| sloscar #02 ♤ i'm gonna pop your bubblegum heart |
| ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mer 17 Avr - 20:58 | |
| La sensation est si brève qu’elle aurait presque pu lui échapper. Mais Scarlett a un mouvement de recul, secoue la tête, et se fixe à nouveau dans le miroir. C’est moi, se dit-elle devant son reflet. Mais pendant un instant vif, elle a l’impression qu’une étrangère l’observe dans la glace, qu’elle se regarde la regarder, une sorte de mise en abyme vertigineuse qui la prend de court et lui donne un vertige désagréable. Elle fait un pas en arrière, les sourcils froncés, et décide finalement d’ouvrir le robinet pour glisser ses mains sous l’eau fraîche qui semble la sortir de sa torpeur. Elle doit être fatiguée, elle pense avec un agacement face à son corps devrait savoir suivre la cadence qu’elle veut lui imposer. Elle passe son index sous sa lèvre inférieure pour vérifier qu’aucune trace de gloss ne s’y est glissée, agite sa longue chevelure brune, et inspire. Cette fois-ci, dans le miroir, elle se voit, son visage clair, son regard assombri par le fard à paupières, et elle se sourit. Sa tenue révèle légèrement sa peau bronzée par le week-end qu’elle a passé à surfer, entre deux dossiers du moment, et elle replace la chaînette en or qui brille à son cou, dans un geste mécanique, avant de sortir des toilettes pour retourner à la soirée qui bat son plein.
C’est un événement organisé par l’un des studios avec lequel travaille Scarlett, pour le lancement d’une nouvelle plateforme en ligne de streaming spécialement pour du contenu destiné aux Gen Z. Une énième soirée dans l’agenda de Scarlett, qui s’y rend sans but particulier, simplement pour qu’on la voit, qu’elle puisse discuter, écouter ce que les gens révèlent accidentellement quand ils ont bu trois coupes de champagne et qu’elle tourne encore au perrier. Elle aime regarder qui est présent, les interractions, elle se sent une parfaite observatrice, une petite détective qui récolte des informations qui pourront lui être utiles plus tard.
Elle s’approche de l’une des tables du buffet, qui débordent de petits fours colorés, de fleurs et de bouteilles de champagne dans des seaux de glace. Scarlett a à la main son tonic, dont les glaçons s’entrechoquent contre la paroi épaisse du verre travaillé, à peine dérangé par une rondelle de citron verre - de l’extérieur, on dirait un gin tonic, et elle aime que l’on pense qu’elle boit comme tous les autres, cela pousse les gens à baisser leur garde devant elle. Elle évite un groupe d’actrices qui piaillent, pour afin attendre la table, et se retrouver à côté de… « Tsss, c’est pas vrai », elle soupire, claquant sa langue derrière ses dents. Elle adresse un sourire bien faux à Sloane. « Tu permets ? » Elle fait un signe derrière elle, vers le plateau de petits fours auquel Sloane bloque l’accès, et alors que la jeune femme se décale légèrement, Scarlett se penche, manquant de la frôler, simplement pour attraper un minuscule canapé sur lequel est posé quelques oeufs de saumon et de la crème. Scarlett le porte à sa bouche dans un geste distrait. Elle sent son cerveau rater une connexion, ou plutôt, faire la mauvaise, et pendant une demi-seconde, le son et l’image sont décalés, et à sa plus grande horreur, elle a une vision étrange qui pollue son esprit : la petite cuisine poisseuse de son enfance, et un plat de pâtes à la crème, la crème acide et un peu citronné, parce qu’elle avait utilsé le reste du citron du fish and chips de la veille. Elle secoue la tête, se reconcentre sur la situation, Sloane est toujours là, et Scarlett la regarde, avec tout à coup la sale impression qu’il faudrait qu’elle lui parle pour avoir l’air normale et pas absente, ailleurs - qu’elle doit revenir dans la réalité par tous les moyens. « Alors, qu'est-ce que tu fais ici ? Es-tu là pour assurer le bien-être des participants de cette petite soirée mondaine ? » Demande Scarlett avec un sourire en coin, d’un ton légèrement moins agressif que la dernière fois.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Jeu 18 Avr - 9:19 | |
| S’acoquiner avec des entrepreneurs riches qui s’adressent des tapes dans le dos les uns aux autres à défaut de pouvoir ouvertement jouer à la biscotte en public : voilà un jeu auquel Sloane n’a jamais été particulièrement douée – faute d’essais, certes, mais aussi d’intérêt falsifié et suffisamment convaincant pour qu'elle ne disparaisse pas se repoudrer le nez et mystérieusement tomber dans la cuvette pour ne plus jamais en ressortir. Elle ne se prêtait au jeu qu’en cas d’extrême nécessité, ou bien d’ennui total et d'envie de se distraire un peu : dans le cas présent, c'était un peu des deux, et Natalia ayant pris le relais pour la soirée, elle n'avait même pas pu prendre l’excuse de sa fille pour s’éclipser à la dernière minute. Étant donné qu’elle avait eu la grippe pour les cinq dernières invitations, ça ne lui semblait plus très pertinent comme excuse. Elle était donc coincée ici, coupe de champagne de qualité moyenne à la main, à choper des canapés de temps en temps et à prétendre de trouver super drôles les blagues de ses anciens, et potentiellement futurs, employés, en regrettant l'époque bénie où Natalia l'accompagnait avec plaisir et trouvait tous les moyens du monde pour la faire briller. Généralement, pour elle, tout se joue à ce genre de soirées : elle réseaute et elle charme, elle convainc et démontre, elle laisse une impression durable. Les décisionnaires, on ne pouvait guère que les attraper à ce genre de soirées, où ils avaient tout le temps et l'alcool du monde à disposition : ça les rendait bien plus aimables, en plus du reste. Puisque rien n'était laissé au hasard, elle s'était apprêtée de manière à attirer l'attention : son arsenal à disposition pour l’atelier plurionanisme à 22h30 est donc tout préparé, même si moins impressionnant (et avec moins de pratique) que celui de ses congénères.
