ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
lieu: sur la route.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
***
« Woah, j’en ai de la chance. » Il retint de lui jeter un regard de biais, se contentant de serrer davantage sa mâchoire. Peut-être en avait-elle de la chance, oui, peut-être réalisait-elle pas que d’autres auraient voulu être à sa place. Ruben ne serait pas capable de véritablement les nommer - le seul qui apparaissait comme une évidence même ici était Ambrose, mais il chassa son nom et son image de son esprit rapidement -, mais il était à peu près persuadé que d’autres rêvaient vraiment d’être à la place de Nina. Peut-être effectivement qu’elle en avait, de la chance - bien sur qu’il garda ce semblant de réflexion pour lui-même sans en évoquer la moindre nuance à haute voix.
« T’as été la sauté après ? » Ecarquillant quelque peu les yeux, l’un de ses sourcils se haussa au dessus de ces derniers, sincèrement surpris de la question; pas tant du sujet sur lequel elle portait, mais plus par le fait que Nina ose la poser. Il y avait encore quelques heures de ça, il ne s’attendait en rien à discuter avec elle de ses activités extra)conjugales aussi, il fallait dire, alors toute partie de la conversation abordant ces dernières avaient tendance à le surprendre. « Après quoi, après notre mariage ? » Sa voix laissait entendre sa surprise - authentique, contrairement à d’autres choses, donc. Il fronça les sourcils, secoua quelque peu de sa tête de gauche à droite. « Je t’ai pas quitté pendant deux jours à ce moment là, rappelle toi. » Peut-être n’avaient-ils simplement pas la même notion du après; parce-que si ce dernier était immédiat, Ruben soulignait un point qui était juste. « Alors non, je ne l’ai pas sauté après. » Il avait peut-être insufflé un brin de nuance dans sa voix lorsqu’il avait employé le même verbe qu’elle utilisait - s’il avait bien sauté Mavis pendant quelques temps au début, les choses avaient vite changé de couleur par la suite. La question n’était même pas celle sur la table en cet instant, il se devait de se concentrer sur les paroles de Nina pour réussir à naviguer dans les eaux troubles qui commençaient à prendre part du fond de cale. « À tes mensonges ? » - « Que tu es celle avec qui je veux passer le reste de ma vie, Nina. » D’autres pouvaient témoigner qu’il croyait aussi à ses mensonges mais une fois de plus, ce n’était pas l’avis des autres qui importait mais ce qu’il répondait lui aux question de sa femme.
« ARRETE ! » Ca eut au moins le don de lui faire fermer son caquet d’un coup sec. « Arrête, Ruben. J’arrive pas à croire que tu m’as amené ici. » - « On était pas supposés atterrir ici, pour ma défense. » Que certaines choses soient au moins remises à leur place, et que même si ce n’étaient pas des accomplissements que soit rendu à César ce qui lui appartenait. Il ne les avait pas sciemment emmenés ici, puisqu’ils ne devaient pas être dans cet hôtel à la base; il ne pouvait pas être responsables de tous les désagréments de cette situation quand même. « Deux ans… T’es avec quelqu’un d’autre depuis deux ans, Ruben et t’oses encore me dire que tu m’aime ? » - « Je suis avec personne en dehors de toi Nina, c’est pas… » Il inspira de façon pressante. « Tu mets des étiquettes là où y’en a pas besoin. » Parce-qu’il n’était avec personne, pour de vrai, puisque ce n’était pas de vraies relations - qu’il se convainquait; peut-être croyait-il plus que prévu à ses mensonges, effectivement. « C’est la pire chose que tu pouvais faire… » il aurait voulu la contredire, mais il savait qu’à plusieurs niveaux ici, il n’en était pas capable. Il savait - il savait pour tout, il avait vu les cicatrices qui étaient encore les siennes à ce sujet. Il savait aussi qu’à places échangées, il aurait été capable de tuer quelqu’un d’apprendre une telle chose. Alors peut-être effectivement que c’était le pire qu’il pouvait faire, oui - et que la seule chose qu’il pouvait faire en cet instant était de ne pas avoir l’affront de la contredire. Au moins sur ce point là.
