| Tu n’aurais pas du voir ça • Nieves |
| | (#)Jeu 04 Avr 2024, 23:36 | |
| De déception en désillusion. J’ai abandonné. Toute ma vie, je me suis appliqué à être qui je suis. Un gars bien, ce genre de mec sur qui on peut compter, celui qui aura toujours l’épaule suffisamment solide pour vous y accueillir. Celui qui grimpera dans sa voiture de sport hors de prix et traversera la ville juste pour vous si besoin. C’est moi, ça l’a toujours été et ça le sera sans doute toujours. Mais à bientôt trente ans, ça ne m’a rien apporter. Célèbre au point d’avoir du mal à aller acheter mon petit déjeuner le matin, je suis pourtant enfermer dans une solitude alarmante au quotidien. Une situation qui bien sûr pèse, au point que je me suis mis dans le crâne que le problème, c’est sans doute moi. Après tout, je dois être la raison de cette solitude et je l’accepte. Je suis bourré de défaut malgré tout. Cette situation, ce n’est pas bon pour de que j’ai. Des antécédents d’addiction. Et dans le show-business, les produits qui m’ont mis plus bas que terre y a plusieurs années, ça traîne absolument partout. On vous en propose comme des verres d’eaux.
J’ai rechuté. J’ai consommé. Personne ne le sait, après tout, à qui j’en parlerai ? C’est pas une excuse, mais c’est sans doute tout ça qui m’a poussé à céder. Le fait est que j’ai repris des substances, quelques joins et surtout, de la poudre blanche. Rien de plus, et c’est déjà de trop. Ce soir ne déroge pas à la règle. Mes journées ne ressemblent plus à grand chose de toute façon. Je sors, souvent tard. Je rentre dormir une bonne partie de l’après midi et généralement, rebelotte. C’est un club privé et branché de la ville qui me vois débarquer ce soir. Ce genre de club où il n’est pas rare de voir des célébrités y pointer le bout de leur nez. Pas de prestation ce soir, simplement un moyen de passer la soirée autrement que chez moi. Et vite, les choses dérapent, invité dans le carré VIP. J’offre un sourire aux quelques personnes présente. Verre en main, j’échange avec les personnes que je viens de rencontrer. Jusque ce moment, la poudre blanche sur la table. On m’invite très clairement à me servir comme bon me semble. Ce que je fais. Frottant mon nez après coup. Je le sais, je dérape, je chute, encore. J’en ai conscience. J’en suis pas fier. Mais personne n’est là pour le voir, et ça me facilite grandement les choses. Puis, j’ai la certitude de maîtriser. D’avoir le contrôle. On a jamais le contrôle sur cette merde.
Mais ça, c’est ce que je pensais. Du coin de l’œil, je suis presque certain de la reconnaître. Je secoue mon visage. Qu’est ce qu’elle fou la ? Ça n’a pas d’importance. Je ne lui en veux même pas pour sa tasse qu’elle m’a verser au visage l’autre fois. Après tout, je l’ai sans doute un peu cherché, même si je reste camper sur ma position, c’est une peste quand elle le souhaite. Depuis, silence radio. Après tout, elle ne semble pas spécialement avoir envie de me côtoyer. À quoi bon se donner des nouvelles ? Les faux semblants, très peu pour moi. Pour ce soir, je n’avais pas prévu qu’elle puisse être là. J’espère qu’elle n’a rien vu. Pourquoi ? Parce qu’elle fais partis des gens que je connais, réellement. Pas comme ceux installés à ma table. Et que j’essaye de ne laisser transparaître aucune faiblesse, encore plus quand je suis en proie à une rechute comme celle ci. Je replonge mes lèvres dans mon verre, tournant mon visage vers les interlocuteurs de ma table qui s’en donne à cœur joie. Qui sait, elle ne m’a peut être pas vu.
|
| | | ÂGE : 26 ans - 09.11.1998 SURNOM : étrangement, peu s'y risquent à en donner STATUT : célibataire et autant dire que c'est parfait comme ça MÉTIER : étudiante en cursus artistique et mannequin depuis le début de l'année pour la maison de couture prestigieuse Weatherton. Autant dire, que ça fait pas mal d'occupations, tout ça. LOGEMENT : 250 Spring Hill - Edward Street - dans une immense villa accompagnée de Lourdes qui parvient (un peu) à combler la solitude POSTS : 654 POINTS : 40 TW IN RP : termes vulgaires - sexe - famille dysfonctionnelle - TW IRL : Aucun GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : amatrice de true crime et de paranormal - mange essentiellement épicé (là où il y a des épices, il y a de la vie) - a un problème assez flagrant quand il faut accorder une certaine confiance - déteste quand elle n'est plus le centre de l'attention (#drama queen) - petite fille de riche qui confond l'affection et l'argent DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nieves trouve généralement des excuses ou s'emporte -au choix- en #257D4C RPs EN COURS : ♛ Valentina ; ♛ Loan #2 ; ♛ Loan #3 ; ♛ Norah ; ♛ Asher ; ♛ Emery ; ♛ Sergio ; ♛ Ambrose ; ♛ Izan ; RPs EN ATTENTE : Savannah ; James RPs TERMINÉS : ♛ Malik #1 ;♛ Malik #2 ; ♛ Malik #3 ;♛ Malik #4 ; ♛ Connor ; ♛ Loan ;
Les 'autres' : ♛ Sofia ; ♛ Lashana ; ♛ Sunny ;
AVATAR : Ester Exposito CRÉDITS : showmeyouricons DC : Axel Hartmann aka la Torche Humaine INSCRIT LE : 19/02/2024 | (#)Ven 05 Avr 2024, 17:40 | |
| J'aurais pu très bien proposer à Lashana Reeves de sortir en ma compagnie, ce soir. Parce qu'avec elle, c'était idéal. Et, il n'y avait alors pas besoin de se poser trop de questions. On s'envoyait des messages et peu importait qui d'elle ou moi, impulsait l'idée. Mais ici, j'avais envie d'être seule. Non pas que la solitude me dérange, bien au contraire. Elle m'était au contraire, salvatrice. Et, de toute manière, j'avais très bien compris par moi-même, qu'il valait mieux être seule que mal accompagnée. C'était une sorte de mantra, que je m'insufflais au quotidien. Je n'avais besoin de personne et c'était parfait comme cela. Je ne ressentais pas de peine ou de tristesse, n'enviant aucunement les jeunes femmes de mon âge qui étaient déjà emprisonnées dans un mariage et ce, avec des enfants.
