ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
Tout est disposé à la perfection. Tout est prêt, du repas qui sera bientôt terminé et assez gratiné pour sortir du four. De la bouteille de vin rosé, léger, laissé sur l’îlot au cas où Swann voudrait une gorgée ou deux. De la salade qui trône fièrement, des cookies qui font partie autant du repas principal que de l’entrée, et du dessert. Il ne manque que lui.
J’ai pris le temps de valider l'horaire avec Rory, non sans l’impliquer le moins possible. Je n’ai pas envie qu’il soit celui pris entre les deux, qu’il en sache plus que son mari à mon sujet, au sujet de peu importe ce qui peut bien se tramer dans ma tête. J’en suis restée au strict minimum : vers quelle heure il revient à la maison, habituellement, le mercredi. Si Robin sera avec lui ou non. Si Rory est occupé lui aussi ou s’il sera dans les parages. Sans jamais chasser personne d’une demeure qui a été ma maison quelques semaines à mon arrivée, d’une demeure qui aurait pu l’être plus longtemps si je l’avais demandé, si je ne m’étais pas sentie mal d’imposer mon mal, surtout, à la famille si belle, si parfaite, si douce que mon frère s’était construite et qu’il méritait à plein. Dans les faits, retourner vivre avec Auden et Sloan était une excellente idée. Puis, la tempête en a décidé autrement. Evie est apparue comme un ange, sa chambre d’amis reste celle où Sloan et moi allons nous réfugier quand on a besoin d’entendre à quoi ça ressemble, une femme forte et inspirante, de l’autre côté du mur. Puis, il y a eu l’emménagement chez Atlas. Les liens avec Matt qui flottent comme autant d’épées de Damocles - Atlas qui va mal, Atlas qui trime fort, Atlas qui tente de jouer le rôle du grand frère à quelque part où je le lui ai surement imposé à force de rentrer les bras ballants, les yeux brouillés.
Quelque chose bloque, pourtant. Je tente de passer par-dessus, je le jure. Les crises sont moins fréquentes, Auden reçoit de moins en moins de textos au beau milieu de la nuit, d’appels où il peut entendre mon coeur débattre même s’il est à l’autre bout du monde. Je respire un peu mieux, je mange un peu mieux aussi. Je panique un peu moins. Les relents de là-bas sont toujours là, pourtant. Les rêves flous, les sensations dupliquées, les projets laissés derrière qui commencent de plus en plus à me travailler. Toutes ces toiles, tous ces livres, toutes ces photographies encore en otage, non pas en otage. Juste en prêt. Elles me les feront suivre un jour je sais, j’ai confiance en elles. Elles essaient peut-être de trouver en même temps où sont passées toutes mes lettres. Pourquoi ils ne les ont jamais reçues.
Quand j’entends la porte grincer dans l’entrée, ma cage thoracique se relaxe un peu plus. De savoir que Swann est arrivé chez lui, que je ne suis plus seule à fixer le mur de la cuisine en essayant de trouver la teinte exacte de la peinture me rassure. Sans trop savoir pourquoi, si ce n’est que cette soirée sera nécessaire, qu’elle l’est pour me permettre d’avancer. Qu’elle l’est pour peut-être, permettre à Swann d’avoir les premiers morceaux de quelque chose qui un jour ressemblera à me pardonner. Lorsqu’il tourne le coin du couloir, je lui ai déjà signifié ma présence en lui disant de me retrouver à la salle à manger. Mes yeux ont pris le temps de le détailler, de m’assurer que la journée n’a pas trop été éreintante et qu’il ne préférerait pas plutôt prendre un long bain, lire, aller dormir en silence, plutôt que - « Je suis prête. » plutôt que de vivre ça. « À tout te dire. » mais il le faut, il le sait autant que moi.
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
L’étonnement n’a pas été le sien de sentir les effluves de nourriture à peine la porte ouverte, mais il l’a été au moment où, après avoir annoncé son arrivée, ce n’est pas la voix de Rory qui a répondu à la sienne. Au lieu de ça, il a aussitôt reconnu celle de sa sœur et même si cela n’a pas fait naître du souci chez lui, cela a fait naître une curiosité immense. Son regard s’attarde sur la cuisine où de petites mains s’affairaient il n’y a pas si longtemps encore et il se pose sur une bouteille de vin finissant de lui assurer que son mari n’est pas dans les parages - autant que le fait qu’il a sûrement quelque chose à voir avec l’échange fait entre sa personne et celle de Ginny.
Une fois arrivé à sa hauteur, il ne sait quoi dire, aussi peu qu’il sait quoi faire. C’est sans doute la raison pour laquelle il se retrouve finalement rassuré que sa sœur prenne les devants et parle la première, expliquant par la même occasion sa présence ici. « Je suis prête. À tout te dire. » Il inspire un long moment avant de simplement hocher la tête. Ils n’ont pas besoin de plus de mots pour se comprendre. « Tu veux qu’on mange avant ? » Il lui est reconnaissant d’enfin vouloir lever le voile sur ce qui a pu se passer pour elle au cours des deux dernières années, évidemment, mais il ne veut pas que cela se fasse au détriment du propre bonheur de Ginny. Ses chaussures retirées dès l’entrée de la maison, il s’avance désormais jusqu’à un canapé pour plier une jambe sous lui et s’y asseoir juste ensuite, son regard simplement posé sur celui de la brune qu’il n’a déjà plus pour habitude d’observer dans cet endroit. « C’est toi qui as cuisiné ? » Rory aurait sûrement été heureux d’aider sur ce point, alors il le demande simplement, sans arrière penser et sans doute pour combler un brin d’une conversation dont il craint les possibles conséquences. Il ne veut pas en arriver au point où il la regardera différemment. « Robin est avec Rory ? » Et s’il ne veut pas lui faire penser qu’il n’a pas assez confiance en elle et en eux pour ressentir le besoin de savoir où se trouve son mari alors qu’il devrait être chez eux, il ne se retient cependant pas de le faire au sujet de leur fille, simplement parce qu’il y a autant de chance pour qu’elle soit en train de dormir dans sa chambre que pour qu’elle soit avec son père, ailleurs. Et sur ce point, sur tout ce qui concerne Robin, il ne veut pas laisser de place au moindre doute. Ni ce soir, ni jamais. « Ca sent bon. » Il finit par assurer avec un sourire fin mais bien réel, pour au moins apporter une réponse et pas seulement la faire crouler sous les questions. L’interrogatoire n’a même pas commencé. « Tu me diras ce que tu veux me dire. » Un début de réponse sera toujours mieux que tout ce qu’il a eu jusqu’à aujourd’hui.