Ses émotions prenaient le dessus désormais, et si elle ne s’en était pas aperçu, Ruben l’avait fait pour deux. Lentement, avec toute la délicatesse qui lui restait mais en démontrant un appui qui soulignait qu’il comptait rester à ses côtés, il la prit dans ses bras. Pour lui, ce n’était là qu’une façon logique d’agir tant ça aurait été son réflexe en tant normal, si elle s’était présentée à lui dans l’état qu’elle était présentement. Il n’était pas assez idiot pour savoir aussi que c’était autant osé de sa part que risqué, d’agir de cette sorte; il aurait du parier sur la seconde option plus rapidement, avec plus de conviction aussi. « LACHE MOI. » S ils voix de Nina ne lui avait pas percé les tympans et fait comprendre on ne pouvait plus de façon claire qu’elle ne désirait pas cette éteinte qu’il lui offrait, ses gestes prirent rapidement le relais. Alors qu’elle s’agitait entre ses bras pour se défaire de lui, il retira rapidement ses bras pour lever ses mains devant lui, montrant ainsi qu’il n’était pas coupable ici et qu’il obtempérait sans rechigner. Apparemment, cela n’était pas assez puisque dans les secondes, les longues secondes qui suivirent, les poings de Nina cognèrent contre son torse. « Lâche moi ! » Il serra les mâchoires. « Je t’ai lâché. » Même si elle le savait et que c’était là davantage un exutoire qu’autre chose. Un moment, Ruben hésita à lui attraper les points pour qu’elle arrête de se servir de lui comme d’un défouloir; il se dit ensuite qu’elle avait peut-être mérité cet instant de répit et que les coups ne faisaient pas mal, il pouvait fermer les yeux, serrer les mâchoires et encaisser encore un instant.
Ce fut surement un certain épuisement qui finit par avoir raison d’elle. Il finit par laisser retomber ses bras contre ses flancs. Il allait lui demander si la vague de colère était passée lorsqu’elle reprit la parole. « Je veux plus te voir Ruben. » Il haussa lentement mais surement l’un de ses sourcils. « Je veux plus t’entendre dire que tu m’aimes, je te croirais plus jamais. » Il allait souffler que c’était la vérité pourtant, mais s’abstient; elle reprit la parole de toute manière, il n’aurait pas eu le temps de le faire. « Je veux que tu t’en ailles. Maintenant. » Sans même s’en apercevoir ou y réfléchir un instant, un petit rire un brin sarcastique lui échappa. « Je vais pas partir. » Oh, pas alors qu’il reprenait lentement mais surement un certain contrôle sur lui-même, sur sa narration, sur l’environnement autour, sur ce qu’il présentait face à elle. « Je compte pas te laisser, Nina. » Et puis surtout, n’avait-elle pas compris ? Il n’avait pas menti, pas lorsqu’il lui avait promis qu’il serait toujours présent à ses côtés, qu’importaient les circonstances qui leur devaient d’être supportées. Il n’avait pas prévu de s’éclipser d’ici comme un voleur alors qu’elle l’avait attrapé la main dans le sac; il broderait un peu mieux le morceau de tissu dont il se servait pour se laver de ses péchés, mais il resterait là. « Pas dans l’état que t’es là. » Parce-qu’il y avait de ça, aussi: elle était clairement entre mille eaux, et incapable de ne pas se mettre en danger pour de vrai. Elle n’était pas de cette sorte là d’ordinaire, mais ce n’était pas pour autant que c’était une raison pour abandonner le navire si facilement. « Je t’ai dit: tu peux m’en vouloir. Tu peux être énervé contre moi. » Même si cela lui faisait on ne pouvait plus bizarre et étrange de dire ça à haute voix face à elle. « Mais je pars pas. Et s’il faut, je te répèterai autant de fois que possible par contre que je t’aime. » Si elle pensait avoir un jour vu le pire de Ruben, elle n’avait eu qu’une vague représentation de ce qu’il était en réalité; parce-que si la surprise était passée désormais, elle laissait place aux rouages se remettant en place dans son esprit. Il ne partirait pas, hors de question. Il pinça ses lèvres entre ses dents, un instant, soupirant celui d’après. « J’ai pas menti non plus quand j’ai promis de rester à tes côtés. Le meilleur et le pire, c’était les deux dans le même panier. Qu’importe pour lequel, j’ai promis de rester à tes côtés. » Il avait aussi promis