ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Mavis n’irait pas jusqu’à parier que lui donner le rôle de bouc-émissaire, c’était le rêve d’une petite portion de titulaires qui considéraient que son affectation au St-Vincent n’était justifiée que par son nom, mais elle n’irait pas non plus jusqu’à repousser l’éventualité que certains d’entre eux n’attendaient qu’une chose, et c’était qu’elle se plante en beauté. Elle ne s’était pas plantée ce jour-là, elle en était persuadée à la hauteur de la tendance qu’elle avait de ne pas faire les choses à moitié, complètement satisfaite d’elle et de ce qu’elle avait accompli que quand elle faisait un travail impeccable, que personne ne pouvait lui reprocher. Inutile donc de dire que là encore, il l’avait été, et que le sermon qu’elle était en train de subir injustement de la part du dénommé docteur Farrell, il était aussi arbitraire que sa façon de sauter à des conclusions qui la rendaient coupable de quelque chose qu’elle n’avait pas fait "Laissez-moi au moins vous expliquer." Elle, elle gardait son calme malgré l’impression qu’elle avait de s’adresser à une porte blindée. Elle jeta brièvement un regard derrière elle pour constater que la porte de la pièce dans laquelle il l’avait entraînée pour lui parler était verrouillée, pourtant elle était persuadée d’une chose : tout le service était témoin du savon qu’elle était en train de se prendre tant l’homme en face d’elle n’était pas en mesure de prendre du recul sur la situation et la laisser s’exprimer sur le cafouillage industriel duquel elle était tout bonnement victime "Ne me donne surtout par d’ordre, tu m’entends ?" Interdite, elle rentra le menton, étonnée qu’il puisse prendre sa requête pour un ordre quand tout ce qu’elle essayait de faire ici, c’était avoir une conversation entre adultes, entre collègues, pour aplanir un quiproquo qui avait mené à un drame certes, qui ne méritait cependant pas qu’on s’emporte de cette façon. Elle s’apprêtait à le lui faire savoir, seulement il continua, s’approchant d’elle en pointant un index soigné sur sa poitrine, le ton aussi venimeux que l’était son regard qui plongea dans le sien sans aucune bienveillance, bien au contraire. Se sentant menacée, Mavis fit un pas en arrière "J’imagine que ton nom te donne la sensation d’être invincible, mais n’oublie pas que, malgré tout, tu n’es qu’une interne, Barnes." La manière dont il prononça son nom sonnait comme une insulte. Sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi ça la touchait autant, elle sentit quelque chose remuer en elle, mais elle s’obstina à garder son regard fixement accroché au sien, d’autant qu’il ne semblait pas avoir terminé de l’enfouir sous une montagne de choses qu’il lui donnait le sentiment d’avoir rêvé de pouvoir lui dire "A ce stade de ta formation, tu n’es encore qu’au bas de la chaîne alimentaire, et encore, je suis bien gentil de te schématiser les choses de cette façon." Elle sentit ses yeux lui picoter juste au raz de ses cils, aussi elle carra la mâchoire en ne se laissant pas démonter par ce qu’elle pressentait qu’il allait ajouter, jouissant du petit pouvoir qu’il avait sur elle alors qu’il y avait encore de ça quelques années à peine, c’était lui qui se trouvait à sa place — le bout de son index s’échoua à hauteur de la poitrine de Mavis, appuyant sur son sternum qu’elle consolida en se redressant, déterminée à lui montrer qu’elle n’était pas de celle à flancher face au besoin compulsif d’un homme de sa trempe à humilier une jeune débutante "Si j’ai décidé que tu passeras les six premiers mois de ton internat aux urgences à faire des lavements et à suturer des plaies bénignes, personne n’aura assez de poids pour me faire revoir mes plans, même pas ton cher papa, ma grande."
Elle n’eut pas le temps de relever, même si sa bouche s’était entrouverte pour pouvoir le faire. Il prit une grande inspiration, remontant son doigt jusqu’à son menton qu’il frôla avec un léger rire goguenard, et ce tout en la contournant, complétant sa tirade avec un panache galvaudé par la façon dont il gonfla sa voix pour qu’elle porte et soit entendue, même — surtout — à l’extérieur de la pièce "Remarque, à ce rythme-là, je n'aurais même pas besoin de pourrir ton dossier pour que tu te fasses évincer du programme. Tu es dans le service depuis quoi, moins d’un mois, hm ? Et tu en as déjà tué un ?" Mavis se retourna brusquement, ses dents se desserrant pour qu’elle puisse parler et se défendre ; ce qu’elle fit enfin, lui assénant, sûre d’elle "C’était pas moi, vous le comprendriez si vous me laissiez en placer une." " Bien sûr. Va endormir ton père avec tes histoires, Barnes." se fit-elle rabrouer sans délai. Il ouvrit la porte avec fracas, laissant la poignée buter contre le mur. La porte rebondit dessus au point qu’elle en trembla quand, se refermant peu à peu toute seule, Mavis se retrouva là, toute seule, à devoir essuyer les conséquences du courroux de quelqu’un qui venait clairement de la menacer de faire de sa vie ici un enfer alors que ce qui s’était passé dans l’après-midi — soit la détérioration soudaine d’un patient plongé dans un comas artificiel, finalement mort sans que personne ne comprenne pourquoi tant son état paraissait stable depuis des semaines maintenant — n’était pas de sa faute, qu’elle n’avait été là que pour vérifier ses constantes et calculer le changement de dosage de son traitement intraveineux, comme on le lui avait demandé. Clignant des yeux avec l’air de sortir d’un mauvais rêve, c’était surtout parce qu’elle ressentait la frustration de ne pas avoir pu s’expliquer comme elle l’entendait se soumettre à elle ; au point que sa gorge se serra si fort qu’elle dut s’aider à déglutir en portant une main à la base de son cou, le goût des larmes emplissant sa bouche en même temps qu’elle prenait une inspiration qui creusa ses côtes.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
***
Elle lui avait demandé de ne pas se mêler de sa vie, de ne pas mettre son nez dans des affaires qui ne le regardaient pas et surtout d’essayer d’arranger les siennes de son côté à la place; alors c’était ce à quoi il s’était attelé. Au moins pour la première partie cependant - se remettre en question était un processus qui allait demander plus de dégagements et de situations le poussant à devoir le faire pour qu’il y parvienne, ce n’était pas en un claquement de doigts que tout allait se résoudre magiquement. Mais au moins Ruben s’était appliqué à ne pas se retrouver en travers de sa route, laissant la jeune femme évoluer comme bon lui semblait alors qu’ils se croisaient pourtant tous les jours dans le service du docteur. Ce n’était pas facile - il mentait en disant que c’était le cas à ceux qui lui demandaient comment c’était d’avoir la fille Barnes dans les pattes après avoir été celui dans celles de son père -, mais il avait compris que c’était nécessaire. Alors il ne s’impliquait pas plus que cela pouvait l’être demandé par son poste de mentor et titulaire au sein de la neurochirurgie. Ce n’était pas pour autant que les nouvelles n’allaient pas vite et qu’il ne les écoutait pas toutes, avide de récolter la moindre information qui concernait Mavis, que cette dernière concerne son évolution au sein de ses premières semaines d’interna que celles sur sa vie privée; ces dernières étaient souvent des rumeurs, comme cela était le cas pour tous les nouveaux durant leurs premiers pas dans leur service, mais il ne savait faire autrement que de s’y intéresser quand même. Il savait que certaines étaient fausses - il n’avait pas besoin de demander à la jeune femme si c’était le cas, il la connaissait assez pour encore discerner certaines choses -, il savait aussi que certaines étaient des bruits de couloirs amplifiés répétés pour avoir un quelque-chose sous la dent à se mettre durant les longues gardes qui n’en finissaient jamais. Sur d’autres informations, Ruben s’était retrouvé à avoir un doute, même si petit, dont il n’arrivait pas à se défaire.
