| (everhett #33) you'll learn to bounce back just like your trampoline |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 30 Avr 2024 - 11:27 | |
| you'll learn to bounce back just like your trampoline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Kennedy n’avait pas eu son mot à dire, et les arguments d’Evelyn avaient pesé lourd dans la balance. Elle ne les avait pas plus défendu que d’autres, mais elle mentirait un tantinet si elle prétendrait ne pas y avoir mis plus de coeur quand il avait fallu expliquer à ses associés la ligne maîtresse de son raisonnement autour de sa proposition. De leur avis, au niveau marketing, c’était d’une perfection qui frôlait le génie, d’inclure Rhett Hartfield dans le projet, et là encore, elle mentirait si elle n’avait pas ressenti un sentiment de fierté un peu malsain lorsqu’elle avait reçu ce compliment, elle qui, il y avait encore de ça quelques mois, essuyaient les doutes de la presse et de ces mêmes associés en arrivant presque comme un cheveu sur la soupe. Aujourd’hui, ils chantaient ses louanges, et c’était satisfaisant à un niveau tel que ça lui faisait un peu peur d’y prendre autant goût, pas du genre à avoir besoin qu’on l’adule pour savoir ce qu’elle valait vraiment : la campagne publicitaire de la première collection sur laquelle elle avait travaillé d’arrache-pied avait été validée à l’unanimité. Tous regonflés par l’intérêt suscité après l’annonce faite un peu partout dans la presse et sur les réseaux sociaux, il flottait une ambiance particulière dans les locaux de la MHI qui s’apprêtait à vivre une renaissance bienvenue tandis que récemment, il avait été annoncé la disparition de celui par qui le scandale était arrivé. Evie ne s’en souciait pas davantage malgré la tristesse de certains de ses associés, concentrée sur une seule et unique chose, et c’était l’agenda de la société qui comptait mettre en route les préparatifs du lancement de la collection au cours des prochaines semaines.
Ça comprenait tant de choses à la fois que c’était étourdissant. Sur plusieurs fronts, elle s’impliquait dans tout ce qui l’éloignait des desseins que lui réservait le destin en refusant de la faire devenir maman ; c’est ainsi qu’elle se retrouva sur le shooting de la campagne publicitaire dont Rhett était la vedette. On lui reprocherait peut-être le cliché du bord de mer — là encore, son idée avait été approuvée après une bataille relativement ardue à mener, devant se dépêtrer des idées saugrenues proposées par certains membres du comité de direction de l’entreprise — mais le littoral était sa maison désormais, et elle sentait que cet atmosphère avait quelque chose à apporter à l’idée globale de la collection mise en avant par Rhett à qui cet univers allait particulièrement bien au teint, trouvait-elle. La séance-photo avait été installée à plusieurs endroits stratégique de la baie — sur la marina qui avait souffert durant Olga et dont il se dégageait quelque chose de particulier désormais, mais aussi non loin du village où les couleurs pastels de ses habitations étaient intéressantes à envisager pour attirer l’oeil et trancher avec la sobriété des lignes des bijoux crées pour cette collection, puis près des sublimes villas occupées par les personnalités les plus en vue de la ville ; l’idée générale reflétait une classe intemporelle qui pouvait correspondre aux hommes comme aux femmes, le point fort de la collection étant de permettre à l’un où l’autre de piocher des pièces uniques sans se soucier de faire une faute de goût puisqu’elle était mixte. Elle était enthousiaste de voir le résultat, le choix du photographe se révélant être assez judicieux pour que personne ne redoute que ce ne soit pas sublime. Il était encore tôt, et c’était le branle-bas de combat sur le plateau. Rhett était parti bien avant elle ce matin-là, mais elle lui avait promis de le rejoindre dans la foulée de son départ, tant à lui laisser le temps de s’accommoder à ce qu'on attendait de lui une fois sur les lieux du shooting. Il est au maquillage s’était-elle laissée dire en posant le pied au milieu des tentes mises en place en guise de loges. Elle demanda à son assistant de lui fournir le conducteur de la journée le plus vite possible (et de lui apporter un thé en même temps, si possible), puis elle s’était avancée vers l’endroit qu’on lui indiqua pour retrouver Rhett, assit sur une chaise haute, entourée par une armada de professionnels de la mise en beauté, très appliqués à le rendre plus beau qu’il ne l’était, et lui offrit un sourire au travers du miroir dans lequel elle apparut quand elle écarta l’ouverture de la tente et qu’elle y entra. Les maquilleurs et coiffeurs choisirent ce moment pour s’éclipser tandis qu’elle, elle s’approchait de lui pour lui demander, se penchant sur lui pour lui donner un baiser précautionneux sur la tempe, et lui chuchoter malicieusement à l’oreille "Sur une échelle de 1 à 10, à quel point tu as détesté te faire tartiner le visage de maquillage alors qu'il n’est même pas 10 h du matin ?" Il en avait l’habitude pourtant, ce n’était pas son premier shooting photo. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 1 Mai 2024 - 14:31 | |