d’autres choses et surtout: c’était facile de dire que c’était pour les deux lorsqu’il était celui créant le pire dans cette adage de jeunes mariés. « Parle moi, hurle moi dessus encore si tu veux je m’en fiche. Mais parle moi. Ne me fuis pas. » Pas toi aussi, s’il te plait que hurlait en silence le regard qu’il posait sur elle. Parce-qu’en réalité, là était le point noir de tout ça pour Ruben: s’il partait alors que c’était là de sa volonté à elle, ou si elle quittait cette chambre, le résultat serait le même pour toutes les autres fois, pour n’importe quelle relation - qu’importait la nature de cette dernière - qu’il avait pu avoir un jour: les gens finissaient toujours par partir.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Il paraissait sincèrement surpris, comme si cette conversation ne pouvait réellement avoir lieu, comme si Nina n’était pas en droit de lui demander des comptes. « Après quoi, après notre mariage ? » Elle préférait ne pas imaginer toutes les autres fois où il a été voir sa maîtresse après un moment passé à deux. « Je t’ai pas quitté pendant deux jours à ce moment-là, rappelle toi. » Elle le détestait, de constamment vouloir avoir raison, de jouer sur les mots, comme s’il était un grand prince qui avait attendu le moment raisonnable avant de tromper sa femme. « Alors non, je ne l’ai pas sauté après. » Un léger rire sarcastique lui échappa ou bien ce n’était que son incrédulité qui cherchait à s’exprimer ? « Excuse moi, c’est vrai qu’à partir du troisième jour ça compte plus vraiment. » Par habitude, Nina alla se réfugier dans le sarcasme, ultime armure qu’elle cherchait à brandir face aux paroles si insensibles de Ruben. Elle voyait bien qu’il n’appréciait pas le ton qu’elle venait d’employer et encore le mot choisi pour qualifier sa maîtresse. Est-ce qu’il allait oser la défendre devant elle ? « Que tu es celle avec qui je veux passer le reste de ma vie, Nina. » Comment pouvait-il encore croire à cela et agir ainsi ? Elle n’était plus certaine de le comprendre ou même d’entrapercevoir la moindre logique dans sa réflexion. « T’as vraiment une drôle de façon de le prouver. » Il n’y avait strictement rien de drôle dans cette situation, mais les mots lui manquaient. Il paraissait sincèrement croire en ses mensonges et, elle, n’avait plus du tout envie de croire aux moindres mots qui s’échapperaient d’entre ses lèvres. « J’ai pas l’intention de passer le reste de ma vie avec un menteur. » Ces mots-là, elle venait de les murmurer si bas qu’elle ne serait pas étonnée qu’il n’est rien entendu. Il était si dur d’en arriver à ce constat. Comme dans un claquement de doigt. Elle pouvait sentir ce poids qui ne cessait de s’alourdir sur sa poitrine et la sensation n’avait rien d’agréable.
Tout comme cette conversation devenait désagréable, alors qu’il cherchait à la tourner au ridicule. « On était pas supposés atterrir ici, pour ma défense. » - « Pour ta défense ? » Elle releva un regard noir dans sa direction. « T’es plus en position de te défendre, Ruben. » Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir lui dire par la suite ? Qu’elle inventait tout cela ? Qu’elle se faisait des idées ? « Je suis avec personne en dehors de toi Nina, c’est pas… » Son soupir le rendait encore plus insupportable. « Tu mets des étiquettes là où y’en a pas besoin. » Elle aurait dû s’attendre à une telle réaction de sa part. Elle connaissait cette part de lui, celle où il n’existait aucun monde dans lequel Ruben Hartfield pourrait reconnaître ses propres erreurs. « Bien sûr, donc j’ai mal compris, c’est ça ? Tu viens pas de me dire que… » Il était si dur de prononcer ce mot-là, mais elle se devait de le verbaliser. « Tu me trompes depuis deux ans. » Elle ferma les yeux, juste une seconde, pour ravaler ses larmes, pour ne pas lui offrir la joie de la voir s’écrouler encore plus violemment. « T’as même pas honte de toi. » De détourner son discours ainsi, de tant vouloir lui rejeter une quelconque faute sur le dos. Ou même, ne serait-ce que d’avoir tant fauter au sein de leur couple. Ruben ne remettait pas ses propres actions en question, préférant juger la réaction de Nina.