:
Ginny McGrath
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
« Tu veux qu’on mange avant ? » c’est ce qui fait que j’aime Swann d’un amour infini, là, de suite. Sa manière de croire si simplement que j’aurais bien pu cuisiner quelque chose de comestible me touche énormément. Il n’a jamais pris le parti de Jill ou de Matt à se moquer de mes piètres capacités culinaires. Toujours, je savais qu’il goûterait au moins, du bout de la langue certes, à une bouchée ou deux. L’espoir fait vivre, et Swann en déborde. « Je sais pas si c’est potable. » j’ai fait avec le plus simple, une recette qu’Auden a cuisinée tellement de fois que j’aurais pu la préparer les yeux fermés et tout de même croire à pouvoir en sortir un repas décent. « C’est toi qui as cuisiné ? » j’hoche de la tête, validant d’un coup d’oeil à l’intérieur du four que tout cuit doucement. Je sais que Swann ne réfléchirait pas ainsi, mais une part de moi se demande s’il croirait que je repousse encore le moment en nous forçant à manger avant. L’idée ne l’a peut-être même pas traversé, et je m’en voudrai pour quelques secondes d’avoir cru qu’il me testait de la sorte, mais je n’ai de toute façon pas faim du tout. Je n’ai pas eu faim depuis un très long moment, si je suis honnête avec moi-même. « Robin est avec Rory ? » d’un geste presque habituel, qui jure avec le fait que je ne buvais que peu ou même pas d'alcool du tout avant de quitter Brisbane, j’ouvre la bouteille de vin pour nous servir deux coupes de blanc. « Tout le monde va bien et est ensemble. » Swann peut me poser toutes les questions qu’il veut, concernant là-bas mais concernant tout le reste. Jamais ma voix ne sera excédée ou sèche ; il a tous les droits.
La coupe glisse doucement sur le plan de travail vers lui. La mienne reste intouchée, sous mes yeux. Comme si elle attendait elle aussi que je me lance. « Ca sent bon. » il sourit, alors je souris moi aussi. J’ai réalisé il y a très longtemps de cela que Swann était le miroir le plus juste de mon entourage. Ses mots, ses regards, ses gestes, tout en lui reflète exactement ce que je peux bien penser, vouloir. C’est étrange, après les deux années passées loin l’un de l’autre que je me reconnaisse encore autant dans des manies, dans des paroles de quelqu’un qui sur papier ne partage pas le même ADN que moi mais qui résonne à l’intérieur comme s’il était bien plus de ma famille que n’importe quel autre membre. « Tu me diras ce que tu veux me dire. » je n’aurais jamais pensé segmenter ou filtrer d’informations pour Swann. J’avais juste besoin de me faire à l’idée des conséquences que parler amenait avec elles. Mais ces conséquences seront là d’une façon ou d’une autre, maintenant que j’ai croisé Stella à la galerie il y a quelques jours. L’une d’elles, sortie de La Clairière pour une soirée, à qui Jude a mentionné sans savoir quoi que ce soit sur là-bas que j’avais parlé d’elle. Stella est sûrement allée tout leur dire, elles savent maintenant que j’ai ébruité quelque chose, n’importe quoi. Elles savent, et elles réapparaîtront un jour. Je ne me pardonnerai jamais de ne pas avoir tout dit à Swann avant qu’elles reviennent. Avant - « Que je t’en dise des miettes ou la totale, j’aurai des soucis. » je sais que je ne devrais pas en parler ainsi, que je devrais le ménager, ne pas lui faire peur, ne pas sous-entendre le pire. Mais Swann est un adulte, et je n’ai pas la force de chercher des angles et des ratures qui adouciraient le jeu. Je veux qu’il sache, et il saura. « Je préfère le faire pour vrai. » je préfère m’entendre raconter, pièce par pièce, et probablement réaliser des choses à travers. Je sais maintenant, j’ai eu la preuve, que quelque chose clochait et cloche toujours. Mais je n’ai jamais raconté l’histoire du début, sans omettre la moindre information à personne. Swann est un miroir, tout ce que je lui dirai, je me le dirai à moi aussi. Je veux autant qu’il comprenne que moi, au final. « À Sydney, je suis tombée amoureuse de David. » alors on commence du début. David, ce professeur d’université, cet homme de lettres, ce type qui écrivait et lisait plus qu’il ne respirait, qui savait tout sur tout, qui était passionnant dès qu’il ouvrait la bouche. Ce gars de qui je suis tombée folle amoureuse parce qu’il m’ouvrait la porte à être une autre Ginny, une nouvelle Ginny, une Ginny que j’ai apprivoisée et de laquelle je suis tombée amoureuse, aussi. « Je crois. J’étais sûre à ce moment-là, mais aujourd’hui c’est compliqué. » je n’étais probablement pas autant amoureuse de lui que je l’étais de la vie qu’il me permettait de vivre. Des gens qu’il me permettait de côtoyer, aussi. « C’est lui qui m’a fait connaître La Clairière. » et toutes celles qui en faisaient partie.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Il lui a assuré que la maison sentait bon et qu’en partant de ce simple principe, elle avait sûrement cuisiné quelque chose de très bon aussi. Pour autant, ils en viennent tous deux à la conclusion que leur repas peut attendre quelques minutes et qu’il interviendra après leur discussion, si jamais ils ont encore envie de manger après avoir abordé un tel sujet. Ce sera un problème pour plus tard, sans doute. En cet instant, le sujet de la nourriture est loin d’être la priorité de Swann, si bien qu’il juge uniquement nécessaire de lui demander où se trouve Robin. « Tout le monde va bien et est ensemble. » Il aurait préféré qu’elle lui réponde d’une façon un peu moins cryptique mais il ne remet pas un seul instant ses mots en question. Elle se trouve avec son autre père, et ça lui suffit à être rassuré. Il hoche la tête. Ils vont bien, c’est tout ce qui compte.