Pour l'heure, elle ne cherche qu'à créer du contact et provoquer des réflexions, et la quadra rousse qui la domine de trois mètres semble tout à fait réceptive (y compris pour l'atelier de 22h30), jusqu'à ce qu’elle soit interpellée par un petit homme à la coupe boysband de 2008 qui semble être son mari. Au même moment, une main rentre dans son champ de vision, aussitôt suivie d'une voix qu’elle ne met que quelques secondes à replacer. « Tu me suis ? » taquine-t-elle (mais pas vraiment) alors que son regard se focalise sur Scarlett. Elle s’écarte sur demande et s’apprête à la prochaine pique qui sortira d'entre les lèvres de la grande brune, mais celle-ci attrape son petit four dans un silence non caractéristique et Sloane s'apprête à ce que la conversation se termine là et que l’agente retourne à ses occupations. Sa voix se hausse à nouveau, pourtant – un peu plus fort que ce à quoi a été habituée la psy. Un centième de secondes peut-être et elle reprend un ton normal, et Sloane n'en pense rien. « Tu voulais mes références, non ? Tu en as une salle pleine à ta disposition. » Elle désigne le reste de la salle d'un coup de menton. Moins qu'un rappel à leur seconde entrevue, c’est surtout une justification de sa présence ici. « Et toi ? Venue chercher des contrats, ou vérifier que le monde continue de tourner comme il faut ? » Elle lui adresse un sourire taquin qui indique une trêve, ou propose un pacte de non agression pour ce soir, mais elle ne s'y trompe pas : Scarlett est là pour trouver des munitions, pas pour badiner. Son regard glisse sur le haut de sa robe et en dessine les contours avant de revenir directement dans ses yeux à elle. Sloane n’est pas discrète, et ce n'est absolument pas sa prétention. « Le gin tonic tape déjà trop fort, ou tu me laisses t’offrir un verre ? » Elle désigne d'un coup d'oeil le bar plus loin, où les boissons proposées sont plus diverses que le champagne qui circule dans la pièce. Peut-être que c’est la première coupe de champagne, à moins que ce ne soit l’ambiance moins tendue : elle a particulièrement envie de revoir Scarlett sous la première facette qu’elle lui avait montrée, maintenant qu’elles sont éloignées de la seconde.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
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Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Jeu 18 Avr - 17:25 | |
| Difficile de ne pas remarquer Sloane, sa figure élancée dans la foule, et sa combinaison qui attire le regard de Scarlett. Elle ne rate jamais une occasion de regarder une jolie femme. Même si celle-ci est la psychologue du tournage sur laquelle sa protégée travaille, même si elles se sont livrées à une joute verbale dès qu’elles se sont (re)recontrées, laissant l’ambiance éléctrique entre elles toutes les fois suivantes où elles se sont vues. Mais ce soir, le setting est différent, professionnel mais loin du set, et Scarlett change légèrement sa posture et son attitude. « Tu me suis ? » Scarlett a un mouvement de la tête, mi-amusé mi-agacé, et siffle, « Don’t flatter yourself », avec un sourire en coin, avant de plisser les yeux, d’hésiter une demi-seconde, et de rajouter, d’un ton dégagé : « Quoi que, avec une telle tenue, tu pourrais. » Un compliment, glissé entre les deux trois attaques qu’elle prépare pour plus tard.
« Tu voulais mes références, non ? Tu en as une salle pleine à ta disposition. » Scarlett regarde autour d’elle, fait mine d’observer la pièce comme si elle la découvrait. En réalité, Scarlett s’est déjà renseignée sur Sloane, elle n’a pas attendu cette soirée, toujours très proactive lorsqu’il s’agit de cerner les gens qui pourraient l’agacer au mieux, compliquer son travail au pire. « J’espère que tu n’essaies pas de me dire que ces gens ont été des clients, car au vu de leurs stabilités mentales, je ne sais pas si cela serait à ton avantage », elle réplique, toujours un sourire en coin. Ce n’est pas tant Sloane qu’elle attaque mais surtout les gens de cette industrie tous plus fatiguants et égomaniac les uns que les autres.
« Et toi ? Venue chercher des contrats, ou vérifier que le monde continue de tourner comme il faut ? » Scarlett pourrait dire à Sloane qu’elle l’a bien cernée, mais en vérité, c’est la grille de lecture la plus simple qui soit : Scarlett est ambitieuse et contrôlante, n’importe qui discutant avec elle plus de cinq minutes peut le comprendre. « Je ne suis clairement pas venue pour les petit-fours », grimace Scarlett avec un mouvement de la tête, peu convaincue par ce qu’elle vient de manger - ou est-ce le souvenir qui a tourné la crème en acide sous sa langue ?
Mais le passé flou s’efface lorsque Sloane lance un regarde au décolleté de Scarlett avec une discrétion qui indique qu’elle ne souhaite pas être discrète, et Scarlett fait mine de ne pas remarquer avec une discrétion qui indique qu’elle ne souhaite pas prétendre ne rien remarquer. « Le gin tonic tape déjà trop fort, ou tu me laisses t’offrir un verre ? » Scarlett suit son regard vers le bar que Sloane désigne. « C’est un open bar, comment comptes-tu m’offrir quelque chose de gratuit ? », relève Scarlett, d’un ton amusé, avant d’hausser les épaules. « But fine, I’ll bite. » C’est une expression, bien sûr, mais elle ne peut pas s’empêcher de penser qu’elle pourrait bien être littérale si Sloane le souhaitait. « Après toi », elle ajoute, posant très légèrement sa main sur le haut du bras de Sloane pour lui faire signe d’aller vers le bar. « Seulement du tonic, pour moi, s’il-te-plaît », elle lui demande, puisque Sloane a décidé d’être celle qui offre - c’est-à-dire lui passe le verre. Scarlett la remercie - cassante mais toujours polie, évidemment - et elles se décalent légèrement du bar, pour… Discuter ?
