ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
I couldn't stop at the red light, you're just like a car crash and I can't look away. All I see is shattered glass and night lights passing, our love fading, headed for the same disaster, faster and faster and faster...
« Oh ! Et si on mettait des studs pour border la dentelle ? » Les mains agrippées à ce qui deviendra son justaucorps, Aisling roule jusqu’à Sid pour superposer ses combinaisons de tissus préférées sous son nez. Les sourcils froncés, il prend une profonde inspiration en tendant le cou pour ne pas perdre de vue le pantalon sur lequel il s’acharne depuis plus d’une heure. « Oups. » Elle glousse en s’écartant pour le laisser terminer la tâche qui accapare toute son attention et teste visiblement les limites de sa patience. Attendrie par son air de concentration intense, elle glisse une main dans sa chevelure et presse un baiser contre sa joue, ignore le petit froissement qui étreint son cœur en sentant sa mâchoire se crisper au lieu de se détendre. En temps normal, elle n’y aurait probablement pas prêté la moindre attention, habituée à ce qu’il se laisse absorber par ses projets créatifs au point de ne pas remarquer la tendresse qu’elle déverse sur lui sans doser. Mais ces derniers jours, il lui semble particulièrement préoccupé, les traits tirés dans un genre d’irritation perpétuelle, le regard glacier qui se perd plus que de coutume au loin alors qu’elle se blottit dans ses bras sur le canapé. Elle a tenté de tâter le terrain la veille, prenant discrètement des nouvelles du salon pour s’assurer que son stress ne provient pas de son travail. Loin de la rassurer, sa réponse laconique l’a plongée dans une remise en question intense une bonne partie de la nuit. Car si le boulot n’est pas responsable de sa nervosité, alors le problème vient certainement de leur relation. De leurs étreintes passionnées qu’elle interrompt toujours au pire moment, des peurs qui empêchent encore et toujours leurs désirs de s’aligner, malgré tous ses efforts à elle, et toute sa patience à lui qui semble hélas s’amenuiser... « Tu gardes toujours tes vieilles affaires dans ton placard ? » Elle demande d’un ton léger pour s’interdire de repartir sur le chemin sinueux de ses anxiétés. "Ma colombe, le meilleur moyen d’utiliser ta créativité est ton imagination, et le pire est de nourrir tes angoisses !", lui a confié Larry la semaine dernière.
Revigorée par cette idée et déterminée à ne pas se laisser consumer par les scénarios qui ne demandent qu’à s’écrire tout seuls dans son esprit, Aisling place une paume sur l’épaule de son copain et y effectue une petite pression affectueuse avant de se relever. « J’vais voir c’que j’peux trouver. » Elle file gaiement entre les bouts de tissus et croquis inspirés jonchant le sol de la pièce de vie, sous le regard las de Mouse qui joue distraitement avec un ruban depuis une couverture douce au creux de laquelle il s’est niché. Arrivée dans la chambre, elle déplace quelques boites empilées devant la garde-robe pour en libérer l’accès. Là, assise en tailleur au milieu du bordel familier de son copain, Aisling plonge dans les étagères et les tiroirs pleins à craquer à la recherche d’accessoires qui pourraient agrémenter leurs costumes d’une touche à la fois fun et sombre, à l’image de ce qu’ils cherchent à incarner pour leur soirée de levée de fond sur le thème de l’impact positif d’une pratique sportive sur les troubles mentaux et l’addiction. De nombreux clubs locaux feront découvrir leur travail à travers diverses démos et ateliers… et Aisling n’a pas résisté à l’envie de les inscrire pour une petite représentation en musique, séduite par l’envie de créer une nouvelle chorégraphie avec son partenaire pour soutenir une cause qui les touche tous les deux. Un sourire amusé au coin des lèvres, l’irlandaise pioche dans les affaires de Sid avec l’impression de participer à une véritable chasse au trésor. Elle ricane devant les mitaines rayées de rouge et de noir, s’attendrit en découvrant un t-shirt The Crow délavé et criblé de trous à force d’avoir été trop porté, s’amuse des ceintures couvertes de pics sauvagement enfoncés dans le cuir craquelé avec les moyens du bord d’un mini emo en colère contre le monde et débordant de créativité. A chaque trouvaille, elle fait un petit tas avec les affaires qu’ils pourraient réutiliser, un autre pour celles qui ne leur seront d’aucune utilité.
