(danaë #1) would things be easier if there was a right way?
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
@DANAË LESCAUT & KIERAN HALSTEAD ☆☆☆ go and take this the wrong way, you knew who i was with every step that i ran to you, only blue or black days, electin' strange perfections in any stranger i choose, would things be easier if there was a right way? ☆ bluerevs & leave.
(TOOWONG, MOUNT COO-THA). Il y a plusieurs raisons qui expliquent qu’il ne prenne pas assez soin de ses amitiés. La première paraît ridicule tant elle est futile ; mais il n’aime pas prendre de décision et, pire que tout cela, déteste décevoir les gens. La perspective d’avoir à déterminer le contexte dans lequel travailler (parce qu’il s’agit de cela, pour lui) la persistance ou non d’une amitié l’angoisse. Il n’est pas très créatif (un comble, compte tenu de sa profession), et bien trop fermé pour s’aventurer sur des activités qui ne l’inspirent pas ; alors qu’il est pourtant persuadé d’avoir à fournir des efforts constants pour impressionner les autres et justifier ainsi l’intérêt qu’ils peuvent lui porter. Boire un verre dans un bar pour la énième fois, alors que d’autres s’adonnent à des cours de peinture dans le noir, à de la poterie personnalisée ou à essayer le nouveau sport à la mode font de lui un garçon terriblement ennuyeux et peu digne d’attention. Alors, plutôt que de lire la désapprobation dans le regard des autres, Kieran préfère rester silencieux, et attendre que le programme soit décidé pour lui, et par la même occasion, qu’on daigne le contacter.
La seconde raison est plus profonde, et à mettre sur le compte de son caractère réservé, parfois considéré comme attendrissant au départ, mais qui devient très vite agaçant quand on comprend l’inégalité de la chose, et la manière dont il quémande l’affection des autres sans offrir la sienne en retour. Ce n’est pas qu’il est froid (bien au contraire) mais il reste irrémédiablement en retrait, éludant les conversations qui sont susceptibles de le mettre en avant, des plus superficielles où il s’agit de donner son avis aux plus profondes où il est invité à partager un peu de lui. Mais il n’y arrive jamais, Kieran, préférant le silence aux explications, et finissant toujours par venir à bout de la patience des autres, pour le résultat qu’il craint à chaque fois, mais contre lequel il ne fait rien : ils se désintéressent de lui. Et ils ont raison, il en est persuadé, alors qu’il n’y a pas grand-chose d’attractif le concernant et c’est sans doute là l’autre aspect pour lequel il tend à ne pas faire les efforts nécessaires pour parfaire ses amitiés : parce qu’il ne pense pas les mériter. Persuadé qu’on lui accorde de l’intérêt par obligation (ou, pire encore, par pitié), Kieran anticipe constamment la fin inévitable des liens qui l’unissent à d’autres personnes. Il n’aime pas parler de lui, et quand bien même il serait à l’aise avec cette idée qu’il n’aurait rien de captivant à raconter, n’est pas franchement drôle, encore moins intelligent. Beaucoup de choses lui échappent, à commencer par le second degré, ce qui le rend, en plus de tout le reste, terriblement ennuyeux. Il s’accroche aux quelques personnes qu’il apprécie depuis de longues années, ne renouvelant jamais sa liste de contacts, attendant presque avec impatience le moment où elles ouvriront les yeux sur lui et qu’elles réaliseront qu’il serait temps de le sortir de leur vie pour gagner en tranquillité. Parfois, il en vient à forcer les choses, en se rendant distant, agaçant, détestable, pour que le couperet tombe et qu’il cesse de vivre dans cette anticipation anxiogène, et qu’il en arrive à ce qu’il attendait, au point où cela semble voulu : son cercle se restreint, les gens s’éloignent, et il peut se vanter d’avoir eu raison depuis le début ; il est insupportable et ils ont enfin ouvert les yeux.
Et puis, parfois, la méthode rigide qui dicte ses amitiés est malmenée par une exception qui vient contredire toutes les règles édictées pendant des années. Une personne suffisamment marquante, pour ne pas dire fascinante, qui l’oblige à sortir de sa zone de confort, et à presque quémander pour qu’elle reste dans son cercle, parce que la perspective qu’elle s’y éloigne serait réellement dévastatrice. À première vue, Danaë n’a pas grand-chose qui amène à croire qu’elle pourrait être aussi importante pour Kieran qu’elle ne l’est réellement, d’autant que leurs rencontres sont irrégulières, suffisamment espacées pour qu’il soit logique qu’ils finissent par abandonner, l’un et l’autre, ce semblant d’amitié qui s’est tissé entre eux. Il ne peut pas dire ce qu’elle y gagne de son côté, mais il est très clair quant à ce qu’il perçoit du sien. Sur bien des aspects, Danaë est tout ce qu’il ne sera jamais, alors qu’elle navigue avec une aisance déconcertante à travers les sphères, qu’elle attire les regards et, surtout, qu’elle sait en jouer. Sa légèreté à toute épreuve autant que sa liberté manifeste sont autant de choses que Kieran essaie d’apprendre pour lui-même, sans réellement y parvenir parce qu’il n’a jamais possédé le manuel pour cela. Dans ce cas-là, sa stratégie consiste à reproduire l’attitude des autres ; et c’est nettement plus facile auprès de quelqu’un qui, finalement, vous voit sans vous connaître. Elle était aux premières loges quand il a admis, pour la première fois, certains de ses blocages, mais il n’en a jamais détaillé les raisons. Et s’il y avait pu y avoir quelque chose d’extrêmement gênant à se montrer aussi vulnérable envers une inconnue, finalement c’est un grand soulagement qu’il a pu ressentir, et l’impression qu’il pouvait être lui-même, dans toutes ses imperfections, sans avoir à lui rendre des comptes.
Et c’est peut-être parce qu’il a cette sensation qu’il s’essaie à se laisser guider par ses envies, aussi insignifiantes qu’elles puissent sembler, comme le simple fait de lui donner rendez-vous à un endroit qu’il apprécie, sans se questionner durant des heures si cela peut être également le cas de la jeune femme (et surtout, que faire si ça ne l’est pas). Kieran tourne en rond en attendant l’arrivée de Danaë, étant pour une fois à l’heure (et même en avance, à vrai dire), et lorsqu’il finit par l’apercevoir, il fait quelques pas en sa direction, la saluant d’un bref signe de la main, restant à bonne distance. « T’es déjà venue ? » Il la questionne par la suite, quand il semble prendre (enfin) conscience du choix surprenant de l’activité du jour. « Il y a des expositions sur l’astronomie. Et une carte géante des étoiles sur le plafond, tu verras c’est incroyable ! » Il débute, un peu trop enjoué, ce qui n’est qu’une façon de masquer sa soudaine nervosité. « Bon, après, si t’aimes pas, y’a un jardin botanique un peu plus bas, faut prendre un sentier, mais la vue est vraiment belle, je te jure. » Et si même lui, le type le moins sportif du monde, propose de faire quelques pas pour découvrir la ville sous un nouveau jour, c’est que cela en vaut vraiment la peine. « Tu peux aussi faire demi-tour parce que tu trouves mon idée incroyablement naze, mais euh... je suis... enfin, je pense que tu vas pas détester... euh... j'espère ? » À défaut d’aimer. Et puis, de toute façon, qu’est-ce qu’il peut en savoir alors qu’il n’est pas dans sa tête, et que, déjà, ses mauvaises habitudes reprennent le dessus, et qu’il se veut nettement plus hésitant qu’il ne l’était il y a quelques minutes, avant l’arrivée de la jeune femme.