| Son talon tape encore et encore contre la paroi de bois de la chaise, non parce qu’il est agacé par la situation mais simplement parce que la simple idée de rester assis aussi longtemps à contempler son reflet dans le miroir a tout pour tester sa patience. Et qu’on s’entende: ce n’est pas d’observer son reflet qui le rend fou, simplement l’idée de rester sans bouger pendant autant de temps alors qu’on jure lui donner bonne mine et qu’il n’y voit de son côté aucune différence véritable. Personne ne lui mettra de faux cils et des lèvres rouge sang, alors il a toujours peiné à comprendre l’intérêt pour lui de passer par une telle case, même s’il sait depuis le temps à quel point les lumières peuvent donner un teint particulièrement blafard à quiconque ne revenant pas de trois semaines aux Caraïbes. Lorsque la silhouette d’Evelyn s’ajoute au reflet dans le miroir, pourtant, il rompt son visage immobile et désobéit aux ordres donnés pour étirer un fin sourire. Il ne sait faire autrement à sa vue. La seconde suivante, et d’un commun accord, la foule autour de lui se dissipe et leur donne un peu d’air. "Sur une échelle de 1 à 10, à quel point tu as détesté te faire tartiner le visage de maquillage alors qu'il n’est même pas 10 h du matin ?" Il répond tendrement à son baiser, posant un instant sa main entre sa nuque et ses cheveux. « Si ça avait pas été pour qu’on me dise qu’on va devoir “mettre la dose sur l’anti-cernes et les ridules”, j’aurais pu mettre la moyenne. » Son dernier shooting remonte à plusieurs années, et le maquillage requis est bien plus conséquent que celui des plateaux de télévision qui, eux, ne remontent pas à si loin dans son existence. « Tout se passe bien pour toi ? Ils marchent au pas ? » Il demande en souriant, depuis le temps plutôt habitué à la façon de faire d’Evie et surtout à sa façon de diriger ses affaires d’une main de maître. Elle sait ce qu’elle veut et elle ne fait aucune concession sur le résultat final, ce qu’il estime être tout à son honneur, étant de son côté du genre à abandonner dès que cela devient un peu trop compliqué et un brin moins amusant.
« Ils m’ont dit que ça devrait plus prendre beaucoup de temps. » Si jamais elle venait s’assurer du respect du timing, il essaie de la rassurer sur ce point, bien conscient qu’elle a beaucoup de choses auxquelles penser et différentes deadlines à respecter. Autant de choses qui pourraient mal tourner et autant qu’elle doit s’assurer mener à bien. La main qu’il avait un instant reposée contre son genou remonte déjà près de la joue de la brune, qu’il caresse un instant alors qu’il l’observe dans les yeux avec attention. « Ca va ? » Rhett demande finalement, la question étant autant adressée à Evelyn elle-même qu’à toute l’organisation relative à cette journée. Une part de lui se dit que si elle est venue le trouver, c’est peut-être pour lui faire part d’une nouvelle et d’une autre et si tel est le cas, il préfère lui tendre une perche pour qu’elle attrape dès le début plutôt que rendre les choses difficiles pour elle à ainsi tourner autour du pot. Après tout, du temps pour parler et refaire le monde, ils n’en manquent plus du tout depuis qu’ils vivent sous le même toit et ont largement dépassé le stade de s’en vouloir et de disputer à tout va. En apparence, leur couple se porte même mieux que jamais. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 2 Mai 2024 - 9:38 | |
