| rage is a quiet thing (sloscar#3) |
| ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 427 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Lun 22 Avr 2024 - 17:17 | |
| TW : comportement déplacé, sous-entendus de CSA / abus sur enfants.
Sloane est à ça de demander une chaise, et elle voit bien que le reste du cast présent dans la pièce est à ça de demander un congé express de trois semaines pour se remettre. Aujourd’hui, l’après-midi a été réservé à une scène de sexe particulière et il a été défini par la coordinatrice d’intimité de restreindre le nombre d’intervenants sur le set au maximum : le cast de soutien a été congédié, le staff habituel est confiné à ses nombres minimaux, et elle-même ne vient que d’arriver en renforts voilà une heure, Scarlett l’ayant devancée de quelques minutes. Il est vingt heures passées et la scène qui ne devait prendre que deux, trois heures tout au plus se prolonge sans avoir l’air de vouloir se conclure. Les acteurs sont fatigués, le staff commence à avoir mal au bras, aux jambes et à s’étirer dans les coins entre deux prises, le cameraman peste de devoir répéter les prises quasiment autant que le directeur qui semble excédé de ne pas retrouver exactement ce qu’il a en tête devant ses yeux. Surtout, et c’est peut-être le point principal : Ivy est suffisamment agacée et épuisée pour être déjà sortie fumer quatre fois sur les deux dernières heures, luttant entre l’envie de bien faire, le surmenage et la peur de lire la déception dans les yeux du reste du plateau.
« On reprend ? » qu’elle lâche en revenant de la cinquième pause, lançant sa veste sur le côté, et son sourire poli ne suffit à dissimuler ni son malaise, ni sa fatigue.
Les bras croisés sur la poitrine, Sloane échange un regard entendu avec Scarlett, puis avec la coordinatrice qui en est au septième café de l'après-midi. Elle se surprend à penser que ce sera une bonne journée, s'il n'y a personne à emmener d'urgence à l'hôpital pour arrêt cardiaque d'ici ce soir : même Amelia, le calme et la bienveillance incarnés dans sa cinquantaine, a l'air sur le point de faire une rupture d’anévrisme. Il est cela dit fort possible que l'impression latente soit renforcée par la veine énorme qui barre son front alors qu’elle semble lutter pour maintenir toute diplomatie alors que le directeur continue de les pousser jusqu'à la crise de nerfs. De toutes les personnes concernées, c’est l’ingé son qui est venu les appeler, l'air foncièrement emmerdé de celui qui se tire une balle dans le pied mais qui ne cautionne plus, et Sloane est infoutue de dire si c’est pour lui que la situation est insupportable ou s'il a été le seul à remarquer qu’Ivy semblait sur le point de tout péter sur le set.
« Est-ce qu'on ne peut pas retarder cette scène à demain ou dans quelques jours, le temps que tout le monde reprenne ses esprits ? » avait-elle tenté de négocier avec le directeur, pour la troisième fois, un mec peu amène de la cinquantaine qui lui rappelait méchamment le chanteur de Limp Bizkit, durag inclus. « On a déjà pris trois semaines dans la vue avec les indispos de locations et les conflits de planning : on bouge plus. Ils ont juste à me sortir un truc décent et on s’arrête là. Moi aussi j’ai mieux à foutre, croyez pas. » Elle a envie de dire qu’ils en ont fait un paquet, de trucs décents, et qu’il risque davantage de récolter de sacrées tensions pour les semaines de tournage restantes plutôt que son magnum opus. La scène inclut des retrouvailles tendues après une dispute des protagonistes, et la bien-aimée trope du sexe colérique des réalisateurs de tous âges depuis quelques années culmine dans cette demi-dizaine de minutes prévues : une scène longue, difficile à coordonner pour la femme dont c’est le métier, et douloureux à voir pour la majorité des présents sur le set. Chaque nouvelle tentative est une répétition ordonnée un peu plus frustrée à chaque fois : elle le pousse, lui aussi, mais plus fort, il l’embrasse, elle l’insulte, il mord son cou, elle le déteste, il la retourne pour ne pas voir ses yeux, elle est censée adorer. Chaque nouvelle tentative est, aussi, un peu plus infusée de la frustration mutuelle des deux acteurs, qui s’en veulent à eux autant qu’au directeur, on n’a plus de cache-tétons parce qu’on pensait qu’une paire suffirait. La coordinatrice se sent lentement mais sûrement dépassée et la nervosité de plus en plus manifeste d’Ivy est sur le point de la faire basculer, elle aussi. Alors elle reste en retrait, observatrice sur le qui-vive, émoussée par la place à laquelle on la relègue.
Il suffit d’un rien : c’est une tête plaquée dans un oreiller, sortie du script, qui semble durer des minutes entières alors qu’il ne doit se passer que quelques secondes. C’est la hargne mal contrôlée qu’elle lit sur le visage de l’acteur, aussi poussé à bout que sa comparse, qui essaie d’en donner un peu plus pour qu’on lui foute la paix. C’est la panique et les yeux brillants d’Ivy qui lui hurle de lui foutre la paix alors qu’elle serre ses bras contre elle, plus confuse que réellement en colère. C’est sa gorge à elle qui se serre et ses tympans qui s’emplissent pour noyer les cris ; les doigts fantômes autour de sa nuque et dans ses cheveux, le goût de l’adrénaline qui ressemble à s’y méprendre à celui du sang dans sa bouche. Bientôt, il n’y a plus que le sang dans ses tempes qui sature ses oreilles et des mains calleuses qui lui donnent envie de vomir jusqu’à se sentir propre. Elle est déjà sortie lorsqu’elle s’aperçoit que les cris se sont éloignés et qu’elle est seule face à son bureau.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mar 23 Avr 2024 - 10:38 | |
| Quand Scarlett repensera à ce moment, plus tard, elle se demandera pourquoi personne n’avait pu sentir le gaz, son parfum incolore et diffus, qu’un seul geste d’Ivy allait embraser.