C’était ce qui se passait aujourd’hui, alors qu’il passait de chambre en chambre pour sa visite quotidienne et qu’il écoutait d’une oreille distraite ce qui se racontait entre les soignants du service - en plus des informations qui étaient véritablement utiles. « A trop avoir la confiance, ça allait lui arriver. » Son doigt ralentit sur l’écran de la tablette tactile qu’il tenait entre ses mains, son attention étant définitivement plus portée sur la discussion derrière lui que le dossier du patient qu’il examinait. « Même si avec son nom, on s’attendait pas à ce que ce soit elle qui soit la première à commettre une faute comme ça. Mais comme quoi on est tous logés à la même enseigne ici au final. » Oh, qu’il devait se retenir pour ne pas faire le moindre commentaire alors qu’il mourrait d’envie de demander des précisions sur ce qu’il entendait. Ruben était trop malin pour ne pas comprendre qu’ils parlaient de Mavis, mais c’était sur quoi cela portait qu’il désirait connaitre; parce-que le ton emprunté pour prononcer ces paroles n’était pas glorieux, et cela lui filait froid dans le dos. « T’es pas au courant ? Ruben ? » Haussant un sourcil, sincèrement surpris d’être interpellé en cet instant, il tourna son regard vers l’infirmier qui l’avait interpellé. « De quoi ? » - « C’est étonnant que Barnes t’es pas déjà mis au courant: sa fille a tué son premier patient. »
Il avait du faire des efforts surhumains pendant tout le reste de la visite matinale. Il avait du prendre sur lui, garder sa meilleure attitude professionnelle. Il avait du également garder son sang-froid et ne pas céder à l’envie de courir trouver Mavis pour discuter de ça avec elle - parce-qu’il avait effectivement vérifié dans le dossier du dit-patient que ce dernier était bien décédé, il voulait connaitre l’implication de la jeune femme dans cette histoire. Il avait réussi à attendre d’voir terminé ce qui était prioritaire sur sa liste avant de mettre le reste de côté pour s’adonner à l’exercice qu’il souhaitait faire depuis le début: la trouver. Et ce ne fut pas difficile tant tout le service semblait tourner non-loin d’une porte fermée, à travers laquelle il pouvait entendre la voix de l’un de ses collègues. « Farrell est avec qui ? » Qu’il demanda de façon presque distraire à une des personnes qui semblait assignée pour rassembler les ragots et les rapporter ensuite - il n’aimait pas ça, mais ça allait lui servir aujourd’hui. « Mini-Barnes. » Il opina du chef: c’était malheureusement ce qu’il pensait. La porte s’ouvrît dans la foulée avec fracas de toutes façons, ce qui fit l’effet d’un coup de pied dans une fourmilière alors que tout le personnel repartait pour vaquer à ses occupations - là où le regard de Ben s’arrêtait avec insistance sur son collègue qui partait en se pavanant presque, une fierté posée sur ses épaules qui lui donnait envie de vomir. D’ordinaire, Hartfield ne se serait pas jeté dans la gueule du loup de la sorte, et il serait resté dans la case qui lui avait été assignée - à savoir celle de te mêle pas de mes affaires, dixit Mavis -, mais il y avait un quelque-chose de différent qui se dégageait de la pièce de laquelle la porte était en train de se refermer. Attrapant le panneau de bois avant qu’il se ferme complètement, il se glissa dans l’entr’ouverture de la porte pour poser son regard sur Mavis qui se tenait toujours debout au milieu de la pièce. Avec délicatesse, il ferma à sa suite - pour ne pas que les oreilles indiscrètes profitent de l’occasion trop rapidement -, avant de laisser son regard revenir sur sa silhouette. Il ne fallut qu’un seul instant pour comprendre que quelque-chose n’était pas comme d’ordinaire, et bien sur que son coeur réussit à se serrer et à accélérer le rythme tout en même temps. Il ne dit rien, cependant, tant il était coincé entre deux réactions qu’il pourrait avoir: celle de s’avancer vers elle pour la prendre dans ses bras sans dire le moindre mot, sans ajouter la moindre question, juste pour se montrer présent pour elle qu’importait si les rumeurs étaient vraies ou non; ou alors lui demander des explications sans attendre le moindre temps de latence, pour savoir ce qu’il pouvait se permettre de dire ou non. A la place, Ben resta les bras ballants le long de son corps, ne sachant quelle attitude il était désormais autorisée à endosser à ses côtés. « Mav ? » Fut le seul son qu’il laissa à sa voix l’occasion d’exprimer.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Elle se trouvait idiote de prendre les choses trop à coeur. Seulement, malgré tout, malgré ses erreurs et ses errances, elle n’était pas complètement inhumaine non plus, Mavis. Quelqu’un était mort, que ce soit par sa faute ou pas cette fois, c’était un détail, et c’était profondément injuste qu’on lui impute la cause de l’erreur commise alors qu’elle n’avait été là que pour appliquer des consignes données par un titulaire plus aguerri qu’elle. On lui ferait remarquer que son rôle d’interne, c’était d’être assez autonome pour discuter les consignes justement, et se permettre de donner des avis contraires pour créer un débat et faire avancer les choses dans le bon sens. Sur ce coup-ci, il n’y avait rien eu à discuter ; à l’exception de ce qui s’était passé ensuite, de la décompensation du patient qu’ils avaient tous perdus, pas uniquement elle, tout était normal. Ce genre de cas méritait toujours davantage de précautions, et elle les avait tous prises : elle s’était renseignée sur ses antécédents, elle avait pris le temps à ses côtés et fait son travail, tout simplement. Elle n’était pas du genre à voir le mal partout, encore moins du genre à se laisser démonter par l’ego démesuré de quelqu’un qui avait plus d’expérience qu’elle, sur l’instant cependant, elle avait la sensation d’être la victime d’une cabale, celle qui la rendait coupable non seulement d’une perte dans le service, mais aussi d’être trop prometteuse pour qu’on veuille à tout prix la discréditer et lui prouver que personne n’était indispensable. Elle était une Barnes, c’était une raison suffisante pour qu’on veuille sa tête, après tout.
La gorge serrée, les côtes creusées par l’inspiration qu’elle prit pour tacher de réguler ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même, elle releva les yeux vers la porte entrouverte à l’instant où Ruben s’insinua dans la pièce avec la souplesse de celui qui ne veut pas déranger "Merde." s’entendit-elle murmurer en commençant à pleurer pour de bon. C’était peut-être trop quelque part, qu’il soit celui qui vienne faire l’inventaire de dégâts causés par l’intervention de Farrell. Une partie d’elle savait que si les choses avaient été comme avant, tout ça ne serait probablement par arrivé, et ça l’ennuyait autant de le penser que de le regretter. Elle se retourna pour se cacher du regard de Ruben, posant une main sur son front en tachant de garder les yeux bien fermés pour que ses larmes ne coulent pas, les suppliant de défier la loi de la gravitation universelle et de rester à leur place alors qu’elle la sentait, la frustration s’installer peu à peu en elle. Comme une pauvre gamine prise en faute alors qu’elle n’avait absolument rien fait, elle se sentait trahie par la foi inébranlable qu’elle avait à l’égard du jugement professionnel de ses collègues qui avaient certes des choses à lui apprendre, beaucoup, qui n’avaient pas le droit d’imposer leur statut auprès de quelqu’un qui avait des choses à dire, mais qui n’avait pas pu le faire, soumise à la volonté de son interlocuteur à l’enfoncer pour le plaisir. De nouveau, elle s’entendit, et cette fois, c’était hoqueter, laissant échapper le premier sanglot de sa gorge, et se trouva pathétique de ne pas être assez forte pour supporter la réprimande quand elle se savait pourtant tout à fait capable de tenir tête à quelqu’un, même à un supérieur. Elle n’en avait pas eu l’occasion, c’était ça qui l’ennuyait le plus, surprise par la manière dont ses reproches avaient été tournés pour la rendre honteuse d’être qui elle était : soit la fille de quelqu’un qui pourrait très bien le virer s'il apprenait ce qu’il venait de faire, son discours trop arbitraire pour qu’il ne cache pas des failles et ne révèle pas le fond d’une personnalité incapable de voir au-delà de ses revendications personnelles, aveuglé par le ressentiment que lui inspirait d’une élève surdouée.
Elle s’essuya rageusement le menton avec le dos de sa main quand elle s’aperçut qu’elle avait échoué à ne pas pleurer, la bouche légèrement entrouverte pour réussir à mieux respirer, ce qu’elle finit par faire très profondément quand elle se retourna à nouveau vers Ruben en lui disant, sans délai "J’ai rien fait. C’était pas de ma faute." La tête se secouant de droite à gauche, elle chercha à peine ses mots quand elle continua sur sa lancée, les yeux toujours humides, la voix larmoyante, et la volonté de défendre son propre cas chevillée à tout ce qui constituait la personne qu’elle était sur l’instant : une élève grondée injustement par un enseignant loin d’être pédagogue "J’ai essayé de lui expliquer. J’ai essayé de lui expliquer qu’il n’y avait pas de cause à effet avec le changement de dosage de son traitement qu’on a mis en place cette après-midi, que j’ai respecté à la lettre le protocole qu’on m’a demandé d’initier sous la supervision d’une infirmière, mais il est persuadé que j’ai fait du zèle en en faisant qu’à ma tête parce que je m’appelle Barnes." De nouveau, s’essuyant le menton avec le dos de sa main, ses yeux quittant l’angle de mur qu’elle fixait depuis quelques secondes pour ne pas fixer Ruben alors qu’elle se sentait aussi mal, elle ajouta dans un très léger rire qui n’en était pas un évidemment, réflexe nerveux qu’elle laissa filer sans le vouloir, dépitée "Il m’a pas laissée en placer une. Il s’est empressé de tourner ça en dérision en me faisant remarquer que je tenais peut-être un record en ayant tué mon premier patient aussi tôt. Je suis persuadée que c’est lui qui va lancer les paris sur le prochain." Comme ça se faisait souvent, parce que les médecins étaient des êtres cyniques, qui se cachaient derrière leurs grands airs pour ne laisser quiconque croire qu’ils pouvaient être abominables au travers de leurs bonnes actions — elle était la mieux placée pour le savoir. Elle déglutit difficilement encore une fois, trouvant le courage de dévier ses yeux du mur pour enfin les poser pour de bon sur Ruben et répéter encore une fois "J’ai rien fait. C’était pas ma faute." C’était irrationnel, ce besoin qu’elle avait sur la seconde que Ruben la croit et l’écoute, mettant de côté tout ce qui s’était passé ces derniers temps pour se raccrocher à l’idée qu’il devait savoir qu’elle disait la vérité, comme elle l’avait toujours fait ; avec lui.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« Merde. » Elle eut beau se retourner aussi rapidement que cela lui était possible de le faire en cet instant, pour se retrouver à lui tourner le dos, il avait vu ce qu’elle ne désirait pas lui montrer. Et bien sur que cela lui déchira le coeur - parce-qu’il n’était pas capable de se sentir autrement apparement ces derniers temps lorsqu’il était à ses côtés. Ce n’était pas à propos d’eux pour une fois, mais cela restait une situation où elle était impliquée; il fallait croire que cela revenait du pareil au même. Encore une fois en cet instant, là où d’ordinaire il aurait pris toute la place, tout l’espace disponible pour s’exprimer, il ne le fit pas. Rien dans la situation de laquelle il était témoin se trouvait être comme d’habitude, alors il pouvait se permettre de ne pas agir comme il l’aurait fait d’autres fois de son côté aussi. A la place, il laissa tout l’espace dont elle pourrait avoir besoin à Mavis, même si cela revenait à écouter en silence les pleurs qu’elle ne saurait retenir. Elle n’agissait pas comme à son habitude non plus, puisque sinon il n’aurait pas eu un passe-droit pour assister à cette scène.
