| (marose #4) if you were church, i'd get on my knees |
| ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mar 26 Mar 2024, 10:48 | |
| @Mavis Barnes (streets beach) Streets Beach, donc. Un nom donné au hasard, uniquement pour avoir quelque chose à lui proposer. Il ne voulait pas d’un restaurant où le ton pouvait monter, il ne voulait pas d’un bar où toutes les oreilles curieuses du monde auraient pu se muer en une seule et faire connaître une histoire qui ne mérite certainement pas de l’être. Sa propre famille ne sait pas exactement ce qu’il se passe avec Ruben, et il est inimaginable que des inconnus en sachent davantage, surtout alors que cela ne pourrait mener à absolument rien de positif. Ils sont curieux, avides d’histoires croustillantes. Pour Ambrose autant que pour Mavis, la donne est complètement différente et, d’une certaine manière, ils sont dans le même panier. Le brun sait qu’il est un peu plus au fond qu’elle, mais puisqu’elle n’est pas celle avec qui il partage la maison et la bague, alors ils ne sont pas si différents que ça. « Est-ce que tu veux qu’on en parle ou tout le contraire ? » Les mains dans les poches, il marche uniquement pour avoir quelque chose à faire et pour penser à faire un pas après l’autre plutôt qu’à se rejouer toutes les scènes la concernant. Il se demande s’il avait les indices sous les yeux depuis le début ; il se demande si leurs retrouvailles sont un concours de circonstances ou si, dans le fond, il savait qu’elle était la blonde en question qu’il avait vue être embrassée pas Ruben ce soir là. Et lorsqu’il tente d’être parfaitement objectif, il en vient à la conclusion qu’il n’en sait rien.
Pour autant, ce n’est pas Ruben qui l’intéresse aujourd’hui. Pour les cinq prochaines minutes, au moins, il sait faire sans. Il a le coeur vrac, mais il n’en reste pas moins un bon orateur - foutrement bon, même, quand il ne s’agit pas d’aborder le sujet des tourmentes de son coeur - et il sait faire la part des choses si jamais Mavis décide que le prénom en R ne doit plus jamais être prononcé entre eux. Et si elle décide du contraire, alors il pourrait tout autant lui avouer qu’il n’a plus rien à cacher au point où il en est. A trop s’être brûlé, il ne ressent même plus la morsure. Son système nevralgique est foutrement defectueux. « Je sais ne pas faire tourner mon monde autour de lui. » Ce qui est sans doute la preuve la plus évidente qu’Ambrose a un certain don pour le mensonge, lui qui fait bien évidemment tourner son monde tout entier autour de la personne de Ruben depuis que ce dernier est revenu dans sa vie, tout en sachant qu’en retour il représente à peine un satellite autour de la planète Ruben. « Mais je sais pas quoi te dire de plus, là. » Il admet finalement avec honnêteté, incapable de comprendre toutes ses réactions qui entourent le brun. Il ne sait pas à quoi ressemble réellement leur relation et il ne sait pas non plus ce qu’elle peut ressentir ou non, entre amour et colère, et il ne lui pose pas davantage la question sur ce terrain uniquement parce qu’il sait que cela ne le regarde pas. Elle est aussi illégitime qu’il l’est, de toute façon. « Je demande pas à comprendre, j’ai juste pas envie qu’on s’éloigne. » Qu’ils s’éloignent encore, surtout. Il ne lui demande pas des comptes, il ne veut pas connaître la genèse, il ne veut pas savoir à quel moment Ruben l’a attiré dans ses bras et dans son lit ; il ne veut pas savoir qu’il l’a connu avant que sa fiancée soit dans le tableau. Il ne veut rien savoir, absolument rien, sûrement parce qu'il sait déjà qu'il n'existe aucune raison pour apaiser son coeur. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Mar 26 Mar 2024, 18:43 | |
| if you were church, i'd get on my knees @Ambrose Constantine (crédit gif/megedonnellygifs)
"Tu m’as pas demandé de venir parce que t’avais envie de me voir, Ambrose." S’il lui disait le contraire, elle choisirait de ne pas le croire. Elle n’était pas encore tout à fait redescendue, elle devait l’admettre. Mavis savait que c’était injuste d’en vouloir à Ambrose, de le tenir responsable de ce qu’elle avait appris sans en avoir envie, mais elle savait aussi que dans ce genre d’histoire, on était souvent deux, et pour cause : elle était la mieux placée pour ne pas omettre que c’était une question de choix, et que le jeune homme n’en avait pas fait un meilleur qu’elle en tombant entre les mains habiles du docteur Hartfield. Elle détourna la tête du profil d’Ambrose, se frotta le bout du nez avec la bosse de son index, puis haussa les épaules pour lui apporter une réponse à sa question, lui laissant la lourde tache de choisir comment mener les prochaines minutes de cette conversation qui n’allait pas être facile, elle le pressentait "Je m’en fiche, fais comme tu veux." S’il voulait en parler, elle le suivrait. S’il ne voulait pas en parler, elle ferait la même chose. Elle avait échangé longtemps avec Ruben à ce sujet, elle était lasse, mais toujours autant en colère ; contre lui, contre elle, contre Ambrose, contre la possibilité qu’à trop jouer avec le feu, elle avait fini par se brûler pour de bon. C’était presque pire que tomber de enceinte, et pourtant elle avait bien morflé à ce moment-là aussi. Là, il lui faisait du mal presque sciemment quand elle s’était évertuée à le protéger pendant un temps, et elle lui en voulait à un point qu’elle savait que bientôt, elle prendrait des décisions radicales qui le feraient souffrir au moins aussi fort qu’elle avait l’impression de souffrir elle aussi, même si elle le cachait bien.
Elle pinça les lèvres, les roula doucement l’une contre l’autre pour estomper les mots qui voulaient s’échapper de sa bouche, moins volubile qu’à l’accoutumée parce qu’elle non plus ne savait pas trop quoi dire sur le moment. Ambrose était à ses côtés, mais elle n’avait pas tellement envie que ce soit le cas. Elle aurait pu s’en aller, après tout ils avaient passé dix ans sans se voir, alors pourquoi il devait en être autrement maintenant qu’ils avaient ce point commun ? Elle n’en savait strictement rien, rien n’avait de sens dans cette histoire. Elle émit un léger rire, un peu sarcastique, à ce qu’il ajouta pendant qu’elle tirait sur les manches du sweat trop grand qu’elle portait sur les épaules, pelotonnée dedans comme dans une armure qu’elle avait enfilé à contre-coeur en prenant sa voiture "Tu l’aimes pourtant, je t’ai entendu le dire." Il ferait croire à qui il voulait qu’il était capable de ne pas faire tourner son monde autour de Ruben, mais quand on disait je t’aime à quelqu’un avec autant de conviction, c’était difficile à croire. Mavis était loin d’être crédule, l’avait-il oublié ? Elle secoua la tête, gardant ses yeux fixés sur le chemin sableux qu’ils empruntaient sans plan prédéfini. Elle avait déjà à Nina à prendre en compte d’habitude, et elle était tellement insignifiante à ses yeux que c’était facile : elle ne l’aimait pas, elle abhorrait tout ce que Ruben lui trouvait et l’amour qu’il disait lui porter. Elle était tellement fade et inexistante sur tout un tas de plans que Mavis réussissait sans mal à se raconter des histoires en prétendant qu’elle n’était pas là, ne s’en servant que quand elle avait besoin de rappeler à Ruben ce qu’il risquait ; avec Ambrose, c’était différent, parce que si on lui demandait lequel des deux elle préférait, elle n’était pas certaine de répondre que c’était Ruben. Elle ne répondit rien lorsqu’il lui avoua ne pas savoir quoi lui dire de plus, elle resta silencieuse un temps en admettant silencieusement qu’elle ne savait pas non plus, refoulant la boule qu’elle avait dans la gorge et qui était plus de la tension nerveuse que de la tristesse — jusqu’à ce qu’il reprenne la parole, et qu’elle lui demande "Pourquoi ? T’as l’air d’avoir plus besoin de lui que t’as besoin de moi." Elle ne le lui disait pas pour faire pleurer dans les chaumières ou forcer Ambrose à démentir : c’était un fait auquel elle avait assisté et contre quoi elle ne pouvait rien, quoi qu’était tenté d’en penser son ego. Elle continua en marchant "Je t’apporterais pas grand-chose en comparaison. Et puis on l’a déjà fait, non ? Ça s’est plutôt bien passé." De rester éloignés. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mer 27 Mar 2024, 20:53 | |
| "Tu m’as pas demandé de venir parce que t’avais envie de me voir, Ambrose." Pas en premier lieu, non. « C’est un problème de contexte, ça. » Parce qu’il a toujours été heureux de la retrouver depuis qu’ils ont repris contact. Ça a toujours été le cas, à un niveau ou à un autre, et même quand il enterrait une des personnes les plus chères à son cœur, il avait de la voir, et de l’avoir à ses côtés. Aujourd’hui encore, dans une certaine mesure, il a envie de la voir. Ce dont il a envie par-dessus tout, pourtant, c’est de parvenir à une résolution du conflit naissant entre eux, parce qu’il ne peut pas accepter l’idée que le prénom de Ruben détruise ses amitiés en plus de tout ce qui lui est déjà propre. "Je m’en fiche, fais comme tu veux." Et s’il n’était pas le dernier né de la famille, il pourrait sans doute comparer cet échange avec un autre qu’il aurait eu avec une petite soeur ou un petit frère. Il aime Mavis, sincèrement, mais il doit bien avouer qu’il avait un brin oublié à quel point elle pouvait se montrer butée quand elle le veut. « Tu t’en fiches pas. » Si elle peut lui dire qu’il n’a pas vraiment envie de la voir, alors il se permet en retour de remettre à leur place ses sentiments. Elle ne s’en fiche pas, parce que si tel était le cas alors ils n’en seraient pas là. Il ne la reprend pas pour débuter une guerre, mais il veut au moins lui faire comprendre qu’ils sont dans le même camp et que peu importe sa réponse, il peut s’en accommoder ; mais qu’elle n’ose pas lui répondre qu’elle s’en fiche, parce qu’il en a marre des mensonges. Ce n’est pas un jeu auquel il veut jouer avec elle.