De cette vie, il était sûr et certain que je n'en voulais pas. Me sentant parfaitement épanouie comme je pouvais l'être. Ne rougissant aucunement quand je devais me rendre seule dans un restaurant où il y avait foule ou comme ce soir, dans un établissement très prisé où il était assuré que je ne débourserais pas un seul centime. Parce que j'avais cette habitude bien ancrée en ma personne, qu'il m'était aisé de me faire offrir des verres. Il me suffisait d'une œillade appuyée et d'un sourire. Et, la magie opérait. Évidemment, je me désintéressais bien vite de mes interlocuteurs, ceci étant.
Néanmoins, je terminais de m'apprêter, revêtant une tenue, qui m'octroierait à elle seule, sûrement une bonne partie des regards de l'assemblée masculine. Haussant les épaules, ma pochette dorée sous le bras, mon regard vert restait rivé à l'écran de mon Iphone, suivant en temps réel le trajet de mon chauffeur Uber. Même si j'avais le permis et une voiture, je privilégiais toujours ce service de confiance. Et, par pure et simple habitude, je demandais toujours les services du même. Une relation fiable et digne de foi, s'était alors établie entre nous. Saluant ce dernier par un signe de la main, je pénétrais alors dans l'établissement déjà rempli de monde mais dont il m'était pour le moins singulier de me frayer un chemin assez facilement.
Il ne me fallut que quelques secondes, pour avoir un verre devant moi, sans que je ne l'aie pour autant commandé. Plissant mon nez, j'y décelais une once d'alcool en son sein. Et, par un sourire de simple politesse, je le plaçais sur le côté, rejetant ainsi l'offre qui venait de m'être faite. Je ne buvais pas, je ne prenais jamais de substances en soirée et ce ne serait pas aujourd'hui, que j'allais assurément commencer. Alors, que je tournais ma silhouette pour faire face au flux de danseurs, mon regard vert s'étrécit quant à lui, quelque peu. Parce que je venais de reconnaître quelqu'un. Malik ?!
Même si nous nous étions quittés en bien mauvais termes, je devais reconnaître que la scène qui venait de se dérouler sous mes prunelles, ne me laissait pas indifférente. ¿ Qué acababa de hacer ese idiota ? N'avait-il pas arrêté ses idioties ? Visiblement, non. Où étaient ses bonnes résolutions ? Envolées, comme cette putain de poudre qu'il venait de se mettre dans le nez ! Ni une, ni deux, j'avalais, perchée sur mes hauts talons, la distance qui pouvait nous séparer, l'empoignant vivement par son haut. Me fichant royalement, des messes basses ou des paires d'yeux qui se posaient sur moi.
- Sérieux ?! C'est quoi ce bordel, Fleming ?! Un froncement de mes sourcils, alors que je l'entraînais à quelques pas de ce carré VIP. Je croyais que tu avais arrêté ces conneries, non ? Que je le questionnais avec virulence, les bras croisés sous ma poitrine généreuse. Dire, que je voulais passer une agréable soirée, c'était bien mal connaître mon karma.
Parce que même s'il n'était plus un proche, Malik restait un ami. Et rien que de le voir sombrer était une idée vraiment peu réjouissante. |
| | | | (#)Ven 05 Avr 2024, 20:36 | |
| Le départ de ma sœur, la perte d’amis proche, le départ d’autres personnes. J’en ai pas totalement conscience, mais j’ai ce problème avec l’abandon. Depuis que je suis gamin, je le vie, mon père pour commencer puis tout au long de ma vie, les gens ne sont jamais resté. Ce n’est pas un drame en sois, c’est un schéma qui se répète, encore et encore, toujours et sans arrêt. Comme ci je doit être destiné à n’avoir personne dans mon entourage. Et je maintiens, le problème dois venir de moi. Ça serai stupide et malhonnête de rejeter toujours la faute sur les autres. La drogue est un exutoire parfait. Parce qu’il est facile, parce qu’il permet de tout oublier pendant quelques heures, pendant quelques jours, parfois même pendant quelques semaines. J’en chié, des mois dans un centre de désintoxication pour me sortir de cette merde qui m’a déjà tout pris une fois. Je m’étais juré de ne plus jamais refaire cette erreur. J’étais persuadé que j’avais la force mental pour y parvenir. Et ça a été le cas, pendant plusieurs mois, pendant quelques années. Jusqu’à ce que les mauvaises nouvelles se cumulent, s’abattent un peu trop sur mon quotidien. La célébrité n’aide pas, au contraire. Je suis dans un milieu où cette merde est partout. Je ne suis pas aussi solide que je le pensais, pas aussi fort que je le prétend. J’en suis pas fier, j’en ai honte. Je m’applique à faire en sorte que personne le sache. Surtout que j’estime que ce n’est qu’une passade, que je décroche quand je le veux, que d’un claquement de doigt j’arrête les conneries. C’est que je n’ai pas retenu les leçons du passé a priori.
Ce que je n’ai pas anticipé c’est sa présence. Avec un peu de chance, elle ne l’a pas vu, avec plus de chance encore, elle va m’ignorer. Après tout, la relation n’est pas des plus cordiales. Et pour ce soir, c’est très bien comme ça, c’est peut être ma seul chance de m’en sortir. Je ne peux m’empêcher de l’observer du coin de l’œil. M’assurer qu’elle reste en place, alors que j’écoute qu’à moitié ce que les interlocuteurs peuvent me déballer. Raté. Elle se lève, son regard est fixer sur moi. Je ne vais pas y échapper. Le ton qu’elle utilise est suffisamment ferme pour passer par dessus la musique. Mon visage automatiquement relever vers elle alors que les doigts de la blonde ont fermement attrapé ma chemise noir. Quand elle s’apprête à me tirer avec elle. Un de mes potes, une montagne de muscle qui fais un peu office de garde du corps quand je sors, pose sa main sur mon épaule. Un soucis Mal’ ? je tourne simplement mon visage vers ce mec que je connais depuis que je suis gamin. Non, t’inquiète Nick. Je gère. je lui offre un clin d’œil. L’avantage de cette poudre que je viens d’ingurgiter c’est que je n’ai aucun mal a jouer la comédie, à faire bonne figure. Pourtant, quand je me retrouve face à l’espagnole. À l’écart, ma mâchoire se crispe. Conscient que ce que je fais est mal. Conscient que je merde. Mais absolument pas capable d’avoir ce raisonnement. Incapable d’évoquer tout ça. C’est encore trop frais, trop flou, trop brouillon pour que je sois capable d’admettre un quelconque problème. Faut croire que j’suis aussi con que j’en ai l’air. je hausse les épaules. L’ironie, le sarcasme, ce sont mes armes les plus efficaces dans ce genre de situation. Jouer le mec qui s’en fou, être presque détestable. Tout ça dans un but précis : Éloigner quiconque chercherai à m’aider ou autre. J’ai trop honte de ce que je fais. Alors je m’arrange pour m’isoler encore plus. C’est là tout le paradoxe, puisque c’est cette solitude chronique qui est l’une des raisons qui me pousse dans ce vice.