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Danaë Lescaut
la petite mort
ÂGE : vingt-six non exhaustives, jouvencelle ou lady au gré des circonstances. SURNOM : 'Naë, éventuellement; Esmé, Sibyl ou n'importe quel autre sobriquet - it's not really her anyway. STATUT : too many dates & too many lies - so many reasons to blow things up. (single) MÉTIER : oiseau d'malheur (hôtesse de l'Octopus), succube (some kind of escort); maybe more ? (L3 histoire de l'art & archéologie, DU botanique) LOGEMENT : Atrium Vestae (which means you can't come in) - with her sista POSTS : 214 POINTS : 360
TW IN RP : Mensonge compulsif, travail du sexe, addictions (drogues & alcools), relation à une orga' criminelle, sexualité débridée, liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ancienne prostituée du Club, vend encore quelques services à des privilégié.es ☾ n'est pas tactile sans avoir bu au préalable ☾ n'embrasse pas en public, même son éventuelle moitié ☾ légère tendance à la nymphomanie ☾ possède un bon coup d'crayon ☾ joue parfois du violon ☾ - uc - ☾ amoureuse de poésie, Baudelaire et Allan Poe ☾ attachée à son train d'vie hors-normes ☾DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Tisser des relations au travail, dans son travail, n'a rien d'une bonne habitude ou d'une recommandation; c'est même tout le contraire, et Danaë s'attache habituellement à l'idée du cloisonnement, lui permettant d'aller et venir parmi les sphères de son existence. Les étudiants ne savent rien de son - wild side, et les employés de l'Octopus, à quelques rares exceptions, ne connaissent rien de ses aspirations. Les deux pôles sont opposés, contradictoires; les faire communiquer, ce serait risquer de tout foutre en l'air. Aussi compartimente-t-elle chacune de ses activités, le moindre de ses visages ayant un but précis, une identité singulière, des compétences et des lacunes "volontaires".
Pourtant, existe-t-il une exception. Selon toute probabilité, c'est l'univers qui s'paie sa tête. Entretenir une relation, une amitié, fort atypique, avec un client qui paya jadis pour le charme de ses services.. Celle-là, en effet, Danaë ne l'avait pas vue venir. Kieran ne ressemble à aucun autre, aucun d'ces gars rencontrés sur le chemin, avec qui elle aurait passé une nuit ou partagé un bout d'route, quelle que soit la destination. Peut-être est-ce la raison pour laquelle son numéro personnel avait fait mouche sur un ticket froissé, lui donnant l'opportunité de la recontacter. Peut-être l'avait-il touchée, la demoiselle fourbe planquée sous son masque de porcelaine. Brunette a cessé de chercher à comprendre, se doutant que, par la force des choses, remonter à la source de son comportement ne ferait que mettre en lumière certaines de ses propres plaies. La psychanalyse, c'est définitivement pour les autres.
L'été ne pointe pas encore tout à fait, aussi faudra-t-il patienter avant que ne sortent les robes de sa penderie. La nonchalance claque au rythme de ses bottines sur l'macadam, mains fourrées dans les poches de son blouson, floqué façon "football américain", une réminiscence de New-York figurant le casque des Giants, véritable marque de ses origines. C'est en venant dans l'coin qu'elle réalise son ignorance de la cité, d'la réalité qui l'entoure mais qu'elle occulte sciemment, au profit des livres et d'un perpétuel voyage psychique. Elle n'a jamais vu la moitié de Brisbane, malgré plusieurs années entre ses murs. Jamais la curiosité, ou l'envie, ou la bonne personne à son côté - toujours la bonne excuse, cela dit. Qu'est-ce qu'il m'fait pas faire, celui-là, songe-t-elle, un demi-sourire connotant l'attrait d'une aventure facile.
Difficile de manquer l'bonhomme qui fait les cent pas, et dont elle fut proche, une fois. La distance qu'il impose lui convient tout à fait, elle va même dans le sens de sa propre manie, celle qui consiste à garder un écart raisonnable avec tout être vivant. Ne prend, d'ailleurs, pas la peine de saluer, le sourire sincère se suffisant à lui-même pour évoquer le plaisir d'être arrivée, de le voir, d'envisager un moment sans prise de tête. Danaë l'écoute, d'abord avec neutralité, puis minaude un air amusé à mesure qu'il s'étend; il ne se rend pas compte, et elle trouve cela charmant. Alors, elle avance, se porte à son niveau, puis le dépasse en direction de l'entrée; deux mètres plus loin, se retourne enfin, - si c'était un date.. Ce serait l'meilleur qu'on m'ait proposé depuis des années. elle ne cherche même pas à louanger son initiative, ce n'est que vérité; - Le ciel et les plantes me fascinent.. Tu pouvais pas mieux tomber. il la verra probablement comme une gamine, dans le rôle authentique qu'elle relègue souvent à l'arrière plan, et il l'aura mérité. C'est simple, mais d'une justesse remarquable. - Et non.. J'suis jamais venue. Du coup, je compte sur toi pour me montrer tout ça. un geste du menton, l'invite à suivre son mouvement; ça pétille à l'intérieur, les yeux en sont miroirs, c'est probablement là l'plus beau cadeau qu'il puisse faire à une demoiselle : la rendre véritable, sans artifices. - ça t'plait aussi, tout cet univers ? il est temps d'lancer la machine, le terrain y semble propice; montre moi, Kieran, et révèle toi au jour.
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she's like the wind
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.