Tout ce qu’il veut, et tout ce qu’il veut qu’elle sache, c’est qu’il n’a pas à être mentionné à nouveau si ce n’est pas ce qu’elle veut. Ils n’en ont pas fait mention jusque-là, ils peuvent reprendre les choses où elles s’étaient jusque-là arrêtées. Pas de Ruben, pas de problème ; c’est bien ce qu’on dit, non ? "Tu l’aimes pourtant, je t’ai entendu le dire." Il accuse un sourire triste. Ca, il ne le niera pas. Il ne le niera pas parce que Mavis l’a entendu le lui dire mot pour mot, mais il ne le niera de toute façon pas puisque c’est la vérité. Il n’en est pas fier et il aimerait vivre sans ce sentiment, mais ce sont les faits. « Il fait cet effet aux gens. » Lui, Nina. Mavis. D’autres dont il ignore tout aussi, sans doute. « Mais ça change pas ce que je viens de te dire. » Même s’il l’aime, il sait nouer des amitiés et toutes sortes de relations sans toujours avoir à en revenir à lui, quand bien même la discussion qu’ils ont en cet instant le ferait mentir. Ambrose veut croire que ce n’est qu’une question de contexte une fois de plus et, surtout, il veut croire que ce n’est que temporaire. "Pourquoi ? T’as l’air d’avoir plus besoin de lui que t’as besoin de moi." Il rejette l’idée de ses mouvements de tête. Ce n’est pas pareil, et ce n’est même pas comparable. Il a envie de Ruben, de sa présence, de son attention et de son regard braqué sur lui, mais il n’a pas besoin de lui, peu importe à quel point son corps essaie de le lui faire croire parfois quand il sent la morsure du froid pendant la nuit et qu’il pense à toutes les autres qu’il a passées près de lui. "Je t’apporterais pas grand-chose en comparaison. Et puis on l’a déjà fait, non ? Ça s’est plutôt bien passé." Il est fatigué d’entendre le même discours de ses proches n’ayant finalement plus envie de l’être ; ou peut-être qu’il est surtout fatigué de l’entendre dire de sa propre bouche, ce qu’il a fait à Millie, à Zoya, à Cassie. A Ruben, avant de bien évidemment revenir sur ses paroles. Il est celui qui coupe les ponts, d’habitude. Pas l’inverse. « Pourquoi tu me demandes pas ce que je veux ? » Est-ce qu’elle pourrait ne pas vouloir entendre la réponse, aussi simplement que ça ? Elle qui estime qu’il a plus besoin de Ruben que d’elle, elle qui estime pour eux deux que les années de silence se sont bien passées. « Je veux pas que tu penses que j’ai voulu te revoir deux-trois fois pour avoir une épaule sur laquelle pleurer. » Et quand bien même cela a effectivement été le cas jusqu’à présent, il y a davantage que ça et il y a tout un historique qu’il ne risque pas d’oublier. Il veut retrouver leur amitié au-delà du deuil, raison pour laquelle il aurait de toute façon proposé qu’ils se voient à nouveau, peu importe le contexte. « Et je sais pas ce que tu veux, toi, mais moi j’avais pas envie que tu sois la personne que j’ai ramenée à un enterrement et celle qui doit gérer une pseudo crise dans la foulée. » Il a appelé Ruben parce qu’il ne voulait pas lui imposer trop de choses. Il a aussi appelé Ruben parce qu’il est assez con pour l’aimer, mais ça ils l’ont déjà statué. « Et parce que je vais pas nier qu’on s’est pas adressé le moindre mot en dix ans. » Ils ont besoin de temps et il veut le leur en donner, mais pour ça il a besoin de son aide et il a surtout besoin qu’elle y croit un minimum à son tour. « Et justement, j’ai pas envie qu’on y revienne. » Elle est là, juste là, alors pourquoi est-ce qu’ils devraient envisager des scénarios où plus rien n’existe déjà ? A nouveau ? |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Ven 29 Mar 2024, 14:03 | |
| if you were church, i'd get on my knees @Ambrose Constantine (crédit gif/megedonnellygifs)
Elle crevait d’envie de lui répondre que si, elle s’en fichait, et ça aurait duré des heures parce qu’elle savait être aussi butée et immature que contrôlante et vicieuse, mais est-ce que ça ferait vraiment avancer le débat de se lancer dans une bataille de cette sorte avec le jeune homme ? Elle n’avait même pas besoin de se poser la question, elle connaissait déjà la réponse, aussi se mura-t-elle un instant dans le silence pour remettre tout ce qui lui tournait dans la tête en place et se sommer d’agir comme une adulte. Elle n’avait pas envie de l’être pourtant. Ambrose avait cet effet-là sur elle, c’était peut-être à incomber à l’époque où ils s’étaient fréquentés, à la légèreté des souvenirs qu’ils partageaient tous les deux, au goût acidulé de leurs baisers qu’elle chérissait comme on chérit une enfance heureuse ; avant qu’elle ne prenne des décisions bancales et qu’elle oblige le monde à tourner dans le sens qu’elle a décidé. Là, c’était en partie à cause de lui que ce qu’elle avait mis en place ne fonctionnait pas comme elle l’avait prévu, c’était en partie à cause de lui que chaque chose qu’elle avait réfléchi pour convenir à ce qu’elle voulait devait être remis en perspective pour qu’elle obtienne ce qu’elle revendiquait comme lui appartenant : elle ne pouvait que lui en vouloir, elle ne pouvait que le mépriser d’être assez faible pour aimer quelqu’un comme Ruben Hartfield, et pourtant une partie d’elle savait que ce n’était pas correct parce qu’elle savait combien c’était facile de se laisser piéger par les pseudos-promesses de quelqu’un d’aussi charismatique que celui qu’aucun d’eux ne voulait nommer dans l’immédiat. Aussi, elle eut un très léger rire sarcastique lorsque les paroles d’Ambrose se calèrent sur ses pensées "Je lui ai parlé de toi. Je lui ai dit que je savais pour… qu’importe ce qui se passe entre vous." lui avoua-t-elle, n’ayant pas le moyen de savoir si la réciproque était vraie, et ne voulant pas calquer le modèle de Ruben en ne disant que des demi-vérités à quelqu’un qui ne méritait que des vérités pleines et entières. Elle tourna la tête vers Ambrose pour mieux ajouter en même temps, ses yeux suivant les lignes anguleuses de son profil taillé à la serpe "Il est déjà obsédé par l’idée qu’on se connaisse. On s’est parlés de longues minutes, la seule chose sur laquelle il n’a fait que rebondir et qui semblait l’intéresser, c’était d’en savoir davantage sur ce qui nous lie et pourquoi je considère que t’es pas n’importe qui." Du grand classique de la part de Ruben "Je lui ai rien dit." précisa-t-elle, butée quant à l’idée qu’elle ne voulait pas que Ruben s’immisce là-dedans et vienne pourrir l’histoire qu’elle avait vécue avec Ambrose avec sa jalousie mal placée. Le pire, c’était qu’elle ne savait même pas cette fois s’il était jaloux parce que Mavis connaissait Ambrose, ou le contraire.