Elle n’aura pas le temps d’entendre la moindre de ses réponses. Dans tout ce qu’il aurait pu tenter, Ruben venait de commettre la seule erreur possible. Il était hors de question qu’elle se laisse aller dans ses bras, qu’il puisse la consoler de ses propres erreurs. Elle ne lui offrirait pas son chagrin, ni la moindre chance de pouvoir se racheter. Il avait franchi la seule limite imposée, celle qui allait mettre un point final à leur relation. Et Nina a perdu pied, entremêlé dans la tempête de ses émotions, si fortement déterminée à ne rien lui concéder. Elle a craqué, elle a hurlé, elle a frappé. Et rien de tout cela n’est venu apaiser sa peine. Rien ne viendra remplir le vide qu’elle pouvait ressentir.
Alors il ne restait plus qu’une seule chose à faire, lui demander de partir. Elle n’allait pas rester dans cette chambre bien longtemps, mais il fallait que Ruben lui donne de l’espace. Elle avait besoin de respirer sans pouvoir sentir son regard sur elle. Elle devait organiser ses pensées sans qu’il ne s’efforce à rattraper les pots cassés. Nina avait besoin de le voir partir. « Je vais pas partir. » Son rire la fit frissonner. Comme s’il avait décidé qu’elle n’aurait pas le choix et qu’il serait celui en mesure de dicter la suite des évènements. « Je compte pas te laisser, Nina. » - « Ce n’était pas une question. » Ces mots se voulaient faibles, mais elle était déterminée. Ruben ne pouvait se frayer un chemin dans son esprit et encore moins jouer avec ses sentiments. Elle ne pouvait pas lui pardonner, elle ne pouvait pas laisser sa faiblesse se laisser guider par des années d’habitudes et de souvenirs. « Pas dans l’état que t’es là. » Elle renifla, ne cherchant même plus à dissimuler quoi que ce soit. « C’est de ta faute tout ça. » Elle voulait pleurer toutes les larmes de son corps, pleurer jusqu’à ne plus pouvoir respirer, mais il restait planté face à elle, avec son air déterminé. « Je t’ai dit: tu peux m’en vouloir. Tu peux être énervé contre moi. » Ce fut son tour de rire grassement. « Tu penses que je suis énervé ? » Le sarcasme était de retour. « Je suis pas énervé, Ruben, je suis juste dégoûté d’avoir été si conne, de me rendre malade à la simple idée de te savoir avec une autre, d’encore espérer que tu me diras que tout cela n’est pas vrai. » Elle s’en voulait d’attendre l’inespéré. « Je pourrais te tuer, Ruben, pour avoir osé faire une chose pareille. » Elle fera de sa vie un enfer, plus tard, quand elle aura pris le temps de panser ses blessures. « J’ai envie de te gifler quand tu me regardes comme ça, comme si t’allais pouvoir me gérer comme un patient qui a un peu perdu le contrôle. » Une fois encore, c’est la Nina blessée dans son ego qui prenait le dessus. « Je suis aussi insignifiante que ça à tes yeux ? Que tu penses tout pouvoir contrôler avec un discours parfaitement huilé ? » Peut-être que cela fonctionnait avec l’autre, mais elle l’avait trop souvent vu employer ce genre de subterfuge pour craquer sous son sourire et ses mots parfaitement contrôlés. « Mais je pars pas. Et s’il faut, je te répèterai autant de fois que possible, par contre, que je t’aime. » Elle secoua la tête avec force, cherchant à sortir ses mots de son esprit. « C’est ta façon de m’aimer que de me faire du mal ? » Est-ce que tout cela pouvait même être qualifié d’amour ? Elle ne pouvait approuver une telle définition. « C’est pas de l’amour ça, pas dans mon monde. Tu m’as manqué de respect et je pourrais plus jamais te faire confiance. » Si elle n’avait aucune idée de ce qui allait bien pouvoir se passer désormais, elle restait persuadée d’une seule chose, il venait de perdre la confiance qu’elle avait placée en lui durant toutes ces années.