Kieran Halstead
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Dans l’attente de Danaë, Kieran a le temps de questionner son plan à de nombreuses reprises, trouvant à chaque minute qui passe, de nouvelles raisons pour lesquelles la jeune femme serait amenée à détester cette idée. Ce sera inintéressant au possible, il sera un piètre guide, elle ne s’attendait pas à lui consacrer autant de temps, surtout, elle ne pensait pas qu’il serait aussi étouffant et n’ose probablement pas lui le dire ; la liste ne cesse de s’allonger à mesure que son anxiété grandit. Lui-même feint d’ignorer les raisons d’une telle pression, bien que la racine soit sans doute à chercher du côté de son habituel sentiment de ne pas être la hauteur ; pourtant, Danaë est bien l’une de personnes l’ayant vu dans sa vulnérabilité la plus sincère, et elle est très loin de s’en être détournée alors qu’elle avait toutes les raisons du monde de le faire. Il l’avait payée, certes, pour passer cette soirée en sa compagnie, mais rien ne l’obligeait à s’intéresser plus que de raison à ce client plus maladroit que les autres et, disons-le clairement, bien plus coincé aussi. Pourtant, son numéro s’était retrouvé griffonné au dos d’un ticket, numéro que Kieran avait précieusement conservé durant des mois avant d’oser la moindre prise de contact, et qui lui demandait toujours un effort considérable avant de le chercher dans son répertoire pour lui envoyer un message. C’en est presque hilarant, de l’extérieur, de voir à quel point ce grand nigaud de dix ans et dix bons centimètres de plus se fait tout petit aux côtés de la jeune femme, quelque peu intimidé malgré le semblant d’amitié qui les unit désormais.
La silhouette longiligne de Danaë finit par se distinguer parmi la foule, et elle ne tarde pas à le rejoindre alors que, déjà, il bégaye pour lui expliquer le pourquoi de sa présence ici, et le raisonnement qui l’a amené à cette idée de rencontre. Comme toujours, il n’arrive pas à aller droit au but, butant dans ses explications à mesure qu’il réalise à quel point cette foutue timidité maladive infecte perpétuellement ses relations. Il rêve d’avoir l’aisance de dire ce qu’il veut, sans jamais se soucier des réactions des autres et c’est probablement la raison pour laquelle il attache autant d’importance aux rencontres avec Danaë. La réflexion qu’elle lui offre quand il parvient à se taire ne faisant que confirmer cette impression et, surtout, son admiration pour elle. Si c'était un date.. Ce serait l'meilleur qu'on m'ait proposé depuis des années. Les mots semblent naturels et sans le moindre sens caché de la bouche de la brunette, mais suffisent à déconcerter Kieran. « Euh oui, mais, c’en-c’en est pas un, hein. » Il marmonne entre ses lèvres, soucieux de mettre au clair ce détail ; car malgré l’affection qu’il porte à la jeune femme, il n’oublie pas les circonstances de leur rencontre et il ne peut s’empêcher de craindre une forme d’ambiguïté pas assumée – pas consciente, surtout, si elle existait réellement. Le ciel et les plantes me fascinent.. Tu pouvais pas mieux tomber. Cette réflexion-là, elle, a le mérite de lui étirer un fin sourire, heureux de constater qu’il ne s’est pas totalement planté et que, peut-être, il peut se détendre. Et non.. J'suis jamais venue. Du coup, je compte sur toi pour me montrer tout ça. Il secoue brièvement la tête, affirmant qu’il prend volontiers ce rôle. « Tu vas voir, à la fin de l’après-midi, tu auras trouvé ton nouvel endroit préféré. » Oh, il s’avance sans doute un peu trop, mais à sa décharge, quelques éléments indiquent que cette perspective peut effectivement devenir réelle. Calquant ses pas sur ceux de la jeune femme, ils se dirigent vers l’entrée du planétarium. Ça t'plait aussi, tout cet univers ? À cette question, il hausse doucement les épaules, comme s’il n’en savait rien. « Oui, ceci dit je vais pas te mentir, si tu cherches un guide calé, je suis pas ton homme. » Oh, pourtant, il est venu ici bien assez souvent pour mémoriser les plaques informatives, mais il n’osera jamais prétendre avoir des connaissances, lui qui tend à se considérer sur l’autre versant, et compte le nombre de ses manquements. « Trouver le calme à Brisbane c’est peine perdue, mais ici, j’ai l’impression que c’est ce qui s’en rapproche le plus. » Il n’a pas toujours vécu ici, Kieran, et il a en mémoire la campagne de laquelle il a grandi, un bled proche des 700 habitants, au calme qui lui manque parfois (mais c’est bien la seule chose). « Puis, j’ai toujours été fasciné par les phénomènes qui nous dépassent. » Bien qu’une grande partie de l’astronomie puisse trouver une explication claire et logique, il n’empêche qu’il se sent tout petit face à tout cela, Kieran, et que, paradoxalement, ça le rassure. « Quant aux plantes, si tu voyais mon appart, c’est bientôt une serre miniature. » Il souligne avec un léger rire, avant d’ajouter : « Et de ton côté, d’où vient la fascination ? » Il l’interroge, tirant la porte de la grande bâtisse avant de laisser Danaë passer devant lui.
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Malgré l'assurance flagrante sur son visage, Danaë n'en demeure pas moins exposée aux frasques de sa personnalité. Kieran est l'archétype de l'humain qui lui échappe, dont elle ne semble pas en mesure de s'approcher; too good for me, dirait-elle sans hésiter, s'il fallait chercher l'origine du problème. Brunette ne s'entiche jamais que des auras délétères, au point même de ne plus savoir comment aborder celles et ceux qui affichent éhontément bonté et bienveillance. Ceux-là, elle finit par les blesser. Elle les pousse à devenir comme les autres - des emmerdes ambulantes, ou à fuir son influence, tant que cela est possible. Aussi, lorsque l'allégorie incarnée du bon gars lui rappelle que ce n'est pas un date, Danaë le confirme allègrement; - C'est pour ça que j'ai dit.. "si c'était". Cette amitié farfelue lui convient, et bien qu'elle apparaisse toujours forte, voir sereine, elle n'en apprend pas moins à construire une relation. Exercice particulièrement délicat pour quelqu'un qui consume l'humain comme une tige de ciguë.