"Parce que je sais ce que tu veux." Lui, voilà ce qu’il voulait. Elle savait que ce n’était pas le fond de sa question, mais comme du reste, elle s’en fichait. Elle se retrancha encore quelques instants en elle-même en l’écoutant parler, pas certaine de savoir quoi rétorquer à ce qu’il lui disait au sujet de ses envies et de ce contact qu’il voulait voir perdurer dans le temps pour qu’elle ne ressente pas l’impression de n’avoir été qu’une épaule sur laquelle il avait pu pleurer. Ce n’était pas ce qu’elle avait ressenti, mais quelque chose lui disait que le lui dire ne changerait pas grand-chose maintenant qu’il y avait une donnée en plus à prendre en compte dans leurs retrouvailles. Elle prit une profonde inspiration, accéléra légèrement le pas pour prendre de l’avance sur le jeune homme et le semer relativement histoire de se dérober de son énergie le temps qu’elle réussisse à réfléchir convenablement, ressentant comme un dysfonctionnement dans son cerveau qui n’était pas défaillant d’habitude pourtant. Elle fourra ses mains dans les poches centrales de son sweat, et puis elle s’arrêta, attendant finalement qu’il revienne à sa hauteur. Enfin, elle se positionna juste en face de lui, et elle le fixa. Malgré sa petite taille, elle ne semblait pas impressionnée par lui, lui demandant avec les yeux résolument accrochés aux siens "OK, toi je sais que t’essayeras pas de m’endormir, encore moins de me mentir." Promis ? voulut-elle ajouter, mais ce serait faire offense à Ambrose que de le croire capable de mentir dans le cadre de sa vie privée. Qu’il le fasse en politique, c’était un fait dont elle ne le jugeait pas responsable, c’était comme ça que ça se passait "Je vais te poser tout un tas de questions auxquelles tu vas répondre. À partir de là, ce sera à moi de juger si on peut reprendre les choses comme avant." reprit-elle, et puis sans délai, elle embraya un mouvement en même temps que sa première question, se remettant à marcher à ses côtés "Vous vous voyez en ce moment ?" no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Ven 29 Mar 2024, 18:28 | |
| Il n’est pas habitué à marcher sur des œufs avec ses proches, un peu trop habitué à risquer quitte ou double et à se dire que s’ils se disputent sans jamais se retrouver alors c’est ainsi que les choses devaient être. Maintenant, il change enfin d’avis sur une telle idée. Il sait que les amitiés sont précieuses et, surtout, il sait qu’il n’a pas envie de dire au revoir à Mavis aussitôt après son retour dans sa vie. Elle y a sa place. Dans un moment difficile comme celui qu’il traverse, qui plus est, il trouve qu’elle y a vraiment sa place. "Je lui ai parlé de toi. Je lui ai dit que je savais pour… qu’importe ce qui se passe entre vous." Ambrose ne cherche même pas à cacher la surprise qu’est la sienne. Il n’imaginait pas qu’elle serait la première à vendre la mèche sur eux face à Ruben, justement parce qu’il ne l’imaginait pas en parler tout court. Lui, de son côté, n’avait au contraire aucune raison de vouloir le garder pour lui. « Pas grand chose. » Il ne le précise pas pour sauver ses arrières, comme tend à le prouver le ton désolé avec lequel il le dit. Il n’y a rien entre eux. Rien de très précis, rien qui précise qu’ils en fassent une telle histoire. Rien de semblable à auparavant. Ce qu’il se passe entre eux, c’est pas grand chose. "Il est déjà obsédé par l’idée qu’on se connaisse. On s’est parlés de longues minutes, la seule chose sur laquelle il n’a fait que rebondir et qui semblait l’intéresser, c’était d’en savoir davantage sur ce qui nous lie et pourquoi je considère que t’es pas n’importe qui." Il fait un pas en arrière, comme si se reculer allait littéralement l’aider à avoir une vision d’ensemble de toute cette situation. « Tu sais pourquoi ? » A en juger par la façon dont elle lui parle, il anticipe déjà que non, mais il ne perd rien à tenter de le lui demander, notamment parce qu’il ne comprend pas pourquoi Ruben ferait une telle fixette. Ou tout du moins, il n’arrive avec aucune explication qui ne se résume pas à deux mots: jalousie et territorialité. Et il veut croire que le Hartfield ne se résume pas à ça. "Je lui ai rien dit." Il hausse les épaules, l’air de dire qu’il s’en moque à son tour. Il ne lui en aurait pas voulu si elle avait précisé pourquoi il n’est pas n’importe qui, tout comme il ne lui en veut pas de vouloir garder une part de vérité pour elle. « Tu veux que je le garde pour moi aussi ? » Si c’est important pour elle, il peut s’aligner sans mal.
Elle marche vite et il peine à la suivre, ayant un peu trop l’impression de se retrouver dans une dispute conjugale pour que ça n’en soit pas un tout petit peu une. Juste un peu. "Parce que je sais ce que tu veux." Elle a beau le lui dire avec toute la conviction du monde, il est plutôt curieux de savoir ce qu’elle pense. Surtout, il est curieux de savoir ce qu’elle pourrait penser de ses désirs, notamment parce qu’il est le premier à ne pas être certain de la réponse. "OK, toi je sais que t’essayeras pas de m’endormir, encore moins de me mentir." Imperceptiblement, il hoche la tête. Il ne veut pas lui mentir, même si la vérité n’est toujours pas agréable à dire. Elle est forte, sûrement plus qu’il ne l’est lui-même: elle peut encaisser, elle peut entendre. "Je vais te poser tout un tas de questions auxquelles tu vas répondre. À partir de là, ce sera à moi de juger si on peut reprendre les choses comme avant." Il a tout un tas de choses à redire sur cette façon de faire, mais il lui donne au moins le bénéfice de la surprise et il attend sa première question avant de rétorquer tout ce qu’il a à dire, lui aussi. "Vous vous voyez en ce moment ?" - « On se voit. On couche pas ensemble. » Il précise les choses telles qu’elles sont, bien conscient que la nuance a son importance pour Mavis, tout comme elle en a pour lui aussi. Ça compte pour Ambrose que de le préciser. « Pourquoi t’agis comme si je devais gagner le droit d’être avec toi ? » Elle a ses questions, il a les siennes. Et puisqu’il est le premier à avouer que sa question n’est pas la plus précise qui soit, il en rajoute une seconde pour qu’elle puisse comprendre ce qu’il veut réellement savoir. « Comme si tu devais filtrer les gens, je veux dire. » Il n’est pas véhément, il n’est pas accusateur. Il se contente de lui poser les questions qui lui viennent à l’esprit parce qu’il ne comprend sincèrement pas pourquoi elle réagit de cette manière, à vouloir s’assurer qu’il mérite qu’elle fasse des efforts pour leur amitié alors qu’elle le connaît pourtant depuis toujours. « On se connait depuis toujours. Tu me connais. » Je ne te ferai pas de mal sont les mots qu’il se contente de penser à défaut de pouvoir les prononcer. Il n’a aucune idée de ce que Ruben a pu lui faire, mais il s’en trouve sincèrement désolé, parce qu’il n’a pas le souvenir qu’elle était une personne aussi brisée, même au moment de la mort de sa sœur. Il se rappelle d’une Mavis qui connaissait sa valeur et qui ne se pensait pas automatiquement comme une roue de secours, ce qu’elle n’est pas. « Pose toutes tes questions si tu veux. » Il a dit ce qu’il avait à lui dire. Le reste, il l’ajoute dans un soupire, prêt à passer au peigne fin si ça peut aider Mavis à être rassurée. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Sam 30 Mar 2024, 09:18 | |
| if you were church, i'd get on my knees @Ambrose Constantine (crédit gif/megedonnellygifs)
Il ne se passait pas grand-chose entre Ambrose et Ruben. Mavis était tentée de le croire, incapable de vivre avec l’éventualité qu’il puisse lui dire des mensonges à ce sujet. Seulement, elle avait encore son je t’aime qui lui tournait en boucle dans la tête, et ça l’obsédait, autant que ça obsédait Ruben de savoir ce qui formait le tout de la relation qu’ils entretenaient tous les deux. Il lui avait dit que c’était usuel pour lui, d’entendre Ambrose lui dire ce genre de choses, que pas du genre pudique, il partageait ses sentiments à qui mieux mieux sans juger ça opportun de recevoir la même chose en retour, ce qui semblait de toute façon peine perdue, puisque la source de son émulation lui avait, sur le coup, donné l’impression de rester hermétique à ce témoignage sincère d’amour qu’il lui donnait sans que, visiblement, ce ne soit mérité. Là encore, du grand classique de la part de Ruben Hartfield, et de nouveau, ça creusait un certain sentiment d’amertume au fond de Mavis qui se disait qu’elle n’avait pas grand-chose de spécial finalement, malgré ce qu’il lui disait en lui assurant qu’elle était la seule dont la place était réservée à ses côtés. Elle se rendait compte que toutes les relations qu’il entretenait se devaient d’être déséquilibrées pour qu’il se sente en puissance et qu’il reste le maître des parties qu’il initiait à tire-larigot, dépendant de l’attention qu’on lui portait "Parce que lui, il a le droit de fréquenter le monde entier, mais qu’à partir du moment où il s’aperçoit que mon attention dérive ailleurs, il panique, et il devient jaloux." Elle haussa les épaules, désolée dans le fond de devoir avancer une théorie aussi puérile, mais bien loin d’être fumeuse, étant donné qu’elle s’était révélée juste les quelques fois où Mavis avait prétendu vouloir aller voir ailleurs et que Ruben s’en était offusquée de façon plus ou moins ostentatoire, oubliant souvent que celui d’eux deux qui partageaient l’autre, ce n’était pas lui, mais bel et bien elle. Il n’était pas question de ça ici, elle n’était pas dans l’optique de s’emparer de la peine d’Ambrose pour corriger le tir d’une relation avortée quand ils étaient jeunes, même si l’idée était séduisante, et qu’il dormait en elle une tendresse particulière à son encontre. Pour l’heure, sincèrement, c’était son amitié dont elle voulait profiter, de rien d’autre. Pour autant, elle n’avait pas lésiné sur l’intention de lui prouver qu’Ambrose comptait pour elle, et ça avait alerté Ruben dont le radar ne dysfonctionnait jamais, et qui avait lourdement insisté pour comprendre pourquoi, aujourd’hui encore, elle donnait l’impression d’avoir pour Ambrose une affection toute particulière, qu’elle tenait à préserver de toutes sources de conflit, même si compte tenu des circonstances, ça paraissait un peu compromis "Je lui ai dit qu’il n’avait qu’à te poser la question et que tu feras ce que tu voudras. Je compte pas te dicter ce que t’as à faire Ambrose, mais moi, j’ai pas envie qu’il s’immisce là-dedans." Ça aussi, ça semblait compromis, qu’importait au fond ce que là-dedans voulait bien dire.