Soudain, au milieu des tissus poussiéreux et des pointes en acier, Aisling exhume une boite usée, recouverte d’autocollants Batman, de tattoo art traditionnel et de logos de groupes populaires au début des années 2000. Persuadée d’avoir entre ses mains une capsule qui pourrait l’aider à entrevoir ce que l'homme qu'elle aime a jadis été, Aisling l’ouvre précautionneusement sans la moindre arrière-pensée. A l’intérieur, rien du bordel évocateur qu’elle s’attendait à trouver. Seuls quelques carnets à dessins suspicieusement bien rangés. Intriguée, l’irlandaise recueille délicatement le premier et le tourne entre ses mains avant d’ouvrir sa couverture abimée. Elle comprend qu’elle devrait le refermer dès l’instant où elle croise les grands yeux glacier au regard hanté. Les mêmes que ceux de Sid, altérés par une douleur sourde étonnamment bien retranscrite à travers les coups de fusain aussi torturés que les traits d’Adèle ainsi couchés sur le papier. La gorge nouée, Aisling tourne la page sans trop savoir ce qu’elle espère y trouver. Peut-être un croquis plus léger, moins personnel. Une esquisse plus neutre pour alléger la culpabilité qu’elle ressent à l’idée d’avoir surpris cette part de son intimité qu’il n’avait visiblement pas prévu de partager. Son malaise grandit au fil des pages qu’elle découvre sans pouvoir s’en détourner. Fascination morbide semblable au réflexe qui pousse les automobilistes à ralentir pour fixer une voiture accidentée sur le rebord de la chaussée. Le cœur serré, elle se laisse happer par la douleur et la colère émanant des lignes dures, des reliefs sombres, des éclats rouge sang, seule couleur perçant entre les nuances en noir et blanc. Émotions destructrices amèrement refoulées qui n’ont trouvé que l’art pour tenter de s’exprimer. Comme elle voudrait se fondre dans ce carnet jusqu’à celui qui l'a noirci ; l’étreindre contre son cœur et lui assurer qu'un jour, sa souffrance sera évanouie.
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Early in the morning, I feel stones upon my chest that I carry to the evening, 'til I lay back down to rest. I'm tired and growing weary of these clouds that follow me, swallowed by the shadows when it's sunshine that I need. But I'll get by, I'll get by.
L’aiguille lui glisse entre les doigts, une fois de plus. Les dents serrées, Sid refoule l’envie qui le taraude d’envoyer le projet valser contre le mur de la cuisine. Il expire plutôt longuement en espérant que l’exercice l’aidera à retrouver son calme. Aisling, qui n’a de toute évidence rien capté de sa lutte, choisit ce moment pour l’interrompre : « Oh ! Et si on mettait des studs pour border la dentelle ? » Déjà, elle brandit sous son nez le justaucorps sur lequel elle travaille de son côté. Il hoche distraitement la tête, tend le cou pour contourner ses mains, à la recherche de son aiguille perdue. Le mouvement lui permet d’apercevoir l’éclat de la fine tige de métal sur le denim sombre de son jean. Avec sans doute plus de force que nécessaire, il referme le pouce et l'index sur l'aiguille pour l’empêcher de lui échapper à nouveau. Aisling comprend enfin qu’il se concentre sur son propre costume et qu’il ne peut donc pas s’intéresser au sien pour le moment. « Oups. » Le justaucorps disparaît. Il n’a pas le temps de se réjouir d’avoir retrouvé son espace qu’elle revient l’envahir, cette fois pour lui coller un baiser plein d’affection sur la joue. D’ordinaire, c’est le genre de petit geste mignon qui réussirait à l’attendrir. Ce soir, pourtant, il lui donne plutôt l’impression d’étouffer. Il ne répond rien, fait mine de se concentrer sur l’aiguille qu’il plonge avec maladresse dans le tissu pour ne pas être témoin des doutes qui froissent sûrement déjà le joli visage d’Aisling. Au cours des dernières semaines, son angoisse n’a cessé de se décupler, tant et si bien qu’il a de plus en plus de mal à lui cacher sa mauvaise humeur. Du reste, elle est si sensible aux moindres fluctuations de l’énergie entre eux qu’elle se rend bien évidemment compte que quelque chose cloche.
Heureusement, elle ne se laisse pas démonter par son attitude : « Tu gardes toujours tes vieilles affaires dans ton placard ? » Il acquiesce d’un hochement de tête sobre qui semble néanmoins lui suffire. « J’vais voir c’que j’peux trouver. » Elle se lève d’un bond gracieux et s’éloigne. Il retient son souffle jusqu’à ce qu’il entende ses pas traverser dans la chambre à coucher, puis s’autorise enfin à pousser un long soupir, le visage enfoui au creux de ses mains. Il est épuisé, n’en peut plus d’avoir constamment les nerfs à fleur de peau. Il dort peu et mal, hanté par la présence discrète mais inquiétante de quelques types patibulaires qui tournent autour de Wild Ink. Il ne les connaît pas, mais il est certain que ce ne sont pas des émissaires du Club. Depuis qu’il a offert ses services à Heller, ce sont les deux mêmes gangsters qui viennent faire leur visite mensuelle au salon. Pourquoi alors le patron aurait-il envoyé d’autres hommes de main rôder dans les environs ? Il n’y a que la présence d’Aisling qui l’apaise, comme si elle lui rappelait les raisons qui l’ont poussé à faire ce deal maudit. Pourtant, même sa douceur le glace parfois. Sa conscience torturée lui murmure de plus en plus souvent qu’il a brisé sa promesse et, qu’à chaque inspiration, il lui ment par omission. Rares sont donc les moments de sérénité qu’il réussit encore à glaner, la nuit lorsque, le visage enfoui dans son cou ou ses cheveux, ses bras l’encerclant pour la serrer tout contre lui, il arrive à faire taire son esprit et à respirer l’instant présent.
