| (moventry #14) if confession leads to something real |
| ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
(ua space) swann #12 › ruben #2 › ruben #5 (ua space)
(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Jeu 4 Avr 2024 - 19:03 | |
| if confession leads to something real La moquette du couloir venait étouffer l'écho de ses pas. L'étage était silencieux, la moitié des habitants probablement plongée dans un sommeil profond. Et Arthur tournait en rond. Il n’avait aucune idée depuis combien de temps, mais à mesure qu’il se rapprochait de la bonne porte, il ne cessait de faire demi-tour. Pour gagner du temps ? Ou pour s’en aller sans même n’avoir jamais sonné ? Il n'était plus capable d’en faire la différence. Les minutes s'égrenaient lentement depuis qu’il était sorti de l’ascenseur et bientôt quelqu’un viendra lui demander de cesser son petit manège. C’est comme s’il n’attendait que cela. Qu’on lui demande de partir. Comme elle l’avait fait cette nuit-là, il y’a des mois de ça. Quand il était venu la voir et qu’elle lui avait fait comprendre qu’elle n’avait aucunement envie de gérer ses problèmes. Il en avait ri sans jamais oublier la douleur lancinante que ses mots avaient provoqué quelque part au fond de lui. Ce soir, Arthur n’avait pas le cœur à rire.
Il avait d’abord cherché la facilité. Un coup de fil, l’histoire de quelques minutes, un échange dans une ruelle sombre et le plaisir d’oublier tout ce qui semblait le maintenir au sol depuis quelques semaines. S’il avait eu le cash nécessaire sur lui, Arthur serait en train de se shooter dans sa voiture. Il le sait, qu’importe à quel point l’idée le révulse. Il l’aurait fait sans réfléchir. Mais il lui manquait cinquante dollars et le premier ATM sur son chemin était en panne. Coup du désespoir ou signe du destin ? Il s'était énervé, avait laissé son poing s’abattre sur la machine. Avant de réaliser, avant que les paroles de Swann, puis celles de Greta se frayent un chemin dans son esprit. Ils lui avaient autorisé à demander de l’aide, qu’importe le jour ou l’heure. Et Arthur avait atterris dans ce couloir avec le poids de la honte et des regrets qui rendait son pas lourd et son souffle court.
La peur du rejet venait ronger son habituelle assurance, rendant l’image presque pathétique. Lui qui entrait parfois dans cet appart comme s’il s’agissait du sien était désormais terrorisé à l’idée même de frapper contre le panneau de bois. Mais partir d’ici c’est se donner une raison supplémentaire d’aller chercher les quelques dollars manquants. Et peut-être que ce soir, Arthur avait besoin de croire les promesses qu’on lui avait faites. Peut-être que ce soir, il avait besoin de retrouver la chaleur d’un foyer et la sécurité d’une étreinte. Un dernier aller-retour dans ce couloir vide, avant que son doigt ne s’abaisse sur la sonnette. Le bruit strident le faisant frissonner de gêne, de honte ? Et l’attente qui n’en finissait plus, avant qu’une clé ne tourne dans la serrure et que sans relever les yeux, il s’empressa de déballer son sac. « T’avais dit que je pouvais venir, si jamais… » Si jamais l’envie de consommer se faisait trop forte, si jamais il n'était plus certain de la voie à emprunter. « J’avais pas assez de monnaie sur moi. » Qu’il avoua, les épaules voûtées, le regard définitivement rivé sur le sol. Pas assez de volonté pour stopper l’envie immédiate de consommer, mais assez pour prendre un peu de recul. Avant, il aurait traversé toute la ville pour obtenir ce qu’il voulait, ce soir, il était venu sonner à cet appartement.
|
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
- ua:
AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Jeu 4 Avr 2024 - 19:53 | |
| Se concentrer sur l’idée d’un nouveau projet avait quelque chose de rassurant même si les mots d’Arthur planaient encore dans son esprit. Il l’avait détestée parce qu’elle avait réussi, il continuait à lutter alors que sa carrière semblait prendre enfin un tournant qu’elle avait si souvent souhaité. Pourtant, tout était différent de ce qu’elle avait imaginé. Son nom d’emprunt n’était plus que de la poudre aux yeux dans une Brisbane maintenant au courant de tout et la façon dont elle avait tenté d’échapper à l’amour durant toutes ses années avait fini par la rattraper. L’écrivaine n’était pas au bras de celui que la logique désignait comme le prince charmant mais au chevet de celui que la raison aurait dû repousser de toutes ses forces. Celui qui lui avait fait prendre conscience que ce n’était pas l’amour qu’elle détestait, mais bel et bien l’idée de ne plus jamais en vivre un similaire à celui qu’ils avaient connu. Malgré les doutes qu’elle avait chassés, nombreux étaient ceux qui venaient les remplacer et l’histoire semblait sans fin. Elle se répétait. La discussion avec Swann avait soulevé un problème peut-être plus grave que ce qu’elle aurait pu imaginer, qu’elle avait pensé similaire à celui auquel elle avait dû faire face lorsqu’elle vivait avec lui. C’était différent encore, car la lumière au bout du tunnel semblait s’amenuir au fur et à mesure de toutes les tentatives vaines d’Arthur pour s’en sortir.
Sa nuit avait commencé tard pour se terminer tôt, bien trop tôt. Le bruit de la sonnette de son loft dénotait du luxe de l’endroit, dénué de mélodie et venant la tirer du sommeil dans un sursaut qui avait laissé son cœur battre la chamade. Il lui avait fallu plusieurs minutes avant de réaliser que le bruit ne cessait pas et encore quelques secondes supplémentaires pour comprendre. Pour espérer. Attrapant le kimono de soie qui reposait négligemment au bout de son lit, Greta s’en était couverte avant de rejoindre la porte avec un empressement soudain et dans la confusion du moment, elle avait passé ses doigts dans ses cheveux pour les arranger. En ouvrant la porte, les battements de son cœur avaient de nouveau accéléré et son front s’était plissé face à lui. « T’avais dit que je pouvais venir, si jamais… » Ses yeux balayaient la droite et la gauche à une vitesse folle alors qu’elle tentait de reprendre ses esprits. « Bien sûr, entre, reste pas là… » Parce qu’elle avait compris que le mouvement serait peut-être une étape supplémentaire trop difficile à franchir, Greta avait attrapé sa main pour l’y encourager dans un geste délicat. « J’avais pas assez de monnaie sur moi. » L’idée que son passage ici ne soit qu’une étape de son parcours l’avait effleurée mais elle s’était rappelée la promesse qu’elle lui avait faite : lui faire confiance, être présente. Ce court moment d’hésitation l’avait amenée à baisser les yeux vers sa main et un frisson l’avait parcouru alors qu’un tas de questions la submergeaient. Plutôt que les poser, elle l’avait amené jusqu’à la salle de bain - sachant que quitter la pièce à ce moment précis aurait pu être un signe assez convaincant pour qu’il décide de partir. Sans un mot, elle avait attrapé sa main et avait nettoyé les quelques plaies superficielles.