Mon regard croise pourtant celui de Nieves. Quelques secondes avant de regarder autour de moi, de nous. J’pense qu’on sera tous les deux d’accord que t’as autre chose à foutre que de jouer les baby-sitter d’une pseudo star qui se laisse corrompre. et entre nous, je doute qu’elle en ai quelque chose à faire. Et je serai bien loin de la blâmer pour ça, après tout, elle n’a pas à ce soucier de mon existence. Tout comme je n’ai pas à le faire avec la sienne. Je gère. C’est rien. Un coup de mou. c’est aussi la les méfaits d’être sous substances, ce mélanger les pinceaux, partir un peu dans tous les sens. Puis, t’as bien vu. Je suis protégé. Rien ne va m’arriver tant que la montagne reste dans le coin. mes doigts se tortille au niveau de ma taille. Mon autre main passe sur mon visage, effaçant une mine peu glorieuse pour laisser apparaître un sourire de façade. Le manque de sommeil, le rythme de vie désastreux, l’accumulation de soirée, la prise de drogue. C’est clairement pas un cocktail que je recommande.
|
| | | ÂGE : 26 ans - 09.11.1998 SURNOM : étrangement, peu s'y risquent à en donner STATUT : célibataire et autant dire que c'est parfait comme ça MÉTIER : étudiante en cursus artistique et mannequin depuis le début de l'année pour la maison de couture prestigieuse Weatherton. Autant dire, que ça fait pas mal d'occupations, tout ça. LOGEMENT : 250 Spring Hill - Edward Street - dans une immense villa accompagnée de Lourdes qui parvient (un peu) à combler la solitude POSTS : 654 POINTS : 40 TW IN RP : termes vulgaires - sexe - famille dysfonctionnelle - TW IRL : Aucun GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : amatrice de true crime et de paranormal - mange essentiellement épicé (là où il y a des épices, il y a de la vie) - a un problème assez flagrant quand il faut accorder une certaine confiance - déteste quand elle n'est plus le centre de l'attention (#drama queen) - petite fille de riche qui confond l'affection et l'argent DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nieves trouve généralement des excuses ou s'emporte -au choix- en #257D4C RPs EN COURS : ♛ Valentina ; ♛ Loan #2 ; ♛ Loan #3 ; ♛ Norah ; ♛ Asher ; ♛ Emery ; ♛ Sergio ; ♛ Ambrose ; ♛ Izan ; RPs EN ATTENTE : Savannah ; James RPs TERMINÉS : ♛ Malik #1 ;♛ Malik #2 ; ♛ Malik #3 ;♛ Malik #4 ; ♛ Connor ; ♛ Loan ;
Les 'autres' : ♛ Sofia ; ♛ Lashana ; ♛ Sunny ;
AVATAR : Ester Exposito CRÉDITS : showmeyouricons DC : Axel Hartmann aka la Torche Humaine INSCRIT LE : 19/02/2024 | (#)Sam 06 Avr 2024, 09:20 | |
| Initialement, -je dis bien initialement-, je devais passer une agréable soirée. Quitte à me faire des accointances dans cette dernière, sans en demander plus que cela. C'était juste histoire de me distraire l'esprit sans pour autant en abuser. Car, bien que je suivais à la lettre les recommandations du Docteur Hartmann, concernant ma cheville qui avait été mise à mal lors de notre première 'rencontre', je continuais toujours à courir au petit matin. Ceci, était une habitude dont il m'était délicat de me défaire, mais je ne forçais pas plus que ça. N'attendant pas le point de non-retour, celui où je devrais vraiment me faire opérer parce que j'étais bien trop têtue pour écouter correctement le professionnel de santé.
Alors, j'avais déjà tout programmé à la seconde près. Rester quelques heures dans cet établissement, à profiter quelque peu de ce qui m'était dû, avant de repartir aussi rapidement que j'étais venue. Or, comme je l'avais pensé originellement, mon karma lui, n'était pas vraiment de cet avis. Parce qu'au milieu de toute cette foule de danseurs, se terrait un jeune homme avec qui j'avais pu avoir un passé commun et qui ... semblait-il rechutait allègrement dans quelques addictions. Les mêmes, qui avaient été la raison de ma fuite et donc, par corollaire, de notre rupture. Assumée pour ma part.
Cependant, je l'avais revu récemment. Et, notre entrevue ne s'était pas conclue sous les plus beaux auspices. Il m'avait agacée, il en avait payé le prix. Et, en ce qui me concernait, j'avais alors perdu la perspective de déguster un délicieux matcha latte. Depuis cet 'incident', nous ne nous étions pas recontactés. Et là, je le revoyais. Qui jouait à faire l'imbécile ! Entouré de camés, aussi stones que lui, assis à une table et qui n'avaient de cesse de se mettre dans le nez une poudre blanche, ce qui avait le don de me révulser.
- Certainement que je ne vais pas te contredire ! M'exclamais-je en le fixant de mon regard vert, alors que j'avais fait en sorte de nous éloigner de ces types qui l'accompagnaient. Et, il m'était aisé de comprendre ce qu'il était en train de faire. Me repousser gracieusement, alors que je me permettais de lui offrir une main tendue. C'était un comportement normal, qui ne me choquait pas le moins du monde, de toute manière.
Les bras toujours croisés sous ma poitrine généreuse, assortis d'une œillade verte pour le moins assassine, je l'écoutais déblatérer ses conneries. Même si, je devais avouer que cette soirée idéale, ce n'était pas comme cela que je pensais qu'elle se déroulerait. Là encore, une tentative de mon interlocuteur de me repousser sous couvert qu'il n'avait pas besoin d'être aidé et qu'il gérait très bien la chose. C'étaient ses propres mots, je ne les inventais pas. À croire vraiment, que la drogue faisait dire et faire n'importe quoi. C'était d'un pathétique.