« Tu sais ce que je trouve agaçant quand je rencontre un psy ? » Elle commence, à la fois sérieuse mais avec un ton léger qui montre qu’elle n’est pas là pour régler ses comptes. « C’est que j’ai toujours l’impression que tout ce que je dis va être analysé, chaque question posée pour faire de moi une équation à résoudre. »
@Sloane Jarecki |
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| « Mes patrons surtout. Il y a certaines causes qui sont au-delà du possible même pour moi. » Le sourire reste collé à ses lèvres et l’agacement lui semble être à des milliards d’années de distance ; c’est la dynamique du premier soir qu’elles retrouvent, quoique teintée par leur derniers échanges d’une manière qui la rend plus méfiante, mais pas moins intéressée. Elle est aussi un peu plus à l’affût, maintenant, consciente du champagne qui se réchauffe entre ses doigts rendus humides par la buée, consciente aussi du poids du pendentif qui appuie contre sa cage thoracique, de la découpe du tissu contre sa peau. Elle ne résistait pas particulièrement bien aux compliments. C’est un réflexe humain : Scarlett critique les petits fours et Sloane en attrape immédiatement un, haussant les épaules en guise de non, ça va, pas de problème silencieux lorsqu’elle le goûte. Mais le canapé lui assèche la bouche et un rapide regard au verre à moitié vide et aux trois-quart température ambiante refait surgir deux problèmes distincts : 1) elle a soif, et désespérément besoin de s’occuper les mains avec un truc qui ne dégouline par sur ses pieds, 2) elle n’a pas envie de saluer Scarlett pour autant.
Alors elle lui propose, parce que c’est ce que la Sloane de l’autre soir avait fait, et qu’elle a détecté le léger sourire de Scarlett quand elle a croisé son regard - celui qui les sort, pour de bon, du paradigme qu’elles subissent et décrètent au travail. « C’est un open bar, comment comptes-tu m’offrir quelque chose de gratuit ? » - « C’est gratuit et on ne me l’annonce que maintenant ? Si j’avais su… » Elle abandonne sans ménagement sa coupe sur un coin de table et ajoute, penchée sur celle-ci : « A charge de revanche alors. » Ca n’attend pas de réponse, et Scarlett sera libre de refuser plus tard. Un toucher léger amorce sa marche jusqu’au bar presque désert et elle y commande deux tonics : pas d’alcool non plus pour elle, et dans cette configuration, c’est sûrement pour le mieux.
L'inoccupation du bar les autorise à se sentir relativement isolées, tant qu’elles restent à quelques mètres de celui-ci : un calme bienvenu dans la clameur maîtrisée du centre de la salle. Elle a à peine trempé les lèvres dans son verre que la remarque de Scarlett la fait sourire contre celui-ci : « Quoi, tu penses que j’essaie de te déchiffrer, là ? » Deuxième gorgée, sourire pensif : elle pourrait ne rien dire, pour le suspens. Au lieu de quoi elle relève : « C’est drôle, ça, d’essayer d’équivaloir le cerveau à des mathématiques quand il y a rien de plus glissant qu’un humain. Et rassure-toi : la plupart des gens ne sont pas si intéressants à psychanalyser. » Coup de menton sur l’ensemble de la salle : sûrement pas de la vacuité, mais tant que ces gens-là ne sont pas dans son bureau, elle n’éprouve que peu d’intérêt pour ce qui les fait fonctionner et pourquoi. « Je fais ça 8h par jour pendant toute la semaine, tu crois qu’il me reste assez de neurones sur mon temps off ? J’ai tendance à déconnecter. Je dis pas qu’il reste pas 2-3 réflexes, mais je peux les mettre en veille. » Mais c’est la psy qui parle. La femme derrière, elle, est beaucoup plus intéressée ; pour des raisons déconnectées et foutrement plus égoïstes. « Mais tu as raison, tu es quelqu’un de cryptique. Tu attires forcément la curiosité. » Elle lui offre un sourire qui sous-entend que celle-ci est purement personnelle. « Je peux ne pas du tout te poser de questions, si tu veux », qu’elle propose, trempant à nouveau ses lèvres dans son verre. Parce qu’elle en est parfaitement capable, que c’était le deal de l’autre soir, et qu’elle sait mettre sa curiosité de côté. « Ou je te laisse le droit de m’en poser pour nous remettre sur un pied d’égalité, mais quelque chose me dit que tu risques d’en abuser. » C’est presque un défi qui relève ses commissures, mais Sloane n'aime pas l'idée d'être déchiffrée non plus. Qu'on tente, à la rigueur… « Si ça peut te rassurer, je ne comprends pas ton boulot non plus. Tu prends que des acteurs ou toutes les célébrités ? Tu tires de la satisfaction à gérer leurs contrats ? T’as du temps pour toi, pendant lequel tu penses à tes besoins et pas aux leurs, ou t’es H24 disponible ? »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
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Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Ven 19 Avr - 11:17 | |
| La détente après l’attaque ; de ce côté-là, c’est tout Scarlett de manier l’art de la guerre, les rythmes qui vont et viennent, toujours à calculer le coup suivant. Elle peut être acide sur le set, poser les armes le temps d’une soirée, surtout lorsque Sloane la regarde ainsi. « Quoi, tu penses que j’essaie de te déchiffrer, là ? » Scarlett hausse les épaules, elle ne préfère pas répondre à voix haute - quoi de plus insupportable que quelqu’un qui admet être intéressant ? - mais elle sait qu’elle vise juste. Pourquoi Sloane serait-elle là, après leurs altercations, si elle n’était pas curieuse ? « C’est drôle, ça, d’essayer d’équivaloir le cerveau à des mathématiques quand il y a rien de plus glissant qu’un humain. Et rassure-toi : la plupart des gens ne sont pas si intéressants à psychanalyser. » Scarlett a un sourire en coin, parce que ce sur cette question-là, elle est bien d’accord avec Sloane. Elle voit assez de gens dans son bureau toute la journée pour le penser. « J’ai une licence en mathématiques, pas en psychanalyse », admet Scarlett avec un sourire en coin. Il y a des années de ça, elle a suivi des cours du soir à l’université, passionnée par les mathématiques et par envie de se challenger. Parfois, elle regarde avec une pointe de surprise cette période de sa vie, où son agence décollait et qu’elle passait ses soirées à travailler sur ses dossiers et ses devoirs, et se demande où elle trouvait le temps et l’énergie. La réponse en réalité simple : on a du temps, lorsqu’on a personne à voir.
