ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: state liberty, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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Les années passées le nez plongé dans les bouquins jusqu’à pas d’heures dans la nuit étaient désormais révolues et passées pour Millie - elle avait même l’impression que c’était toute une autre époque. Cela faisait deux années complètes qu’elle travaillait aux côtés de James désormais, qu’elle avait eu cette opportunité qui était presque encore aujourd’hui difficile à croire: ce n’était pas donné aux jeunes sortants de la moindre école de pouvoir travailler à des postes aussi importants et surtout aux côtés de personnes autant influentes dans le monde de la mode. Ce n’était pas pour autant que les études s’arrêtaient réellement, ou disons plutôt l’apprentissage: Millie était tout à fait lucide sur le fait qu’elle avait encore bien des choses à apprendre, que l’école avait beau être derrière elle cela ne voulait pas tout à fait dire qu’elle était terminée. Preuve en était aujourd’hui: elle avait encore beaucoup à apprendre pour la prochaine collection que Weatherton était chargé de mettre sur pied. Ils travaillaient main dans la main avec un créateur d’une autre maison de haute couture - moins connue qu’eux, mais influente dans le pays malgré tout -, et elle ne connaissait que trop de peu choses sur eux.
Elle aurait pu rester chez elle, fouiller les méandres d’internet pendant des heures pour finalement faire un résumé sur sa tablette et l’affaire aurait été dans le sac. Sauf que ce n’était pas que comme ça qu’elle travaillait, et surtout Millie savait que certaines collections - si elles n’étaient pas vues en vrai sur les tapis des défilés - valaient mieux être découvertes sur papier glacé. Alors elle avait insérer un créneau horaire dans son agenda de la semaine pour aller à la bibliothèque et profiter de leur section sur la mode pour feuilleter toute et la moindre information, image, description qui pourrait lui être utile pour la suite. Elle en avait également profité pour envoyer un message à l’une de ses connaissances retrouvées récemment qui était susceptible de passer du temps sur place de son côté pour d’autres raisons, si elle souhaitait se joindre à elle.
« J’apprécie tellement le silence que tu peux trouver dans les bibliothèques. Et la façon dont les gens viennent pour s’occuper de leurs affaires et te laisser aux tiennes. » Elles avaient à peine passé la porte d’entrée que c’était déjà cette sensation là qui enveloppait Millie - et elle adorait ça. Elle avait longtemps utilisé l’astuce de la bibliothèque lorsqu’elle avait besoin de sortir de chez elle mais qu’elle souhaitait être laissée tranquille - ici, les journalistes n’avaient pas leur mot à dire et n’étaient pas les bienvenus. « Tu veux passer au rayon Mode avec moi ou je te rejoins directement à une des grande table du deuxième étage ? » Tournant sa tête vers Mavis, elle haussa gentiment un sourcil dans sa direction. Elle était au fait que ce n’était pas là le rayon, littéralement, de la blonde à ses côtés mais peut-être sa curiosité était-elle assez développée pour au moins se laisser tentée à mettre un pied et un regard curieux de ce côté là de la bibliothèque avant de se plonger dans ses propres révisions, livres, schémas; Millie n’imaginait surement pas assez bien la quantité d’informations qui étaient données aux étudiants de médecin à mémoriser, apprendre, décortiquer - c’était surement l’occasion d’en découvrir un peu plus sur le domaine de Mavis également, une pierre deux coups.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"J’aime pas le silence." Ça tombait comme un couperet, ce n’était pourtant pas dit avec gravité, c’était juste un fait dont Mavis ne se cachait pas et qui faisait partie intégrante de sa personnalité. Le silence, ça laissait trop souvent l’occasion à son cerveau de tourner encore plus vite que d’ordinaire, surtout de se perdre vers des pensées sur lesquelles elle ne souhaitait pas s’appesantir, pas très à l’aise avec l’introspection. Quand c’était trop silencieux dans son duplex, elle en sortait pour courir, et quand courir n’était pas une option raisonnable pour n’importe quelle raison, généralement la météo qui pouvait se montrer traître et capricieuse durant la saison des pluies, elle se baladait toujours avec quelque chose sur les oreilles ; un casque, des écouteurs, qui diffusaient un podcast, une vidéo quelconque, ou encore de la musique. Elle étudiait en musique d’ailleurs, elle avait appris à en faire une alliée pour mieux assimiler les diverses notions dont elle avait besoin pour sa formation, et bien que le temps n’était pas encore tout à fait venu, elle savait depuis longtemps que quand elle aurait la gestion de son bloc opératoire, elle opérerait en musique, comme son père. Oui, le silence, c’était un véritable enfer pour elle, il l’empêchait de se concentrer en la faisant divaguer vers des extrêmes qu’elle préférait faire taire, tout simplement.
Ce n’était pas souvent le cas chez les autres, Millie en était la preuve concrète. Elle lui sourit doucement, tournant la tête vers elle pour croiser son regard chaleureux, le sien levé vers une rangée immense d’ouvrages qu’elle avait caressé des yeux pendant quelques secondes seulement "Mais je comprends quand même que t’aimes venir ici. C’est un endroit rassurant, même s'il reste très impressionnant." Les bibliothèques l’étaient toutes. Temples de savoir, elles étaient l’antre sacré des érudits dont Mavis faisait indubitablement partie. Elle avait accepté l’invitation de Millie aujourd’hui aussi naturellement que ça l’exemptait de devoir se rendre à la bibliothèque universitaire pour consulter des livres de médecine dont on lui avait parlé au cours de la semaine, aussi parce qu’au fond, ce rendez-vous serait probablement sa seule vraie interaction sociale en dehors de l’hôpital, et qu’il fallait qu’elle s’y astreigne pour ne pas devenir complètement dingue. On parlait de l’internat comme d’un périple long et douloureux pour la santé mentale, et sa mère lui rappelait sans cesse qu’il ne fallait pas qu’elle la néglige, soulignant avec la subtilité d’une thérapeute qu’elle avait eu des phases compliquées à une époque, Mavis, alors il fallait qu’elle communique, qu’elle voit un peu de monde. De fait, elle obéissait, gentille fille qui tachait de retrouver ses automatismes pour ne pas éveiller les soupçons, sereine dans sa petite case confortable, à assurer sa destinée avec pérennité, déterminée à ne plus se laisser trahir par l’imprévu et par son propre ressenti.
À la question de Millie, elle fit mine de réfléchir. Remontant la bretelle de son sac sur son épaule, elle releva la tête vers les rangées de livres pour en estimer leur hauteur avant de reprendre en même temps "Si ça t’embête pas que je sois dans des pattes, j’ai bien envie de te suivre." Ça surprendrait la jeune femme, sans aucun doute. Aussi Mavis ajouta avec un léger mouvement de tête, ses épaules se haussant pendant qu’un nouveau sourire fendait ses lèvres "Je suis curieuse au sujet de ce que tu recherches, et j’ai envie de t’aider. Moi, je sais exactement ce que je suis venue chercher, ça me prendra pas longtemps en comparaison." Enfin, dans la foulée, elle compléta "C’est pour le travail, ou pour un projet personnel ?" Elle se permettait de l’interroger puisque même si une partie d’elle jugeait frivole le domaine dans lequel Millie évoluait, Mavis ne refuserait jamais d’en apprendre davantage à ce propos, toujours ouverte à la découverte et à la culture dans son ensemble.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Dernière édition par Mavis Barnes le Sam 20 Avr 2024 - 9:20, édité 3 fois
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: state liberty, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« J’aime pas le silence. » Ce qui était plutôt une révélation étonnante, en réalité. Mavis était surement l’une des personnes qui se murait le plus naturellement dans le silence, justement, tant elle savait garder une large partie d’elle-même dans un état mystérieux.Ce n’était pas pensé comme un reproche, Millie trouvait même que de savoir se préserver de la sorte et ne pas agir en tant que livre ouvert était une qualité; mais elle était plutôt étonnée pour le coup que la blonde n’apprécie en rien le silence alors que c’était pourtant naturellement quelque-chose qui lui allait parfaitement bien au teint. « Mais je comprends quand même que t’aimes venir ici. C’est un endroit rassurant, même s'il reste très impressionnant. » Le sourire de la brune fit finalement écho à celui de la jeune femme, alors que son regard se détachait du sien pour glisser sur leur environnement. « C’est justement ce côté impressionnant qu’est rassurant, je trouve justement. » Du moment que vous ne vous mettiez pas à faire trop de bruit, c’était exactement ce qu’il se passait: les gens entraient, cherchaient le contenu qu’ils désiraient consulter, faisaient leurs écrits et leurs essais, et rentraient chez eux. Il était possible de passer une journée entière ici sans croiser le moindre autre regard - et c’était toute cette ambiance calfeutrée et rassurante qui rendait Millie autant à l’aise dans ce type d’environnement. Ici, elle n’avait pas besoin de se cacher, ni aujourd’hui ni toutes les autres fois où elle était venue: elle pouvait être sans avoir besoin de paraitre.
