ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Rien ne va. Il n'était plus question de prétendre à une quelconque maîtrise de soi. Après les reproches et les brimades venaient les doutes et l’envie irrésistible de s’abandonner à ses vieux démons. Le schéma était classique, presque prévisible. Et il aurait pu sombrer, en un simple claquement de doigt ou juste un appel à la bonne personne. Envoyer valser les promesses et les bonnes paroles, il savait faire. Arthur en était un expert. Mais on était venu lui tirer la sonnette d’alarme, le prévenir de ce qui se tramait dans le fond, de ce qu’il allait perdre à s’entêter ainsi. S’il avait longtemps pris tout cela pour des paroles en l’air, il avait désormais conscience de tout ce qu’il pourrait perdre pour quelques grammes de cocaïne. Il avait passé un appel, avait appelé à l’aide, avant de retourner dans cette salle de réunion. Trois fois rien pour certains, une montagne à gravir pour Arthur.
Juste un appel et la promesse de ne pas flancher. La perspective d’un rendez-vous à tenir en restant sobre. Il avait subi le reste de la journée, se sentait lessiver, avait fui le building plus vite que son ombre. Trop tôt pour se diriger vers Bayside, juste assez pour aller se perdre en ville, dans une foule mouvante, un endroit vivant, assez coloré pour jouer la supercherie. Arthur s’est arrêté dans une boutique pour enfant, un tour et deux peluches dans les bras. Puis la suivante, une bouteille de vin hors de prix. Avant de réaliser que Swann ne buvait probablement pas cela. Tant pis, une autre boutique, pour quelques chocolats. Depuis toujours, il avait le sentiment de devoir acheter ses amitiés pour qu'elles puissent perdurer dans le temps. Après tout, il n’avait rien de bien intéressant à amener dans la balance. Swann lui avait tant offert au travers des années, il a toujours été son premier supporter, celui qui l’encourageait à faire plus, à prendre conscience de ses capacités et à les exploiter. Alors, en retour, Arthur lui achète monts et merveilles, des cadeaux hors de prix, mais qui véhiculaient tous le même message. Un merci, à peine murmuré, mais des plus sincères.
Il est stressé, pas franchement dans son assiette. Anxieux comme jamais, les traits creusés par une fatigué qu’il ne savait plus définir et qui ne faisait qu’accentuer son incapacité à tenir en place. Il a frappé à la porte comme Swann lui avait demandé. Il voulait bien faire, se ramener les mains chargées de présents, coller un sourire sur ses lèvres. Il avait besoin de la distraction, il prendra tout ce que Swann voudra bien lui accorder, même le temps d’une heure. « Je suis désolé de prendre de ton temps. » Les excuses qu’il lui avait présentées se comptaient sur les doigts d’une main. Il se sentait idiot à devoir quémander de l’attention.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Il n’a aucune idée de comment la soirée avec Arthur peut se dérouler mais ce dont il est certain, c’est qu’il n’abandonnera pas son ami alors qu’il a besoin de lui et que, pour une fois, il a surtout eu le courage de demander de l’aide pour une des premières fois de son existence, si ce n’est la première. « Je suis désolé de prendre de ton temps. » - « Rentre, je suis content de te voir. » Les excuses ont été entendues et appréciées à leur juste valeur mais il ne veut pas faire tourner leur conversation simplement autour de cette idée, parce qu’Arthur n’a pas fait tout ce chemin simplement pour que son ami finisse de l’enterrer. « T’as fait des achats ? » Il commente avec un sourire les bras chargés d’objets en tout genre, qu’il devine avoir été choisis pour ne pas simplement arriver les mains vides ce soir. Swann, de son côté, ne lui aurait évidemment pas tenu rigueur de quoi que ce soit. Pas ce soir, du moins.
« Robin dort déjà. » Il souligne pour lui faire comprendre qu’il vaut mieux ne pas hausser le ton, et faire attention à ne pas faire trop de bruit de façon générale. Du reste, il sait qu’Arthur se tiendra à carreau maintenant qu’il a été averti. « Tu veux manger quelque chose ? Y’a bien assez pour tout le monde. » Pour lui, pour Rory quand il reviendra à son tour plus tard dans la soirée. Il tente simplement de lui faire comprendre qu’il ne dérange pas et qu’il est surtout le bienvenu chez lui, comme Swann a déjà tenté de lui faire comprendre une première fois. Cette soirée est particulière parce qu’Arthur a déjà commencé à s’ouvrir, et il a à coeur de lui faire comprendre qu’à deux ils peuvent continuer vers cette même idée sans qu’Arthur ne soit un poids pour Swann. Il n’a pas été tendre avec lui dernièrement, mais il a à cœur de préserver leur amitié tout en étant un bon père de famille et un mari, les deux (trois) pouvant s’entendre sans le moindre mal.