« Je fais ça 8h par jour pendant toute la semaine, tu crois qu’il me reste assez de neurones sur mon temps off ? J’ai tendance à déconnecter. Je dis pas qu’il reste pas 2-3 réflexes, mais je peux les mettre en veille. » Scarlett lève un sourcil. Elle ne déconnecte jamais de son travail, elle, à part lorsqu’elle est sur une planche de surf. « Mais tu as raison, tu es quelqu’un de cryptique. Tu attires forcément la curiosité. » Scarlett a un petit mouvement de la tête, à la fois flattée et amusée par la remarque. « Généralement, on dit plutôt que je suis connasse que cryptique », elle réplique avec un sourire aux lèvres, comme pour dire à Sloane qu’elle prend et apprécie le compliment. Même si en réalité, elle s’amuse au ping-pong verbal du flirt, au lieu d’avouer que oui, les gens ont tendance à la trouver mystérieuse, et qu’elle s’en flatte.
« Je peux ne pas du tout te poser de questions, si tu veux. » « Oh, je demande à voir ça », plaisante Scarlett, peu convaincue. « Ou je te laisse le droit de m’en poser pour nous remettre sur un pied d’égalité, mais quelque chose me dit que tu risques d’en abuser. » Scarlett lève un sourcil, trop curieuse pour ne pas prendre la proposition qu’on lui tend. « Tu vois, tu m’as déjà plutôt cernée », elle répond, sourire mutin aux lèvres - encore une fois, un flirty banter plus qu’une réalité, car Sloane ne peut pas cerner complètement Scarlett, elle ne lui en laissera pas l’opportunité. Elle ne peut prendre que l’image publique qu’elle renvoie, une sorte projection d’elle-même pas tout à fait vraie, ni tout à fait fausse.
« Si ça peut te rassurer, je ne comprends pas ton boulot non plus. Tu prends que des acteurs ou toutes les célébrités ? Tu tires de la satisfaction à gérer leurs contrats ? T’as du temps pour toi, pendant lequel tu penses à tes besoins et pas aux tiens, ou t’es H24 disponible ? » Scarlett plisse les yeux, réplique, taquine, « Déjà des questions, la proposition n’a pas tenue bien longtemps », et marque une pause, réfléchissant sur ce qu’elle souhaite répondre et révéler. « Je ne gère pas que des célébrités, loin de là. Je gère aussi des politiciens, des CEO, des entreprises, bref, toute personne ou entité qui a besoin d’avoir la main sur son image publique. » Elle hésite un instant, décide que la trève entre elle et Sloane mérite d’être un peu honnête. « Je tire de la satisfaction à anticiper et contrôler les choses, les gens, l’opinion publique. » Elle n’est pas gênée de l’admettre, n’a pas honte d’affirmer que le contrôle et le pouvoir sont ce qui la motive en premier lieu. « Et je considère que le travail est du temps pour moi, cela me passionne. Mais je ne suis pas spécialement altruiste, donc je te rassure, je n’ai aucun problème pour penser à moi et mes besoins », elle appuie ce dernier mot, sourire mutin, ses yeux plantés dans ceux de Sloane. C’est de la pure provocation, elle ne compte en réalité plus s’approcher trop près d’elle, si elles travaillent ensemble sur ce set, mais le jeu est toujours plaisant. « Et je crois que ça fait trois réponses à trois questions, donc si mes calculs sont bons, c’est à mon tour », elle réplique, toujours à voir les relations humaines comme une équation. « Comment est-ce que tu penses à tes besoins, toi, quand tu as le cerveau pollué des états d’âmes de tout le monde ? » Elle demande, curieuse. « Et pourquoi la psychologie ? Tu tires de la satisfaction à t’imaginer sauver la veuve et l’orphelin, j’imagine ? » Son ton est plus piquant qu’elle ne le voudrait, la pointe de jugement à peine déguisée, pour elle qui n’a jamais vraiment fait confiance à ces métiers-là.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Ven 19 Avr - 14:33 | |
| « De l’art de la diplomatie… » s’amuse-t-elle à la remarque de Scarlett. Elle n’a pas de mal, en réalité, à voir pourquoi elle serait qualifiée de connasse ; c’est le raccourci facile et quasi-systématique face à une femme qui pose des questions ou des problèmes, et Sloane peut imaginer sans peine que la jeune femme pose beaucoup des deux. Elle imagine qu’elle-même n’a pas échappé au surnom auprès de certaines personnes, proximités de clients. Ca ne signifie pas grand-chose, finalement. Elle prend pourtant l’occasion, propose à Scarlett de s’abstenir de toute question pour les remettre sur un pied d’égalité imaginaire : elle n’y croit pas, et la concernée non plus, alors l’alternative de proposer à Scarlett de se sentir libre de ses questions semble un juste milieu.