Il voudrait fumer, troquerait sans hésiter un bout de son âme pour une cigarette et le rush de nicotine qui viendrait délier ses nerfs malmenés. Sauf qu’il ne peut pas le faire, bien entendu. Pas tant qu’Aisling sera chez lui. Pas sans trahir une partie de son secret honteux et lui avouer qu’il a aussi brisé leur entente tacite. Ce spectacle de danse auquel elle les a inscrits sans lui en parler n’arrange rien non plus. En temps normal, il aurait été heureux d’avoir l’occasion de répéter une nouvelle chorégraphie avec elle, mais dans les circonstances, c’est un poids supplémentaire sur ses épaules dont il se serait bien passé. D’autant plus qu’elle a eu l’idée de fabriquer eux-mêmes leurs costumes de scène et que sa vision dépasse souvent ses capacités de couturier. Depuis tout à l’heure, il s’acharne donc à poser une fine bordure de dentelle à la main sur son jean. Le matériel est si délicat qu’il n’a d’autre choix que de progresser lentement, un point à la fois, par crainte de voir son travail s’effilocher entre ses doigts. L’ironie lui semble particulièrement cruelle : alors qu’il a fait des aiguilles une partie intégrale de son métier, il ne s’est jamais senti aussi maladroit qu’en essayant d’en manipuler une pour créer un vêtement.
Il émerge du cocon de ses paumes, se frotte le visage et les yeux d’un geste las. La fatigue lui brouille le regard, engourdit d’une pression inconfortable son front. Il a besoin d’une pause. Alors il se lève, replie soigneusement son jean pour protéger la dentelle inachevée et enfonce son aiguille dans le coussin qu’a fabriqué Aisling pour leur éviter de les égarer partout. Il ne manquerait plus que l’une d’entre elles se retrouve sur le sol et que Mouse ne marche dessus ou, pire encore, ait la brillante idée d’y goûter. Il ne résiste pas à l’envie de se pencher pour câliner la petite tête du chat lorsqu’il passe à côté de lui. Il savoure un instant sa fourrure duveteuse et la vibration délicate de ses ronronnements sous ses doigts, puis se redresse. Il s’étire, pousse un grondement de bonheur en sentant sa colonne vertébrale craquer, puis remonte le couloir pour rejoindre sa chambre. « Leen ? » l’interpelle-t-il en traversant le pas de la porte. « J’crois qu’on devrait… » Il s’arrête net lorsque son regard tombe sur elle. Elle est assise sur le sol devant une pile de tissu et d’autres matériaux qu’elle a manifestement mis de côté pour leur projet, mais elle n’y porte aucune attention. Sur ses cuisses, elle tient un carnet à la couverture rouge, encore ouvert. Elle ne s’intéresse plus à son contenu, mais seulement parce qu’elle a tourné vers lui de grands yeux coupables, comme une gamine qui se serait fait prendre en plein mauvais coup. De toute évidence, avant qu’il ne la surprenne, elle avait le nez plongé dans ses dessins.
Il sait exactement sur quoi elle est tombée. Il reconnaît la boîte et ses décorations, mais aussi les traits sombres et violents qui noircissent les pages. Le rouge lui monte aux joues, en même temps qu’une vague de chaleur désagréable. « Mais qu’est-ce que tu fous ? » Il n’attend pas sa réponse tant elle lui paraît évidente. En deux enjambées, il l’a rejointe et se met à genoux à côté d’elle. Sans délicatesse, il lui arrache le cahier des mains et referme la couverture d’un claquement sec. Il le replace dans la boîte. Il constate en un coup d’œil qu’elle ne semble pas avoir eu le temps de fouiller dans les autres. C’est toutefois une maigre consolation, car il sait que celui qu’elle a parcouru contient la plupart des portraits de sa mère. Il le sait parce qu’il l’a lui-même feuilleté, il n’y a pas si longtemps. À leur retour de voyage, il avait ressenti le besoin de se confronter à ces dessins sombres qu’il n’avait plus revus depuis des années. De les comparer, aussi, au portrait lumineux qu’il a tracé d’Adele après sa visite au cimetière, comme pour mesurer à l’aide d’une preuve tangible sa guérison nouvelle.
L’espace d’un battement de cœur, il songe à partager cette part de lui-même avec Aisling, mais l’envie s’évapore presque aussitôt, chassée par une image glaçante. Celle de la jeune femme qui décide d’aller fouiner de la même façon dans la réserve de Wild Ink et qui tombe sur le livre de comptes dans lequel il note soigneusement les transactions clandestines qu’il effectue pour le compte du Club. D’un geste nerveux, il replace le couvercle sur la boîte, y appuie ses paumes pour les empêcher de trembler. « T’avais pas le droit de regarder là-dedans. C’est personnel, » articule-t-il d’une voix sourde en fixant le sol. « T’aurais dû remettre la boîte dans l’armoire quand t’as vu qu’il y avait rien d’utile pour notre costume. » Comme pour souligner ses paroles, il la repousse lui-même jusqu’à ce qu’elle heurte doucement le fond du meuble. Puis il se redresse, observe la pile d’accessoires d’un regard morne en se passant une main dans les cheveux. « Et puis range tout ça, j’en ai marre de coudre. Ça suffit pour aujourd’hui. »
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
I couldn't stop at the red light, you're just like a car crash and I can't look away. All I see is shattered glass and night lights passing, our love fading, headed for the same disaster, faster and faster and faster...