La coupe de vin glisse sur la table mais Swann arrête sa course simplement pour ne pas risquer qu’elle se renverse. Pour l’heure, il est loin d’avoir envie de boire, et surtout pas de l’alcool sous aucune forme. « Que je t’en dise des miettes ou la totale, j’aurai des soucis. Je préfère le faire pour vrai. » - « J’en parlerai à personne. » Il le lui assure déjà, pour la rassurer par la même occasion. Elle n’aura aucun problème par sa faute. Il n’est pas de ceux qui aiment colporter les nouvelles à autant de personnes que possible. Il n’a pas la moindre intention d’en parler à quelqu’un, sauf peut-être à Rory parce qu’il lui doit bien ça - et parce qu’il en ressent aussi le besoin, sans doute. Rory est son exception, et Ginny s’en doute sûrement déjà. Il n’est jamais compté lorsqu’il est question de “personne”.
« À Sydney, je suis tombée amoureuse de David. » Swann fronce un instant les sourcils, non parce qu’il est en colère ou contrarié mais simplement parce qu’il ne s’attendait pas à entendre une confession de cette forme. « Mais… Tu… » Elle est mariée. Elle est mariée et elle était heureuse, aux dernières nouvelles. Et Ginny, elle n’a jamais été du genre à courir derrière les hommes ou à rechercher leur attention à tout prix, si bien que cela n’aide pas Swann à comprendre la situation. « Je crois. J’étais sûre à ce moment-là, mais aujourd’hui c’est compliqué. » Il hoche la tête, lui donnant l’impression qu’il comprend alors qu’il est encore loin d’y comprendre quoi que ce soit, en réalité. « T’hésites entre quels scénarios, maintenant ? » Est-ce qu’elle aimait uniquement la façon dont il avait de parler d’elle ? La façon dont il voyait le monde ? La façon dont il la regardait ? Les théories peuvent être nombreuses et elles ont toute leur importance. Il n’y en a aucune qu’il pourrait lui reprocher de reconnaître comme étant la réalité derrière les faits. Swann aussi a parfois cru être aimé à la hauteur de ce qu’il aimait à son tour, et il sait ce qu’on ressent lorsqu’on se rend compte que ce n’était qu’un mirage. « C’est lui qui m’a fait connaître La Clairière. » Il déglutit lentement, retenant en son sein une profonde colère. « Comment ? Il en fait partie ? Il en est à la tête ? Il en a juste entendu parler, lui aussi ? » Est-ce qu’il savait ce qu’il faisait quand il lui en a parlé, ou est-ce qu’il s’est lui aussi retrouvé pris au piège en même temps qu’elle ?
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Ginny McGrath
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
« J’en parlerai à personne. » « Rory peut savoir. » je sais qu’ils se tiendront en sécurité, l’un l’autre. Je sais aussi que Swann n’a pas besoin de m’entendre le lui autoriser pour qu’il partage ce qui sera dit à Rory. Je n’ai pas à lui donner la permission de faire quoi que ce soit sous ce toit qui leur appartient à tous les deux et qu’ils m’ont si généreusement offert. N’en reste que je veux qu’il m’entende le dire, je veux qu’il sache que Rory fait autant partie de ma famille qu’il en fait partie lui-même. C’est peu, mais c’est tout ce que j’ai pour tenter de reconstruire notre lien, petit à petit.
Ça, et la franchise derrière des confessions qu’il mérite d’avoir depuis longtemps et que je m’autorise enfin à lui partager. « Mais… Tu… » je soupire doucement, à peine, mes doigts jouant une mélodie silencieuse contre le pied de ma coupe. « Je sais. » le sous-entendu n’a pas lieu d’être, je sais que Swann ne juge rien, qu’il parle sous le fait de la surprise. J’aimerais lui dire qu'après le mariage tout finit toujours bien, que l’amour gagne à chaque fois. J’aimerais lui dire tout cela mais il n’en a pas besoin ; sa relation avec Rory ne sera jamais comparable - et tant mieux - à la mienne, avec Auden. Ils se font du bien, il s’aiment de la plus douce des manières. « Quand je suis partie, c’était difficile avec Auden. Ça n’arrivera plus, je suis certaine, mais il a fait et dit des choses que je ne lui pardonnerai jamais. » si Swann demande, je lui dirai tout là-aussi. J’ai promis d’être honnête, et cela remonte à bien avant Sydney. « J’avais besoin de beau. De doux. Et je croyais que David allait pouvoir me l’offrir. » haussant l’épaule, je porte ma coupe à mes lèvres. Il ne boit pas, j’ai remarqué distraitement ; ce serait mentir de dire que je n’ai pas besoin d’une gorgée ou deux de vin pour poursuivre le confessionnal. « T’hésites entre quels scénarios, maintenant ? » « Je veux pas lui mettre tout le blâme entre les mains, parce que ça me déresponsabilise et je sais que j’ai pris de mauvaises décisions. » je sais que j’ai été impulsive, égoïste, hypocrite, naïve, et tous ces synonymes qu’on n’hésite pas à me renvoyer au visage. J’assume. « Mais une part de moi sait qu’il a été exactement comme j’en avais besoin au moment où j’en avais besoin parce qu’il avait une idée en tête. » c’est ce qui fait le plus mal. La réalisation que certaines phrases ont été dites parce qu’il savait probablement que je voulais les entendre. Que des gestes ont été posés pour ces mêmes raisons. À l’époque, je ne voyais rien. « Aujourd’hui, je pense pas que c’était de l’amour. Je crois que j’étais addict à la version de Ginny qu’il m’encourageait à être. » c’est à force de tout tourner dans ma tête encore et encore, que je commence à doucement tracer une trame qui ne fait aucun sens, et qui explique tout à la fois.
