emmêlées aux siennes et nous finissons par tomber par terre …. Je suis littéralement allongée sur lui, quasiment à califourchon sur ses hanches lorsque j’essaie, tant bien que mal, de me relever avec le plus de dignité possible. « Désolée, je t’ai pas fait mal au moins ? » demandais-je, accrochant mon regard au sien, et tentant de dissimuler mon malaise face à cette proximité non voulue.

« Mais non mais non ! C’est un très bon début ! Madame avait le bon geste au départ … Recommencez ! » Il était sérieux lui ?!

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Olympiades - 2024.

Le bon élève s’approche de l’ex-femme. Il la domine de sa hauteur et c’est un peu le but de l’exercice. La main s’approche d’elle. Elle doit saisir le poignet pour l’empêcher de terminer son mouvement et le mettre dans une mauvaise situation. Les doigts de son ex-femme se serrent autour de son poignet et le mouvement le contraint à céder si bien qu’ils finissent par je-ne-sais-quel-tour-de-magie à se retrouver le dos au sol, Valentina sur lui. Il a l’air surpris. Non pas qu’il s’imaginait Valentina être une poule mouillée incapable de le plaquer au sol mais il était surtout surpris par l’efficacité de ce mouvement. Le regard fixé sur elle, il ne peut pas s’empêcher de laisser échapper un rire de surprise. « Désolée, je t’ai pas fait mal au moins ? » « J’ai surtout l’impression que tu rêvais de faire ça depuis des mois … », réplique-t-il d’une voix rieuse alors qu’il la suit du regard quand elle se relève. A son tour de se relever. « Mais non mais non ! C’est un très bon début ! Madame avait le bon geste au départ … recommencez ! » « OK … donc on recommence … mais oublie pas qu’à un moment donné, on va devoir échanger les rôles Val’… », dit-il en lui donnant un petit coup d’épaule alors qu’ils se remettent en place.

L’ambiance est bon enfant. Ils semblent même prendre un peu de plaisir à ce que leur fils leur avait réservé. Comme quoi, ce n’était pas si mal. Ugo se replace derrière elle et lui laisse le temps de se préparer elle-aussi. Il attend le moment opportun, le moment qu’elle finit par choisir pour recommencer. Et, c’est ainsi que quelques minutes plus tard, elle saisit de nouveau son poignet … et il semblerait que sa poigne soit un peu plus ferme, un peu plus assurée et il se retrouve de nouveau au sol. La tête légèrement penchée, il la fixe et ne peut pas s’empêcher de lui dire avec un sourire amusé : « c’est moi où tu prends un malin plaisir à me mettre au sol ? » Se redressant en prenant appui sur le sol, il ne peut pas s’empêcher néanmoins de la saisir par la taille pour l’emporter avec lui au sol … la prendre par surprise, c’était un peu l’exercice, non ? Non ? Non ! Ok, il n’avait pas pu y résister.

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

Les olympiades
La situation était … étrange. L’ambiance était bon enfant mais il n’en demeurait pas moins que la situation était étrange. Avec Ugo, nous nous retrouvions à participer à un cours d’autodéfense auquel notre fils nous avait inscrit sans nous demander notre avis. « J’ai surtout l’impression que tu rêvais de faire ça depuis des mois … » J’éclate de rire parce qu’il y a quelques mois en arrière, ça aurait été vrai. J’étais noyée par ma colère contre lui et surtout par le fait que je voulais l’éloigner de moi.