En se faisant une place à travers la cuisine, il jette un œil au babyphone pour s’assurer qu’il est en fonctionnement ; le genre de réflexe arrivé du jour au lendemain et dont il ne saurait plus se passer désormais. Après avoir longtemps passé sa langue contre son palais pour trouver quoi lui dire, il se décide finalement, sans pour autant être assuré de ses mots. « Tu as parlé à ton père entre-temps ? » Il craint qu’Arthur ait besoin d’aide pour oser parler, raison pour laquelle il ose aborder le sujet en premier, sans aucune véritable volonté de sa part pourtant.
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Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Il avait envisagé de faire demi-tour à trois reprises entre le temps où son poing était venu frapper le panneau de bois et l’instant où ce dernier s’ouvrit pour laisser se dessiner la silhouette de son ami. Il était resté scotché sur place, ses paquets à la main et son anxiété à ras la gorge. « Rentre, je suis content de te voir. » Un énième sourire de circonstance se dessina sur ses lèvres. Il maîtrisait l’exercice à la perfection au point de ne même plus être conscient de le faire. Se tenir droit, le regard fixé juste au-dessus de l’épaule de son interlocuteur pour éviter toute collision fatale et poursuivre une agitation un tant soi peu humaine. Chez Arthur, cela se traduisait par un balancement incertain, sur la pointe des pieds, alors que ses mains se voulaient retenues prisonnières par les sachets qu’il avait ramenés avec lui. « T’as fait des achats ? » Un rire parfaitement placé, suivi d’un haussement d’épaule et une réponse taquine. « C’est pas tout pour toi ! » Ce n’était que ce qu’il avait estimé assez avant de venir jusqu’ici. « J’ai vu une peluche de cygne dans un magasin, fallait bien la ramener à Robin. » La blague se voulait enfantine, mais parfaitement au goût d’Arthur. La moquerie n’était jamais loin, son meilleur bouclier face au regard investigateur de son ami.
« Robin dort déjà. » Arthur ôta ses chaussures qu’il laissa dans l’entrée avant de suivre Swann jusqu’au salon, prenant particulièrement attention à ne pas heurter un meuble ou quoi que ce soit d’autre. « Tu lui donneras demain. » Il avait conscience que voir la petite n’était pas au programme. De toute manière, il n’était même pas certain de savoir comment s’y prendre avec un enfant de cet âge. C’était sûrement mieux ainsi. « Tu veux manger quelque chose ? Y’a bien assez pour tout le monde. » Il allait répondre, dire que ce n’était pas important, qu’il n’était pas venu pour vider le frigo de Swann, mais son ventre fut plus rapide que lui, grognant d’une manière à se faire entendre par tous les habitants de la maison. « Du coup, si je dis non, tu va pas me croire ? » Il eut un haussement d’épaule un peu timide. « J’ai pas mangé à midi. » Après son coup de fil à Swann, il avait continué à se planquer dans son bureau plutôt que descendre dans le hall pour se prendre quelque chose à manger.
Il se laissa guider un peu plus loin dans la maison, agissant tel un spectateur, voyant Swann rester dans son rôle. Il n’était plus seulement son ami qui avait sa vie en main, mais il était devenu un père de famille, celui qui vérifiait le babyphone, qui contrôlait ses gestes pour ne pas faire trop de bruit en manipulant les plats et celui qui avait un coin de sa cuisine empli de gadgets pour enfant. Arthur ne se sentait pas à sa place, encore plus mal dans sa peau, mais incapable d’en faire la moindre remarque. S’il avait pour habitude de tout pointer du doigt sarcastiquement, aujourd’hui il se contentera du silence. Le simple fait que Swann ait accepté de lui ouvrir la porte de chez lui l’aidait à rester ancré dans une réalité un peu moins affreuse que celle qui se jouait dans un coin de son esprit. « Tu as parlé à ton père entre-temps ? » Bien sûr qu’il n’avait rien oublié de leur conversation téléphonique. Il s’inquiétait Swann, cela se voyait à la manière dont son regard ne cessait de revenir vers Arthur. « Tu préfère pas me montrer des vidéos de ta fille qui marche ? » Il préférait encore subir une session du papa complètement gaga de sa progéniture plutôt que de devoir parler de ses propres relations avec son géniteur. Mais Swann n’allait pas abandonner ainsi, il le savait d’avance. « Juste pour lui dire qu’on était prêt pour la troisième réunion de la journée… » Il n’avait pas adressé la parole à son père, si ce n’est pour lui tenir tête face aux autres employés. L’après-midi s’était transformé en une véritable joute verbale dont Arthur n’était pas sorti indemne. « Je me suis écrasé, je l’ai laissé me descendre devant tout le monde et j’ai rien dit. » Rien qui n’avait fait la différence en tout cas. Et Arthur se sentait épuisé, comme à bout de force, incapable de savoir ce qui faisait vraiment la différence. Ces derniers mois, il s’était réellement investi dans son travail, donnant de son temps et de son énergie pour ce projet. Pour être remercié ainsi. Son père continuait à voir en lui l’incapable qui avait abandonné ses études et qui ne serait jamais capable de rien. Et parfois, Arthur voulait juste lui donner raison.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Il suffit d’un rien pour rassurer Swann, et le rire d’Arthur est justement ce rien en question sur l’instant : il est simple, bref, mais ô combien rassurant. « C’est pas tout pour toi ! » Et Swann s’avoue vaincu, levant les mains en l’air en même temps qu’il promet de ne pas tout garder pour lui. « J’ai vu une peluche de cygne dans un magasin, fallait bien la ramener à Robin. » Il aurait pu lui reprocher un humour facile mais se contente aujourd’hui d’en tirer un rire particulièrement attendri. « J’en attendais pas moins de toi. » Arthur a toujours rigolé de ce genre de choses et oui, bien sûr que Swann est rassuré de savoir que ce genre de sujet suscite la même réaction de la part de son ami de toujours, que le temps n’a pas su mettre à mal.