Dieu qu’il aurait aimé que les dernières semaines ne se soient pas passées entre eux, pour qu’il ait l’occasion d’avancer dans sa direction en cet instant, alors qu’elle se retourner de nouveau dans sa direction, le visage inondé de larmes. Dieu qu’il aurait préféré pouvoir être la solution pour effacer ce chagrin qu’il savait en rien nécessaire d’avance. « J’ai rien fait. C’était pas de ma faute. » Il avait déjà une première indication de ce qui la rendait dans cet état: c’était effectivement suite à l’échange - si cela pouvait être appelé de la sorte - entre Farrell qui était sorti de la pièce l’instant d’avant et elle, par rapport aux rumeurs qu’il avait entendu un peu plus tôt de la part d’une partie de l’équipe soignante. Les ragots étaient souvent faux, et il n’avait pas besoin de s’en persuader que c’était le cas présentement une fois de plus parce-qu’il le voyait dans chaque détail de la réaction que Mavis avait devant lui: elle disait la vérité. « J’ai essayé de lui expliquer. J’ai essayé de lui expliquer qu’il n’y avait pas de cause à effet avec le changement de dosage de son traitement qu’on a mis en place cette après-midi, que j’ai respecté à la lettre le protocole qu’on m’a demandé d’initier sous la supervision d’une infirmière, mais il est persuadé que j’ai fait du zèle en en faisant qu’à ma tête parce que je m’appelle Barnes. » Il savait, il savait tout ça depuis le début malheureusement. Autant la partie où elle expliquait avoir respecté le protocole que la partie où son nom de famille n’était pas qu’une bénédiction selon qui étaient les personnes devant lesquelles elle se trouvait. « Il m’a pas laissée en placer une. Il s’est empressé de tourner ça en dérision en me faisant remarquer que je tenais peut-être un record en ayant tué mon premier patient aussi tôt. Je suis persuadée que c’est lui qui va lancer les paris sur le prochain. »
Ce ne fut qu’à ce moment là que la jeune femme reporta son regard embué de chagrin dans celui d’un Ruben qui lui n’avait cessé de la regarder. « J’ai rien fait. C’était pas ma faute. » - « Je sais Mavis, je te crois. » Et parce-que cela lui était désormais impensable et intenable de rester ainsi à ne rien faire, il finit par avancer dans sa direction, s’arrêtant à sa hauteur sans lâcher un seul instant son regard. « Je sais. Respire, d’accord ? » Parce-qu’à se retrouver autant prise par les événements, elle allait finir par manquer d’oxygène; qui plus était persuadé qu’elle n’étiat pas habitué à se retrouver prisonnière de son propre chagrin, et encore moins des larmes. « Farrell est un connard, tu m’entends ? Et je dis pas ça que pour te faire plaisir, je le pense vraiment. » Il ne se serait pas permis d’employer un tel mot si ce n’était pas réellement le cas - Ruben ne jurait pas, ce n’était pas dans ses habitudes, alors les insultes il ne fallait pas y penser. « Respire un bon coup déjà, et ensuite tu vas m’expliquer en détails ce qu’il s’est passé. » Parce-que si elle se montrait sous cet angle là devant lui, c’était qu’elle était prête à écouter ce qu’il avait à lui fournir; il ne priverait pas de le faire, surtout pas alors qu’il pouvait faire en sorte qu’elle se sente mieux. Ce qui était certain, c’était que d’un côté comme de l’autre, il leur avait semblé évident de mettre le reste de leurs mésaventures de côté le temps de cette conversation, parce-qu’il y avait plus urgent et plus important. « Ensuite, tu me diras ce que je peux faire pour t’aider. »
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Une partie d’elle ne supportait pas que Ruben soit celui qui avait poussé la porte de la pièce pour venir s’enquérir de ce qui s’y passait. Elle lui avait demandé à de maintes reprises de la laisser tranquille, de ne pas considérer ce qui s’était passé entre eux comme un prétexte suffisant pour débouler comme il le faisait maintenant histoire de la sauver de quelque chose, ou de la réconforter, plus précisément. Si elle avait été dans son état normal, elle lui aurait rappelé que ça lui était interdit désormais et l’aurait envoyé paître ailleurs, là où il considérait déjà que l’herbe était plus verte — du côté de Nina ou d’Ambrose, l’un ayant plus de valeur aux yeux de Mavis que l’autre. Elle avait été claire, elle ne voulait plus qu’il joue ce rôle à ses côtés, reniant l’idée même qu’il puisse la traiter comme une élève à qui enseigner tout son savoir pour la mener sur le chemin de l’excellence et assurer à sa carrière d’être respectée comme la sienne l’était, reproduisant le schéma qui avait été celui de sa propre relation avec Leon, à un détail — et pas des moindres — près. Seulement, l’autre partie d’elle n’aurait pas supporté que ce soit quelqu’un d’autre que Ruben qui pousse la porte de la pièce pour venir s’enquérir de ce qui s’y passait. C’était inexplicable, le bien que ça lui faisait de se dire que, malgré tout, il gardait un oeil sur elle. Têtue comme il était, il ne prenait pas ses ordres en compte et filait sans réfléchir quand il s’agissait d’elle, une satisfaction qui lui procurait quelque chose de doux-amer sur le moment, au prise de ses émotions qu’elle sentait couler sur ses joues qu’elle essuya rageusement avec ses doigts en se défendant encore de la pseudo-accusation de laquelle elle était présentement la victime.
Il la croyait, c’était tout ce qu’elle avait besoin d’entendre pour se sentir moins frustrée de ne pas avoir réussi à le faire entendre à celui qui lui avait passé un savon. Elle ne pensa même pas à lui dire de ne pas s’approcher, de rester à distance et de ne pas profiter de son moment de faiblesse pour envahir son espace. Elle le laissa faire, détachant son regard du sien le temps qu’il arrive devant elle et qui lui dise de respirer. Elle le fit par à-coups, la bouche arrondit par l’effort que ça lui demandait de se concentrer pour le faire. Et enfin, elle le sentit : Ruben, son odeur et sa présence, s’insinuer en elle comme un remède beaucoup trop efficace alors qu’il ne la touchait même pas, se contentant de lui intimer de faire quelque chose de banal qui l’aiderait à se calmer et à se recentrer sur la personne qu’elle savait être en temps normal, aussi blindée qu’elle était apte à gérer toutes les situations sans craquer. Elle respira plusieurs fois d’affilée, et la dernière grande rasade de l’odeur de Ruben qu’elle prit par le nez l’aida pour de bon à reprendre sur elle. A deux mains, elle s’essuya le visage, tamponnant ses joues avec les manches de sa blouse, et secoua fort la tête en la remontant vers lui quand il reprit la parole pour jurer contre son collègue. Ce n’était pas habituel de la part de Ruben, mais ça ne la choqua pas "Je sais que tu le penses, et je sais que c’est un connard. Mais le savoir, ça change pas l’idée qu’il s’est servi de ce qui se passait pour me faire passer un message clair : il va pourrir mon internat si, je cite, je continue à me croire invincible." Elle pressa ses lèvres l’une contre l’autre, ses yeux ne sachant pas dans lequel de ceux de Ruben s’arrêter quand elle continua sur sa lancée "Je me crois pas invincible. Je travaille comme une dingue, certainement plus que ceux qu’ils traitent comme des prodiges alors qu’ils savent même pas faire la différence entre une trachée et un oesophage." Brusquement, elle reprit une grande respiration qu’elle finit par libérer de façon plus mesurée sous les conseils de Ruben qu’elle cessa de regarder pour fermer les yeux. Elle porta ses deux mains à ses oreilles pour y glisser les deux côtés de ses cheveux derrière, et chercha à faire le point sur la situation sans parvenir à penser à autre chose qu’à ce qu’elle dit à Ruben pour lui expliquer la situation "Ce patient est dans le coma depuis des mois, voilà ce qui s’est passé. On sait tous que rien n’apaisera la douleur qu'il ressent même en étant dans l’état dans lequel on l’a maintenu selon la volonté de la famille, et ça je l’ai dit à Farrell quand il m’a donné ses ordres. Mais encore une fois, et c’est ce qu'il a dit mot pour mot, je ne suis qu’une interne." Elle haussa les épaules, ses sourcils se fronçant au-dessus de ses yeux toujours mouillés de larmes malgré l'aplomb qu’elle avait réussi à retrouver "C’est l’acharnement thérapeutique que