De retour dans le salon, parce que les mots lui manquaient, Greta avait attrapé sa nuque pour venir l’obliger à poser son visage contre son épaule. « Je suis là, je suis là… » Impuissante, mais présente. Ils avaient laissé le silence les envahir, ne s’autorisant qu’à aller s’installer dans le divan là où il avait eu toute la liberté de pouvoir s’appuyer sur elle. Au sens propre comme au figuré. Sa main passait dans ses cheveux et elle avait attendu le moment le plus juste avant de reprendre la parole. « T’as fait l’effort de venir jusqu’ici moi je vais faire celui de t’avouer que je suis complètement paumée et te demander clairement ce que je peux faire pour t’aider. Dis-moi quoi faire, n’importe quoi, peu m’importe, je veux juste t’enlever l’idée de la tête. » La control-freak qu’elle semblait être parfois, celle qui tentait de tout anticiper pour ne jamais se laisser surprendre et qui semblait si assurée perchée sur ses talons hauts. S’il avait décidé de se mettre à nu et de franchir une étape qu’il n’avait jamais eu le courage ne serait-ce que d’approcher, elle décidait d’en faire de même. De baisser la garde, de ne rien prétendre et de le laisser lui montrer le chemin parce qu’il était finalement le plus à-même de lui indiquer ce qui serait le mieux. C’était un risque à prendre, celui de le voir regretter son geste et de faire demi-tour pour récupérer l’argent manquant et soustraire l’aide de Greta à la drogue. gif (c)winterhelps;harley just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Dernière édition par Greta Moore le Mer 10 Avr 2024 - 20:25, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
(ua space) swann #12 › ruben #2 › ruben #5 (ua space)
(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Mar 9 Avr 2024 - 12:39 | |
| if confession leads to something real Son cœur balançait entre le désir de ne jamais voir cette porte s’ouvrir, lui donnant l’excuse parfaite d’avoir au moins essayé avant de s’adonner librement à son addiction, et l’espoir de voir le panneau de bois révéler un visage familier et rassurant. Il ne savait plus sur quel pied danser perdu entre les promesses faites et les vieilles habitudes qui revenaient au galop. Il n’était même plus certain de se sentir soulager lorsqu’elle apparut face à lui. Le regard rivé sur le seuil de la porte, Arthur était prêt à s’excuser pour le dérangement avant de rebrousser chemin. Pour éviter une discussion complexe, pour ne pas avoir à se justifier. Ou est-ce que son envie irrépressible de faire demi-tour s’attachait bien plus à la signification de ce qui était en train de se dérouler ? Arthur était venu chercher de l’aide auprès de celle qui lui avait promis de toujours répondre présente tant qu’il se voulait sincère. Et il était terrorisé à la simple idée qu’une fois encore elle ne se sente pas le courage de faire face à tout cela. « Bien sûr, entre, reste pas là… » Ce qui s'apparente à de la courtoisie prit une toute autre dimension dès l’instant où il sentit les doigts fin de Greta venir chercher les siens. Elle l'entraîne à l’intérieur sans poser de questions, sans émettre le moindre jugement. Le moindre de ses gestes se voulait empli de douceur alors qu’Arthur désirait se cacher de ce regard perçant qui paraissait pouvoir lire dans ses pensées. Il se laissa guider jusqu’à la salle de bain sans trop comprendre pourquoi avant que les doigts de Greta n'effleurent les jointures de sa main droite. Il n’avait pas vu, la peau écorchée, la rougeur laissée par un coup porté. Elle ne lui posa pas de question, s’attardant à nettoyer une plaie qui n’en était pas réellement une, mais qui semblait l’aider à gagner du temps pour retrouver sa composition.
Arthur se laissait guider, comme rassurer de ne pas avoir à prendre de décision pour le moment. Il avait docilement retiré ses chaussures avant de s’installer auprès de Greta. La seconde d’hésitation qui s’était emparé de lui avait été chassée par un regard tendre et l’autorisation de se blottir dans des bras rassurants. Il n’avait rien dit. Incapable d’expliquer quoique ce soit, refusant de s’élancer dans une conversation qu’il ne saurait maîtriser. C’est comme si Greta comprenait, lui laissant le temps de s’apaiser alors que ses doigts jouaient avec ses mèches de cheveux. Arthur cherchait à focaliser son attention sur les battements de cœur de la blonde. Ils sonnaient calmement, comme apaisés. Greta paraissait en parfaite maîtrise de la situation, avant qu’elle ne lui avoue la différence. « T’as fait l’effort de venir jusqu’ici, moi je vais faire celui de t’avouer que je suis complètement paumée et te demander clairement ce que je peux faire pour t’aider. Dis-moi quoi faire, n’importe quoi, peu m’importe, je veux juste t’enlever l’idée de la tête. » Si elle savait comment elle maîtrisait les choses à ses yeux. Il y pensait encore, l’idée, le désir, l’envie n’allait pas partir en un claquement de doigt. Mais il y’avait quelque chose de fort rassurant à l’idée que quelqu’un veuille prendre soin de lui de cette façon. Sans un mot, il pivota pour lui faire face, son visage à quelques centimètres du sien. La facilité résidait dans une solution à laquelle il avait souvent eu recours. Et une fois encore, Arthur voulut se laisser guider par ses anciennes habitudes. Sans rien dire, il s’était redressé pour capturer les lèvres de Greta dans un baiser qui n’avait au final rien de passionné. Ce n’était rien de fou, rien qui n’engageait à quelque chose de passionnel. Il ne voulait pas lui faire un coup pareil. Mais il avait eu besoin de s’assurer qu’elle ne le repousserait pas, qu’il avait le droit de réclamer cette attention, là. Une fois encore, les doigts de Greta était venu se loger dans sa tignasse brune et Arthur pu enfin lâcher le souffle qu’il avait retenu depuis son arrivée dans l’appartement. Ce n’était pas des paroles en l’air, ce n’était pas pour le show. Greta voulait l’aider, sincèrement, tout comme Swann s'évertuent à le faire depuis des années. Et pour une fois, Arthur voulait les croire, acceptant la main tendue qu’il n’avait jamais su prendre auparavant. Retrouvant sa place initiale, Arthur tend le bras pour attraper une télécommande et allumé la télévision. Il était venu assez souvent pour connaître les paramètres et en quelques minutes il trouva la rediffusion d’un grand prix de Formule Un. « T’arrête pas. » De jouer avec ses cheveux, de lui accorder cet espace de sûreté et de calme. Ici, il pouvait enfin lâcher prise.
Et les minutes s’écoulèrent ainsi, sans qu’un mot ne soit échangé. Ce n’était pas nécessaire. Pour Arthur les gestes avaient toujours valut plus que les grandes paroles. Son attention se voulait également partager entre le son rythmé des battements de cœur de Greta et la course qui se déroulait sous ses yeux. Sa main était venue se poser sur l’abdomen de la blonde, son pouce effectuant des ronds qui lui permettait de s’ancrer à la réalité de l’instant. Et malgré les distractions, ses pensées ne cessent de courir à cent à l’heure. Arthur n’avait pas simplement voulu s’envoyer une dose par pur plaisir, pour quelque chose d’aussi trivial qu’un désir de fête. Qu’importe ce qu’il avait pu raconter à Swann, il n’avait aucun désir à vouloir faire capoter tout ce qu’il avait retrouvé depuis son arrivée à Brisbane. Son ami, la jeune femme contre lui, un désir de s’épanouir dans une carrière qui lui paraissait enfin juste. Mais rien ne semblait durer dans le temps, tout venait à lui rappeler la pression constante qu’il ressentait depuis sa naissance. « Le père de Ken est mort. » Elle saura lire entre les lignes, dans les tremblements de sa voix et sa détermination à ne jamais croiser son regard. La figure paternelle qu’il admirait depuis des années venait de s’en aller, le laissant seul avec son véritable géniteur qui avait déjà su critiquer sa manière d’être et de travailler en seulement 48 heures. « Le mien est en ville pour les funérailles. » Il cherchait encore à se convaincre que ce n’était que pour cela, que ça n’allait pas durer. Ça ne pouvait pas durer. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
- ua:
AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Mer 10 Avr 2024 - 20:25 | |
| C’était évidemment un soulagement que de voir qu’il avait choisi la solution la plus difficile qui consistait à venir jusqu’à chez elle et lui montrer l’intégralité de ses faiblesses. Elle les connaissait déjà, et c’était probablement ce qui avait fini par devenir trop difficile à gérer pour lui. Greta devait maintenant tenter de tout faire pour lui prouver que cette option-là était bien plus simple qu’il ne pouvait le penser et que la choisir elle - ou quiconque d’autre pourrait lui apporter un peu de réconfort - était la seule chose qui permettrait la réussite de son sevrage. Quelque chose qui durerait sur le long terme et qui n’aurait rien d’illusoire contrairement aux effets recherchés dans la drogue. Qu’il veuille y croire ou non, il n’existait aucun monde où céder à l’appel de la tentation réglerait ses problèmes autrement que de manière éphémère. Tout semblait logique et simple à expliquer mais c’était loin d’être le cas lorsque l’on faisait face à un addict, surtout lorsque celui-ci était Arthur. Greta le savait et pour se laisser le temps de la réflexion, elle avait enchaîné les actions, soignant ses plaies et lui offrant un peu de douceur. L’écrivaine avait cette fois réussi à garder son calme et à lui offrir une infime partie de ce qu’il était en train de chercher. C’était plus simple, ils avaient discuté de cela, et il était venu avant qu’il ne soit trop tard. Et malgré la volonté de Greta d’être là, elle devait bien admettre que ce sentiment d’impuissance qu’elle avait confié à Swann ne l’avait pas quitté et se faisait même un peu plus fort maintenant qu’elle était devant le fait accompli. Il ne s’agissait plus d’avoir trop peur de le perdre pour s’exprimer franchement, sa santé et sa guérison étaient en jeu, alors elle avait choisi l’honnêteté. Arthur n’avait pas parlé, ses gestes avaient simplement indiqué que la marche à suivre était peut-être finalement bien plus simple que ce qu’elle n’aurait imaginé. Elle l’avait laissé l’embrasser, elle l’aurait probablement laissé faire bien plus si cela signifiait lui faire oublier la cocaïne. « T’arrête pas. » avait-il dit après avoir mis la rediffusion d’un grand prix à la télévision. Le bruit des moteurs permettaient de cacher celui de leurs pensées, et le silence n’était rompu que par cela. Ses ongles parcouraient inlassablement sa chevelure, elle-même préférant que la discussion soit retardée.