Apparemment, ce que je faisais était plutôt bien. En tout cas, c’est ce que disait le coach et il nous demanda de recommencer. « OK … donc on recommence … mais oublie pas qu’à un moment donné, on va devoir échanger les rôles Val’… » Face à son coup d’épaule, je me permets même de repousser son épaule avec ma main, taquine. « Je profite d’avoir le pouvoir ! » répondis-je du tac-o-tac avec amusement avant de reprendre mon sérieux. L’instructeur me donne de nouveaux conseils, me demande de réitérer les gestes avec lui …. Avant que je ne doive à nouveau m’en prendre à Ugo. Je dois avouer que je me sens de plus en plus à l’aise dans les gestes à faire. D’ailleurs ce dernier semble beaucoup s’amuser de faire l’agresseur et nous finissons une fois de plus au sol dans un grand éclat de rire. « c’est moi où tu prends un malin plaisir à me mettre au sol ? » J’hausse les épaules, « C’est bien possible ! » répondis-je tout en me relevant en même temps que lui. Je n’ai pas le temps de rajouter autre chose que je vois dans l’éclat de ses yeux qu’il s’apprête à me faire un sale coup. Et ça ne manque pas, parce qu’il me saisit par la taille : « Aaaahh » je m’écris surprise, ne m’attendant absolument pas à ce qu’il retourne à la situation de cette manière. Je me retrouve, dos dans l’herbe, sous le corps chaud et musclé de mon ex-mari, et c’est comme si nos deux corps s’alignaient à nouveau parfaitement. Mon bassin collé au sien et ma poitrine collée à son torse, tant et si bien qu’il doit bien se rendre compte que mon cœur s’est, soudainement, mis à battre plus vite. « Il va vraiment falloir qu’on arrête de se retrouver dans ce genre de position … » Ma voix n’est plus qu’un murmure, parce que mon regard n’arrête pas de faire la navette entre sa bouche entre-ouverte et ses yeux noirs. Oui, il allait vraiment falloir qu’on arrête de se retrouver dans ce genre de situation parce que ça ne me rappelait que trop bien à quel point nos corps réagissaient au contact de l’autre… Et ça ne devait plus se produire ! Stop ! FINITO ! On est divorcés !

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Olympiades - 2024.
L’italien, le docile élève, finit par redevenir fidèle à lui-même … et se met à faire un peu trop de freestyle. Pas vrai ? Et, c’est comme ça que ses bras viennent s’enrouler autour de sa taille pour la prendre par surprise et démontrer au passage qu’ils devraient prendre davantage de cours de self-defense. Valentina se retrouve allongée sur le dos, dans l’herbe et il se retrouve au-dessus d’elle, un sourire amusé et provocateur sur les lèvres. L’histoire de leur vie : la lutte perpétuelle à avoir le dernier mot. Une quête qui les avait néanmoins conduits à leur perte, à ce divorce. Ugo avait laissé son avocat prendre la parole, mener la danse. Parler ne ferait que remuer le couteau dans la plaie et c’était sa manière à lui de panser – d’ignorer – ses plaies pour ne pas avoir à affronter son regard ni même ses paroles. Il ne relâche pas son emprise alors que son regard se plante dans le sien. Ils se retrouvent … ils rient. Ils sourient. Et il semblerait qu’il discerne une étincelle au fond de son regard alors qu’elle murmure, avec la voix de la raison, « il va vraiment falloir qu’on arrête de se retrouver dans ce genre de position … » « Hm – vraiment ? », souffle-t-il alors avec cette malice au fond du regard et ce sourire en coin qui aurait pu être celui de l’italien séducteur mais c’était simplement le sourire d’Ugo pour son ex-femme. Il fut une époque où elle avait été la seule à les recevoir, à en profiter de ces sourires. Finalement, il relâche son emprise.

« On ne peut pas vous laisser quelques minutes sans surveillance … », lance l’instructeur en quittant un autre duo pour se rapprocher du couple. Ugo se lève et tend la main à son ex-femme pour l’aider à se relever. « Elle a toujours eu une mauvaise influence sur moi … », dit-il en désignant d’un index accusateur Valentina alors que son autre main avait pris place dans son dos. « Encore un tout petit peu de concentration. » Et, il se met de nouveau à expliquer un autre mouvement au ralenti, posant son regard sur les différents duos. Ugo arque un sourcil quand il voit qu’il va devoir prétendre attaquer son ex-femme d’en face, et comment se débattre sans trop d’effort alors qu’on est sans prise, au sol. Ugo, le mauvais élève, est toujours aux côtés de Valentina et qu’il ne peut pas s’empêcher de se pencher vers elle pour souffler sur un ton provocateur, bousculant son épaule avec la sienne pour la faire sentir de ses pensées : « promis, je veillerais à y aller doucement … »

« Donc, mettez-vous en position …. », il jette un regard circulaire pour que tous prennent leur place. Ugo tend le bras vers le sol … comme pour présenter à son ex-femme la marche à suivre. « Et, comme nous avons dit, on ne cherche pas à utiliser la force … la logique, plutôt ... » Ugo saisit les poignets de Valentina tout en levant un sourcil. « Faut que tu te débattes, Val … », souffle-t-il si près, beaucoup trop près d’elle … « pas que je prenne mes aises … » Un sourire malicieux.

