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 (willton #21) twist the knife

Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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(willton #21) twist the knife 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#)(willton #21) twist the knife EmptyMar 30 Avr 2024 - 19:53

@James Weatherton (willton #21) twist the knife 2396639051

(brisbane airport) A quelques milliers de kilomètres au dessus du sol, le vertige se fait paradoxalement oublier, comme s’il n’était pas si terrible que ça ; comme s’il en comptait pas vraiment autrement que pour me laisser faire mon intéressant ou bien faire taire tous ceux qui pourraient penser de moi que je suis une sorte de robot sans cœur. Parfois, j’aimerais pourtant qu’ils aient raison, parce que je pense sincèrement que cela pourrait régler mes problèmes une bonne fois pour toutes et surtout les empêcher de revenir, peu importe sous quelle forme. Ils n’existeraient plus. Plus jamais. Dans les avions où la classe Business est devenue une évidence, l’idée même d’avoir des soucis semble s’envoler en même temps que le reste. A mes côtés, James semble enfin avoir trouvé le sommeil. Sa respiration est calme, égale. Aucun cauchemar à l’horizon, pas comme ceux qui l’ont parfois réveillé en sursaut à Paris. Le défilé est derrière lui, mais pas le pire. Maintenant, le monde entier apprend peu à peu la mort de son père et il doit jongler avec les généralités de l’enterrement autant que les messages et autres appels de condoléances qui pleuvent du monde entier. Littéralement. Parfois, j’ai simplement envie de jeter son téléphone de ma hauteur et surtout de le faire avec toute ma force, pour qu’il cesse d’être un problème jusqu’au moment où il en rachètera un autre, tout en m’insultant au passage parce que « Auden c’est mon outil de travail ! » et autant de prétextes dont je me fous complètement.

Face à moi s’étendent les seules affaires que j’ai prises et qui ne sont pas des vêtements: de quoi dessiner. Des crayons rongés par les nombreuses utilisations passées et des carnets qui n’ont rien de particulier, et certainement pas leur qualité. Sur les pages, des ébauches de Sloan. Beaucoup. Des ébauches de James, aussi (bien trop pour que son ego n’en retrouve pas affecté). Des dessins ici et là, des idées pour la maison, des idées de peinture. Tout et rien. Le chien y a sa place, les premières esquisses pour le prochain tatouage de l’anglais tout autant. Ce sont toutes les idées qui me traversent l’esprit qui se retrouvent couchées sur papier, dont certaines pages reprennent des idées d’accessoires, de tenues, de chaussures. Des idées d’un monde que j’adore critiquer mais qui m’aide aussi à garder mon esprit alerte, toujours à l’affût d’une nouvelle idée que les autres créateurs du monde entier n’auraient pas pu avoir - parce que je ne suis pas un créateur et que je n’ai pas vocation à le devenir, à aucun moment. Je laisse ce rôle à James, parce que j’estime que telle est sa place et tel est l’endroit où il brille à son juste niveau aussi. Maintenant qu’il n’a plus son père à qui se raccrocher, il va devoir apprendre à briller seul, véritable petit soleil et seul astre lumineux de son monde. Pour l’heure, le roi soleil qu’il est prend le temps de se reposer et je renvoie au loin tout stewart voulant le réveiller pour lui proposer un énième repas ou boisson: il ne va pas mourir de faim, il ne va pas se dessécher, mais il pourrait bel et bien finir par tomber de fatigue et je ne veux pas de ça. Tout reprendra à un rythme plus soutenu encore lorsque nous serons à Brisbane, et je n’envie en rien ce moment. Fort heureusement, l’atterrissage ne se compte pas avant plusieurs heures.

« Je vais faire virer l’hôtesse qui se charge des annonces. C’est sa faute, pas vrai ? » Je grogne lorsque je l’entends se retourner et qu’il finit par ouvrr les yeux, mais je ne lui laisse pas une seule seconde pour parler de lui-même. « On a encore deux heures. » Rendors toi. Cette fois-ci, je plonge un peu plus longuement mon regard dans le sien, soucieux d’arriver à lire comment il va avant qu’il n’ait besoin de prononcer les mots allant avec. Aucun miracle ne se sera produit en quelques heures de temps, mais j’essaye quand même. Je l’espère malgré tout, sans pourtant jamais avoir été un grand utopiste. « Si tu as faim, ton repas a été gardé au chaud. » Parce qu’encore une fois, j’ai menacé toute personne tentant de le réveiller, et si je ne le précise pas ce n’est pas pour sauver mon honneur mais simplement parce que je pense qu’il s’en doute assez pour que je n’ai pas besoin de l’aiguiller en ce sens. « Ton téléphone est en mode avion. » Il peut avoir accès à internet sans mal, mais ça va de paire avec recevoir des appels et autant de messages, raison pour laquelle j’ai coupé court au problème dès la première sonnerie et sans plus lui demander son avis. Maintenant, au moins, je le laisse reprendre son dû s’il le désire, parce que je sais que mon traitement aux allures infantilisantes connaît bien rapidement ses limites avec lui. Il sait pourtant que je n’ai pas vocation à le contrôler ou à le museler, loin de là. J’agis simplement comme un garde-fou.


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Message(#)(willton #21) twist the knife EmptyMer 1 Mai 2024 - 17:50


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(janvier 2024) Il n'y avait jamais rien de vraiment reposant à traverser le globe pour aller présenter sa dernière collection au tout Paris, là où ce voyage s'apparentait toujours à une course contre la montre pour parvenir à tout finir d'organiser dans les temps – même quelqu'un d'aussi organisé que James faisait toujours face à un ou deux imprévus – et l'obligeait à honorer autant d'invitations qu'il donnait systématiquement d'interviews et jouait le jeu du battage médiatique qui entourait toujours la Fashion Week. C'était d'autant plus vrai cette fois-ci qu'il avait pris à cœur de contenir la nouvelle de la mort de son père jusqu'au moment de leur retour, ayant pris soin de focaliser l'attention des médias sur tout ce qui pouvait leur éviter de percevoir le moindre changement et d'en tirer des conclusions. Autant de pirouettes qui avaient puisé dans ses ressources encore davantage que d'habitude, raison pour laquelle James avait été si soulagé de pouvoir parfois échapper à ce cirque pour goûter à des moments de calme particulièrement rares ces dernières semaines. Auden avait joué sa part et lui avait offert plus d'occasions de se ressourcer et de décompresser qu'il n'en avait eu depuis des mois, et pour ça une part de lui était comme rongée par l'idée qu'il ne soit jamais capable de le remercier à hauteur de tout ce qu'il méritait. Des questions qui lui avaient trotté dans la tête durant les derniers jours et jusqu'au moment d'embarquer pour leur vol retour, là où un James exténué avait fini par s'octroyer un moment de répit.