D'ailleurs, c'est une autre réalité qui l'assaille, tel un petit couteau flanqué sur son cœur gauche: s'il fallait échouer avec Kieran, s'il fallait qu'elle le blesse ou qu'il préfère la fuir, Naë le vivrait probablement comme un traumatisme. Ce serait un échec lourd de sens. Elle mentirait sûrement à prétendre n'avoir jamais songé à le ghoster. S'enfuir avant qu'on ne la quitte, heurter avant d'être blessée. Pourtant, elle est là, standing, comme la promesse de ne pas aller jusque là. - Si tu m'fais découvrir l'endroit parfait pour réviser.. Man, je t'en devrais une. l'accent 'ricain s'infiltre sur la langue, et le sourire se double d'un éclat ensoleillé, pour réchauffer les traits d'une vingtaine vécue sur le fil. - Je cherche pas un guide.. Ta passion me suffit. la perfection ne l'intéresse pas, l'outrecuidance non plus; Danaë aime, il est vrai, lorsque quelqu'un déroule sur un sujet en affirmant sa position, mais sans que l'orgueil ne jalonne l'idée d'un "monsieur je sais tout". Rien ne vaut le scintillement du cristallin, lorsque celui-ci se drape de mille étoiles, lorsque l'intérêt pour un sujet consume la voix et transcende l'audience. Si Kieran aime cet endroit, s'il y éprouve un sentiment particulier, tel est donc ce qu'elle recherche, et ce qu'elle attend qu'on lui partage. - J'vais te confier un truc, parce que cette histoire de calme.. ça m'y fait penser. Danaë sans artifices, sans mensonge - ou dans une version assez proche de l'histoire originelle, qui s'identifie à présent aux paroles de l'homme à son côté. - ça m'arrivait, quand j'étais p'tite, de m'enfermer dans les galeries de stockage.. Avec les momies, ou les statues anthropomorphes. C'était l'endroit où j'pouvais être tranquille, seule et en même temps.. Accompagnée, si j'puis dire. mais difficile de jouer à cache-cache avec des blocs de granit, surtout dans l'esprit d'une gosse qui croit foncièrement que l’œil d'Horus est capable de tout voir. - Tout ça pour dire.. La quête du calme, ça me parle. New-York hurlait à longueur de journée, difficile de passer plus de cinq minutes sans être sollicitée d'une façon ou d'une autre.
- Est-ce qu'il y a un phénomène en particulier.. Qui te fait flipper, ou qui te fascine ? l'univers en regorge, et sa curiosité est sincère; plus de conversation avec Kieran qu'avec ses trois derniers dates confondus, il y a aussi des leçons à tirer de ces instants. Danaë n'lâche plus le sourire jovial qui étreint son visage, et imagine sans peine un appartement bourré d'plantes, un monde à part entière créé dans l'espace, pour se l'approprier. - Mmh.. J'étudie les sociétés du passé, et plus je creuse, plus j'me rends compte qu'ils étaient déjà conscients d'un paquet de phénomènes. A défaut d'explications, ils ont bâti des mythes à partir de là. Alors ça m'arrive, des fois, d'fermer les yeux en imaginant qu'on a pas l'savoir du présent.. Quand tu observes un lever de soleil en gardant cette idée en tête, tu vois les choses autrement. c'est vraisemblablement psychologique, mais elle verrait presque Hélios sur son char ou Rê dans sa barque, traversant le ciel d'un bout à l'autre, pour plonger dans l'inframonde. A peine est-elle entrée dans le bâtiment que Danaë est, finalement, déjà plongée dans ce macrocosme singulier. Nul doute, Kieran ne s'est pas trompé.
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(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
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La réflexion de Danaë a le don de lui faire perdre ses moyens alors qu’elle le renvoie, inévitablement, aux circonstances de leur première rencontre. Bien sûr, ce n’était pas un date – ou pas un date ordinaire, plutôt – mais toujours est-il qu’il l’avait payée en ayant des intentions (qu’il n’a pas su honorer). Un mal pour un bien, puisqu’il n’est pas certain qu’il pourrait désormais se vanter de compter la libre et étonnante Danaë dans son entourage si les choses s’étaient passées comme elles l’auraient dû. Pour autant, si Kieran se veut un peu plus à l’aise avec la jeune femme que lors de leur premier échange, la perspective de se rappeler de celui-ci l’intimide et le gêne, raison pour laquelle il s’empresse de préciser qu’il n’a, cette fois-ci, pas d’intentions déguisées hormis celle de profiter de sa compagnie, amicale évidemment. C'est pour ça que j'ai dit.. "si c'était". Il sent déjà la chaleur lui monter aux joues alors qu’il a mis les pieds dans le plat en voulant se montrer plus détendu, et que c’est donc tout l’effet inverse qui se produit. « Ouais, oui, non je sais mais j’veux dire… enfin, bref, on est d’accord. » Il bégaie, foutrement mal à l’aise de cette image de mec toujours plus coincé qu’il renvoie alors qu’il s’essaie à l’exercice inverse en compagnie de Danaë, finissant par se taire plutôt que d’aggraver son cas – il n’a pas besoin de ça.
Kieran est nettement plus à l’aise en évoquant cet endroit où il lui a donné rendez-vous, un endroit qui peut s’avérer surprenant, mais qui n’en est pas moins intéressant. Si tu m'fais découvrir l'endroit parfait pour réviser.. Man, je t'en devrais une. L’accent et l’expression de Danaë le font rire un instant, sincère, alors qu’il précise : « Je veux pas m’avancer, mais je crois bien que l’endroit est apprécié des étudiants. » Il souligne, haussant distraitement les épaules, comme si la révélation ne visait pas à accentuer une pointe de fierté qu’il ne ressent que trop rarement. Il s’avance sans doute trop, Kieran, mais il est persuadé que si elle garde l’esprit ouvert (et il sait que c’est possible), alors elle pourra être réellement surprise par ce lieu qui peut être considéré, à tort, comme ennuyeux. Je cherche pas un guide.. Ta passion me suffit. Il pince les lèvres un instant, nerveux, tandis qu’il en précise la raison : « Ah, très bien. Passion, ça rime avec pression, c’est parfait. » Certes, l’artiste la ressent continuellement, cette anxiété d’être à la hauteur auprès des autres, mais aujourd’hui il pensait s’en passer – même s’il s’agit d’une inquiétude qui est bien plus maîtrisée que celle qui s’empare de lui dans d’autres circonstances. J'vais te confier un truc, parce que cette histoire de calme.. ça m'y fait penser. Restant silencieux afin de ne pas l’interrompre dans sa confession, c’est avec un sourire qu’il accueille celle-ci : ça m'arrivait, quand j'étais p'tite, de m'enfermer dans les galeries de stockage.. Avec les momies, ou les statues anthropomorphes. C'était l'endroit où j'pouvais être tranquille, seule et en même temps.. Accompagnée, si j'puis dire. C’est finalement une moue étonnée qui prend place sur le visage de Kieran, alors qu’elle achève : Tout ça pour dire.. La quête du calme, ça me parle. Ils sont également d’accord sur ce point-là et il n’en faut pas plus à Kieran pour actualiser le programme du jour. « Dans ce cas, on pourra aussi suivre le sentier qui mène à la réserve, il y a des chemins qui sont très touristiques, mais d’autres sont plutôt du genre oubliés. » Il dit, avant de se retourner vers elle, un air amusé sur le visage : « t’es bien la première personne que j’entends être… rassurée par les momies, si j’ose dire. » Il s’en amuse même s’il peut l’entendre – après tout, n’a-t-il pas un squelette (en plastique, certes) dans sa chambre pour lui tenir compagnie ? « Comment ça se fait que t’arrivais à te faufiler dans ce genre d’endroits, ça doit pas être si accessible, non ? » Il connaît certains détails de sa vie, mais pas suffisamment pour avoir toutes les réponses aux informations qu’elle concède à lui partager (plus nombreuses que celles que lui accepte de dévoiler). Autant de choses qu’il n’ose pas interroger de lui-même, mais à cet instant, il a l’impression que l’occasion s’y prête.