La tension traîne, mêlée à une fatigue qui tire les nuques et fait frotter les yeux. C’est Ivy qui a demandé à Scarlett de venir, ce matin. La jeune actrice a peut-être un visage poupin et angélique, mais elle est moins stupide qui n’y paraît. Elle a très vite compris que le tournage d’aujourd’hui serait compliqué. Et elle a eu raison : les visages sont crispés, les gestes brusques, les regards des professionnels sur le set s’évitent puis se lancent des éclairs. Tout est pourtant fait, sur le papier, pour que cela se passe bien, pense Scarlett non sans ironie. Toutes les barrières et les matelas mis en place pour protéger ne suffisent jamais, voire ne servent qu’à rajouter de la tension entre les gens ; ni une coordinatrice d’intimité ni une psychologue ne peuvent empêcher les bascules, les semaines d’épuisement qui s’empilent en une tour mal agencée prête à s’écrouler. Elles ne peuvent pas non plus empêcher les scripts agaçants et datés – mais ce sont les scripts pour lesquels tout le monde a signé, sur ce plateau, et il s’agit de tenir ses engagements.
Scarlett est impassible, elle. C’est l’habitude qui parle. Ce n’est pas la première fois qu’elle se retrouve dans une telle situation, obligée de se décaler légèrement de sa propre personne pour ne pas sentir que sa poitrine se crispe. Egale à elle-même, elle insuffle cette présence imposante mais calme, une ancre vers laquelle Ivy pourra s’accrocher. Mais aujourd’hui, cela ne suffit pas. Elle s’est doutée qu’une explosion arriverait, mais elle est pourtant prise par surprise : pas par la bulle qui éclate, mais par l’attitude d’Ivy. Scarlett pensait que sa jeune protégée crierait, perdrait patiente. Mais ce n’est pas exactement ça. Lorsqu’elle proteste et s’écarte, son regard ne trahit pas de la colère, mais une peur et une vulnérabilité corrosive qui tape l’estomac de Scarlett. L’atmosphère bascule brusquement.
Tout s’agite, le volume tourné au maximum, Scarlett bondit, les gens s’écartent, se crient dessus, et ce n’est plus seulement la panique d’Ivy qui mord Scarlett, c’est l’incapacité des gens autour d’elle de s’en occuper, de la rassurer, de la protéger. « Mais écartez-vous, putain », s’énerve Scarlett alors que tout le monde se presse autour des deux acteurs, Scarlett les dégage d’un geste de la main brusque, s’impose au milieu. « Suivre un script, ça te parle ? » Elle siffle à l’acteur, dont le geste déplacé à provoquer l’embrasement. Mais tant pis pour lui, c’est le cadet de ses soucis, elle se tourne vers Ivy, dont le visage est rougi de larmes. Scarlett a un mouvement de la tête vers l’arrière du set. « Slo… » Mais elle se tait quand elle réalise que Sloane est partie. La colère monte en flèche, si brûlante qu’elle en devient du métal froid. « Mais elle est sérieuse !?!?! » Scarlett prend le bras d’Ivy, l’invite à se relever, et lui fait signe de la suivre pour la ramener dans son trailer. « C’est fini pour aujourd’hui, remballez », elle ordonne, et le réalisateur ouvre la bouche pour protester, « C’est fini, non-négociable. »
Elle amène Ivy dans son trailer, appelle l’assistante de l’actrice, une amie à elle. Scarlett parle à voix basse, jamais très assurée dans l’empathie, mais assez droite pour paraître apaisante. Mais aujourd’hui, elle sent les flammes lui piquer le bout des doigts. Elle propose à Ivy de se démaquiller et de prendre une douche pour se relaxer, un peu de temps pour elle-même pour redescendre, et lui dit promet qu’elle va revenir pour qu’elles en discutent. Elle sent qu’Ivy a besoin d’être un peu seule d’abord.