Farrell lui a imposé depuis des mois qui l’a tué, pas moi." insista-t-elle, ses yeux s’arrêtant enfin fixement sur le jeune homme qu'elle sentait si proche d’elle que c'en était perturbant à un certain degré, ses barrières baissées au point que quand il reprit la parole, elle oublia un instant qu’ils étaient sensés se détester désormais. Du moins, elle, elle était supposée le détester, et ne plus lui donner que des docteur Hartfield et des Ruben quand il s’adressait à elle. Pas là, là elle lui fit "Ben, je veux pas que tu te mêles de ça." Ses sourcils se froncèrent plus fort, continuant en se risquant à ne pas quitter ses yeux avec les siens "Il croit déjà que je suis favorisée à cause de qui je suis, si tu t’immisces là-dedans, ça fera pire que mieux." Enfin, elle baissa les yeux, suivant la silhouette de la blouse blanche de Ruben en même temps en se disant qu’il était à un pas de pouvoir la prendre dans ses bras et que c’était ça dont elle avait vraiment besoin. Fort, elle referma les yeux, avalant d’un coup sa salive en ajoutant, tachant de rester concentrée "Si tu le fais, je deviendrais officiellement son souffre-douleur parce que personne ici ignore que tu crois en ce que je vaux et que tu le détestes, surtout pas lui. Il se servira de moi pour t’atteindre d’une manière ou d'une autre, et j’en ai pas envie." Malgré tout ce qui n’allait pas entre eux, elle ne préférait pas se lancer dans une vengeance de ce type — peut-être une autre, elle n’avait encore rien décidé pour l’heure, et elle ne le ferait pas maintenant. Elle sentit les larmes lui remonter aux yeux. N’osant pas le regarder à nouveau, le regard rivé sur l’espace qui les séparait et qui paraissait immense, mais insignifiant en même temps, elle lui avoua doucement, triturant avec l’ongle de son index l’ourlet de sa lèvre inférieure "Je suis juste frustrée de pas avoir réussi à me faire entendre, et ça me donne l’impression de plus rien contrôler." Ce n’était pas un sentiment inhérent à ce qui venait de se passer, ça prenait de plus en plus de place ces derniers temps, et bien sûr, ça impliquait aussi Ruben et ses nombreuses histoires. Elle marqua un temps de pause, et puis dans une nouvelle inspiration, sa tête se relevant en même temps, elle finit par balayer ça d’un clignement de paupières lourdes, la voix rauque et pâteuse de larmes quand elle termina par lui dire "Ça va passer."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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Au moins, elle ne rechignait pas à prendre en compte les conseils qu’il lui donnait, ce qui était plutôt une nouvelle ces derniers temps. Il pouvait voir qu’à chaque inspiration qu’elle prenait, elle peinait de moins en moins à trouver cette dernière, à l’agrandir et à faire en sorte qu’elle soit plus efficace. S’ils avaient une fois de plus étaient dans un contexte bien différent, il se serait peut-être permis d’avoir un petit sourire de biais et une remarque comme quoi lui obéir n’était pas qu’une mauvaise chose; mais ce n’était en rien le moment de se permettre de jouer sur ce tableau là alors qu’il pouvait la voir être réduite en pièces sous ses yeux. Ce n’était pas quelque-chose à laquelle il était habitué, et Dieu qu’il n’en menait pas large en réalité. Mais ils ne pouvaient pas tous les deux perdre pieds et puisqu’elle ne lui avait pas demandé de prendre la porte dans le sens inverse pour le moment, il en déduisait qu’il était celui des deux devant garder la face.
« Je sais que tu le penses, et je sais que c’est un connard. Mais le savoir, ça change pas l’idée qu’il s’est servi de ce qui se passait pour me faire passer un message clair : il va pourrir mon internat si, je cite, je continue à me croire invincible. » Ca ne changeait pas les faits de le savoir, mais cela pouvait potentiellement la soulager de savoir que ce n’était pas qu’une fausse impression de sa part et que c’était un avis partagé. Ils n’étaient pas tous fins, dans le service - Ruben était à peu près sur qu’il n’avait pas la parfaite réputation qu’il souhaitait malheureusement avoir ici et dans les autres services, et c’était le cas également pour certains de ses collègues aussi. Mais d’autres étaient particulièrement vilains, et Farrell en faisait partie. Il avait décidé que sa mauvaise journée serait déchargée sur Mavis, pour des raisons qui pouvaient lui faire du mal - autant à elle qu’à sa carrière -, et en ressortait contenté. « Je me crois pas invincible. Je travaille comme une dingue, certainement plus que ceux qu’ils traitent comme des prodiges alors qu’ils savent même pas faire la différence entre une trachée et un oesophage. » - « Je sais que tu travailles dur Mav, t’en fais pas. » Sa voix était douce, sa voix se voulait rassurante; ce n’était pas là des choses qu’elle avait à lui prouver puisqu’il était aux premières loges une bonne partie du temps pour être témoin de tout ça. Il comprenait en revanche que ce soit quelque-chose qui l’inquiète et la rendre toute chose, puisque ce n’était pas rien qu’un des titulaires la prenne dans son viseur et en rien pour les bonnes raisons. Elle avait raison: il avait le pouvoir de lui pourrir son internat. Si Ruben lui demandait des explications, ce n’était pas pour qu’elle lui prouve qu’elle n’était pas responsable, en tous cas ici, c’était pour comprendre ce qu’il s’était passé et pourquoi Farrell avait décidé d’attaquer de la sorte. « Ce patient est dans le coma depuis des mois, voilà ce qui s’est passé. On sait tous que rien n’apaisera la douleur qu'il ressent même en étant dans l’état dans lequel on l’a maintenu selon la volonté de la famille, et ça je l’ai dit à Farrell quand il m’a donné ses ordres. Mais encore une fois, et c’est ce qu'il a dit mot pour mot, je ne suis qu’une interne. » Il pinça les lèvres: ce n’était pas une raison, elle n’était peut-être qu’une interne mais elle avait son avis qui comptait pour les soins à prodiguer. « C’est l’acharnement thérapeutique que Farrell lui a imposé depuis des mois qui l’a tué, pas moi. » - « Et ça il a pas voulu l’entendre ? Ou t’as pas eu le temps de lui dire ? » Parce-que mettre de côté les idées d’un collègue, c’était quelque-chose mais ne pas les laisser parler ce n’était pas ce qui était en guise de base de l’enseignement qu’ils se devaient de dispenser.
« Ben, je veux pas que tu te mêles de ça. » Ben; un frisson le long de son échine duquel il dut faire fi. Les yeux de Mavis qui soutenaient les siens sans hésitation et ça lui faisait du bien, aussi: ça lui donnait l’impression d’avoir une vraie discussion avec elle, là où ce n’était plus le cas depuis quelques temps déjà. « Il croit déjà que je suis favorisée à cause de qui je suis, si tu t’immisces là-dedans, ça fera pire que mieux. » Ne baisse pas les yeux Mav, s’il te plait, me fuis pas comme ça. « Si tu le fais, je deviendrais officiellement son souffre-douleur parce que personne ici ignore que tu crois en ce que je vaux et que tu le détestes, surtout pas lui. Il se servira de moi pour t’atteindre d’une manière ou d'une autre, et j’en ai pas envie. » Il serra quelque peu ses poings, pour les desserrer de suite en laissant la pulpe de ses doigts se frotter entre elles. Ce n’était pas ce qu’il souhaitait non plus, ce n’était pas une situation qu’il laisserait arriver. « Je ferai rien, je veux pas te causer du tort. » Il prononçait ses mots du bout des lèvres. Parce-que Farrell n’avait qu’à venir le chercher, il saurait l’accueillir comme il le méritait; il ne lui faisait pas peur. « Faut pas que tu cherches une solution par rapport à moi, c’est par rapport à toi que je parle là. » Ses inspirations se faisaient mesurées, lentes et calculées; Ben savait qu’il ne pouvait perdre le contrôle pour le moment. « Je peux surement t’aider autrement qu’en intervenant directement, Mav, tu sais. » Il fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre, serra et desserra ses mains - elles étaient la meilleure indication de l’état réel de ses ressentis en cet instant. « Si tu veux faire en sorte de redresser la situation, de trouver comment lui faire comprendre qu’il a tort. Je peux t’aider à ça aussi. » Pour l’aider, il aurait les idées et le temps, il aurait les ressources aussi.