Elle ne voulait pas se montrer directive, elle ne voulait pas l’obliger à quoi que ce soit, et pourtant elle prenait les choses en main sans lui laisser une grande marge de manoeuvre, affolée par l’idée qu’à peine réunis, ils seraient obligés de se séparer selon la volonté de quelqu’un qui ne savait même pas ce qui se passait entre eux "Mais vous l’avez déjà fait. C’était quand ?" Elle enchaînait, pas rassurée d’apprendre qu’ils ne couchaient pas ensemble en ce moment, puisque ça voulait dire qu’ils se tenaient mutuellement par les sentiments, et c’était presque pire que de les imaginer faire autre chose du temps qu’ils passaient ensemble "Tu te trompes, c’est pas ce que je fais. J’essaye juste de démêler les mensonges qu’il a essayé de me faire gober en me disant que j’étais la seule qu’il avait envie d’avoir dans son lit." Elle pouvait parler avec Ambrose, ils étaient dans le même bateau. Elle tourna la tête de son côté, et affrontant ses yeux, elle ajouta "À la manière dont il parle de toi, j’ai le droit de penser que c’est pas le cas, et je veux pas t’en vouloir pour ça." Parce que Ruben aussi, il avait dit qu’il n’était pas n’importe qui, et elle savait que, sorti de sa bouche, c’était un compliment précieux qu’elle aurait aimé recevoir, elle aussi. Elle détourna la tête lorsqu’il souligna qu’elle le connaissait, et elle savait ce que ça sous-entendait : il ne lui ferait pas de mal, et elle y croyait à ça aussi, mais elle croyait aussi que dans cette histoire, il n’était pas celui avec le pouvoir de l’enfoncer davantage dans ce sentiment étrange qu’elle ressentait depuis qu’elle s’était fait avorter et qui empêchait sa capacité à ne se laisser atteindre par rien de fonctionner comme ça avait toujours été le cas. Une nouvelle fois, elle se frotta le bout du nez avec sa manche, recevant l’autorisation d’Ambrose de continuer son interrogatoire qu’elle n’était plus certaine d’avoir envie de mener. Rien de bon ne pourrait sortir de tout ça, elle le sentait avec autant de certitude que la boule qu’elle avait dans le ventre et dans la gorge qu’elle se racla pour s’éclaircir la voix en même temps qu’elle s’efforçait à faire le tri dans ses questions. Elle s’arrêta sur l’une d’elle, et la lui poser sans détour "Tu savais qu’il avait quelqu’un d’autre ? A part sa femme je veux dire ?" Ses yeux scannèrent les parties de son visage qu’elle avait dans son champ de vision quand elle ajouta "T’as pas eu l’air surpris, c’est pour ça que je te le demande." Elle avait aussi besoin de se rassurer sur l’idée qu’elle n’avait pas été la seule idiote de l’histoire, bien que plus elle en apprenait, plus elle ne pouvait plus nier l’évidence : même si un soupçon lui avait traversé l’esprit de temps à autre, elle avait été bien naïve de croire qu’elle était assez bonne joueuse pour suffire à un Ruben en mal d’attention. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
Dernière édition par Mavis Barnes le Sam 30 Mar 2024, 17:08, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Sam 30 Mar 2024, 12:54 | |
| Ils en viennent tout de même à la conclusion que Ruben agit par jalousie, et la vérité c’est qu’Ambrose n’a ni l’envie ni le courage de le défendre. Au fond, il ne le fait pas parce qu’il sait par avance que ce serait défendre une cause perdue et surtout chasser la vérité qui existe derrière ses mots. Il n’y a peut être pas que de la jalousie, ça il veut le croire, mais il pense pourtant que cela reste la base de tous ses agissements en ce qui les concerne, au moins. Tout était plus simple pour lui quand ses petits amants ne pouvaient pas se parler. "Je lui ai dit qu’il n’avait qu’à te poser la question et que tu feras ce que tu voudras. Je compte pas te dicter ce que t’as à faire Ambrose, mais moi, j’ai pas envie qu’il s’immisce là-dedans." Alors il hoche la tête, en lui faisant ainsi la promesse muette qu’il ne dira rien de plus à Ruben. Il n’aura qu’à aller raconter ses déboires à sa femme s’il trouve tant à redire de leur attitude.
"Mais vous l’avez déjà fait. C’était quand ?" Et si la surprise se lit sur son visage, ce n’est pas à cause de la question en elle-même. Il n’est pas un gamin, il peut parler du sujet sans devenir rouge, et il n’y a rien non plus là-dedans qu’il souhaite cacher à Mavis. Il a été intime avec Ruben, souvent, longtemps, et il ne se risquerait pas à conjuguer l’idée au passé ; mais il pensait qu’elle le savait déjà, tout simplement. « Il t’a rien dit, alors ? » Il demande avec une certaine amertume, comme en démontre le sourire qu’il relève d’un seul côté de ses lèvres seulement. Au fond, il aurait dû s’y attendre. Ruben veut tout savoir des aventures des autres, mais il ne partagerait pas les siennes, qu’elles aient un jour comptées ou non. « On se connaît depuis presque dix ans. » A commencer par ça, dont il ne lui a sûrement rien dit non plus, parce qu’il avait tout à y gagner à ce qu’elle pense qu’il est tombé amoureux de lui du jour au lendemain et que ça remonte à quelques mois, certainement rien de véritablement important. « On est sortis ensemble, au début. Assez rapidement, en fait. » Il n’a pas pris le temps d’être son ami avant le reste. Il ne voulait pas être son ami, pas alors que Ruben n’avait aucune honte à lui dire qu’il lui plaisait, encore et encore. Il savait ce qu’il faisait, et si Ambrose pourrait se défendre en disant qu’il n’était qu’un ado, il n’en était pas moins sincèrement intéressé. Preuve en est aujourd’hui encore, alors que ses sentiments sont très largement inchangés. « Et ça s’est rapidement terminé aussi. » Il n’est pas l’amour de sa vie, il n’a besoin de personne pour lui faire entendre ce point, au moins. « C’était y’a… huit ans ? » Elle veut un repère temporel, il lui donne ce qu’il a de plus précis à l’esprit. Tout a commencé il y a huit ans et, officiellement, tout s’est aussi terminé il y a huit ans. « La rupture a été assez violente et on s’est pas reparlés pendant des années. On a repris contact y’a un peu plus d’un an. » Il ne sait pas à quel point ces informations temporelles sont importantes pour Mavis et peuvent faire du sens pour elle, mais elle est en droit d’avoir l’histoire dans son entièreté. Elle n’a pas besoin de savoir pourquoi ils ont rompu à l’époque, ni comment ils se sont retrouvés ensuite (même si elle serait sûrement ravie d’apprendre que Ruben s’est pris une raclée), mais tout le reste la regarde, maintenant. "Tu te trompes, c’est pas ce que je fais. J’essaye juste de démêler les mensonges qu’il a essayé de me faire gober en me disant que j’étais la seule qu’il avait envie d’avoir dans son lit." Ils ont eu le même discours. Il l’a adapté à son public, sans doute, mais n’en reste pas moins qu’ils étaient persuadés du même mensonge, justement parce que c’est ce qui faisait le plus de sens dans cette histoire qui n’en fait aucun. Avoir un amant est déjà dangereux, mais deux ? « Il a fini par me dire qu’il n’y avait personne d’autre que nous. Parce que j’ai demandé. Mais je suis pas sûr de le croire. » Il le voudrait, mais il ne voudrait pas en venir au point où Ruben finit encore et toujours par le décevoir. "À la manière dont il parle de toi, j’ai le droit de penser que c’est pas le cas, et je veux pas t’en vouloir pour ça." Plus que jamais, il se sent pathétique. Il est pathétique parce que les mots de Mavis n’ont rien d’un compliment, absolument rien, et pourtant si Ruben a parlé de lui de façon à ce qu’elle pense qu’il avait envie de lui, alors ça veut dire qu’il importe, à un certain niveau au moins. Rien qui ne puisse le rendre fier, pourtant. Rien qui n’ait le moindre rapport avec l’adulte accompli et le putain d’animal politique qu’il tente d’être.