L’anglais vérifie le babyphone lorsque les regrets semblent omniprésents dans les mots d’Arthur. A cet instant, il se rend compte d’à quel point il s’est montré dur envers lui, et à quel point il a toujours gardé Robin loin d’elle durant tout ce temps. Il continue de penser que ses craintes étaient fondées, mais il pense tout de même qu’il aurait pu réagir autrement, d’une bien meilleure façon qui plus est. « Du coup, si je dis non, tu va pas me croire ? J’ai pas mangé à midi. » Effectivement, et puisque trahi par son ventre, Swann ne peut accepter l’idée qu’il quitte cette maison sans avoir mangé un bout au préalable. « Passage obligatoire par la case dîner, Monsieur Coventry. » Il ordonne donc dans un sourire particulièrement chaleureux. Il ne laissera pas Arthur sortir d’ici sans qu’il ait mangé un bout, et sans qu’il n’ait accepté de vider un minimum son sac avec lui. Swann sait qu’il ne pourra pas faire de miracles à partir d’un rien, mais il espère au moins être capable d’être à nouveau l’ami qu’il mérite d’avoir. « Tu préfère pas me montrer des vidéos de ta fille qui marche ? » Le blond bascule légèrement sa tête sur le côté, réprobateur. Il pourra toujours lui montrer des vidéos de Robin et en sera toujours heureux, mais il refuse qu’elle apparaisse comme un échappatoire en cet instant : s’il veut vraiment parler paternité avec lui, ce que Swann sait ne pas être le cas, ils pourront toujours le faire une fois le plus difficile de la conversation derrière eux. « Juste pour lui dire qu’on était prêt pour la troisième réunion de la journée… » Il ne lui a pas parlé, donc. Rien de tangible. « Je me suis écrasé, je l’ai laissé me descendre devant tout le monde et j’ai rien dit. » - « Tout le monde aurait sûrement réagi comme toi. » Parce que se dresser face à son père est une chose particulièrement difficile à entreprendre, et Swann peut aisément en faire uné généralité, même alors qu’il n’a jamais connu de figure paternelle dans son existence. « Tu lui aurais dit quoi, si t’avais pu ? » Il peut s’entraîner, au moins. Il peut prononcer les mots une première fois et il les adaptera au besoin selon la personne face à laquelle il se tient, mais au moins aura-t-il un semblant de mémoire musculaire. Ses questions prennent vie autour de la table qu’il dresse et du repas qu’il place généreusement dans leurs deux assiettes, lesquelles ont intérêt à être vidées entièrement pour qu’Arthur soit autorisé à quitter les lieux un jour. « T’es pas obligé de vider ton sac en une seule fois. Peut-être commencer par un petit point ? » Et le reste viendra ensuite. Le plus difficile est sans doute de commencer.
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Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« J’en attendais pas moins de toi. » « Je t’assure que c’est mignon. »
Comme pour prouver sa bonne foi, pour marquer l’idée qu’il ne se moquait pas de lui, il fouilla dans son sac en plastique pour en sortir la fameuse peluche. Elle n’était pas très grosse, mais l’animal avec une fourrure blanche tout douce et des ailes aux coutures dorées. Ce n’était pas grand-chose, mais il lui présentait cela comme un signe de paix. Rien qui pourrait soudainement lui donner le moindre privilège, mais qui transmettait malgré tout l’idée qu’Arthur cherchait à s’intéresser. Il n’avait jamais été un grand fan des enfants, mais c’était désormais un fait : son meilleur ami est père de famille. Et pour Swann, il était prêt à faire de véritables efforts, même si cela voulait dire regarder des vidéos débordantes de niaiserie. « Passage obligatoire par la case dîner, Monsieur Coventry. » Il eut un léger rire, haussant les épaules en signe de défaite. Vu l’odeur qui se dégageait des différentes casseroles sur le feu, il n’allait pas refuser.