« J’ai pas menti non plus quand j’ai promis de rester à tes côtés. Le meilleur et le pire, c’était les deux dans le même panier. Qu’importe pour lequel, j’ai promis de rester à tes côtés. » Deux ans. Ils étaient mariés depuis moins de quatre mois. Et ces promesses s’écroulaient alors tel un château de sable. « Tu m’as promis tout un tas de choses. » Elle pouvait presque voir la scène se rejouer sous ses yeux. Ses mains dans les siennes, le regard certain qu’il avait posé sur elle, alors qu’en coulisse il était sûrement en train de penser à l’autre. « Tu m’as promis d’être fidèle, en me regardant droit dans les yeux, alors tes promesses n’ont plus la moindre importance. » Et la constatation lui fit l’effet d’un énième coup de poignard dans le cœur. « Et je n’ai pas l’intention de passer mon temps à me demander si tu penses à elle alors que tu es avec moi… Je veux pas devenir comme ma mère. » Elle ne pouvait plus rester en sa présence et maintenant qu’elle avait mis la main sur son téléphone, elle cherchait le contact de son frère. Elle n’avait aucune idée de l’emploi du temps de Rory, mais elle espérait fortement qu’il soit en ville, pour venir la chercher. Elle tapait un message de ses doigts tremblants lorsque Ruben décida d’abaisser sa dernière carte. « Parle moi, hurle moi dessus encore si tu veux, je m’en fiche. Mais parle-moi. Ne me fuis pas. » Elle appuya sur envoyer et traversa la pièce pour récupérer son sac à main, il pourra bien se charger du reste. Elle se refusait de lever les yeux, ne voulant croiser son regard. « J’ai aucune envie de discuter avec toi. Tu as déjà tout dit de toute façon, sans même t’excuser une seule fois. » C’est sans doute ce qui lui faisait le plus mal. « Alors je vais quitter cette chambre et tu ne vas pas me suivre, ni chercher à me contacter. » Elle avait étrangement retrouvé un semblant de calme, même si des larmes continuaient à s’échapper sur ses joues. « Si tu m’aimes, tu respecteras au moins ça. » Elle, elle l’aimait. Plus que tout. Elle n’avait jamais aimé personne avec autant d’intensité et tout venait de voler en fumée.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
lieu: sur la route.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
***
Le petit rire qui lui échappa lui donna froid dans le dos. « Excuse moi, c’est vrai qu’à partir du troisième jour ça compte plus vraiment. » Mais finalement à cette réponse là, il leva les yeux au ciel: c’était presque ridicule. Il n’était pas à la position de celle qui remettait toutes phrases prononcées en question, mais tout de même: Nina savait qu’ils avaient passé leur temps ensemble après le mariage, et le pire était qu’il était sincère quand il disait qu'il ne l’avait pas sauté - ça faisait un bout de temps qu’il n’avait pas eu le droit de le faire. « T’as vraiment une drôle de façon de le prouver. » Il serra les mâchoires, ne put pas vraiment ajouter le moindre commentaire ici: effectivement, il n’avait pas la meilleure des manières de le prouver, là dessus elle avait surement de trop raison. Presque à la suite, accolé, elle prononça une autre phrase qu’il ne put entendre tant elle fut murmurée et qu’elle le fuyait en cet instant. Mais il lui demanda pas de répéter - cela ne fonctionnerait pas, elle ne le ferait pas. Alors, il se contenta de serrer encore davantage les mâchoires.
« Pour ta défense ? T’es plus en position de te défendre, Ruben. » - « Je rectifie ce qui doit l’être. » Qu’il grogna entre ses dents, ses doigts jouant nerveusement entre eux. S’il n’avait pas démarré cette conversation en se défendant justement, ce n’était pas pour autant qu’il ne pouvait pas le faire - surtout qu’il avait retourné un peu de contenance. Elle pouvait pointer du doigt ce qui pouvait l’être, mais pour cette partie là Ruben n’était effectivement pas responsable. « Bien sûr, donc j’ai mal compris, c’est ça ? Tu viens pas de me dire que… » Pas vraiment - il savait d’avance ce qu’elle allait ajouter à la suite. « Tu me trompes depuis deux ans. » Il serra une fois de plus les mâchoires - dit comme ça, effectivement… Elle avait surtout fait des déductions une fois qu’elle avait eu un peu trop d’éléments au gout du neurochirurgien sous les yeux; lui n’avait juste pas été capable de nier assez fort pour que ce soit crédible, idiot qu’il était. « T’as même pas honte de toi. » Il eut un petit rire soupiré, comme s’il s’était mis à manquer d’air d’un coup. « Tu penses que je suis fier ? » Il ne l’était pas - que cette question soit répondue. Il était fier de s’en être sorti jusque là, mais il ne l’était pas de la mettre dans cette position là. Simplement, cela n’avait pas été assez pour l’empêcher de le faire.