"Tu savais qu’il avait quelqu’un d’autre ? A part sa femme je veux dire ?" A la façon dont elle sonde son regard, il comprend plus que jamais à quel point Ruben a fait d’eux des lambeaux. Ils ont été nourris aux mêmes mensonges toxiques. Il prend le temps d’observer Mavis en retour bien plus qu’il ne cherche ses mots, la vérité n’ayant pas à être enjolivée ou maquillée. Mais elle ressent le besoin de préciser sa pensée, et il la laisse faire. "T’as pas eu l’air surpris, c’est pour ça que je te le demande." - « Je pensais que j’étais le seul pendant longtemps. » Il sourit tristement. Bien sûr qu’il aimait être le seul, être sa seule exception, être son secret. Son précieux petit secret qu’il devait en réalité conjuguer au pluriel. Elle connaît tout ça, elle aussi. « Je l’ai vu embrasser une fille à l’hôpital, en fin d’année. Je savais pas que c’était toi. » Mavis, donc. Mavis, dont il a détesté de tout son coeur la nuance précise de son blond, parce qu’il n’avait que ça à détester et parce que haïr Ruben était trop lui demander en cet instant. « Je lui ai demandé des comptes mais j’ai pas vraiment eu les réponses que je voulais entendre. Alors je lui ai dit que c’était terminé, que je serai plus jamais sa pute. » Son regard se pose sur le sable artificiel, qu’il trouve bien plus intéressant que n’importe quel regard que pourrait lui jeter Mavis en cet instant. « Je lui ai demandé ce que t’avais de plus que je pouvais pas lui offrir. » Il se souvient de ces mots en particulier, parce qu’il se souvient surtout du niveau de pathétisme qu’ils représentent. Avec le recul, il se rend surtout compte du problème qu’ils représentent. « Comme si on devait gagner le droit d’être autour de lui. » Comme si obtenir son attention était la récompense la plus élevée de ce monde, alors même qu’ils ont signé pour vivre dans le mensonge autant que dans l’ombre d’une fiancée devenue sa femme. « Et puis Norman est mort et j’avais juste besoin d’aimer quelqu’un qui était encore là. » Il aurait pu dire de me sentir aimé, mais ce n’est pas ce que Ruben ressent à son égard. Ambrose fait un raccourci rapide, sans doute parce qu’il aurait de toute façon fini par retomber dans les bras du chirurgien à un moment ou à un autre, mais c’est ainsi qu’il voit les choses malgré tout. « C’est tordu, hein ? » Son amour obsessionnel pour Ruben autant que la vie que ce dernier s’est créé. L’implication de Mavis dans toute cette histoire est tordue, elle aussi. Tout, absolument tout est tordu, et il n’avait même pas besoin de recoller les morceaux de son puzzle à sa moitié pour s’en rendre compte. Est-ce qu’il serait pour autant capable d’enfin arrêter les frais ? Non, bien sûr que non. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Sam 30 Mar 2024, 18:12 | |
| if you were church, i'd get on my knees @Ambrose Constantine (crédit gif/megedonnellygifs)
Ruben finirait bien par savoir ce qui s’était exactement passé entre Mavis et Ambrose, elle ne se faisait pas d’illusions sur ça. Mais pour l’instant, elle était honnête : elle n’avait pas envie de lui donner la satisfaction de salir ce qu’elle avait toujours traité comme une histoire chère à son coeur. Tout ça, c’était ses premiers émois d’adolescente, ceux qui l’avaient placée dans une conjoncture où elle se sentait appréciée, aimée même, à sa juste valeur sans avoir besoin de prouver quoi que ce soit, ou sans avoir la désagréable sensation de prendre la place de quelqu’un d’autre. Ambrose lui avait donné le sentiment de compter pour quelque chose, et pas parce qu’elle faisait partie d’un tout beaucoup trop grand pour elle où elle peinait à trouver sa place, moins intéressante que celle qui attirait tous les regards, ou parce qu’elle portait un nom qu’elle était fière de porter au demeurant, qui ne lui rendait pas beaucoup service en définitive. Ce qu’ils avaient vécu tous les deux, ce n’était pas grand-chose sur l’échelle d’une vie, ce n’était pas grand-chose sur l’échelle des sentiments qui partaient de l’amourette de cour de récré à la rencontre de l’amour de sa vie, néanmoins ça avait compté pour elle, beaucoup, et ça compterait jusqu’à la fin de sa vie. Si elle devait se lancer dans un comparatif douteux, elle se rendrait compte que ce qu’Ambrose lui avait donné à l’époque, c’était tout le contraire de ce que Ruben lui donnait aujourd’hui. Leur relation n’était basée que sur une chose, et c’était sur le profit. Qu’il concerne le sexe ou le travail, tout ce qu’ils vivaient depuis plusieurs mois, ça partait que d’une seule et unique intention : obtenir quelque chose de l’autre et rester en contrôle pour ne jamais souffrir et garder la tête haute malgré les mensonges et les tricheries.
Elle n’incombait pas à Ruben toute la toxicité de ce qui les liait — après tout, elle avait été la première à lancer les hostilités. Seulement, elle ne lui avait jamais menti. Il lui dirait que lui non plus, qu'il n’était jamais autant honnête avec elle qu’il l’était avec les autres, mais maintenant, elle avait la preuve formelle que ça, c’était l’un des nombreux mensonges qu'il n’avait pas honte de lui offrir sur un joli plateau en s’attendant à ce qu’elle le gobe tout rond. Que lui cachait-il d’autre ? Elle se mit à le redouter quand elle remarqua qu’Ambrose était étonné qu’elle ne sache rien de l’histoire qu’elle apprenait là, ses yeux accrochés aux lèvres du jeune homme qui lui contait dans les grosses lignes ce qui constituait sa relation avec Ruben. Elle lâcha un rire aussi nerveux qu’il était rocailleux, sa gorge obstruée par ce qui y pesait tout au fond et qu’elle sentait de plus en plus dense tant elle réalisait qu’au final, l’intrus de tout ce cirque, c’était peut-être bien elle, et personne d’autre. Elle détourna la tête en continuant de sourire sans en avoir envie, le dédain que lui inspirait tout ça faisant permuter ses traits en un masque qui ne la rendait pas moins jolie, mais qui la changeait indubitablement "Il a même pas été fichu de m’annoncer son mariage lui-même, tu crois vraiment qu’il serait capable de me raconter qu’il a vécu une vraie histoire avec toi et qu’elle date de plusieurs années ?" La question était rhétorique, elle était gorgée de toute la causticité qu’elle avait en réserve pour dépeindre la manière dont Ruben lui manquait sans cesse de respect — un peu comme il le faisait avec Nina en vérité. Mais qu’elle était idiote, bon sang, elle qui avait passé des mois à prétendre ne pas être elle, elle se retrouvait quasiment dans une position similaire, et dieu qu’elle était inconfortable — elle n’aimerait pas la jeune épouse de Ruben pour autant, ça, c’était impossible. À nouveau, elle rit en apprenant quand exactement ils avaient commencé à se revoir, et fit savoir à Ambrose avec un sourire qui n’avait rien de joyeux évidemment, sa tête se penchant sur le côté quand elle retrouva ses yeux "On se voyait déjà il y a un an." Ça lui ferait peut-être une belle jambe, c’était la vérité pourtant "Là encore, tu fais ce que tu veux. Mais aggrave pas ton cas en choisissant de croire qu’on est les seuls dans son harem. Après tout ce que je viens d’apprendre, ça me paraît presque impossible qu’on soit les seuls." lui dit-elle, la moutarde commençant doucement, mais surement, à lui monter au nez.