Aisling effleure les pages avec autant de précaution que pour préserver les ailes fragiles d’un papillon. Comme si elle craignait de libérer la douleur contenue dans ces violents coups de crayons, rouvrir par mégarde d’anciennes plaies pas tout à fait cicatrisées. Absorbée par le théâtre du deuil ravageur qui consumait Sid dans l'ombre, elle n'entend pas ses pas feutrés remonter le couloir et s'interrompre sur le palier. C’est la mélodie de son surnom pour elle qui la ramène au présent. Ça, mais surtout la façon dont sa voix s’éteint doucement, laissant le reste de sa phrase en suspens. « J’crois qu’on devrait… » Une brûlure acide compresse son cœur et éclabousse ses tripes. Mélange d’angoisse et de culpabilité à l’idée d’être surprise en train de fouiner dans les secrets de son passé. Les joues écarlates, l’irlandaise relève vers lui des yeux ronds, cherche sur son visage un éclat d’indulgence en guise d’absolution. Elle se heurte à l’immobilité terrifiante d’une colère glacée, impénétrable. Comme la surface d’un lac alpin en plein hiver qui ne lui renverrait que son reflet coupable, la privant du réconfort et de la connexion qu’elle espérait trouver dans ses profondeurs, là où bat son cœur. « Mais qu’est-ce que tu fous ? » La sécheresse de son ton la fait sursauter aussi surement que s’il avait crié. Les épaules crispées, Aisling se ratatine sur place alors qu’il comble d’un bond la maigre distance qui les séparait. Il lui arrache le carnet avant qu’elle ne puisse comprendre ses intentions, le referme aussi brusquement que s’il projetait de s’en servir pour la gifler. Le palpitant en vrac, elle guette le moindre de ses gestes. La raideur avec laquelle il replace l’ouvrage dans la boite est loin de la rassurer. Les mouvements de ses mains trop distants, trop contrôlés. Comme pour mieux laisser la colère s’amasser à la surface de sa peau, jusqu’à ce qu’il n’ait plus d’autre choix que de la laisser exploser. Elle devrait prendre les devants et lui demander pardon, laisser la sincérité de sa contrition apaiser les relents destructeurs de cette trahison. Risquer une main en direction de la sienne, chercher au creux de sa paume le chemin vers son cœur afin qu’ils puissent se retrouver même dans l’œil du cyclone. Mais elle reste paralysée, hypnotisée par les jointures blanchies de ses mains enroulées autour de la boite, leur contraste inquiétant avec son calme apparent alors qu’il évalue sans doute l’intensité de sa fureur pour décider de son châtiment.
« T’avais pas le droit de regarder là-dedans. C’est personnel. » Il finit par gronder sans même la regarder, sa voix sourde creusant entre eux une distance qui l’effraie. « T’aurais dû remettre la boîte dans l’armoire quand t’as vu qu’il y avait rien d’utile pour notre costume. » La gorge nouée, Aisling le regarde refermer le couvercle sur ses souvenirs et les enfouir à nouveau dans l’armoire d’où elle les avait tirés ; bien à l’abri derrière un voile de vêtements dégoulinant dans le désordre de la penderie. « Je sais… t’as raison… j’suis désolée… » désolée, désolée, désolée… Elle bredouille dans un souffle, ses ongles fraichement colorés enfoncés dans la chair de ses paumes. t’es trop conne, t’as tout gagné, maintenant il va plus t’aimer. La petite voix éclate sans prévenir, lui lacère le cœur avant qu’elle ne parvienne à la chasser. Quant aux citations de Larry, celles qui lui redonnent habituellement espoir en lui faisant miroiter l’existence d’un amour que les erreurs ne peuvent atténuer, elles lui échappent et fondent sur le bout de sa langue de pouvoir se rassembler. Charabia incompréhensible qui refuse de s’articuler, mots de réconforts qui ploient et se brisent sous le poids de ses peurs enracinées, nourries le vide vertigineux qui les sépare d’une façon si tranchée. « Et puis range tout ça, j’en ai marre de coudre. Ça suffit pour aujourd’hui. » Aisling se réfugie sous sa frange, penaude et tourmentée. Les dents enfoncées dans ses lèvres pour les empêcher de trembler. Elle se concentre sur cette douleur auto-infligée pour retenir les larmes qui menacent de brouiller son regard et lui donneraient une raison de plus de la repousser. arrête de chialer, c’toi qu’a merdé. Elle s’exécute sans un bruit, ramasse les tissus de ses mains tremblantes avec la même fébrilité que si elle cherchait à rassembler les morceaux de son cœur pour l’empêcher de s’effriter. Elle s’en veut terriblement d’avoir cédé à la curiosité, d’être allée fouiner dans les secrets de son copain sans qu’il ne se sente prêt à les partager. Comment pourra-t-il encore lui faire confiance, lui qui éprouve tant de difficulté à lui laisser entrevoir sa vulnérabilité ?