| you'll learn to bounce back just like your trampoline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Quoi ? Quelles ridules exactement ?" Apprivoisant sa malice, elle resta à proximité de Rhett après lui avoir donné un baiser, et enfin elle se pencha sur lui le temps d’un instant supplémentaire "Non, je n’en vois aucune." S’amusant de la situation sans se moquer (ou peut-être pas autant que ça), elle avait tourné doucement la tête de Rhett par le menton pour ausculter son visage avec, sur le sien, une expression sérieuse qui se fendit bien vite alors qu’en même temps, un léger rire lui échappait. La vanité de Rhett était certaine, et ce n’était pas difficile de se dire qu’elle se valait étant donné le physique qu’il avait. La décision d’Evie de le mettre sous le feu des projecteurs pour cette campagne était certes largement entretenue par l’amour qu’elle lui portait, elle s’accréditait surtout de l’évidence-même : Rhett était ridiculement beau. Sans brusquerie, elle le lâcha, et alla poser ses affaires sur la coiffeuse éclairée devant eux pour rejoindre un tabouret installé en quinconce de cette dernière, juste en face de Rhett qu’elle ne quitta pas du regard, se demandant à ce qu’il pouvait bien penser avant de passer sous l’objectif scrutateur d’un appareil-photo. Elle n’eut pas tellement le temps de le lui demander qu’il enchaîna avec plusieurs questions en une, aussi anticipant ses propres réponses, Evie opina du chef dans un très léger soupir, son attention se dirigeant brièvement vers l’ouverture de la tente dans laquelle ils avaient été laissés seuls "J’attends que Kennedy vienne m’apporter le conducteur de la journée pour vérifier si on est dans les temps. Mais oui, à première vue, tout semble bien se passer ; le set est splendide." Le cadre l’était, dans tous les cas. Elle ne mentionna pas le café qu’elle avait demandé à son assistant, peu coutumière du fait d’exiger quelque chose qu’elle aurait très bien pu aller se chercher elle-même par ailleurs, mais demanda à Rhett dans la foulée "Est-ce que tu as besoin de quelque chose en particulier ? Profites-en, tu as carte-blanche sur tes exigences, ça fait partie de ton contrat." Ou du moins, dans les faits, c’était le cas. Loin d’elle l’idée de traiter Rhett comme une diva, seulement elle tenait sincèrement à ce que tout se passe pour le mieux, et si ça devait se traduire par ce genre de choses, elle ne ferait rien d’autre qu’inviter Rhett à en profiter.
En effet, ça ne devrait plus prendre beaucoup de temps avant que le shooting ne débute, Evie le confirma à Rhett avec un sourire tendre, la tête légèrement penchée sur le côté pour continuer à l’observer en essayant de déterminer s’il était nerveux ou pas. Il n’avait pas besoin de l’être, il savait suivre des directives, et une part d’elle était tellement peu objective qu’elle se disait qu’il n’aurait surement pas besoin qu’on le dirige dans tous les cas. Il savait bien capter la lumière, et sans être un professionnel du genre pourtant, il savait très bien comment poser à son avantage. Elle en était réduite à ça, à nourrir des louanges sans fin à l’encontre de l’homme qu’elle aimait sans juger nécessaire de faire dans la demi-mesure, se perdant dans son observation énamourée, si bien que l’espace d’un instant, elle s’interrogea sur la raison pour laquelle Rhett lui demandait si ça allait. Elle cligna des yeux "Aussi bien que quand tu as quitté la maison, pourquoi ça ?" lui répondit-elle dans un sourire vaporeux. C’était récurrent ces derniers temps, cette surenchère de la part de Rhett qui s’inquiétait souvent de savoir si ça allait de son côté. Elle était tentée de faire comme si elle ne savait pas pourquoi, subtilement irritée qu’il puisse juger ça nécessaire d’enfoncer le couteau dans la plaie — non, elle n’avait pas envie de penser de cette façon-là, elle se l’interdisait, surtout aujourd’hui. Finalement, laissant un petit rire filer pour dissiper ce qu’elle ressentait dans le creux de son ventre, elle ajouta juste après "Mais si toi, ça ne va pas, je peux peut-être faire quelque chose pour toi ?" L’avantage d’être dans les bonnes grâces de la patronne, fut-elle tentée d’ajouter, mais elle n’en fit rien, maintenant un sourire de façade le temps de quelques secondes encore. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 7 Mai 2024 - 13:44 | |
| "Quoi ? Quelles ridules exactement ?" Il l’aime pour de nombreuses raisons, Evelyn, mais il l’aime aussi parce qu’elle est sans égale lorsqu’il s’agit de flatter l’ego de Rhett et balayer toute idée du temps qui passe. Elle caresse son ego comme personne, et il sait au fond que c’est parce qu’elle a compris comment il fonctionnait, tout comme il pense avoir compris elle fonctionnait de son côté aussi. Il a passé l’âge de croire que les couples sont uniquement liés par l’amour qu’ils se portent mutuellement, même si le baiser qu’il partage avec elle pourrait le faire mentir aisément sur ce point. "Non, je n’en vois aucune." - « Heureusement que je peux compter sur toi pour vérifier. » Il s’en amuse, avançant un brin son menton pour prolonger le baiser d’une seconde supplémentaire.