- Ce serait mentir que de dire que je m'imaginais vivre une autre soirée. Commençais-je doucement, toujours sérieuse. Et ... en effet, j'ai clairement autre chose à foutre mais ... quand j'entends quelqu'un dire qu'il gère, c'est que c'est trop tard. Il ne gère plus du tout. Un silence. Tu crois que c'est le Dwayne Johnson au rabais qui va te protéger, Malik ? Il est aussi stone que toi, en ce moment.
Soit, je n'avais pas prévu de rentrer aussi tôt, mais je n'allais clairement pas le laisser ici et qu'il se fasse dévorer. Parce qu'il m'était impossible de ne pas voir les ravages que toute cette débauche avait pu causer chez lui. Le manque de sommeil chronique, la pâleur extrême de ses traits, et cette façon dont il avait de se tenir face à moi. Et qui, ne présageait rien de bon, pour la suite. Il devait se faire aider, même s'il l'avait déjà entamé ce processus par le passé ...
- Depuis quand, tu n'as pas eu une nuit convenable ? Une véritable ? Et, je ne parle pas de celles où tu rentres déchiré à cinq heures du matin pour te réveiller en plein après-midi. J'avais déjà mon IPhone en main, et ce que j'allais lui dire n'était clairement pas sujet à la rébellion. Ni discutable. J'appelle mon chauffeur Uber. Et, on te ramène chez toi. Hors de question, que je te laisse une minute de plus, ici. S'il protestait, j'allais lui en mettre une. De toute façon, il était déjà bien trop loin, pour prétendument l'esquiver. |
| | | | (#)Sam 06 Avr 2024, 14:12 | |
| La première fois, nos chemins se sont séparés avant que Nieves ne puisse constater l’ampleur des dégâts causer par toutes ces merdes. Ce qui n’est pas plus mal. Je me souviens encore à quel point j’étais plus bas que terre, l’ombre de moi, totalement dépasser et ruiner par les drogues. Se sortir de ça, c’est un enfer. Y replonger, ça se fais en un claquement de doigt, c’est là tout le drame. J’ai eu des gens qui ont essayé de m’aider la première fois, j’avais été suffisamment habile pour qu’il ne s’attarde pas trop sur mon cas. Il a fallu que la maison de disque prenne les choses en main et m’envoie de force dans ce centre. Si j’étais moins con, je repenserai à ces semaines, les premières de sevrage où j’ai cru y laisser ma peau. Mais à l’instant t, je n’y pense, je n’y songe pas. Je suis persuadé que c’est qu’une passade, que du jour au lendemain, j’arrête tout, encore une fois. Je pense encore avoir le contrôle. C’est pas totalement faux, je n’ai pas vraiment atteint le point de non retour, mais j’en suis pas loin, à quelques pas tout au plus. Suffis de voir mon entourage. Je suis le moins camés du groupe et pourtant, j’en tiens une bonne. Et eux, ils n’ont jamais vraiment cherché à décrocher, c’est leur quotidien.
Peut être que l’espagnole a eu l’œil. En tout cas, elle m’a vite éloigné, pris à part et confronté. C’est peut être la dernière personne que j’aurai voulu voir. Nul doute que son jugement sera irrévocable et que l’échange risque de devenir houleux. Car si je peut être de nature insupportable et teigneux en temps normal. C’est encore pire quand l’esprit est embrumé de substances. Comme ce soir. Comme quoi, il nous arrive d’être sur la même longueur d’onde. Miracle ! j’ironise de nouveau, avec ce sourire qui me donne une parfaite tête à claque disons le franchement. Dans le fond, y a du vrai, je pense vraiment ce que je dis en assumant être un con de faire ça. Je le cache derrière l’ironie, mais j’ai une bien basse opinion de moi.
Ça aurai été trop beau que ça sois suffisant. La blonde ne décampe pas, au contraire, elle continu de me faire face. Je m’en rend pas encore compte, mais une aide comme celle de Nieves, sans gant ni faux semblants, direct quitte à être blessante. C’est peut être bien la meilleur chose qui puisse m’arriver en ce moment. C’est vrai que tu es une experte. Nul doute que l’un de tes reportages a effleuré le sujet, suffisant à te donner toutes les connaissances du monde. levant les yeux au ciel. Cette réaction, sur la défensive, est un véritable aveux. Ça démontre bien qu’elle a raison. Mais je suis trop fier, stone aussi, pour l’avouer. Jusque maintenant, il m’a toujours ramener en un seul morceau. que je rétorque presque fièrement. Avant de fixer mon regard dans le sien. Et j’suis pas défoncé comme tu semble le penser. Je suis en pleine forme. La nuit commence seulement. et comme pour accompagner mes mots, j’ai ce verre qui n’a pas quitter ma main depuis qu’elle m’a tirer du coin VIP. Je le vide d’un cul sec, grimaçant car évidemment, c’est tous sauf agréable. La moitié de ce club rêverai d’attirer ton attention. Va cligner des yeux et faire tourner les têtes guapa.
Si seulement ça pourrait être suffisant. Où sont les gros lourdaud quand on a besoin d’eux ? Ceux qui se pense tout permis en soirée sous prétexte qu’ils ont une rolex au poignet et des millions sur le compte ? Personne pour distraire un minimum la jolie blonde et me permette de filer à l’anglaise ?
Je bloque, quelques secondes. D’une question simple, une prise de conscience résulte. Y a pas si longtemps que ça. c’est faux bien entendus. Mais vu que j’ai aucune idée de la dernière nuit convenable que j’ai eu, que les jours et les nuits se mélangent depuis trop longtemps. Dans le flou, j’ai même pas remarqué qu’elle a commandé son chauffeur. C’est sa voix qui me ramène à la réalité. Laisse tomber Nieves. doucement, mais sûrement, j’essaye de m’éloigner, mais vu la foule, c’est pas évidents. Tu me dois rien. Je te dois rien. Arrête de te la jouer bon samaritain pour te donner bonne conscience. ce qui me bloque, c’est que je ne peux pas prendre le risque d’un scandale, ou d’attirer l’attention. Les médias et autres réseaux ne manquerai pas l’occasion de me tombé dessus si jamais ils avaient l’opportunités de capturer ce genre de cliché de moi.