« Tout le monde aurait sûrement réagi comme toi. » Il souffla sans trouver la force de le contredire. Arthur se refusait d’être comme tout le monde lorsqu’il avait la capacité de tenir tête aux personnes les plus coriaces, mais dès qu’il s’agissait de son paternel… Il perdait ses moyens, tel un enfant qui cherchait encore à prouver quelque chose. Il redevenait ce petit garçon qui voulait à tout prix obtenir l’attention de son père, qui cherchait encore son approbation. « Tu lui aurais dit quoi, si t’avais pu ? » Une nouvelle fois, un léger rire lui échappa. « Rien que tes oreilles chastes n’auraient envie d’entendre. » Il avait passé le stade de la discussion posée. Arthur ne ressentait plus que de la colère envers son géniteur, surtout après une journée comme celle-ci. Mais le simple fait de se retrouver dans cette maison, d’aider à mettre le couvert, de s’asseoir face à un repas confectionné avec attention, lui apportait un semblant d’apaisement. « Merci. » qu’il murmura face à l’assiette à la portion généreuse que Swann venait de déposer devant lui. Il avait compris qu’il ne serait pas autorisé à partir tant qu’il n’aurait pas tout mangé, mais il n’en voulait pas à Swann d’être aussi attentionné. « T’es pas obligé de vider ton sac en une seule fois. Peut-être commencer par un petit point ? » Le contenu de son assiette se voulait des plus intéressants, et peut-être que s’il se gavait sans se laisser le temps de respirer, Swann allait abandonner le sujet. La supercherie ne fonctionna que le temps de quelques bouchées, il pouvait sentir le regard de son ami sur son visage. « Je compte pas mes heures sur ce projet. » Arthur avait longtemps été un tir au flanc, mais pour une fois dans sa vie, il s’intéressait sincèrement à la tâche qu’on lui avait confiée. « Il pourrait au moins reconnaître ça. » Il avait conscience de ne pas avoir l’expertise de son aîné, mais il avait tout fait dans les règles de l’art malgré tout. Sa nervosité commençait à ressortir, sa jambe s’agitant sous la table, faisant trembler la vaisselle. « Il peut pas continuer à dire que je suis un incapable, pas avec tout ce que j’ai fait. » Arthur cherchait une reconnaissance que l’on ne lui avait jamais accordé. Si avant il la cherchait au travers d’une certaine provocation, aujourd’hui il s’était réellement mis au travail, mais le résultat restait le même.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Les tensions familiales ne sont pas simples à accepter du point de vue de Swann non plus et il est aussi particulièrement fatigué de devoir sans cesse tenter de résoudre les problèmes à ce sujet autour de lui, mais le fait est que ce n’est pas à ses proches qu’il en veut : il en veut à ces parents qui n’auraient jamais dû le devenir. Il en veut aux siens, il en veut aussi à ceux de Ginny qui n’ont jamais su élever leurs enfants convenablement, quand bien même les McGrath sont devenus incroyables, ou l’ont au moins été. « Rien que tes oreilles chastes n’auraient envie d’entendre. » Swann penche un instant la tête sur le côté, son regard cherchant à obtenir quelque chose sur le visage d’Arthur: une réponse. Une vraie, cette fois-ci. « C’est pas parce que je parle autrement que je peux pas l’entendre. » Il ne s’exprime pas aussi froidement que le fait Arthur, c’est un fait. Il est aussi bien moins manichéen que l’est son ami de toujours ; c’est un autre fait. Malgré tout, il n’est pas prude, il n’est pas chaste et il n’est pas un oiseau tombé du nid : il peut l’entendre et surtout il veut l’entendre, parce que c’est ce qui l’aidera à comprendre comment il se sent et surtout comment tout ce qui gravite autour de lui vient subitement de changer de direction autant que d’objectif. « Vraiment, Arthur. » Il appuie un peu plus l’idée, soucieux que son meilleur ami accepte de se confier à lui. Il ne parle pas avec une quelconque envie d’assouvir une curiosité inexistante mais bien suite à un besoin de pouvoir l’aider et enfin le voir sortir la tête de l’eau, même s’il a connu cette illusion des dizaines de fois au cours des années de leur amitié commune.