Quand il n’est plus question de parler que des faits, du déroulé et de toute une paperasse à laquelle Rhett ne s’est jamais intéressée, il prend un peu de recul sur la situation et perd aussi un peu de son intérêt dans le même élan. Le set est splendide, elle le dit elle-même et il en fait dans son esprit une merveilleuse nouvelle. "Est-ce que tu as besoin de quelque chose en particulier ? Profites-en, tu as carte-blanche sur tes exigences, ça fait partie de ton contrat." Il pose son regard sur elle avec un sourire bien particulier. « Je suis à peu près certain que tout n’est pas dans mon contrat. » Il n’a besoin de rien, absolument de rien, et ce que la vue d’Evelyn lui inspire n’est en rien acceptable sur leur lieu de travail, même alors que les équipes leur ont laissé de la place. Ils pourraient revenir à tout instant, justement parce qu’ils sont en plein travail et que Rhett et Evelyn sont supposés l’être tout autant. « Et qu’on aura du temps pour en négocier les termes. » Une fois de retour chez eux, à la seconde où ce shooting sera terminé. Ils prennent désormais le même chemin, ce qui rend Rhett plus heureux et comblé que jamais - même s’il ressent toujours ce manque injuste en l’absence d’un enfant qui ne vient pas, mais qui n’a jamais été là non plus. La sensation persiste pourtant.
"Aussi bien que quand tu as quitté la maison, pourquoi ça ?" - « Pour rien. » Il rétorque rapidement, ne voulant pas la laisser imaginer tout et son contraire, justement alors qu’il n’y a rien dont elle devrait tant s’inquiéter. « Je me disais que tu voulais me parler pour un truc en particulier, peut-être. » Mais l’idée qu’elle lui rende visite sans que ce soit dû à la moindre urgence n’est pas pour le déranger non plus, comme il tente de lui faire comprendre en choisissant ses mots avec un peu plus de soin qu’à son habitude. La présence d’Evie à ses côtés ne sera jamais pour le déranger, mais il faut bien avouer que des sujets de conversation sont devenus assez récurrents entre eux depuis quelque temps. Quelques mois. "Mais si toi, ça ne va pas, je peux peut-être faire quelque chose pour toi ?" Il quitte sa chaise pour se rapprocher d’Evie et pose ses mains de part et d’autre de son visage, ses doigts en venant à subtilement jouer avec ses mèches brunes. « Pourquoi j’ai l’impression qu’on tourne autour du pot ? » Et par on, il veut bien évidemment parler d’Evelyn seule. « Je vais bien. C’est un jour de shooting, j’ai aucune raison de penser le contraire. » Tout le monde se plie en quatre pour lui, pour le rendre beau, pour le photographier sous le meilleur angle. Évidemment que cette journée est parfaite selon ses propres critères. Et puisqu’il statue qu’il va bien, parfaitement bien, cela laisse sous-entendre qu’il n’y a plus qu’Evelyn qui tournerait autour du pot. « T’as peur que je demande à ramener la collection pour mon usage personnel ? » Il tente une blague et trouve à redire sur un des rares sujets pour lesquels il sait que, justement, cela n’aurait rien d’un problème. Après tout, il a aussi appris que tourner autour du pot et éviter les problèmes est parfois préférable, dans certaines situations. Et il a aussi appris qu’être lâche n’est pas si pire, parfois. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 8 Mai 2024 - 10:47 | |
| you'll learn to bounce back just like your trampoline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Pas dans l’officiel." S’il voulait jouer le temps d’un instant, elle n’allait pas lui refuser la partie. Surtout qu’elle le voyait, le sourire particulier de Rhett, et qu’elle avait appris à le déchiffrer, au contraire d’autres choses qu’elle avait encore besoin d’approfondir pour pouvoir les maîtriser totalement. Elle savait reconnaître ses provocations salées, ses sous-entendus grivois, et caler ses propres pensée sur les siennes quand il s’agissait de rester raisonnable sur l’instant ; la petite bourgeoise qu’elle était ne faisait pas ça dans un environnement qui se composait de la moitié de ses équipes et de gens susceptibles de rapporter le moindre écart de ce genre à la presse. Parfois, ce besoin de compartimenter, elle se disait qu’il lui avait valu que Rhett aille demander à quelqu’un d’autre un service aussi licencieux que ce qu’elle voyait briller dans ses yeux à distance. Il lui avait assuré que non, elle ne remettait plus cette parole-ci en doute, surtout que maintenant, elle avait la certitude que s’il en avait eu assez de sa pudeur, en public du moins, il aurait eu toutes les opportunités du monde pour vouloir les bousculer un peu — et elle s’y serait pliée, parce qu’elle n’était pas si sage en réalité, juste attachée aux apparences, bien plus qu’elle ne le prétendait. Elle continua à soutenir son regard un instant, ses sourcils se fronçant doucement pour faire bonne mesure en même temps qu’elle s’alignait sur ce qu’il ajouta. La connotation lui paraissait claire, et elle ne lui faisait pas peur, lui faisant répondre avec un sérieux surjoué "Tout le reste de la journée, oui. Tu es mon prochain et dernier rendez-vous." Ce n’était pas vraiment le cas, elle ferait pourtant en sorte que ça le devienne, ne pouvant décemment pas laisser cette opportunité de profiter d’un instant avec lui sans que ça ne soit alimenté par un désir autre que celui d’être un couple amoureux.