« Ce n’était pas une question. » - « C’en est pas une non plus. » Il ne la laisserait pas seule ici alors qu’elle était dans un état émotionnel instable, ce n’était pas une question comme il lui soulignait. SI elle pensait se débarrasser de lui aussi facilement, elle se mettait le doigt dans l’oeil. « C’est de ta faute tout ça. » Ruben soupira lourdement. « Je sais. » Que c’était sa faute, il l’avait bien compris et n’était pas assez idiot pour ne pas s’en apercevoir ou le comprendre. Mais cela ne changeait rien: il pouvait la rendre dans tous les états, il ne partirait pas pour la laisser là en plan. « Tu penses que je suis énervé ? » Il haussa un sourcil comme pour la défier de dire le contraire. « Je suis pas énervé, Ruben, je suis juste dégoûté d’avoir été si conne, de me rendre malade à la simple idée de te savoir avec une autre, d’encore espérer que tu me diras que tout cela n’est pas vrai. » Il ouvrit la bouche pour la refermer dans la foulée: exprimer à haute voix qu’il n’était pas en mesure de lui dire que ce n’était pas vrai ne ferait qu’enfoncer un couteau dans une plaie déjà béante. « Je pourrais te tuer, Ruben, pour avoir osé faire une chose pareille. » Peut-être qu’il hésita à faire un pas en arrière, à cet instant là; un instant, à peine un instant même, mais l’idée lui traversa l’esprit - il n’avait en réalité pas besoin, si elle décidait de lui faire vraiment du mal il pourrait se défendre. « J’ai envie de te gifler quand tu me regardes comme ça, comme si t’allais pouvoir me gérer comme un patient qui a un peu perdu le contrôle. » - « Tu m’as déjà frappé une fois… » Plusieurs fois - son torse n’aurait pas vraiment de marque, parce-qu’il était plus solide que ça, mais c’était à souligner tout de même. « Je te prends pas pour un patient. »Il fallait qu’il apprenne à rebondir sur les parties du discours de Nina où argumenter serait réellement intéressant - du genre quand elle soulignait qu’il n’était pas des plus sages, encore et encore. « Je suis aussi insignifiante que ça à tes yeux ? Que tu penses tout pouvoir contrôler avec un discours parfaitement huilé ? » - « Mon discours est pas parfaitement huilé. » Il inspira longuement, pinçant quelque peu ses lèvres. « Il est pas préparé non plus. » Puisqu’il n’avait pas pensé se faire prendre en flagrant délit. « Et t’es pas insignifiante, Nina. » Qu’il osait lui dire en soutenant son regard - ne voyait-elle pas que ce n’était pas le cas ? « C’est ta façon de m’aimer que de me faire du mal ? » - « Je veux pas te faire de mal Nina. » Ce n’était pas son intention, cela ne l’avait jamais été. « C’est pas de l’amour ça, pas dans mon monde. Tu m’as manqué de respect et je pourrais plus jamais te faire confiance. » A ces mots là en revanche, il eut un léger mouvement de recul. Ce n’était pas à ce résultat là qu’il comptait en arriver un jour - pas aujourd’hui, ni demain, ni jamais. C’était osé et idiot de sa part de s’offusquer de la sorte, mais pourtant c’était là sa réaction sincère et spontanée. Le pire étant surement qu’à places échangées, sa réaction à lui aurait été bien pire sur tous les points que la sienne pouvait être en cet instant.
Il n’avait pas menti sur un point pourtant: le meilleur, le pire, il restait pour tout cet ensemble là qu’importait de quoi il pouvait être composé. « Tu m’as promis tout un tas de choses. Tu m’as promis d’être fidèle, en me regardant droit dans les yeux, alors tes promesses n’ont plus la moindre importance. » Oh, non, qu’il ne lui avait promis d’être fidèle: c’était là quelque-chose qu’il ne respectait déjà pas au moment de leur mariage. Il lui avait promis un amour fidèle, et il avait beau s’époumoner sur la question elle refusait de le croire. « Et je n’ai pas l’intention de passer mon temps à me demander si tu penses à elle alors que tu es avec moi… Je veux pas devenir comme ma mère. » - « T’es pas ta mère Nina… » Que Ben s’empressa de soupirer, dans une compassion sincère - avec le recul, il serait peut-être étonné de ses propres réactions, mais pour le moment cela lui semblait être la façon à adopter pour agir. Elle n’était pas sa mère, mais peut-être que lui était le père Craine, après tout.