A défaut d’arriver à lui tirer les vers du nez, il en profite au moins pour proposer à Arthur un repas chaud, ce qui est une maigre consolation face au reste, mais une consolation malgré tout. Il aura au moins eu un repas et repris des forces, ce qui n’est sûrement pas une idée qui arrive trois fois par jour pour lui dernièrement. « Je compte pas mes heures sur ce projet. Il pourrait au moins reconnaître ça. » Swann hoche la tête, non par simple politesse mais bien parce qu’il le pense aussi. Arthur n’est pas du genre à se donner pour des projets, c’est un fait largement reconnu, et il espère effectivement que son père sait à quel point celui-ci est différent et tient à cœur à son propre sang. « Il peut pas continuer à dire que je suis un incapable, pas avec tout ce que j’ai fait. » - « T’as déjà pensé à quitter la boîte ? » Il a du talent. Il a des défauts, mais il a surtout du talent et lorsqu’il arrive à le canaliser et à le concentrer dans une seule tâche, il arrive à faire des choses merveilleuses. Swann déplore simplement le nombre de si qui doivent exister avant que cette idée ne devienne réalité. « C’est un peu drastique, mais t’aurais pas de mal à être embauché ailleurs. Et ça se passerait peut-être mieux entre vous deux si vous aviez plus à parler travail. » Tout ce qu’il espère, c’est qu’Arthur continuera à exister aux yeux de son père si justement ils ne peuvent plus parler travail, ce qui est une idée dont Swann ne peut pas être assuré, raison pour laquelle il observe Arthur avec une certaine ambivalence et crainte. « Des projets immenses, t’en trouverais où tu veux. » Et il ne vivrait plus dans la crainte du jugement de son père, surtout, parce que c’est ce que Swann observe et craint par-dessus tout. Arthur supporte mal ce regard éternellement posé sur lui, et c’est sans doute une des raisons pour lesquelles il finit toujours par prendre les mauvaises décisions, parce que le poids devient trop lourd sur ses épaules et qu’il a besoin de pouvoir recommencer à zéro. C’est son seul moyen de s’en sortir, et Swann s’en veut de ne pas avoir compris cette mécanique un peu plus tôt. « Ca te plaît, l’immobilier ? » Ou est-ce que ce métier lui plaît uniquement grâce à son père, une fois de plus ? Plus rien ne saurait l’étonner.
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Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« C’est pas parce que je parle autrement que je peux pas l’entendre. » Il avait parfaitement conscience de jouer sur les mots. Swann n’allait pas s’offusquer de son vocabulaire ou lui demander de ne pas dire ce genre de choses. Il avait déjà tout entendu venant d’Arthur, ce n’est rien qu’il ne saurait imaginer en plus. Ce qui le retenait n’avait strictement rien à voir avec un réel désir de vouloir protéger Swann. Formuler à voix haute toutes les insanités qu’il rêvait de cracher à la figure de son père ne ferait que cristalliser une haine avec laquelle il ne cessait de se débattre. « Vraiment, Arthur. » Il pouvait voir dans le regard de son ami, ce désir de lui offrir un endroit où lâcher prise. Il attendait qu’Arthur vide son sac, quelle que soit la forme que cela prendra. Et il jouait la montre, conscient que ses premières pensées se voulaient presque enfantines et immatures. « À quel point c’est immature de vouloir insulter son père de tous les noms ? » C’est ce qui primait, avant tout le reste. Dans une énième tentative de ne pas laisser entrevoir ce qu’il reprochait réellement à son géniteur. Le regard de Swann se voulait insistant, fixé sur lui, qu’importe ses mouvements ou le tour de passe-passe qu’il pourra concocter. Comme s’il cherchait à voir plus loin que la façade qu’Arthur dépeignait en vain. « C’est mon impulsivité qui parle. » Il n’avait pas pour habitude de le reconnaître, mais il fallait appeler un chat, un chat. « Et lui demander du respect, j’ai déjà essayer. Généralement, ça se termine mal. » Dans les hurlements et les reproches. Le discours est pré-établi depuis son adolescence, il se retrouve à être le fils ingrat qui ne prend pas mesure de sa chance et de ses privilèges. Ce discours là, il l’avait trop entendu. « Si j’entends encore une fois son discours tout fait, je ne réponds plus de rien. » Parce que son paternel avait le chic pour appuyer sur tous les boutons en même temps, jouant avec la patience d’Arthur.
Assis à cette table, Arthur se sentait un peu comme un étranger dans la propre maison de son ami. Par instinct, il s’efforçait à se tenir droit et à ne pas laisser ses couverts frotter trop fort sur la faïence, mais il dévora sa première bouchée avec envie et toutes les autres qui suivirent ensuite. « T’as déjà pensé à quitter la boîte ? » S’il n’avait pas eu la bouche pleine, il aurait probablement explosé de rire. « C’est un peu drastique, mais t’aurais pas de mal à être embauché ailleurs. Et ça se passerait peut-être mieux entre vous deux si vous aviez plus à parler travail. » Cette fois, il put rire. Pas pour se moquer de Swann, ce n’était pas vraiment l’idée, mais plutôt face à l’absurdité de la situation. Cela devrait être aussi simple, mais il savait pertinemment que ce ne serait jamais le cas. « Des projets immenses, t’en trouverais où tu veux. » Il secoua la tête, déposant délicatement sa fourchette dans son assiette. « Et avec quel diplôme ? La deuxième année de médecine que t’as validée pour moi ou celui factice que je pourrais acheter