|
| | | ÂGE : 26 ans - 09.11.1998 SURNOM : étrangement, peu s'y risquent à en donner STATUT : célibataire et autant dire que c'est parfait comme ça MÉTIER : étudiante en cursus artistique et mannequin depuis le début de l'année pour la maison de couture prestigieuse Weatherton. Autant dire, que ça fait pas mal d'occupations, tout ça. LOGEMENT : 250 Spring Hill - Edward Street - dans une immense villa accompagnée de Lourdes qui parvient (un peu) à combler la solitude POSTS : 654 POINTS : 40 TW IN RP : termes vulgaires - sexe - famille dysfonctionnelle - TW IRL : Aucun GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : amatrice de true crime et de paranormal - mange essentiellement épicé (là où il y a des épices, il y a de la vie) - a un problème assez flagrant quand il faut accorder une certaine confiance - déteste quand elle n'est plus le centre de l'attention (#drama queen) - petite fille de riche qui confond l'affection et l'argent DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nieves trouve généralement des excuses ou s'emporte -au choix- en #257D4C RPs EN COURS : ♛ Valentina ; ♛ Loan #2 ; ♛ Loan #3 ; ♛ Norah ; ♛ Asher ; ♛ Emery ; ♛ Sergio ; ♛ Ambrose ; ♛ Izan ; RPs EN ATTENTE : Savannah ; James RPs TERMINÉS : ♛ Malik #1 ;♛ Malik #2 ; ♛ Malik #3 ;♛ Malik #4 ; ♛ Connor ; ♛ Loan ;
Les 'autres' : ♛ Sofia ; ♛ Lashana ; ♛ Sunny ;
AVATAR : Ester Exposito CRÉDITS : showmeyouricons DC : Axel Hartmann aka la Torche Humaine INSCRIT LE : 19/02/2024 | (#)Sam 06 Avr 2024, 15:35 | |
| J'étais partie la première fois sans me retourner, quand il était tombé dans ses travers. Parce qu'inconsciemment, je n'avais pas souhaité être la témoin de sa descente aux Enfers, et je n'avais certainement pas voulu être cette main tendue. Puis, il y avait aussi ce fait que je ne souhaitais rien de sérieux et que, quand ça en prenait le chemin, il m'était préférable de disparaître plutôt que de prétendre me soumettre à du concret. Et, je n'étais pas prête à me mettre en couple officiellement. Personne ne m'avait intéressée jusque là et ça ne prenait pas la direction de se modifier.
Alors ... pourquoi, est-ce que je me retrouvais ici ? À tenter de sauver la vie d'un imbécile qui n'avait de cesse de me faire comprendre, -du moins il s'en persuadait et cela en était plus que risible au demeurant-, qu'il allait bien. Que tout était sensiblement parfait. Et qu'il n'avait pas besoin d'aide. Le laisser tranquille, était alors la solution, la mieux appropriée. Or, là encore, je n'avais pas besoin d'en connaître un rayon sur le genre humain, pour comprendre que c'était un appel à l'aide, déguisé. Que ses mots stupides étaient prononcés avec la ferme intention de me blesser, alors que je m'en fichais éperdument. Tout ce qui pouvait compter à cet instant T, c'était de le sortir de là.
Et si ses paroles étaient sincères me concernant, eh bien, la terre n'arrêterait pas de tourner si je les entendais. Haussant mes épaules, je restais à le fixer de mon regard vert, attendant qu'il finisse de m'énoncer sa diarrhée verbale shootée à la coke. Comme je l'avais pensé, c'était d'un pitoyable. D'un geste dédaigneux de l'une de mes mains élégantes, je le laissais discourir. Soliloquer. Qu'il finisse de me cracher son fiel au visage, qui n'était pas digne de mon intérêt. Car parler sous de telles substances, n'était pas recevable et encore moins envisageable. Pour faire simple : ça ne comptait pas. Et encore moins son avis.
Certainement pas son avis.
- C'est bon ? Tu as fini ton petit discours larmoyant et moralisateur au possible ? Une notification de mon chauffeur Uber, me spécifiant qu'il serait sur les lieux, en moins de dix minutes. Parfait. Je t'ai dit que je ne te laisserais pas ici, et je ne te laisserais pas ici. Sans qu'il ne proteste plus longuement et honnêtement, cela allait bien mal se finir pour lui s'il le faisait, j'empoignais sa main. Oblitérant totalement la table où il s'était trouvé quelques instants auparavant et ses inconnus -pour moi du moins- qui se mettaient à nous huer, étant donné qu'on s'éclipsait.
Nul regard en arrière pour ce groupuscule d'idiots baignant dans la cocaïne, j'entraînais Malik à l'extérieur. Dont le choc thermique avec la température au-dehors aura peut-être tôt fait de lui remettre les idées en place ? Ça, je l'espérais sincèrement. Plantant mes ongles dans la paume de sa main, quitte à le faire saigner, on attendait alors Shawn, mon chauffeur.
- Chez toi, tu files sous la douche et je te commande quelque chose à manger. Parce que ce n'est certainement pas avec de la coke et de l'alcool dans le sang que tu vas avoir tes apports journaliers. Là encore, il valait mieux qu'il reste à sa place. Qu'il n'énonce aucune rebiffade. Et pour ta gouverne, je t'évite peut-être de finir dans les faits divers de Brisbane. Il le savait n'est-ce pas ? Qu'il devait faire attention avec sa notoriété ? Eh bien non ... Monsieur Fleming jouait avec le feu, quitte à se brûler les ailes ! ¡ Idiota ! |
| | | | (#)Sam 06 Avr 2024, 19:58 | |
| Ce que je redoute arrive. J’ai beau dire ce que je veux, Nieves est du genre têtu. Du genre à accomplir ce qu’elle décide, sans que rien ni personne ne puisse l’en empêcher. Soyons honnête, ce trait de caractère, cette obstination dont elle sais faire preuve. C’est aussi énervant que louable. Bien que ça sois sur des domaines diamétralement opposé, nous partageons tout de même cette volonté de ne pas afficher de faiblesse. Pour ma part, elles sont plus ou moins connu. Mais entre les connaître et les voir, la différence est drastique. C’est de toute façon trop tard, la blonde de m’a attrapé la main dans le sac, ou le nez dans la poudre plus exactement. En prime elle me connais suffisamment pour pointer du doigt une vérité que j’aurai pu cacher à beaucoup d’autre. Ce n’est la première soirée dans laquelle je baigne dans ce vice. C’est bien ça qui me pousse d’autant plus à chercher à l’éloigner. Le fait qu’elle me connaisse et qu’en prime elle n’hésitera pas à me balancer mes quatre vérités. C’est pile ce que j’ai besoin et c’est parce que j’en ai besoin que je m’efforce de m’en éloigner.