Et puis Scarlett, elle, a quelqu’un à aller voir. Pas chercher, non. Elle a bien compris qu’elle a eu raison depuis le début : il ne fallait pas compter sur Sloane. Elle remonte le set d’un pas furieux, et pénètre dans son bureau sans même toquer. « Tu te fous de ma gueule ? » Elle jette sans préambule. « C’était quoi ça ? T’es partie réviser tes notes dans ton bureau ? »
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 427 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 23 Avr 2024 - 12:00 | |
| Elle a vomi une première fois. Elle en est certaine, parce que ça a un goût âcre dans sa bouche qui ne peut s’apparenter qu’à ça ; le fer est parti trop loin, un arrière-goût métallisé de panique qu’elle a la présence d’esprit de chasser avec une rasade d’eau. Son front est humide, à moins que ce ne soit tout son corps, à moins que ce ne soit qu’une idée vague et une impression que tout colle à sa peau, qu’elle a été recouverte d’un fluide qui ne la quittera plus, bon gré mal gré. Il lui faut encore dix secondes pour se reprendre et réaliser qu’elle tient son bureau à s’en faire mal aux doigts - bien vu : ils sont trempés, pense-t-elle - et qu’elle n’a pas pris la peine d’allumer la lumière. Chaque crise de déréalisation se finit généralement dans le même état pour elle : elle reprend conscience une minute trop tard, quand le mal est déjà fait et que le monde a cessé de sembler si impalpable. En une fraction de seconde, tout la frappe en pleine gueule, la sueur froide la ramène à elle dans un violent tremblement, la bouteille d’eau dans sa main déborde et coule le long de son pouce et jusqu’au sol. Elle n’arrive pas encore à s’en vouloir, mais elle sait que ça viendra.
Elle resitue mentalement, réalise qu’elle est partie d’emblée sans prendre son rôle, sans laisser la possibilité à qui que ce soit de lui en parler, et foutant par la même occasion Ivy dans ses derniers retranchements en lui dérobant la dernière option qui s’offrait à elle. Elle est sûrement passée aux toilettes, mais c’était entre dix secondes et une heure plus tôt. Un oeil à sa montre : deux minutes, en fait. Elle s'assoit sur sa chaise par dépit et parce qu’elle n’est pas certaine que ses jambes tiennent si elle ne les pose pas : ses mains moites frottent son front tout aussi humide et elle se force à respirer de manière aussi ordonnée que possible. Un plan d’action, lui souffle une voix qu’elle interprète encore à peine, puis refuse carrément d’écouter pour le moment. Il lui faut ressortir, peut-être qu’elle en a le temps, qu’elle peut se justifier, inventer une excuse. Peut-être qu’Ivy l’attend encore, qu’elle ne s’est pas entièrement tirée une balle dans le pied avec tout le staff, que c’est assez court pour qu’elle se rattrape. L’indice de confiance dans ces possibilités n’est pas très élevé, et de toute façon, rien en elle n’y répond : il ne reste pas grand-chose, pour l’heure, et les fonctions reviennent une à une, mais ni dans le bon ordre, ni d’une manière qui fait sens. Elle est à peu près effondrée sur le bureau quand la culpabilité arrive, et avec elle, Scarlett, dans un fracas de porte qui trouve le mur et un sifflement qui lui fait regretter son état amorphe d’il y a quelques minutes.
« Fous-moi la paix, Scarlett. » C’est sa voix, c’est certain. C’est distant et éraillé, mais il n’y a plus assez de latence entre ses mots et leur chemin jusqu’à ses oreilles pour qu’elle en doute. Elle ne relève pas la tête : elle sait ce qu’elle y verra, que Scarlett aura t’as merdé d’écrit en gros sur chacun de ses gestes et de ses expressions, et elle n’a pas envie de le voir pour l’instant. Son organisme sort à peine de son mode de survie, mais nul doute que d’ici quelques minutes, c’est tout ce qu’il criera, lui aussi. Une seule personne à la fois pour la plonger dans sa haine d’elle-même, ça suffira. Le choix est évident pourtant : elle devrait se relever, passer en la poussant s'il le faut, filer en direction d'Ivy et démêler le sujet avant qu'elle ne le fasse seule de la pire des façons. Rien ne répond pourtant : elle a à nouveau huit ans et est collée à une chaise, infoutue de bouger de peur que tout soit pire si elle prenait action. « Tout à l'heure si tu veux. Pas maintenant. » Le ton est glacial, définitif, ne veut laisser aucune place ni à la protestation ni à la vulnérabilité : Scarlett est la dernière personne qu’elle veut voir ici, et elle a désespérément besoin de se sentir en sécurité, pendant cinq minutes. Après, promis, elle se reprendra.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
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Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mar 23 Avr 2024 - 17:45 | |
| « Fous-moi la paix, Scarlett. » Mauvaise pioche. La réaction de Scarlett ne se fait pas attendre, elle redresse la tête, les épaules, fait un pas en avant de plus vers Sloane retranchée derrière son bureau. « Pardon ? » Sa voix claque comme un élastique qui mord une peau nue.
Si elle était capable de plus d'empathie, Scarlett pourrait voir que l'état de Sloane n'a rien de normal. Affaissée, le visage blême, elle semble à peine entendre ce que Scarlett lui dit, évite son regard, loin de sa superbe habituelle. Ces dernières semaines sur le set, elles se sont prises la tête plus d'une fois, et Scarlett pensait avoir trouvé une adversaire de taille. Celle-ci n'est plus qu'une boule de papier froissé, jeté.
Si elle était capable de plus d'empathie, Scarlett pourrait comprendre que Sloane est son miroir, en cet instant, que les couleurs qui l'ont quittée ont été aspirées par les souvenirs. Mais Scarlett ne veut pas le voir, ne le peut pas. Elle refuse de vaciller un peu plus. À la place, elle sait où trouver la faille qui l'arrange, et décide que c'est l'incompétence de Sloane qui l'angoisse.