Ce qui ne dure évidemment pas : sa curiosité est trop forte, elle répond à celle de son interlocutrice quelques minutes plus tôt ; elle formule une incompréhension quant à son job qui répond à un malaise exprimé sur les psys plus tôt. Scarlett la confronte à son incohérence, fatalement, et Sloane ne peut qu’y répondre en haussant les épaules avec un sourire amusé. « J’ai presque envie de te demander quels CEO », lance-t-elle, pensive, appâtée dans sa curiosité : elle ne comprend que très peu des ressorts du boulot de la brune, et elle a une forte envie d’en décortiquer les tenants et aboutissants. « Et tu y parviens, à contrôler les gens ? L’opinion publique : d’accord, c’est très malléable. Mais c’est si superficiel que ça ? » La question est sincère, là encore : le ressort commun est la psychologie, l’air de rien, et si l’intelligence collective est plus facile à diriger que la conscience individuelle, ça reste un sacré challenge. « Pour quelqu’un qui a une foi limitée en la psychologie… » s’amuse-t-elle, entre le constat toujours fasciné et l’inquiétude diffuse. Comme quoi, le domaine se manie de plein de façons différentes, et rarement des plus louables.
La dernière partie de la question n’est qu’une incursion légère dans l’intimité de Scarlett, sa vie en-dehors du boulot (qui semble quantitativement très restreinte) et, nécessairement, la touche de flirt sur laquelle elles dansent sans jamais s’approcher davantage de quelque conclusion. « Je vois », qu’elle répond, comme satisfaite parce qu’elle vient d’apprendre, avant d’accepter gracieusement les trois questions en retour aux siennes. « Ça fait deux, ça, non ? Ou deux et demi ? » Elle taquine mais ne s’en plaint pas non plus. « Mes besoins ne sont pas uniquement les miens, pour commencer, et j’ai besoin d’avoir de l’énergie et du temps à consacrer à mes proches sans me plonger dans les cas que je vois passer. » Il lui vient à l’esprit alors qu’elle le formule que ses besoins n’ont jamais été sa priorité absolue : il y a toujours eu Joshua, avant, puis Delilah, plus récemment, et les semaines entières en tête à tête avec elle-même sont considérablement plus longues, quand elle ne les passe pas sur des applis ou dans des soirées. C’est une espèce de seconde adolescence dont elle du mal à s'accommoder. « Et y passer trop de temps, ça te bouffe, ça t’entraîne avec eux : faire la part des choses, c’est essentiel, sinon tu n’en ressors pas vivant. » Elle réalise qu’elle est partie sur un terrain relativement abstrait pour une psy pour stars, et divague immédiatement sur la seconde question : « La veuve et l’orphelin se sauvent eux-mêmes, généralement, le psychologue n’est qu’un coup de pouce qui pose des questions naïves pour les faire réfléchir à voix haute. » C’est mieux, plus lointain d’elle-même, c’est une question globale qui ne l’implique pas. Elle ne dit donc pas qu’à la base, elle a commencé la licence pour se comprendre, comme approximativement 99.9% des étudiants de ce genre de filière (elle manque de le relever, rien que pour en appeler à l’esprit cartésien de Scarlett). « Mais pour te répondre, on a plein de problèmes de société et de névroses qu’on ne prend jamais le temps de traiter et que ça commence par-là, pour devenir meilleurs dans notre ensemble. Et j’aime bien écouter, et être quelqu’un vers qui on se tourne en cas de besoin. » Le scepticisme de Scarlett ne la perturbe pas plus que ça : elle reste assurée du fait que ça en dit davantage sur elle que sur la profession en elle-même.
« Je vais être bonne princesse et ne te poser que deux questions, contre quatre pour toi. »
Elle termine son verre et la pulpe de son doigt joue sur le verre, trace des dessins dans la buée. Il n’y a aucune réflexion à avoir pour ses questions mais, par retenue, elle fait mine de réfléchir : « C’est ton principal outlet, les soirées comme l’autre fois ? » En définitive, le boulot de Scarlett l’intéresse moins que sa personne, même si celle-ci semble s’en essentialiser. Elle part à la pêche, croise un bras contre elle tandis que l’autre tient son verre vide, et la gratifie d’un sourire facétieux. « Personne auprès de qui rentrer, même un chat, pas de cahiers d’exercices de maths pour te détendre avant de dormir ? »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
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| « J’ai presque envie de te demander quels CEO. » Evidemment, la curiosité prend souvent les gens quand Scarlett parle des ceux et celles qu’elle représente. « Oh, ce n’est pas toujours mystérieux, certains de mes clients font publiquement appel à moi et ce n’est pas un secret. Mais j’ai certaines affaires plus… Confidentielles, oui », elle siffle, sourire en coin, comme si elle voulait s’enrouler dans un nuage de mystère. En réalité elle n’a pas besoin de telle tactique, elle est naturellement sur le fil entre l’opacité et l’honnêteté.