Greta aurait presque pu oublier les raisons qui avaient poussé son ex petit-ami à la rejoindre au beau milieu de la nuit tant le silence avait duré. « Le père de Ken est mort. » Lorsqu’il avait enfin souhaité prendre la parole, Greta avait réalisé que le sommeil l’avait presque gagné mais ses mots l’avaient immédiatement réveillée. « Le mien est en ville pour les funérailles. » Le parallèle avait été fait rapidement dans son esprit et elle aurait presque pu anticiper qu'il parlerait de son propre père juste après l'annonce macabre. Un frisson l'avait parcouru, et durant un instant, elle avait réussi à comprendre à quel point tout aurait pu sembler plus facile sous les effets de la cocaïne. Elle regrettait déjà de le sentir contre elle, comme apaisé, les yeux fixés sur l’écran alors qu’il utilisait des dépassements qu’ils avaient déjà vus et commentés ensemble pour anesthésier son esprit. Arthur était finalement probablement en train de penser à tout ce qui l’avait amené à vouloir tout oublier avec une ligne, et elle ne pouvait pas se permettre de le laisser se faire consumer par tout ce qui l’inquiétait. « Je suis désolée… Ca s’est passé quand ? » Il aurait été mentir de dire qu’elle appréciait Kendall, pourtant, la nouvelle restait tout aussi triste. Greta avançait à tâtons, posant des questions détournées pour tenter de comprendre s’il avait eu besoin de la drogue à l’annonce de la nouvelle ou quelque temps après. Comme si comprendre le rythme de sa consommation et de ses rechutes serait déjà un élément permettant de l’aider. « Je peux t’accompagner aux funérailles. » Au fond d’elle, Greta ne trouvait plus logique qu’il affronte ce genre d’épreuve seul. Ils ne s’avoueraient jamais rien, et pourtant, le lien qu’ils étaient en train de reprendre là où ils l’avaient laissé ne faisait que peu de place aux doutes. « C’est quoi le plus difficile à gérer, voir ton ami triste ou l’idée que ton père soit à Brisbane ? » Les deux, probablement. La blonde se sentait extrêmement hors de propos et regrettait la façon dont elle pointait du doigt ce qui le dérangeait mais ils ne pouvaient plus avancer en ignorant les problèmes. Ils étaient devenus bien trop importants. « Sur un point, tu peux malheureusement rien faire à part être présent pour ton ami, sur l’autre, par contre… » Il était face à une fatalité mais elle n’était peut-être pas là où il le pensait réellement. Laissant sa phrase en suspens car lui indiquer qu’il pouvait prouver qu’il était capable de relever les défis que lui apportait son père signifierait ajouter à la pression qu’il ressentait déjà, Greta avait laissé sa main passer de ses cheveux à sa joue. « Je sais comment il te fait te sentir parfois mais je t’assure qu’il se trompe. » Et s’il pouvait se voir au travers des yeux bleus azurs de son ex petite-amie, Arthur comprendrait peut-être à quel point elle était sincère. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
(ua space) swann #12 › ruben #2 › ruben #5 (ua space)
(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Mar 16 Avr 2024 - 21:06 | |
| if confession leads to something real L’ambiance se voulait rassurante. Le vrombissement des moteurs, accompagné par la mélodie à jamais changeante de la voix du commentateur. Le parfum de Greta, toujours le même, malgré les années qui se sont écoulées. Et la douceur de ses doigts qui venaient à glisser dans sa tignasse mal coiffée. À chaque inspiration, Arthur s’efforçait à se répéter qu’il avait fait le bon choix. C’est ce que l’on attendait de lui, l’ultimatum que lui avait posé Swann. Ne pas faire ses conneries seul dans son coin, mais venir demander de l’aide. À cet instant précis, il n’était plus certain de ce dont il avait envie, mais l’attention que lui portait Greta suffisait à combler un vide. La douceur dont elle faisait preuve envers lui venait trancher avec la noirceur qui s’emparait de ses pensées depuis le milieu de la journée. Son corps fut pris d’un frisson qu’il ne saurait expliquer. Comme si tout son être cherchait à se battre entre la raison et la facilité qui lui tendait les bras. Arthur voulait s’anesthésier. Ni plus ni moins. Ce qu’il cherchait dans la poudre, c’était bien plus qu’une dose d’adrénaline. C’était la possibilité de pouvoir apaiser le flot incessant de ses pensées, de relaxer son corps en s’autorisant à lâcher prise. Et le désir de goûter à cette sensation de plénitude venait mordre son épiderme, provoquant un autre frisson inexpliqué. La lutte faisait rage. Entre l’envie de s’abandonner à l’instant présent et ce petit démon qui venait à murmurer à son oreille que Greta aurait forcément un peu d’argent à lui prêter et que quelques grammes de cocaïne n’allaient rien changer à sa vie. Elle lui avait demandé de venir, de lui en parler. Il l’avait fait et l’envie était toujours présente de s’immiscer sous sa peau de la manière la plus sournoise possible. Dans quelques minutes, Arthur n’allait plus pouvoir tenir en place. Il pouvait déjà sentir son corps s’agiter, ses jambes lui réclamer de marcher d’un bout à l’autre de la pièce s’il le fallait. Mais Arthur ne voulait pas la décevoir. Il avait appris à aimer à nouveau les moments partagés avec la blonde, cette simplicité avec laquelle elle l’accueillait et la manière dont elle savait le faire se sentir apaisé. L’ange et le démon, en combat perpétuel.
À défaut de s’agiter, Arthur ressentit le besoin urgent de vomir tous les mots qui s’entassaient dans le fond de sa gorge. Le décès du père de Ken, l’apparition du sien dans le paysage et toutes les émotions qu’il n’était plus certain d’être en capacité de gérer depuis. « Je suis désolée… Ça s’est passé quand ? » - « Y’a quelques jours… » Assez pour que son paternel ait eu le temps de traverser la moitié de la planète, mais pas assez pour que l’enterrement soit une histoire ancienne. Arthur redoutait ce moment où il allait devoir faire bonne figure, se tenir droit, accepter le regard de son père tout en cherchant à soutenir son ami de toujours. « Je peux t’accompagner aux funérailles. » - « T’es pas obligé. » Ce fut sa réaction première, avant qu’il ne s’empresse d’ajouter pour que tout cela ne sonne pas comme un rejet en bloc. « Y’a rien d’amusant à aller à un enterrement. » Et surtout, Arthur n’avait pas mentionné Greta à son géniteur. Qu’est-ce que monsieur Coventry allait penser de leurs retrouvailles ? Étrangement, Arthur n’avait aucunement envie de le savoir. Mais il ne pouvait refuser la présence de Greta à ses côtés, parce qu’au fond de lui, il savait. Il avait conscience que ce jour serait complexe et qu’il aurait besoin d’une béquille, de quelqu’un sur qui s’appuyer, pour ne pas finir à la première soirée qu’il pourrait trouver.