Mon visage se secoue, mon sourire plus nerveux qu’autre chose trône sur mes lèvres. J’ai eu beau déblatérer quelques arguments, vague et désordonné. Nieves me rembarre. J’avais oublié les seuls dénouements possibles aux dialogues avec toi. plantant mon regard dans sa prunelle verte, je reprend, caricatural au possible. Oui princesse. Bien sûr princesse. Tu as raison princesse. À vos ordres princesse. bien qu’exagérer, sur ce point là, je ne suis pas totalement loin de la vérité. Nieves apprécie particulièrement avoir le dernier mot. Quelle ai raison ou tort d’ailleurs. Et moi.. j’ai pas le temps de finir ma phrase que sa main attrape la mienne. Ces ongles s’enfoncent dans ma peau et si je fais bien une tête de plus qu’elle, c’est bien l’espagnole qui me traine en dehors du club. Un départ qui provoque des réactions négatifs évidemment. Elle n’en a que faire.
À peine dehors, je dégage ma main de la sienne, la secouant. C’est des ongles ou des griffes que t’as ?! je réalise à peine qu’on est dehors. C’est ce vent frais qui s’engouffre dans ma chemise ouverte qui me le fais réaliser. Je me retourne, manque de tomber par ce mouvement un peu trop brusque. C’est ma main qui se pose sur son épaule qui m’évite une chute certaine sur le béton devant le club. Main que je retire immédiatement, trop d’égo pour assumer qu’elle viens de me sauver. De manière immédiate d’une chute et de manière plus littéraire d’une chute plus globale si jamais j’étais resté toute la nuit auprès de ce groupe. J’ai pas faim. levant les yeux au ciel, une énième fois. Je rétorque dans la foulée. Je t’écrirai une chanson dans mon prochain album. mes doigts viennent frotter mon visage une énième fois. Le froid, le choc, la fatigue. Beaucoup de facteur qui entre en ligne de compte. Tu sais. La vie de rock star, la réputation de bad boy. C’est bon pour le business. ce qui ne m’empêche pas de m’aventurer sur du pseudo humour a priori.
La voiture arrive à notre niveau. J’échange un regard avec l’espagnole. Comprenant bien que je ne vais pas y échapper, je me glisse à l’intérieur. Bouclant ma ceinture. Le regard perdu sur ma fenêtre. Je fuis clairement le regard de la jeune femme.
|
| | | ÂGE : 26 ans - 09.11.1998 SURNOM : étrangement, peu s'y risquent à en donner STATUT : célibataire et autant dire que c'est parfait comme ça MÉTIER : étudiante en cursus artistique et mannequin depuis le début de l'année pour la maison de couture prestigieuse Weatherton. Autant dire, que ça fait pas mal d'occupations, tout ça. LOGEMENT : 250 Spring Hill - Edward Street - dans une immense villa accompagnée de Lourdes qui parvient (un peu) à combler la solitude POSTS : 654 POINTS : 40 TW IN RP : termes vulgaires - sexe - famille dysfonctionnelle - TW IRL : Aucun GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : amatrice de true crime et de paranormal - mange essentiellement épicé (là où il y a des épices, il y a de la vie) - a un problème assez flagrant quand il faut accorder une certaine confiance - déteste quand elle n'est plus le centre de l'attention (#drama queen) - petite fille de riche qui confond l'affection et l'argent DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nieves trouve généralement des excuses ou s'emporte -au choix- en #257D4C RPs EN COURS : ♛ Valentina ; ♛ Loan #2 ; ♛ Loan #3 ; ♛ Norah ; ♛ Asher ; ♛ Emery ; ♛ Sergio ; ♛ Ambrose ; ♛ Izan ; RPs EN ATTENTE : Savannah ; James RPs TERMINÉS : ♛ Malik #1 ;♛ Malik #2 ; ♛ Malik #3 ;♛ Malik #4 ; ♛ Connor ; ♛ Loan ;
Les 'autres' : ♛ Sofia ; ♛ Lashana ; ♛ Sunny ;
AVATAR : Ester Exposito CRÉDITS : showmeyouricons DC : Axel Hartmann aka la Torche Humaine INSCRIT LE : 19/02/2024 | (#)Dim 07 Avr 2024, 10:55 | |
| On dirait bien que j'étais arrivée au bon moment. Et, que j'étais au bon endroit. Même si, pour mon interlocuteur du moins, ça ne l'enchantait guère que je sois là. Mais après tout, est-ce que j'en avais quelque chose à faire sérieusement ? Rien. Il avait besoin d'aide et ce ne serait sûrement pas grâce aux autres, qu'il allait l'obtenir. Bien au contraire. Les 'autres', ils étaient juste présents aux côtés du Fleming pour l'entraîner dans leurs propres abysses. Sans aucune possibilité d'en sortir. Là encore, je n'avais jamais expérimenté cela et je ne comptais jamais le faire, mais il m'avait fallu juste quelques minutes d'observation pour en déduire ce schéma.
Ceux à la table VIP, étaient toxiques. Il n'y avait pas besoin d'épiloguer plus à leurs propos. Et, j'étais à la limite de leur offrir la vision de mon majeur, s'ils continuaient à nous huer de la sorte. Mais, ce serait leur accorder de l'importance. De mon importance. Et, je n'avais certainement pas le temps de m'abaisser à ce genre de conneries. L'important, cela avait été de sortir mon vis-à-vis de ce temple de la tentation, en lui imposant ma présence. Et mes griffes rouges dans la peau de sa paume. Ça, c'était un petit plus.
J'avais totalement ignoré ses protestations, qui là encore, ne changeaient rien à mon existence, lui offrant simplement un clin d'œil appuyé et un Marquise, s'il te plaît., plutôt que le si banal Princesse dont il venait de m'affubler. En revanche, je tenais à éclaircir un point sur ma magnifique manucure. Shanna, avait des doigts de fée et mes ongles étaient à chaque fois, impeccables. Lui, il n'y connaissait rien. Véritablement.
- Shanna a taillé mes ongles parfaits en forme de griffes acérées. Je les lui agitais devant le nez, avec un sourire. Sentant bien qu'il était en train de tanguer dangereusement. La preuve : il s'était accroché à moi. À mon épaule plus exactement. Heureusement, il avait fait en sorte de dégager sa main bien vite, parce que je ne me serais pas gênée pour la lui retirer de mon derme. Oh mais tu vas certainement manger, très cher. Et pour le reste de ses propos, ils glissaient sur ma peau comme une onde claire, parce que j'étais focalisée sur l'arrivée de Shawn, ce dernier me surprenant toujours par sa ponctualité.