Moment qui s'était rapidement éternisé et qui expliquait que le couturier expérimente finalement une sorte de flou artistique au moment de reprendre conscience, les muscles engourdis par plusieurs heures d'un long sommeil mais l'esprit déjà désencombré et reposé. « Je vais faire virer l’hôtesse qui se charge des annonces. C’est sa faute, pas vrai ? » Ses paupières entrouvertes, ce sont les traits d'Auden qu'il distingua en même temps que les échos de sa voix lui parvinrent, l'état léthargique dans lequel il se trouvait lui laissant penser qu'en succombant à l'appel de la sieste un peu plus tôt, il était resté prisonnier des bras de Morphée un peu plus longtemps que prévu. « On a encore deux heures. » Et maintenant qu'il retrouvait à peu près ses esprits, il retrouvait dans le même temps sa capacité à articuler quelques mots. « Je crois que j'avais simplement assez dormi, en vérité. » Alors même s'il n'était jamais le dernier pour tyranniser ceux qui le méritaient, cette fois il ne lui semblait pas que l'hôtesse soit à blâmer. Il aurait du émerger bien plus tôt, mais sur ce point il ne comptait pas vraiment sur Auden pour lui donner raison. « Ça doit faire un bout de temps que j'ai sombré. J'espère au moins que t'as trouvé un gosse bruyant à qui lancer des regards noirs pour t'occuper. » Parce que sans ça, Auden avait du trouver le temps un peu long, ce qui le ferait presque culpabiliser d'avoir laissé sa fatigue physique et émotionnelle gagner sur sa ténacité habituelle. « Si tu as faim, ton repas a été gardé au chaud. » Jetant un bref regard à son plateau repas, James secoua vaguement la tête au moment de souffler. « Je suis pas sûr de pouvoir avaler quoi que ce soit. En dehors d'un café, je veux dire. » Il avait beau avoir dormi une bonne partie du vol, il fonctionnait rarement aussi bien que sous caféine et savait que le peintre ne s'en étonnerait pas un seul instant.

Et justement, Auden reprit la parole comme s'il avait anticipé cette partie de leur échange, et sans vraiment que James puisse lui-même prétendre que ces mots-là l'étonnaient. « Ton téléphone est en mode avion. » Parce que ce serait à peine exagéré de dire qu'Auden était aux petits soins avec lui depuis qu'ils avaient posé un pied à Paris – et même avant ça, en vérité – et que le créateur aurait été naïf de croire qu'il n'essaierait pas de le détourner du boulot à la première occasion, surtout si ça pouvait lui permettre de rattraper quelques heures de sommeil et d'éponger un peu de la fatigue abyssale qu'il traînait depuis des semaines. « Sur une échelle de 1 à 10, à combien ça t'a démangé de le balancer par un hublot pendant que je dormais ? » Si son ton était joueur, son regard portait lui aussi la trace d'un léger amusement. Pour autant, le sujet se voulait toujours plus délicat qu'il ne le devrait, avec James qui prenait ce genre de questions à cœur. « T'aurais pas du me laisser dormir autant. Tu sais que je comptais mettre le vol à profit pour être productif. » Il n'était pas en colère, il ressentait simplement le besoin de statuer ce fait. « J'ai pris du retard sur certains contrats, avec tout ce qui est arrivé. » Le décès de son père, survenu au retour de la période des fêtes – déjà particulièrement chargée pour eux – était forcément venu bouleverser l'équilibre interne de Weatherton, et ça alors même que le reste des employés venait en vérité d'être mis au courant. Pour lui, tout avait été chamboulé il y a déjà plusieurs semaines, lorsque ses réunions avec le conseil d'administration étaient elles aussi venues bouleverser l'organisation de journées déjà bien remplies. « Je sais que tu veux bien faire, et honnêtement cette façon dont tu prends soin de moi... c'est moins désagréable que je l'aurais cru. » Il sentit cette fois le coin de ses lèvres se retrousser presque malgré lui, presque comme si ça lui écorchait la langue de l'avouer. « Mais je vais pas me briser même si tu redeviens celui qui joue avec mes nerfs ou si tu as un mot plus haut que l'autre. Je peux encaisser, même en ce moment. » Et peut être que de le formuler de cette façon, c'était surtout pour lui un moyen de s'assurer qu'Auden le savait déjà, que même en l'ayant vu si vulnérable et si éteint toute cette semaine, son regard sur lui n'avait pas changé. Parce qu'il détesterait ça, James, au moins autant qu'il détesterait l'idée que l'italien ne s'autorise plus à lui dire les choses aussi frontalement que d'habitude sous prétexte qu'il n'était plus que l'ombre de lui-même depuis fin janvier.
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Message(#)(willton #21) twist the knife EmptyVen 3 Mai 2024 - 19:53

Je ne crois pas un seul instant son mensonge selon lequel il a assez dormi mais je décide de choisir mes batailles, et celle-ci n’en est pas une. Il étoufferait à m’avoir constamment sur le dos et, à défaut que je pense qu’il ait pu rattraper sa dette de sommeil aussi facilement, je sais au moins qu’il a effectivement bien plus dormi que n’importe quel jour précédent, ce qui est déjà une petite victoire. « Ça doit faire un bout de temps que j'ai sombré. J'espère au moins que t'as trouvé un gosse bruyant à qui lancer des regards noirs pour t'occuper. » - « C’est au moins pour ça que la classe eco est amusante. » Celle dans laquelle son assistante nous a collée laisse bien moins de place à des enfants turbulents faisant la loi, raison pour laquelle le temps m’est d’autant plus paru long en absence de toute occupation et en l’absence de mon propre fils aussi. « Je suis pas sûr de pouvoir avaler quoi que ce soit. En dehors d'un café, je veux dire. » Et sur ce point aussi, je décide de ne pas mener bataille. Mon regard s’attarde un instant sur ses joues, lesquelles sont généralement les premiers indices d’une perte de poids. Je pourrais jurer que James a perdu quelques kilos mais il n’y a rien qui ne soit pas rattrapable, et rien non plus qui ne soit pas associé au stress inhérent à chaque défilé autant qu’à la perte de son père. D’ici un peu de temps, tout ira à nouveau mieux. « J’espère bien que tu laisses au café un traitement particulier. » Je souligne dans un sourire, bien conscient de son affection pour ce dernier.