« C’est quoi le plus difficile à gérer, voir ton ami triste ou l’idée que ton père soit à Brisbane ? » Arthur aurait sincèrement préféré que le silence perdure. Il ne voulait pas de ce genre de pseudo psychanalyse de comptoir. Ce n’est pas ce qu’il était venu chercher auprès d’elle, mais Greta cherchait toujours à vouloir tout faire. Elle pensait pouvoir tout gérer, même quand elle n’avait jamais été la plus douée pour gérer ce genre de situation. « Sur un point, tu peux malheureusement rien faire à part être présent pour ton ami, sur l’autre, par contre… » Fermant les yeux, Arthur se força à expirer longuement avant de parler. « Fais pas ça, G. » Ce n’était pas à elle de vouloir réparer les pots cassés. Et ce n’était pas son rôle que de chercher à le canaliser. Pas de cette manière en tout cas. Ce n’est pas ce qui allait fonctionner avec lui. « Je sais comment il te fait te sentir parfois, mais je t’assure qu’il se trompe. » Et c’était trop. La goutte d’eau. Ce qu’il avait toujours entendu de sa part, mais la chose à laquelle il n’avait jamais cru. Son père ne pouvait se tromper. Pas vrai ? C’était son père après tout, pas un strict inconnu. Et pourtant, c’est tout comme s’ils n'étaient que cela l’un pour l’autre. Des inconnus, deux adultes qui ne se connaissent plus et qui n’ont jamais su ce comprendre. Arthur se redressa pour s’asseoir dans le canapé. Enfin non, il préféra se lever, faire trois pas autour de la table basse avant de se rasseoir à nouveau. Penché en avant, les coudes enfoncés dans ses cuisses, il attrapa ses cheveux entre ses doigts, cherchant à tirer pour ressentir quelque chose. « Tu veux savoir ce qui est difficile, Greta ? » Elle lui avait demandé, après tout, pas vrai ? « Il vient de perdre son meilleur ami. » Le père de Ken n’était pas juste un associé, ce n’était pas qu’un pion sur l'échiquier. « C’est comme si… » Il ne devrait pas s’aventurer sur cette pente-là, sa respiration saccadée lui hurlait de ne pas glisser sur ce terrain, mais Arthur ne pouvait imaginer que cela. « C’est comme si Swann venait de mourir et que ma seule préoccupation, c’était cette PUTAIN d’entreprise. » Il ne voulait pas crier, il ne l’avait pas vraiment fait, mais les vannes venaient de s’ouvrir et il n’avait plus réellement le contrôle sur la forme que ses paroles prenaient. Imaginer, ne serait-ce qu’une seconde, ne plus jamais revoir Swann, faisait naître chez lui une sacrée angoisse. Et son père ? Lui jouait les sans-cœur, jamais affecté par quoi que ce soit. À peine en colère pour son divorce, à peine ému face au problème de sa fille, jamais touché par les difficultés rencontrées par son fils et visiblement même pas triste de la perte d’un proche. « Il est là depuis 24heures. Et encore, même pas… Ça ne fait même pas une journée entière et je me suis déjà pris un savon comme si j’avais de nouveau douze ans. » Et c’est bien cela qui le rendait fou. « Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’à ses yeux, je fais que de la merde pour son nouveau deal à la con. » Et si quelqu’un savait à quel point Arthur s’en donnait la peine, c’était bien Greta. Elle l’avait vu rentrer à pas d’heures, enchaîner les réunions, passer des heures à lire des comptes-rendus et faire des plans. Elle savait mieux que personne que pour une fois, Arthur s’intéressait à ce qu’il faisait. « Je suis à ça de gagner le truc, je le sais. » Et Dieu qu’il était confiant à ce sujet. A tort. « Les employés ici viennent de perdre leur patron et il a passé trois heures à hurler sur tout le monde. » Et Arthur n’avait rien su faire, si ce n’est redevenir ce petit gamin apeuré par son père.
À cracher sa vérité, Arthur avait fini par se relever du canapé, faisant les cent pas, faisant s’accélérer sa respiration déjà amplement chaotique. Il se sentait perdre pied et il n’avait pas ce dont il avait besoin sous la main. Il s’en était persuadé, seule la cocaïne arrivait à le calmer, à lui faire lâcher prise. Et la drogue donnerait raison à son père, Arthur redeviendrait ce looser, incapable de quoi que ce soit. Le naturel revient au galop, il paraît, n’est-ce pas ? Alors à quoi bon faire des offres si c’est pour n’en récolter que de l’indifférence et du mépris ? Arthur aurait aimé que son père prenne note de ses efforts, que le père de Ken avait pu le faire avant de mourir. Il n'était qu’un petit gamin en recherche de reconnaissance. Et face à l'échec, Arthur avait besoin de donner raison à ce que l’on disait à son sujet. « Je... J'ai vraiment envie d'aller me chercher un truc, G. » Et pour la toute première fois, Arthur espérait qu’elle allait le retenir. Égoïstement, c'est ce qu’il était venu chercher. Une raison de ne pas plonger. Une seule bonne raison de ne pas le faire. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
- ua:
AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Mer 17 Avr 2024 - 19:58 | |
| Tout était toujours beaucoup plus facile à dire qu’à faire et maintenant que sa proposition avait été mise en pratique par Arthur, Greta s’était sentie démunie au point de lui demander clairement la marche à suivre. Il n’y avait de toute façon pas de manière idéale de réagir, surtout pas face à quelqu’un dont le caractère était clairement celui d’un enfant borné et quant à la pire façon de réagir, elle avait déjà eu lieu et avait permis à la blonde d’apprendre de ses erreurs. Elle se remettait en question, toujours, et comme quiconque devrait le faire et constater qu’Arthur déroger passablement à cette règle la mettait face à un sentiment d’impuissance qu’elle n’avait jamais ressenti avant. Le silence n’avait pas profité qu’à l’anglais, elle aussi s’était laissée bercer par le vrombissement des moteurs qui avait quelque chose de rassurant dans le brouhaha que générait ses propres pensées. Elle était inquiète, les doutes l'assaillaient et si elle était persuadée qu’elle se tromperait, elle savait également qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur. Son front était resté plissé alors qu’elle fixait l’écran, les cheveux d’Arthur qu’elle caressait inlassablement devenant son seul ancrage à la réalité qu’elle aurait voulu fuir. C’était lui qui avait brisé le silence, alors qu’elle était celle qui avait toujours l’habitude de le faire, et Greta n’aurait pas pu se préparer aux mots qu’il avait prononcés. « Y’a quelques jours… » La réaction avait été rapide, et elle imaginait qu’elle était probablement directement lié à la venue de son père plutôt qu’à l’événement en lui-même. Cela faisait plusieurs mois déjà qu’Arthur était tendu, d’une façon différente qu’à l’habitude. Quand il venait la voir après avoir avancé sur un dossier, celui-ci n’était pas totalement fermé et il le relisait, encore et encore, sa jambe tressautant sous la table. Greta restait silencieuse, parce que naïvement, elle appréciait de le voir aussi sérieux et impliqué. L’empathie qu’elle ressentait pour Arthur était à l’échelle de ses sentiments, et c’était sans une once d’hésitation qu’elle lui avait proposé de l’accompagner. « T’es pas obligé. » Bien sûr, et il savait parfaitement qu’elle ne le proposait pas pour répondre à un sentiment d’obligation. « Y’a rien d’amusant à aller à un enterrement. » « Justement. » Sa main avait frôlé sa joue, l’événement serait trop riche d’ondes négatives qu’il n’était visiblement pas capable d’affronter seul. Ou mal accompagné.