« Tout à l'heure si tu veux. Pas maintenant. » « Pas maintenant ? C'était maintenant qu'on avait besoin de toi, en fait », elle accuse, mais Sloane refuse toujours son regard, ses réactions sont vides et plates. Ce n'est malheureusement pas ça qui va calmer la colère de Scarlett. « Pas maintenant, non mais je rêve. T'es au courant que t'es encore sur ton lieu de travail ? Et qu'on te demande de faire ton boulot ? » Mais non, ça, Sloane est trop occupée à flouer les frontières entre le professionnel et le personnel jusqu'à qu'elle ne sache plus garder la face. « Ah pour les grands discours sur l'importance de protéger les acteurs, y avait du monde, mais à part leur proposer un thé et un fauteuil, t'es incapable d'assurer quand c'est la crise », elle continue, agitant ses mains dans des mouvements brusques dont elle n'a pas l'habitude. Elle se penche et les pose sur le bureau de Sloane, un peu pour les empêcher de bouger, un peu pour envahir son espace vital. Elle sent que quelque chose glisse un peu trop hors d'elle, qu'elle n'arrive pas à comprendre et maîtriser. Elle ne sait pas pourquoi l'incompétence de Sloane la met autant en colère. « Je comprends mieux pourquoi t'es en probation, en fait », elle lâche, abattant sa carte comme un couteau - elle ne le plante que rarement dans le dos, Scarlett, assumant de face ses attaques.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 427 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
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SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 23 Avr 2024 - 19:28 | |
| Elle peine à reconnecter, à nouveau – le fracas de la porte passé, Scarlett n'est qu'une ombre parmi les autres et sa voix fait moins de bruit que celles qui lui entourent les tempes jusqu'à les fracasser. Tout est si loin et si bruyant à la fois que c'est facile de se perdre à nouveau : un point sur le bureau, un bruit aigu qu’elle suit et auquel elle se raccroche, toute attache à la réalité est futile et c’est tentant de s’avouer vaincue, encore quelques minutes. Tout lui échappe, de toute manière, chaque mot qu’elle entend n'est qu'un spectre dans une salle d’orchestre trop large où les instruments gueulent de concert, ses doigts glissent sur chaque pan de réalité et ne l’autorisent à s’amarrer à rien. Elle est consciente qu'on l’invective et qu'on la maudit. Le pourquoi reste encore abstrait – il n'y a que la culpabilité pour concrétiser le reste, et la culpabilité est un sentiment ô combien prégnant, chez elle.
Elle a toujours fait ça, s'échapper ailleurs le temps que le moment passe. Les dernières fois, c'était il y a quinze ans, pendant ses premières soirées BDSM à Sydney, le genre qu’elle a retenté jusqu'à passer au-dessus sans que ça ne marche mais elle prétendait, pour Natalia, pour les gens qui s'inquiétaient mais voulaient surtout retourner à leur soirée payée si cher ; et rien depuis, rien de poignant ou de marquant. Elle avait construit tant de murs qu’elle s'était convaincue d'être passée au-dessus du trauma. Tant de travail sur elle-même pour retomber sur ça : la psy incapable de faire son devoir de protection. Mais pour l'heure, ni apitoiement (jamais) ni sentiment d'échec (rarement) : elle est trop occupée à survivre, à retrouver du concret dans sa culpabilité diffuse alors que Scarlett la mitraille de ses mots et la renvoie encore plus loin. « Sors », qu'elle lâche, trois décibels de plus, et cette fois elle se sent reprendre appui, « je le répéterai pas. » Sloane se demande si son ton est menaçant, ou simplement impavide ; si elle renvoie à Scarlett l'image de la psy stoïque, ou si elle lui balance toute sa détresse en pleine gueule.
Elle aurait pu replonger dans ses pensées, y trouver un confort jusqu'à ce que son corps se sente en sécurité. Elle y songe sérieusement : laisser Scarlett s’époumoner jusqu’à l'épuisement, puis l'abandon, et panser ses plaies une fois l'intimité retrouvée dans son bureau. Ça aurait été une option viable, peut-être la meilleure, si la femme face à elle n'avait pas décidé de retourner un peu plus le couteau et de lui remettre le nez sur ses chairs à vif. Elle déglutit, d'abord, encore trop loin pour que le temps de réaction soit instantané. Puis : « T’as absolument aucune idée de quoi tu parles, Scarlett. » À mesure qu’elle parle, les sensations reviennent et le monde redevient insupportablement bruyant. Elle se lève, fait face à Scarlett qui a, elle aussi, les deux mains appuyées sur son bureau. Elle profite de la mince distance entre leurs visages pour planter un regard assassin dans ses yeux. « Pas la moindre. J'aurais pu m'y attendre : ça change pas. » Peut-être que sa voix traîne, encore : rien à foutre. Sa vision est moins embuée et elle ressent ses maxillaires se comprimer jusqu'à la douleur. « Et si c'était une information qui te concernait, elle t’aurait été partagée. » Avec un peu de chance, Scarlett ne voulait qu’attaquer et elle se contentera de sa colère. Sa faute, pour avoir baissé sa garde depuis la soirée de l'autre fois. Elle aurait dû la prendre davantage au sérieux, considérer la menace comme telle. « Je te donne une dernière chance de partir de ton propre chef. Sinon je te montrerai la porte d'une manière beaucoup moins cordiale. »