« Je suis juste frustrée de pas avoir réussi à me faire entendre, et ça me donne l’impression de plus rien contrôler. » Ruben ferma lentement les yeux, pinça ses lèvres dans la foulée, retint un soupir bien plus las que le reste de ses expirations. Ce n’était pas le but de tout ça: elle était censée s’épanouir dans son apprentissage, pas se trouver être larguée dans la fosse aux lions sans armes pour riposter, par des clowns qui rigolaient bien trop fort pour ne pas cacher une mauvaise malice. « Ça va passer. » Rouvrant les yeux lentement, il laissa ses pupilles accrocher celles de Mavis sur le chemin. « Je sais. » Qu’il souffla. « Mais j’ai pas envie de te laisser comme ça. » Il la savait résiliante, elle s’en remettrait; il parlait du moment présent, de ce qu’il pouvait faire là maintenant pour éviter qu’elle se sente plus longtemps de la sorte. Avant qu’il ne s’en rende compte d’ailleurs, tant perturbé par la situation sous ses yeux, l’une de ses mains s’était lentement levée pour que son index puisse se poser doucement sur les doigts de Mavis qui s’énervaient les uns sur les autres. Un léger courant électrique piqua son épiderme, mais il ne bougea pas; son regard resta toujours face à lui, tentant d’attraper celui de Mavis à tous les coups. « Il a surement fait exprès d’agir pour que tu te sentes comme ça. Il est mesquin, je suis pas étonné. » Il enchaina. « Tu peux comprendre les points qui sont faibles dans son raisonnement pour lui prouver qu’il a tort. Il t’a prise de court mais c’est pour autant que tu peux pas répliquer. Tu vas respirer un bon coup, tu vas trouver ce qui fait qu’il a tort, et tu vas aller lui montrer. » Il savait qu’elle était tout à fait capable de le faire, il ne s’en faisait pas pour ce point là. « Et je t’aide si y’a des points sur lesquels tu peux douter. Je m’implique pas directement, ça lui donnera pas plus de grain à moudre sur moi, et sur toi. » Il avait voulu dire sur nous mais il avait bonne mémoire; il s’abstint. « T’es favorisée, il a raison sur ce point et je suis le premier responsable de ça. Mais c’est pas ce qui fait que tu t’es plantée aujourd’hui parce-que tu me le dis et je te crois: c’est pas ta faute. » Lentement, son doigt glissa sur l’épiderme qui lui était accessible, en effleurant ce dernier, presque comme s’il se contentait de le survoler. « Fais lui voir que c’est pas le cas. Que c’est pour tes capacités que t’es là aujourd’hui, pas pour autre chose. »
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"C’est pas à propos de toi que je m’en fais." Et ce n’était pas aussi critique que le laissait sous-entendre ses paroles, c’était juste qu’elle savait que Ruben n’ignorait pas ses efforts pour travailler. Bien sûr, s’ils s’étaient trouvés à un autre moment, elle aurait été cynique au point de lui rappeler que le monde ne tournait pas autour de son nombril, sauf que là n’était pas le sujet à cet instant précis, sa pensée se déroulant doucement quand elle rouvrit la bouche pour lui expliquer, à la fois déçue et désemparée "C’est à propos de ce que des gens comme Farrell peuvent véhiculer comme préjugés à mon égard en me faisant passer pour une gamine qui a gagné sa place ici uniquement par favoritisme. J’ai presque eu l’impression que je le dégoutais tout à l’heure." Pourtant, il ne fallait pas être un grand espion pour se rendre compte que Leon ne laissait aucun passe-droit à sa fille, et que chaque chose qu’elle avait accomplie au cours des six dernières années, elle y était parvenue grâce à sa seule volonté. C’était bien pour cette raison qu’à un moment donné, ayant l’impression de ne pas évoluer, elle s’était rapprochée de Ruben. A partir de ce moment-là, c’était vrai, elle avait sans doute été favorisée, c’était même le but de son entreprise, et elle avait fonctionné. Mais personne ne lui reprochait d’être proche du docteur Hartfield en l’occurence, jugeant que c’était plutôt une bonne chose. Non, ce qu’on lui reprochait vraiment, c’était d’être une Barnes, rien d’autre, et elle trouvait ça profondément injuste. Tout comme la façon dont les choses s’étaient goupillées tout à l’heure, Farrell ne lui laissant même pas le temps d’en placer une "L’un ou l’autre, qu’est-ce que ça change ?" Dépitée au fond, Mavis secoua la tête en refusant plus ou moins de répondre à l’interrogation de Ruben qu’elle sentait s’adoucir juste là, à quelques centimètres à peine d’elle. Ça eut comme effet de lui provoquer la même chose, et de baisser les armes pour finalement lui expliquer, la gorge serrée "Il m’a tout de suite demandé de le suivre, et tout s’est enchaîné. Les reproches, les menaces, et sa grande sortie théâtrale qui a surement dû avoir pour effet de donner un coup de pied dans la fourmilière, j’imagine ?" Elle n’avait pas besoin de se concentrer beaucoup pour se figurer de la scène qui devait se jouer derrière la porte de la pièce dans laquelle elle se trouvait toujours. Le service devait s’être interrompu, les oreilles devaient s’être tendues. Se cachant brièvement le visage dans les mains, elle murmura entre ses paumes qu’elle appuya fort contre son visage "Je me sens tellement humiliée."
Ce n’était pas pour autant qu’elle voulait que qui que ce soit intervienne pour laver son honneur, et surtout pas Ruben "Tu me jures que tu feras rien ?" Elle lui demandait très sérieusement. Elle ne lui laissa pas le temps de le lui assurer cependant, reformulant sa phrase autrement pour lui arracher une promesse qu’elle le forcerait à tenir, cette fois, même si elle ne savait pas encore comment exactement. Elle se retint de prendre son visage dans ses mains, en brûlant d’envie pour souder son regard au sien, et lui laisser à nouveau, pour cette fois et pour cette fois seulement, accès à la confiance en lui qu’elle avait perdu ; elle resta à distance, mais ses yeux s’obstinèrent à chercher les siens avec urgence "Je veux que tu me jures que tu feras rien." Elle ne le le lui dit pas, mais son regard plongea un moment trop long dans le sien et laissait sous entendre un tu me dois bien ça palpable, autant que la tension qu’il y avait chaque fois qu’ils se trouvaient à proximité de l’un et de l’autre "Je cherche pas une solution par rapport à toi. Je veux simplement qu’on me laisse ma chance sans considérer que j’ai besoin de l’aide de qui que ce soit pour réussir." Là, elle dévia son regard "Je veux pas de ton aide." Et elle savait quel message ça pouvait laisser transparaître, alors elle compléta "Pas à cause de tout ce qui s’est passé, ça n’a absolument rien à voir." Sincère, elle termina en relevant la tête, désireuse de bien se faire comprendre, bien que le temps d’un instant, elle préféra ne plus affronter le regard du docteur "Même si on était en bons termes je te demanderais de rester à ta place." Elle ne voulait pas recevoir des reproches en plus pour aujourd’hui Mavis, voilà pourquoi elle prenait le temps de remettre les choses dans leur contexte, et de plus ou moins rassurer Ruben sur les raisons de son obstination à vouloir se débrouiller.
Elle espérait qu’il le comprendrait, tout comme il comprenait son sentiment de frustration. Elle l’entendit soupirer. Elle se força à ne pas relever la tête cette fois, ne tenant pas à prendre à coeur la manière dont il s’investissait dans tout ça, quand bien même ça lui faisait déjà quelque chose qu’il soit là, à vouloir la soutenir. Ça passerait, c’est ce qu’elle lui dit pour l’encourager à battre en retraite, leurs regards se rencontrant en même temps, et les mots de Ruben résonnant un instant de plus dans sa tête pendant qu’elle lui répondait, certainement trop bas compte tenu du fait qu’ils étaient seuls, dans une pièce vide et silencieuse "Il va falloir pourtant, la journée est loin d’être terminée." Il allait devoir la laisser comme ça, même si ce n’était pas ce qu’il voulait. Elle allait bouger, elle allait opérer un mouvement pour se défaire de l’attraction qui régnait entre leurs corps, même s’ils étaient relativement loin de l’autre. Seulement Ruben fut plus rapide qu’elle, et s’empara de la main qu’elle avait levé près de sa bouche pour en triturer la lèvre inférieure. Elle ne l’en empêcha pas, sentant quelque chose lui picoter au bout de ses doigts qu’elle regardait sans pouvoir se résoudre à faire autre chose si ce n’était l’écouter reprendre la parole "Je suis pas étonnée non plus. Mais comme pour le fait de savoir que c’est un connard, ça change pas grand-chose en définitive." Elle n’osa pas remuer ses doigts contre ceux de Ruben, le laissant choisir ce qu’il voulait en faire à ce moment-là ; juste les tenir tout contre sa paume, ou les intercaler avec les siens. Elle releva enfin les yeux, et comme si de rien n’était, comme si elle ne ressentait pas la chaleur de sa peau contre la sienne et les battements de son coeur s’accélérer, elle répondit à ce qu’il lui proposait "Ça servira à rien." Elle sentait les mouvements lents des doigts de Ruben contre sa peau. Elle sentait ce que ça lui faisait de ressentir à nouveau ce contact qui lui manquait dans une certaine mesure. Elle sentait que s'il continuait, elle pourrait perdre pied, et se laisser dicter la marche à suivre par ce qui gonflait dans son ventre à ce moment-là, entre le besoin et le désir qu’elle ne voulait pas laisser gagner, pas assez guérie pour se dire que se serait une bonne idée de trahir la promesse qu’elle s'était faite à elle-même, pour Ambrose. Alors, elle fit un choix rapide, et décida de rompre le contact de ses doigts avec ceux de Ruben dans une très profonde inspiration.