« Comment ? Il en fait partie ? Il en est à la tête ? Il en a juste entendu parler, lui aussi ? » « Ça s’est fait doucement, d’abord. On allait dîner avec des membres, on parlait bouquins et arts, cinéma. » des moments à part où j’apprenais à connaître des artistes tellement inspirantes et inspirées que j’avais l’impression de découvrir un autre monde. Un monde dulequel enfin je me sentais faire véritablement partie. « Tout le monde était tellement passionné, bienveillant. J’ai jamais autant appris. » mes yeux se redressent pour attraper ceux de Swann. Il sait très bien que je n’y ai vu que du feu. « Il m’a présenté certaines artistes, que des femmes, qui organisaient des retraites parfois en forêt pour peindre, écrire, composer de la musique, ce genre de trucs. » que ce besoin d’enfin me sentir à ma place n’est pas quelque chose que je suis la seule à chercher, de nos deux. « J’y suis allée une fois ou deux, je suis restée une nuit. » l’appartenance, le besoin viscéral de trouver son groupe, sa famille, ses gens. Je l’ai touché du bout des doigts, là-bas. « Quand Matt est… » sans le réaliser, mais sans pour autant me taire, ma voix se casse. La chronologie fait mal, quand on la ressasse pour la première fois depuis des mois. « … j’avais besoin de cet espace-là, de prendre du recul. Auden venait de reprendre Sloan, et je… » je n’avais plus mon fils, mes fils. Je n’avais plus de Matt, plus de Jill, Swann était tellement heureux ici et Auden voguait là où il en avait envie sans jamais avoir envie de voguer près de moi. Évidemment, que j’ai cherché à aller gratter là où je croyais être la bienvenue. « David m’y a raccompagnée un matin, en me disant que je devrais peut-être songer à rester plus longtemps. Pour reprendre des forces. » ça s’était fait si doucement, si lentement. Au départ.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Je sais. » Elle n’a jamais été la petite fille parfaite que tout le monde pensait, Swann est bien au courant de ça, mais ce n’est pas pour autant qu’il a toujours vu en Ginny une personne intègre et droite dans ses bottes. Une personne qui ne serait jamais tombée amoureuse d’un autre tout en étant mariée, par exemple. Il a toujours vu en elle le reflet de sa propre existence, et puisque c’est une chose qu’il n’aurait jamais faite lui-même, il s’est simplement dit qu’elle ne le ferait jamais à son tour non plus. Tout était simple dans ses pensées. Limpide. Et maintenant, elle ne lui dit pas qu’il a tort quand il souligne avec surprise la présence de cet inconnu dans son histoire. « Quand je suis partie, c’était difficile avec Auden. Ça n’arrivera plus, je suis certaine, mais il a fait et dit des choses que je ne lui pardonnerai jamais. » Il fronce les sourcils, incapable de comprendre ce dont elle cherche à lui parler. Ou peut-être que justement, il le comprend un peu trop bien pour sa propre stabilité mentale. « Qu’est-ce qu’il a fait ? » Qu’est-ce qu’il a bien pu dire et faire que Ginny soit incapable de lui pardonner, elle qui n’a toujours vu la vie que par son prisme ? Pendant un instant, tout le sujet de sa disparition n’est plus sa priorité et loin de là : il veut savoir ce qui est arrivé à sa sœur, et peut-être aussi ce qui représente une des raisons de son départ sans retour - jusqu’à maintenant. « J’avais besoin de beau. De doux. Et je croyais que David allait pouvoir me l’offrir. » L’idée le rend profondément triste, parce que ce sont des choses qu’il ne pouvait pas lui apporter lui-même, mais cette fois-ci il n’en dit rien de plus. Surtout, il ne le lui reproche pas. Elle avait besoin de quelqu’un, et il est devenu ce quelqu’un.
Entendre parler de ce David met sincèrement Swann en colère. Il n’a pas pour habitude d’entendre Ginny parler en mal d’autrui, si bien qu’il sait qu’il peut faire confiance à son jugement et à ses mots. Elle a qui plus est une bien meilleure vision que lui de la situation, justement parce qu’elle l’a vécu et que ce n’est pas le cas de Swann. « Une part de moi sait qu’il a été exactement comme j’en avais besoin au moment où j’en avais besoin parce qu’il avait une idée en tête. » Il était là au moment où tout le monde ne l’était plus pour elle. Tout le monde, même Swann. « Aujourd’hui, je pense pas que c’était de l’amour. Je crois que j’étais addict à la version de Ginny qu’il m’encourageait à être. » - « Tu veux toujours être cette Ginny là ? » Sans avoir à partir à Sydney, il pourrait être là pour l’aider si elle le voulait. Si elle le veut encore, il (se) jure qu’il sera toujours là pour elle, maintenant plus que jamais. Il faut que cette épreuve les aient rendus plus forts et non le contraire.
Il écoute en silence les prémices de cet endroit, les débuts de Ginny, ses premiers espoirs. Il ressent à quel point elle avait besoin de cet endroit et de cet échappatoire, et ça ne fait que lui briser un peu plus le coeur à chaque instant d’ainsi se rendre compte que leur monde ne lui convenait plus. Elle parle de Matt, elle parle de ses fils, et il arrive un instant à se mettre à sa place : s’il perdait peu à peu Rory, s’il perdait Robin, lui aussi ne serait plus capable de réfléchir et penser convenablement. « Ca t’a aidé ? D’être là-bas ? » Elle était loin d’eux et il en a terriblement souffert, mais jusque là il n’avait envisagé la possibilité que Ginny puisse être ressortie grandie de cette aventure. « Parce que ce que tu décris… C’est ce dont t’avais vraiment besoin, au fond, non ? » Et qu’on ne s’y méprenne pas : cet homme a fait d’elle sa marionnette et il lui a dit ce qu’elle voulait entendre dans ses instants de vulnérabilité, mais Swann veut penser que tout n’est pas noir et qu’elle n’a pas simplement perdu deux ans de sa vie, pour revenir en n’étant plus que l’ombre d’elle-même.