Il a toutes les raisons de lui en vouloir, et pourtant voilà qu’il se penche à ses côtés, l’aide à ranger ce bordel qu’elle a créé ; un soupir au bord de ses lèvres pincées, les gestes fatigués et pourtant exempt de nervosité. Un peu comme s’il abandonnait, qu’il ne restait plus rien à sauver. tu vois, tu vaux même pas la peine de s’énerver. Une alternative plus douloureuse encore que s’il avait décidé de la corriger. Car même s’il devait inévitablement se lasser d’elle, Aisling l’aime bien trop pour le laisser filer. s’tu faisais pas ta princesse aussi… suffirait qu’t’écarte un peu les cuisses pour le garder. Ce n’est pas la première que cette pensée la traverse. Au cours des dernières semaines, elle est même plusieurs fois revenue la hanter. Question muette entre eux au détour d’une caresse un peu trop osée et aussitôt réfrénée ; tourment discret chaque fois qu’elle croit sentir une lassitude s’installer, reflet du manque de variété dans les rares plaisirs fugaces qu’elle s’autorise à lui offrir. Pire encore sont les soupirs discrets, messagers d’une déception secrète qu’il laisse parfois échapper quand elle déverse sur lui une tendresse prude comme pour faire rempart aux assauts passionnés de son désir et de son irrésistible sensualité. faudra pas venir chialer quand il finira par t’tromper ou bien t'larguer. Ce serait logique après tout : à quoi bon continuer à perdre son temps avec elle à faire semblant d’aimer des activités futiles que la danse alors qu’il pourrait en cueillir tant d’autres qui seraient ravies de lui offrir exactement ce dont il a envie ? « J’aurais pas dû nous inscrire au gala sans t’en parler. » Elle bredouille maladroitement, comme s’il pouvait suivre le cours de ses pensées. « J’sais qu’t’as beaucoup d’boulot et qu’t’as autre chose à faire que d’coudre des costumes les jours où t’es censé t’reposer. » Elle risque un coup d’œil timide dans sa direction, attirée par le mouvement de ses bras alors qu’il s’anime enfin, quittant sa posture de glace pour s’étirer la nuque et les épaules. Les sourcils froncés, elle ne peut s’empêcher de remarquer les cernes assombrissant son regard et l’angle contracté de sa mâchoire. Il a l’air si épuisé qu’elle sent son cœur se serrer puis se remplir d’un besoin impérieux de prendre soin de lui et l’apaiser. Guidée par cet instinct plus fort encore que sa peur du rejet, elle glisse une main hésitante au creux de la sienne, s’enhardit en sentant ses doigts répondre discrètement en effleurant les siens. Elle remonte le long de son avant-bras, y trace des lignes entre tendresse et sensualité sans détourner son regard du sien. « Et si j’te faisais un massage, pour m’faire pardonner ? » Ses lèvres esquissent un sourire un peu espiègle, un peu contrit, alors qu’elle replie ses jambes pour mieux se glisser contre lui. Elle caresse sa nuque du bout des doigts, frôle sa peau pâle comme pour l’apprivoiser, le tenter, l’inviter à goûter cette sensualité à travers laquelle Aisling espère bien le séduire… et surtout le retenir.
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F R I M E L D A
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le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Early in the morning, I feel stones upon my chest that I carry to the evening, 'til I lay back down to rest. I'm tired and growing weary of these clouds that follow me, swallowed by the shadows when it's sunshine that I need. But I'll get by, I'll get by.
Il regrette la sécheresse de son ton dès que les mots se sont échappés d’entre ses lèvres. Aisling courbe les épaules, le regard rivé au sol. Elle ne se serait pas recroquevillée autrement s’il avait menacé de la frapper. Il s’étonne d’ailleurs de n’entendre aucun reniflement qui trahirait la présence de larmes lui montant aux yeux. Sans rien dire, elle tend le bras vers les bouts de tissu et de cuir éparpillés devant elle, commence à les regrouper d’une main tremblante. Il soupire, mal à l’aise, et se penche lui aussi pour l’aider à ranger ses trouvailles. Il ne sait pas trop comment réagir. Devrait-il chasser le nuage de grisaille qui s’est abattu sur eux en lui assurant que ce n’est pas grave, au fond, si elle n’a pas pu résister à sa curiosité ? Il fronce les sourcils, se pince les lèvres en se demandant si c’est vraiment la meilleure chose à faire. Car même en faisant fi de ses inquiétudes liées au Club et de ce qu’elle pourrait découvrir si elle creusait un peu trop dans ses affaires, il n’est pas serein à l’idée qu’elle se soit ainsi plongée dans ses souvenirs. Ces cahiers représentent les années sombres qu’il a vécues après la mort de sa mère et toute la souffrance qu’il ressentait à cette époque. Elle en sait déjà beaucoup depuis leur voyage à Melbourne, c’est vrai et, un jour, il sera peut-être à l’aise de lui ouvrir cette fenêtre sur son passé. Il aurait toutefois préféré avoir l’occasion de le faire de son plein gré et après y avoir mûrement réfléchi. Malgré tous ces doutes, il s’en veut de l’avoir blessée en réagissant comme il l’a fait.