Est-ce qu'il y a un phénomène en particulier.. Qui te fait flipper, ou qui te fascine ? Il réfléchit, Kieran, a une réponse sur le bout des lèvres, n’ose pas la verbaliser par peur de passer pour un idiot, hésite un peu plus longtemps, finit par se murer dans le silence, divague sur d’autres sujets, concède une autre réponse : « L’univers, c’est trop vaste comme réponse, hein ? Mais justement, c’est si vaste que… je sais pas, il y a encore tellement d’inconnues, tellement de choses qui nous dépassent, qui finalement ne trouveront sans doute pas de réponse de notre vivant. Je trouve qu’il y a quelque chose de fascinant et flippant à se dire qu’on représente un minuscule pourcentage de tout ce qui compose notre monde et qu’on arrivera sans doute jamais à avoir conscience de la véritable ampleur de tout ça. » Il est du genre à se poser les mêmes questions que tout le monde, Kieran ; est-ce qu’il y a d’autres êtres vivants dans la galaxie, et sous quelle forme ? Est-ce que les avancées amèneront à d’autres lieux de vie que celui qu'est la Terre ? Est-ce que l’univers finira par se résorber, de la même manière qu’il s’est créé en premier lieu ? Autant de choses qui l’intéressent, mais dont il n’aura jamais les réponses. Il ne sera pas là pour le voir, et il y a quelque chose de dérangeant dans ce constat. Mmh.. J'étudie les sociétés du passé, et plus je creuse, plus j'me rends compte qu'ils étaient déjà conscients d'un paquet de phénomènes. A défaut d'explications, ils ont bâti des mythes à partir de là. Alors ça m'arrive, des fois, d'fermer les yeux en imaginant qu'on a pas l'savoir du présent.. Quand tu observes un lever de soleil en gardant cette idée en tête, tu vois les choses autrement. Un sourire doux s’affiche sur ses lèvres, tandis qu’il demande : « Qu’est-ce qui t’a amené à ces études-là, d’ailleurs ? C’est pas si courant. » Des études pourtant totalement cohérentes quand on la connaît. Il pourrait écouter Danaë pendant des heures. Elle est tellement plus que ce que les gens veulent voir d’elle, elle a tellement à offrir, tellement plus que la plupart des gens qui sont là, autour d’eux alors qu’ils franchissent l’entrée, tellement plus que lui, aussi. C’est sans doute la raison pour laquelle il ne se lasse pas l’écouter et qu’il s’abstient de parler (et parce qu’il s’agit d’un rôle qui lui convient nettement mieux, il est vrai). « Parfois, je trouve dommage ce besoin de trouver des explications à absolument tout ce qui nous entoure. Comme si c’était la seule façon d’accepter certaines choses ou de les rendre concrètes, comme si elles n'avaient aucune valeur sans des explications scientifiques et crédibles. Et ouais, je te dis ça alors que je t’emmène ici, mais je trouve que justement c’est le juste milieu. Il y a des phénomènes qui ont une explication, d’autres qui restent encore mystérieux, j’aime bien ce paradoxe entre vouloir comprendre et accepter l’ignorance. » Il est bien rare qu’il formule plus de deux phrases, Kieran, mais il semble ne pas vouloir s’arrêter alors qu’il partage le point de vue de Danaë. Et alors qu’ils se fraient un chemin dans cette foulée, il en vient à dire, tout haut : « Et les gens, pas vraiment un phénomène, mais ça me fait flipper autant que ça me fascine. » Là aussi, il pourrait détailler longuement les raisons derrière ce commentaire, mais il se sent mal à l’aise d’avoir autant monopolisé la parole, d’en avoir autant dit sur ce qu’il pense alors que d’ordinaire, il se prive de partager quoi que ce soit le concernant. « Tu veux commencer par l’expo ou par la projection 3D ? »
ÂGE : vingt-six non exhaustives, jouvencelle ou lady au gré des circonstances. SURNOM : 'Naë, éventuellement; Esmé, Sibyl ou n'importe quel autre sobriquet - it's not really her anyway. STATUT : too many dates & too many lies - so many reasons to blow things up. (single) MÉTIER : oiseau d'malheur (hôtesse de l'Octopus), succube (some kind of escort); maybe more ? (L3 histoire de l'art & archéologie, DU botanique) LOGEMENT : Atrium Vestae (which means you can't come in) - with her sista POSTS : 214 POINTS : 360
TW IN RP : Mensonge compulsif, travail du sexe, addictions (drogues & alcools), relation à une orga' criminelle, sexualité débridée, liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ancienne prostituée du Club, vend encore quelques services à des privilégié.es ☾ n'est pas tactile sans avoir bu au préalable ☾ n'embrasse pas en public, même son éventuelle moitié ☾ légère tendance à la nymphomanie ☾ possède un bon coup d'crayon ☾ joue parfois du violon ☾ - uc - ☾ amoureuse de poésie, Baudelaire et Allan Poe ☾ attachée à son train d'vie hors-normes ☾DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Ça fait longtemps qu'elle cherche un endroit paisible en ville, pour poser ses fesses quand le monde l'emmerde, quand l'humain moyen mérite de s'faire gifler ou qu'elle a simplement besoin d'un tête à tête avec ses cours, et ses pensées. Jusqu'à présent, elle se rendait au café; des trucs assez spacieux, voir luxueux, pour que les clients n'aient pas l'idée de venir l'accoster - mais le tintement des verres, le passage des serveurs et les chuchotements, ça allait deux minutes. La bibliothèque universitaire ? Non plus, madame préfère acheter ses bouquins et ne pas partager des étagères avec d'autres péquenauds. - J'espère qu'ils ne sont pas trop nombreux. elle se fera un plaisir de leur indiquer la sortie, s'ils viennent à gâcher la sienne ou ses séances de révisions. A son côté, elle voit que Kieran n'arrive pas complètement à lâcher prise, qu'il se débat encore - sans doute - avec une myriade de pensées; - Nah. La seule pression qui nous intéresse, on peut faire "tchin" avec. souligne-t-elle, peu désireuse de le voir s'embourber dans quelque chose d'inutile - comme l'idée de la satisfaire, d'une façon ou d'une autre, puisque c'est déjà le cas.