Elle aurait aimé que le ton reste le même, mais quelque chose pesait sur l’ambiance "Non, je voulais juste passer un moment avec toi avant que le shooting ne commence." précisa-t-elle, ne trouvant pas ça totalement absurde étant donné des circonstances, étant donné aussi qu’elle avait été celle qui avait en quelque sorte soutenu la candidature d’un Rhett qui ne lui avait rien demandé, certes, qui serait resté légitime sur cette campagne, même sans son appui. Ça lui paraissait sensée comme démarche, d’être ici, avec lui, mais compte tenu de la réaction du jeune homme, elle n’était plus sûre d’elle sur le moment, et elle songea que, s’il sentait qu’elle tournait autour du pot, c’était que ça devait être le cas — dans une certaine mesure peut-être, elle ne savait pas, et ça la plongea dans un bref silence qui lui fit l’effet d’un aveu de culpabilité qu’elle ne voulait pas faire, l’attitude de Rhett à son égard lui donnant la sensation désagréable d’être une gamine prise avec la main dans le pot de confiture. Toujours assise sur son tabouret, la manière dont il se leva pour s’approcha d’elle la fit se raidir imperceptiblement. Ses mains sur son visage la gênèrent sur le moment, elle ne se déroba pas pour autant "D’accord, tant mieux." trouva-t-elle seulement bon de dire lorsqu’il lui confirma qu’il n’avait aucune raison de ne pas aller bien, et une part d’elle ne put s’empêcher de penser qu’il mentait bien. Elle lui sourit cependant, se reculant précautionneusement de ses mains qu’elle prit dans les siennes pour déposer un baiser sur l’une d’elle tour à tour, et se leva de son tabouret en feignant un léger rire à ce qu’il dissémina pour chasser plus loin le nuage étrange qui planait au-dessus de leur tête comme une menace à laquelle elle voulait échapper le plus vite possible "Je vais te laisser finir de te préparer." annonça-t-elle seulement, embarquant de nouveau ses petites affaires avec elle, et glissant l’anse de son sac à son épaule avant d’opérer un stop devant l’entrée de la tente. Elle réfléchit juste une seconde ou deux, et puis parce qu’elle n’avait pas envie de sentir peser plus longtemps cette chose au fond de son estomac, elle se retourna dans sa direction pour lui dire avec un sourire de façade, un doigt venant glisser l’une de ses longue mèche derrière son oreille "C’est pas ma faute si ça prend du temps." Elle ne savait pas pourquoi elle avait besoin de se justifier de ça maintenant. Mais les réactions de Rhett la rendaient fautive de quelque chose sans qu’elle ne sache tout à fait de quoi, si ce n’était de l’enfoncer un peu plus dans la déception à chaque fois. Elle compléta, consciente du message que ça pourrait faire passer en insistant sur l’idée que ce n’était pas sa faute "Ce n’est pas la tienne non plus." Et en fait, elle réalisa quelque chose qu’elle verbalisa très vite, son regard déviant de celui de Rhett pour venir chercher un point au hasard dans la tente qui les protégeait du regard d’autrui "C’est probablement la faute de personne, c’est juste comme ça." Et à ce comme ça, elle leva les mains devant elle dans un geste distrait, évanescent, qui illustrait parfaitement ce qu’elle avait ressenti lorsqu’elle avait cru ces derniers temps que ça y était, elle allait peut-être bien devenir maman. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 9 Mai 2024 - 14:03 | |
| "Non, je voulais juste passer un moment avec toi avant que le shooting ne commence." Elle ne veut pas parler, donc. Et pour la première fois de son existence, ce n’est pas une réponse qui arrive à rassurer Rhett, ni même à le rendre heureux : il n’est pourtant jamais celui qui veut parler de quoi que ce soit de trop sérieux. En couple, cela n’y change pas grand chose, et il ressent toujours aussi peu cette envie de devoir mettre des mots sur tout ce qu’il ressent et tout ce à quoi il pense. Là, tout de suite, il se dit pourtant que ça aurait pu être préférable aux questions qu’ils s’échangent sans jamais trouver de réponses, chacun à la recherche d’un quelque