A la question qu’elle lui posa ensuite, Millie s’attendait davantage à ce qu’elle se mette de côté le temps qu’elles fassent chacune leurs affaires dans un premier temps - surtout qu’elle était à peu près sure que le contenu qu’elle avait besoin de récolter aujourd’hui n’intéressait pas véritablement Mavis. « Si ça t’embête pas que je sois dans des pattes, j’ai bien envie de te suivre. » Sa mine se renfrogna de façon amusée. « Non ça m’embête pas du tout. » Au contraire: si elle lui avait posé la question, c’était parce-que la proposition existait réellement. « Je suis curieuse au sujet de ce que tu recherches, et j’ai envie de t’aider. Moi, je sais exactement ce que je suis venue chercher, ça me prendra pas longtemps en comparaison. » Elle eut un petit rire, presque silencieux pour ne pas recevoir de regards de travers de la part de qui que ce soit. « J’espère que t’as de la patience alors, parce-que ce sera effectivement pas aussi rapidement de mon côté. » Elle n’y passerait pas la journée, mais étant donné qu’elle ne savait pas exactement ce qu’elle voulait, elle avait quelques recherches à faire. Intimant Mavis de la suivre d’un mouvement de tête, elle se mit en route vers les rayons où elle risquait de davantage trouver ce dont elle avait besoin.
« C’est pour le travail, ou pour un projet personnel ? » - « C’est pour le boulot. » Comme c’était que trop souvent le cas avec elle, en réalité; elle adorait lire, elle adorait apprendre de nouvelles choses à travers les lectures, mais il était vrai qu’elle ne prenait désormais que trop peu le temps de lire pour le plaisir. Et si elle le faisait, cela se trouvait finalement être lié au monde dans lequel elle évoluait pour le travail. « On va faire une collaboration pour une petite collection avec un autre couturier, que je connais pas très bien. » C’était la réalité de la chose: ce n’était pas possible de connaître tout le monde dans cette branche de métiers là, et qui plus était si vous n’étiez pas déjà un grand nom c’était d’autant plus compliqué que les gens puissent vous connaitre et reconnaitre au premier coup d’oeil sur votre nom. « Mais je sais qu’il existe des livres regroupant ses collections et ses manières de créer, alors j’aimerais bien mettre la main dessus. » Passant à côté d’un rayon, et d’un autre, elle ne prêtait pas tant attention que cela à ce que ces derniers pouvaient contenir dans elle savait exactement où elle souhaitait se rendre dans ce dédale. « Ca me permettra aussi d’essayer d’anticiper certains problèmes que bosser avec ce nom là pourrait nous apporter, parce-que ça je sais que le patron aime savoir à l’avance ce qui pourrait être important de connaitre et d’avoir comme informations sous la main. » Si avant James avait besoin de lui préciser à chaque travail à plusieurs mains, désormais elle savait parfaitement qu’il fallait qu’elle prenne les devants; c’était ce qu’elle faisait là.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Elle aimait la façon de penser de Millie qui trouvait rassurant de se trouver dans un endroit majestueux comme cette bibliothèque. On se sentait protégé autant qu’on se sentait petit au milieu des ouvrages qui s’étalaient sur des dizaines de rayons, que ce soit en hauteur ou en longueur, barrage fait d’encre et de papier dans lequel Mavis se sentait bien quand, un casque sur la tête, elle se créait une bulle qui la mettait à l’abri de l’attention des autres qu’elle savait très bien ignorer par ailleurs. Ce n’était pas pareil ici. Le besoin de se retrouver avec une tache à accomplir, l’accomplir, puis retourner à sa vie comme si rien ne s’était jamais passé, ça avait un petit côté satisfaisant à son avis, alors évidemment, elle n’avait pas hésité un instant à accepter de se joindre à la jeune femme ce matin. Elle ignorait si elle lui serait d’une grande d’aide, mais avec les bonnes informations, elle pourrait sans aucun doute parvenir à quelque chose ensemble. Elle, elle avait l’habitude d’être plutôt rapide dans sa façon d’envisager ses recherches, elle mettrait moins de temps que Millie à venir à bout de ses propres recherches quand le temps serait venu. Elle se proposa donc pour l’accompagner dans sa quête, rassurée de ne pas être un frein pour elle "T’en fais pas pour ma patience, elle en a connu d’autres." s’amusa-t-elle en la suivant, lui accordant un léger coup de coude dans le bras pour la rassurer elle aussi, lui faisant silencieusement comprendre qu’elles n’étaient pas pressées, qu’elles avaient tout le temps, et que ça prendrait celui que ça prendrait.
Elle eut un sourire en coin lorsqu’elle lui révéla que sa présence ici était initiée par son travail "Décidément, tu t’arrêtes jamais." Elle savait que ça pourrait lui être imputée aussi, de toujours penser au travail, de toujours prévoir de faire quelque chose en rapport de près ou de loin à ça, mais pour une fois qu’elle pouvait se permettre de faire ce faux-reproche à quelqu’un d’autre, elle ne s’en priva pas. Suivant les rangées de livres du bout des doigts, elle ne vérifia par l’allée dans laquelle elles s’engouffrèrent, occupée à écouter Millie qui lui racontait les tenants et les aboutissants de cette recherche qu’elle faisait pour le compte de James "C’est pour la saison prochaine, ou pour beaucoup plus tard ?" Elle n’était pas une spécialiste du domaine, elle savait cependant que les collections de mode étaient présentées en décalé selon les saisons. Elle savait aussi que ce genre de choses prenait un temps fou à être mis sur pieds, et que parfois, les grands couturiers préparaient leur projet plusieurs années à l’avance. Ça ne semblait pas être le cas ici étant donné que Millie avait d’abord besoin de se renseigner pour avoir une vue d’ensemble du travail de ce collaborateur dont elle ne demanderait pas le nom, consciente que la jeune femme était surement cantonnée au secret professionnel ; en tant que médecin, elle respectait ça. Avançant face à une rangée de livres, en parallèle de Millie, elle hocha la tête à ses explications "Hm, j’imagine que ça fait mauvais genre d’apprendre qu’un collaborateur cache des casseroles qui pourraient ternir la réputation de ceux avec qui il travaille. Je comprends." James tenait à sa réputation. Elle le connaissait de loin via Ambrose, mais plus globalement, il était dans tous les cas connu pour être consciencieux, quand bien même Mavis ne s’intéressait pas vraiment à tout ce qu’il représentait : il restait un ponte dans son domaine, et ça aussi, elle le respectait.
Leurs pas feutrés accompagnant leur chemin, ce ne fut que le temps d’un instant que Mavis resta silencieuse. Déambulant le long de la rangée qu’elles consultaient toutes les deux, elle s’arrêta pile devant un ouvrage qui lui fit écarquiller les yeux et discrètement vérifier que Millie ne la suivait pas de trop près ; celui de sa soeur. Doucement, elle se racla la gorge histoire de ne pas ennuyer ceux qui travaillaient autour, et chuchota en direction de la jeune femme "Tu sais, je pense qu’on n’est pas dans la bonne section." Elle l’avança sans doute en vérité, gardant brièvement le regard posé sur la tranche du livre qu’elle n’eut pas le temps de dissimuler à la vue de Millie vers qui elle se tourna pour lui dire avec une certaine précipitation dans le ton, désolée au fond "J’ai entendu dire qu’il avait plutôt bien marché —" Et pour cause. Elle se mordit l’intérieur de la joue l’air de rien, ajoutant dans la foulée, un petit regard dirigé vers le livre en question en même temps " — et que l’adaptation ciné allait bientôt sortir." Avec un casting de choix à l’affiche d’ailleurs, elle était tombée sur l’information en scrollant sur les réseaux sociaux.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: state liberty, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« T’en fais pas pour ma patience, elle en a connu d’autres. » Elle eut un petit rire discret à cette mention là, comme pour le léger coup de coude qu’elle lui donna; elle appréciait particulièrement cette légèreté qui était présentement de mise, comme si la vie était aussi simple que cela finalement. Peut-être que cela devait l’être pour bien des personnes, mais ce n’était plus le cas pour elle depuis bien trop longtemps désormais.