Lentement, délicatement, elle récupéra sa main pour tendre et détendre ses jointures qu’elle finit par glisser dans la poche de sa blouse en réagissant à tout ce qu’il lui disait au fur et à mesure, trop consciente de tout pour réussir à se voiler la face. La peau de sa main semblait brûler dans sa poche, ses doigts endoloris par ce qui venait de se passer "Il a déjà décidé qu’il voulait me faire porter le chapeau. À moins de contraindre tout le service à l’étude de cas post-mortem à débattre en conférence pour mieux éclaircir la situation et établir un diagnostique en commun, où je pourrais avancer des arguments potassés et clairs qu’il ne pourra pas contester comme il l’a fait tout à l’heure, je pourrais difficilement avoir gain de cause, et tu le sais." Sauf que c’était un enfer à organiser ce genre de choses, et que Mavis avait déjà beaucoup trop de travail pour vouloir s’en rajouter, d’autant que ce patient n’était même pas le sien, en réalité. Reprenant une autre inspiration, elle retira sa main de sa poche et coinça une mèche de cheveux derrière son oreille en réfléchissant à la dernière phrase de Ruben à qui elle dit après un instant "Je peux toujours lui montrer mes capacités autrement ? En bossant sur autre chose qu’un cas d’école, et en l’impressionnant assez pour que, s’il compte vraiment me discréditer auprès du reste du service, les efforts que je fournirais démontreront sans que j'ai besoin de faire rien d’autre que c’est qu’un aigri qui cherche juste une nouvelle cible ?" En réfléchissant, elle ne fit rien d’autre que précipiter son regard dans celui du docteur. Les cas les plus intéressants du service, Mavis savait à qui ils étaient généralement confiés, et ce n’était peut-être pas judicieux compte tenu de l’aveu que Ruben lui avait fait à peine quelques secondes plus tôt au sujet de la manière dont il la favorisait, mais dans la foulée, elle lui demanda sans ciller, reprenant doucement du poil de la bête "Sur quoi tu bosses en ce moment ?"
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« C’est pas à propos de toi que je m’en fais. » Il savait; ce n’était pas pour autant que ce n’était pas justifié à ses yeux de le redire et le répéter là où d’autres ne le faisaient que trop peu de fois, en témoignait la situation du jour. « C’est à propos de ce que des gens comme Farrell peuvent véhiculer comme préjugés à mon égard en me faisant passer pour une gamine qui a gagné sa place ici uniquement par favoritisme. J’ai presque eu l’impression que je le dégoutais tout à l’heure. » Il aurait préféré lui dire qu’elle se faisait des idées, qu’elle laissait une certaine insécurité parler à la place de voir les choses au plus juste. Le problème, c’était que ce n’était pas du tout le cas: il avait déjà entendu des bruits de couloirs plus ou moins discrets à son passage concernant cette idée là, qu’elle était une gamine seulement avantagée par un favoritisme où celui prêté n’était même pas celui dont elle jouissait. Ruben aurait voulu contrecarrer ses paroles, il aurait voulu ajouter là quelque-chose mais face aux mots de Mavis il se retrouvait inhabituellement muet; la seule chose qu’il avait réellement envie de faire c’était de s’excuser alors qu’il n’était pas en tort et que ce n’était pas dans ses habitudes de le faire lorsque c’était pourtant le cas, et évidement de la prendre dans ses bras pour lui montrer que si elle le dégoutait l’autre, ce n’était pas son cas à lui - loin de là. Il ne fit ni l’un, ni l’autre, laissant un silence s’installer entre eux et rebondissant sur une autre partie de ses paroles à la place. Il se détestait de ne pas avoir les mots justes en cet instant, de ne pas réussir à exprimer quelque-chose pour pouvoir la rassurer, cette partie là était pour sure. « L’un ou l’autre, qu’est-ce que ça change ? » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté, l’intimant à poursuivre sa réponse plutôt qu’à se braquer de la sorte. « Il m’a tout de suite demandé de le suivre, et tout s’est enchaîné. Les reproches, les menaces, et sa grande sortie théâtrale qui a surement dû avoir pour effet de donner un coup de pied dans la fourmilière, j’imagine ? » Il pinça ses lèvres, un instant de trop une fois de plus surement. « C’est exactement ce que ça a fait oui. » Il n’était pas question de lui mentir et il préférait encore être la personne lui relatant comment cela se passait derrière les portes closes dans son dos. « Je me sens tellement humiliée. » Ouvrant quelque peu la bouche, il allait répliquer qu’elle n’avait pas besoin de se sentir de la sorte; mais il se retint: ce n’était pas à lui de lui indiquer comment se sentir ou non dans cette situation, surtout qu’il ne connaissait pas le ressenti qu’elle avait. Lui avait eu la chance de ne pas subir ce genre de comportement de la part des ainés de la profession, alors qu’il avait pourtant été bien davantage favorisé par rapport à elle. L’inégalité n’était pas juste, ni ici ni ailleurs, mais elle n’avait pas pour vocation de l’être de toute manière.
A la place, et à défaut d’avoir une véritable réponse à apporter à tout ce pan là de la conversation, il lui proposa d’être d’une quelconque aide pour elle dans cette situation. Il existait surement plus d’un moyen où son aide pouvait être facilement apportée, rien qu’au niveau des connaissances qui pourraient lui être nécessaires pour prouver que ce n’était pas de sa main que le patient avait trépassé. Mavis refusa rapidement cependant cette aide, jugeant qu’elle ne ferait qu’enfoncer dans l’esprit des autres titulaires qu’elle réussissait grâce et uniquement à l’avantage que lui donnaient d’autres mieux placés qu’elle. Alors, à contre coeur, il se rangea à l’idée de ne rien faire. « Tu me jures que tu feras rien ? » Son regard accrochait le sien sans en détour la moindre nuance, sans même cligner des cils. « Je veux que tu me jures que tu feras rien. » - « Je te le jure Mavis que je ferai rien. » Même si ça lui coutait visiblement parce-que ne rien faire n’était pas dans ses cordes d’ordinaire, lui qui mettait bien trop facilement son nez dans des situations qui ne le regardaient pas. Mais si elle lui demandait de jurer, alors il jurerait; si elle lui demandait de rester à l’écart, contre ses impulsions il le ferait - parce-qu’elle pouvait lui demander à peu près tout qu’il s’y plierait. « Je cherche pas une solution par rapport à toi. Je veux simplement qu’on me laisse ma chance sans considérer que j’ai besoin de l’aide de qui que ce soit pour réussir. Je veux pas de ton aide. » Ces derniers mots étaient prononcés alors qu’elle détournait son regard du sien, et bien sur qu’il sentit son myocarde se resserrer dans sa poitrine. « Pas à cause de tout ce qui s’est passé, ça n’a absolument rien à voir. Même si on était en bons termes je te demanderais de rester à ta place. » Et Dieu qu’il aurait préféré que sa place ne soit pas celle qu’elle lui accordait désormais - parce-que ce n’était en rien celle qu’il appréciait, il n’y avait qu’à voir la lueur qui traversait son regard lorsqu’elle prononçait ces mots. Mais elle évitait de croiser ce dernier, alors elle ne pourrait le voir. « Je sais. » Qu’il se contenta de murmurer dans un premier temps, avant de s’éclaircir un brin la gorge. « Je sais que ça a rien à voir avec le reste. » Parce-qu’il avait beau être égocentré la grande majorité du temps, bien des détails et des nuances de ce qui l’entourait ne lui échapper guère en réalité. « Je veux juste que tu saches que tu as la possibilité, d’utiliser mon aide, si jamais tu changes d’avis. » Il avait juré qu’il n’interviendrait pas de son côté, et s’y tiendrait; il s’interposerait sans une once d’hésitation si elle lui faisait le moindre signe d’aide nécessaire, en revanche.
« Il va falloir pourtant, la journée est loin d’être terminée. » Ben échappa un petit grognement: l’idée ne lui plaisait toujours pas pour autant. « Je suis pas étonnée non plus. Mais comme pour le fait de savoir que c’est un connard, ça change pas grand-chose en définitive. » Et s’il pouvait, Farrell ferait partie des personnes avec lesquelles il n’interagirait pas pour les raisons qu’ils mettaient tous deux en avant. Mais comme le disait Mavis: avec la configuration actuelle, ça ne changeait pas grand chose, ce qu’ils pensaient ou voulaient puisque ce n’était pas de cette manière là que les choses se solderaient. « Ça servira à rien. » Tout comme cela ne servirait à rien de tenter de prolonger le contact qu’il lui proposait, puisqu’à peine quelques instants après ce dernier initié, elle libéra sa main de la maigre emprise qu’il effectuait sur cette dernière. Un instant, peut-être deux, leurs peaux étaient restées en contact; celle de Ruben brulait déjà du froid imposé par l’absent de celle de Mavis dans les secondes suivant son mouvement de retrait. « Il a déjà décidé qu’il voulait me faire porter le chapeau. À moins de contraindre tout le service à l’étude de cas post-mortem à débattre en conférence pour mieux éclaircir la situation et établir un diagnostique en commun, où je pourrais avancer des arguments potassés et clairs qu’il ne pourra pas contester comme il l’a fait tout à l’heure, je pourrais difficilement avoir gain de cause, et tu le sais. » Il le savait oui, il savait bien trop de choses souvent malheureusement. « Alors fais le. » Rien ne l’empêchait de le faire, si ce n’était l’envie de mettre l’énergie nécessaire dans cette entreprise. « Tant que c’est pour une raison fondée, personne ne t’empêchera de le faire. Si tu veux lui prouver qu’il a tort, tu peux le faire. » Ce serait un bon cas d’école pour bien des personnes, futurs professionnels en formation comme d’autres déjà diplômés - la preuve en était pour Farrell.