À l'intérieur de l'habitacle, je percevais très bien l'attitude désinvolte -et contrariée-, du Fleming. Qui préférait observer le paysage plutôt que d'avoir à poser ses iris sur ma personne. Je ne m'en formalisais aucunement, de cet état de fait. Parce qu'il devait se sentir bien stupide et honteux, d'avoir agi ainsi. Parfait, ça lui rentrait dans le crâne. Avec un sourire tendre, je donnais l'adresse du second passager à Shawn, qui circulait avec précaution dans les rues de Brisbane, jusqu'à nous déposer pile devant l'habitation de Malik. Sans même lui poser la question, -ni attendre qu'il me réponde-, je lui prenais ses clés. Allumant la demeure.
Est-ce qu'à l'intérieur, c'était le chaos ? Probablement. Mon regard vert préférait l'ignorer temporairement. Chaque chose en son temps, comme on le préconisait parfois. Le premier acte, c'était de mettre cet imbécile sous une eau froide. Et moi, de lui commander quelque chose à manger de solide, qui ne serait pas rempli d'éthanol et qu'il ne se mettrait pas dans le nez.
- Sous la douche. Sinon, je t'y traîne de force. Rappelle-toi, la sensation de mes griffes dans ta main. Eh bien là ... elles seront sur tes flancs, si tu n'obéis pas. Oui, j'étais amplement directive. Et oui, c'était voulu. Parce qu'il l'avait bien dit lui-même : on ne se devait rien. Mais, s'il était au moins en sécurité cette nuit, c'était ... ça, de gagné. Temporairement, malheureusement. |
| | | | (#)Dim 07 Avr 2024, 13:12 | |
| Je ne me suis pas débattu. Pour être franc, je ne suis pas sur que ça aurai servis à grand chose. Dans ce genre de situation, la différence de gabarit n’entre même pas en ligne de compte. La détermination de l’espagnole est bien trop grande pour que je puisse lutter. Bien enfouis, bien cacher, bien endormis par les substances et autres, il y aussi une partie de moi qui sait que suivre Nieves est la meilleur décision que je vais prendre ce soir. C’est dur d’en avoir réellement conscience, avec tout les facteurs négatifs qui jonche ma vie actuellement. Mais qui sait, d’ici quelques jours, quelques semaines. Dans un moment de lucidité, je saurai me souvenir de ce que la jeune femme a fais, malgré mon attitude, malgré mon sale caractère, malgré les tentatives pour la faire fuir, pour la faire abandonner.
Mes yeux se lèvent une énième fois au ciel quand elle me reprend, sur la même ironie, sur le même foutage de gueule ou presque dont j’ai fais preuve. Allant même jusqu’à agiter ses ongles, ou plutôt griffes sous le nez. Elle t’a raté. vous savez c’est quoi le pire dans tout ça. C’est qu’à l’instant t. Je suis extrêmement fier de ma répartie digne d’un gamin de cinq ans, et encore. Mon sourire idiot l’atteste parfaitement, avant que je ne manque de finir sur le béton devant le club. Elle insiste sur le programme qu’elle m’a énoncé, malgré mes réticences. Oui Marquise. je ne suis pas beaucoup plus convaincu et ma position reste la même. Mais ça serai un dialogue de sourd, un débat sans fin.
le voyage paraît interminable, pourtant je n’habite pas bien loin. Fuyant le moindre regard, essayant d’échapper à tout jugement. J’ai ce mince espoir, qu’une fois devant chez moi, Nieves décide de ne pas insister. C’est mal la connaître, on est à peine devant chez moi, je connais les alentours, que les doutes de l’espagnole s’empare de mes clés telle une pickpocket chevronné. Quelques secondes de plus, et nous franchissons la porte de chez moi.
L’état de l’appartement est plus ou moins acceptable. L’anarchie n’est pas de mise. Si mon rythme de vie est désastreux, je ne vie pas dans un taudis pour autant. Merci à la femme de ménage que j’ai embauché y a de ça plusieurs mois déjà. Il y aussi Thésé qui pointe le bout de son nez. Mon chien, mon husky, le seul dont je m’occupe encore à la perfection. C’est mon chien, je l’aime et cet être vivant ne dois absolument pas pâtir de mes choix merdique. Si il est arrivé à ma hauteur, bien noté, il m’abandonne pour aller embêter la visiteuse imprévue. Moi, je m’exécute plus ou moins. Bien pressé par les mots de l’espagnole. C’est bon. Je suis un grand garçon. T’inquiète. ma chemise atterris sur l’un des fauteuils sur mon chemin. Ouvrant la porte de la salle de bain, je me débarrasse du reste de mes vêtements. Jusqu’à entrée dans l’habitacle de la douche, où je laisse l’eau couler. Collant mon front contre l’une des parois. Fermant les yeux. Je reste comme ça durant de longues secondes. Attrapant le gel douche, dont je laisse le produit contre mon corps. Enfin, je finis par sortir. Attrapant la serviette, je frotte, mon visage avec plus d’insistance que le reste. Croisant mon reflet dans le miroir. Mais je ne my attarde pas. J’attrape simplement un short, un débardeur. De quoi me couvrir un minimum avant de regagner la pièce principal où je retrouve Nieves. Mission accomplis.