« Décidément, tu t’arrêtes jamais. » Tout en penchant sa tête quelque peu sur le côté, Millie plissa le bout de son nez. « C’est toi qui dis ça ? » Bien sur que tout ça restait sur le ton de la taquinerie: elles savaient toutes les deux à quel point le travail de l’une et de l’autre était respectivement important: elles avaient de l’ambition et se donnaient les moyens pour y arriver. C’était surement un quelque-chose qui permettait d’ailleurs entre elles t’établir un lien bien plus facilement, avec moins d’accros - bien des personnes n’étaient malheureusement pas capables de comprendre tout cette partie là de l’implication dans un métier. Bien sur pour le moment, elles étaient encore toutes les deux à des postes qui ne leur permettaient pas tant que cela de mettre en avant cette ambition débordante et dévorante, mais un jour elles pourraient se retourner et voir tout le chemin qu’elles avaient parcouru. « C’est pour la saison prochaine, ou pour beaucoup plus tard ? » - « Celle d’après, oui. » Mavis avait oublié d’être totalement idiote dans le processus de son évolution, si bien que ce n’étiat pas surprenant qu’elle soit à même de savoir que c’était, dans le domaine de la mode, plutôt monnaie courante de prendre de l’avance. « C’est pour prendre un peu d’avance, pour pas se retrouver coincés quand on sera avec la collection à moitié complétée. » Ce n’était jamais drôle, quand ça arrivait. « Hm, j’imagine que ça fait mauvais genre d’apprendre qu’un collaborateur cache des casseroles qui pourraient ternir la réputation de ceux avec qui il travaille. Je comprends. » Elle opina quelque peu du chef. « Exactement. » Elle se mit doucement en marche. « Je suis pas la seule à être sur le coup, mais je sais que James a confiance en mon jugement et au travail que je peux faire, alors j’apporte un peu d’aide et surtout je prends de l’avance pour pas que ça finisse en catastrophe. »
« Tu sais, je pense qu’on n’est pas dans la bonne section. » - « Hm ? » Elles arpentaient depuis quelques minutes avec la discrétion de celles qui connaissaient les codes sociaux dans ce genre d’endroit les rayons de l’endroit où elles se trouvaient. Millie fronça quelque peu les sourcils. « Y’a les briogra… » phies dans le coin; oui, c’était effectivement le cas. Et elle aurait du se douter en réalité que c’était quelque-chose sur quoi elle pourrait tomber. Mais pour une fois, pour une seule fois dans son quotidien, elle avait occulté cet élément là. Bien sur que lorsque son regard tomba sur la tranche du livre qui n’avait pas eu le temps de disparaitre de sous leurs regards, son propre nom de famille lui fila des frissons. Elle perdit tout sourire pour la suite de la journée, ce n’était pas difficile à deviner. « J’ai entendu dire qu’il avait plutôt bien marché — » C’était ça le problème, oui. « Parce-que c’est romancé. » Sa soeur n’avait pas eu la main légère sur les tournures qui tiraient les larmes, bien plus que cela était déjà nécessaire pour l’histoire initiale. « — et que l’adaptation ciné allait bientôt sortir. » A ces mots là, Millie ferma les yeux en revanche, ayant un petit rire gardé prisonnier dans sa cage thoracique, empoisonné de sarcasme. « L’information est sortie malgré tout alors. » C’était peut-être idiot de sa part, mais elle avait réellement cru pendant l’espace d’un instant que la production finirait par se dire que ce n’était pas une bonne idée et qu’ils se devaient de tout arrêter. Apparement, ce n’était pas le cas. « Comment tu l’as su ? » Elle rouvrit les paupières, le regard bien moins assuré que quelques instants auparavant. « Comment tu l’as su avant moi, je veux dire ? J’ai pas été tenue au courant que l’information avait été rendue publique. » Et c’était ça le pire dans toute cette histoire: faire partie des personnes principaux mais toute la population autour d’elle agissait comme si elle faisait partie des figurants.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Mavis rendit à Millie la manière dont elle plissa le nez, y ajoutant une légère grimace du bout de la langue, la faisant poindre entre ses deux dents de devant, qui signifiait clairement qu’elle n’avait aucun argument à apporter à la défense qu’elle mettait en place pour la rendre coupable de parler, alors qu’elle n’était pas mieux, dans le genre. Elles avaient de l’ambition toutes les deux, ça demandait des efforts et des sacrifices. La preuve qu’elles étaient prêtes à en faire des tas, puisqu’elles étaient ici, sur leur temps-libre, à traîner dans les rayons immenses de la bibliothèque simplement parce qu’elles avaient des recherches à faire. Mavis mettait les siennes de côté le temps d’aider Millie à qui elle accorda un hochement de tête quand elle lui confirma qu’elle prenait de l’avance sur la prochaine collection et lui demanda dans le même temps "T’as déjà travaillé sur des tenues, ou James se contente de te traiter comme une esclave en te demandant d’aller lui chercher des carrés Hermès à pas d’heure et le huitième tome inexistant de Harry Potter ?" Comprendra la référence qui veut. Est-ce que Millie avait le privilège de pouvoir apporter ses idées à des tenues en cours de création ? Est-ce qu’elle en avait les capacités ? Ça fit réaliser à Mavis que, même si elle le lui avait déjà demandé, elle n’avait encore jamais eu l’occasion de voir ce qu’elle était capable de faire dans le cadre de ce pourquoi elle travaillait tant "Oublie pas que tu dois toujours me montrer de quoi t’es capable d’ailleurs. Moi, j’ai pas oublié que tu me l’as promis." lui fit-elle avec un sourire se tournant vers elle pour ajouter à sa question "C’est quoi le thème de la prochaine collection ?" Elle ne savait pas exactement si ça fonctionnait de cette façon, mais elle ne craignait pas de paraître plus idiote qu’elle ne l’était. On lui avait appris à poser des questions et à ne pas les craindre, même si elles paraissaient un peu trop simples. Il fallait s’interroger pour apprendre, c’est ce que lui répétait son père ; il fallait être curieux pour assimiler, c’est ce que Ruben lui avait fait remarquer en l’encourageant à ne pas avoir honte de l’être "J’espère qu’on trouvera rien de trop scandaleux à son sujet, alors. Ce serait dommage de vous contraindre à envisager un plan de secours." Elle le dit avec un tout petit sourire, mais elle n’imaginait pas combien ça devait être terrible de revoir ses plans à la dernière minute à cause d’un travail de recherches qui avait été mal fait en amont.
Elle s’apprêtait à demander à Millie si elle pouvait savoir le nom du créateur dont elle parlait pour mieux l’aider à chercher quand son regard tomba sur tout autre chose. Elle aurait aimé pouvoir protéger Millie de la vision du livre de sa soeur sur l’étagère, mais c’était trop tard ; et maintenant une partie d’elle crevait d’envie de connaître les tenants et les aboutissants de ce projet qui lui semblait opportuniste, comme tous ceux du genre quand ils sortaient. La bouche très subtilement tordue sur le côté, un peu comme si elle réfléchissait, elle s’accrocha à la réaction de la jeune femme qu’elle vit fermer les yeux quand elle lui affirma que ce bouquin s’était bien vendu parce qu’il était romancé "Tu l’as lu ?" lui demanda-t-elle par habitude. Elle trouverait ça logique qu’elle s’y soit contrainte étant donné que, l’imaginait-elle en tout cas, il devait relater des évènements qui la concernait "Je l’ai pas lu." tint-elle à se justifier très rapidement, ses yeux s’ouvrant un peu plus grand, soumise de nouveau au regard de Millie qu’elle regarda, la tête penchée pour tenter de deviner ce qu’elle ressentait. Elle l’observa de long en large, puis ses lèvres se pincèrent quand elle l’interrogea sur la manière dont elle avait su que l’adaptation cinématographique du livre de sa soeur était sur les rails. Un oeil à demi-fermé, Mavis se tourna très légèrement vers l’objet de leur discussion "J’ai vu l’annonce du casting sur Instagram il y a quelques mois." Mavis suivait quelques comptes de médias qui informaient de l’actualité pop-culture du moment, mais aussi le compte des plateformes de streaming qui s’en donnaient à coeur joie quand ils flairaient que l’un de leur projet allait crever des records de visionnage. Elle ajouta "Et il y a quelques jours, j’ai vu qu’ils commençaient à teaser la bande-annonce avec un décompte super précis." Elle marqua une petite pause, son regard se perdant dans les couleurs agressives de la tranche du livre qu’elle regardait toujours "J’ai trouvé ça glauque, pour être honnête." avoua-t-elle en murmurant plus bas, sa tête se retournant très rapidement vers la jeune femme qu’elle sentait tendue à ses côtés — tendue ou triste, elle ne saurait être tout à fait rigoureuse à ce sujet, interdite face au changement d’ambiance opéré à cause de ce livre. Elle lui proposa, la contournant en l’attrapant par le bras pour la faire avancer avec elle et l’éloigner de tout ça "On peut ne pas en parler si t’en as pas envie." Elle, elle pouvait très bien faire comme si elle n’avait rien vu et reprendre là où elles en étaient.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: state liberty, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
***
« T’as déjà travaillé sur des tenues, ou James se contente de te traiter comme une esclave en te demandant d’aller lui chercher des carrés Hermès à pas d’heure et le huitième tome inexistant de Harry Potter ? » Levant quelque peu les yeux au ciel, elle pencha son visage dans la direction de Mavis. « Techniquement, je suis pas embauchée pour ça. Pour travailler sur les tenues comme tu dis. » Elle précisait, parce-que sa phrase ne l’était pas assez, précise, tant deux options étaient disponibles dans la question de la blonde. « Mais j’ai déjà apporté mon coup de main sur des collections oui. » Peut-être pas de façon aussi significative que cela pouvait l’être pour d’autres artistes qui participent ici et là, peut-être pas dans des détails aussi infimes que les couturiers pouvaient voir sous leurs doigts, mais elle avait déjà apporté sa pierre à l’édifice. « Oublie pas que tu dois toujours me montrer de quoi t’es capable d’ailleurs. Moi, j’ai pas oublié que tu me l’as promis. » Elle eut un petit rire, reportant son regard sur les allées autour d’elles, sur ses pas foulant le sol. « Tu passeras à l’appartement la prochaine fois, je te montrerai. » Parce-que c’était là bas qu’elle gardait une trop grande partie de tout ce que ses doigts étaient capables de confectionner. « C’est quoi le thème de la prochaine collection ? » A cette question là, Millie plissa quelque peu le bout de son nez. « Techniquement j’ai pas le droit de le dire. » Et par techniquement, c’était qu’elle n’avait pas le droit de le dire. La curiosité de Mavis était la bienvenue, mais il y avait également les engagements qu’elle avait et l’espionnage était malheureusement partout; pas sous la forme de la petite blonde, mais de n’importe qui d’autre autour d’elles qui pourrait écouter leur conversation. « Mais je pourrais te montrer certains échantillons quand tu passeras: j’ai quelques pièces sur lesquelles je travaille chez moi. » A l’abris de son appartement et des regards, ce serait bien plus simple.