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

Les olympiades
C’était donc ça qui allait se passer à chaque fois qu’on allait recommencer à redevenir civilisés ? j’allais, à la fois, avoir envie de fuir tout contact physique et en avoir terriblement envie ? Mais j’avais jamais signé pour ça !? Si le divorce avait été prononcé, c’était bien pour ne plus s’embarrasser de ce genre de détail… Parce qu’un ex-mari devenait automatiquement un être asexué. C’était une règle tacite , un truc qui se faisait automatiquement. Et ej croyais que mon esprit avait fait le switch … Sauf que ça ne semblait pas être le cas. Ça n’était pas le cas parce que j’avais bien remarqué qu’il continuait à prendre soin de lui et qu’il portait toujours le même parfum … mais que son gel douche était sûrement nouveau et qu’il sentait vraiment très bon. « Hm – vraiment ? » - « Oh oui ! » répondis-je sans le quitter des yeux. Dieu que ça me coûtait de prononcer ces simples paroles. Il prenait l’ascendant sur moi avec son sourire irrésistible. Avant il savait que son regard de séducteur italien me faisait toujours céder et il en jouait encore.

Il finit par relâcher son emprise et m’aide même à me lever alors que le coach revient vers nous. « On ne peut pas vous laisser quelques minutes sans surveillance … » - « Elle a toujours eu une mauvaise influence sur moi … » Je lui lance un regard outré et hilare en même temps tout en secouant la tête de gauche à droite. « Le culot !! » - « Encore un tout petit peu de concentration. » Le coach se met à reprendre les explications et je tente de rester concentrée. Une tâche bien compliquée parce qu’Ugo continue à être dissipé et me déconcentre à murmurer à mon oreille avec un ton provocateur : « promis, je veillerais à y aller doucement … » Je ricane et plante mon regard dans le sien et lui répond de manière tout aussi provocante : « Oh mais j’ai l’habitude du Ugo bourrin. » A lui de voir comment il interprèterait mes paroles. Entre nous, c’était aussi ça. Une relation passionnelle, brûlante … Le genre d’homme qui malmenait votre corps de la plus délicieuse des manières et vous en redemandiez. « Donc, mettez-vous en position …. » Je me raclais la gorge et me concentrais sur les paroles du coach. « Et, comme nous avons dit, on ne cherche pas à utiliser la force … la logique, plutôt ... » Ugo me saisit les poignets. IL fallait, à présent, que je me mette dans la peau d’un agresseur, une tâche pas très évidente surtout quand le brun semblait prendre plaisir à me provoquer. « Faut que tu te débattes, Val … pas que je prenne mes aises … » - « Arrêtes de me déconcentrer bon sang ! » m’agaçais-je et je m’agaçais d’autant plus en apercevant son sourire malicieux. « T’es insupportable ! » ne pus-je m’empêcher de lui dire avant que je ne pouffe de rire et que je fasse une chose complètement idiote dictée par …par un instant de folie. « Tu vas voir comment je vais t’attaquer ! » m’écriais-je tout en me libérant le poignet. Sans attendre je sautais directement sur son dos, enroulais mes bras autour de son cou et mes jambes autour de son torse pour raffermir ma prise et … et essayer de le faire tomber par terre. « Eeeeeh c’est pas une technique d’autodéfense ça !! » s’écria le coach, complètement dépassé par le bazar que nous étions en train de semer dans son cours.