@Scarlett Bridgers
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| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mar 23 Avr 2024 - 21:14 | |
| Plus Sloane se referme sur elle-même et plus Scarlett occupe l’espace que la psychologue laisse derrière elle. Elle est dressée, son corps musclé, sec et guindé, son regard perçant. Elle ne voit plus Sloane comme une femme, plutôt comme une cible, gommant au passage toute son humanité parce que c’est plus simple. Scarlett sait compartimenter, elle. On ne peut pas en dire de même pour Sloane. « T’as absolument aucune idée de quoi tu parles, Scarlett. » Sloane a enfin le bon réflexe de se lever, pour faire face au procès qui lui est administré. Scarlett a un rire jaune, dédaigneux, elle secoue la tête. « Et tu peux garder pour toi l’historique de ton incompétence, j’en ai assez vu », elle siffle, absolument pas calmée par le fait que Sloane lui tienne - enfin - tête. Au contraire, c’est là que l’enjeu commence enfin, que la lutte prend forme. La rage de Scarlett a besoin de s’accrocher à quelqu’un, à quelque chose, à des mots, elle a besoin du bras de fer et de la lutte. C’est ainsi qu’elle a toujours fonctionné. Elle ne peut pas laisser de place au reste. A ce qui se cache derrière. « Pas la moindre. J'aurais pu m'y attendre : ça change pas. » La voix de Sloane est lente, légèrement vacillante, elle n’est pas encore prête au combat. Pour toute réponse, Scarlett claque sa langue derrière ses dents, et croise ses bras sur sa poitrine. « Et si c'était une information qui te concernait, elle t’aurait été partagée. » Une nouvelle fois, Scarlett a un mouvement de tête dédaigneux. Sloane pense-t-elle vraiment que cette excuse va suffire ? « Je crois que tu n’as pas bien compris, Sloane », elle prononce son prénom comme si un poison lui avait piqué le bout de la langue, « à la différence de toi, moi, je sais faire mon travail. Et mon travail comprend être concernée par tous les gens qui travaillent avec Ivy. » Surtout quand ces gens prétendent avoir ses intérêts à cœur mais ne sont même pas capables de faire face à une situation complexe. Pas capables de la protéger.
Scarlett comprend, tout à coup, ce qui comprime ses poumons, et elle a un mouvement d’épaule, un espèce de réflexe pour ôter le poids qui essaie de s’y loger. Elle comprend, honteusement, qu’elle s’est vue dans Ivy, et que l’abandon des gens autour d’elle ont un peu trop resonné. Sloane est comme tous les gens incapables de défendre les gens qui ont besoin qu’on leur prenne la main ; Scarlett sait très bien ce que c’est que de la tendre et de se prendre un mur. Elle a un goût métallique dans la bouche. « Je te donne une dernière chance de partir de ton propre chef. Sinon je te montrerai la porte d'une manière beaucoup moins cordiale. » Scarlett lève un sourcil, un air mesquin sur ses traits qui défient Sloane. Elle ne la prend absolument pas au sérieux. « Pardon, je suis censée avoir peur là ? Peur de quelqu’un qui vient de prendre ses jambes à son cou devant la panique d’une actrice, une panique que tu es censée être formée pour gérer ? » Elle a un petit rire méchant, vif. La sentence est tombée, aucune empathie n’est offerte. « Je serais surprise si on te gardait sur le set après une telle erreur professionnelle, mais encore une fois, t’es plutôt habituée à devoir te racheter, non ? Y a encore du boulot de ce côté-là, je te conseillerais presque de changer de voie. » Elle crache son venin avec dédain, ses bras toujours croisés sur sa poitrine. « God, je pensais qu’avec toute ta verve de ses dernières semaines, tu aurais de quoi assurer tes arrières. Mais tu es exactement comme tous les autres à qui on donne un rôle de sauveur : t’es incapable de protéger qui que ce soit. »
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 427 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mer 24 Avr 2024 - 14:44 | |
| Les accusations contre son travail tombent, et Sloane n’aime pas en être surprise : elle aurait dû s’en douter, parce que toutes les preuves qu’elle a pu fournir à Scarlett sont évidemment gommées par les derniers événements, et elle doute pouvoir lui faire changer d’avis, à présent qu’elle lui reproche ne pas savoir faire ce pour quoi elle a été embauchée. Les dernières semaines ont été baignées d’un respect mutuel, à défaut d’une entente bonne : c’est peut-être de ne pas recevoir le bénéfice du doute qui l’atteint le plus. « Super, Scarlett. T'as eu ce que tu voulais. » C’est tout ce qu’elle arrive à rétorquer, d’un ton presque mou : est-ce que ça l’apaisera, si Sloane lâche un aveu de faiblesse ? Est-ce qu’elle décidera de lui foutre la paix cinq minutes ? « Que veux-tu que je te dise ? Va donc le raconter à tout le staff avant que ça ne te démange trop. » Ses tympans battent et la pression qui les entoure est renforcée par la tension dans ses mâchoires : il lui en faut, pour garder son calme, alors qu’elle vient d’être malmenée par son propre corps ; c’est un combat de bout en bout, et un auquel elle aurait aimé se soustraire entièrement si possible. Scarlett n’est qu’une voix de plus dans le brouhaha de toute l’autopunition qu’elle s’inflige : elle n’a pas besoin d’une énième voix au cortège.