Aussi, décide-t-elle de se confier - et de le faire véritablement - espérant du même coup le ramener à une idée plus légère, sans besoin de se poser cinquante questions. C'est rare, mais il lui arrive d'être sincère, et Kieran a plus de chance qu'un bon nombre de personnes sur ce plan. - On passera définitivement par les sentiers oubliés. approuve-t-elle d'un hochement de tête, ressentant toujours ce besoin d'aventure, l'envie que ses parents ont implantée dans son corps, et qui la pousse vers d'autres horizons. - Les morts sont silencieux et respectueux.. Tu peux leur confier tout et n'importe quoi, ils bronchent pas d'un pouce. Disons que j'avais des passes-droit grâce à mes parents. excellente façon d'édulcorer une réalité qui ne mérite point de louanges, mais qui fera l'affaire pour les besoins de son histoire. C'est une demi-vérité, et c'est suffisant comme cela; après tout, s'il en sait peu sur elle, l'inverse est tout aussi vrai.
Néanmoins, brunette sent l'ouverture se former pour une discussion profonde; Kieran n'y sauterait peut-être pas à pieds joints, mais elle, en revanche, ce serait mal la connaitre. Une seconde durant, Danaë pense qu'il pourrait se défiler; mais l'attente valait bien la réponse, et sa réflexion trouve un véritable écho en la jeune femme. Oui, sur ce point, elle le comprend. - C'est là où j'trouve ça hallucinant.. Le cerveau humain est quand même capable d'imaginer un milliard de trucs - au bas mot. Et face à ça, pourtant, j'ai l'impression qu'on coince tant ça nous dépasse. ça reste objectivement flippant, et fascinant tout à la fois; son cerveau finit toujours par déconnecter, lorsqu'elle s'échappe de la galaxie, outrepasse les limites connues pour se rendre dans le suprême point d'interrogation - trop loin, trop grand pour elle. De son côté, Naë étudie plutôt ces phénomènes d'après leur appropriation mythologique ou protohistorique. Bien sûr, les peuples d'autrefois ne pouvaient voir aussi loin que les instruments contemporains; seulement, avaient-ils besoin de plus ? Lorsqu'il demande comment et pourquoi elle est arrivée là, dans ce cursus, son regard le couve de petites étoiles amusées; - Je t'ai donné un indice juste avant. le sourire taquin le renvoie à sa confidence; côtoyer le passé et ses habitants, leurs objets et leurs croyances, l'aura prédestinée à ce chemin.
En définitive, elle partage totalement son point de vue. Quelque part, elle se demande aussi ce qu'il serait advenu de l'Histoire, si certains points clefs avaient été joués différemment; et si l'Europe était restée polythéiste ? L'humain aurait-il pu encore vénérer le soleil, en s'apercevant qu'il ne s'agit "que" d'une boule de feu ? - C'est un chouette paradoxe, je l'admets. elle y adhère entièrement, et ne relève sa dernière réplique que pour l'embêter gentiment : - et moi, j'te fais flipper ou j'te fascine ? sans prétention, elle parierait sur "un peu des deux". - L'expo ! sans condition, peu adepte des choses savamment technologiques; les plantes, il faut les sentir, les apprécier, et elle doute qu'une immersion 3D puisse recréer cette expérience - mais peut-être serait-elle surprise. - Est-ce que j'peux.. Me mettre à ton bras ? demande-t-elle, avec toute la politesse et la bienveillance dont elle peut faire preuve; Kieran a tout d'un bon cavalier, à condition que l'on prenne son temps pour s'installer près de lui. Sur ce point, Naë joue la prudence, et fait parler leur alchimie. Peut-être se rendra-t-il compte qu'elle l'apprécie, pour de bon.
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she's like the wind
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
S’il était capable de ressentir le moindre élan de fierté, sans doute qu’il se féliciterait d’avoir visé aussi juste avec Danaë, d’autant plus en considérant que cet endroit ne permet pas d’entre-deux ; soit on apprécie, soit on déteste. Dans le second cas, elle est très bonne comédienne, mais il a envie de croire en sa sincérité – surtout que rien ne laisse présager qu’elle se joue de lui, et que toute cette méfiance qu’il adresse à tout le monde, c’est dans sa tête. Il a d’autant plus envie de s’en satisfaire qu’il y a quelque chose de sérieusement agréable à l’idée de partager un intérêt avec quelqu’un, détail qui peut paraître insignifiant, mais auquel Kieran n’est que trop rarement confronté. La plupart de ses proches ne sont pas créatifs, ont signé pour des jobs qui nécessitent une vie à cent à l’heure, n’accorde que peu de temps aux activités qui sortent de l’ordinaire et il se retrouve parfois frustré, à subir cette impression de n’avoir pas grand-chose en commun avec les gens dont il est pourtant le plus proche. J'espère qu'ils ne sont pas trop nombreux. Kieran secoue doucement la tête par la négative. « Moins qu’au centre-ville. » C’est tout ce dont il peut l’assurer, alors que les bancs universitaires, il ne connait pas, Kieran, et qu’il peut simplement se baser sur ses impressions au gré de ses venues ici. Nah. La seule pression qui nous intéresse, on peut faire "tchin" avec. Kieran esquisse un sourire amusé à cette idée, ajoutant presque par automatisme : « j’aime bien l’idée. » Vu l’état de panique dans lequel il peut se mettre quand il appréhende quelque chose, c’en est presque un précepte auquel il devrait obéir.
Continuant de détailler l’endroit pour mieux le vendre à Danaë, il affiche un sourire quand elle annonce : On passera définitivement par les sentiers oubliés. Auquel il répond par l’affirmative en hochant doucement la tête. C’est noté ; si elle veut découvrir les sentiers oubliés, il s’en fait la mission de réussir à la satisfaire sur ce point-là. D’autant plus après qu’elle se soit confiée à lui avec autant de sincérité, l’amenant forcément à être touché par cette confiance, et surtout très intéressé par son récit. Il n’a jamais douté qu’elle puisse être intéressante, mais elle le confirme un peu plus à chaque fois qu’ils sont amenés à se côtoyer. Les morts sont silencieux et respectueux.. Tu peux leur confier tout et n'importe quoi, ils bronchent pas d'un pouce. Disons que j'avais des passes-droit grâce à mes parents. Il ne poussera pas la curiosité plus loin quand bien même il s’interroge quant aux raisons de tels passe-droits, au contexte de ceux-ci ; il voudrait lui poser encore un millier de questions, Kieran, mais il se retient pour ne pas abuser de cette sincérité qu’elle lui offre. « T’as dû avoir une enfance aussi rocambolesque que géniale. » Mais, conscient que cette affirmation est sans doute déplacée sans avoir une vision d’ensemble de ladite enfance, il se corrige rapidement : « au moins sur cet aspect-là, je veux dire. C’est… fou. J’suis carrément jaloux, ouais. » Il ajoute, en s’amusant même s’il est sérieux. Elle a raison ; les morts sont silencieux et respectueux, deux choses qui auraient sûrement servi à Kieran pour mieux s’épanouir à l’époque, aussi bizarre que ça puisse paraître. « Quelle… exploration, si j’ose dire, t’as le plus marquée ? À force de faire ta vie dans les galeries de stockage, il y a bien des choses qui t’ont plus impressionnée que d’autres, non ? » Oh qu’il ne tient pas ses paroles, Kieran ; alors qu’il s’était juré de se montrer moins fouineur.
Et alors que les rôles s’inversent, qu’elle pose les questions et qu’il y répond, il se surprend à développer ses réponses plus que d’ordinaire, oubliant presque de reprendre son souffle. Bien sûr, il songe aussitôt au fait que monologuer ne veut pas dire que ses propos sont particulièrement intéressants, et il se sent de toute évidence intimidé et un peu idiot aux côtés d’une étudiante aussi calée que Danaë, mais il a au moins le mérite de s’essayer à donner un ressenti, peut-être même une opinion, fait suffisamment rare pour être souligné. C'est là où j'trouve ça hallucinant.. Le cerveau humain est quand même capable d'imaginer un milliard de trucs - au bas mot. Et face à ça, pourtant, j'ai l'impression qu'on coince tant ça nous dépasse. - « Mais tu trouves pas que c’est justement c’est le fait de se casser les dents, de coincer autant qui nous permet de nous dépasser ? » Il l’interroge, conscient que sa question est presque d’ordre philosophique, alors qu’il rajoute : « On pourrait tout prendre pour acquis, finalement, après tout, quand on y pense, est-ce que c’est vraiment utile de savoir avec exactitude les raisons pour lesquelles le monde est comme il est, que nous-mêmes on est comme on est, qu’est-ce que ça peut changer, à l’échelle de l’univers ? Pourtant, c’est comme si avoir des réponses représentent une avancée incroyable, mais aussi une sorte… d’échec. Tu vois ? Dès le moment où quelque chose s’explique, il faut vite trouver d’autres questionnements, d’autres éléments à analyser, parce que c’est inenvisageable de s’arrêter, de mettre fin à tout ça. » Il dit, s’arrêtant pour reprendre son souffle et surtout son calme alors qu’il s’est animé, gentiment, traduisant d’un intérêt qu’il ne peut masquer pour le sujet ; il en a presque honte alors qu’il s’égare rarement, qu’il s’assure toujours d’avoir le contrôle, y compris dans ses paroles, les rendant ennuyeuses pour s’assurer qu’elles ne lui échappent pas. « Désolé, j’vais trop loin dans mon délire, je la ferme. » Il dit, masquant sa honte avec un rire gêné, se concentrant à nouveau sur elle pour oublier qu’il s’est dévoilé. Je t'ai donné un indice juste avant. Son sourire se veut plus sincère, moins embarrassé alors qu’il précise : « ouais, désolé, je suis un peu long à la détente. » Il préfère s’en amuser, se dénigrer aussi, ayant l’impression de s’être mis à nu alors que ce n’est finalement qu’un juste retour des choses.
Finalement, le vrai délire, c’est la facilité avec laquelle elle arrive à le faire parler, à évoquer le paradoxe qu’est l’envie d’avoir des réponses et la nécessité de rester dans l’ignorance ; un entre-deux qui n’est pas propice à la science, mais à l’existence tout entière de Kieran. Toutes ses décisions, toutes ses pensées, tout semble être un paradoxe sur lequel il n’arrive pas toujours à se situer, glissant d’un extrême à l’autre et se perdant – souvent – en chemin. C'est un chouette paradoxe, je l'admets. Et moi, j'te fais flipper ou j'te fascine ? Kieran lève les yeux au ciel de manière presque théâtrale ; il aurait pu, il aurait dû, anticiper cette question. « Oh, tu connais très bien la réponse, Danaë. » Il s’ose à dire, avec un sourire aussi amusé que mal à l’aise ; amusé parce qu’elle le fascine, mal à l’aise parce qu’elle le fait flipper. Les deux à la fois, là-aussi un paradoxe qui va de pair avec la manière dont Kieran vit ses relations et si pour beaucoup il souhaiterait une certaine stabilité qu’il jugerait apaisante, ce n’est pas un mot d’ordre qu’il applique à ce qui l’unit à Danaë, sans doute parce que lui-même n’arrive pas vraiment à décrire cette relation. L'expo ! - « Va pour l’expo. » Il dit, prêt à se diriger vers ladite expo, avant que Danaë le surprenne par sa question : Est-ce que j'peux.. Me mettre à ton bras ? Il reste silencieux un instant, pas nécessairement parce qu’il s’agit d’un piège, mais parce qu’il apprécie sa bienveillance sur ce point ; parce qu’elle sait aussi à quel point ce n’est pas aussi facile pour lui que pour le reste du monde, elle l’a senti, elle l’a vu. « Madame. » Il dit, se prenant un instant pour l’homme qu’il n’est pas, se permettant presque une petite révérence avant de lui offrir ledit bras. Il ne se force pas, c’est dans ses cordes et, étonnamment, ça lui fait même plaisir. « Comment ça se fait que tu sois jamais venue, d'ailleurs, si t'es fascinée par le ciel et les plantes ? Il y a d'autres lieux en ville pour lesquels il va falloir rattraper tes manquements ? » Il l'interroge, avec un sourire sur les lèvres pour accentuer la boutade de sa réflexion, précisant toutefois : « Je demande, parce que j'ai un peu la pression, maintenant, va falloir que j'assure pour les prochaines sorties, tu comprends. »
ÂGE : vingt-six non exhaustives, jouvencelle ou lady au gré des circonstances. SURNOM : 'Naë, éventuellement; Esmé, Sibyl ou n'importe quel autre sobriquet - it's not really her anyway. STATUT : too many dates & too many lies - so many reasons to blow things up. (single) MÉTIER : oiseau d'malheur (hôtesse de l'Octopus), succube (some kind of escort); maybe more ? (L3 histoire de l'art & archéologie, DU botanique) LOGEMENT : Atrium Vestae (which means you can't come in) - with her sista POSTS : 214 POINTS : 360
TW IN RP : Mensonge compulsif, travail du sexe, addictions (drogues & alcools), relation à une orga' criminelle, sexualité débridée, liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ancienne prostituée du Club, vend encore quelques services à des privilégié.es ☾ n'est pas tactile sans avoir bu au préalable ☾ n'embrasse pas en public, même son éventuelle moitié ☾ légère tendance à la nymphomanie ☾ possède un bon coup d'crayon ☾ joue parfois du violon ☾ - uc - ☾ amoureuse de poésie, Baudelaire et Allan Poe ☾ attachée à son train d'vie hors-normes ☾DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
L'éloigner du brouhaha ambiant est de loin le meilleur moyen de lui vider la tête; Kieran a non seulement visé juste, mais il l'entraîne exactement là où elle devrait se rendre plus souvent, au lieu d'opter pour des bars et des endroits branchés, qui ont raison de sa patience et exacerbent toujours ses mauvaises idées. Ne manque plus qu'un soupçon de confiance en lui, et il deviendrait charismatique - à lui en décrocher la mâchoire. Pourtant, ce n'est pas faute de penser qu'elle devrait s'éprendre de gens "comme lui", plutôt que d'oiseaux de malheur qui ont tendance à lui cramer les ailes; Danaë nourrit le parfait cliché du "I love the fuck-boys", tout en ayant conscience de laisser filer bon nombre de perles rares.
La perche veut voir le monde à l'abri des regards, aller là où le commun ne se rend pas, trouver les paysages perdus idéaux, évoquer monts et couleurs pour mieux voir luire de somptueuses fantasmagories dans le regard de son audience; la nature "vierge" est une chimère qu'elle pourchasse, même dans le centre de Brisbane. Quant à son histoire, Danaë s'arrange inévitablement pour en faire un récit singulier, pour créer le suspens, le mystère, jouer d'énigmes et d'anecdotes sans nul pareil, afin de demeurer captivante. Peut-être a-t-elle peur de finir comme ses parents, ou partage-t-elle la crainte sempiternelle de tomber dans l'oubli. Te souviendras-tu de moi, dans une autre vie ? Prononcera-t-on mon nom, dans quatre décennies ? - J'ai eu des privilèges que je ne regrette pas. On vit tous des aventures particulières, et j'ai eu la chance de vivre la mienne dans la mémoire du passé. en considérant que l'évolution n'amène pas nécessairement le progrès, Danaë songe parfois que le meilleur est là, sous leurs pieds, et que l'être humain moderne cherche à comprendre, les yeux fermés, incapable de se départir de son œil fier et supérieur. - Mmh.. Il y a plein de choses ! elle cherche les meilleures dans le ciel, le souvenir des nuages d'enfance et l'écrin grandiose des découvertes qui instiguaient ses émois de petite fille. - Il y avait une sculpture du dieu serpent mexicain, Quetzalcóatl, qui me faisait flipper. Avec sa gueule ouverte et ses crocs, il était terrifiant., la deuxième est évidente, et impose la fascination à ses yeux; - La statue du rapt de Proserpine, quand je l'ai vue.. J'ai été éblouie. C'est même devenu l'un de mes sujets de recherche. et enfin, pour conclure, - et un poème égyptien, qu'on appelle "l'Oiseleuse", et qui évoque la tendresse amoureuse, le manque de sa moitié. J'ai fini par l'apprendre par cœur, à force de pleurer en le relisant. sa vulnérabilité ne fait aucun doute, mais elle a toute sa place auprès du jeune homme; il est bien l'un des rares avec qui elle puisse baisser les armes, sans risquer d'être abattue en retour.
La conversation file de bon cœur, comme s'ils se connaissaient depuis toujours; Danaë se sent étrangement proche de lui, pratiquement intime jusque dans son train de pensée, une forme de complicité qu'elle ne trouve guère habituellement. C'est philosophique, ça la dépasse foncièrement, c'est très au delà de ses capacités cérébrales, mais c'est justement tout l'intérêt de ce partage. - Il y a trop de mystères pour qu'on envisage de simplement poser nos outils, et de contempler. Les anciens ont créé des théologies; nous, on les démonte pour avoir le fin mot de l'histoire. Et puis, nos découvertes, fortuites ou provoquées, et les évènements de l'univers remettent souvent nos "acquis" en question. C'est la course au progrès, la course à la connaissance, et quelque part, j'pense que ça dépasse le simple cadre scientifique. Les grands esprits mettent en jeu leurs égos, et avec eux.. C'est l'image des pays, des gouvernements entiers qui sont dans la balance. Y a qu'à regarder la course aux étoiles, et le premier homme sur la lune. finalement, la brune s'engage tout autant sur le fil d'une tirade, et regrette de ne pouvoir compter sur Kieran à la fac. Plus de répondant et de profondeur en dix minutes que les ados ne lui en proposent sur le cours d'une année. Sans parler de son point de vue, qu'elle ne se lasserait vraisemblablement pas d'écouter. - Non, ne te tais pas. T'es passionnant, j'te prendrais même volontiers comme complice pour mes exposés. faut-il souligner la rareté de ses épisodes d'honnête intérêt ? C'est si facile d'écouter d'une oreille, et d'opiner de temps à autre pour laisser croire à l'orateur qu'on daigne offrir un semblant d'attention; ici, c'est véritable, et Kieran n'aura jamais besoin de ralentir la cadence.
Le sourire simple se balade constamment sur les lèvres de l'étudiante, peu habituée à se sentir légère et sereine, surtout en compagnie d'un homme. Kieran est l'un des seuls, peut-être même l'unique qui ne la regarde pas comme un trophée à acquérir. C'est lui qu'elle devrait marier, mais Cupidon a, semble-t-il, pris une sérieuse cuite avant de tirer les flèches sur ses éventuels prétendants. - Oui, je la connais... Même si je préfèrerai ne pas te faire flipper. quelque part, c'est le souhait d'être "saine" qui transparaît, l'idée d'être "assez bien" pour une personne comme lui; tout ce qu'elle n'est pas, tout ce qui instigue le sentiment antagoniste chez Kieran, et ce pour quoi elle voudrait s'excuser. Danaë n'aurait rien de sécurisant à lui offrir, et malgré toute sa bonne volonté, elle doute de pouvoir un jour se trouver du bon côté de la ligne.
- Monsieur est galant.. Quel gentleman ! J'vais faire des jalouses. elle le trouve mignon, sensible et charmant dans son intention, même s'il s'agit d'une mise en scène pour la beauté du moment. D'ailleurs, elle ne manque pas de tenir parole, et glisse son bras auprès du sien, se rapprochant de concert, toujours plus apaisée lorsque la distance s'étiole entre eux. La sensation est nouvelle, mais grisante à souhait. - On peut tout faire.. J'ai envie de voir les endroits où tu vas, toi. Ce que tu aimes, ce qui t'inspires.. son influence est positive, et elle ne veut pas s'en départir de sitôt. - J'suis trop occupée à visiter les bars, à m'enfermer dans les musées ou à m'allonger dans les galeries d'art, pour songer au sens de la vie devant des peintures trop profondes pour mon esprit. il est vrai qu'elle se pose souvent, des heures durant, pour le plaisir de reproduire une toile, ou simplement pour guetter des détails qu'un premier abord ne remarquerait pas. - C'est ta présence qui compte, Kieran. Pas tant l'endroit où on se trouve. Si j'ai envie d'être avec toi, même un banc ou un carré de pelouse me conviendra. un regard assuré, une véracité à ne point remettre en question, et Danaë lui offre le plus beau compliment de son répertoire. Être avec lui tout en étant désintéressée, c'est presque inespéré.
code par EXORDIUM. | Images par Oblivion
she's like the wind
Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.