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Olympiades - 2024.
« Arrêtes de me déconcentrer bon sang ! T’es insupportable ! » et évidemment Ugo laisse échapper un éclat de rire, fier d’être insupportable à ses eux. « Tu vas voir comment je vais t’attaquer ! » lâche-t-elle en se libérant de son emprise pour finalement sauter sur son dos, enroulant ses bras autour de son cou et ses jambes autour de son torse. Elle devenait une espèce de koala qui essayait vainement ou presque de le faire tomber, de le renverser. « Tu fais quoi ? » dit-il dans un éclat de rire tout en chancelant dangereusement alors qu’il se penche en avant tout en essayant de se libérer de son emprise. Et pas même la remarque du coach « Eeeeeh c’est pas une technique d’autodéfense ça !! » ne les sort de leur instant de folie. « Val ! » une complainte car il se rend compte qu’elle gagne … un genou au sol, un bras tendu en arrière qui vient chercher le contact avec elle, sa cuisse, et le coach finit par agiter les bras, roulant des yeux et soupirant lourdement pour laisser les enfants continuer de se comporter comme des enfants.
Un genou à terre, il la contraint à rouler sur le côté et se retrouve au-dessus d’elle. « Tu sais que tu joues à un jeu dangereux là ? », qu’il lui dit alors qu’il vient de nouveau saisir ses poignets pour les ramener au-dessus de sa tête, le regard planté dans le sien. Ils en sont donc revenus au cours d’auto-défense, non ? Elle est étendue sur le dos, sur l’herbe, en mauvaise position … non ? Son regard se plante dans le sien alors qu’un large sourire vient étirer ses lèvres. « Ça nous rendrait presque nostalgique … », et son regard se baisse sur ses lèvres et sa poitrine qui se soulève au rythme de sa respiration. Il lui fait un clin d’œil complice avant de lâcher prise sans pour autant se détacher, ou même reculer. Non, il demeure dans cette position car ils semblent en profiter, la savourer … et Ugo n’a nullement envie de se séparer de celle qui avait piétiner son cœur il y a quelques mois de ça.

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

Les olympiades
« Tu fais quoi ? » Visiblement, j’avais complètement craqué parce que sans ça, je serais bien incapable d’expliquer que je venais de sauter sur le dos de mon ex-mari. La technique était peu conventionnelle, je vous l’accorde, mais elle avait le mérite de le déstabiliser. Il s’était attendu à tout sauf à ça … La satisfaction que je ressentais de le prendre au dépourvu était grande. « Val ! » - « Tu l’as cherché ! » m’écriais-je tout en me sentant basculer. Un genou au sol, Ugo a bien du mal à me maitriser … Je prends à peine conscience que le coach en a marre de nous et qu’il nous abandonne à notre sort. Je roule sur le côté, et mon ex-mari se retrouve au-dessus de moi. « Tu sais que tu joues à un jeu dangereux là ? » me demande-t-il en me saisissant les poignets pour les ramener au-dessus de ma tête. Effectivement, il jouait avec le feu mais ça avait toujours été notre manière de fonctionner. « Ça nous rendrait presque nostalgique … » Je roule des yeux un instant mais focalise mon regard sur lui. Ma respiration se fait plus rapide et ma poitrine se soulève de manière un peu plus anarchique. J’aimerais avoir la même assurance que lui en cet instant mais c’est lui qui a le dessus dans cette situation. Moi qui suis à sa merci. Le clin d’œil qu’il m’adresse me confirme qu’il se délecte de ce petit jeu alors que ça me perturbe plus que ce quenje ne voudrais l’admettre. Son corps chaud sur le mien, ça me rend nostalgique parce que je sais, parce que je me rappelle très bien combien il peut être doux, passionné, tendre … ou animal quand il fallait. Combien il me connaissait, combien il connaissait chacun de mes soupirs, ou interprêter la façon dont je respirais ou la façon dont mon corps réagissait à son contact.

« Vous êtes, sans la moindre hésitation, les élèves les plus dissipés que j’ai eu à gérer pour ces olympiades, pire que le groupe des enfants ! » L’intervention de Mario, le coach, était finalement une bénédiction. Ugo se releva, rompant ce contact physique qui me perturbait tellement. Je me dépêchais de me relever et sans oser croiser le regard de mon ex-mari, je déclarais : « Ca suffit … je peux plus faire ça. » Ca. Ce jeu. Pour aujourd’hui en tout cas, je n’étais plus capable de faire semblant que le côtoyer de cette manière ne m’atteignait pas. Je plantais là Ugo et le cours d’autodéfense en m’éloignant de quelques dizaines de mètres pour … pour m’aérer la tête. Je savais que l’italien n’allait pas me laisser beaucoup de temps et je sentis rapidement sa présence dans mon dos. Je passais mes deux mains dans mes cheveux et fermais les yeux un instant. « J’ai juste besoin de quelques minutes de pause Ugo.» lui dis-je sans me retourner ou vérifier qu’il ne s’approche pas. J’avais l’impression que j’allais entrer en combustion spontanée s’il me touchait, s’il ne posait ne serait-ce qu’une main sur mon épaule.