« J’espère qu’on trouvera rien de trop scandaleux à son sujet, alors. Ce serait dommage de vous contraindre à envisager un plan de secours. » Elle eut un petit rire. « J’espère aussi. »
La légèreté et l’amusement certain de leur début de conversation s’évanouit malheureusement rapidement lorsqu’elles passèrent devant un des ouvrages que Millie détestait le plus dans ce monde - si ce n’était pas le livre, même. Elle en connaissait chaque édition, chaque numéro de page, chaque information inscrite à l’intérieur; elle aurait aimé ne jamais poser ses yeux dessus pourtant, ni aujourd’hui ni jamais. « Tu l’as lu ? » Pinçant encore un instant les lèvres, elle rouvrit les yeux; ils reflétaient une certaine gravité qu’elle n’appréciait qu’en partie chez elle. « Oui. » Avant même sa sortie, puisqu’elle avait reçu un exemplaire dans sa boite aux lettres en guise de cadeau. C’était une des rares fois de sa vie où elle avait eu envie d’avoir un véritable accès de violent envers quelqu’un. « Je l’ai pas lu. » Millie soupira quelque peu. « Y’a surement rien que tu connais pas déjà dedans, de toutes façons. » Parce-que c’était là des informations qui avaient été divulguées au grand public dès le début: toute l’Australie connaissait la famille Butcher peut-être mieux qu’eux même ne se connaissaient finalement, il fallait croire. « Tout ce qui semble étrange et tiré par les cheveux dedans, c’est la partie romancée. » Comme si c’était quelque-chose qui était nécessaire, dans cette situation. Elle secoua quelque peu la tête - surtout en entendant la suite des paroles de la blonde. Apparemment, des informations continuaient d’être rendues publiques sans que les principaux concernés ne soient mis au courant - ils ne représentaient qu’un à-côté gênant. « J’ai vu l’annonce du casting sur Instagram il y a quelques mois. Et il y a quelques jours, j’ai vu qu’ils commençaient à teaser la bande-annonce avec un décompte super précis. » La brune baissa la tête quelque-peu. C’était là des informations qu’elle n’avait pas, puisqu’elle mettait un certain effort pour ne pas tomber dessus. Elle ne voulait pas que tous les endroits où elle posait le regard soit un rappel constant de ce qu’elle avait perdu - et encore, se disait-elle, elle n’avait pas à voir le visage de son frère avec exactitude lorsqu’elle se regardait dans le miroir, elle. « J’ai trouvé ça glauque, pour être honnête. » Elle eut un petit soupire sarcastique. « Ca l’est. »
« On peut ne pas en parler si t’en as pas envie. » Se laissant lentement entrer par le bras par Mavis, elle pencha quelque peu sa tête sur le côté. Elle n’avait pas envie d’en parler; mais c’était également le problème de ce sujet là. Sa thérapeute lui rappelait assez souvent que tout garder pour elle n’était pas nécessaire. « J’ai jamais vraiment envie d’en parler. » Elle soupira longuement. « Le problème c’est que c’est surtout avec ma soeur que j’aurais du en parler depuis longtemps. » Elle baissa quelque peu son regard, reprenant lentement sa marche, avec beaucoup moins d’enthousiasme qu’elle avait pu avoir jusque là. « Parce-que c’est elle qui pose problème depuis le début. » En dehors du fait que son frère avait disparu et qui était le vrai coeur du problème. « J’ai essayé de faire arrêter le tournage, tu sais. Sans passer par elle. » Pour la contourner et faire en sorte d’avoir une chance d’avoir un certain poids dans tout ça. Ca avait été un échec cuisant, il fallait croire, si ce type d’informations circulaient. « L’argent et le buzz sont plus importants que le reste, j’ai eu aucun poids apparement. »
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Techniquement, Millie n’était pas embauchée pour travailler sur les tenues imaginées par James "Mais tu le fais quand même, c’est ça ?" termina-t-elle avant qu’elle ne le fasse, un petit sourire remontant l’une de ses pommettes, quelque part fière que James voit en elle une recrue prometteuse à qui il donnait un peu de lest pour pouvoir exprimer son art. Un coup de main, c’était déjà mieux que rien pensa-t-elle, même si elle personnellement, elle ne pourrait jamais se contenter de donner un coup de main si elle savait qu’elle pouvait faire bien plus que ça : chacun son rythme. De toutes les façons, Millie devait être douée si James lui faisait confiance, et au fond, elle n’avait même pas besoin de voir ses croquis pour en être persuadée, l’exigence du cousin d’Ambrose étant assez reconnue pour qu’elle soit une valeur sûre à laquelle se fier. Elle prenait tout de même le rendez-vous donné par la jeune femme pour constater plus visuellement de son talent, la tête de Mavis se hochant avec enthousiasme quand elle lui proposa de passer chez elle la prochaine fois. Par contre, son sourire se changea en grimace quand elle lui annonça ne pas pouvoir lui dire sur quoi porterait la prochaine collection pour laquelle elle faisait des recherches "T’as de la chance que je connaisse la valeur du secret professionnel, autrement j’aurais pas hésité un seul instant à te cuisiner jusqu’à ce que tu passes à table et crache le morceau." Mais elle ne voulait pas la mettre dans l’embarras, alors elle n’insista pas. C’est étrangement Millie qui changea son fusil d’épaule dans la foulée, ses mots faisant s’illuminer le visage de Mavis qui, immédiatement, fit mine de fermer ses lèvres à double tour avec une clef invisible "Promis, je dirais rien à personne." Elle faillit ajouter qu’elle savait garder les secrets, mais elle ne laissa pas cette évidence dépasser la barrière de ses lèvres faussement scellées.
Quoi qu’il en soit, leur attention fut détournée par tout autre chose. Elle essayait de se mettre à la place de Millie, et ce n’était pas bien difficile au demeurant. Baz aussi avait le chic pour se servir de la vie de sa famille pour faire de l’argent dessus et se rendre intéressant, seulement il avait l’intelligence de modifier assez le contexte pour faire passer tout ça pour de la pure fiction. Elle n’avait pas lu le livre d’Ottie, elle n’était cependant pas idiote au point de croire qu’elle était restée vague pour écrire son histoire ; c’était le propre des histoires de ce genre, d’être précis pour attirer les foules, et faire peser sur le récit une aura malsaine, qui faisaient frétiller les amateurs du genre "Je suis pas du genre à prendre en compte les ragots de couloirs tu sais, j’en suis restée à ce qui s’est passé, point barre." voulut-elle la rassurer quand elle lui dit en gros que ne pas le lire ne l’informerait pas plus sur l’histoire tragique autour de sa famille ; quelque chose en elle aurait dû la pousser à lui dire qu’elle en savait surement plus que tout le monde en vérité, mais elle tut cette réflexion interne, harponnant le bras de Millie pour l’éloigner de ce livre de malheur et lui laisser le choix de continuer ou pas la conversation autour de tout ça "Vous n’en avez jamais parlé avant que son livre sorte ?" demanda-t-elle doucement, sa tête se tournant vers Millie qu’elle ne lâcha pas, sa main accrochée au creux de son bras "Elle vous a consulté au moins avant d’écrire tout ça ?" Compte tenu de la réaction de Millie, ça ne devait pas être le cas, mais ça ne lui coûtait rien de lui poser la question pour en être certaine "Qu’est-ce que tu veux dire par c’est elle qui pose problème ?" Ses sourcils se froncèrent. Les relations entre frères et soeurs n’étaient pas faciles, les relations entre soeurs l’étaient encore moins, elle en savait quelque chose. Mais loin de se poser en experte, plutôt radicale dans sa façon de gérer le problème soeur, elle resta concentrée sur la jeune femme à ses côtés qui lui avoua avoir tenté de faire arrêter le tournage de l’adaptation du livre d’Ottie "T’as pris des mesures juridiques pour le faire ? Je maîtrise pas très bien le sujet, mais ça doit être possible d’au moins le faire retarder en attendant que la justice détermine si c’est légal de dépeindre la vie de quelqu’un qui n’a pas donné son accord." En effet, elle n’y connaissait pas grand-chose Mavis, mais ses parents avaient de bons avocats qu’elle aimait écouter parler, alors elle était au moins consciente que ce genre de procédures prenait du temps et que, souvent, ça ralentissait les choses pour un temps donné — c’était déjà ça de pris "Remarque, c’est peut-être un peu trop tard maintenant…" Comme le trailer était en passe d’être diffusé, ça voulait dire que le tournage était bien avancé. Peinée pour Millie, Mavis serra doucement ses doigts contre son bras quand elle osa lui demander "Comment tes parents prennent tout ça ? Eux non plus n’ont pas eu assez de poids ?"
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: state liberty, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« Mais tu le fais quand même, c’est ça ? » Elle plissa quelque peu le bout de son nez en laissant un vague sourire apparaitre. Bien sur qu’elle le faisait quand même - jamais sans l’accord de son patron, parce-que ce n’était pas là une autorité face à laquelle elle voulait se rebeller et de toutes façons elle n’avait pas assez de poids pour pouvoir le faire, mais bien sur qu’elle le faisait quelque peu.
« T’as de la chance que je connaisse la valeur du secret professionnel, autrement j’aurais pas hésité un seul instant à te cuisiner jusqu’à ce que tu passes à table et crache le morceau. » Levant quelque peu les yeux au ciel et secouant un brin son visage, Millie haussa légèrement un sourcil dans sa direction. « Je sais jusqu’à quel point j’ai le droit d’être indiscrète ou non, j’aurais pu te faire croire que tes méthodes étaient efficaces. » Elles n’en arriveraient pas jusque là, puisque ce n’était pas le but de leur échange ou de la rencontre du jour - et ce n’était pas quelque-chose qui serait à leur calendrier entre elles. Elles évoluaient dans deux mondes bien différents lorsqu’il ‘agissait de leur métier, si bien que ces derniers ne se retrouvaient pas à naviguer l’un autour de l’autre; si bien que les informations que détenait Millie n’étaient en aucun cas utiles pour Mavis. Elle n’avait donc aucune raison de la cuisiner, comme elle disait. « Promis, je dirais rien à personne. » - « Je sais. » C’était aussi simple que cela.