« Sur une échelle de 1 à 10, à combien ça t'a démangé de le balancer par un hublot pendant que je dormais ? »
« On est au bas mot sur un douze. »

Il connaît mon aversion pour les appels incessants qui ne prennent même pas en compte le décalage horaire, et il connaît mon aversion pour sa propension à toujours vouloir y répondre et travailler dessus sans même y réfléchir à deux fois. Je suis moi aussi passionné par mon travail pour lequel je me donne corps et âme, mais la comparaison ne va pas plus loin. « T'aurais pas du me laisser dormir autant. Tu sais que je comptais mettre le vol à profit pour être productif. » Et si c’était à refaire, je prendrais des mesures pour qu’il dorme plus encore et non le contraire. « J’ai pas vu le temps passer, je faisais autre chose. » Je mens sur un ton égal, sans faire des efforts pour trouver une excuse crédible tant je sais qu’il ne me croira de toute façon pas le moins du monde. Il sait à son tour que je me moque bien de savoir ce qu’il avait prévu de faire pour être productif. Mes propres priorités sont ailleurs. « J'ai pris du retard sur certains contrats, avec tout ce qui est arrivé. » Déjà, je repose mon regard sur son profil, prêt à entendre qu’il devra donc travailler doublement dès que nous aurons posé le pied à terre. « Ils ne s’envoleront pas. » Ils peuvent attendre, et ils sauront tous très bientôt pourquoi ils n’ont pas été la priorité de James récemment. Quand ils apprendront la mort du patriarche, ils marcheront tous au pas. « Je sais que tu veux bien faire, et honnêtement cette façon dont tu prends soin de moi... c'est moins désagréable que je l'aurais cru. » Ce n’est pas la conclusion que je m’attendais à entendre de sa part et ma surprise force un instant mon silence. J’étais bien lancé dans ma suite de faux prétextes et autres mensonges, si bien que sa réponse me prend de court et m’arrache une certaine bienveillance tant je sais ce que cela peut coûter à James que d’avouer les faits aussi clairement. « Mais je vais pas me briser même si tu redeviens celui qui joue avec mes nerfs ou si tu as un mot plus haut que l'autre. Je peux encaisser, même en ce moment. » Je l’observe une seconde de plus, lui qui est bien évidemment l’homme que j’ai toujours connu mais dont la fatigue est évidente. Son regard est souvent perdu partout et nulle part et le mien ne sait pas oublier sa vision quand il a appris la mort de son père, ce moment où il est devenu plus vulnérable que jamais et à un niveau que je ne pensais pas imaginable. « Je vois pas ce dont tu parles. » Je hausse les épaules, conscient que ma réponse ne lui sera pas suffisante. Il sait très bien que je ne suis pas aussi aveugle que je tente parfois de lui faire comprendre. « T’auras la paix dans deux heures. » Quand nous serons de retour à Brisbane, il ne m’aura plus sur le dos. Je retournerai chez moi et il restera chez lui, auprès de sa femme. Même si je l’ai rejoint à Paris alors que rien de tout ceci n’était prévu, cela ne change pas le fait que je ne compte plus habiter auprès de lui, pour des raisons qu’il connaît. « J’ai trouvé un appart avec une vue pas si terrible. » Puisque je n’ai jamais trouvé de moment opportun pour le tenir au courant de mes recherches de location, je le fais maintenant. Ma colère persiste en fond sonore mais elle n’a rien de comparable à ce qu’elle était au moment de notre dispute. Aujourd’hui, elle s’apparente surtout à une incompréhension qui ne changera sûrement jamais, peu importe ce qu’il pourrait encore trouver à me dire et m’expliquer. « Le café y est gratuit, quand tu voudras y faire un tour. » Il est le bienvenue, bien sûr qu’il est le bienvenue. Je continue de penser que vivre ensemble au quotidien n’est pas une bonne idée et je continue de penser qu’il n’existe pas un monde ou une configuration dans laquelle ça pourrait l’être, mais du reste je ne le raye pas de ma vie et je ne veux pas qu’il ait à se poser la question une fois qu’on foulera à nouveau le sol australien. « Quand est-ce que ce sera officiel ? » Je demande dans la même foulée, ne voulant pas lui donner trop d’amplitude pour réagir à mon nouveau logement et à la proposition que la porte lui soit ouverte. « Ton père. » Puisque la question pourrait porter à confusion et que bien trop de sujets restent officieux, je précise celui qui occupe le fond de ma pensée.


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Message(#)(willton #21) twist the knife EmptySam 4 Mai 2024 - 20:44


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« C’est au moins pour ça que la classe eco est amusante. » Il n'était pas sûr de vouloir lui donner raison sur ce point – bien trop snob pour se satisfaire d'autre chose que du calme qui régnait en classe business, diraient ceux qui le connaissaient – pour autant les mots du peintre eurent pour effet de lui arracher un sourire. « Tu aurais pu regarder un film. Je suis sûr que tu dois bien avoir un plaisir coupable que t'assumerais de regarder que dans mon dos. » Et son regard le défia presque, relevé d'un soupçon de malice, au moment où il répliqua. L'idée qu'Auden ait passé une grande partie du vol sans avoir même un compagnon de siège à qui faire la conversation, pourtant, l'embêtait plus qu'il ne le montrait, sans doute parce qu'il estimait que la moindre des choses et après tout ce que l'italien avait fait pour lui durant ce voyage à Paris, c'aurait au moins été de lui tenir compagnie pendant la majeure partie du voyage. Mais même James n'était pas immunisé contre les répercussions de ces trop nombreuses nuits écourtées pour se replonger toujours plus dans le travail ou passées à broyer du noir. « On est au bas mot sur un douze. » Il le connaissait assez pour savoir que s'il exagérait pour la forme, il était réellement prêt à prendre le risque de s'attirer le courroux bien connu de l'anglais si ça pouvait lui garantir quelques heures de sommeil en plus. « Oh, je vois que ça t'a demandé beaucoup d'efforts de pas passer à l'acte. » En vérité, Auden n'avait même pas eu besoin de fomenter un plan pour faire disparaître son téléphone, il lui avait suffi de le laisser dormir et remettre à plus tard des projets sur lesquels le couturier comptait initialement avancer pendant le vol. Des projets remis à plus tard, donc.