chose trop abstrait pour même oser en trouver un substitut. « Et ça me va. » Il glisse simplement une fois à ses côtés, ses mains de part et d’autre de son visage. Il ajoute même un sourire en guise de cerise sur le gâteau, parce qu’il veut qu’elle sache qu’il ne ment pas et qu’il est heureux de passer du temps avec elle, peu importe l’endroit, peu importe le moment. Il ne l’avait simplement pas compris de cette manière, et de ça il en est désolé, parce qu’il sait bien que ça a tout gâché. "D’accord, tant mieux." La réponse d’Evelyn le prouve presque autant que ses mains qu’elle repousse de son visage sans que Rhett ne lutte. Il est triste qu’elle éprouve le besoin de les embrasser comme en guise de contrepartie, mais sur ça non plus il ne lutte pas, se contentant de faire un pas en arrière pour lui laisser de l’air ; et sans doute aussi pour ne pas la laisser voir ses yeux aussi facilement et dans autant de détails.
"Je vais te laisser finir de te préparer." « Evie… »
Elle peut très bien rester là au moment des dernières préparations, elle le sait tout autant que lui. Il ne voulait pas la chasser, il ne voulait pas non plus lui laisser penser qu’elle n’était pas la bienvenue - dans cette pièce ou simplement à ses côtés. Il a du mal avec l’idée d’avoir eu ce travail grâce à une promotion canapé pas même dissimulée, mais il n’a pas honte pour autant de son couple qu’il n’a jamais cherché à cacher à quiconque. Bien qu’il n’en pense pas moins, Rhett ne fait pourtant pas d’efforts pour la retenir et il l’observe simplement avancer vers la sortie avec une certaine boule au ventre. "C’est pas ma faute si ça prend du temps." Sa tête bascule sur le côté à la seconde où il comprend ce dont il en retourne vraiment ; seconde à laquelle il comprend aussi pourquoi tout est aussi sibyllin entre eux. « J’ai pas dit ça. » Il aurait aimé se montrer plus doux dans ses mots, mais si elle tient tant à souligner que ce n’est pas sa faute, alors il en vient à la conclusion naturelle que ça doit être de la sienne à lui. "Ce n’est pas la tienne non plus." Raison pour laquelle les mots d’Evelyn lui font doucement froncer les sourcils, dans cette situation où aucun ennemi ne se dessine clairement. "C’est probablement la faute de personne, c’est juste comme ça." - « Tu veux qu’on cherche un spécialiste ? » Un médecin de Dieu sait quelle branche qui saurait peut-être expliquer pourquoi rien ne fonctionne comme ils l’avaient prévu. Le genre de rendez-vous auxquels il détestera aller autant qu’elle, mais qui pourraient peut-être les aider. Si ce n’est pas de la faute de Rhett, pas de la faute d’Evelyn non plus, alors peut-être qu’il serait temps d’arrêter de prier un Dieu en qui il ne croit pas et finalement agir comme les adultes qu’ils sont. « Ça fait plus de six mois, peut-être qu’il serait temps. » Parce qu’un couple normal aurait sûrement déjà réussi à avoir un test de grossesse positif. Peut-être qu’ils ne seraient pas arrivés au bout de la grossesse, parce que les problèmes arrivent, mais ils auraient au moins réussis la première étape, eux. « Je peux m’en occuper. Si tu veux. » Elle fait toujours les premiers pas sur ce sujet et il en est bien conscient. C’est sa façon à lui de lui faire comprendre qu’il peut travailler ce point. « Je t’ai jamais vue comme ça. » finit-il par souffler. Il ne l’a jamais vue aussi triste, et il n’a aucune envie que ce sentiment perdure et s’installe. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 10 Mai 2024 - 9:44 | |