« Je peux toujours lui montrer mes capacités autrement ? En bossant sur autre chose qu’un cas d’école, et en l’impressionnant assez pour que, s’il compte vraiment me discréditer auprès du reste du service, les efforts que je fournirais démontreront sans que j'ai besoin de faire rien d’autre que c’est qu’un aigri qui cherche juste une nouvelle cible ? » Oh, il avait senti venir la prochaine question avant même qu’elle ne la pose. Mais avant qu’elle ne le fasse, il se permet d’intervenir à la suite de ces paroles là. « Ca fonctionnerait, oui, parce-que sa parole à lui n’aurait plus autant de valeur face à tes preuves à toi. » Si elle démontrait avec une exécution proche de la perfection qu’elle était tout à fait capable de s’en sortir malgré tout ce qu’il pouvait avancer, le titulaire n’aurait pas autant d’augments pour enfoncer son élève face aux autres du service. C’était tordu, mais ce n’était malheureusement que trop ce qu’il se passait en réalité sur le quotidien. Ruben lui-même était passé par ce processus de validation - à moindre échelle. « Sur quoi tu bosses en ce moment ? » La voix de Mavis était davantage certaines de ce qu’elle avançait, bien plus assurée qu’elle n’avait pu l’être jusque maintenant dans cette conversation. Dans leur échange, ils parlaient boulot et mettaient de côté tout le reste en à côté - c’était ce qu’il permettait aussi d’agir de la sorte. Mais parce-qu’il y avait également tout ça à côté, deux choix s’offraient à Ruben en cet instant: celui de lui faire gouter à la froideur de la revanche, celle de l’avoir repoussé et lâchement abandonné - même si c’était un brin exagéré, c’était malheureusement que de trop comme ça qu’il se sentait -; il pouvait également accéder à sa requête. Reposant avec intensité son regard sur elle, sondant si elle était sérieuse et si cela était réellement une bonne idée. Elle lui avait demandé de ne pas s’impliquer, mais elle désirait saisir l’occasion de bosser avec lui de nouveau pour profiter des cas qui pouvaient lui être accordés. Restant encore un instant silencieux, faisant tourner ses méninges à plein régime, il finit par pincer ses lèvres et retenir un petit soupire - qui trompait-il sérieusement dans cette situation, bien sur qu’il allait accéder à sa requête. « Je vais faire hospitaliser un patient pour une tumeur vraiment pas belle au niveau de la moelle, d’ici la semaine prochaine. C’est une opération programmée. » Il aurait surement des cas plus extraordinaires que celui là, mais à portée de main et en si peu de temps il ne pourrait pas faire mieux. Et puis, à défaut d’être rare, c'était un cas plutôt complexe. « Mais c’est du quitte ou double pour ce cas là. » Il inspira longuement, croisant ses bras sur son torse. « Je veux pas que tu plonges la tête la première avec moi juste pour prouver que tu peux le faire, parce-que si on réussit pas, ça va faire tâche sur ton dossier. » Le sien était protégé en tant que titulaire, mais les mêmes échecs ne se répercutaient pas de la même façon chez les étudiants. Il savait, il avait vu. « Je peux te donner accès au dossier en avance pour que tu regardes ce que ça donne, et tu me dis ensuite. »
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Ruben lui jurait qu’il ne ferait rien pour plaider sa cause. Mavis ne laissa pas passer beaucoup de temps avant de faire son choix et de l’arrêter sur le fait de le croire, tout simplement. Malgré tout ce qui s’était passé, malgré l’impression qu’elle avait qu’elle s’était faite avoir sur toute la ligne au cours des presque deux années à jouer ce jeu dangereux avec lui, elle voulait à tout prix croire que si elle demandait ce service au docteur qui se tenait debout face à elle à ce moment-là, il se plierait à sa volonté avec droiture et détermination, sachant mieux que quiconque à quel point c’était important pour elle de faire ses preuves pour les bonnes raisons. Ils ne parlaient pas de leur relation, ils parlaient de quelque chose qui touchait à leur univers professionnel et oui, elle voulait croire que c’était assez important pour Ruben pour qu’il lui accorde un voeu sans se sentir obligé de la trahir à la fin. Alors c’était inconsidéré comme geste, mais en effet, elle le crut farouchement lorsqu’il lui jura qu’il ne ferait rien, hochant la tête avec gravité quand il le fit. De son côté, elle lui expliqua que si elle le lui demandait, c’était pour les bonnes raisons, et pas parce qu’elle voulait lui faire payer leur rupture — leur rupture, ce mot se matérialisa presque violemment dans son esprit au moment le moins opportun, la laissant sans voix le temps qu’il lui répète encore et encore qu’elle avait plusieurs options devant elle et qu’accepter son aide au cas-où était l’une d’entre elle.
Elle espérait être assez forte pour ne jamais avoir à pencher vers cette solution, surtout quand elle ressentait chaque cellule de son corps exploser sous le toucher du jeune homme dont les doigts avaient tracé leur marque contre les siens. Sur la présente, elle ne voulait rien se laisser dicter par ce qu’elle ressentait, autant physiquement que physiquement, mais la tension entre elle et Ruben existait, et elle était électrique ; elle réussit à s’en défaire avec de la volonté, mais ça pulsait en elle comme quelque chose d’assez alarmant pour être associé à un symptôme grave d’une maladie qui l’était tout autant. L’effet qu’il avait sur elle, le docteur, c’était un facteur qu’elle avait tendance à laisser de côté par fierté, sauf qu’elle en était là : à devoir se rappeler pourquoi ce n’était pas une bonne idée de céder à quoi que ce soit en listant le nombre de choses qu’il lui avait dites avant qu’elle apprenne qu’il se jouait d’elle, juste parce qu’elle le sentait si proche que ça lui faisait physiquement mal. Ressasser les erreurs de Ruben, ça l’aidait à rester centrée sur l’essentiel, sur ce qui la taraudait pour l’heure, et qui n’avait rien à voir avec lui au fond. Elle soupira, reprenant le sens de leur discussion, ses mains glissées dans les poches de sa blouse, brûlantes du contact éphémère avec celle du jeune homme à qui elle répondit, désemparée "Je vais pas avoir le temps de le faire. Tu te rappelles de la somme de travail que t’avais à abattre pendant ta première année d’internat ?" lui demanda-t-elle, certaine qu’il voyait très bien là où voulait en venir. Elle n’était pas paresseuse Mavis, et c’était bien là le problème : son travail ne s’arrêtait pas aux murs de l’hôpital, et elle avait besoin de vivre aussi, au moins un peu "Je suis pas celle qui compte ses heures. Je m’en moque de passer ma vie ici, mais mes journées sont pas plus longues que les tiennes." Elle devait se rendre à l’évidence, aussi elle poursuivit sur le même ton — pas agressif, mais dérouté par ce qu’elle avait accusé comme reproche de la part d’un supérieur chevronné "Je veux pas me donner à fond pour quelque chose qui ne servira à rien si on me refuse le droit de m’exprimer face à celui qui m’accuse. J’ai ni de temps ni d’énergie à perdre — je sais que je peux le faire." le coupa-t-elle, anticipant ce qu’il s’apprêtait à lui dire en enfonçant son regard brun dans le sien, preuve qu’ils étaient montés sur la même pile et qu’ils n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre "Mais mon temps est trop précieux. Je dois pouvoir trouver un autre moyen." Et son autre moyen, il lui vint à l’esprit quelques instants plus tard seulement.