« J’ai pas vu le temps passer, je faisais autre chose. »
« T'aurais au moins pu réfléchir à une meilleure excuse. »


Parce qu'ils connaissaient tous les deux la vraie raison, à savoir qu'Auden l'avait laissé dormir parce qu'il estimait qu'il en avait grand besoin, ce dont James ne lui tenait en vérité même pas rigueur. Pas même alors que son premier réflexe était comme toujours de se soucier d'à quel point sa productivité pouvait directement en pâtir. En ce moment, c'était comme s'il avait le sentiment d'être déjà moins efficace qu'il ne le devrait. « Ils ne s’envoleront pas. » Il s'attendait à cette réponse, et une fois encore il ne pouvait pas lui reprocher d’œuvrer simplement pour son bien. Parce que c'est ce qu'il faisait, Auden, même s'il se cachait derrière toutes sortes d'excuses pour ne pas directement l'admettre. Il restait à ses cotés pour qu'il ait toujours quelqu'un près de lui et sur qui se reposer, faisait en sorte qu'il puisse lever le pied, lui changeait les idées, lui offrait une oreille attentive et s'abstenait de le juger. Il en faisait tellement, et tout le temps, que James en venait à se demander ce qu'il avait bien pu faire pour mériter autant de sollicitude de sa part après la dernière fois. Et comment il pourrait bien lui montrer tout ce que ça représentait pour lui sans qu'Auden ne lui reproche d'être un brin trop sentimental. « Je vois pas ce dont tu parles. » Si son sourire s'étira un bref instant à l'idée qu'Auden était simplement trop pudique pour admettre tout ce qu'il faisait pour lui, lui-même plus attendri qu'il n'était capable de l'admettre sans les embarrasser l'un et l'autre, la suite eut plutôt l'effet inverse. « T’auras la paix dans deux heures. » C'était comme si subitement il leur devenait plus difficile de se comprendre, et ça le laissait craindre qu'ils retombent dans leurs vieux travers et se cachent derrière des malentendus plutôt que de se dire clairement les choses. Alors, désireux de ne pas laisser de tension s'installer, James souffla. « Arrête, c'est pas ce que je voulais dire. » Il ne lui reprochait rien, pas même de prendre soin de lui ou d'agir parfois comme s'il était en sucre. Il détesterait ça avec n'importe qui d'autre, mais il avait appris à apprécier cette partie plus insoupçonnée de la personnalité du peintre. « C'est pas ma façon de te dire que je veux qu'on passe moins de temps ensemble. J'aurais pas accepté que tu m'accompagnes à Paris si c'était le cas. » Et même si le retour à Brisbane vaudrait à James de replonger dans un quotidien particulièrement douloureux, il n'avait aucune envie que ça les éloigne. Plus que jamais, il avait besoin d'Auden, mais surtout envie de l'avoir près de lui. Parce qu'il n'avait parfois besoin que de ça pour oublier le reste. « J’ai trouvé un appart avec une vue pas si terrible. » - « J'ignorais que tes recherches avaient porté leurs fruits. C'est génial. » Il lui assura avec sincérité, pourtant plus troublé qu'il ne le devrait sans doute à l'idée que ses erreurs aient précipité les choses et incité Auden à trouver un logement sans perdre de temps. C'était sans doute mieux ainsi. « Vous emménagez quand ? » Est-ce qu'il le lui aurait seulement dit, s'il avait déjà posé ses cartons dans son nouveau chez lui ? Est-ce qu'il lui en avait seulement laissé l'occasion ? « Le café y est gratuit, quand tu voudras y faire un tour. » Il appréciait l'idée qu'il parle de quand et non de si, à défaut que tout le reste paraisse aussi simple. Auden lui en voulait encore, c'était évident, et tout ce qu'il pouvait faire c'était lui laisser le temps de digérer. Lui pardonnerait-il seulement un jour ? « J'aimerais beaucoup que tu me fasses visiter. » Pour prendre le café ou pour autre chose, ce n'était sûrement pas le moment pour se risquer à un sous-entendu mais tout au fond de lui, James espérait que ça voulait tout simplement dire que rien n'avait changé, même si certaines erreurs avaient été commises et certains aveux été faits – aveux auxquels il était loin de ne pas avoir repensé rien que ces derniers jours. Que ça voulait surtout dire qu'Auden ne comptait pas sortir de sa vie, ni maintenant ni jamais. Ni même lorsqu'il irait mieux.

« Quand est-ce que ce sera officiel ? Ton père. » Son regard perdu un instant sur la vue s'offrant à lui à travers le hublot, James secoua la tête pour finalement reposer ses yeux sombres sur les traits d'Auden, et pousser un soupire à peine audible. « On mettra le reste des employés au courant dès qu'on aura posé un pied à Brisbane, puis les gens du milieu l'apprendront progressivement. L'idée, c'est que l'annonce soit faite au grand public quelques jours plus tard, histoire de prévenir dans un premier temps ceux qui connaissaient personnellement mon père ou qui ont déjà travaillé avec Weatherton. » Autrement dit, les trois quarts du milieu de la mode, du show business, des différentes industries, du monde des affaires et même de certains cercles politiques. Quand on avait été à la tête d'une entreprise telle que Weatherton pendant vingt-cinq ans mais qu'on avait aussi grandi en même temps qu'elle comme c'avait été le cas de Norman, on avait forcément noué un nombre incalculable de contacts et forgé toutes sortes d'amitiés au fil des années. « J'ai donné mon aval pour le texte qui sera publié sur nos réseaux sociaux. » Et il avait détesté ça, James, au moins autant qu'il avait détesté prévoir les faire-parts de décès et l'organisation des obsèques qui ne tarderaient pas à avoir lieu. « J'ai pas encore mis ma mère au courant. » Cette fois, c'est presque du bout des lèvres qu'il souffla ces quelques mots, le ventre noué comme chaque fois qu'il pensait à elle. « Je crois que l'usage aurait voulu que je fasse un détour par Londres avant de rentrer et que je le lui annonce de vive voix, mais je m'en sentais pas la force. » Ce qui ne l'empêchait pas de le confesser avec une pointe de culpabilité, son regard se raccrochant à celui d'Auden lorsqu'il demanda finalement, un peu plus bas encore, comme s'il espérait qu'il lui dirait ce qu'il était supposé faire. « A quel point ça fait de moi un fils indigne ? » Il laissait probablement parler des rancœurs de longue date, au point d'être incapable de faire la part des choses quand il le devrait sans doute, mais ça lui demandait trop d'efforts que de faire un pas vers quelqu'un qui ne voulait plus faire partie de sa vie depuis un paquet d'années – surtout en ce moment.
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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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(willton #21) twist the knife 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#)(willton #21) twist the knife EmptyJeu 16 Mai 2024 - 7:55