Au final, il hésite si longtemps que c’est elle qui finit par parler la première, une fois qu’ils ont rangé les derniers bouts de tissu dans l’armoire. « J’aurais pas dû nous inscrire au gala sans t’en parler. » Sans doute qu’il devrait être content de ces remords. Après tout, il n’a guère aimé qu’elle le place devant le fait accompli. Pourtant, il n’arrive pas vraiment à s’en réjouir. Encore moins lorsqu’elle ajoute d’un air piteux : « J’sais qu’t’as beaucoup d’boulot et qu’t’as autre chose à faire que d’coudre des costumes les jours où t’es censé t’reposer. » Une envie de grimacer le traverse. Pour la camoufler, il incline la tête et tente d’étirer les muscles endoloris de son cou. Bien sûr, à essayer de lui cacher son angoisse, sa fatigue et son agacement, il a fini par lui donner l’impression qu’il ne voulait pas participer au gala. Sauf que là aussi, il ignore comment aborder le sujet. Pourrait-il vraiment lui reprocher de l’avoir inscrit sans lui en avoir parlé alors qu’il sait très bien qu’il aurait de toute façon accepté ?
Vanné, il ne remarque pas qu’Aisling tend une main timide vers lui. Il ne s’en rend compte qu’en la sentant se poser sur la sienne. Leurs doigts s’effleurent puis s’entremêlent. Le geste lui paraît délicieusement réconfortant. Pour elle aussi, sans doute, car elle lui propose : « Et si j’te faisais un massage, pour m’faire pardonner ? » Il tourne la tête vers sa copine, l’observe avec attention pour la première fois depuis qu’il est entré dans la chambre. Elle a les yeux un peu trop brillants, un peu hantés aussi, mais il y a un soupçon de malice dans l’esquisse de sourire au coin de ses lèvres rosées. La suggestion est alléchante, d’autant plus que ça lui paraît la méthode parfaite pour se réconcilier avec elle sans avoir à parler de ce qui vient de se passer. Et puis, malgré sa boutade, elle semble avoir véritablement envie de lui offrir ce petit plaisir. « Ok… » finit-il par acquiescer, conquis par son air espiègle et la façon dont elle s’est rapprochée pour lui caresser le bras. Sans lâcher sa main, il se lève et l’entraîne quelques pas plus loin, jusqu’au lit. « La barre de massage est dans le tiroir de la table de chevet. » Elle le sait très bien. C’est elle-même qui l’y a placée en décrétant qu’elle en avait marre de trimballer la barre petit cul de son appart au sien. Cependant, après ce qui vient de se passer, elle aurait pu hésiter à fouiller dans le tiroir, aussi préfère-t-il l’inviter à le faire.
Pendant qu’elle sort la barre de sa cachette, il retire son t-shirt d’un mouvement souple. Il le lance sur le fauteuil où il garde les vêtements qu’il a déjà portés mais qui n’ont pas encore besoin d’être lavés, puis il s’assoit sur le rebord du lit. Bientôt, il sent le matelas se creuser sous le poids d’Aisling qui s’est approchée jusqu’à frôler son dos. La douceur de son haut qui effleure son épiderme lui arrache un frisson que ses mains viennent dissiper en se posant sur ses épaules. D’abord délicates, elles explorent sa musculature du bout des doigts, devinent à tâtons les zones sur lesquelles se concentrer. Puis elles se raffermissent peu à peu, s’attaquent avec une dextérité étonnante aux nœuds causés par le stress et sa nuque inclinée depuis le début de l’après-midi sur son costume. Les yeux fermés, il soupire de bonheur. Lentement, il se détend, comme si, en déliant ses muscles, elle déliait aussi ses émotions et libérait en même temps les mots qui lui échappaient tout à l’heure. « Pour le gala, c’est vrai qu’j’aurais préféré qu’tu m’en parles avant d’accepter. Mais tu sais, même si j’suis un peu fatigué ces temps-ci, j’aurais dit oui quand même. » Déjà, il ne pourrait jamais se pardonner de lui avoir refusé ce plaisir, mais surtout, il aime sincèrement ces moments de tendresse et de complicité qu’ils partagent sur scène ou au studio de danse lorsqu’ils travaillent leur chorégraphie. Les mouvements d’Aisling ralentissent, juste assez pour lui permettre de renverser la tête en arrière pour tenter d’entrapercevoir son visage. « Tu sais bien qu’j’adore danser avec toi. J’crois juste que je n’ai pas trop l’âme d’un couturier… » confie-t-il avec un petit sourire en coin. Ce ne sont pas tout à fait des excuses. Sûrement qu’elle mériterait mieux étant donné sa mauvaise humeur des dernières semaines, mais il espère que ça suffira à construire un pont au-dessus du fossé qui s’est momentanément creusé entre eux.