Elle avait juré qu’elle serait présente pour lui, mais elle n’avait pas promis la façon dont elle démontrerait ce point alors Greta avait choisi d’être elle-même, prenant les devants pour l’amener à une discussion qui dérangeait. C’était la première fois, depuis leurs retrouvailles, qu’elle osait lui parler franchement. « Fais pas ça, G. » Evidemment. Elle avait le sentiment que peu importe la direction qu’elle aurait choisi, Arthur l’aurait remise sur le droit chemin par son simple esprit de contradiction qui devenait un réel obstacle à leurs discussions et à sa guérison. « Tu veux savoir ce qui est difficile, Greta ? » Il s’était redressé et si elle avait hésité à poser sa main sur son dos pour y effectuer des cercles qui étaient normalement si rassurant pour lui, elle avait attendu. Sur ses gardes, alors qu’il la faisait normalement se sentir en sécurité. « Il vient de perdre son meilleur ami. » L’écrivaine imaginait à peu près ce qui suivrait. « C’est comme si… C’est comme si Swann venait de mourir et que ma seule préoccupation, c’était cette PUTAIN d’entreprise. » La colère n’était pas dirigée contre elle, ou du moins c’était ce qu’elle se répétait silencieusement alors que l’intonation de l’anglais l’avait fait sursauter. « Il est là depuis 24heures. Et encore, même pas… Ça ne fait même pas une journée entière et je me suis déjà pris un savon comme si j’avais de nouveau douze ans. » Les yeux bleus de Greta cherchait son regard qu’il plongeait inlassablement sur le sol. Arthur parlait, se confiait, et si tout cela rendrait son rôle encore plus difficile, elle se sentait soulagée parce qu’elle était convaincue que le fait qu’il ne prenne jamais la peine de sortir tout ce qu’il enfouissait en lui était extrêmement dangereux. « Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’à ses yeux, je fais que de la merde pour son nouveau deal à la con. » L’ampleur des divergences entre Arthur et son peur était déjà palpable lorsqu’ils vivaient ensemble à Londres, mais il était évident que tout s’était encore un peu plus dégradé jusqu’au point de non retour qu’avait atteint le fils. Une descente aux enfers dont Greta ne voyait que le point final : la chute. « Je suis à ça de gagner le truc, je le sais. » Un sourire avait rapidement étiré la commissure de ses lèvres, il était important pour elle de s’accrocher aux maigres évocations de choses positives dans ce flot de paroles. « Les employés ici viennent de perdre leur patron et il a passé trois heures à hurler sur tout le monde. » C’était exactement toute cette richesse décomplexée qui rendait les gens arrogants, presque inhumains parfois, que Greta avait choisi de quitter et son choix semblait plus que justifié en voyant comment les choses avaient tourné pour Arthur. Elle n’avait pas répondu de suite, chacun de ses mots étaient un exutoire et ne nécessitait pas de réponse. Et lorsque ses poings s’étaient desserrés, que les traits de son visage s’étaient lissés et qu’il avait retrouvé le dossier du canapé, elle avait enfin repris la parole d’une voix douce. « Tu fais tout pour lui plaire quitte à devenir dingue alors que tu sais à quel point il en vaut pas la peine. Relâche la pression, arrête d'essayer de prouver des trucs à des personnes qui changeront jamais d'avis. Réussis, mais réussis pour toi. Pour nous. » Il s'agissait de son père, elle en était consciente, mais lorsque sa propre famille devenait toxique au point d'avoir un tel impact sur sa santé, mieux valait s'en éloigner et se concentrer sur les personnes qui voulaient réellement son bien. « C’est ça tout le problème avec toi, tu te perds dans tes contradictions, Arthur. » Et il y avait fort à parier que cette façon nouvelle de gérer le problème qu’elle essayait lui déplairait également, même encore plus, parce qu’elle venait lui montrer à quel point il ne pouvait pas s’en sortir s’il continuait à tourner en rond. « Je sais, je dois me taire, mais c’est pas comme ça que je t’aiderais et me dis pas que c’est pas ce que t’es venu chercher. » Il pouvait décider de partir à la seconde avec les mots qu’elle avait choisis, mais elle était convaincue qu’ils devaient être dits et qu'il était bel et bien venu chercher l'aide dont il avait désespérément besoin peu importe la force avec laquelle il le niait.
« Je... J'ai vraiment envie d'aller me chercher un truc, G. » L’écrivaine s’était pincée l’arête du nez, ayant l’impression de l’avoir précipité vers la sortie. Elle avait pris une inspiration avant de répondre. « Mais tu le feras pas. Je t’en empêcherai pas, tu vas simplement résister parce que t’en es capable. » Le bluff était évident mais elle le connaissait assez bien pour savoir qu’il pouvait simplement voir un défi dans ses mots et la possibilité de prouver qu’il valait mieux que cela, après tout, il avait lui-même évoqué qu’il détestait qu’on le considère comme un incapable. Maintenant qu’elle était convaincue qu’il ne partirait pas malgré la dureté de ses mots, Greta avait de nouveau laissé le silence s’installer avant de reprendre. « La coke ca va t’aider une soirée, et puis après ? » Il se réveillerait avec le sentiment que tout allait mieux qui durerait encore quelques secondes avant qu’il ne réalise que l’état des lieux était exactement le même qu’avant cette ligne. Greta avait goûté au pouvoir euphorisant de la poudre, elle connaissait le sentiment de toute puissance qu’elle proférait et qui s’accompagnait d’une euphorie évidemment plaisante. Mais tout cela était faux et éphémère et le retour à la réalité extrêmement douloureux pour les consommateurs qui avaient la moindre faiblesse. Les siennes étaient devenues trop grandes, le besoin de consommer amplifié, la descente encore plus brutale. Et ce cercle vicieux ne ferait que le mener à prouver la seule certitude qu’ils possédaient, l’argent ne les empêcherait jamais de mourir d’une overdose de poudre hors de prix. Ses pas étaient lents alors qu’elle lui laissait l’opportunité de lui indiquer qu’elle ne devait pas se rapprocher. Pourtant, déjà, elle était face à lui, capable d’attraper sa main et son menton de l’autre pour mieux planter son regard dans le sien. « Faut trouver une solution durable. Un truc vrai, un truc comme ce qu’on a, là. » Il était capable de comprendre ce qu’elle ne disait pas clairement et elle en était consciente pourtant ses mots n’engageaient rien. Ils étaient simplement l’occasion de lui laisser entrevoir cette échappatoire la. S’autoriser à vivre quelque chose de réel qui lui permettrait de ne plus sombrer dans l’illusion qu’offrait la drogue. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
(ua space) swann #12 › ruben #2 › ruben #5 (ua space)
(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Mer 1 Mai 2024 - 11:32 | |
| if confession leads to something real Arthur était en colère. Il n’était plus question de la nier désormais. Pas contre Greta, loin de là, jamais même, en réalité. Sa colère se voulait bien plus insidieuse, alimentée par des années de conflit. Il avait eu besoin de ce temps calme, de cet instant de silence et d’apaisement, pour réaliser à quel point les émotions s'étaient accumulées au cours de sa journée. Entendre Greta lui assurer, pour la énième fois, que ses sentiments se voulaient valides et qu’il était en droit de les exprimer avait fini par dégoupiller la grenade. Et il n’était plus en capacité de s’arrêter désormais. Désarçonné par la violence des émotions qu’il avait accumulées contre son propre père, Arthur voulait hurler, pour mieux décharger, pour se délester d’un poids qu’il ne pouvait confier à personne d’autre. Avec ses gestes avortés et ses sourires d’une tendresse infinie, Greta devenait son échappatoire. Une présence bienveillante qui ne cherchait à émettre aucun jugement, si ce n'est à écouter tout ce qu’il avait à dire, qu’importe la manière dont il finirait par l’exprimer. Arthur se noyait dans la négation, les hypothèses et tout ce qu’il n’avait su dire sur l’instant. C’était toujours cela le problème avec son paternel, Charles Coventry possédait une parfaite maîtrise de la répartie et était en capacité de clouer le bec à n’importe qui avec ses remarques acerbes, en particulier celui de son propre fils. Il ne restait à Arthur que le loisir de rejouer la scène, imaginant tout ce qu’il aurait pu dire, ce qui aurait été la réplique cinglante parfaite. Pourtant, il était plutôt doué dans l’exercice, passé maître de l’art dès l’adolescence, après tout, il avait été à bonne école. Mais si Arthur savait faire taire n’importe qui, face à son géniteur, il redevenait ce gamin terrorisé à l’idée d’avoir pu décevoir son aîné. Elle venait se nourrir là, sa colère. Dans son incapacité à répondre, au creux de sa docilité face à un être qu’il avait toujours profondément détesté. Et bien sûr que Greta en avait compris les moindres rouages, il l’oubliait parfois, qu’elle avait été présente bien avant les autres, qu’elle en avait vu se dérouler des disputes sans fin. « Tu fais tout pour lui plaire quitte à devenir dingue alors que tu sais à quel point il en vaut pas la peine. Relâche la pression, arrête d'essayer de prouver des trucs à des personnes qui changeront jamais d'avis. Réussis, mais réussis pour toi. Pour nous. » Il eut un rire mauvais, de ceux qui vous font renifler salement. Arthur n’en avait strictement rien à faire de l’opinion des autres, il l’avait prouvé à maintes reprises, mais son père n’était pas juste un autre. Il était son rival, son plus gros challenge, l’objectif de toute une vie. À quoi bon réussir si ce n’était pas pour faire taire son père une bonne fois pour toute ? « Je n’ai rien à prouver à personne et tu le sais. » Elle en avait fait les frais, à de nombreuses reprises. « Mais je lui laisserais plus jamais l’occasion et le plaisir de dire que je suis un incapable. » Il avait laissé faire Arthur. Son overdose avait été l’apothéose dans les tensions qu’il entretenait avec le patriarche. Il avait touché le fond, donnant à son père le droit d’exhiber au monde entier à quel point son fils n'était qu’un raté qu’il devait absolument soigner. Et il ne voyait plus le souci qui traînait juste sous son nez. À continuer la drogue pour prouver quelque chose à quelqu’un qui n’en avait plus rien à faire depuis si longtemps. Arthur conditionnait sa réussite dans la manière qu’il avait de gérer son corps et ses émotions. Et la cocaïne lui avait offert cette douce illusion d’un contrôle parfait, plus de pensées invasives, la possibilité de rester éveillé des heures durant et avec un cerveau tournant à mille à l’heure. Le poison pour la victoire. Ou quelque chose comme ça. « C’est ça tout le problème avec toi, tu te perds dans tes contradictions, Arthur. » - « De quoi tu parles ?! » Il était sur la défensive, le cœur à vif, les cicatrices en exposition. Il s’interdisait de tourner sa colère vers elle, mais son corps tout entier paraissait vibrer à l’idée d’enfin tout laisser exploser. Et bien sûre que Greta venait taper au bon endroit. Elle le connaissait par cœur. « Je sais, je dois me taire, mais c’est pas comme ça que je t’aiderais et me dis pas que c’est pas ce que t’es venu chercher. » Il laissa échapper un soupir de frustration, passant une main sur son visage pour s’empêcher de dire les premières horreurs qui pourraient lui échapper. Il avait oublié, tout simplement, à quel point Greta était capable de le comprendre. Il avait oublié à quel point cela pouvait autant l'énerver que l'apaiser de ce savoir autant compris et entendu. Est-ce qu’il était venu chercher cela de manière inconsciente ? Probablement, maintenant qu’elle l’avait souligné de cette manière.