« Tu aurais pu regarder un film. Je suis sûr que tu dois bien avoir un plaisir coupable que t'assumerais de regarder que dans mon dos. » Le regard malicieux que je partage avec lui tend sans doute à lui faire comprendre que les plaisirs coupables auxquels je pourrais penser venant du monde du septième art ne sont certainement pas ceux qui seraient proposés sur les écrans d’un avion. Et quand bien même, je n’aurais eu aucune honte à les regarder en le sachant dans les alentours. « T'aurais au moins pu réfléchir à une meilleure excuse. » - « J’ai pas de mal à mentir, mais j’ai jamais dit que je le faisais bien. » Je le fais sans vergogne, et cela me suffit à titre personnel. La situation change quand James m’attend au tournant, c’est un fait, mais cela arrive assez peu régulièrement pour que j’en sois réellement inquiet. Il lit assez aisément en moi pour que je n’aie pas à faire d’efforts inutiles pour lui cacher la situation.

Je perçois malgré tout un changement net de ton lorsque j’aborde le sujet de notre retour, ce qui est synonyme du moment à partir duquel je ne serai plus constamment sur son dos. « Arrête, c'est pas ce que je voulais dire. » Il souffle, bien plus triste que tout ce à quoi j’aurais pu penser. « Je dis juste qu’on arrive bientôt, rien de plus. » Je ne lui ferme pas à nouveau les portes de ma vie ; certainement pas avec autant de force et de véhémence que j’ai pu le faire lorsque nous nous disputions au sujet du souvenir d’Alessandro. Je statue que nous reprendrons chacun nos vies, parce que cela reste un fait et parce que je ne veux pas lui laisser espérer le contraire : la situation est différente mais mon avis n’a pas changé. « C'est pas ma façon de te dire que je veux qu'on passe moins de temps ensemble. J'aurais pas accepté que tu m'accompagnes à Paris si c'était le cas. » - « Je sais, James. » A la douceur de ma voix et la lenteur avec laquelle je prononce ces mots, il comprendra que je ne lui mens pas le moins du monde, cette fois. Il se fait du souci au sujet de points auxquels je ne pensais déjà plus ; ces points pour lesquels je n’ai justement aucune envie qu’il s’en fasse. « C’est pas ce que je sous-entendais. » Je finis par expliquer et préciser. Je ne sous-entendais rien du tout, et j’aimerais simplement qu’il le comprenne et qu’il arrête de se faire des nœuds à l’esprit.

« Vous emménagez quand ? »
« J’ai fait installer nos affaires avant-hier. »

Parce que si je sais me montrer empathique et délicat sur certains sujets, je ne l’entourerai pas à tort de coton à propos de tous, et je compte encore moins lui cacher la vérité. Je cherchais un appartement depuis le moment de notre dispute et je n’ai pas cessé de le faire lorsque nous étions à Paris. Et quand bien même mon envie de ne plus habiter sous le même toit que lui est immuable, elle ne va pas de pair avec le besoin de prendre davantage de distance. « J'aimerais beaucoup que tu me fasses visiter. » J’hoche simplement la tête, lui ayant proposé l’idée une première fois pour ne pas avoir à me répéter. Il sait que je tiens parole, surtout quand il est impliqué. « Quand tu veux. » Il pourra venir aussi souvent qu’il le peut et aussi souvent qu’il le désire.

Et si je n’ai pas de mal à parler de cet avenir avec lui, énoncer son père est d’une difficulté bien supérieure, même alors que je n’avais aucun lien avec ce dernier. Énoncer la façon dont le monde entier prendra enfin connaissance de sa mort est un sujet bien plus délicat, surtout alors que je ne suis généralement pas le plus délicat pour accepter les sentiments de chacun, ou l’aspect parfois cérémoniel de certaines choses. A sa place, j’aurais voulu l’annoncer le plus rapidement possible et en être débarrassé tout aussi vite, mais je sais pourquoi il ne l’a pas fait, et pas même envisagé non plus. Je ne fais qu’hocher la tête au plan énoncé, lequel j’écoute pourtant avec toute l’attention possible. « J'ai pas encore mis ma mère au courant. » Parmi tout le protocole énoncé, je ne m’attendais pas à ce qu’il ajoute cette précision. Tout comme je ne m’attendais certainement pas à ce qu’il parle de sa mère, tout court. Elle est un sujet rarement abordé, si ce n’est jamais. « Je crois que l'usage aurait voulu que je fasse un détour par Londres avant de rentrer et que je le lui annonce de vive voix, mais je m'en sentais pas la force. » Mon regard ne se décroche plus du sien alors que je tente de savoir où il veut exactement en venir. « A quel point ça fait de moi un fils indigne ? » Touché par sa question, et sans doute peu habitué à entendre de tels doutes sortir de la bouche de l’anglais, je me lève de mon siège uniquement pour me rapprocher du sien, de l’autre côté de l’aile. Mes mains se posent contre ses épaules et remontent jusqu’à sa nuque alors que j’initie une étreinte maladroite, pas le moins du monde aidée par l’endroit où nous nous trouvons. J’approche doucement son visage de mon ventre, sans doute parce que j’anticipe qu’il ne voudra pas que je m’accroupisse face à lui. « C’est pas ce que ça fait de toi. » J’annonce finalement, sans laisser la moindre place à une quelconque forme de nuance. Il n’est pas un fils indigne et il est même loin de se rapprocher d’une telle définition. « Elle est celle qui n’a jamais été là pour toi. » Et pas l’inverse. Ce n’est pas à l’enfant de faire des efforts en direction de sa propre mère, et ce n’est pas non plus la mort de son père qui peut changer la donne d’une telle manière. Une de mes mains remonte de son front jusqu’à l’arrière de son crâne, redonnant un peu de vitalité à des cheveux aplatis par un vol bien trop long et incapable de leur rendre honneur. « Comment tu peux l’oublier ? » Je demande sincèrement, etonné de son comportement autant que de sa question. Je ne l’ai jamais observé aussi vulnérable et si je comprends pourquoi la mort de son père le chamboule autant, je n’avais jusque-là pas su anticiper que cela le pousserait à remettre en question (l’absence de) lien qui l’unit à sa mère. Ce que je crains surtout, c’est que sa culpabilité le pousse à faire des choses absurdes en mon absence. « Envoie lui un message. C’est déjà plus que ce qu’elle mérite. » Je fais un pas sur le côté pour lui laisser un peu d’air, m’accoudant simplement au siège face à lui tout en refusant de déjà retourner à ma place. « T’as envie qu’elle soit là à l’enterrement ? » Je demande ensuite, la réponse à cette question pouvant ainsi aisément aiguiller les autres réponses que je lui donnerai. S’il ne veut pas la voir, je serai sans pitié envers une femme qui ne me semble rien avoir fait de bon pour lui depuis le moment où elle l’a mis au monde. « Sois honnête. » Je ne précise généralement jamais cette demande face à lui en temps normal, mais sur un sujet aussi difficile, j’en ressens le besoin. « Quand t’es parents tu choisis plus ou moins d’avoir des enfants. Mais quand t’es un gamin, tu choisis pas où tu vas grandir. Ni avec qui. » S’il voulait me dire qu’il la déteste pour qui elle est et surtout pour qui elle n’est pas, il pourrait le faire sans mal. Sur un tel sujet, je ne le jugerai justement jamais.