« Et tu y parviens, à contrôler les gens ? L’opinion publique : d’accord, c’est très malléable. Mais c’est si superficiel que ça ? » Ah ça, c’est la question ultime. Scarlett y a elle-même beaucoup réfléchi, elle est sincèrement passionnée par ce qu’elle fait, son utilité, les fils qu’il faut tirer, jusqu’où elle peut aller, contrôler. Mais ce n’est pas si simple à résumer autour d’un verre de tonic. « Beaucoup de gens sont plus influençables qu’on ne le croit. Même certaines fortes têtes adorent en réalité qu’on leur dise quoi faire », elle parle, ses yeux légèrement plissés, une conversation en abîme d’une autre, un sous-entendu qu’elle imagine que Sloane comprendra facilement. « Mais ce n’est ni superficiel ni facile », elle ajoute. Elle est simplement douée pour son métier, mais cela ne signifie pas que c’est sans effort.
« Pour quelqu’un qui a une foi limitée en la psychologie… » Scarlett a un rire, parce que c’est de bonne guerre. « Détrompe toi, je trouve la psychologie intéressante et très utile dans certaines situations. Je suis simplement sceptique sur l’idée qu’un inconnu que l’on paie pour nous écouter pleurer pendant une heure puisse être réellement utile. J’ai une foi limitée en le concept de s’apitoyer sur son sort au lieu d’agir. » Ses mots sont assurés, elle n’est pas gênée d’assumer une telle opinion devant quelqu’un dont c’est pourtant le métier. Une chose à comprendre, pour discuter avec Scarlett, c’est qu’elle n’attaque pas personnellement - du moins, pas toujours. Elle est simplement assurée dans ses avis tranchés, et s’attend à ce qu’on tienne la même assurance en face. Pour elle, c’est une question de respect. Elle n’a pas envie que l’on lui mente pour lui passer la pommade.
« Je vois. Ça fait deux, ça, non ? Ou deux et demi ? » Scarlett agite sa main pour balayer la remarque, l'air de dire qu'elles peuvent remettre les compteurs à zéro. « Mes besoins ne sont pas uniquement les miens, pour commencer, et j’ai besoin d’avoir de l’énergie et du temps à consacrer à mes proches sans me plonger dans les cas que je vois passer. » Scarlett a visé juste ; Sloane est le genre de personnes à faire passer ses proches avant elle, un trait de personnalité que la plupart des gens considèrent être une qualité et qu'elle ne peut pas s'empêcher de juger. « Donc tu passes en troisième après tes patients et tes proches ? » elle demande, le sourcil levé.
Mais il est clair que le métier de Sloane lui demande du recul, pour pouvoir bien le faire sans s'épuiser elle-même. « Et y passer trop de temps, ça te bouffe, ça t’entraîne avec eux : faire la part des choses, c’est essentiel, sinon tu n’en ressors pas vivant. » Scarlett note que les cas que Sloane évoque semblent plus complexes que les problèmes de petites célébrités sur des tournages, et elle est presque surprise. « Eh bien, je n'imaginais pas les starlettes aussi demandantes émotionnellement », elle relève, parce qu'elle les connait, ces gens-là, et les trouvent très souvent creux. « La veuve et l’orphelin se sauvent eux-mêmes, généralement, le psychologue n’est qu’un coup de pouce qui pose des questions naïves pour les faire réfléchir à voix haute. » Scarlett apprécie assez la discussion pour décider de ne pas relever que Sloane sous-entend que son métier n'est qu'un faire-valoir pour les bonnes questions, ce qui ne semble pas très flatteur. Scarlett decide à place qu'elle a assez attaqué la profession, et accorde un moment de répit à son interlocutrice. « Mais pour te répondre, on a plein de problèmes de société et de névroses qu’on ne prend jamais le temps de traiter et que ça commence par-là, pour devenir meilleurs dans notre ensemble. Et j’aime bien écouter, et être quelqu’un vers qui on se tourne en cas de besoin. » Scarlett pince les lèvres, pas tout à fait convaincue. « J'ai plutôt l'impression que les gens passent beaucoup de temps à se regarder le nombril et les névroses, justement. C'est d'ailleurs pour ça que j'aimerais éviter qu'ils le fassent sur leur lieu de travail. » Une façon de rappeler à Sloane que malgré l'accalmie de la soirée, elle n'a pas changé d'avis et ne sera pas forcément plus sympathique sur le set.
« Je vais être bonne princesse et ne te poser que deux questions, contre quatre pour toi. » Scarlett secoue la tête. « J'aimerais te dire que j'ai arrêté de tenir les comptes, mais c'est faux », elle s'amuse, honnête, avant de porter son verre à ses larmes. Son gloss laisse une nouvelle trace contre la surface.
« C’est ton principal outlet, les soirées comme l’autre fois ? » Oooooh. Les yeux de Scarlett pétillent. Sloane saute pieds joints dans le sujet qui traine entre elle depuis qu'elles se sont recroisés. « Ça se pourrait bien », elle réplique. Elle passe sa main dans ses cheveux pour les dégager de sa nuque, un instant, dans un geste automatique. « Dommage qu'on y ai pas passé plus de temps, la dernière fois, avant que l'on devienne des mortal ennemies tenues par des éthiques de travail », elle dit d'un ton dégagé qui assume de pousser à la fois le flirt, tout en affichant clairement qu'à présent qu'elles travaillent ensemble, les règles ont changé.
« Personne auprès de qui rentrer, même un chat, pas de cahiers d’exercices de maths pour te détendre avant de dormir ? » Damn, she's good at this, pense Scarlett, un petit rire arraché entre ses lèvres. « Pas de chat, je n'aime pas qu'un animal dépende de moi. Ou un humain. » Elle ajoute au passage, pour faire comprendre à Sloane où elle veut en venir - qu'elle n'est pas du tout genre à s'engager, plutôt l'opposé, justement. « J'en conclue que toi, par contre, ça ne te dérange pas ? C'est qui, tous ces proches qui semblent avoir besoin de toi ? » Elle demande, pour essayer de mieux la cerner - est-ce qu'elle est mariée, du genre à s'amuser dans des soirées pour se changer les idées ?