Il était venu pour qu’elle l’empêche de retomber dans ses travers. Et désormais, un jeu cruel se jouait dans un coin de sa tête. La balance entre le bien et le mal. Les avantages de ce que pourraient lui apporter quelques lignes de cocaïne et les inconvénients qui pourraient en découler. Arthur se sentait submergé, incapable de décider, prêt à lâcher le rivage pour mieux se faire avaler par ses démons. « Mais tu le feras pas. Je t’en empêcherai pas, tu vas simplement résister parce que t’en es capable. » Elle jouait sur ses propres mots, appuyant là où ça faisait mal. Pour de vrai. Sur les blessures d’antan, ce qui faisait de lui cet homme un peu bancal qui avait recours à la cocaïne pour apaiser des blessures qu’il n’avait jamais pris le temps de soigner. « C’est petit de jouer avec ça. » Bien sûr, qu’il se devait de répliquer, qu’il ne pouvait lui laisser avoir le dernier mot. Arthur jouait les fortes têtes, comme toujours. Personne n’allait lui dire quoi faire, pas vrai ? « La coke ça va t’aider une soirée, et puis après ? » Est-ce qu’il avait, ne serait-ce qu’une seule fois, tenté d’expliquer ce que la cocaïne pouvait faire pour lui ? Il en parlait toujours en déconnant, le nez plein de poudre et le sourire aux lèvres. On le connaissait comme ça, Arthur. Celui qui n’avait pas froid aux yeux, qui avait goûté a tout et qui fonctionnait sous drogue dure. Il s'était fait à l’image que l’on avait de lui, l'éternel fêtard, celui qui rentrait avec une fille différente chaque soir, celui qui n’avait pas à se soucier de son avenir. Il avait laissé les gens parler, s'était même imprégné de son rôle, quand bien même les trois quarts de ce que l’on racontait à son sujet n’était pas vrai. « C’est pas l’envie d’une défonce juste pour oublier que papa est un connard. » C’était bien plus que cela, c’était vouloir retrouver un certain contrôle, se donner toutes les chances de réussir sur ce projet infernal qui venait lui sucrer toute son énergie. « Ça part de là, okay. » Il n’allait pas nier le simple fait que son père avait joué sur son envie soudaine et irrépressible, mais cela allait chercher plus loin encore. « Je veux finir ce projet et je veux le faire bien. Tu vas crier au paradoxe, mais G… La coke c’est ce qui m’aide à tenir sur une chaise pendant plus d’une heure sans avoir envie de m’arracher les cheveux, c’est ce qui fait que j’arrive à me concentrer sur une seule chose à la fois en ayant une centaine d'idées à la minute, j’ai pas de temps à perdre pour dormir et au moins, j’arrêterais de bouffer à tout va. » Est-ce que c’était sain ? Absolument pas. Est-ce qu’il en avait conscience ? Pas pleinement. « J’en ai rien à foutre de la redescente. » Il avait moyen d’en prendre, il savait réguler ses prises pour ressentir cette euphorie nécessaire pour durer quelques heures au moins. Qu’importe si l’anxiété venait le ronger après, qu’importe si n’arrivait plus à dormir pendant deux jours par la suite. Qu’importe si tout cela faisait de lui l’affiche de la toxicomanie. Arthur avait besoin de retrouver son high, de se sentir tout puissant et surtout capable d’achever n’importe quoi, même ce rêve fou de terminer ce projet et de remporter le dossier.
« Faut trouver une solution durable. Un truc vrai, un truc comme ce qu’on a, là. » Il ne sut retenir son rire étonné. Ce n’était pas pour la blessée, ce n’avait rien de méchant. Ce n’était que le résultat de la surprise qu’il venait de ressentir face aux mots de la jeune femme. « Et c’est quoi ce qu’on a là, exactement ? » Ils n’en avaient jamais parlé depuis tout ce temps. Il était le premier à fuir ce genre de conversation, mais quitte à se mettre à nu, autant faire le grand plongeon. « C’est vrai ça, je passe tout mon temps ici ou alors c’est toi qui es chez moi, on couche ensemble et quoi alors ? » Il releva les yeux pour planter son regard dans celui de Greta. Ce n’était pas dans l’idée de la défier, mais plutôt pour la supplier de donner un sens à tout cela. Probablement pour l’entendre dire que ce qu’ils avaient se voulait aussi réel qu’elle cherchait à le prétendre et qu’il n’allait pas perdre tout ça à cause du combat qu’il cherchait à mener en parallèle. Arthur avait besoin de se raccrocher à cela, de la manière la plus égoïste qui soit. Il avait besoin qu’elle soit là, qu’elle ne le rejette pas. Il demandait encore, sans jamais promettre de donner en retour, même s’il essayait de toute cette force, d'être à la hauteur. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
- ua:
AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Lun 6 Mai 2024 - 14:13 | |
| Sa fragilité n’avait jamais été un secret pour elle, mais le voir se présenter chez elle pour lui en exposer toute l’ampleur était quelque chose d’assez nouveau pour la déstabiliser. Les doutes l’avaient évidemment submergée à l’instant où le regard hagard d’Arthur s’était posé sur elle mais Greta avait très vite renoué avec cette douce sensation de pouvoir tenir ses promesses. S’il tombait, elle le relèverait et la raison de sa témérité était simple à expliquer, elle n’existait jamais réellement s’il n’était pas à ses côtés. Bien sûr, Greta était une femme indépendante qui savait parfaitement gérer sa vie et mener ses projets à bien mais la vérité lui était apparue plus qu’évidente depuis leurs retrouvailles à Brisbane. Avec lui, elle était plus forte, elle était une meilleure version d’elle-même et ce malgré la volonté du monde extérieur de lui faire prendre conscience qu’il n’était pas fait pour elle. Mais ce point de vue devait coexister avec la personne qu’elle était réellement, parce que si le passé lui avait appris une chose, c’était qu’elle ne pouvait pas s’oublier au milieu de cette relation particulière. Alors elle avait osé dire ce qu’elle n’aurait jamais pensé pouvoir lui dire, venant le mettre face à ses contradictions en prononçant un discours qui serait loin d’être celui qu’il voudrait entendre. « Je n’ai rien à prouver à personne et tu le sais. » Mais il était pourtant en train de s’oublier pour prouver tout un tas de choses à son père, c’était exactement le paradoxe dont il devait prendre conscience. « Mais je lui laisserais plus jamais l’occasion et le plaisir de dire que je suis un incapable. » Il y avait du positif dans ses mots, et c’était la seule chose à laquelle Greta pouvait se raccrocher. A ça et aux sentiments incontrôlables qui avaient pris possession d’elle, s’étaient endormis pour ne plus la faire souffrir et s’étaient finalement réveillés encore plus puissants qu’avant. « De quoi tu parles ?! » Arthur devait exister. Réellement. Et cesser de s’accrocher à ce lien avec son père que lui-même refusait de couper alors même qu’il savait pertinemment à quel point cela était la raison de son mal-être. « Tu sais bien que son avis peut pas te définir et pourtant, il compte encore tellement pour toi. Est-ce qu’un jour tu feras quelque chose pour toi, sans que ça ne soit lié à lui ? » Il était inutile de dire qu’elle comprenait son point de vue mais il était important qu’il comprenne qu’il s’était installé dans un cercle vicieux dont il ne sortirait jamais tant le père était aussi borné que le fils.