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Message(#)(willton #21) twist the knife EmptyMar 4 Juin 2024 - 20:18


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« Je dis juste qu’on arrive bientôt, rien de plus. » Il avait envie de croire qu'Auden ne s'était pas mépris sur le sens de ses paroles, qu'il ne le croirait pas capable de souhaiter mettre de la distance entre eux dès leur atterrissage à Brisbane simplement parce qu'une part de lui hésitait toujours sur la meilleure façon de réagir lorsqu'on se souciait sincèrement de lui. Ce n'était pas le cas, il n'y avait même rien qu'il souhaitait davantage que d'éterniser les moments que le peintre et lui avaient passé durant ces quelques jours à Paris – des moments qui l'avaient considérablement aidé à garder la tête hors de l'eau après certaines des plus douloureuses semaines de sa vie. « Je sais, James. C’est pas ce que je sous-entendais. » A ces mots aussi, il se raccrochait avec l'espoir qu'Auden le connaissait beaucoup trop pour penser qu'il ne lui était pas reconnaissant pour tout ce qu'il avait fait pour lui rien que ces derniers jours, lorsque lui redonner le sourire était pourtant une tâche à la limite de l'impossible. Une tâche dans laquelle Auden avait pourtant excellé, et pourtant il était pour une fois un peu trop modeste pour même s'en vanter. « J'espère bien. » Parce qu'il était hors de question pour lui qu'Auden se méprenne sur ses intentions, lesquelles n'avaient rien à voir avec le fait de prendre ses distances une fois arrivés et tout à voir, au contraire, avec l'idée de le garder près de lui. « J’ai fait installer nos affaires avant-hier. » Sans doute qu'une part de lui fut piquée qu'il ait organisé tout ça sans le tenir au courant plus tôt, ce qui était certainement ridicule compte tenu du fait qu'il savait depuis le départ que ça n'était qu'une question de temps avant qu'Auden emménage dans l'appartement qu'il occuperait avec Sloan en attendant que leur nouvelle maison soit prête. Malgré ça, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il l'avait tenu à l'écart après l'incident survenu chez lui – et le pire, c'est qu'il ne pourrait même pas le lui reprocher. « T'aurais pu m'appeler. Je serais venu, si t'avais eu besoin d'un coup de main. » Ils savaient tous les deux pourquoi il avait probablement estimé que ce ne serait pas la meilleure idée qui soit, malgré tout il aurait été heureux de l'aider et aurait pris sur lui pour ne faire aucun commentaire qui risquerait de raviver des plaies restées ouvertes. « Quand tu veux. » Qu'il se dise prêt à lui faire visiter était finalement la seule chose dont il avait besoin pour savoir qu'ils avaient fait un peu de chemin depuis cette discussion houleuse, quand bien même il était conscient qu'Auden continuait de lui en vouloir. Tout ne s'effacerait pas si facilement, mais il pouvait au moins tenter son possible pour mettre ça le plus loin possible derrière eux quand ils étaient ensemble. « Ces jours-ci, ça devrait être possible. Je compte profiter de l'invitation tant que le café est gratuit. » Quand bien même il ne viendrait pas seulement pour le café, ça le peintre le savait bien.

En dépit de ce qu'on pourrait croire, c'est avec une pointe de culpabilité au fond du ventre que James avoua qu'il n'avait pas encore mis sa mère au courant pour le décès de Norman, et qu'il y avait à vrai dire de très grandes chances pour qu'il ne prenne même pas la peine de le faire de vive voix. Une décision qui s'expliquait par la relation inexistante qu'il entretenait avec elle depuis des années, ce qui ne rendait pas vraiment chacune de ses visites à Londres particulièrement évidente lorsqu'il était amené à la croiser. Alors sans doute que l'étreinte initiée par Auden avait toute sa place en cet instant, et que James en avait même plus besoin qu'il n'était capable de l'admettre. Il profita de sa chaleur, étonnamment bien peu gêné par le manque de place ou par le confort relatif que l'endroit pouvait offrir compte tenu des circonstances. « C’est pas ce que ça fait de toi. » Ça aussi, peut être bien qu'une part de lui avait besoin de l'entendre. « Elle est celle qui n’a jamais été là pour toi. Comment tu peux l’oublier ? » L'italien avait toutes les raisons de s'étonner de sa réaction sur ce sujet qui jusque là n'avait jamais valu à James d'avoir le moindre problème de conscience. Pas mal de cartes étaient simplement redistribuées dans ce contexte bien particulier : son père était mort, et s'il aimait parfois jalousement penser que leur mariage n'avait pas autant compté que ça – à ses yeux à elle, en tout cas – il n'en restait pas moins aussi l'ex-époux de Lavinia. « Je sais tout ça, c'est juste... » Poussant un soupire, il réalisa que le sujet le touchait décidément bien plus qu'il ne le voudrait. « Je crois que mon père aurait tenu à ce qu'elle soit là. Ou à ce que je fasse les choses bien avec elle, au moins. » Parce que malgré ce qui avait pu se passer, malgré la façon dont elle était sortie de leurs vies, il n'avait jamais gardé la moindre rancœur. Son père était très différent de lui sur ce point ; une bien meilleure personne, comme beaucoup s'entendraient à le dire. « Mais je m'en sens pas la force. » Il admit péniblement, ajoutant. « Je déteste le fait de pas pouvoir mettre un pied à Londres sans avoir mal au ventre à l'idée que je pourrais les croiser, elle, son mari ou leurs gosses. Alors que putain, Londres c'est immense, c'est pas comme si ils risquaient de m'attendre au coin de la rue. » Une pensée qui lui tira un rictus amer, parce qu'il réalisait à quel point c'était absurde mais à quel point l'idée de potentiellement croiser sa parfaite petite famille le perturbait malgré lui. « Envoie lui un message. C’est déjà plus que ce qu’elle mérite. » - « Je vais faire ça, oui. » Auden avait raison, sa mère n'avait pas daigné prendre directement de ses nouvelles depuis des années, le mieux qu'il puisse sûrement faire c'est s'en tenir à ce qu'ils faisaient jusque là : s'écrire de temps à autres, lorsqu'ils avaient des choses importantes à se dire. « T’as envie qu’elle soit là à l’enterrement ? Sois honnête. » La question le désarçonna quelques peu malgré lui, sans doute parce que la réponse qu'elle lui inspirait n'était pas non plus celle qu'un fils donnerait habituellement dans ces circonstances. « Non. » La connaissant, elle trouverait de bonnes raisons de venir, se cacherait derrière le fait que Norman était resté son premier mari et qu'elle lui devait bien d'assister à ses obsèques. Aux yeux de James, pourtant, sa démarche aurait forcément quelque chose d'intéressée. « Je sais même pas ce qui me terrifie le plus. Qu'elle trouve le moyen de tout ramener à elle ou bien de découvrir que mon père et elle sont restés en contact toutes ces années et qu'il y a qu'avec moi, qu'elle se contentait du strict minimum. » Parce que cette question le tourmentait depuis peu : ses parents étaient-ils restés plus étroitement en contact qu'il l'avait toujours cru, le plaçant un peu plus à l'écart qu'il ne l'était déjà ?