Elle lui remontre la porte, alors. Sa voix est devenue glaciale, d’un ton égal mais ferme : elle n’a jamais su crier, jamais voulu non plus ; elle sait qu’elle est en tort et ça transforme toutes ses protestations en ce que Scarlett interprète très clairement comme des suppliques. Sloane ne peut même pas lui donner tort : une main passe une énième fois sur son front moite pour retrouver contenance, et la différence chaud-froid entre les deux zones de peau lui amène un maigre répit tandis que sa collègue continue de l’asséner de reproches. Sa dernière demande polie de quitter le bureau se solde évidemment sur un échec, et sur cinq remarques de plus. Sloane s’efforce de ne pas les relever, jusqu’au nouveau point névralgique touché : l’accuser d’incompétence, de désertion, menacer de la faire virer, elle peut le prendre. C’est l’incapacité de protection qu’elle vit toujours comme une plaie jamais guérie qui la frappe de plein fouet. Elle sent son visage se contorsionner dans une colère qui se mêle à la peine ; il n’y a pas grand-chose d’autre dans ses yeux que l’agressivité inhérente à l’animal blessé qui se sait condamné. « Putain, attendre cinq minutes, c'était vraiment trop pour toi, hm ? » Elle se relève de la table : le face à face direct et prolongé ne l’intéresse plus, ne sert qu’à voir son propre mépris envers elle-même en miroir dans les yeux de sa vis-à-vis. Elle a désespérément besoin d’air, de se défendre, d’être sortie de cette situation où ses blessures de gamine et sa culpabilité de n’avoir pu aider se rencontrent pour faire resurgir l’accusation de sa propre inaction de l’époque. Le sentiment revient comme un vieil ami parti longtemps, mais qu’on était sûr de retrouver un jour : c’est presque un soulagement, un retour à la maison, des habitudes oubliées qui se retrouvent. Elle en pleurerait, si on lui laissait le choix, si sa bouche n’avait pas encore le goût âpre de l’adrénaline ; si Scarlett n’était pas là pour l’achever.
« T’as poussé la curiosité jusqu'à voir pourquoi j'étais en probation, ou le biais de confirmation t’a contentée ? » Elle lutte pour s’éloigner, a cédé le bureau mais tente de prendre l’espace autrement, enchaîne les pas sans but dans le bureau, trop dans sa propre tête pour rendre à la jeune femme son regard. Soit Scarlett estime suffisant d’avoir touché juste, et elle a arrêté ses recherches, soit elle a fait le lien avec les articles de l’époque, tout juste étouffés pour protéger les identités. Scarlett est le genre de personnes qui en appelle généralement à la raison et au rationnel le plus total ; elle a l’air atteinte, pourtant, aujourd’hui, d’une manière qui la force à se poser la question. Elle clarifie, pour éviter que la jeune femme ait à le faire, qu’elle empire les choses d’une manière ou d’une autre : « J'ai essayé d’aider une gamine. Neuf ans, elle avait, et ni ta chance ni celle d’Ivy. » Il n’y a pas grand-chose à déglutir, mais ça lui donne le temps de prendre sur elle. « J’ai fait de mon mieux. Ça m'a coûté mon job. Je ne sais pas pourquoi je te le dis, franchement, parce que tu n’as pas besoin d’autres munitions. » Et le sort de Sasha n’est pas quelque chose qu’elle veut utiliser pour se racheter, ni pour se faire valoir ; elle veut dépasser l’incident et que Sasha puisse l’oublier complètement, que son dossier atterrisse dans des mains compétences aux services de protection de l’enfance, qu’elle ne l’ait pas condamnée à retrouver ses bourreaux en essayant à tout prix de l’en éloigner. C’est acide, quand elle conclut, et d’une bassesse dont elle n’aurait pu s’estimer capable. Elle tire dans le vide, se demande si elle fera mouche, relève enfin les yeux pour chercher les siens et y trouver, peut-être, une trace de ses dégâts : « Je sais pas ce qu'on t'a fait, Scarlett, mais trouve quelqu'un de plus approprié pour ressasser tes déceptions en matière de sauveurs : je peux rien pour toi, et j'ai rien à t'offrir. »
@Scarlett Bridgers
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| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mer 24 Avr 2024 - 17:49 | |
| « Que veux-tu que je te dise ? Va donc le raconter à tout le staff avant que ça ne te démange trop. » Scarlett s’est attendue à ce que Sloane lui tienne tête et tente de se défendre, et ce ton d’abandon ne fait que la provoquer encore plus. Dans son esprit, elle tire les conclusions hâtives qui l’arrangent : Sloane est défaitiste car elle admet son incompétence, parce que depuis le début elle n’est qu’une façade, un écran de fumée de jolis mots, vide lorsqu’on s’approche. C’est plus simple de le voir ainsi que de s’attarder sur ses traits fatigués et paniqués, ses mains encore presque tremblantes, d’y déceler un peu d’humanité. « Je n’ai définitivement aucune raison de le garder pour moi », elle réplique, parce qu’au fond, elle ne sait même pas pourquoi elle a gardé cette munition pour elle, quoi, par égard pour Sloane ? Parce qu’elles ont flirté autour d’une verre et que Scarlett a baissé la garde ? Elle ne peut se résoudre à avoir fait une telle erreur de débutante. Pourtant elle semble les avoir enchaîner, puisque la phrase suivante de Sloane la prendrait presque de court : « T’as poussé la curiosité jusqu'à voir pourquoi j'étais en probation, ou le biais de confirmation t’a contentée ? » A vrai dire, Scarlett n’a pas pris le temps de creuser plus loin que les bruits de couloir qu’elle a réussi à récolter en se renseignant à droite à gauche. Sloane est en probation, elle a merdé un ancien dossier, une affaire assez importante avec une gamine, il ne suffit pas de plus pour tirer une conclusion. Scarlett pince les lèvres. « Ce que j’ai appris m’a suffi, et ton attitude d’aujourd’hui est la confirmation dont j’avais besoin pour mon biais », elle répond, dédaigneuse. « J'ai essayé d’aider une gamine. Neuf ans, elle avait, et ni ta chance ni celle d’Ivy. J’ai fait de mon mieux. Ça m'a coûté mon job. Je ne sais pas pourquoi je te le dis, franchement, parce que tu n’as pas besoin d’autres munitions. » Scarlett ne s’attarde même pas sur les explications de Sloane, elle n’en a pas besoin, elle a déjà décidé ce qu’elle pensait de la situation et ce n’est pas les mots mal assurés de Sloane qui lui feront changer d’avis. « Ton mieux n’a pas eu l’air suffisant », Scarlett crache cette phrase comme une sentence qui tombe, sans aucune douceur.