| you'll learn to bounce back just like your trampoline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Il n’avait pas dit ça, mais il profitait de l’occasion pour soulever avec subtilité l’éventualité d’un problème. Vouloir faire appel à un spécialiste, c’était admettre qu’il y en avait surement un, et ça la fit rire très doucement, ne s’étant au fond pas préparée à avoir cette conversation maintenant "Parce que tu penses qu’il faut forcément l’intervention d’un spécialiste pour que je réussisse à tomber enceinte ?" Elle lui posait la question sur le ton rieur qu’on donne aux sarcasmes. Pourtant, elle redevint vite sérieuse, prenant la mesure de ce que ça sous-entendait, de comment ça la faisait se sentir de réaliser que, pour proposer une solution aussi rapidement, c’était qu’il avait déjà dû y réfléchir sans prendre le temps de lui en parler ; c’était sans doute ça, ce qui flottait entre eux depuis quelques temps. Elle secoua la tête, détournant son regard de celui de Rhett en même temps. Plus tard, elle se dirait qu’elle avait été injuste et que sa frustration avait parlé à la place de son côté rationnel tout du long de cette conversation. Seulement, elle connaissait bien Rhett. Il ne disait peut-être pas qu’elle était la source de leurs difficultés à avoir un enfant, mais une partie de lui avait déjà dû songer au fait que, puisque c’était elle qui était supposée tomber enceinte, ça devait fatalement être lié. Il n’était pas assez modeste non plus pour se rendre à l’évidence que c’était un quitte ou double, et que le problème pouvait tout aussi bien venir de lui — ou comme elle l’avait dit plus tôt, d’aucun d’eux en vérité. Elle était trop cartésienne pour croire en ce genre de choses, mais si ça se trouvait, le destin leur faisait seulement passer un message pour les contraindre à revoir leur copie et à revenir à leur plan de base qui était de ne pas avoir d’enfant, de rester juste tous les deux. Evie n’en avait jamais voulu dans le passé, et si l’idée était au fur et à mesure devenue séduisante à ses yeux, enthousiasmée par le désir de paternité de Rhett, enthousiasmée par ce que lui inspirait de créer un petit être qui leur ressemblerait à tous les deux, elle devait admettre qu’elle restait la plus frileuse à ce sujet. Ça devait jouer sur quelque chose, le corps étant une machine mystérieuse, qui savait s’il ne se calait tout simplement pas sur les hésitations de la jeune femme qui, il y avait quelques temps de ça maintenant, était toujours terrifiée à l’idée de devenir maman. Elle pensait avoir évolué sur la question, elle pensait être prête, se sentant rassurée par l’amour sincère qu’elle ressentait par Rhett, par lui qui avait besoin de ça pour se sentir utile et complet, mais peut-être s’était-elle tout simplement bercée d’illusions ?
Elle recentra son regard en direction du sien "Ça ne fait que six mois justement, peut-être que c’est simplement trop tôt, et qu’on s’inquiète pour rien." releva-t-elle d’un ton aussi morne qu’elle ne croyait pas à ce qu’elle disait, bien qu’elle savait qu’en effet, c’était une possibilité, et que tous les facteurs pour tomber enceinte étaient biaisés par son âge. C’était bien sûr une conclusion facile, trop facile, elle n’était pas une vieillarde, et elle était en bonne santé. Mais c’était encore plus supportable d’imaginer que ce n’était que ça qui péchait, et pas autre chose qui l’humilierait d’une manière que Rhett ne pouvait pas comprendre, parce que ce n’était pas lui qu’on blâmerait pour ne pas être capable de faire une chose aussi simple et naturelle que mettre un enfant au monde. Pressant ses lèvres l’une contre l’autre, croisant les bras sur sa poitrine en même temps, elle continua à secouer très doucement la tête en délogeant ses yeux de ceux de Rhett qui lui proposait de s’occuper de tout ça. Elle aurait dû réfléchir plus fort à ce qu’elle allait lui répondre, ses mots s’échappant de ses lèvres plus brusquement qu’ils étaient prononcés sur le ton calme et doux qui était le sien sur une base régulière "Fais ce que tu veux, c’est pas moi qui veux un bébé." Elle serra les dents, se rendant compte de ce que sa vexation lui faisait dire, et qui rejoignait presque ce que le jeune homme ajoutait juste ensuite : d’habitude, parce que ça ne lui ressemblait pas, elle n’aurait jamais dit ce genre de choses. Il lui fit froncer les sourcils, tachant de comprendre ce qu’il essayait de dire exactement "Tu ne m’as jamais vue comment ? Qu’est-ce que ça veut dire ?" Elle n’était pas sûre de savoir ce qu’il pensait de son attitude, de sa déception, de sa tristesse, mais elle en supportait pas non plus la perspective d’être le centre de son attention de cette manière ; scrutée comme un rat de laboratoire qu’elle ne voulait pas devenir. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 10 Mai 2024 - 13:52 | |