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   @Valentina De Luca
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Olympiades - 2024.
Pris la main dans le sac, c’est l’instructeur de la journée qui les sauve : « Vous êtes, sans la moindre hésitation, les élèves les plus dissipés que j’ai eu à gérer pour ces olympiades, pire que le groupe des enfants ! » Ugo abandonne et finit par se redresser, propose d’aider Valentina mais il n’a pas le temps de sortir la carte du gentleman qu’elle est déjà debout comme piquée à vif. « Ça suffit … je peux plus faire ça. » L’italien tourne la tête vers celle qui décide de prendre ses distances et mettre un terme à cette activité qui n’avait pas été une bonne idée ; on vous avait prévenu ! Il hausse les épaules en retrouvant l’attention de l’instructeur quand Valentina finit par mettre les voiles. « Merci et --- désolé », marmonne-t-il tout en posant une main sur son torse comme pour appuyer davantage ses excuses. Oui, il était vraiment désolé d’avoir créer le chaos dans ce cours d’autodéfense et peut-être un peu plus désolé d’avoir à ce point secouer son ex-femme … qu’il finit par rejoindre car après tout, ils étaient venus ensemble.

Bien qu’elle soit de dos, il reconnaît la posture. Il sait qu’elle ne va pas bien, qu’elle est au bord de l’explosion et qu’il en est la raison. Un abruti, il s’était comporté comme un abruti sans se rendre compte de l’impact de ses paroles, de ses gestes et du trouble qu’il avait causé en elle. « J’ai juste besoin de quelques minutes de pause, Ugo », dit-elle sans se retourner et son regard se baisse sur le sol. « OK », souffle-t-il d’abord avec prudence tout en faisant un pas vers elle. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi en attendant ou est-ce que tu préfères que je me la ferme ? », ajoute-t-il avec le plus grand sérieux mais il est incapable de se la fermer – logique, c’est Ugo. « Je suis désolé --- je ne pensais que j’te blesserai … c’était pas le but, vraiment pas le but. Je crois que je sais pas encore comment faire pour être le parfait ex-mari ... je suis désolé, Val », et il tend le bras pour venir à la rencontre de son épaule à elle.

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@Ugo De Luca ☆ Valentina

Les olympiades Juste quelques minutes de pause et j’allais faire comme si de rien n’était. En tout cas, j’essaye de m’en persuader le plus possible. « OK » Je l’entends s’avancer mais je garde les yeux fermés et mes mains dans mes cheveux. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi en attendant ou est-ce que tu préfères que je me la ferme ? » Je souffle doucement me retenant même de rire nerveusement parce que je savais qu’il était incapable de se taire ou de ne simplement rien faire. Ça ne lui ressemblait pas. « Je … je sais pas Ugo. »

Je soupire une fois de plus, là encore, incapable de me tourner de le regarder dans les yeux. « Je suis désolé --- je ne pensais que j’te blesserai … c’était pas le but, vraiment pas le but. Je crois que je sais pas encore comment faire pour être le parfait ex-mari ... je suis désolé, Val » La main sur mon épaule me fait l’effet d’un électrochoc. Ma peau se couvre de chair de poule et je me déteste de ressentir ça. J’ai un mouvement de recul et me tourne enfin. « Tu m’as pas blessé c’est pas ça, c’est … c’est …  » C’est quoi ? L’attraction que je ressentais à son égard qui devenait plus forte ? De voir revenir l’ancien Ugo ? Celui dont j’étais folle ? Celui qui me faisait tant d’effet ? Oui c’était ça qui me perturbait, pas de doute. « Tu peux pas redevenir celui que tu étais avant !  » m’écriais-je. Celui qui me séduisait tous les jours – et qui ne me prenait pas pour acquise – celui qui savait jouer, charmer aussi … Je ne pouvais pas le retrouver parce que j’en avais fait le deuil de cet Ugo-là. Je devais en faire le deuil parce que j’étais allée voir ailleurs … Parce qu’au fil du temps il n’avait plus fait attention. « Comment tu veux que je continue à faire semblant de te détester sinon ? Non …tu peux pas redevenir l’homme charmant et joueur que t’as été aujourd’hui alors que je l’ai espéré… Bon sang ! … J’ai tellement espéré, pendant des mois et des mois que tu redeviennes cet homme-là Ugo ! » Bon sang …. On ne m’arrêtait plus ! Comment j’avais vu en arriver là ?! « Putain ! tu peux pas me faire ça maintenant !! » Faire ça, c’est à dire, tu peux pas te remettre à me plaire maintenant alors qu’on a divorcé, alors que je suis sensée te détester de tout mon être mais en faisant semblant de t’apprécier un minimum parce qu’il y a les enfants au milieu. « J’ai jamais voulu ni souhaité un ex-mari parfait, je voulais un mari pas parfait qui m’aime et qui me désire ! » J’avais dit cette dernière phrase avec colère, ma poitrine se soulevait de plus en plus fort … Et toujours cette envie de … de … de céder à ses lèvres, de céder à son regard, de céder à son jeu. De céder à tout ça parce que j’étais fatiguée de lutter contre lui. J’étais furieuse, contre lui, contre moi. Et la seule chose que je fis c’est m’avancer vers lui, l’air tout aussi furieux pour venir capturer ses lèvres dans un baiser mêlant sensualité et frustration. Elle était loin l’inquiétude de nous faire surprendre. Il n’y avait que lui, ses lèvres que je dévorais, nos langues qui se mêlaient et mes mains plaquées contre sa nuque pour le maintenir à ma hauteur …