:
Ginny McGrath
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
« Qu’est-ce qu’il a fait ? » je me suis jurée que Swann saura et je ne briserai pas cette promesse. Matt n’avait jamais été mis au courant pour des raisons évidentes, Jill ne m’aurait probablement pas crue et aurait plutôt pensé que je lui racontais des mensonges pour la faire revenir d’où elle pouvait bien être. À Swann par contre, j’avais caché ce qui s’était passé avec Auden pour ne pas le décevoir. Égoïstement, je sais aujourd’hui que j’avais honte. Honte de lui renvoyer une image d’un mariage qui ne fonctionnait pas, d’un amour d’une vie avec qui finalement on n’avait pas la force de passer sa vie. Je voulais qu’il continue à croire que l’amour le vrai existe, et après m’avoir vue graviter autour d’Auden depuis si longtemps, j’étais terrifiée de lui donner un exemple d’amour impossible sur un plateau. « Il parlait comme les parents. » Swann saura ce que je veux dire. Les menaces, le discours qui suffoque. Le refus de faire quoi que ce soit, la prison dorée, le contrôle pur et dur. Auden avait été plus flou qu’eux au départ, mais ma date de départ pour Sydney se rapprochant de plus en plus, son plaidoyer avait lui aussi évolué. Plusieurs fois, ses mots m’avaient donné l’impression d’avoir été les mêmes que ceux qu'ils ont utilisés avec moi durant toute mon enfance et mon adolescence. « Et ensuite il a fait ça. » lentement mais sans faire durer le suspense pour autant, je tire la manche de mon t-shirt pour montrer à mon frère la cicatrice qui longe ma clavicule. Une vilaine cassure avait résulté en une poignée d’heures à l’urgence à attendre qu’on ouvre mon épaule pour bien replacer l’os après que les choses ne se soient pas guéries d’elles-mêmes des semaines après mon arrivée à Sydney. Je ne m’étends pas trop sur le geste, jugeant que Swann doit savoir que je ne cautionne ni la violence verbale ni physique. Personne ne le devrait.
Doucement, je reprends le fil, explique, contextualise. « Tu veux toujours être cette Ginny là ? » je ne ressens pas le moindre jugement dans la voix de mon frère. Il ne comprend peut-être pas tout et jamais je ne lui demanderai de le faire, mais je sens qu’il a une ouverture à en parler, à décortiquer. Un jour, je le remercierai d’être le seul à avoir véritablement posé ces questions, à avoir voulu creuser le positif s’il y a pu en avoir. Pour le moment, je préfère vider mon sac et raconter tout ce qui doit l’être. « J’aimerais apprendre à le redevenir, oui. Ici. » je n’ai plus envie d’avoir besoin de partir pour construire une version de moi que j’aime, avec laquelle je me sens solide. Le retour a été chaotique et plusieurs forces prises là-bas n’existent plus et ont été rasées par l’accueil en dents de scie ; mais je sais que si j’ai été forte une fois, je peux l’être de nouveau. « Ca t’a aidé ? D’être là-bas ? Parce que ce que tu décris… C’est ce dont t’avais vraiment besoin, au fond, non ? » « Ça m’a aidé, malgré tout. » doucement, j’hausse de l’épaule avant de prendre une gorgée de vin supplémentaire. « J’ai jamais autant peint que là-bas. J’ai écrit, j’ai fait de la photo, chaque jour j’avais un nouveau projet, elles m’encourageaient comme si c’était le leur. » et comme l’art avait toujours été un échappatoire à tout ce qui pouvait mal aller dans ma vie, l’idée de m’y dédier corps et âme sans dérangement, sans distractions et sans lien avec le monde extérieur a parfois été un peu trop alléchante pour y tourner le dos.
J’inspire, parce que la raison pour laquelle j’ai envie d’en parler aujourd’hui est parce que je sens que quelque chose cloche. Et pas juste parce qu’on me le dit depuis mon retour. Que j’ai besoin d’un second avis, celui de Swann à priori. « Le fait qu’elles ne vous envoient pas mes lettres, j’essaie de croire que c’est parce qu’elles se disaient que ça me protégerait, peut-être. » comme je tente de me dire qu’à un moment, David a dû véritablement m’aimer. « Mais je m’en veux d’avoir d'abord douté de vous et pas d’elles. » je m’en veux de beaucoup de choses, évidemment, Swann doit s’en douter et la liste est longue à l’infini. Pourtant, c’est des lettres que je souhaite d’abord parler, parce qu’elles expliquent peut-être elles aussi une part de tout ça. Celles qu’il aurait dû recevoir, en tous les cas. « Pour partir, j’ai dû leur laisser tout ce que j’avais fait. Leur promettre de ne jamais parler d’elles. » mes toiles, mes photos, mes livres, mes poèmes, mes scénarios, mon silence. « Et vider mon compte à la banque pour le transférer dans celui de David. » et tout l’argent mis de côté par les parents, une fortune qui ne m’appartient plus pour la première fois de ma vie.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Il parlait comme les parents. » Le cœur de Swann se brise lorsqu’il entend ces simples mots parce qu’il sait particulièrement bien ce à quoi elle fait référence. Leurs parents ne sont pas les mêmes, certes, mais il sait comment ils parlent et il sait surtout à quel point ils peuvent se montrer incisifs jusque dans la moindre intonation de voix. L’idée que son propre mari puisse avoir eu une telle attitude à son sujet le répugne de toute son âme. « Et ensuite il a fait ça. » Et lorsqu’il la voit, sa cicatrice, le regard de Swann oscille entre une profonde tristesse et une colère particulièrement insondable. Il en va jusqu’à se troubler tant il n’arrive pas à contrôler ses émotions et surtout tant il n’arrive pas à savoir ce qu’il peut penser d’une telle attitude - il la déteste, il la lui reproche et il le tient lui pour unique et seul responsable, évidemment, mais tout va bien plus loin encore. Il répond d’abord en remontant le t-shirt de sa sœur pour qu’il couvre à nouveau son épaule autant que sa clavicule. « Personne sait ? A l’hôpital ? » Il n’ose même pas poser la question pour son entourage proche parce qu’il anticipe déjà la réponse et qu’elle n’arrange en rien ce qu’il peut penser de toute cette histoire et surtout de sa colère désormais immuable contre son mari. « Tu lui as pardonné ? » Il sait qu’il n’arrive pas assez à camoufler sa colère pour qu’elle ne puisse pas y lire à travers, mais tout de même, il espère qu’elle ne lui a jamais pardonné et surtout qu’elle ne le fera pas, puisqu’il ne le mérite pas. Rien ne saurait pardonner un tel geste, là où Swann aurait pu être capable de trouver des circonstances atténuantes à ses mots.