« Quand t’es parents tu choisis plus ou moins d’avoir des enfants. Mais quand t’es un gamin, tu choisis pas où tu vas grandir. Ni avec qui. » Il savait pourquoi il lui disait ça, James, et il lui était au fond de lui reconnaissant de ne pas chercher des excuses à la femme qui n'avait jamais vraiment rien eu d'une mère à ses yeux. S'il aimait généralement qu'on aille dans son sens parce que ça flattait toujours quelques peu son ego, ici il avait surtout besoin qu'on lui fasse sentir qu'il n'était pas en tort, dans cette histoire, et qu'il n'aurait pas pu préserver sa relation avec sa mère dès lors qu'elle avait décidé que faire partie de sa vie l'intéressait bien peu. « Parfois je me dis que c'est grâce à elle si j'ai ce foutu tempérament aujourd'hui. Parce qu'il a bien fallu que je compense avec quelque chose, j'imagine. » Il nota dans un bref sourire, à peu près certain qu'elle se serait davantage intéressée à l'homme qu'il était devenu si elle avait pris la peine de le cerner pour ce qu'il était : quelqu'un d'aussi déterminé et audacieux qu'elle l'avait elle-même toujours été. « Je m'attends pas à ce qu'elle se découvre tout à coup un instinct maternel et se dise que ce serait pas un mauvais moment pour construire une relation normale avec moi. Je m'attends même pas à ce qu'elle se mette trente secondes à ma place, à vrai dire. » Et il n'y tenait pas, à vrai dire, considérant que ce serait ridicule de prétendre aujourd'hui qu'ils n'avaient pas laissé passer l'occasion de faire un pas l'un vers l'autre par le passé. « Mais je te jure que si mon père l'a mise sur son testament, il aura de mes nouvelles un de ces quatre. » Il souffla finalement avec une légèreté nouvelle, capable d'un second degré inattendu compte tenu d'à quel point le sujet restait en vérité profondément douloureux. Finalement, le bout de ses doigts flirtant à nouveau avec ceux du peintre, il souffla. « Quand on atterrira, je veux que tu me promettes que tu t'effaceras pas. Peu importe à quel point t'auras peut être l'impression que d'autres sont là pour moi ou qu'on me demande de tous les cotés. » Peu importe à quel point la vie reprendrait son cours à un rythme plus effréné encore, avec tout ce que l'annonce du décès de son père allait forcément impliquer à différentes échelles. Dans les coulisses de Weatherton, dans le milieu, et dans l'intimité de leur famille. « Je veux même pas imaginer ce que cette semaine aurait été si toi t'avais pas été là. » Il confia du bout des lèvres, consentant finalement à abandonner ses dernières barrières lorsque le brun de ses yeux retrouva les nuances plus claires de ceux d'Auden. « J'ai besoin de toi. » Et ça n'était pas que des mots voués à disparaître dès qu'ils auraient atterri, pas plus qu'un aveu qu'il se sentirait idiot d'avoir fait lorsqu'il aurait pu rattraper un peu plus que quelques heures de sommeil dans un avion. Ces mots, il les pensait au plus profond de lui-même et ça le terrifiait sans doute autant que ça le confortait dans l'idée qu'il n'aurait pas pu affronter tout ça sans lui.
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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

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Message(#)(willton #21) twist the knife EmptyDim 16 Juin 2024 - 14:46

Ne pas l’informer de l’avancée de mon emménagement dans un nouvel appartement n’est pas un oubli ou une négligence de ma part mais bien une décision mûrement réfléchie, comme le prouve le simple fait que je refuse d’aller en son sens lorsqu’il me fait part de ses brefs reproches. « T'aurais pu m'appeler. Je serais venu, si t'avais eu besoin d'un coup de main. » Ce n’est pas ce que je remets en question et bien loin de là. Ce que je remets en question, c’est tout ce qui est inhérent à cette idée. « Ça aurait pas été une bonne idée. » Je ne suis pas parti de chez lui d’un commun accord et avec calme, et qu’il m’aide à emménager n’aurait fait que remuer le couteau dans la plaie. D’autres s’en sont chargés pour moi, l’histoire est désormais à conjuguer au passé et James est le bienvenue dans mon nouvel appartement. Le reste n’a aucune sorte d’importance, plus maintenant. Je veux aller de l’avant et je sais qu’il en a lui aussi besoin.