Aisling a incliné la tête, comme pour mieux le voir. Leurs regards se croisent. L’espace d’une longue seconde, ils restent suspendus ainsi, les yeux dans les yeux, jusqu’à ce qu’il tende presque imperceptiblement le cou vers elle. Elle ne le fait pas languir et répond à sa demande muette en se penchant pour l’embrasser. C’est elle aussi qui approfondit le baiser, le rend délicieusement lascif en venant caresser sa langue de la sienne. Un éclair de désir le traverse, se transforme en un gémissement discret de plaisir lorsque ses paumes chaudes descendent sur ses pectoraux. Il s’attend à ce qu’elle s’écarte comme elle le fait souvent ces derniers temps, chaque fois que leurs étreintes deviennent un peu trop sensuelles, mais c’est plutôt l’inverse qui se produit. Elle n’interrompt le baiser que pour mieux se couler contre lui et venir s’installer à califourchon sur ses cuisses. Leurs lèvres se retrouvent. Il enroule ses mains autour de sa taille, la retient tout contre son torse. Tout au fond de son esprit, un vent d’alerte souffle, tente de lui murmurer que cette soudaine escalade de sensualité est étrange. Il l’ignore pourtant, distrait par les dents d’Aisling qui lui mordillent la lèvre et la chaleur brûlante de sa peau sous ses doigts alors qu’il se glisse prudemment sous le tissu de son t-shirt.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
I couldn't stop at the red light, you're just like a car crash and I can't look away. All I see is shattered glass and night lights passing, our love fading, headed for the same disaster, faster and faster and faster...
Son cœur cogne contre sa poitrine, alourdi de doutes. La mâchoire encore serrée par leur dispute, Sid sonde son regard. Elle le soutient avec tout le cran dont elle est capable, priant pour que l’affection espiègle qui ondoie dans ses yeux gris réchauffe un peu la glace cristallisant les siens. Enfin, ses épaules se détendent et ses lèvres esquissent ce qui ressemble à l’ébauche d’un sourire. « Ok… » Ses doigts s’enroulent plus fermement autour des siens, l’attirent avec lui quand il se relève et l’entraîne jusqu’au lit. Un éclat de peur et d’envie la traverse alors qu’elle imagine leurs corps entremêlés entre les draps défaits. « La barre de massage est dans le tiroir de la table de chevet. » Elle se concentre sur cette information pour éloigner la panique qui rôde bien trop près de ses fantasmes. Avec un hochement de tête, elle glisse ses doigts dans le meuble jusqu’à reconnaître la texture du petit pain parfumé. Un bruissement de tissu lui indique que Sid s’est débarrassé de son t-shirt avant de s’assoir au bout du lit. Sans un mot, elle grimpe à son tour sur le matelas et se fraie un chemin entre les couvertures échouées pour se glisser dans son dos. Elle frotte la barre de massage entre ses paumes pour les réchauffer et les enduire de l’huile légère. L’odeur entêtante fait remonter des souvenirs si doux qu’ils serrent son cœur. Comme elles semblent loin, les étreintes passionnées auxquelles ils s’abandonnaient dans leur chalet de vacances. Les cordages dont elle s’était libérée sur la route n’attendaient visiblement que son retour à Brisbane pour enchaîner à nouveau son âme. La gorge nouée, Aisling explore du bout des doigts la musculature élancée de son copain, s’égare sur les reliefs si esthétiques qu’un frisson d’envie transperce le voile brumeux de ses états d’âme. Les dents plantées dans une moue déterminée, elle enroule ses mains autour de ses épaules tatouées, malaxe les muscles fermes à travers sa peau douce pour chasser la tension imprimée dans sa chair.
Encouragée par le soupir sensuel qui lui échappe sans prévenir, elle dessine le long de son échine des mouvements appliqués. Gestes empruntés à une influenceuse bien-être et séduction promettant amour et fidélité aux femmes qui, comme elle, sentent leur homme filer entre leurs doigts. Celles qui, seules dans le noir, implorent internet dans l’espoir de découvrir le remède secret qui pourrait encore le retenir. Sa méthode, axée sur une sensualité profonde, une connexion des âmes à travers le corps, lui est apparue comme une bouée de sauvetage au milieu du paquet de débauchées qui n’ont rien de mieux à suggérer que des pratiques douteuses pour pimenter leur sexualité. Du reste, ça semble fonctionner. A chaque inspiration profonde, elle sent Sid s’abandonner davantage entre ses mains. Elle peut presque visualiser les remparts qu’il avait érigé autour de son cœur céder peu à peu aux assauts de la volupté enrobant chacune de ses caresses. « Pour le gala, c’est vrai qu’j’aurais préféré qu’tu m’en parles avant d’accepter. » Il finit par souffler d’une voix un peu rauque, comme si les mots s’étaient bloqués trop longtemps dans sa gorge avant de trouver le chemin pour s’en échapper. « Mais tu sais, même si j’suis un peu fatigué ces temps-ci, j’aurais dit oui quand même. » Cette confession dessine un sourire sur ses lèvres rosées, ralentit ses mouvements alors qu’elle lui lance un coup d’œil intrigué. Lui aussi cherche la connexion de son regard. La nuque inclinée, il accroche ses yeux pâles et sa voix douce comme le miel murmure une excuse timide enroulée dans le voile taquin d’une plaisanterie : « Tu sais bien qu’j’adore danser avec toi. J’crois juste que je n’ai pas trop l’âme d’un couturier… » Elle le connaît trop bien pour ne pas savoir s’en saisir et son sourire s’agrandit alors qu’elle secoue la tête d’un air indulgent. « T’aurais dû l’dire, ça m’dérange pas de m’en occuper. » Sa mère lui a appris à tenir une aiguille bien avant que ses institutrices ne placent un stylo entre ses doigts rongés.