| Il savait qu’aborder le sujet de leur désir de paternité de cette façon n’allait pas arranger leur discussion, mais il sait aussi qu’il est un adulte et de ce fait, il doit être capable d’affronter toutes les discussions, même celles qui lui plaisent un peu moins que les autres. "Parce que tu penses qu’il faut forcément l’intervention d’un spécialiste pour que je réussisse à tomber enceinte ?" Ce n’est pas ce qu’il a dit et ce n’est pas ce qu’il pensait non plus, mais peut-être que la situation peut effectivement se résumer aussi simplement que ça. « On peut juste lui demander ce qu’il en pense. » Il ne la forcera pas à entamer un processus dont elle n’a pas envie, quel qu’il soit, mais il ne voit pas où est le problème à simplement parler du temps qui passe et de cet enfant qui n’arrive pas. Ce n’est pas une idée qu’il aborde avec plaisir, plutôt pudique sur sa vie privée et surtout sans grande ambition de partager au monde qu’il n’est pas foutu de mettre sa copine enceinte ; mais justement, s’ils vont voir un spécialiste c’est pour ne pas en parler au reste du monde à côté. Il serait le seul à savoir. "Ça ne fait que six mois justement, peut-être que c’est simplement trop tôt, et qu’on s’inquiète pour rien." Elle se referme sur elle autant par ses mots qu’à travers son attitude, comme le prouvent les bras qu’elle croise sur sa poitrine. Rhett souffle doucement, conscient qu’ils s’aventurent dans une impasse. « Ok, on se donne le temps. » Ils peuvent. Il n’a rien contre l’idée. Il se dit simplement que ni lui ni elle n’a jamais essayé d’avoir des enfants, alors ils en savent tout aussi peu l’un que l’autre sur le temps que ça peut leur prendre. « Mais on a pas non plus dix ans. » Il rajoute malgré tout, bien conscient qu’Evelyn prendra ses mots pour elle. Après tout, ils lui sont destinés : les hommes peuvent avoir des gamins à n’importe quel âge, mais pour les femmes la problématique est bien différente et tout le monde le sait. Evie le sait aussi, si bien qu’une petite voix dans son esprit se demande soudainement si elle ne serait pas en train de gagner du temps pour finalement qu’on leur dise qu’il est trop tard pour qu’elle enfante. Et dans le fond, il ne ressent aucune colère à cette égard, mais elle laisse largement de place à une profonde tristesse.
Elle réplique soudainement quelques mots. "Fais ce que tu veux, c’est pas moi qui veux un bébé." Et en parlant de tristesse, elle le percute désormais violemment. « Très bien. » Il lève les mains en l’air, mime une reddition. Leur conversation ne mène à rien et il connaît trop bien sa propension à l’escalade pour justement vouloir se donner de la marge. Il retient pourtant ces mots comme un véritable coup d’épée dans le dos, comme s’il avait été celui qui l’avait forcé à tomber enceinte alors qu’il pensait simplement qu’elle avait changé d’avis sur le sujet en même temps que Rhett en avait fait de même. Alors qu’il pensait qu’ils n’en avaient ressenti l’envie jusque là simplement parce qu’ils n’étaient pas avec la bonne personne et qu’ensemble, ils avaient une vision différente d’une vie de famille. "Tu ne m’as jamais vue comment ? Qu’est-ce que ça veut dire ?" - « Tu sais très bien ce que ça veut dire, Evie. » Elle n’est pas celle qui réagit comme une enfant vexée en temps normal, voilà ce que ça veut dire. « On va être en retard sur le planning. » Il reprend sombrement. Leur discussion ne fera rien naître de positif ; ils devraient chacun revenir à leurs occupations et surtout prendre leurs distances pour les heures à venir, le temps que la colère redescende. |
| | | | | | | | (everhett #33) you'll learn to bounce back just like your trampoline |
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