Il avait réitéré ce besoin de consommer, pour oublier la conversation et elle réalisait que ses propres mots avaient pu renforcer le manque. Mais elle était également capable de lui donner autre chose, de marquer une pause dans la partie bien trop oppressante de la discussion, s’il lui en laissait l’occasion. « C’est petit de jouer avec ça. » Il lui parlait comme si elle était en train d’établir un rapport de force et de tenter de lui tendre des pièges. Ce n’était pas le cas, elle faisait de son mieux pour être sincère et lui indiquer la vision qu’elle avait de lui et qui importait plus que celle de son père, biaisée par sa propre soif de pouvoir. Mais c’était un énième point du problème initial, Arthur n’était plus en mesure d’accepter que l’on puisse vouloir l’aider. « Je joue pas. Je suis pas ton ennemie, Arthur, je te dis simplement ce que je pense. Si t’es pas capable de croire en ta force et en ta volonté, rejette pas ceux qui le sont. » La discussion n’était pas aisée et ressemblait à une énième dispute mais elle était bien plus que cela. Elle était le résultat de plusieurs mois - ou années, si l’on oubliait la façon dont leurs chemins s’étaient séparés - de non-dits durant lesquels Arthur avait enfoui sa souffrance parce qu’il ne se sentait pas légitime à la ressentir. Greta faisait de son mieux pour lui proposer une alternative en lui créant un environnement stable et sain dans lequel il avait la permission d’être celui qu’il voulait, sans jamais cacher ses faiblesses. C’était nouveau pour lui, ses poings se serraient, les traits de son visage se tiraient mais le voir commencer à se confier la soulageait malgré tout. « C’est pas l’envie d’une défonce juste pour oublier que papa est un connard. » Elle le fixait, pour qu’il réalise à quel point elle était présente, ancrée au moment. Il comptait, et elle ferait de son mieux pour le lui prouver. « Ça part de là, okay. » Le problème était bien plus profond, elle en avait conscience, mais Charles Coventry restait une épine dans le pied de l’anglais durant sa guérison. « Je veux finir ce projet et je veux le faire bien. Tu vas crier au paradoxe, mais G… La coke c’est ce qui m’aide à tenir sur une chaise pendant plus d’une heure sans avoir envie de m’arracher les cheveux, c’est ce qui fait que j’arrive à me concentrer sur une seule chose à la fois en ayant une centaine d'idées à la minute, j’ai pas de temps à perdre pour dormir et au moins, j’arrêterais de bouffer à tout va. » Son visage s’était abaissé, ses yeux fixant le sol. L’écrivaine n’avait aucun argument pouvant venir contredire ses propos, elle savait mieux que personne à quel point c’était vrai. A quel point il était facile de s’autoriser une solution aussi efficace et facile à obtenir sans jamais penser aux conséquences. « J’en ai rien à foutre de la redescente. » Elle avait plissé le front pour retrouver son regard, et il savait pertinemment ce qu’elle voulait dire. Il mentait. Sans même s’en rendre compte, il se mentait à lui-même. « Donc t’en as rien à foutre de voir tout négativement constamment ? T’en as rien à foutre des frissons, des tremblements ? De pas réussir à maîtriser tous les signes du manque que ton corps t’envoie ? T’en as rien à foutre de me faire de la peine à moi, à Swann, parce que t’es pas en mesure de te contrôler ? Et ouais je vais crier au paradoxe parce que putain tu seras jamais en mesure de comprendre tout ce que je te dis si t’es pas sans cesse en descente. Tu verras jamais le positif si tu continues à prendre cette merde. » S’il était en colère, elle l’était d’autant plus, parce qu’elle savait combien Swann avait déjà lutté en vain pour le sortir de là et qu’elle lui avait laissé une nouvelle place dans son cœur sans savoir qu’il était encore loin d’être tiré d’affaire. C’était égoïste, mais elle voulait profiter de qui il était réellement, pas d’une version irritable ou euphorique. Un juste milieu dont elle était tombée amoureuse une seconde fois.
Il était difficile de continuer sur cette voie qui lui donnait l’impression de l’accabler. Elle devait trouver le juste milieu, ne pas laisser ses sentiments parler à sa place mais lui donner juste assez de douceur au milieu du chaos pour ne pas qu’il parte et cède à la facilité. Il ne contrôlait plus rien, et elle savait que s’il acceptait difficilement de la voir lui indiquer ses torts, il serait encore plus risqué de lui parler de sentiments. Mais c’était la réalité, celle à laquelle il voulait échapper et qui comportait pourtant tellement de positif. Elle était là, devant lui, prête à lui dévoiler tout ce qu’elle retenait de dire pour se préserver elle mais lui aussi, et elle redevenait la Greta intimidée qu’elle était parfois en sa présence. « Et c’est quoi ce qu’on a là, exactement ? » Les bras croisés sur la poitrine, Greta se tenait là, les yeux brillants. Il aurait dû pouvoir y lire tout ce qu’elle taisait et elle était persuadée qu’il savait pertinemment le point de vue qui était le sien. Mais accepter d’entrevoir la vérité était un bon en avant qu’il n’était ni prêt, ni apte à faire en ce moment. Elle en était consciente et c’était la raison qui poussait son estomac à se nouer et son regard à devenir toujours un peu plus flou au fur et à mesure où les larmes le gagnaient. « C’est vrai ça, je passe tout mon temps ici ou alors c’est toi qui es chez moi, on couche ensemble et quoi alors ? » Le ton qu’il employait détonnait de ce regard qu’il lui lançait, ce même regard qu’elle, suppliant et désolé en même temps. Prenant une profonde inspiration, elle s’était approchée de lui, lentement comme s’il pourrait s’enfuir si elle le brusquait. Greta avait posé sa main derrière sa nuque et elle était restée silencieuse, espérant un instant que cela suffirait. « Ça peut être ce que tu veux, ce qu’on a là. Ça sert à rien que je mette des mots sur ça, ça ferait qu’empirer tes craintes, on le sait très bien tous les deux. » avait-elle finalement repris, presque à bout de souffle tant les battements de son cœur s’accéléraient. Ils avaient vécu une histoire sur laquelle ils n’auraient jamais misé, ils avaient flirté comme des adolescents, s’étaient amusés jusqu’à ce que tout se complique et les oblige à se séparer. Le destin les avait remis sur le même chemin, les obligeant cette fois-ci à déjouer les pièges dans lesquels ils étaient tombés pour surmonter les mêmes épreuves, ensemble. Et elle refusait d’ignorer l’évidence. « Mais je peux pas penser qu’à toi, je dois aussi penser à moi. Et tu prendras la décision que tu veux après ça mais… » Si son esprit s’imaginait le pire, c’était son cœur qui n’en pouvait plus de se taire et elle avait prononcé ces derniers mots alors qu’une larme coulait sur sa joue. « Je t’aime, Arthur. J’ai jamais cessé de t’aimer. » Et cette idée la terrorisait autant qu’elle lui faisait du bien. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
(ua space) swann #12 › ruben #2 › ruben #5 (ua space)
(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Dim 12 Mai 2024 - 20:40 | |
| if confession leads to something real Ce n’était pas la première fois qu’il jurait à qui voulait l’entendre que son père n’aurait plus le moindre impact sur lui. Il n’en était pas à sa première tentative et une fois encore, il y croyait dur comme fer. Il voulait se battre Arthur, mais il n’avait jamais pris conscience qu’il n’avait pas les armes pour affronter le monstre de son enfance. « Tu sais bien que son avis peut pas te définir, et pourtant, il compte encore tellement pour toi. Est-ce qu’un jour tu feras quelque chose pour toi, sans que ça ne soit lié à lui ? » Il voudrait affirmer que oui, qu’il allait en être capable, mais une part de lui connaissait la vérité. Arthur ne vivait que pour le regard des autres, il refusait de disparaître dans l’ombre, de n’être qu’un homme lambda. Il avait été élevé pour vivre dans la lumière, pour s’épanouir sous le regard envieux des autres et dans l’espoir vain d’être un jour à la hauteur aux yeux de son géniteur. Ce désir était ancré en lui, comme inscrit dans son ADN. Il avait beau jurer n’en avoir rien à faire, Arthur restait ce petit garçon qui cherchait désespérément l’affection de son père, mais cela, il n’était pas prêt à l’avouer à qui que ce soit. Et encore moins à se l’avouer lui-même. « Je veux juste prouver que je suis capable. » Qu’importe si une centaine de personnes lui affirmait qu’il était en réalité capable de s’affranchir, de construire quelque chose, il avait besoin qu’une personne en particulier lui accorde cette reconnaissance.