« J’aimerais apprendre à le redevenir, oui. Ici. » Ici. Il retient la précision, bien entendu, et il est surtout heureux de l’entendre, parce qu’elle n’est pas anodine. Il a envie que Ginny soit la version la plus heureuse d’elle-même, mais il a aussi envie qu’elle puisse rester à ses côtés, et cela semble leur permettre de coupler les deux sans mal. Tant mieux. Swann lui souhaite de tout son cœur de pouvoir y parvenir. « Ça m’a aidé, malgré tout. J’ai jamais autant peint que là-bas. J’ai écrit, j’ai fait de la photo, chaque jour j’avais un nouveau projet, elles m’encourageaient comme si c’était le leur. » - « Ok. » Il en prend note, il accepte l’idée. Il y réfléchit un instant, avant de finalement hocher la tête. « Tant mieux. C’est une bonne chose. » Et il le pense sincèrement. Il est capable de nuancer cet épisode et d’y voir des points positifs comme des négatifs. Puisqu’il a longuement appuyé ces derniers, il prend désormais le temps d’appuyer ces premiers. Ginny n’a pas perdu autant d’années de sa vie là-bas, elle a aussi pu grandir par certains moyens, même si son frère aurait évidemment préféré que cela se passe autrement. « T’aimes ce que t’as fait là-bas ? » Les artistes sont toujours les plus difficiles envers leurs créations, alors il préfère demander avant de s’avancer.
« Le fait qu’elles ne vous envoient pas mes lettres, j’essaie de croire que c’est parce qu’elles se disaient que ça me protégerait, peut-être. » « Je sais pas, je les connais pas. »
Pourtant, il n’en pense pas moins, et il ne pense justement pas que la censure des lettres de sa soeur peut avoir quoi que ce soit de bienveillant. Elles n’ont même pas tenté de le connaître, lui ou personne d’autre, et il refuse que l’idée de l’éloigner de tous ses proches puisse aider Ginny à être protégée. C’est seulement auprès d’eux qu’elle peut l’être, justement, protégée. « Mais je m’en veux d’avoir d'abord douté de vous et pas d’elles. » Et il mentirait s’il disait qu’il ne lui en avait pas voulu pendant un moment, mais aujourd’hui il accepte un peu plus facilement l’idée. Elle réagissait à vif, comme il en a longuement fait de même lui aussi. Ils ne sont pas coupables d’être simplement humains, pas vrai ? « Pour partir, j’ai dû leur laisser tout ce que j’avais fait. Leur promettre de ne jamais parler d’elles. Et vider mon compte à la banque pour le transférer dans celui de David. » - « Oh, Gin. » S’il y a une conclusion à laquelle il ne s’attendait pas, c’est bien celle-ci. « T’as besoin d’argent ? On manque pas, tu sais, tu déranges pas. » Elle n’aurait même pas besoin de le lui rendre et elle le sait, mais il sait à son tour qu’il ne gagnerait rien à insister, raison pour laquelle il laisse à sa sœur le dernier mot. Elle a des enfants à s’occuper, qui plus est, et il veut croire qu’elle sera capable de répondre par la positive si elle a besoin de cet argent, peu importe la somme. « Et tu sais… le jour où tu veux en parler à quelqu’un, à la police… je peux t’accompagner. Si jamais tu le veux. Un jour. » Là encore, il ne force à rien, et pourtant il pense évidemment que ce serait une bonne chose. A force, il finit par se servir un verre de vin duquel il boit une gorgée, une seule.
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Ginny McGrath
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
Mes doigts jouent le long de l’os, sentent toutes les fissures, même les microscopiques, savent exactement où elles étaient lorsqu’elles y étaient. Le tissu ayant repris sa place sur ma peau, Swann retrouve doucement l’usage de la parole. « Personne sait ? A l’hôpital ? » tout le monde doit savoir, connaître exactement le pedigree, poser le jugement facile dès qu’une femme arrive blessée et armée de la première excuse bidon qui lui vient en tête pour colmater les trous et les regards de pitié. Mais personne à l’hôpital n’a émis le moindre commentaire à voix haute, attendant probablement que je me victimise moi-même. « Ezra. Il s’en doute fort. » je ne l’ai jamais dit à proprement parlé. Il ignore le coup, mais sait tout le reste, lui qui a été si conciliant, qui a tout fait pour aider à ce que Sydney devienne une maison sécuritaire pour moi le temps qu’il a pu. « Tu lui as pardonné ? » la question doit autant lui brûler les lèvres qu’elle me brûle les oreilles. J’aurais aimé qu’Auden me le demande. J’aurais voulu avoir cette conversation là avec lui avant d’en parler avec Swann, simplement parce que j’aurais souhaité qu’il voit la première fois où toute la réflexion se déploie. Qu'il voit tout le temps que je mets avant d’exprimer la réponse. Qu’il sache à quel point j’essaie de trouver là où tout a vraiment été gâché. « Je l’aime encore. Mais je lui pardonnerai jamais. » peu importe l’angle dans lequel je tourne la question, le résultat reste toujours le même.