à un dealeur ? » Arthur avait conscience que les diplômes ne faisaient pas tout, qu’il avait un nom pour lui et des années d’expérience, mais il connaissait aussi les opinions de ses géniteurs. « Si je parle pas de boulot avec ma famille, je leur parle plus du tout. » Et beaucoup lui diraient qu’il s’agit en réalité de la solution, qu’il devrait couper les ponts, mais Arthur est conscient de tout ce qu’il doit à ses parents et de tout ce qu’il perdrait dans le processus. Égoïstement, il finit toujours par choisir son confort personnel, comme toujours. « Ça te plaît, l’immobilier ? » Une fois encore, il haussa les épaules. « Pas vraiment, 'fin je m’y suis fait. » Ce n’était pas le plus excitant, mais il y avait toujours pire. Il avait préféré ses époques de médecine, mais Arthur n’allait pas le formuler ainsi. Quelque part, il n’était pas prêt à admettre qu’à trente-deux ans, presque trente-trois, il était parfaitement paralysé à l’idée de devoir reprendre sa vie à zéro. « Je vais encaisser, c’est pas la première fois. » Il avait ses solutions, celle qui n’avait pas besoin d’être énoncée. Il avait ses addictions pour tenir le coup, celle à qui il s’accrochait si fortement qu’importe les conséquences.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« À quel point c’est immature de vouloir insulter son père de tous les noms ? » « Je suis passé par là et pas d’humeur à me traiter d’immature. »
Ce n’est pas la chose la plus intelligente qu’ils pourraient faire, tous les deux, mais cela n’en relève pas moins d’un besoin né sur l’instant, lequel n’est que la faute de paternels tantôt absents, tantôt perfectibles. Les deux, en réalité. « Si j’entends encore une fois son discours tout fait, je ne réponds plus de rien. » Et il connaît bien assez son ami pour savoir que ce ne sont pas des paroles en l’air et qu’il a un certain don pour se mettre dans des états extrêmes. Parfois, Swann peut arriver à trouver ses réactions justifiées. Bien souvent, il se contente d’essayer de trouver le meilleur moyen pour le calmer, et surtout pour nettoyer les conséquences laissées derrières ses actes et ses paroles, ne prenant ainsi jamais le temps de prendre personnellement tout ce qu’Arthur trouve parfois à redire sur son ami. « T’as pas obligé de t’entendre avec tes parents. » Il est celui qui fait toujours de son mieux pour que ce soit le cas mais jamais il ne demandera à Arthur de prendre sur lui au-delà de ses limites, surtout pour faire plaisir à un père qui se trouve loin d’être un exemple.
Et c’est justement parce que la famille n’a pas toujours à être aimée qu’il en va de même pour le métier de chacun. S’il doit partir, il le peut toujours, même si l’idée semble le faire rire. « Et avec quel diplôme ? La deuxième année de médecine que t’as validée pour moi ou celui factice que je pourrais acheter à un dealeur ? » - « Hey, arrête. Personne sait. » A bien y réfléchir, il doute même en avoir parlé à Rory un jour. Arthur est diplômé, c’est tout ce qui importe. La façon dont il l’a été n’a plus aucune importance désormais, surtout alors que cela restera leur secret pour toujours. « T’as de l’expérience, ça vaut plus que des diplômes. » Et il le pense vraiment, quitte à peut-être se trouver dans le tort sur ce point, ou tout du moins pas totalement dans le vrai. Il veut croire qu’il existe une solution pour Arthur, une solution dans laquelle il peut être parfaitement heureux. « Si je parle pas de boulot avec ma famille, je leur parle plus du tout. » Swann inspire un instant avant de peser ses mots et sa voix. « Et t’en penses quoi ? » Est-ce que ce serait aussi terrible que ça, au final ? Est-ce que c’est une idée qui le débecte réellement ? « Je vais encaisser, c’est pas la première fois. » - « On va le faire ensemble. » On lui reprocherait de trop s’impliquer et cela n’aurait rien d’exagéré, mais c’est toujours plus fort que lui. Il ne veut pas abandonner Arthur, surtout quand ça ne va pas - et quand on apprend à le connaître, cela ne va pas la majeure partie du temps. « Tu veux une bière ? On peut regarder un match. » Comme avant, quand ils n’avaient pas à penser à quoi que ce soit. Il a besoin de décompresser, et sans doute que Swann aussi. Un instant apaisé leur ferait le plus grand bien, à reprocher à des joueurs professionnels un jeu de jambes avec lequel ils n’ont jamais su rivaliser.
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Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860
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swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Il ne se souvient pas de la dernière fois où il avait réellement pris le temps de discuter avec Swann. De manière aussi posée, en tout cas. Ce n’était pas un exploit en soi, mais c’était assez rare pour le souligner. Assez pour qu’Arthur en ressente un certain apaisement. « T’as pas obligé de t’entendre avec tes parents. » L’affirmation ne se voulait pas réellement surprenante lorsqu’elle venait de Swann. Il avait tendance à voir le bon en tout le monde, sinon ils ne seraient plus amis depuis bien longtemps. « Effectivement, ce n’est pas une obligation. » Mais il avait toujours essayé de lisser les choses, pour rester dans le cadre et ne pas faire de vague. Étonnant quand on savait qu’il n’avait pas pour habitude de vouloir correspondre à une quelconque image. Tout était un paradoxe dès qu’il était question de sa famille.