« C’pas plus mal au fond, comme ça j’choisis exactement comment t’habiller. » Espiègles, les mots tissent entre eux une tension délicieuse qu’ils ne peuvent plus ignorer et leurs visages se rapprochent avant même que leurs pensées troublées n’aient le temps de s’articuler. Leurs lèvres se cherchent. Timides, elles s’effleurent comme pour s’apprivoiser. Leurs soufflent se mêlent. Puis leurs bouches se retrouvent, passionnées, avides de panser les plaies laissées par les éclats coupants de leur dispute. Ses mains glissent sur les pectoraux de son copain, savourent leur fermeté et la façon dont sa peau tiède se plaque contre ses paumes à chaque inspiration saccadée. Le désir s’échappe d’entre ses lèvres en une plainte discrète. sexy… Elle s’accroche aux murmures de son désir comme une barque secouée par les flots s’accrocherait à phare dans la nuit noire ; se coule contre son corps et s’enivre de ses soupirs, guidée par un instinct relevant presque de la survie. Car elle a besoin de lui comme de respirer et la peur de perdre son amour dompte ses angoisses avec plus de conviction encore que la langue brûlante d’un fouet. Les mains de Sid s’enroulent autour de sa taille pour la plaquer contre son corps, déversent au creux de ses reins une lave incandescente qui la prend par surprise. Elle frémit dans son étreinte, étouffe un gémissement discret contre sa bouche, se presse un peu plus encore entre ses bras. Il lui répond d’un soupir qu’elle goûte d’un coup de dents mutin au cœur sa lèvre pleine. Il y a quelque chose d’émouvant à voir la façon dont le désir détendant ses traits et brouillant son regard lutte contre les doutes qui contractent encore ses sourcils expressifs. Quelque chose de touchant dans les caresses prudentes de ses doigts qui se risquent à l’orée de son débardeur et effleurent sa peau comme pour quémander la permission de l’explorer. Ces gestes timides gonflent son cœur d’une affection profonde et striée de tristesse, sentiments discordants coinçant une larme dans le rire tendre qui naît au creux de sa gorge. « Laisse-moi faire… » Elle murmure dans son cou avant de s’écarter.
Sans le quitter des yeux, Aisling fait glisser une bretelle sur la courbe de son épaule. Les mains de Sid remontent le long de ses cuisses, froissent le tissu fluide de sa jupe avec envie tandis que son regard glisse vers son décolleté. Ignorant le frisson de vulnérabilité qui la traverse, elle reproduit sa petite chorégraphie de l’autre côté et laisse le coton léger de son haut couler sur ses seins tendus pour les libérer. Ses mains s’enroulent autour de son cou, caressent langoureusement les contours de sa mâchoire, se fraient un chemin le long de l’aigle décorant son torse avec une lenteur calculée. Pourtant, Aisling ne s’attarde pas sur ces contours qu’elle aime tant redessiner. Par besoin de concentrer son attention là où il brûle de la sentir. Pour retrouver leur connexion avant qu’elle ne finisse par s’effiler. Par peur de se dégonfler. Les sourcils froncés, l’irlandaise presse ses lèvres contre celles de Sid et noie ses doutes dans la profondeur de leur baiser. Ses mains réchauffent le relief de ses abdominaux, ses doigts taquinent la lisière de son jean, font sauter le bouton et dans un même mouvement glissent sous le tissu de son caleçon pour effleurer son désir. Il enfle au creux de la paume qui le libère. Chaud et ferme, intimidant et familier. Elle le caresse avec une détermination nimbée de dévotion, fait monter le plaisir sans lui laisser le moindre répit ni le temps de se languir. Les doigts de Sid mordent sa chair comme s’il craignait que la réalité lui échappe. Ses soupirs profonds se transforment en gémissement rauques, litanie sensuelle à laquelle ses hanches répondent comme par réflexe. Elle se presse contre son corps, ondule au rythme des caresses qu’elle lui offre, à la recherche d’un plaisir qu’elle se refuse mais brûle pourtant de lui donner. « Sid… » Un murmure comme une supplique qui flotte entre leurs lèvres passionnées. « Fais-moi l’amour. »
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.