Le vin est doux, l’air s’allège au fur et à mesure que Swann en découvre un peu plus sur ce qui s’y passait, quand j’étais ailleurs qu’ici, face à lui. « T’aimes ce que t’as fait là-bas ? » « J’étais une artiste, une vrai. Tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai imaginé ; j’ai tellement hâte que tu le vois. » l’espoir est encore là, stupide peut-être, qu’elles m’autorisent un jour à remettre la main sur toutes les toiles, sur tous les livres, les photos et les films que j’ai pu y créer. N’importe qui verrait tout de suite les drapeaux rouges s’élever haut et fort et la possibilité de retrouver mes oeuvres aussi irréaliste qu'impossible. Mais j’y crois encore tout de même et de toutes mes forces. J’ignore lorsque la naïveté fera place à un minimum de bon sens. « Je sais pas, je les connais pas. » ce à quoi me ramène Swann lorsqu’il leur laisse, mollement, le bénéfice du doute. Et si les lettres avaient vraiment été censurées par mauvaise foi? Par volonté de m’isoler du monde extérieur? Par soucis de me faire mourir aux yeux des autres et de me garder bien vivante, que pour elles?
Je n’y aurais pas cru. J’aurais encore et toujours tenté de défendre les angles, de racheter les coins. Mais le soupir de Swann, doublé d’un « Oh, Gin. » me coupe l’herbe sous les pieds. Quelque chose cloche et il le réalise bien mieux et plus vite que moi. « T’as besoin d’argent ? On manque pas, tu sais, tu déranges pas. » « Je vais trouver un boulot. J’ai déjà des pistes. Et Atlas me fait sa chambre d’amis à rabais. » doucement, je laisse ma main quitter la coupe de vin à moitié vide pour retrouver celle, libre, de mon frère. Je ne veux pas qu’il stresse sur quoi que ce soit, que mon absence de ressources lui cause une angoisse ou une autre. Si je ne trouve pas de boulot, si je dois un jour payer pour mon toit, si je n’ai pas les moyens de m’assurer que Sloan et Noah vivent bien, je pourrai toujours téléphoner aux parents. Ils meurent d’envie de reprendre cette place dans ma vie. Mes doigts s’enlacent à ceux de Swann, prennent le temps de bien serrer. « À la seconde où j’ai besoin tu sauras. » c’est probablement tout ce qu’il doit entendre pour respirer. Mais cette seconde-là n’est pas prête d’arriver, pas alors que je réalise que vivre vide, dépouillée de toute la valeur que je pouvais bien avoir avant me laisse au moins respirer un peu. On ne peut rien perdre quand on a rien.
« Et tu sais… le jour où tu veux en parler à quelqu’un, à la police… je peux t’accompagner. Si jamais tu le veux. Un jour. » pour là-bas, pour Auden, pour David, pour toutes ces réponses encore et toujours. « Je voulais que tu saches tout. Avant que j’en parle à quelqu’un d’autre. » ceci explique cela. J’ai laissé couler tellement de silences et de non-dits durant les deux dernières années que je ne me pardonnerais jamais - et que je ne lui aurais jamais demandé de le faire non plus - si tout finissait par se savoir sans que Swann ne l’ai entendu de ma bouche d’abord. La police viendra ensuite, je sais qu’un jour je devrai y aller. Ne serait-ce que pour démentir les rumeurs m’ayant assassinée, noyée. Une gorgée plus tard, mes sourcils se froncent tout seuls. La réalisation de ce qui se passe, lente à venir, venue tout de même. « Tu me crois. » dans un souffle, je laisse mes pas reculer, le bas de mon dos s’appuyer contre le comptoir. Un immense poids devrait quitter mes épaules, le monde en entier devrait me sembler moins lourd à porter. « Vraiment, pour tout. » et si ce n’est pas le cas, Swann sait très bien qu’il peut demander une piste d’éclaircissement, qu’il peut poser toutes les questions, voir à recevoir toutes les clarifications dont il a besoin. Mais pour l’heure, rien dans son discours ni dans son non-verbal ne me suggère le contraire. Il me croit. J’ai enfin dit les choses à quelqu’un qui prend la peine de m’écouter. D’accepter. Et pourtant - « Je pensais que je serais plus soulagée que ça… mais ça pique encore à l’intérieur. » et pourtant.
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Ezra. Il s’en doute fort. » Mais Ezra ne fait pas partie de l’hôpital. Malgré tout, Swann hoche la tête. Il accepte les informations qu’elle lui partage et ne fait pas le tri dans ces dernières. Si elles sont importantes pour elle, elles sont tout aussi importantes pour lui en tant que frère. « Je l’aime encore. Mais je lui pardonnerai jamais. » - « Le fais pas. » Il est l’homme qui aime donner une seconde, troisième, millième chance. Mais pas cette fois-ci, pas après ce qu’il s’est passé. Pas alors qu’il a osé lever la main sur une femme qu’il dit aimer à son tour, ce que Swann ne peut pas concevoir. Si tel était le cas, jamais il n’aurait osé un tel geste, raison pour laquelle il ne voit plus en lui qu’un homme violent qui ne mérite pas d’être auprès de sa soeur, et tout aussi peu auprès de leur enfant. « Sloan ? Tu comptes faire quoi ? » Est-ce qu’elle compte faire quelque chose ? Il n’y a rien dont il puisse être moins certain. S’il n’a jamais levé la main sur leur enfant, Swann anticipe déjà qu’elle ne fera rien contre lui, non pour préserver Auden, mais bien pour leur enfant avant toutes choses.
« J’étais une artiste, une vraie. Tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai imaginé ; j’ai tellement hâte que tu le vois. » Il sourit faiblement. Il a hâte de tout voir, lui aussi. Il a hâte d’avoir la preuve immuable qu’elle était bel et bien heureuse, là-bas, et que tout n’allait pas aussi mal que ce qu’il pensait. Il veut avoir la preuve qu’il s’est fait un sang d’encre pour rien durant tout ce temps et qu’elle est une jeune femme aussi forte et indépendante qu’il l’a toujours pensé ; avant que le souci prenne le dessus sur tout le reste. « Je vais trouver un boulot. J’ai déjà des pistes. Et Atlas me fait sa chambre d’amis à rabais. » Il hoche la tête sans chercher à avoir le dernier mot. Ce n’est pas suffisant pour le rassurer complètement mais il veut faire confiance à sa sœur, raison pour laquelle il la laisse lier leurs mains sans se battre. Si elle a vraiment besoin d’argent, un jour, elle le demandera. En attendant, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas demander quoi que ce soit. « Tant mieux. Tout va rentrer en ordre. » Il l’espère. « À la seconde où j’ai besoin tu sauras. » Il plonge ses yeux dans ceux de sa soeur sans pour autant y trouver la même étincelle dont il a tant l’habitude, et qui le rassure tant aussi. Malgré tout, une fois de plus, il ne cherche pas à creuser ni à se battre. Si elle le dit, il veut la croire.