Elle mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas vu passer la lueur de vengeance dans les yeux de Ruben. La remarquant, elle lui dit avec un sourire à la limite du carnassier "T’es en train d’envisager de me mettre à l’amende parce que je t’ai laissé tomber, hm ?" Elle le lui demanda en le regardant dans les yeux, les siens dansant de l’un à l’autre en ne réussissant pas à savoir dans lequel des deux s’arrêter le plus longtemps. Encore une fois, déçue, mais pas surprise, qu’il puisse faire l’inverse d’elle en estimant que ce serait une douce revanche que de refuser qu’elle travaille avec lui, elle regretta de l’avoir cru quelques instants plus tôt "Tu dis que tu veux m’aider, que tu peux m’aider, mais la première chose à laquelle tu penses quand je saisis la perche que tu me tends, c’est à me frapper avec." l’accusa-t-elle en le contournant finalement, sa tête se secouant parce que de toute façon, c’était une très mauvaise idée, qu’importait le cas qu’il admettrait bientôt pour s’en occuper. Elle sentit sa gorge se serrer, mais ne dit rien sur le moment, marchant juste jusqu’à la porte close pour se soustraire à son regard et constater en direct que d’une certaine manière, elle était piégée dans tous les cas. Plus pour elle que pour qui que ce soit, elle dit tout bas "J’aurais dû suivre ma première idée. J’aurais dû continuer de prospecter dans les autres hôpitaux de la région pour qu’on me fasse pas payer d’être sa fille." Parce qu’elle était blessée par ce qu’elle avait vu passer dans les yeux de Ruben, elle préféra ne pas ajouter qu’en plus, ça l’aurait prémunis de ce qui était en train de se passer ici ; elle qui faisait mine de vouloir se débrouiller, lui qui débarquait pour tenter de lui dire le contraire, et la somme de leur contradiction commune qui les rendait à fleur de peau tandis que se creusaient la rancoeur et les non-dits. Elle déglutit péniblement, secoua la tête lorsqu’il termina de dérouler sa proposition, celle qu’elle lui avait plus ou moins arrachée "T’as raison, c’est une très mauvaise idée de toute façon." Elle lui donnait raison. Ça lui ferait plaisir, elle en était certaine. Elle continua "Je vais trouver une autre solution, me débrouiller seule et m’organiser pour mettre sur pied cette conférence dont j’ai parlé tout à l’heure. Si j’y arrive, ce sera quelque chose en plus à ajouter à mon dossier. Sinon…" Sinon. Elle ne termina même pas sa phrase, enchaînant sur une autre qui lui fit hausser les épaules avant toute chose, se retournant vers lui en même temps "C’est pas comme si je m’y attendais pas. Je suppose que j’ai que ce que je mérite, non ?" C’était plus ou moins la conclusion qu’elle avait lu dans les yeux de Ruben tout à l’heure, elle ne faisait que l’énoncer tout haut avec la gorge et le coeur serrés. Soudain, elle regarda le cadran de sa montre, le consultant autant pour se donner bonne contenance que pour trouver une bonne excuse au jeune homme quand elle constata le temps qu’ils avaient passé ici "Tu devrais partir, j’ai pas besoin qu’on fasse courir d’autres rumeurs à mon sujet." Alors qu’ironiquement, il ne se passait absolument plus rien entre eux.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« Je vais pas avoir le temps de le faire. Tu te rappelles de la somme de travail que t’avais à abattre pendant ta première année d’internat ? » Pinçant les lèvres, il se retint de faire le commentaire qui lui venait à l’esprit. Il s’en rappelait parfaitement, elle n’avait pas besoin de lui décrire: il était passé par là. Mais c’était justement parce-qu’il connaissait ce passage là des études dans lesquelles elle s’était lancée qui lui avait proposé initialement son aide sur cette idée; elle n’avait pas besoin de préparer tout ça si c’était juste pour prouver qu’elle avait raison et qu’elle n’avait rien fait de mal, il pouvait s’en charger. Lui, ça ne lui prendrait qu’une poignée d’heures et quelques heures de plus pour lui exposer ce qu’il avait mis sur pieds. Autrement dit: pas grand chose. Mais puisqu’elle lui avait demandé de ne pas s’impliquer, qu’elle ne souhaitait pas de son aide… ce n’était pas un plan qu’il se risquait à lui exposer. « Je suis pas celle qui compte ses heures. Je m’en moque de passer ma vie ici, mais mes journées sont pas plus longues que les tiennes. Je veux pas me donner à fond pour quelque chose qui ne servira à rien si on me refuse le droit de m’exprimer face à celui qui m’accuse. J’ai ni de temps ni d’énergie à perdre — je sais que je peux le faire. » Elle ne pouvait pas savoir à quel point ça lui déchirait le coeur à lui de la voir dans cet état, à devoir avoir ce type d’interrogations et de dilemmes. C’était en rien ce qu’il souhaitait pour elle - mais ce n’était pas une question qui était à mettre en avant, ce n’était pas ce que lui pensait qui était important. « Mais mon temps est trop précieux. Je dois pouvoir trouver un autre moyen. » - « Tu vas trouver, t’as plus de ressources que ça. » Et ce n’était même pas pour l’encenser qu’il disait: il le pensait vraiment. Elle avait les capacités de devenir meilleure que bien des personnes déjà présentes dans le service, il savait qu’elle trouverait autre chose pour s’en sortir.
Il n’avait juste pas anticipé qu’elle l’impliquerait dans cette nouvelle idée, tant elle mettait un point d’honneur à le tenir à distance et s’appliquer à dire qu’elle ne désirait pas le voir se mêler de tout ça. Et bien sur que la perche était trop grande pour en pas qu’il la saisisse - il n’aurait su faire autrement que d’accéder à sa requête, il ne savait qu’être faible lorsqu’il s’agissait de Mavis. Mais ce ne fut pas la première option qui passa dans son esprit, qui se réfléchit dans son regard. « T’es en train d’envisager de me mettre à l’amende parce que je t’ai laissé tomber, hm ? » Pouvait-elle réellement lui en vouloir ? Pouvait-elle réellement lui reprocher ? Elle aurait envisagé la même chose en premier lieu de son côté aussi. Penchant quelque peu la tête sur le côté, il ne prononça pourtant pas le moindre mot; elle l’avait vu, et il n’avait pas envie de défendre le fait que ce n’était pas vrai parce-qu’il n’était pas question de lui mentir. Pas ici, plus maintenant. « Tu dis que tu veux m’aider, que tu peux m’aider, mais la première chose à laquelle tu penses quand je saisis la perche que tu me tends, c’est à me frapper avec. » - « T’aurais fait la même chose. » Qu’il se contenta de souffler entre ses lèvres, pas spécialement fier de la réponse, mais pointant du doigt une vérité qu’ils connaissaient tous les deux pourtant parfaitement par coeur.
Elle le contourna, soustrayant son regard au sien, l’empêchant d’accéder aux émotions qui la traversaient. Ruben n’appréciait pas, mais une fois encore, il n’avait pas à y aller de son petit commentaire ici. Il se contenta de baisser la tête un brin, de la laisser lui passer à côté. « J’aurais dû suivre ma première idée. J’aurais dû continuer de prospecter dans les autres hôpitaux de la région pour qu’on me fasse pas payer d’être sa fille » Si elle pensait qu’il ne l’entendrait pas, c’était manqué. Il eut un petit rire soufflé par le nez, tout à fait sarcastique, presque silencieux tant il ressemblait davantage à une expiration d’un souffle manquant suivant un coup dans le ventre.
Il savait qu’il ne pouvait pas rester sur ce qu’elle disait elle, qu’il se devait de continuer dans sa réflexion, que s’il voulait réellement se montrer présent et utile pour Mavis il devait accéder à sa demande. Alors bien sur qu’il n’eut pas de mal à dégoter un cas qui serait intéressant pour elle; pas que pour prouver qu’elle savait le faire et qu’elle n’était pas que la fille de Leon, mais qui serait intéressant pour son apprentissage et ses connaissances en tant que future médecin. « T’as raison, c’est une très mauvaise idée de toute façon. » C’était une mauvaise idée par rapport à leur histoire et aux comportements qu’ils adoptaient l’un envers l’autre depuis des semaines - l’un plu forcé que l’autre, cela allait sans se dire. « Tu sais très bien quand même qu’aucun autre titulaire pourra te dégoter un cas comme ça aussi rapidement. » Qu’il souffla entre ses lèvres, finissant par se tourner vers elle alors qu’elle se tenait près de la porte. Il ne releva même pas le fait que pour une fois, elle lui ait donné raison sans qu’il l’ait demandé, alors que d’ordinaire ça aurait été la première chose qu’il aurait remarqué. Comme quoi, il changeait avec le temps. « Je vais trouver une autre solution, me débrouiller seule et m’organiser pour mettre sur pied cette conférence dont j’ai parlé tout à l’heure. Si j’y arrive, ce sera quelque chose en plus à ajouter à mon dossier. Sinon… » - « Mav… » - « C’est pas comme si je m’y attendais pas. Je suppose que j’ai que ce que je mérite, non ? » Il secoua sa tête de gauche à droite. « Tu le mérites pas. » Il avait mélangé deux situations de son côté, ayant décidé de jouer à un jeu qu’il n’appréciait en réalité que lorsqu’il gagnait; ce n’était plus le cas désormais - il ne gagnait plus, il n’appréciait plus. « Tu sais très bien que c’est pas par rapport à tes capacités professionnelles que j’ai réagi comme ça. » - « Tu devrais partir, j’ai pas besoin qu’on fasse courir d’autres rumeurs à mon sujet. » Il ferma sa bouche dans un bruit sec. Ainsi dont, la conversation s’arrêterait là. Ce n’était pas le but de tout ça, l’idée n’était pas de s’enfoncer davantage dans les sables mouvants mais de s’en extirper un peu justement. Enfonçant ses mains dans ses poches, il toisa la jeune femme encore un instant, avant de secouer un brin son visage. Que pouvait-il dire, de toute façon, qui ne lui donnerait pas tort d’une manière ou d’une autre ? Il savait qu’il ne pouvait négocier, il n'avait ni la position pour le faire ni les outils entre les mains. « Réfléchis-y, d’accord ? Il est admis dans dix jours. » C’était là sa seule carte restante en mains. Même si elle décidait de le rejoindre sur le cas au dernier moment, il lui en donnait l’autorisation. Elle aurait toujours une place à ses côtés lorsque cela concernait le travail, qu’importait le reste.
Ruben fit quelque pas pour se rapprocher à son tour de la porte, s’arrêtant à hauteur de Mavis, laissant son regard accrocher le sien autant que cela lui était possible. « Si tu penses que c’est pas une si mauvaise idée, tu sais où se situe mon bureau pour m’en informer. » Et relevant ses yeux vers la porte, il soupira quelque peu, étira son cou à droite et à gauche pendant qu’il se recomposait un visage; il n’était pas question que la moindre trace de leur discussion soit perceptible sur ses traits - parce-que la moindre discussion avec elle le laissait toute chose désormais, et il n’était pas question que cela se voit en dehors de leur face à face. Alors, avec surement plus d’énergie que cela était nécessaire, il attrapa la poignée de la porte pour sortir de la pièce et le faire d’un pas déterminé; comme s’il pouvait être d’une quelconque manière lui aussi déçu ou énervé contre ce qui s’était passé, là où il n’en était rien; mais cela donnerait toujours mieux, surtout en étant le petit poulain de Leon, qu’il agisse de cette sorte plutôt que de n’importe quelle autre façon. Il le fit en baissant un peu la tête, le regard dirigé vers le sol pour ne croiser aucun autre qui pourrait se trouver de l’autre côté de la porte - même si apparemment les plus curieux du service étaient déjà partis depuis longtemps, signe qu’une entrevue entre Mavis et lui n’était pas ce qui les intéressait ici. Quelle ironie.