La conversation toute entière venait jouer sur ses insécurités. Raison pour laquelle Arthur s’ouvrait si rarement auprès des deux seules personnes qui le connaissaient vraiment. Greta était en capacité de voir au-delà de ses paroles préfabriquées, elle en savait plus que n’importe qui sur la moindre de ses réactions et de ce qui l’avait si souvent poussé au bord du précipice. Une fois encore, elle ne cessait de viser juste, tout en cherchant à lui démontrer que la main qu’elle lui avait tendue il y’a des semaines de cela n’était pas juste une tournure de langage. « Je joue pas. Je suis pas ton ennemie, Arthur, je te dis simplement ce que je pense. Si t’es pas capable de croire en ta force et en ta volonté, rejette pas ceux qui le sont. » Elle croyait encore en lui, malgré tout ce qui avait bien pu se dérouler entre eux, tout ce qu’il avait pu dire ou faire. Elle n’avait jamais cessé de croire en lui et désormais elle cherchait à lui offrir un lieu où il pouvait à nouveau être lui-même. Un lieu sans jugement et sans apriori. Elle n’attendait rien de lui, si ce n’est une véritable sincérité, celle qui avait tant de mal à offrir. Elle connaissait tout de lui, le beau comme l’affreux, mais Arthur avait encore du mal à s’accorder le droit de lâcher prise. Effrayer par toute la noirceur qui pouvait se dissimuler au fond de lui, dans des parts de sa personnalité qu’il n’avait jamais voulu explorer. Elle lui assurait pouvoir tout entendre et il essayait de ne rien cacher, de tout dire, même si cela ne faisait guère de sens. Son addiction dissimulait tout ce qu’il n’était plus capable de faire sans l’aide d’un excitant, tout ce qui paraissait plus supportable s’il avait l’esprit embrouillé. Il n’y avait rien d’héroïque dans tout cela, il n’était qu’un addict parmi tant d’autres qui cherchait à se convaincre que sa consommation était contrôlée et qu’il pouvait gérer la redescente. Mensonge éhonté au travers duquel Greta voyait clair. « Donc t’en as rien à foutre de voir tout négativement constamment ? T’en as rien à foutre des frissons, des tremblements ? De pas réussir à maîtriser tous les signes du manque que ton corps t’envoie ? T’en as rien à foutre de me faire de la peine à moi, à Swann, parce que t’es pas en mesure de te contrôler ? Et ouais je vais crier au paradoxe parce que putain tu seras jamais en mesure de comprendre tout ce que je te dis si t’es pas sans cesse en descente. Tu verras jamais le positif si tu continues à prendre cette merde. » Elle visait juste. Il n’en avait rien à foutre. De beaucoup de choses, mais pas de ce qu’elle avait tenté de dissimuler entre deux phrases. « J’ai jamais voulu vous faire du mal. » Jamais volontairement, en tout cas. Ce n’était pas un but, ce n’était pas ce qu’il cherchait, mais parfois cela ne faisait pas le poids comparé aux restes. Parfois, cela n’entrait même plus en compte quand l’addiction venait le ronger de l’intérieur et qu’il ne voyait qu’une seule solution : celle de céder à ses pulsions. Arthur avait besoin qu’on l’aide, tout comme il refusait d’aller chercher de l’aide. Il se perdait dans ses contradictions, se faisant du mal et blessant ses proches dans sa chute. « Parfois, je sais juste pas comment faire autrement. » Parfois, il en prenait par provocation, mais la plupart du temps, lorsqu’il cédait en se cachant, lorsqu’il allait acheter quelques grammes, qu’il s’enfilait presque dans la rue tant il était impossible de se contenir plus longtemps, c’est tout simplement parce qu’il était incapable de voir une issue, une sortie plus saine que cet enfer qu’il s’était créé lui-même.
Arthur s’était créé sa propre spirale infernale, il en était conscient, mais que Greta le pointe ainsi du doigt lui faisait questionner la nature de leur relation. Elle lui demandait de s’accrocher à ce qu’ils avaient, sans qu’il n’ait la moindre conscience de ce que tout cela pouvait bien signifier. Il avait ses propres désirs, mais se voyait incapable de les exprimer, préférant détourner la question, rejetant la responsabilité sur les épaules de Greta. Il pouvait voir dans ses yeux, dans le tourbillon des émotions qui se cachait dans le bleu de ses prunelles, que rien n’était simple pour elle non plus. Ils jouaient à un jeu dangereux, s’accordant des familiarités du passé, sans jamais définir quoi que ce soit. Arthur était terrifié par la réponse qu’elle allait lui donner encore plus lorsque Greta le regardait ainsi. Il avait la sensation de retenir sa respiration alors qu’elle cherchait ses mots. « Ça peut être ce que tu veux, ce qu’on a là. Ça sert à rien que je mette des mots sur ça, ça ferait qu’empirer tes craintes, on le sait très bien tous les deux. » Une fois encore, il était l’élément instable, celui qui ne saurait assumer quoi que ce soit. Il ne pouvait lui en vouloir, elle le connaissait assez bien pour savoir que ce genre de conversation se voulait dangereuse avec lui. Mais il avait demandé, il voulait savoir, il se fichait bien des labels que la société imposait, il voulait comprendre ce qu’elle attendait, ce qu’elle était en capacité de lui accorder. Le reste n’avait pas réellement d’importance. « Mais je peux pas penser qu’à toi, je dois aussi penser à moi. Et tu prendras la décision que tu veux après ça mais… » Sur sa nuque, ses doigts l’aidaient à rester ancré dans le présent, son regard rivé dans celui de Greta. Il pouvait lire toute l’affection qu’elle lui portait, autant qu’il était capable de déceler tout ce qui paraissait la terroriser. Il voudrait s’excuser, lui dire de partir, de ne pas s’approcher de lui, qu’il allait la détruire dans sa chute, mais Arthur n’était qu’un égoïste, pas vrai ? « Je t’aime, Arthur. J’ai jamais cessé de t’aimer. » De tout ce qu’il s’était préparé à entendre, Arthur n’avait pas misé sur ces mots, sur cette sincérité sans retenue. Il senti l’air quitter ses poumons, comme s’il avait retenu sa respiration durant tout ce temps. Sa main vint trouver la joue de Greta, son pouce effaçant la trace des larmes qui lui avaient échappé. Il n’était pas certain de savoir interpréter ces quelques gouttes salées, il n’était pas certain de savoir répondre convenablement. Il se sentait mis à nu face au regard de Greta, comme si elle était soudainement capable de sonder son âme. Ils se regardaient vraiment, pour la première fois depuis une éternité. Il n’était plus question de défier l’autre ou d’attendre qu’il cède, mais simplement de se dire toute la vérité sans le moindre mot. Il l’aimait, bien sûr qu’il l’aimait, mais les mots restèrent coincés dans le fond de sa gorge, comme si on allait tout lui retirer s’il osait le dire à voix haute. « Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée. » Et comme pour lui prouver au-delà des mots, comme pour en dire plus encore, Arthur vint l’embrasser avec tendresse. Il n’avait aucune urgence dans ce baiser, mais la traduction de tout ce qu’il ne savait dire, tout ce qu’il pouvait ressentir pour elle et toute la reconnaissance qu’il pouvait avoir de savoir qu’elle restait encore à ses côtés. |
| | | | | | | | (moventry #14) if confession leads to something real |
|
| |