Après un instant, elle semble réaliser la discussion qu’ils viennent d’avoir autant que les réactions de Swann face à elle. « Tu me crois. » - « Je demande que ça. » Mais pour y arriver, il avait besoin d’explications, lesquelles n’ont pas été particulièrement simples à recueillir. Il n’est pas aigri, mais il veut simplement qu’elle comprenne qu’il n’a jamais cherché à la piéger ou à jouer contre elle. « Vraiment, pour tout. » Absolument tout, parce qu’il ne veut pas croire qu’il puisse exister un monde où elle lui mentirait en le regardant les yeux dans les yeux, de la façon dont elle le fait en cet instant. « Je pensais que je serais plus soulagée que ça… mais ça pique encore à l’intérieur. » - « T’as besoin d’un peu de temps, Gin. » Son monde vient à nouveau de changer du tout au tout; « Pour… que tout le monde comprenne, pour que tu retrouves ta place. » Parce que ça expliquerait pourquoi ça pique, n’est-ce pas ? Elle a quitté Brisbane en ayant une certaine vie et quotidien et elle retrouve la ville d’une façon bien différente ; il trouve ça plutôt normal qu’elle ne soit pas aussi rassurée qu’elle aurait pensé l’être. « Je peux pas te promettre que ça va plus piquer, mais je peux au moins t’assurer que t’es à ta place, ici. » Et il sourit doucement, tentant de se montrer aussi rassurant que possible, la peur qu’elle puisse à nouveau s’enfuir et s’évanouir dans la nature le prenant ainsi aux tripes.
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Ginny McGrath
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
« Le fais pas. » quelque chose coince, même si Auden est l’amour de ma vie. Même si j’ai passé plus de temps à l’aimer que de temps à le détester, même si chaque regard de dédain qu’il peut bien renvoyer dans ma direction depuis mon retour ne me repousse pas autant qu’il l’espère, qu’il en rêve. Je sais que Swann a raison. Je sais que jamais je ne pourrai regarder Auden en face sans me demander s’il n’est pas à une seconde de faire pire, de serrer plus fort, de casser à nouveau. Mais toutes les versions de Williams se mélangent, dans ma tête. Celle qu’il était avant, celles qu’il a été depuis que je suis revenue. Les cicatrices font mal, et serrent la gorge. J’aimerais pouvoir fermer les yeux et ne plus le voir, lorsque je pose la tête sur l’oreiller sans dormir, la nuit. « Sloan ? Tu comptes faire quoi ? » « Parce que je suis partie, y’a très peu de choses que je peux faire. » c’est ma faute, et même si je ne cherche pas de pitié ou de quelque manière que ce soit à être plainte, il faut que je l’adresse. En partant, j’ai dressé un très mauvais portrait de mère, un portrait qui m’a coûté la confiance d’Ezra et de Noah. Un portrait qu’Auden pourrait très facilement brandir sans le moindre remord si je tentais de faire quoi que ce soit d’autre que de suivre ce qu’il demande et les lignes qu’il dresse. « Il a déjà menacé de m’enlever la garde. » une fois, les papiers du divorce en main, parce que j’étais allée trop loin sûrement, selon lui. « C’est compliqué maintenant, mais quand on aura divorcé la garde sera plus claire. Je pourrai faire mes preuves, à nouveau. » dire les mots me coupe le souffle, mais je chasse le grincement sur ma langue d’une gorgée de vin. Le divorce rendra tout plus simple pour Sloan, Ginny. Répète-le.
Swann se veut calme et posé, mais il a ce fond de filtre d’inquiétude dans les yeux que je ne connais que trop bien. Que j’arbore depuis un peu trop longtemps, moi aussi. « Tant mieux. Tout va rentrer en ordre. » « Une étape à la fois. » on sonne faux, même si on croit dur comme fer à ce qu’on peut bien assurer. Tout ne rentre jamais dans l’ordre, on ne fait jamais une étape à la fois, on n’a jamais été capable de tout bien faire, de placer tous les morceaux, d’être doux envers nous-mêmes assez longtemps pour que les dommages collatéraux disparaissent. J’aimerais tellement que cette fois-ci soit la bonne, qu’apprendre à laisser la vie couler sans rien auto-saboter devienne mon quotidien.
Et puis, il me croit. « Je demande que ça. » j’aurais envie qu’il me pose toutes les questions du monde. Je voudrais qu’il me bombarde maintenant, qu’il vide son sac, qu’il prenne mes confessions pour une prologue, à peine une dédicace, qu’il renchérisse avec un tome et un autre d’interrogatoire. Mais Swann me fait du bien, Swann y va doucement. Ses doigts sont froids, contre les miens tous aussi gelés. « T’as besoin d’un peu de temps, Gin. Pour… que tout le monde comprenne, pour que tu retrouves ta place. » ça pique, ce n’est pas aussi simple que ça devrait l’être. C’est normal, après tout. Rien n’est réglé, tout commence à peine à peut-être pouvoir croire le devenir. « Je peux pas te promettre que ça va plus piquer, mais je peux au moins t’assurer que t’es à ta place, ici. » « Je vais te prendre dans mes bras très longtemps, maintenant. » mes mots arrivent à la seconde où les siens se terminent. Une seconde de plus et mes bras enlacent ses épaules, ma tête trouve la courbe de son cou. À son oreille, je chuchote de nouvelles excuses, les larmes que je ne retiens pas de couler doucement. « Je suis désolée. » d’avoir cru que tu serais comme tous les autres. Que tu m’écouterais pas, toi aussi.