Sloane est furieuse, mais sa tension est froide et mesurée, tandis que chaque seconde qui passe plonge Scarlett dans un brasier qui commence à la dépasser sans qu’elle ne sache faire demi-tour. Elle a envie de secouer Sloane et de provoquer une réaction, de surtout tout faire pour éviter que les choses s’apaisent et que les émotions reprennent le dessus. Scarlett sent dans ses poumons que quelque chose s’agite, quelque chose qu’elle garde habituellement bien rangé en elle, et qui déborde ces derniers temps, depuis qu’elle a revu Swann, elle le sait, elle ne veut pas le savoir, elle décide que c’est faux, même si son cerveau tourne à plein régime et s’enflamme plus que de raison. « Je sais pas ce qu'on t'a fait, Scarlett, mais trouve quelqu'un de plus approprié pour ressasser tes déceptions en matière de sauveurs : je peux rien pour toi, et j'ai rien à t'offrir. » Ce n’est pas le bon choix Sloane, pas le bon angle, surtout ne pas s’approcher de la vie personnelle de Scarlett. « N’essaie même pas de me faire ta pseudo psychanalyse sur ma vie », prévient Scarlett d’une voix qui claque dans l’air. Si Sloane s’aventurait sur ce terrain, elle s’en mordrait les doigts. « Je m’en fou de ce que tu as à m’offrir Sloane, de ce que tu peux pour moi, sérieusement, pour qui tu te prends ? » Elle a un rire mauvais, sa voix devenue un couteau qui tranche l’air, évide l’émotion des conversations. « Je te demande ce que tu peux pour Ivy, pour les gens de ce plateau pour qui tu es censée faire ton putain de boulot. Et non seulement tu en es incapable, mais tu n’essaies même pas de te justifier », non, elle se contente d’être remuée, sans pouvoir fournir aucune explication. « Au cas où que ça ne soit pas encore assez clair, laisse-moi te l’épeler : que je réussisse à convaincre de te virer ou non, ne t’approche plus d’Ivy. Et ce n’est pas un conseil d’amie », elle ajoute, se retenant de rajouter qu’il s’agit bien d’un ordre.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 427 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mer 24 Avr 2024 - 18:33 | |
| Elle mentionne Sasha, et c’est bien plus que ce qu’elle voulait, parce que la petite fille est trop précieuse pour être exposée au monde dans sa vulnérabilité et que c’est en grande partie de sa faute, mais elle la mentionne. Peut-être dans un désespoir de communiquer à Scarlett qu'elle n'était pas l’ennemie ; qu’elle aussi, on l'avait laissée à ses dépens en tournant l'oeil pour éviter de voir la détresse qui suait par tous ses pores, qu’elle essayait de faire mieux pour les gosses qui étaient comme elle, comme Joshua, comme Sasha : ignorés au mieux, cassés sans réparation possible pour beaucoup. À sa façon, c’est une main tendue, une tentative qu’elle sait déjà vaine de rassurer Scarlett. De lui dire qu’elle aussi, elle a détesté ce qui s’est produit quelques minutes sur le plateau ; merde, qu’elle aurait réagi, si elle l'avait pu, qu'elle voyait déjà sous ses paupières tout ce qu'elle aurait pu faire à la place de s'enfuir. Elle a envie de lui dire qu’elle aurait tout fait si elle n'avait pas eu besoin de survivre ; qu’elle avait été dans cette position exacte, visage enfoncé dans l'oreiller, entre panique aiguë et larmes acides, à attraper un bout de couette pour essayer de se redresser sans y parvenir. La vérité brutale la rattrape avant l'envie stupide : Scarlett s’en fout, et même si elle voulait l'entendre, elle ne pourrait pas lui faire confiance. A la dernière remarque sur l’insuffisance de sa tentative, la toute petite part timide d’elle qui espérait un semblant de connivence jette l’éponge.