|
| | | ÂGE : 26 ans - 09.11.1998 SURNOM : étrangement, peu s'y risquent à en donner STATUT : célibataire et autant dire que c'est parfait comme ça MÉTIER : étudiante en cursus artistique et mannequin depuis le début de l'année pour la maison de couture prestigieuse Weatherton. Autant dire, que ça fait pas mal d'occupations, tout ça. LOGEMENT : 250 Spring Hill - Edward Street - dans une immense villa accompagnée de Lourdes qui parvient (un peu) à combler la solitude POSTS : 654 POINTS : 40 TW IN RP : termes vulgaires - sexe - famille dysfonctionnelle - TW IRL : Aucun GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : amatrice de true crime et de paranormal - mange essentiellement épicé (là où il y a des épices, il y a de la vie) - a un problème assez flagrant quand il faut accorder une certaine confiance - déteste quand elle n'est plus le centre de l'attention (#drama queen) - petite fille de riche qui confond l'affection et l'argent DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nieves trouve généralement des excuses ou s'emporte -au choix- en #257D4C RPs EN COURS : ♛ Valentina ; ♛ Loan #2 ; ♛ Loan #3 ; ♛ Norah ; ♛ Asher ; ♛ Emery ; ♛ Sergio ; ♛ Ambrose ; ♛ Izan ; RPs EN ATTENTE : Savannah ; James RPs TERMINÉS : ♛ Malik #1 ;♛ Malik #2 ; ♛ Malik #3 ;♛ Malik #4 ; ♛ Connor ; ♛ Loan ;
Les 'autres' : ♛ Sofia ; ♛ Lashana ; ♛ Sunny ;
AVATAR : Ester Exposito CRÉDITS : showmeyouricons DC : Axel Hartmann aka la Torche Humaine INSCRIT LE : 19/02/2024 | (#)Dim 07 Avr 2024, 14:45 | |
| Il ne protestait pas et il valait mieux pour lui, qu'il ne le fasse pas. Parce que je l'avais pensé ultérieurement, je n'allais certainement pas m'en priver pour lui en mettre une. Une jolie gifle, claquée avec force et ce, à même sa peau. Là aussi, peut-être aurait-il eu les idées remises en place, instantanément après ? Probablement. Sûrement, même. Mais, c'était en dernier recours, bien qu'il se permette de critiquer Shanna et sa manucure plus que parfaite.
Évidemment, je lui laissais le bénéfice du doute. Et, évidemment, il demeurait un crétin fini sous mon regard vert. Rien de plus, rien de moins. Ou alors, rien de nouveau, en ce qui le concernait. Quand je voyais, comment il pouvait être faible, -car replonger dans de tels tourments était pour moi un signe ostentatoire de vulnérabilité accrue-, cela me confortait dans cette simple idée, qu'il m'était clairement impossible de renouer avec. Même s'il y ajoutait les arguments du milieu dans lequel il avait pris ses marques, rien ne justifiait un tel manquement à sa dignité. Parce qu'il était réellement stupide, d'être retombé en plein dedans. Et, d'y avoir sauté à pieds-joints, comme le bon camé, qu'il pouvait être.
Le retour à la réalité sera rude, quand il prendra conscience de ses agissement au sein de ce club privé. Mais ceux, qui se considèrent comme ses plus proches amis, ne restent avec lui que pour lui faire valider ses plus mauvais choix. Encore, faut-il qu'il accepte d'être aidé. Ce fut cette réflexion que je me fis intérieurement et qui ne quitta pas encore mes pensées, alors que je l'exhortais à rentrer chez lui. Il en avait besoin. Comme de cette douche, que je lui ordonnais de faire, sans nul ménagement.
Tandis qu'il était sous l'eau froide, je scrollais l'écran de mon IPhone pour lui commander un repas, qui n'excèderait pas une livraison de trente minutes. Concentrée sur ma tâche, je ne fis pas encore attention à l'être poilu qui partageait son logement. Son husky, splendide. J'étais certes plus team chat que team chien, mais mes doigts fins dans son pelage trahissaient mon envie de le caresser. Tout ceci, après que la commande fut passée, bien entendu.
- Quel grand garçon ! Je suis admirative ! Sarcasme, quand tu nous tiens. Je t'ai commandé quelque chose, ça devrait arriver sous une trentaine de minutes. Que je lui disais tout en me relevant, encore occupée à cajoler son chien. Il est temps que je m'éclipse. Enfin, bonne nuit. Et tout ce qui s'ensuit. Du repos pour toi, et tout le reste. Je ne souhaitais clairement pas m'éterniser. Après tout, j'avais fait ce qu'il fallait. Et pour le plat, c'est une surprise. Je lui offrais alors un sourire, le seul sincère au vu de cette soirée singulière. Marchant à reculons, je lui faisais un signe de la main.
Il avait besoin de se reposer et en ce qui me concernait, j'allais poursuivre cette nuit, en rentrant chez moi. Pour repartir courir au petit matin, en faisant certainement un détour par l'hôpital, car le Docteur Hartmann n'avait de cesse de s'inquiéter de ma santé. Ce qui en soit, était plus que flatteur. Et étrangement ... intéressant. |
| | | | (#)Dim 07 Avr 2024, 20:07 | |
| De quoi sera fait demain. J’en ai aucune idée, je ne sais pas si je vais me pointer dans ce genre de soirée dès demain, ou si ça me calmer ne serait ce qu’un minimum. En revanche, l’eau qui coule sur moi me fais du bien. Ça permet de faire redescendre pas mal de chose, de retrouver un minimum de lucidité. Pas totalement, les ravages de la drogue et d’un rythme de vie comme le mien depuis plusieurs jours, ne s’envole pas sous prétexte que l’on prend une douche fraîche. Ce qui me fais chier aussi, c’est que l’espagnole ai eu à voir ça, à gérer ça. Je ne lui ai rien demandé, elle l’a fais de son propre chef et c’est louable. Mais j’estime que mes conneries ne doivent pas déborder sur d’autres personnes que moi. C’est un peu à tout ça que je pense quand la serviette passe sur mon visage et me permet de me sécher.
Plus calme, plus apaiser, proie à une fatigue certaine. Je retrouve la jeune femme. Mon regard se pose surtout sur mon compagnon poilu. On ne pactise pas avec l’ennemi. et il est évident, que le chien profitant des caresses de la jeune femme n’en a que faire de cette phrase qui ne traduis pas réellement ce que je pense. Mais plutôt une continuité dans cette pseudo guerre d’ego avec la blonde. Ok. a quoi bon la contre dire. Faut se rendre un minimum à l’évidence sur ce qu’elle a fais ce soir pour moi. Faut arrêter d’être un sale con. J’ai essayé de la faire fuir, ça na pas fonctionné. Bonne nuit. assis sur mon canapé, mon regard se relève que légèrement vers la blonde qui prend congé et quitte mon appartement. Dès lors, c’est mon chien qui viens près de moi, déposant son museau sur ma cuisse alors que je viens caresser le sommet de son crâne.
La suite ? Je descend prendre la plat que Nieves ma commander. Un plat asiatique, remplis de légume cuis à la vapeur très certainement. Chaud et sain. Une première depuis un petit moment dans mon alimentation. Si j’ai prétendu ne pas avoir faim, je ne me pas prier pour avaler ce que ma commandé Nieves. Une fois fait, c’est dans mon lit que je me laisse tomber, laissant Morphée m’emporter en bien en peu de temps.
|
| | | | | | | | Tu n’aurais pas du voir ça • Nieves |
|
| |