James est sûrement la personne en qui j’arrive le mieux à me reconnaître en ce monde, mais nous n’avons pas moins de différences pour autant. Au sujet de sa famille et tout particulièrement de sa mère, je tranche plus nettement les décisions qu’il n’arrive à le faire de son côté, toujours occupé à lui trouver des circonstances atténuantes là où j’estime qu’il ne devrait jamais en exister. « Je sais tout ça, c'est juste... Je crois que mon père aurait tenu à ce qu'elle soit là. Ou à ce que je fasse les choses bien avec elle, au moins. Mais je m'en sens pas la force. » - « Alors elle sera pas là. » Parce que peu importe à quel point il admire son père et cherche à marcher dans ses pas, il n’en reste pas moins qu’il est la seule des deux encore en vie et que ses choix prévalent sur ceux de son géniteur. S’il ne la veut pas à l’enterrement, alors il n’y a rien ni personne ni qui pourrait me convaincre du bien fondé de sa venue. Elle a eu sa chance auprès de James et elle l’a gâchée : la mort de son père n’est pas une autre chance. « Je déteste le fait de pas pouvoir mettre un pied à Londres sans avoir mal au ventre à l'idée que je pourrais les croiser, elle, son mari ou leurs gosses. Alors que putain, Londres c'est immense, c'est pas comme si ils risquaient de m'attendre au coin de la rue. » Mon regard se pose plus longuement sur James, une expression peinée que je me déteste de laisser paraître. Je n’en pense pas moins, surtout alors que je me retrouve à détestr profondément cette femme pour être capable de venir ébranler à ce point les fondations de l’homme qu’il a su devenir en son absence. Lui déteste tout ce qu’elle le pousse à ressentir et moi je peux me permettre de la détester elle, tout simplement. « C’est pour ça. Laisse la à Londres. » Et ne l’autorise pas à venir à Brisbane. Qu’est-ce qui pourrait lui assurer qu’elle n’irait pas jusqu’à oser venir avec cette nouvelle famille ? La journée sera bien assez difficile à vivre pour James et je continue de penser qu’il doit prévenir autant que possible d’autres problèmes et obstacles. Il n’aura pas la force d’y faire face. Il parle d’être terrifié et cela ne fait que me rendre d’autant plus en colère : il ne mérite pas d’avoir peur, il mérite encore moins d’être terrifié. Il ne mérite pas de l’être par la faute d’une telle personne. « Ton père a toujours été transparent avec toi. » Du moins, je l’espère. A mon tour, je suis terrifié de savoir quelle pourrait être sa réaction si James venait à apprendre que sa mère refusait depuis tout ce temps de lui parler à lui et à lui seul. Je ne peux pas comprendre une telle idée, raison pour laquelle je la réfute aussitôt: elle les a laissés tous les deux.

« Parfois je me dis que c'est grâce à elle si j'ai ce foutu tempérament aujourd'hui. Parce qu'il a bien fallu que je compense avec quelque chose, j'imagine. » Je souris faiblement en sa direction. Je ne sais pas si son caractère est un cadeau, mais il n’en reste pas moins un trait que j’aime particulièrement chez lui et qui, à mon sens, lui donne un charme certain. « Tu serais si ennuyant sans ce caractère. » Non, bien sûr que non. Il serait toujours un créateur de génie et un esprit vif comme j’en connais peu, et le sourire amusé que je partage avec lui a tout pour lui faire comprendre que je me moque tendrement de lui. Peu importe d’où il tient ce caractère, il lui va comme un gant, preuve en est des menaces qu’il trouve encore le temps de prononcer à l’encontre d’un père déjà décédé et qui me tirent un sourire supplémentaire. Non pas que j’admire particulièrement son humour sur l’instant, mais je suis au moins soulagé de l’entendre avoir la force de faire un brin d’ironie sur un sujet qui, je le sais, le touche tout particulièrement.

Malgré tout, lorsque ses doigts cherchent à renouer avec les miens, je les articule à mon tour avec délicatesse. Je ne suis pas la personne la plus tendre qu’il connaisse, tout comme il n’est pas la mienne en retour, mais je sais au moins me montrer présent pour lui. Tout du moins, je fais mon possible en ce sens. « Quand on atterrira, je veux que tu me promettes que tu t'effaceras pas. Peu importe à quel point t'auras peut être l'impression que d'autres sont là pour moi ou qu'on me demande de tous les cotés. » Mon regard passe d’un oeil à l’autre, sans que je cherche à démêler le vrai du faux dans ses mots : je sais que tout est vrai, je le connais bien assez pour savoir qu’il ne me ment pas. « C’est promis. » Je ne cherche pas à en faire une blague, je ne cherche pas non plus comment répondre avec ironie face à sa demande. Je serai là pour lui et je l’aurais été avant même qu’il me le demande avec un ton aussi solennel. Je ne l’aurais peut-être pas autant été si je l’avais vu entouré, mais je me promets aujourd’hui de ne pas prendre compte des personnes qui pourraient se positionner autour de lui et l’aider à garder la tête hors de l’eau. « Je veux même pas imaginer ce que cette semaine aurait été si toi t'avais pas été là. » - « Le fais pas. » Parce qu’il n’y a pas un monde dans lequel j’aurais volontairement décidé d’être absent de son quotidien alors qu’il est soudainement devenu synonyme de cauchemar et chaos. Il n’a pas besoin d’imaginer quoi que ce soit. Il n’y a pas un monde dans lequel je l’abandonnerai, encore moins maintenant alors que je connais le tableau dans son ensemble. « J'ai besoin de toi. » Je ne tarde pas davantage avant de lâcher le bout de ses doigts pour plutôt entourer son visage des miens et le faire taire momentanément par un baiser entendu. « Dis pas ça. » Je ne veux pas l’entendre me dire ça. Ni à moi, ni à quiconque. Il n’a besoin de personne pour être la Personne qu’il est à son tour, et il n’a certainement pas besoin de moi pour arriver à quoi que ce soit. « Je suis là, t’as pas besoin de le demander. » Je murmure près de son visage, soucieux que nos mots ne soient entendus que par nous. Il sait que je suis plus que jamais là pour lui parce que de nouvelles raisons viennent attester de ma fidélité à ses côtés, et il sait aussi que je n’aime pas le savoir vulnérable. Même face à moi, je n’ai pas envie qu’il ressente le besoin de quémander de l’intérêt pour sa personne : il l’a, toute entière. « Je reste là. » J’assure doucement, mes pouces caressant son visage de part et d’autre alors qu’un dernier baiser se pose simplement contre son front. Je serai toujours là pour lui, il le sait et il sait à quel point je ne pourrais pas promettre la même chose à beaucoup d’autres personnes en ce monde, pour ne justement pas dire quiconque d’autre. Il est devenu mon exception, et que ce soit une bonne ou une mauvaise chose cela n’en reste pas moins la vérité.


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