Par rapport à la conversation qui s’en venait à elles sans qu’elle n’ait pu l’anticiper, cependant, elle aurait préféré avoir besoin de donner les secrets de Weatherton à Mavis plutôt que de l’affronter. C’était là un sujet qui la rebutait d’ordinaire, mais ces derniers le niveau était d’autant plus haut tant elle avait compris qu’elle ne pourrait arrêter la machine et que les choses lui étaient imposées sans que son avis soit pris en compte. C’était déjà ce qu’avait fait sa soeur à l’époque, lorsqu’elle avait écrit le livre qui se tenait devant elle aujourd’hui. « Je suis pas du genre à prendre en compte les ragots de couloirs tu sais, j’en suis restée à ce qui s’est passé, point barre. » Millie haussa quelque peu les épaules. « C’est une des versions de ce qu’il s’est passé. » Tu manques rien qu’elle aurait voulu rajouter, mais elle savait que ce n’était pas nécessaire ici tant d’autres avaient trouvé que c’était nécessaire, justement, de lire le livre. Elle l’avait fait pour savoir à quelle sauce elle était mangée dans ce dernier et pour pouvoir affronter le monde extérieur sans trop se retrouver démunie si certaines questions lui tombaient dessus. « Vous n’en avez jamais parlé avant que son livre sorte ? Elle vous a consulté au moins avant d’écrire tout ça ? » Elle inspira longuement, expira de la même façon. « J’ai découvert qu’elle avait écrit tout ça juste avant que ce soit publié, donc je pense que ça répond à tes questions. » Ottie avait oublié d’être idiote, et savait pertinemment que ce n’était pas là quelque-chose qu’aurait apprécié certaines personnes de sa famille; si bien qu’elle avait avancé sur ce projet en secret et ne l’avait fait savoir que parce-que cela devenait nécessaire de le faire. « Je te disais l’autre jour qu’on a tous une façon différente de gérer le deuil… » Elle souffla un semblant de petit rire par le nez. « Se faire de l’argent sur le dos de ses proches, ça a été sa façon à elle. » Et ce n’était bien sur pas quelque-chose qu’elle appréciait ni approuvait, ce n’était même pas une question.
« Qu’est-ce que tu veux dire par c’est elle qui pose problème ? » - « C’est elle qui s’est dit qu’écrire un livre pour relater notre tragédie était une bonne idée, c’est elle qui s’est dit que de ne pas en parler aux autres était une bonne idée, c’est elle qui a accepté de vendre ses droits pour que ce soit adapté en film comme si c’était une bonne idée. » Peut-être que les pensées de Mavis n’allaient pas dans cette direction là initialement, mais c’était dans celle qu’elle décrivait que Millie voyait les choses, elle. Sa soeur était un problème parce-que l’appât du gain et de la reconnaissance avaient été deux acteurs bien trop importants dans sa vie, bien trop attrayants aussi.
« T’as pris des mesures juridiques pour le faire ? Je maîtrise pas très bien le sujet, mais ça doit être possible d’au moins le faire retarder en attendant que la justice détermine si c’est légal de dépeindre la vie de quelqu’un qui n’a pas donné son accord. » Elle secoua quelque peu la tête, mais Mavis fut plus rapide pour reprendre la parole. « Remarque, c’est peut-être un peu trop tard maintenant… » - « Et puis elle l’a fait intelligemment: l’histoire est racontée de son point de vue à elle. » Elle haussa les sourcils dans un soubresaut. « Ou en tous cas c’est de cette façon là qu’elle convainc les gens. Même si ça nous implique nous parce-que ça lui est pas arrivé qu’à elle, c’est son histoire qu’elle raconte, alors… » Alors Millie n’avait jamais réussi à avoir le moindre poids dans toute cette affaire parce-que c’était là la façon dont les choses lui étaient présentées pour qu’elle ne soit pas dans les pattes de ceux qui imprimaient les chiffres sur les cheques qu’Ottie récoltait. « Comment tes parents prennent tout ça ? Eux non plus n’ont pas eu assez de poids ? » Elle joua quelque peu nerveusement avec ses incisives sur sa lèvre inférieure, restant un instant dans le silence, avant de reprendre la parole; sans grande envie, mais elle l’avait dit: elle n’en parlait pas assez, peut-être qu’elle devrait le faire davantage. « Toujours pas de nouvelles de ma mère, mais je pense qu’il faudrait un miracle pour qu’elle se rappelle qu’à la base elle a trois enfants et pas qu’un seul. » A partir du moment où son petit dernier avait disparu, la mère Butcher avait disparu pour le reste de la fratrie toute entière. « Et mon père fait en sorte de rester dans le déni autant que possible. Il aime pas ce qu’est devenue Ottie, mais je pense qu’il préfère ne pas se confronter à la réalité pour ne pas souffrir plus qu’il le fait déjà. » Elle avait tenté d’engager la conversation plusieurs fois avec son père, elle avait souligné à quel point il pouvait avoir un impact, une voix importante dans tout ça; il avait préféré bougonner quelque-chose qu’elle n’avait su comprendre pour retourner à ses documents de recherche. Celui qui aurait tout fait pour ses filles fut un époque était loin de sa splendeur. Soupirant, Millie secoua quelque peu la tête. « C’est comme si, au final, le fait que ce soit elle qui parle de tout ça, personne n’ose faire quelque chose. » Et sa voix à elle n’était pas prise en compte, ce qui faisait stagner l’histoire au complet.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Millie ne s’imaginait certainement pas à quel point Mavis était douée pour garder des secrets. C’était le cas de tout le monde au sein de son entourage, après tout. Chacun avait une vague idée de la loyauté qu’elle était supposée alimenter comme une qualité profonde de sa personnalité, quand la seule loyauté à laquelle elle s’abstenait, elle n’était dirigée que vers une seule personne, et c’était elle-même — pour se protéger, pour protéger ses intérêts, pour assurer ses arrières et avancer, seule, plus que jamais. Elle était un tombeau Mavis, accumulant les reliques possédées par les erreurs des autres pour les utiliser plus tard, quand elle estimait être en danger, les voyant comme des talismans qui la protégeaient de ses propres méfaits. Heureusement, rien de tout ça n’était valable pour le secret entourant la collection de mode sur laquelle Millie travaillait ; une qui ne semblait pas dérangée de divulguer les secrets des autres, c’était la soeur de Millie. Elle devint leur sujet de conversation au travers du livre qu’elle avait sorti et que Mavis n’avait pas lu. Elle le lirait bientôt, elle s’y astreindrait, gardant l’esprit ouvert et critique, mythomane au moins de prétendre qu’elle préférait la version officielle quand, en réalité, elle voudrait vérifier les théories de près en fouinant dans les analyses d’un personnage clef de toute cette affaire "J’ai pas du tout envie d’être trop dure avec elle et de dire des choses désagréables à son sujet, mais ça ressemble quand même vachement à une trahison, ce qu’elle a fait." Elle n’avait pas envie d’être trop dure avec Ottie, mais la vérité toute crue, c’était qu’elle la jugeait clairement de se servir du drame entourant sa famille pour subvenir à ses besoins. Etait-ce une manière pour elle d’exorciser cette histoire ? Une partie de Mavis n’avait pas envie de le savoir, mal à l’aise, sans savoir exactement pourquoi — peut-être parce que ça la renvoyait à certains de ses choix, allez savoir "Sauf qu’elle capitalise pas uniquement sur son deuil, elle capitalise surtout sur celui de toute votre famille." intervint-elle en jetant un regard de coin à Millie. Elle le détourna lorsque, sincère, elle ajouta très bas, tellement qu’au fond, ses paroles étaient davantage pour elle que pour la jeune femme "C’est vraiment malhonnête." Et Mavis, elle en connaissait un rayon en matière de malhonnêteté. Pourtant, jamais elle n’avait songé à faire ce que faisait Ottie, ce que faisait Baz aussi : refaire vivre les morts à travers des oeuvres qu’ils imposaient à leur famille sous le prétexte que ça les aidait à faire leur deuil. Elle, elle préférait que les morts restent profondément enfouis quelque part, surtout quand on n’avait pas retrouvé leur corps, et qu’il subsistait encore une aura de mystère autour de ce qui leur été arrivé.