Elle avait retrouvé une certaine stabilité dans sa main pour récupérer son téléphone et envoyer un message, apparemment. « J’ai aucune envie de discuter avec toi. Tu as déjà tout dit de toute façon, sans même t’excuser une seule fois. » Ruben ouvrit la bouche, pour la refermer aussi rapidement: il ne s’était pas excusé, c’était vrai. Il ne s’en était pas rendu compte, tant les émotions avaient pris un temps le dessus sur le reste. « Je suis désolé pourtant. » Et il ne le disait pas parce-qu’elle avait souligné ce manquement - pas uniquement. « Alors je vais quitter cette chambre et tu ne vas pas me suivre, ni chercher à me contacter. Si tu m’aimes, tu respecteras au moins ça. » Et même si ce n’était pas du tout là ce dont il avait envie, il se trouvait au pied du mur - doublement. Parce-qu’il se tuait à lui dire qu’il l’aimait, que c’était là un sentiment qui ne bougeait pas et qui persistait à travers tout. Il ne voulait pas la laisser, elle n’était pas en état de rentrer seule et en plus ils n’avaient pris qu’une voiture; mais aux grands maux les grands moyens… « D’accord, je m’en vais. » Qu’il finit par dire, vaincu. Ce n’était pas une victoire de guerre, mais il abaissait les armes pour cette bataille là. Il soupira quelque peu, abaissant son regard. « Si c’est ce qui faut pour te faire comprendre que je t’aime, je m’en vais. » Il aurait préféré qu’il en soit autrement - il aurait préféré bien des choses qui n’étaient pas en adéquation avec ses actions. Soupirant de nouveau, il fit quelque pas vers l’entrée de la chambre pour aller chercher son porte feuille; il en sortit quelques billets, auxquels il joignit sa carte bancaire. « Tu voudras pas que je te ramène si je te propose, alors je vais pas le faire. » Il n’était pas dupe. « Et t’es pas apte à conduire. » Il se rapprocha quelque peu, garda une distance raisonnable d’elle alors qu’il tendait sa main avec l’argent entre ses doigts. « Appelle un taxi pour rentrer à la maison, s’il te plait. Te mets pas en danger. » Il inspira par la suite. « Je peux pas te promettre de pas te contacter par contre. » Parce-que Ben se connaissait assez pour savoir qu’il le ferait - il n’arriverait pas à air au contraire de ça. « Je t’aime, alors je m’en vais. Mais c’est pas ce que j’ai envie de faire. J’ai pas envie de te laisser seule là comme ça. Mais je le fais quand même. » Il aurait pu ajouter là un regarde comment je suis bon et docile que ça serait parfaitement rentré dans le décor. Il ne le fit pas, mais encore une fois il aurait pu. « Dis moi quand t’es rentrée, s’il te plait. » Qu’il la supplia dans un souffle, son regard cherchant le sien avec une errance qui n’était normalement pas sienne. « S’il te plait. C’est tout ce que je te demande pour aujourd’hui. » Il lui demanderait d’autres choses plus tard, mais en cet instant il ne lui demandait que ça.
Empoignant les valises avec lesquelles ils étaient arrivés - bien la peine de les avoir préparés -, il fit le chemin jusque la porte avant de se tourner vers Nina, prête à quitter les lieux aussi. « Je le suis vraiment, désolé. Crois moi que je le suis. Comme je t’aime vraiment, ça change pas ça. Quand tu voudras discuter, - » Quand et non pas si. « - préviens moi. » Ruben garda son regard encore un instant rivé sur elle, comme s’il cherchait à mémoriser les traits de son visage une dernière fois, avant d’ouvrir la porte de la chambre d’hôtel et de s’éclipser. Un observateur extérieur aurait pu dire qu’il fuyait la scène de crime, pourtant ce n’était pas de cette façon là qu’il aurait aimé réagir; présentement, il le faisait uniquement parce-que Nina lui avait demandé de le faire. La larme, unique et solitaire, qui s’échappa sans qu’il ne comprenne trop pourquoi sur sa joue alors qu’il entrait dans l’ascenseur - Ruben l’effaça d’un rapide revers de la main pour prétendre qu'elle n’avait jamais existé.