Et peut-être que tout se voulait bien plus chaotique dès qu’il était question d’envisager le moindre changement. Il entendait ce que Swann cherchait à lui proposer, les portes qui s’ouvraient à lui, mais dès qu’il s’agissait de réussite professionnelle, Arthur n’était jamais certain de pouvoir s’en sortir seul. Toute sa vie, on lui avait martelé l’idée qu’il ne serait rien sans l’entreprise familiale. « Hey, arrête. Personne sait. » Personne à part eux. Personne à part les angoisses d’Arthur qui revenaient un peu trop régulièrement l’attraper à la gorge ces derniers temps. « T’as de l’expérience, ça vaut plus que des diplômes. » Voilà que Swann se transformait à nouveau en son coach de vie. Cela faisait longtemps. « Tu crois qu’il me laissera partir comme ça ?! » Il savait que non, que son père lui ferait vivre un enfer pour ne serait-ce qu’avoir envisagé l’idée de lui faire faux bond. « Ça marche pas comme ça le monde des affaires. » Arthur avait longtemps été un véritable feignant, mais ces dernières années, il s’était sincèrement démené pour ce projet et par conséquent, il avait amassé tout un savoir sur les méthodes de son père. Un savoir qui valait son pesant d’or. « Et t’en penses quoi ? » Une part de lui s’en fichait sincèrement. L’autre redoutait l’idée de se retrouver seul. C’était aussi bête que cela au final. « Des fois, je me demande si Charlotte m’adressera de nouveau la parole un jour. » Il y pensait parfois, ce n’était pas un mensonge. « Mais la plupart du temps, je m’en fous. » De ces géniteurs principalement. Il n’avait pas vu sa mère depuis des mois et il se serait bien passé de la visite de son père. Est-ce que c’était un drame ? Pas réellement. Est-ce qu’il allait précipiter les choses ? Non. Probablement que non. « On va le faire ensemble. » Il eut un sourire amusé. « Mon sauveur. » Son ton se voulait exagérer et ses cils papillonnèrent bêtement, pour dédramatiser, pour ne pas s’étaler non plus.
« Tu veux une bière ? On peut regarder un match. » - « Ouais, pourquoi pas, ça fait longtemps. » Une éternité même. Il ne le faisait plus pour des raisons qu’Arthur ne connaissait que trop bien. Mais ce soir, tout avait le goût d’une certaine normalité. Il fit la vaisselle, sans rien casser, avant de rejoindre Swann dans le salon. La maison était plongée dans le calme, si ce n’est le match diffusé à l’écran, mais le regard d’Arthur vagabondait sur les photos qui ornaient le mur face à lui. Quelques clichés du mariage de Swann et Rory, une dizaine de Robin à plusieurs étapes de sa courte vie. L’endroit respirait d’une vie qu’il ne connaissait pas, une famille heureuse. « Ça te plait vraiment tout ça ? » Face au regard que lui lança Swann il ajouta : « La vie de famille, le mariage… » Au fond, il connaissait la réponse. Swann était fait pour cela. Et Arthur se retrouvait, à son grand âge, avec des problématiques d’adolescent. « Greta m’a dit qu’elle m’aimait. » Et faites que Swann comprenne toute la panique qui découlait de cette minuscule information.
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Swann Craine
la loi des sentiments
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« Tu crois qu’il me laissera partir comme ça ?! » Non, évidemment que non. Swann ne s’était pas posé la question avant qu’Arthur vienne l’imposer avec toute la difficulté des mots. Son père est ce qu’il est: le genre de parent qui fait remémorer à Swann qu’il vaut sûrement mieux qu’il n’ait pas de père plutôt qu’un à l’image de celui d’Arthur. Il secoue la tête en guise de seule réponse. « Ça marche pas comme ça le monde des affaires. » Le blond souffle doucement. Leur discussion devait tourner autour de la famille, pas du monde des affaires. Dans le cas d’Arthur, les deux sont étroitement liés et, surtout, parfaitement indivisibles. « Des fois, je me demande si Charlotte m’adressera de nouveau la parole un jour. Mais la plupart du temps, je m’en fous. » Il n’est pas certain qu’Arthur s’en foute autant qu’il le dit, mais il préfère se taire plutôt que d’entrer dans un débat où la conclusion sera toujours qu’il est trop sensible et se soucie de ce qui n’importe pas. « Tu verras avec le temps. » Et il espère simplement qu’avec un peu de recul, Arthur finira par avoir une vision différente des choses, moins manichéenne. Il l’espère pour lui, parce que la solitude semble être son pire ennemi.