Pour se calmer, elle prit une très profonde inspiration, ressentant le besoin de savoir si Ambrose savait, lui, qu’au-delà de son rôle de futur époux, Ruben voyait quelqu’un d’autre. Sa réponse était sincère, elle n’avait pas besoin de la décortiquer pour savoir qu’il lui disait la vérité, pour comprendre aussi le sentiment qu’il avait dû ressentir quand il avait vu Ruben en embrasser une autre alors qu’il se croyait le seul à pouvoir obtenir ça de lui en dehors de sa femme — elle tiqua sur l’injure qu’il se réserva à lui-même uniquement parce qu’elle avait eu plus ou moins le même discours auprès de Ruben à un moment donné, bien qu’elle, c’était lui qu’elle avait défini comme la pute de leur histoire, simplement parce qu’il passait de lit en lit sans aucune gêne, ne se souciant de rien que de son propre plaisir. Ne tolérant pas que le jeune homme se dénigre de cette façon, elle lui dit avec pointe d’intransigeance "Arrête, t’es pas une pute." Peut-être qu’en le lui disant, elle espérait qu’il lui dirait qu’elle non plus. Elle ravala sa salive, glissant sa langue sur sa rangée de dents du haut en détournant la tête un instant, se retenant durant quelques secondes de lui demander ce que Ruben lui avait répondu quand il lui avait demandé ce qu’elle avait de plus que lui, mais elle savait combien ça paraîtrait pathétique, combien ce serait injuste aussi pour Ambrose qui, à son humble avis, méritait autant l’attention de Ruben qu’elle la méritait. Elle réussit à ne pas lui demander, prenant sur elle avec une volonté farouche de ne pas tomber plus bas encore, s’accrochant à ce qui lui restait de dignité. Réveillée par ce qu’il ajouta à la suite, et qui lui paraissait assez juste pour que, réfléchissant en troisième vitesse, elle complète à sa suite "J’ai l’impression qu’on était en compétition sans même le savoir." Elle secoua la tête, ses sourcils se fronçant très fort alors qu’ils marchaient sans but, le sable artificiel à leurs pieds rendant leur pas lourds, pénibles "Que pendant les périodes où je lui disais ne plus avoir envie de le voir, c’était toi qu’il allait trouver. C’est marrant, je crois qu’une partie de moi à toujours soupçonné qu’il devait y avoir quelque chose de pas clair au fond, mais je me suis convaincue que c’était juste parce que je pouvais pas vraiment croire qu’il soit complètement sincère avec moi alors qu’il l’était même pas à sa fiancée qu’il considère pourtant comme l’amour de sa vie." Elle aurait dû suivre son instinct — celui qui lui soufflait que pendant qu’elle prenait des décisions importantes pour eux, pendant qu’elle se rendait à l’hôpital pour interrompre cette grossesse qu’elle avait caché des mois et des mois dans le seul but de le protéger, il était peut-être en compagnie d’Ambrose. Soudain, ça la tortura si fort qu’elle sentit les larmes lui monter aux yeux pendant, qu’en même temps, il lui disait qu’à la mort de Norman, il avait eu besoin d’aimer quelqu’un de vivant. Etrangement, elle le comprenait. Le ton de sa voix se radoucit drastiquement, ses paupières clignèrent avec lourdeur quand elle lui dit doucement "C’est pas si tordu que ça. Je sais ce que ça fait d’avoir son attention. Je sais que, quand il décide de laisser son arrogance au placard et de se servir de son coeur, il réussit à faire du bien." Même si elle doutait désormais qu’il soit véritablement doté d’un coeur, elle devait admettre qu’elle s’était retrouvée dans la position où, voir Ruben, être avec Ruben, sentir Ruben, c’était sa seule option pour être bien, apaisée. Elle voulait qu’Ambrose le sache, bien qu’elle ne lui dirait pas en ses termes, mais en d’autres qu’elle murmura presque, sa tête se relevant tandis qu’elle regardait ses pieds elle aussi. Elle la tourna vers lui en espérant qu’il ferait la même chose pour qu’il lise dans ses yeux humides qu’elle n’était rien d’autre que sincère "Je te juge pas." no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Sam 30 Mar 2024, 20:50 | |
| "Il a même pas été fichu de m’annoncer son mariage lui-même, tu crois vraiment qu’il serait capable de me raconter qu’il a vécu une vraie histoire avec toi et qu’elle date de plusieurs années ?" Non, bien sûr que non. Quelques jours plus tôt, il aurait peut-être trouvé le temps d’être déçu de l’attitude de Ruben mais en cet instant, il ne prend même pas la peine de se sentir touché par ses mots, ou son absence de mots. « Il me l’a dit le soir de l’enterrement. » Tout ce qu’il dit, au fond, c’est qu’ils sont traités de la même manière et que ne rien dire à Mavis n’est pas pire que de l’avoir dit à Ambrose en cette journée bien précise. Ce qu’il dit, aussi, c’est que ce n’est pas mieux pour autant. Ils sont dans un panier qui n’a rien d’enviable, contrairement à ce qu’il a toujours pu penser, en étant la personne à qui Ruben accordait non seulement des regards mais aussi parfois toute son attention. "On se voyait déjà il y a un an." Il l’aurait parié. Avoir un amant n’a jamais été un problème pour Ruben, alors pourquoi en avoir deux aurait-il pu en être un ? Il y a Ambrose pour changer un peu de son quotidien, il y a Mavis pour être le portrait craché de celle qu’il a décidé de marier. Constantine ne sait pas à quel point tout est tordu, mais il sait au moins que les nuances se jouent dans les strates les plus élevées. "Là encore, tu fais ce que tu veux. Mais aggrave pas ton cas en choisissant de croire qu’on est les seuls dans son harem. Après tout ce que je viens d’apprendre, ça me paraît presque impossible qu’on soit les seuls." Elle s’emporte petit à petit mais il répond sur un ton égal, ce même ton qui a déjà connu toutes les déconvenues possibles en matière d’hommes qui ont tous de sacrés tares. « Je sais, je sais. » Ils ne sont pas suffisants, tous autant qu’ils sont. Et dans cette liste, ils peuvent même se gratifier de la présence de Nina.
Et puisqu’il sait et qu’il n’a absolument rien à perdre, il raconte à Mavis tout ce que Ruben ne lui dira jamais. Ils méritent d’être un pied sur d’égalité, sur ce point au moins. "Arrête, t’es pas une pute." Ce n’est même pas important, la terminologie. Il ne répond pas, il ne s’arrête pas dans ses explications non plus. Le nom qu’on lui donne n’est pas ce qui importe, qu’il le reçoive de lui-même ou des autres. Il a été la pute de Saül, il a été celle de Ruben ; qu’on y trouve un synonyme plus acceptable en société ne changera pas les faits. "J’ai l’impression qu’on était en compétition sans même le savoir." Il ne prend pas le temps ni la peine de préciser qu’il a détesté cette jeune femme blonde de tout son coeur quand il ne savait pas qu’elle était elle. Si les rôles avaient été inversés, Mavis l’aurait tout autant détester, sauf que de son côté elle aurait peut-être été capable de tirer un trait sur Ruben une bonne fois pour toutes. "Que pendant les périodes où je lui disais ne plus avoir envie de le voir, c’était toi qu’il allait trouver. C’est marrant, je crois qu’une partie de moi à toujours soupçonné qu’il devait y avoir quelque chose de pas clair au fond, mais je me suis convaincue que c’était juste parce que je pouvais pas vraiment croire qu’il soit complètement sincère avec moi alors qu’il l’était même pas à sa fiancée qu’il considère pourtant comme l’amour de sa vie." Entendre qu’elle est l’amour de sa vie continue de lui faire mal alors qu’il lutte pour ériger une carapace. Il a encore du travail à faire, de toute évidence. « Je crois que c’est pas qu’une impression. » Quand Mavis ne voulait plus le voir, c’était sans doute même encore plus simple d’être présent pour Ambrose, lui qui est toujours insatiable de sa présence. Ça lui donnait le temps de trouver les mots pour se faire pardonner auprès d’elle, qui plus est. "C’est pas si tordu que ça. Je sais ce que ça fait d’avoir son attention. Je sais que, quand il décide de laisser son arrogance au placard et de se servir de son coeur, il réussit à faire du bien." Malgré lui, Ambrose hoche la tête, incapable de pleinement dessiner Ruben comme étant le méchant de toute cette histoire. Il l’est dans une certaine mesure, oui, mais il a aussi été présent pour lui à des étapes difficiles de sa vie et il pense qu’il l’a fait sans rien attendre en retour, ou qu’il l’a tout du moins fait parce qu’il tient à Ambrose dans une certaine mesure. Pas dans la même mesure dont lui tient à Ruben, mais tout de même à un niveau assez important pour se rendre coupable de charges qui pourraient miner une carrière médicale à laquelle il accorde toute son importance. "Je te juge pas." Quand il finit par croiser son regard, il a l’impression de ne plus avoir la même femme face à lui. Mavis paraît plus petite et plus friable que jamais, et pour cette raison il n’hésite pas au moment de s’avancer jusqu’à elle et la serrer doucement dans ses bras. « Je te juge pas. » Pour des raisons différentes, dans un contexte différent, elle a sûrement tout autant besoin d’entendre ces mots. Ils sont la raison pour laquelle son mariage est voué à l’échec avant même d’avoir officiellement existé et ils sont les amants que n’importe qui détesterait pour simplement exister. Entre eux, pourtant, ils savent ce qu’il en est et au-delà même de ne pas se juger, ils se comprennent.
Avec une tendresse ironiquement empruntée à Celui dont il ne faut pas prononcer le nom, il embrasse sa tempe et caresse doucement son dos, pourtant séparé de sa peau par un sweat épais. « Tu veux une anecdote pour te remonter le moral ? » Le timing est sûrement mal choisi, si bien qu’il n’attend pas sa réponse avant d’enchaîner. « Il s’est pris une droite mémorable de la part de James. » qui ne lui était pas destinée, mais peu importe. Ambrose n’en a pas rigolé sur le coup et il n’en a même jamais rigolé, mais aujourd’hui le contexte est assez particulier pour qu’il puisse se permettre durant un instant de rire du malheur de Ruben. Sa main libre se loge contre la joue de Mavis et il s’écarte d’elle uniquement pour pouvoir l’observer dans les yeux au moment où il redevient un peu plus sérieux. « Si j’avais su que c’était toi, j’aurais vraiment tout arrêté. Peu importe à quel point j’ai cru avoir besoin de lui après. » Il n’y a plus la moindre trace de sourire sur son visage. « J’ai aucune envie qu’on soit en compétition. » Et surtout pas pour une histoire de coeur dans laquelle ils sont tous les deux assurés d’être laissés sur le bas côté, tôt ou tard. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Dim 31 Mar 2024, 18:53 | |
| if you were church, i'd get on my knees @Ambrose Constantine (crédit gif/megedonnellygifs)
Ruben avait dit à Ambrose qu’il s’était marié le soir de l’enterrement de Norman. C’était un peu comme si chaque chose qu’elle apprenait était pire que la précédente, faite pour écornée encore un peu plus l’image qu’elle avait de lui et qui, en dehors du cadre du travail qu’ils faisaient tous les deux, était très loin d’être parfaite. C’était bien pour ça que Ruben aimait être avec elle, parce qu’elle savait à quel point il n’était qu’un homme, et à quel point ça le rendait moins lisse que les apparences qu’il cultivait pour qu’on l’adule, s’appliquant toujours à montrer la meilleure version de lui-même. Une partie de lui devait apprécier de pouvoir relâcher la pression avec elle et se comporter comme le sombre connard qu’il était tout au fond de son coeur, le prouvait encore un peu plus ce qu’Ambrose venait de lui dire. Ne le connaissait-il pas assez pour savoir que cette journée avait été un enfer pour lui, que rajouter de l’huile sur le feu ardent qui lui léchait les pieds, c’était creuser une place aux côtés de la tombe de cet oncle qu’il considérait comme un père ? Elle l’entendait lui dire qu’Ambrose lui disait je t’aime tous les quatre matins comme si ce n’était pas si important, surtout comme s’il le méritait alors qu’il ne lui donnait rien en retour, et elle réalisa que lui aussi, il était traité avec tellement peu de respect qu’elle en eut mal au coeur, une pointe lancinante perçant sous l’épaisseur du sweat-shirt qu’elle portait sur le dos.
Durant toute sa vie, Mavis avait été en compétition avec quelqu’un, et durant toute sa vie, elle s’était donnée pour gagner le grand concours qu’était son existence en tant que digne héritière de la maison Barnes. Elle était vicieuse et ambitieuse, ce n’était pas si compliqué que ça. Comme sa soeur jumelle en son temps, une partie d’elle était une bête de concours, du genre à ne pas plier devant l’innommable pour gagner et s’en repaître, orgueilleuse au point de verser dans l’excès sans se sentir honteuse d’y aller à fond, menant à bien toutes ses entreprises sans craindre un instant la déroute, trop sûre d’elle et de ses capacités pour ça. Mais là, elle n’avait pas envie d’être en compétition avec Ambrose, et c’était pour une chose simple ; elle l’adorait, elle ne voulait pas se sentir obligée de lui faire du mal, ayant le sentiment que de ce point de vue là, la vie en avait déjà fait son affaire autant que Ruben. L’idée-même la gênait, elle ne voulait pas continuer à le fréquenter pendant qu’à l’arrière de son crâne tournait tout ce qu’elle avait appris depuis quelques jours et qui concernait le jeune homme qui s’approcha d’elle pour la prendre dans ses bras, elle ne voulait pas que cette chose qui dormait en elle se réveille pour lui souffler de mettre en place un plan rigoureux, sans appel, pour rétablir un certain ordre et redevenir l’unique exception dans le quotidien d’un Ruben qu’elle soupçonnait désormais de les cumuler de toute façon. Elle s’était pourtant passée d’Ambrose pendant dix ans, elle aurait pu faire un choix qui reviendrait à cette normalité et sacrifier les désirs du jeune homme qui, lui, ne voulait plus la laisser de côté. Seulement, elle aurait l’impression de trahir le lien fort qui les unissait au détriment d’un autre qui avait une date d’expiration, alors quelque part, son choix était fait par défaut. Elle saurait le gérer, comme tout le reste.
Ambrose ne la jugeait pas, alors elle lui dit "Je crois que c’est pas une mauvaise chose que tout ça arrive maintenant. Ça va me donner la force de vraiment lui dire que j’ai plus envie de continuer." Elle l’avait fait à de nombreuses reprises ces derniers mois, et chaque fois, elle avait échoué. Elle ne savait pas vraiment si le dire à voix haute l’aiderait à tenir la promesse qu’elle se faisait à elle-même, mais elle avait besoin de le dire, et après l’avoir fait, elle raffermit la prise de ses bras autour d’Ambrose pour se laisser un moment de répit durant lequel elle hésita à lui avouer qu’il l’avait mise enceinte, et qu’elle avait avorté. Elle le lui dirait peut-être plus tard, elle n’en savait trop rien encore, pas certaine que ça fasse avancer les choses — peut-être que ça le dissuaderait lui aussi de le voir dans le futur, et que c’était cette simple idée qui la convaincrait de lui en parler. Elle allait réfléchir à la question, elle avait besoin de temps, et il lui en laissa un peu en lui proposant une anecdote qu’elle accepta d’écouter en ne se dérobant pas à la main qu’il avait posé sur sa joue. Sa réaction fût sans appel, elle éclata de rire "Vraiment, pourquoi ?" questionna-t-elle alors qu’il lui apprit que son cousin avait frappé Ruben. Elle éprouverait de la pitié pour lui un autre jour, puisque là, elle ajouta, sortant brièvement de sa détresse, les restes de son rire s’affichant sur son visage au travers d’un sourire timide "Rappelle-moi d’envoyer un mot de remerciements à James." Pour toutes les crasses que Ruben lui avait faites, pour toutes celles qu'il avait faites à Ambrose, et pour le sentiment qu'elle avait depuis des mois de ne plus être qu’une intruse dans son propre corps, son esprit focalisé que qu’elle lui avait fait subir pour ne pas gâcher leur vie respective. Enroulant ses doigts autour du poignet d’Ambrose lorsqu’il se remit à parler, elle déglutit avec une certaine difficulté quand elle prit sens de ce qu’il lui disait, et sur quoi elle était d’accord malgré tout ce que ça impliquait "J’ai aucune envie qu’on soit en compétition, moi non plus." Elle marqua un temps de silence, et puis elle ajouta "Je veux pas t’obliger à tirer un trait sur lui, tu sais. Surtout que ce que vous avez, ça a l’air plus important que ce qu’on a, lui et moi." Ça lui arrachait la bouche de le dire, mais Mavis était connue pour quelque chose, et c’était pour son intelligence — même s’il ne lui en avait pas donné l’impression en affirmant que ses sentiments pour Ambrose était moins forts que ceux que lui avaient pour lui, une partie d’elle craignait désormais qu’il lui avait menti sur ça aussi. Avec quelqu’un d’autre, peut-être ce serait-elle battue, mais à voir comment tout se goupillait à chaque fois, et tout ce qu’elle finissait par apprendre qui trahissait sa propre dignité, elle se demandait si le jeu en valait vraiment la chandelle ; elle méritait mieux, en résumé. Il ne lui restait plus qu'à décider que d’une chose finalement, et c’était de battre en retraite pour laisser Ruben mener la vie de mensonges qu’il s’était choisi, et ce bien avant qu’elle s’incruste dans sa vie "Je vais lui dire que lui et moi, c’est fini. Comme ça, t’auras pas à le faire." Et même si elle le disait avec la gorge serrée et les larmes aux yeux, ça représentait moins un sacrifice qu’une libération de faire ce choix pour quelqu’un d’autre qu’elle-même. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
Dernière édition par Mavis Barnes le Mar 02 Avr 2024, 10:27, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Lun 01 Avr 2024, 16:25 | |
| "Je crois que c’est pas une mauvaise chose que tout ça arrive maintenant. Ça va me donner la force de vraiment lui dire que j’ai plus envie de continuer." Il écarte doucement son visage du sien, uniquement pour observer les traits de Mavis mais sans avoir la moindre envie de réellement se défaire de son étreinte. Il ne sait pas quoi penser de son aveu, encore moins du fait qu’elle semble être particulièrement déterminée de son côté. C’est sûrement une bonne chose qu’elle se détache de lui, en effet, mais quoi ? Est-ce que ça va vraiment être définitif ? Est-ce que ça va pousser Ruben à se concentrer sur son fichu mariage ? "Vraiment, pourquoi ?" - «Ca lui était pas destiné. Longue histoire. » qu’il lui racontera peut-être un jour, mais certainement pas maintenant. Elle peut simplement s’amuser de l’image de Ruben à qui on en colle une, parce que c’est tout ce qu’il a envie qu’elle retienne pour le moment. Un brin d’humour, juste un brin. "J’ai aucune envie qu’on soit en compétition, moi non plus." Ce n’est pas à eux de payer pour les choix hasardeux du chirurgien, pas vrai ? "Je veux pas t’obliger à tirer un trait sur lui, tu sais. Surtout que ce que vous avez, ça a l’air plus important que ce qu’on a, lui et moi." Il en rigole malgré lui. La réponse est nerveuse et n’a absolument rien du signe qu’il est réceptif à l’humour de Mavis ; notamment parce que ce n’est pas de l’humour à ses yeux, justement. Ils sont des fourmis qu’il peut écraser à tout moment. Être la reine des fourmis, selon ses dires, ne change rien à la finalité. « On a le même titre, toi et moi. » Ils sont des amants. Il a donné la bague à une autre il y a longtemps, et le fait qu’il ait pu profiter d’une vraie histoire avec Ruben ne cache pas le fait que tout remonte à des années et que tout ait été brisé par ses mensonges.
"Je vais lui dire que lui et moi, c’est fini. Comme ça, t’auras pas à le faire." Il entend qu’elle a la gorge serrée et, plutôt que d’imposer son regard sur son profil, il la sert un peu plus doucement encore contre elle. Il est en colère, sincèrement en colère. Tout est la faute d’une seule personne. « J’ai pas envie de continuer quoi que ce soit avec lui. » Il le dit sur l’instant, sans réfléchir et pourtant sûr de lui. Ce dont il est sûr, aussi, c’est qu’il n’ira pas loin dans de telles paroles et idées. « Mais quand je serai face à lui… » Il va oublier, il va abandonner. « Je suis désolé. » Il a déjà rompu une fois avec lui, et ça lui a demandé toute son énergie. Il est trop tôt pour arriver à reproduire la même scène et en venir à la même conclusion. « Fais ce que tu veux. Pour toi. » Si elle veut rompre avec lui à la lumière de ce qu’elle a appris, alors il veut qu’elle le fasse pour elle et seulement pour elle, pas pour laisser à Ambrose un peu plus de place à ses côtés ; ils sont de toute façon d’accord sur l’idée qu’il a plus d’amants qu’il ne peut en compter sur ses doigts, alors est-ce que ça changerait vraiment quelque chose ? « J’aurais préféré jamais le rencontrer. » Quitte à ne jamais connaître un amour aussi grand pour quelqu’un, ce n’est qu’un faible prix à payer en comparaison de tous les tourments que cet amour à sens unique impose justement dans sa vie, et même dans ses relations maintenant. |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Mar 02 Avr 2024, 11:11 | |
| if you were church, i'd get on my knees @Ambrose Constantine (crédit gif/megedonnellygifs)
Il lui raconterait l’histoire du coup que James avait donné à Ruben plus tard, mais sur le moment, elle regretta qu’il lui avoue que ça ne lui était pas destiné. Il le méritait d’une façon ou d'une autre de toute façon, alors peu importait. Il fallait qu’elle réfléchisse sérieusement à la manière dont elle, elle pourrait lui porter un coup également. Pas physiquement, ce n’était pas le genre de la maison, elle agissait bien plus sournoisement que ça. Mavis savait à peu près ce qui pourrait détruire la vie de Ruben, et elle avait plusieurs options qu’elle consulterait plus tard, quand elle se serait échappée des bras d’Ambrose qui s’obstinait à la serrer contre lui sans qu’elle ne trouve ça opportun de se dégager, ressentant tous les regrets et toute la chaleur qu’il avait en lui en s’accrochant à lui, elle aussi. Ils avaient le même titre, c’est ce qu’il lui disait en réfutant à sa manière que son histoire avec Ruben soit plus importante que celle qu’il avait avec Mavis, mais ça n’avait rien de réconfortant à entendre. Elle ne savait pas ce qui était pire dans le fond ; d’avoir provoqué tout ça à l’époque, ou d’être restée en sachant que c’était malhonnête et en ayant quelques soupçons au sujet de Ruben et de sa pseudo-sincérité, ou encore de se rendre compte que l’une des seules personnes qui avaient compté pour elle se retrouvait dans une situation similaire à la sienne. Elle détestait tout ça, elle détestait que ce soit du coeur d’Ambrose que Ruben se soit emparé parce que ça ne lui laissait pas une assez grande marge de manoeuvre pour agir. Quoiqu’elle déciderait, elle ne jouerait jamais contre Ambrose, c’était forcément Ruben qui paierait.
Elle commencerait par faire ce à quoi elle aurait dû se tenir en fin d’année dernière, et mettre un terme à ce qu’il y avait entre eux pour de bon. Pour elle d’abord, mais pour Ambrose surtout. Sa fragilité pouvait lui être fatale, elle ne savait pas comment expliquer la manière dont elle la ressentait ; elle l’avait vu mal en point non seulement lors de l’enterrement de Norman, mais aussi lors de ce concert où il n’avait finalement pas joué, possédé par le stress qu’une seule personne l’avait aidé à vaincre, et c’était Ruben. Elle ne pensait pas souvent aux autres Mavis, mais Ambrose avait une place spéciale dans son coeur : elle voulait qu’il aille mieux, aussi si Ruben pouvait l’y aider, elle lui laissait volontiers remporter la palme de l’amant le plus dévoué. D’autant qu’il lui admettait que, malgré le fait qu’il ne voulait pas continuer à le voir, une fois face à lui, sa volonté se désagrégerait — elle était passée par là, elle savait combien c’était compliqué, aussi elle ne voulait pas le lui imposer, même si elle le regretterait "C’est pas grave." En fait si, ça l’était. Mais elle était forte et déterminée, cette fois. Se sentant tout de même un peu contrariée par les propos d’Ambrose, elle finit par se détacher de lui, faisant bondir son nez contre sa clavicule quand elle recula en prenant une profonde inspiration, tachant en même temps de se convaincre que c’était de toute façon la meilleure solution à envisager ; c’était factuel, les résultats seraient probants avec le temps, elle saurait faire en sorte qu’ils le soient, en tout cas. Elle dégagea ses cheveux tombés devant ses yeux avec ses doigts, hocha simplement la tête quand il lui dit de faire ce qui était le mieux pour elle et rajouta quelque chose qui la laissa perplexe. Elle pencha la tête sur le côté "On sait tous les deux que tu le penses pas vraiment, ça." Parce qu’elle, malgré tout, elle ne regrettait pas d’avoir rencontré Ruben. Elle regrettait seulement qu’il ne mesure pas la valeur de ceux qui tenaient à lui dans une certaine mesure, déversant sa vision bancale des sentiments pour être le moins éclaboussé possible en s’accrochant à quelqu’un qui le mettrait à la porte sitôt qu’elle apprendrait qu’il l’avait berné pendant des années ; eux, ils étaient là, à vouloir se distribuer son attention en prenant sur eux pour ne pas trop avoir mal au passage. Elle haussa les épaules, cligna des yeux pour faire le point sur son environnement et fronça les sourcils en réfléchissant à quoi faire, quoi dire, pour reprendre la conversation sur un autre sujet tout en sachant que celui dont ils avaient parlé ces dernières minutes continueraient à polluer leurs pensées "Je vais rentrer." finit-elle pas décider, levant la tête vers Ambrose pour rencontrer son regard et tacher de la rassurer en levant la main vers son visage pour caresser la ligne de sa mâchoire du côté droit avec son pouce et un léger sourire au coin des lèvres "Je t’en veux pas, d’accord ?" C’était presque un moyen de lui dire qu’elle ne voyait pas d’inconvénient à reprendre les choses comme avant, même si elle doutait qu’ils réussiraient tout de suite à oublier qu’ils avaient plus en commun désormais que leur ambition dévorante. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mar 02 Avr 2024, 14:15 | |
| "C’est pas grave." Il entend bien que ça l’est, un minimum du moins, mais il n’a pas le cœur à relancer cette discussion d’une quelconque manière. Ils auront toujours le temps d’y revenir ensuite, quand ça fera un peu moins mal. Après tout, s’ils font tout ça, c’est justement pour ne pas se perdre de vue à nouveau. Pas de suite, même si le simple fait que Mavis se détache de lui a tout pour lui faire penser le contraire pendant un bref instant. Il n’est pas empli d’insécurités, Ambrose, il peut gérer. Il sait faire avec. "On sait tous les deux que tu le penses pas vraiment, ça." Elle est sûre de son côté, peut-être, mais pour le brun il ne peut pas l’affirmer avec autant de force. Il voudrait avoir la même volonté de Mavis mais la vérité, c’est qu’il n’en sait trop rien. Il n’a plus l’impression de pouvoir être certain de quoi que ce soit en ce qui concerne Ruben. "Je vais rentrer." Il a enfoncé ses mains dans ses poches et il fait de son mieux pour se souvenir des directives de Norman pour ne pas courber le dos et paraître plus pathétique qu’il ne l’est. Ils devraient rentrer tous les deux, c’est un fait et ce sera surtout une réalité d’ici peu de temps.
Mavis laisse son doigt glisser contre la mâchoire de Constantine et, bien qu’il trouve le geste curieux, il ne bouge pas ni ne le commente pas. Il ne le trouve pas désagréable, mais il a déjà l’impression qu’on le caresse dans le sens du poil avant d’ajouter des mots qui n’ont rien d’enviables. "Je t’en veux pas, d’accord ?" - « On se revoit bientôt. » Ce n’est pas une question. Si elle ne lui en veut réellement pas, alors ils pourront continuer à se voir de temps en temps sans que cette discussion et celle d’avant n’aient absolument rien changé à leur amitié retrouvée. « Je vais rentrer aussi. » Il aurait pu se contenter de le faire sans le commenter, mais cela lui donne la force nécessaire pour faire un pas en avant puis un autre ensuite. Après deux, seulement deux, il s’arrête brièvement pour se retourner vers la jeune femme. « Tiens moi au courant. » Ca non plus, ça n’est pas une question. Sur ce point, il n’est pourtant pas aussi assuré de vouloir être tenu au courant de l’implosion de son lien avec Ruben, peu importe comment il peut être nommé. |
| | | | | | | | (marose #4) if you were church, i'd get on my knees |
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