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Dim 21 Avr - 14:00 | |
| « Détrompe toi, je trouve la psychologie intéressante et très utile dans certaines situations. Je suis simplement sceptique sur l’idée qu’un inconnu que l’on paie pour nous écouter pleurer pendant une heure puisse être réellement utile. J’ai une foi limitée en le concept de s’apitoyer sur son sort au lieu d’agir. » Ah, qu’elle pense, et le fait qu’elle le retienne doit se voir sur son visage, ses sourcils haussés, son sourire amusé. Elle ne devrait pas être surprise : évidemment, que Scarlett est du genre à se forcer à avaler ce qui ne passe pas et à trouver comment le tourner à son avantage, essayer de retrouver une forme de contrôle plutôt que de subir. C’est le genre de techniques dont l’instantanéité satisfait autant que les résidus finissent par se transformer en un tas de noeuds indémélables tant ils sont de toute façon interconnectés, mais ça ne semble pas être l’endroit pour l’en informer, ni le genre de perspective que la jeune femme attend réellement. « Tu ne penses pas possible de faire les deux à la fois ? Agir et démêler ce qui a pu se produire ? » demande-t-elle simplement à la place, manière à elle de souligner le sophisme.
Qu’importe : le sujet revient à elle-même, et plus largement à la façon dont elle gère son métier par rapport à son privé - de façon extrêmement aléatoire et désordonnée, aurait-elle dit jusqu’à l’année dernière, et elle pouvait aujourd’hui se targuer d’avoir un peu plus le sens des priorités et d’avoir remis un peu de propre dans son quotidien, bien que ç’ait été en réalité bien en dehors de ses mains. Scarlett ne manque pas de souligner le paradoxe qu’elle lui évoque, et qui ne lui semblait pas choquant jusqu’à ce qu’elle l’évoque comme si c’était une tare. « C’est un raccourci » : voilà tout ce qu’elle répond, d’un air aussi mutin que possible, cherchant à avoir l’air aussi à l’aise que précédemment. En réalité, elle a envie de répondre que, oui, elle passe généralement après des ados en situation de détresse immédiate et d’un être encore infoutu de se tenir debout ou de se nourrir sans choper des trucs dans la gamelle du chat ou dans la poubelle au risque de s’étouffer avec, mais c’est un peu long, et un peu plus sincère et nu que ce qu’elle aimerait. « Je sais prendre le temps dont j’ai besoin pour moi, si c’est ce qui te préoccupe. » Elle se retient de rajouter quelque chose de l’effet de tu l’aurais vu si tu n’avais pas dû partir plus tôt l’autre jour quand un petit groupe s’approche du bar. Elle revient donc naturellement à un terrain sur lequel elle est plus à l’aise : celui qui ne la concerne pas directement, et qui penche majoritairement sur une théorie abstraite plutôt que sur des figures définies. Nécessairement, Scarlett n’a pas la même vision des choses qu’elle et pour la énième fois, Sloane s’amuse à se demander à quel point elles sont opposées sur les points dont elles n’ont pas parlé jusqu’à présent. « S’ils le font toujours à ce point, autant qu’ils le fassent à haute voix dans un environnement dédié pour en être débarrassés après et être productifs. Non ? » Réclamer des gens qu’ils masquent leur douleur quelle qu’elle soit et qualifier celle-ci de “résilience”, c’est ce qui a créé des légions de frustrés, d’addicts, de personnes violentes, de jeunes adultes misérables sans perspective d’un mieux. C’est une thèse qu’elle pourrait passer des heures à défendre, si le contexte s’y prêtait mieux, et si son interlocutrice n’était pas aussi diamétralement opposée à sa vision.
Alors elle renvoie la balle, désireuse de replacer le sujet autre part que sur elle-même et les possibles failles qui peuvent en ressortir : elle ramène directement le sujet jusque-là resté plus ou moins tabou de leur première rencontre sans s’embarrasser de quelque notion de subtilité (on ne la paierait pas aussi cher, si elle n’avait pas l’art et la manière de mettre les pieds dans le plat). Son regard suit la main qui dégage ses cheveux, se perd dans les mèches puis tombe sur sa nuque avant qu’elle ne soit recouverte. « Dommage ? Je trouve au contraire qu’on s’en tire bien : quelques minutes plus tôt et j’aurais été bien plus tentée de te découvrir davantage. » C’est volontairement provocateur et piquant, cette fois. Elles dansent sur le fil du rasoir et Sloane maintient cet air impassible qu’elle maîtrise avec toute l’aisance qu’il lui est donné de convoquer. « Quelques minutes plus tard, et j’aurais eu du mal à ne pas imaginer toutes les opportunités manquées sur le set en t'y voyant à chaque fois. » Le fantôme d’un sourire étire une de ses commissures, mais à peine assez longtemps avant qu’elle n’enchaîne sur des platitudes bien plus généralistes : quid de la vie privée de Scarlett, qui semble n’en avoir aucune ? Ses questions attirent bien sûr les réponses attendues : pas de famille en particulier, d’enfants, d’animaux. Le portrait qu’elle fait mentalement de Scarlett se précise à coup de traits fins et incertains, la concernée semblant réticente à se rendre plus accessible. Sloane ne s’en plaint pas, ne la voit pas comme un challenge non plus : elle accepte ce qu’elle lui dévoile et ne tire que sur les fils qui semblent les moins délicats. « J’ai une fille. Elle a huit mois, alors ce n’est pas le genre qui est capable de se faire un steak et du riz si je rentre tard. » C’est un nouveau genre de whiplash, que de parler de Delilah à une femme à laquelle elle a murmuré des mots aux antipodes de la chasteté ; c’est particulier, également, d’évoquer sa fille à des collègues, comme si elle avait toujours voulu la protéger de trop d’exposition.