Malgré tout, elle avait de la peine pour Millie. Elle lui exposait le problème qu’était sa soeur avec une certaine retenue, néanmoins elle sentait que ça bouillait en elle d’en être réduite à accepter quelque chose contre son gré "J’imagine que l’entente n’est plus au beau fixe entre vous ?" L’avait-elle déjà été ? C’était davantage une remarque qu’une vraie question, comprenant parfaitement que Millie ne veuille plus rien à voir avec cette soeur qui, Mavis n’en démordait pas, l’avait trahie en calculant son coup d’une façon si maline que, lorsqu’elle lui fit entendre qu’elle l’avait assez été pour ne pas dépeindre l’histoire d’un autre point de vue que le sien, et pas celui de sa famille, elle s’entendit lâcher un très petit rire par le nez en même temps qu’elle lui disait "En effet, elle est très intelligente." Elle aurait dû soumettre sa matière grise à autre chose qu’à vendre du sensationnel sur le dos de sa famille. Une infime partie de Mavis la respectait pour être aussi fourbe, mais la grande majorité de son être tout entier la méprisait par défaut "Elle n’a pas pu passer à côté du livre, de toute façon." remarqua Mavis en détournant un instant son attention de Millie pour s’enquérir de la manière dont ses parents prenaient toute cette histoire autour du livre d’Ottie ; elle avait failli oublier que sa mère n’avait plus donné signe de vie, elle non plus, après que son fils se soit volatilisé. Elle préféra ne pas s’y arrêter, gênée d’imposer à Millie de devoir y songer, et se concentra sur ce qu’elle lui disait au sujet de son père que Mavis appréciait beaucoup "J’ai toujours admiré sa dignité." De loin, il semblait digne, en tout cas. Un aveu qu’elle fit avec douceur avant d’ajouter "Je suis désolée que tout ça vous soit arrivé." De nouveau, difficile de se dire qu’elle n’était pas sincère — parce qu’elle l’était, ses doigts affirmant une légère pression au creux du coude de Millie qu’elle finit par lâcher en soupirant, comprenant à nouveau très bien ce qu’elle voulait dire quand elle avançait que, peut-être, les erreurs d’Ottie lui étaient pardonnées parce qu’elle était privilégiée, d’une certaine façon "Et toi alors, t’aurais pas envie de parler de tout ça ?" L’interrogeant du regard en même temps, elle marchait toujours à ses côtés en poursuivant "T’aurais autant les moyens qu’elle de rétablir la vérité. Ce serait un joli pied de nez à faire à son mauvais polar." Puisque d’après ce que lui disait Millie, c’était tout ce qu’était le livre de sa soeur, Mavis s’autorisa à le définir de cette manière, elle aussi.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Dernière édition par Mavis Barnes le Mar 30 Avr 2024 - 13:24, édité 1 fois
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: state liberty, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
***
« J’ai pas du tout envie d’être trop dure avec elle et de dire des choses désagréables à son sujet, mais ça ressemble quand même vachement à une trahison, ce qu’elle a fait. » Pinçant un peu plus fort sur ses lèvres, Millie haussa quelque peu les épaules. « Ca y ressemble vachement et ça se ressent de la même façon, en vrai. » Parce-que si la principale concernée clamait haute et fort autant que cela était possible que ce n’était pas le cas, c’était pourtant de cette façon là que sa petite soeur l’avait ressenti: comme une trahison, un couteau planté entre les omoplates avec une aisance à faire peur. Elle avait tourné le dos à ce qui restait de leur famille ne ruines pour récupérer ces dernières et en faire un nouvel édifice à l’image qui lui convenait le mieux. Peut-être que c’était là une façon pour elle de gérer ce qu’elle pouvait ressentir, mais cela se faisait au détriment des autres personnes impliquées dans cette affaires. « Sauf qu’elle capitalise pas uniquement sur son deuil, elle capitalise surtout sur celui de toute votre famille. » C’était exactement ça. « C’est vraiment malhonnête. » - « J’ai beau lui avoir répété plein de fois, elle l’entend pas de cette oreille, alors… » Le dialogue était sourd entre sa soeur et elle depuis trop longtemps désormais, elle aurait beau lui dire son avis et la façon dont elle voyait les choses de son côté, cette dernière n’en tenait pas compte. Elle avait essayé au début, lorsqu’elle avait appris ce qu’elle s’apprêtait à faire et quel direction elle souhaitait donner à leur histoire, mais Ottie avait fermé les yeux sur l’avis de sa cadette et avait préféré continuer tête baissée. « J’imagine que l’entente n’est plus au beau fixe entre vous ? » Elle eut un sourire triste. « Je crois qu’on s’est même pas souhaitées nos anniversaires ces cinq dernières années, pour te dire. » Lorsque Millie avait des nouvelles de sa soeur, ce n’était jamais pour quelque-chose de bon, malheureusement. « Je crois que je préfère comme ça de toute façon. » Elle aurait préféré surtout avoir une soeur qui la soutienne à travers les étapes de la vie, mais si c’était pour mieux la trahir ensuite, elle préférait encore avancer seule.
Le rire que lâcha Mavis annonçait le fond de sa pensée pour elle; et si elle ne laissa pas paraitre ce qu’elle en pensait réellement parce-que même si elle s’ouvrait quelque peu, Millie restait toujours assez timide sur tout ça, elle n’en pensait pas moins. « En effet, elle est très intelligente. » Personne ne pourrait retirer cette partie là à la jeune femme, malheureusement. « Elle a assuré ses arrières. » Et cela avait été un pari gagnant; elle aurait bien dit bien joué mais c’était justement là le coeur du problème: elle avait bien joué. Et il semblait qu’au sein de leur famille détruite, Millie soit la seule à penser exactement de cette façon là - ou qui ait les épaules assez solides pour assument de penser comme ça. Son père pratiquait un déni parfait, et sa mère était aux abonnés absents depuis trop de temps désormais. « Elle n’a pas pu passer à côté du livre, de toute façon. » Elle haussa lassement les épaules. « Je pense pas, mais j’ai pas l’impression qu’elle en ait quelque-chose à faire. Et pas que de ça, donc je suis pas vraiment étonnée. » Elle n’en avait rien eu à faire de quoi que ce soit le jour où elle était partie de la maison familiale pour ne plus donner de nouvelles; alors il aurait été utopique de sa part de croire que sa mère aurait pris contact lorsque le livre était paru. Surement qu’elle l’avait vu, oui, peut-être même lu après tout. « J’ai toujours admiré sa dignité. » A ces mots là, qui étaient adressés à l’encontre de son père, Millie releva son regard avec un petit sourire aux lèvres. Elle avait toujours admiré son père, et s’il n’était plus tout à fait lui-même ces dernières années, cela ne lui retirait pas ce sentiment qu’elle avait à son égard et lorsqu’elle était à ses côtés; elle était heureuse, sincèrement, de savoir qu’elle n’était pas la seule à ressentir cela à une certaine échelle en tous cas. « Je sais qu’il a toujours tenté de garder la face pour nous, alors qu’il était tout autant effondré de son côté. Même s’il n’est plus qu’une pâle image de lui-même maintenant, contrairement à avant, au moins il a toujours essayé. » Le livre d’Ottie avait été le coup de massue quelque peu fatal pour Benjamin, mais lorsqu’il était aux côtés de Millie il tentait toujours de faire en sorte de prétendre que ça allait mieux; elle le connaissait assez pour savoir que ce n’était pas le cas, mais au moins en restant dans le déni de l’effondrement de sa famille, il restait à ses côtés.
« Je suis désolée que tout ça vous soit arrivé. » Elle apposa sa propre main sur celle de Mavis, appuyant à son tour une légère pression. « Merci. » C’était suffisant, en tous cas à ses yeux; parce-que les discours n’avaient pas besoin d’être à rallonge pour qu’ils soient authentiques et véridiques.
« Et toi alors, t’aurais pas envie de parler de tout ça ? T’aurais autant les moyens qu’elle de rétablir la vérité. Ce serait un joli pied de nez à faire à son mauvais polar. » Timidement, elle secoua quelque peu son visage de gauche à droite; ce n’était pas qu’elle n’avait pas envie, c’était quelque-chose de bien plus complexe que cela. Enfonçant ses mains dans les poches de sa veste alors qu’elles continuaient finalement d’arpenter les allées, elle prit quelques instants avant de reprendre la parole. « J’arrive à t’en parler à toi aujourd’hui parce-que ça fait dix ans que j’en parle avec ma psy. » Elle inspira longuement. « Et les personnes à qui j’en ai parlé pendant ce laps de temps là se comptent sur les doigts d’une main je crois. » Elle secoua de nouveau sa tête de gauche à droite. « Y’a une partie de moi qui voudrait en parler, tu sais. Pour de vrai. » Pas simplement en discuter avec les personnes concernées ou avec les gens qu’elle considérait comme des proches; elle aurait aimé pouvoir aborder le sujet avec l’aisance de ceux qui avaient réussi à passer à autre chose - le problème pour elle était qu’elle n’était jamais passée à autre chose, elle était toujours bloquée dix ans en arrière. « L’attention qu’on a reçu, à cette période là… Je veux pas la revivre. » Les curieux, les journalistes, n’importe qui qui voulait obtenir une information qui pourrait valoir de l’or. « Si j’en parle, ça relancera la machine et j’ai pas les épaules pour ça. Je suis pas Ottie. » Elles avaient toujours été l’opposé l’une de l’autre, de toute façon. Millie finit par inspirer longuement. « Mais après je me rappelle que la machine va être relancée dans tous les cas quand les premières images vont apparaitre sur grand écran. Peut-être que je devrais m’y préparer, plutôt que d’essayer de tout faire arrêter. Je sais pas. » Et c’était ce à quoi elle pensait tous les soirs lorsqu’elle allait se coucher, parce-qu’elle n’avait pas non plus assez de forces en réserves pour repousser l’envahisseur lorsque ses défenses étaient au plus bas.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Mavis réfléchissait très peu à ce qu’aurait été sa vie si sa soeur était toujours en vie. En écoutant Millie parler de la sienne, elle n’en avait de toute façon pas la moindre envie. Elle savait que rien de bon ne serait ressorti de la relation qu’elles entretenaient à l’époque. Plus encore, elle savait depuis le plus jeune âge qu’il aurait fallu un événement tragique pour leur permettre d’évoluer l’une indépendamment de l’autre, et elle ne regrettait pas le moins du monde avoir penché vers les extrêmes pour que ce soit le cas et sortir plus victorieuse que jamais de ce combat acharné qu’elle menait contre Marion depuis qu’elles étaient nées. Elle n’inciterait jamais personne à voir les choses de la même façon qu’elle, mais apprendre ce qui se passait entre les soeurs Butcher, ça ravivait quelque chose en elle ; un mépris qu’elle ne réussissait pas à étouffer, dégoûtée de la manière dont les aînées s’octroyaient le droit de faire ce que bon leur semblait, et ce sans prendre en compte le ressenti de leur cadet. Elle secoua la tête, une légère grimace lui faisant froncer le nez lorsqu’elle comprit qu’Ottie était trop têtue pour écouter sa soeur et qu’elle n’en faisait qu’à sa tête, mais n’eut pas grand chose à dire de bon à ce sujet. De fait, elle ne dit rien, et se contenta de faire, un court instant plus tard "T’as pas besoin d’elle tu sais, t’es assez forte pour avancer sans qu’on te mette des bâtons dans les roues comme elle semble prendre du plaisir à le faire." Elle n’en dirait pas plus, mais ça paraissait évident que ça la ramenait à sa propre réalité — celle qu’elle cachait en partie, mais pas par honte, c’était aussi clair que son absence infâme de remords.