Alors elle balance, à son tour. C’est du réflexe de survie davantage que du reproche sensé - elle s’en rend compte, mais ne s’en empêche pas ; peut-être que si elle escalade les tensions, Scarlett cèdera en première, la laissera respirer quelques minutes. Tant pis pour les conséquences, à ce stade : elle verrait demain, ou la prochaine fois qu’elle reviendrait, ce n’est qu’un bruit lointain parmi tous les autres, et elle peut gueuler plus fort. « Une psychanalyse ? Le dernier des cons verrait la détresse que tu dégueules dans le noir et avec des lunettes de soleil. » C’est une attaque gratuite et Sloane vise aussi précisément que possible pour faire reculer l’ennemie.
C’est une fausse idée, parce que Scarlett ne cède jamais, et Sloane est infoutue de dire si son entêtement est purement de l’envie de nuire ou s’il y a quelque chose de beaucoup plus personnel, là-dessous. Ce n’est plus son problème, à ce stade : son seul problème, c’est de se tirer de là indemne, de corriger le tir avec Ivy, puis de battre en retraite jusqu’à l’accalmie. Sa première pensée, c’est d’appeler Natalia, et elle ne s’en veut presque pas. Ce manège, elles l’ont déjà éprouvé des milliers de fois, assez pour savoir qu’il ne fonctionne jamais, qu’il est délétère, davantage encore avec Delilah entre elles. Mais c’est la première fois qu’il n’y a plus Joshua et qu’elle se sent perdre pied de façon suffisamment significative pour foutre en l’air ses résolutions. Plus qu’un dernier effort : elle se grandit autant que possible et revient prendre Scarlett de front, l’air toujours aussi rare entre elles, et pour toutes les pires raisons, cette fois. Elles ont un goût de déception amère et d’espoirs mal placés. « Ce qui se passe avec Ivy n'est pas de ton ressort, que tu le veuilles ou non. » La psy reprend péniblement le dessus sur la femme, mais le ton est toujours chargé, à ça de l’explosion, et par conséquent, sa voix est à peine au-dessus d’un murmure. « Quoi que tu te dises pour justifier tes croisades contre tes collègues, tu es en charge de son image. Tu prends soin de sa réputation – tu n'as rien à dire sur le reste. » Il devient pénible de rester impassible, de laisser ses poings desserrés contre ses flancs. « Alors crois moi, je n'aurai aucune hésitation à aller la voir. Maintenant sors de mon bureau. Ne t’imagine pas que je t'estime trop pour demander à la sécurité de te foutre dehors pour harcèlement. » En ce qui la concerne, toute estime est restée sur le plateau, pour ce soir.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Jeu 25 Avr 2024 - 13:09 | |
| « Une psychanalyse ? Le dernier des cons verrait la détresse que tu dégueules dans le noir et avec des lunettes de soleil. » Scarlett ne s’autorise pas à se crisper, à grimacer, à reculer ; elle lève le menton d’un air de défi, vrille ses yeux dans ceux de Sloane, pour lui prouver que tout ça ne l’atteint pas. Mais elle sait, au fond, elle le sait très bien. Elle ne se comporte pas comme d’habitude, elle laisse les vagues l’avaler et se fait recracher sur le rivage.
« Ce qui se passe avec Ivy n'est pas de ton ressort, que tu le veuilles ou non. » Sloane remet son masque de professionnelle qui parle calmement, ranimant l’agacement de Scarlett qui pourrait presque finir par attraper ses épaules et la secouer pour lui ordonner de crier, de s’énerver. Elle préfère ce jeu-là, en cet instant, elle qui sait pourtant habituellement rester si pro et détachée. « Je compte bien que cela soit de mon ressort, Sloane, puisque je sais faire mon travail », elle siffle entre ses dents. La conversation commence à tourner en rond, l’abcès refuse de se percer, transformant la colère de Scarlett en une plaie infectée. « Quoi que tu te dises pour justifier tes croisades contre tes collègues, tu es en charge de son image. Tu prends soin de sa réputation – tu n'as rien à dire sur le reste. » « Tu n’as aucune idée de ce que mon métier demande », elle réplique brusquement, ne supportant pas qu’on la sous-estime, « et tu ne sembles pas le comprendre, mais Ivy me fait confiance. Bonne chance pour en dire de même après ton attitude d’aujourd’hui. » Scarlett fera tout pour qu’Ivy ne laisse pas une deuxième chance à Sloane, et apprenne à se tenir loin d’une personne aussi incompétente. Scarlett ne veut même pas imaginer ce que Sloane pourrait lui conseiller, si elle se laisse déborder par ses émotions si facilement.
« Alors crois moi, je n'aurai aucune hésitation à aller la voir. Maintenant sors de mon bureau. Ne t’imagine pas que je t'estime trop pour demander à la sécurité de te foutre dehors pour harcèlement. » Scarlett a un nouveau rire, recroise ses bras sur sa poitrine, fixant Sloane, étirant le moment avec un air de défiance insupportable. « J’ai des choses à faire, de toute manière, comme aller voir Ivy dont je me suis occupée après que tu nous ai fait ton pitoyable numéro de fuite. Je te déconseille d’essayer d’aller la voir, ce soir. » Elle ordonne, faisant quelques pas vers la porte. Elle pose sa main sur la poignée. « Je te déconseille d’aller la voir tout court. Tu le regretterais. » C’est une menace, Scarlett est bien claire, et elle espère que Sloane a fini par comprendre que de ce côté-là, elle est loin de parler à la légère.
Terminé @Sloane Jarecki |
| | | | | | | | rage is a quiet thing (sloscar#3) |
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