Quelque part, dans un univers parallèle duquel elles se sont extraites, quelqu’un porte un toast en cognant une mini-fourchette sur un verre beaucoup trop sensible pour que l’effet soit le bon. Ca ramène Sloane à flots, l’espace d’un instant : le bar s’est rempli à mesure que le champagne s’est réchauffé sur les plateaux d’argent et à quelques mètres de là, elle croise le regard de la quadra rousse du début de soirée, accompagnée de son mari et d’un autre homme qui porte deux Rolex sur le même bras. La connaissance de Sloane attire son attention d’un petit signe de la main qui lui fait comprendre qu’on parle d’elle - ou du moins, qu’elle est attendue. Le soupir qui la guette est bien mal retenu alors qu’elle force un sourire dans leur direction : plus le choix, pour l’heure ; on ne congédie pas des gens avec les poches aussi profondes sans en subir les conséquences à un moment ou l’autre. Elle gratifie la plus jeune d’un sourire d’excuses, un sourire sincèrement navré qui veut poursuivre la conversation, tout autant qu’il est agacé par l’interruption. Elle fait volte-face pour poser son verre, et s’approche à nouveau de Scarlett, l’ombre d’une main se posant légèrement au milieu de son dos comme pour la saluer – « Je dois aller faire semblant de m’intéresser à une conversation ennuyeuse pendant quelques minutes, mais je te dois un verre, tu me dois trois questions, et je m’en voudrais de partir sans avoir vu le balcon. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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| Sloane ne semble pas se formaliser de l’avis tranché de Scarlett qui pourra n’est pas tendre avec sa profession, et cela plaît à l’anglaise - elle a l’impression d’être à égale, et serait toute prête à écouter Sloane critiquer son métier à elle, si ses arguments tenaient la route. « Tu ne penses pas possible de faire les deux à la fois ? Agir et démêler ce qui a pu se produire ? » Scarlett a un mouvement de la tête comme pour chasser la proposition. « Je trouve que les gens finissent par se regarder le nombril et oublient d’agir, justement. » Elle ne s’est jamais arrêtée pour démêler son passé, elle. Elle a laissé le nœud en Angleterre, et cela lui réussit très bien. Elle en est persuadée, en tout cas.
« Je sais prendre le temps dont j’ai besoin pour moi, si c’est ce qui te préoccupe. » Quelque chose fait dire à Scarlett qu’elles auraient pu s’occuper de leurs besoins respectifs, et que cela aurait été plus qu’agréable. Mais elle se contente de plisser les yeux d’un air entendu, parce que l’instant est passé, et qu’à présent, elles discutent de psychologie, de tournage, bref, de tout ce monde professionnel qui les empêchera de terminer dans le même lit, ce soir.
«S’ils le font toujours à ce point, autant qu’ils le fassent à haute voix dans un environnement dédié pour en être débarrassés après et être productifs. Non ? » Mais à nouveau, Scarlett secoue la tête. « Oh, si ça les rendait productif de se plaindre, ça se saurait », elle ironise. En réalité, elle trouve que c’est tout l’inverse.
Scarlett ne s’attend pas à ce que Sloane soit celle qui remette sur le tapis la soirée où elles se sont rencontrées. Elle s’imaginait plutôt la psychologue tenter de rester professionnelle, malgré son regard baladeur sur la peau nue du décolleté Scarlett. « Dommage ? Je trouve au contraire qu’on s’en tire bien : quelques minutes plus tôt et j’aurais été bien plus tentée de te découvrir davantage. Quelques minutes plus tard, et j’aurais eu du mal à ne pas imaginer toutes les opportunités manquées sur le set en t'y voyant à chaque fois. » Scarlett plisse les yeux, sent quelques frissons dans son dos, parce que Sloane est douée, cela ne sert à rien de le nier. Alors elle lève son verre à hauteur de celui de la brune, et lui sourit. « Trinquons donc au parfait timing », elle propose, mais leurs regards s’accrochent un peu trop longtemps pour qu’elles semblent être satisfaites de ne s’être jamais touchées.
Mais Sloane reste pleine de surprise, comme le témoigne la confession qui suit : « J’ai une fille. Elle a huit mois, alors ce n’est pas le genre qui est capable de se faire un steak et du riz si je rentre tard. » Scarlett hoche légèrement la tête. « Sauveuse de la veuve et l’orphelin et mère dévouée ? Je te prendrais presque pour une sainte. » Presque, parce que Scarlett a en réalité vu derrière les manières bien rangées de Sloane. Mais elles n’exploreront pas plus longtemps ce jeu-là, ou du moins pas plus que pour s’amuser autour d’un verre de tonic. Le travail en a décidé autrement, et Scarlett ne voudrait pas polluer la rivalité qu’elles vont entretenir avec des échappées physiques derrière les portes closes.
« Je dois aller faire semblant de m’intéresser à une conversation ennuyeuse pendant quelques minutes, mais je te dois un verre, tu me dois trois questions, et je m’en voudrais de partir sans avoir vu le balcon. » Scarlett a un mouvement pour que son dos touche la main de Sloane, comme si elle s’appuyait contre ce geste. « Heureusement que tu es là pour garder les comptes », plaisante Scarlett, avant de lever son verre. « Bonne chance pour la conversation », elle ajoute. En réalité, Sloane n’a pas besoin de cet encouragement ; elle a déjà prouvé aux yeux de Scarlett qu’elle maniait l’art de l’attaque et de la séduction à la perfection.
Terminé @Sloane Jarecki |
| | | | | | | | sloscar #02 ♤ i'm gonna pop your bubblegum heart |
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