Elle ne pouvait pas trouver d’excuse à la mère Butcher. Ainsi, là encore, elle ne dit rien et baissa la tête, sincèrement désolée que Millie en soit réduite à devoir évoluer dans une famille qui la traitait de cette façon-là. Elle ne le méritait pas, elle était aussi digne que son père dont elle avait clairement hérité pour le meilleur "Il a toujours essayé, et il est toujours là malgré tout, il faut s’y accrocher." lui fit-elle avec un petit sourire et un petit mouvement de tête encourageant. Elle n’avait pas de conseils à donner Mavis, elle connaissait néanmoins la signification derrière la présence d’un parent proche. D’une façon bien différente de Millie, les siens l’avaient aussi laissée de côté pendant un nombre incalculable d’années, et n’avait commencé à se soucier d’elle qu’une fois qu’elle avait démontré une ambition manifeste à propos de son avenir proche. Autrement, elle était le reflet parfait de leur enfant disparu, et qui s’avérait, Mavis l’avait bien compris désormais, être leur préféré ; elle avait les initiales, le visage, la posture et le ton, mais elle n’avait pas ce petit quelque chose qui les rendait béats d’admiration, et c’était dur à supporter encore aujourd’hui. Millie, elle, ne retrouvait peut-être pas le père qu’elle avait connu lorsqu’elle posait ses yeux sur lui, mais elle avait la preuve irréfutable qu’il l’aimait assez pour ne pas vouloir l’abandonner. Du point de vue de Mavis, c’était un acte d’amour bouleversant, qu’elle enviait si fort qu’elle aurait pu en pleurer.
Mais pas en public. Jamais "Tu vois un psy, c’est déjà ça." lui fit-elle remarquer avec un petit sourire, tentée de lui demander si ce n’était pas sa mère qu’elle voyait, mais elle en aurait été la première informée si ça avait été le cas. Elle pinça les lèvres, retrouva vite son sérieux pour écouter ce que Millie avait à lui dire de plus sur son envie — ou pas — de s’approprier de nouveau l’histoire de la disparition de son frère et de rétablir cette vérité qu’elle connaissait par coeur pour y vivre depuis des années maintenant. Elle hocha la tête "C’est normal. Tu dois pas t’en vouloir de pas réussir à en parler plus que ça, ça reste une épreuve difficile." Et le deuil, comme elles en avaient discuté la dernière fois, ce n’était pas quelque chose de simple à envisager, surtout quand on avait aucune preuve tangible à laquelle se raccrocher. Elle tourna la tête vers elle, la regarda avec une tendresse qui n’était pas feinte, toujours autant désolée pour elle "Je sais. Tu le feras peut-être un jour." Elle en était certaine : ça viendrait. Elle lui reprit le bras, ses doigts formant un doux étau autour de ce dernier quand elle lui murmura "Te flagelle pas pour ça. C’est pas ta faute." De ne pas être capable de faire comme sa soeur en cherchant à faire pleurer dans les chaumières pour engranger du profit et se faire mousser "Moi je crois que t’as les épaules pour en supporter beaucoup tu sais. La preuve." Elle ne la complimentait pas pour dire de le faire : elle savait à quel point Millie était capable de tout un tas de choses "Mais je comprends. L’attention, c’est pas un truc facile à gérer, surtout quand elle vient de la part de gens qui ne veulent qu’une seule chose." Faire parler pour faire de l’argent — deux choses en une, c’était même pire que tout. Sa main quitta le creux du bras de Millie pour se poser sur son épaule "Tu prendras la meilleure décision dans tous les cas. Que ce soit pour toi, pour ton père ; que tu t’y prépares ou pas, il faut avant toute chose que tu te fasses confiance." T’y arriveras, laissa-t-elle sous-entendre en plantant résolument son regard dans celui de la jeune femme à ses côtés.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: state liberty, toowong.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« T’as pas besoin d’elle tu sais, t’es assez forte pour avancer sans qu’on te mette des bâtons dans les roues comme elle semble prendre du plaisir à le faire. » Essayant d’étirer un petit sourire qui se traduirait seulement par une petite moue pincée au coin de ses lèvres, Millie releva son regard vers Mavis. « Merci. » Parce-que ce n’était que trop peu souvent de se trouver face à quelqu’un qui la défendait elle plutôt que sa soeur et ses idées. C’était peut-être parce-qu’elle n’avait pas côtoyé que du beau monde ces dernières années, de ces personnes qui voulaient également voir s’il était possible d’attraper des informations sur Ottie en passant du temps avec Millie. L’exception qui perdurait à travers le temps au milieu de tout cela, c’était son père; il n’était peut-être plus le même qu’il avait pu être à une période de sa vie, ayant perdu la lueur pétillante qui était caractéristique dans son regard mais qui était toujours présent, au moins. « Il a toujours essayé, et il est toujours là malgré tout, il faut s’y accrocher. » Parfois - souvent -, elle regrettait de ne plus avoir ce père qu’elle avait longtemps connu, parce-qu’il serait un atout et un allier formidable dans son quotidien de jeune adulte. Mais elle savait aussi que l’autre option c’était sa mère qui disparaissait du jour au lendemain sciemment sans se préoccuper si cela allait être un problème pour sa famille, ou au moins ce qu’il en restait; finalement, elle prenait l’ombre de son père tous les jours plutôt que n’importe quelle autre option.
« Tu vois un psy, c’est déjà ça. » Elle eut un petit sourire en coin. « Heureusement. La question se posait pas à l’époque. » Il n’y avait pas une version de sa réalité où elle n’allait pas consulter quelqu’un à un moment donné; certes, elle avait été extrêmement réfractaire au début à l’idée, mais elle avait bien vu que cela allait être nécessaire et elle s’était surtout aperçue qu’arrêter de consulter n’était pas une option ensuite. « Parce-que c’est pas ton cas aussi ? » Elle haussa un sourcil en direction de la jeune femme. Sa question n’était pas accusatrice, coulait simplement de source à ses yeux. En regard de son histoire et de son entourage, elle trouverait ça étrange que ce ne soit pas le cas également.
« C’est normal. Tu dois pas t’en vouloir de pas réussir à en parler plus que ça, ça reste une épreuve difficile. » Elle fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre. « Mais c’était y’a dix ans aussi. » Toute personne normalement composée aurait réussi à en parler de façon bien plus naturelle depuis bien plus longtemps, c’était tout ce qu’elle impliquait. Elle, elle restait bloquée en arrière comme si c’était une positon qu’elle ne saurait quitter malgré le peu d’efforts qu’elle arrivait à fournir. Millie savait qu’elle était restée longtemps dans cette période où elle préférait fermer les yeux plutôt que d’affronter la réalité - le déni, soyons clairs -, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’aurait pas du être apte à en parler depuis longtemps désormais. « Je sais. Tu le feras peut-être un jour. Te flagelle pas pour ça. C’est pas ta faute. » Elle esquissa un petit sourire. « Moi je crois que t’as les épaules pour en supporter beaucoup tu sais. La preuve. » A ces mots là, elle eut un petit sourire; peut-être était-ce effectivement le cas, sans qu’elle n’arrive à s’en apercevoir ou à avoir le moindre recul sur sa situation. « Mais je comprends. L’attention, c’est pas un truc facile à gérer, surtout quand elle vient de la part de gens qui ne veulent qu’une seule chose. » - « Souvent, je me demande comment elle a pu vouloir tout ça, tu sais. Parce-qu’elle a subi les mêmes pressions que moi à la même période. » Comment sa soeur pouvait-elle préférer toute cette partie là à la tranquillité qu’ils avaient un jour eu en tant que famille ? C’était cela aussi qui laissait Millie perplexe: comment avaient-elles pu évoluer si rapidement dans deux directions aussi différentes. « Tu prendras la meilleure décision dans tous les cas. Que ce soit pour toi, pour ton père ; que tu t’y prépares ou pas, il faut avant toute chose que tu te fasses confiance. » Elle échappa un petit soupire. « Merci. » Elle tourna son regard vers Mavis. « Sincèrement. » Elle reporta son regard en avant alors qu’elles s’étaient remises à avancer dans les rangées d’ouvrages entassés. « J’espère un jour surtout qu’on pourra de nouveau être tranquilles et… » Elle secoua la tête; cet espoir là impliquait un autre espoir qu’elle n’osait qu’à peine prononcer du bout des lèvres. « Qu’on arrêtera d’attirer les curieux ou les avides d’argent. » Pour ce faire, il faudrait que sa soeur arrête d’être à l’affut de la moindre opportunité, surtout.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"Tu seras pas surprise si je te dis que ma mère a essayé de m’analyser." Elle le dit en riant doucement. Seulement, ça n’avait franchement rien de drôle. A l’époque, Anka avait mis son sens pratique en exergue dans sa manière d’envisager le deuil de Mavis, et elle avait fait les choses à sa façon ; pas en la redirigeant vers une consoeur ou un confrère, mais bel et bien en la prenant elle-même en charge sans lui laisser l’occasion de se douter un instant qu’elle était tout bonnement en train de faire d’elle sa patiente. Sauf qu’elle n’était pas idiote, sa fille, et qu’elle s’était vite rendue compte que ce qui se tramait. Au fur et à mesure qu’elle lui instillait l’idée de pendre des médicaments, elle avait consenti à le faire pour lui faire plaisir, histoire de voir si ça faisait vraiment une différence. Elle détesta l’expérience, elle détesta encore plus sentir que ce traitement était à l’appréciation d’une mère qui la tenait toujours à l’oeil, scrutant le moindre de ses faits et gestes. Elle avait eu la sensation d’être un rat de laboratoire, et si aujourd’hui, elle n’était plus sous traitement, elle sentait encore parfois qu’elle tentait de lui soutirer des confessions pour poser un diagnostique sur ce qu’elle avait compris d’elle — des choses inquiétantes peut-être, Mavis n’avait même pas envie de le savoir. Elle ajouta à l'adresse de Millie "Je vais bien aujourd’hui, c’est ce qui compte." Elle le lui assura avec un léger mouvement de tête, le sous-entendu étant clair : elle ne consultait plus de son côté, et elle ne comptait plus jamais le faire.
"C’est pas important que c’était il y a dix ans, chacun va à son rythme à propos de ce genre de choses, et je suis persuadée que je suis pas la seule à te l’avoir déjà dit." Elle était persuadée que la personne qu’elle voyait en thérapie devait le lui répéter sans cesse aussi "Si qui que ce soit te force à en parler parce qu’il estime que c’est le bon moment, vire-le de ton entourage, Mills." lui dit-elle. La formulation était peut-être rigolote, le fond restait aussi sincère que son regard se posait résolument sur elle pour qu’elle comprenne qu’elle ne plaisantait pas. Personne n’avait le droit de la forcer à parler de tout ça, ça la regardait, et elle faisait comme elle pouvait. Tout comme Ottie en définitive, mais on ne pouvait pas vraiment dire que sa méthode n’était pas controversée. Mavis soupira longuement, jetant un regard au plafond qui les surplombait pendant que Millie s’interrogeait sur tout ça de son côté "Elle a peut-être réfléchi, et elle s’est dit que tourner tout ça à son avantage, ça lui permettrait de retrouver un semblant de contrôle sur votre histoire ?" Elle n’en savait rien, elle ne pouvait faire que des suppositions. Dans une certaine mesure, Mavis se disait qu’elle avait dû souffrir autant que Millie, alors la question se posait évidemment, mais malgré toute l’intelligence qu’elle avait pour elle, elle devait admettre qu’elle ne pouvait pas être catégorique sur le sujet.
"Arrête de me dire merci." Elle le lui disait sans mauvaise humeur, mais avec la tendresse d’une vieille amie. Sa main posée sur l’épaule de Millie, elle la fit glisser sur l’autre pour pouvoir la tenir brièvement contre elle, et lui faire sentir qu’elle était de son côté "Je l’espère pour toi. Moi, je suis déjà tranquille depuis un sacré bout de temps maintenant." C’était de mauvais goût, sa pensée formant l’idée qu’elle l’était depuis que sa soeur n’était plus là. Mais bien sûr, elle ne pouvait pas le verbaliser, même face à Millie qu’elle savait dénuée de la volonté de critiquer qui que ce soit "Tu vas quand même essayer de la contacter à propos du film ?" finit-elle par lui demander, réfléchissant un instant à ce qu’impliquait la sortie imminente d’un projet pareil, et à ce que ça forcerait Millie à supporter.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
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« Tu seras pas surprise si je te dis que ma mère a essayé de m’analyser. » Au petit rire que laissa échapper Mavis, Millie se contenta d’un petit sourire dans sa direction. Elle aurait préféré l’être, surprise, à cette annonce mais effectivement ce n’était pas le cas. Même si cela faisait des années maintenant qu’elle n’avait pas côtoyé la mère de la jeune femme et qu’elle ne saurait dire si elle agissait toujours de la sorte aujourd’hui, ce n’était pas là un comportement étonnant de sa part de la femme qu’elle se rappelait connaitre. Disons que si les parents Butcher avaient pu être à l’époque vus comme trop laxistes par certains autres, ceux Barnes n’étaient pas connus pour les mêmes travers. « Je vais bien aujourd’hui, c’est ce qui compte. » La conclusion qu’elle ajouta là au chapitre libéra une vague de tristesse chez Millie, sans qu’elle ne sache identifier avec précision la raison de cette dernière; il y avait cependant fortement à parier que ce soit à cause du manque d’autres options que pouvait se laisser Mavis. Elle allait bien, la question n’avait pas à être posée; et si le cas contraire était rencontré, elle continuerait de prétendre que c’était le cas car elle n’envisageait pas autrement la situation. « Tant mieux, si c’est le cas. » Elle aurait bien ajouté que si cela ne l’était pas, ce n’était pas dramatique; c’était là une des possibilités à envisager sans aucune honte, et pour laquelle elle n’avait pas à se retrouver seule surtout.
« C’est pas important que c’était il y a dix ans, chacun va à son rythme à propos de ce genre de choses, et je suis persuadée que je suis pas la seule à te l’avoir déjà dit. » - « T’es pas la seule, non. » - « Si qui que ce soit te force à en parler parce qu’il estime que c’est le bon moment, vire-le de ton entourage, Mills. » Elle eut un petit rire pincé - autant parce-que la simplicité de la chose, exposée de cette sorte, paraissait d’une évidence presque grotesque, que parce-que justement les choses n’étaient pas si simples. « J’ai beau essayer, il faut croire que soit je suis pas assez convaincante, soit ces personnage là sont trop coriaces pour moi. » Cela faisait des années qu’elle tentait de mettre à la porte de son existence les personnes qui souhaitaient faire en sorte qu’elle parle plus rapidement, davantage, plus fort aussi; à regarder où elle en était aujourd’hui, il ne fallait pas être devin pour voir qu’elle n’y parvenait pas si bien que ça. Elle pinça ses lèvres, retira le petite éclat amusé de ces dernières, baissa son regard. « J’aimerais avoir ton assurance et me tenir à de telles paroles. » Elle haussa vaguement ses épaules. Si elle y parvenait, cela lui permettrait de ne pas avoir à se trouver mêlée aux affaires que sa soeur menait sans aucune honte et qu’elle ne comprenait pas - ni aujourd’hui, ni depuis le début. « Elle a peut-être réfléchi, et elle s’est dit que tourner tout ça à son avantage, ça lui permettrait de retrouver un semblant de contrôle sur votre histoire ? » Elle soupira quelque peu. « Surement. J’espère. » Elle espérait, surtout - cela laisserait au moins une explication presque recevable si c’était le cas.
« Arrête de me dire merci. » Elle plissa quelque peu le bout de son nez, sachant très bien qu’elle ne saurait s’arrêter si facilement. Elle s’était fait un caractère avec les années, mais restait toujours au fond la petite fille qui avait été bien éduquée et qui était habituée à remercier sans compter - parce-que c’était là quelque-chose qui lui semblait juste de faire, aussi, à côté du reste. Et puis surtout cela lui faisait du bien de sentir, littéralement physiquement en plus ici, qu’elle avait quelqu’un de son côté dans cette histoire. « Je l’espère pour toi. Moi, je suis déjà tranquille depuis un sacré bout de temps maintenant. » La fin de l’histoire n’était pas satisfaisante non plus, mais effectivement au moins elle avait apporté un peu de répit et de paix à la jeune femme à ses côtés. Ce n’était pas de cette façon là que Millie souhaitait voir les choses tourner, parce-qu’elle n’avait pas envie de voir sa soeur disparaitre non plus - même si elle méprisait ses actions, elle restait sa soeur malgré tout, et elle avait déjà perdu un frère alors -, mais elle devait admettre au moins que Mavis avait gagné un semblant de tranquillité dans le processus. « Tu vas quand même essayer de la contacter à propos du film ? » Millie soupira quelque peu, se redressa en laissant ses épaules s’affaisser en même temps. « Je vais pas avoir le choix je pense. » De toutes les options qu’elle avait tenté jusqu’alors, aucune n’avait été efficace. « J’ai essayé de la contourner pour pas avoir à la confronter, mais je vais plus avoir le choix. Je suis pas sure que ce soit efficace maintenant, mais… J’ai pas le choix. » Elle ne pouvait pas abandonné, pas alors qu’il restait encore un espoir peut-être de voir ce projet tomber à l’eau. « Tu ferais quoi, toi, à ma place ? T’aurais été la voir ? »