Is it a good idea?

   @Valentina De Luca
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Olympiades - 2024.

« Tu m’as pas blessé c’est pas ça, c’est … c’est … » Il arque un sourcil tout en la fixant. « Tu peux pas redevenir celui que tu étais avant ! » Elle s’emporte. Il s’en rend compte quand il la voit élever la voix et surtout quand il voit les muscles se crisper. Il a merdé. Sur toute la ligne. Aucun doute là-dessus. Il ne sait pas ce qu’il a fait, ce qu’il a fait de mal … « Comment tu veux que je continue à faire semblant de te détester sinon ? Non …tu peux pas redevenir l’homme charmant et joueur que t’as été aujourd’hui alors que je l’ai espéré… Bon sang ! … J’ai tellement espéré, pendant des mois et des mois que tu redeviennes cet homme-là Ugo ! » La culpabilité réapparaît … l’italien se sent soudainement coupable d’avoir manqué à son rôle de mari car c’est ce qu’elle lui hurle de nouveau au visage. Il avait cessé d’être son époux. Il avait cessé d’être la passion … les sourcils se froncent alors qu’il essaie d’en caser une mais elle ne lui laisse même pas le temps de répondre quoique ce soit. « Putain ! tu peux pas me faire ça maintenant !! J’ai jamais voulu ni souhaité un ex-mari parfait, je voulais un mari pas parfait qui m’aime et qui me désire ! » « Val … », dit-il … ou plutôt bedrouille-t-il mais il n’a vraiment pas le temps de répondre quoique ce soit qu’elle vient faire un pas vers lui, pour anéantir les centimètres qui les sépare. Elle le prend par surprise. Un baiser. Le contact de ses lèvres le surprend … une seconde. Mais, rapidement, les mains de l’italien finissent par retrouver la silhouette de son ex-femme pour la presser davantage contre lui, la serrer davantage contre lui. L’italien l’embrasse à en perdre le souffle, à en perdre la raison. Ce baiser est libérateur … tout comme destructeur.

Une main est posée sur sa hanche, l’autre sur sa joue et il finit par prendre ses responsabilités – pour une fois – et vient mettre fin à ce baiser sans pour autant détacher sa main de sa joue. Doucement, il ouvre de nouveau les yeux et plonge son regard dans le sien. Aucun sourire. Il est encore sous le choc … il est encore surpris par ce baiser, qu’il se soit produit, qu’il y est participé avec autant de passion et l’effet que ce dernier a sur lui.

« C’est une très … très mauvaise idée … », et finalement il recule d’un pas en la laissant s’échapper de ses bras, « nous ne sommes pas censés faire ça … et Maya … on n’a pas le droit d’être égoïstes, on a déjà fait suffisamment de dégâts comme ça pour ne pas en rajouter si jamais elle nous surprenait ici … » Il secoue la tête de droite à gauche et croise les bras. Un soupir étouffé alors qu’il se morde la lèvre. « Fais chier … », marmonne-t-il en italien avant de décroiser les bras. « Je vais rentrer … je crois que c’est mieux, je vais aller chercher après le grand et lui dire que j’ai une urgence au boulot … »