A défaut d’avoir en ressource de plus amples explications pour parvenir à rassurer son ami, Swann se contente de tenter de lui changer les idées en proposant qu’ils aillent boire ensemble quelques bières devant le match. Rien de décadent, Arthur le sait déjà et cela ne semble pas le déranger puisqu’il accepte la proposition sans négocier un seul instant. « Ça te plait vraiment tout ça ? » Il pose son regard sur son ami, tentant de savoir de quel “ça” il semble être question dans son approche. « La vie de famille, le mariage… » Swann sourit paisiblement lorsqu’il comprend qu’il ne s’agit que de ça. « J’ai jamais été aussi heureux. » Il n’a sans doute jamais été véritablement heureux non plus dans sa vie, toujours envahi par certains démons ou d’autres et si tout l’amour qu’il porte à Rory ne peut empêcher la noirceur d’exister, elle est néanmoins très largement compensée par tout le bonheur de son quotidien. Grâce à Rory, grâce à Robin. Grâce à ses proches restés à ses côtés malgré ses mensonges, aussi. « Greta m’a dit qu’elle m’aimait. » Swann tire un sourire amusé malgré la panique évidente de son ami. Ce n’est pas de la moquerie, loin de là. « Pour se foutre à poil et coucher avec la capitaine de l’équipe d’athlétisme y’avait du monde, mais là… » Arthur n’était jamais le dernier à raconter en détail son aventure de la veille avec une fille ou une autre, et aujourd’hui encore il en reste sûrement très fier, si bien que Swann n’hésite pas un seul instant avant de sortir une anecdote existante parmi tant d’autres. « Dis moi que tu t’en doutais au moins ? » Il le prend à la légère, sans doute parce qu’il s’agit là de sa façon à lui de faire son maximum pour rassurer Arthur et lui faire comprendre qu’il n’y a rien de quoi paniquer.
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Arthur Coventry
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7482 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Greta Moore et Ambrose Constantine adorent ce message
(c) tessas-thompson & harleystuff
walking in circles like he was lost
SWANN & ARTHUR
Il voyait bien ce que Swann cherchait à faire. Creuser autour des sujets pour chercher à lui en faire dire le plus possible. Il a toujours été ainsi, Arthur ne devrait même pas être surpris. Une fois sur deux, la technique fonctionne, parce que s’il déteste se confier, il faut croire que Swann possède un pouvoir sur sa personne. Comme l’étrange possibilité de pouvoir lui faire dire des choses dont il avait à peine conscience. Confesser le manque de sa sœur avant de jouer la carte de l’indifférence. Il n’est pas dupe Swann, il lit entre les lignes, hausse les épaules et refuse de creuser plus loin, mais il retient tout ce qui est murmuré dans cette cuisine. « Tu verras avec le temps. » Si auprès d’une autre personne Arthur aurait dégainé une répartie blessante, il se contente de hausser des épaules. « Sûrement. » Avec le temps, quand son père sera reparti à Londres, quand il admettra vouloir mettre une réelle distance entre lui et les affaires familiales. Chaque chose en son temps.
Il est bien plus intéressant de s’installer face à un match, une bière fraîche à la main. Arthur aurait pu se contenter de cela, une présence, un peu de silence et l’assurance d’être plus ou moins à sa place auprès de son ami. Le fait que la conversation n’est pas déjà tournée au vinaigre tenait au miracle entre eux. Les tensions se sont apaisées, Arthur reste agité, mais calme, enclin à vouloir partager un réel moment avec Swann. Et curieux de mieux comprendre certains aspects de sa vie. « J’ai jamais été aussi heureux. » Décollant son regard des clichés qu’il était en train d’observer, il adressa un léger sourire à son ami. « Ça se voit. » À son mariage, Arthur s’était contenté de lui taper dans le dos en lui souhaitant bon courage pour l’enfer. Aujourd’hui, il se doit d’admettre que Swann n’avait jamais paru aussi serein et détendu. « Je suis content pour toi. » Qu’il murmure bien rapidement avant de venir s’installer sur le canapé pour vriller son regard sur la télévision.
Ses pensées prirent le relais, incessant balais de questions qui le pousse à ne jamais rester silencieux bien longtemps. Mais une part de lui est assurée de trouver des réponses auprès de Swann, qu’importe à quel point il déteste parler de sentiments, surtout lorsqu’il s’agit des siens. « Pour se foutre à poil et coucher avec la capitaine de l’équipe d’athlétisme, y’avait du monde, mais là… » Avec un rire nerveux, Arthur se passe une main sur le visage. « Forcément, il fallait que tu te souviennes de ça. » Il lui avait tout raconté, la moindre de ses aventures sexuelles, cherchant même à l’entraîner dans son rythme effréné qui consistait à ne jamais rien refuser à la gent féminine. Les choses ont bien changé depuis. « Dis-moi que tu t’en doutais au moins ? » Il hausse les épaules. « Pas vraiment, enfin, un peu. » Mais pas à ce point ? Pas à cet instant en tout cas. « J’ai pas répondu. » Et c’est ce qui le travaillait réellement depuis ce moment. « Je peux pas me foirer avec elle. Pas cette fois. » Autrement dit, si Swann a des conseils, c’est le moment d’étaler tout son savoir sur cette science étrange que peuvent être les relations amoureuses.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel