ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
flashback – février 2024 ·Ça ne doit pas être embarrassant. C’est ce qu'il lui avait murmuré, quelques jours auparavant, alors qu'elle s’était apprêtée à quitter son appartement comme une voleuse après lui avoir subtilisé le baiser qu’il avait attendu depuis près d’une année. Elle avait voulu s’en aller avant qu’il n’ait eu l’occasion de rouvrir les yeux, déterminée à fuir son regard et tous les questionnements qui risqueraient inévitablement de semer une gêne impossible à ignorer en concrétisant ce moment qu'elle avait sans doute voulu garder irréel, à peine plus palpable que les rêves en-dehors desquels ils n’avaient jamais osé s’embrasser. Mais Eli, tout lâche qu'il pouvait être et surtout lorsque des sentiments inconfortables étaient en jeu, l'avait rattrapée pour lui souffler ces quelques mots dans l'espoir de ne pas la voir disparaître sous le poids des regrets et de l’embarras que risquait d'engendrer ce geste qu'ils s’étaient explicitement interdit. Un silence opaque ne s’en était pas moins suivi, et l'héritier avait été celui à le rompre la veille de l’enterrement de Norman Weatherton, venu aux nouvelles pour découvrir que celles-ci n'étaient pas bonnes : derrière des apparences qu'elle avait voulues rassurantes, Flora avait laissé entendre combien elle était terrifiée de se rendre aux funérailles, et il n'en avait pas fallu davantage à Eli pour lui proposer de l’y accompagner.
La ferveur qu'il avait mise en œuvre pour la convaincre qu’il n'était pas incommodé par l'idée de venir avec elle à la cérémonie avait occulté ses propres appréhensions par rapport à ce moment lourd de responsabilités, et sitôt dissipée la satisfaction de l'avoir convaincue qu’il viendrait de gaieté de cœur, la panique l'avait submergé : en accompagnant Flora au dernier hommage rendu à son oncle, il rencontrerait toute sa famille, sans savoir exactement dans quelle position ni avec quelles connotations. Tout sociable et éloquent qu’il était, il n'en restait pas moins dubitatif quant au fait de rencontrer les trois frères et le cousin de celle avec qui il restait incapable de qualifier sa relation, et la nuit qui avait séparé leur échange SMS de leur rendez-vous fut loin d'être reposante. Pourtant, c'est avec une sérénité en apparence totale qu'Eli vint sonner à la porte de la Constantine le jour des funérailles, impeccablement ponctuel. Il s'attendait à la voir descendre, mais fut surpris d’entendre retentir la sonnerie de l’ouverture automatique de sa porte d'entrée. Eli entra dans l’immeuble devenu familier et monta les escaliers jusqu'à l'appartement de Flora, pour trouver une porte entrouverte mais personne sur son seuil. « Flora ? », appela-t-il, avant de prudemment pénétrer dans l’appartement. Il dut progresser jusqu'au salon pour y trouver la petite brune, parfaitement immobile sur le canapé, le regard perdu dans le vide. Elle était tristement somptueuse dans son ensemble noir, mais Eli ne s'attarda pas sur sa contemplation et s’empressa de la rejoindre, avant de s'arrêter derrière le canapé et de poser une main prudente sur son épaule. « Tu es prête ? », murmura-t-il, mais en l’absence d’une réaction, il ne tarda pas à contourner le canapé pour s'accroupir face à elle, quelque peu serré dans son costume noir par sa posture mais sans trahir le moindre signe d'inconfort. Son visage trahissait une préoccupation sincère, partiellement éclipsée par la réassurance qu'il voulut lui transmette en s'emparant de ses mains tout en cherchant son regard. « Je suis là, Flora. Allons-y. »
✵✵✵
C’est dans un costume radicalement différent, tout droit sorti des films médiévaux les plus populaires, qu'Eli s’avachit contre un tronc d’arbre au milieu de la plaine où se dressait le jeu de rôle à échelle humaine organisé à l’occasion du Nerdapalooza. Véritable fan de ce genre d'événements, l'héritier n'avait pas démérité en matière de déguisement, et si sa cape marron cachait une tenue digne des plus grands guerriers d’heroic fantasy, l’exploit ne se limitait nullement à sa tenue : affublé d’une perruque argentée mi-longue, il avait poussé l'effort jusqu'au détail des lentilles de contact jaunes qui donnaient à son regard une teinte particulièrement perturbante, au sujet de laquelle son frère cadet, venu l’accompagner avec un enthousiasme surprenant, n'avait cessé de le gratifier de remarques désobligeantes. Eli aurait toutefois largement préféré entendre Channing continuer de le moquer au sujet de son accoutrement que d’avoir à endurer les réflexions que le PDG ne tarda pas à lui asséner alors qu'il semblait s'être lassé, bien trop tôt à son goût, de cette source de railleries. En effet, il ne fallut pas bien longtemps à Channing pour embrayer sur un sujet autrement plus délicat. « T’as eu des nouvelles de ta petite souris ? » Eli prit une gorgée de sa bière et lança un regard en coin à son frère, secouant la tête par la négative en espérant naïvement tuer le sujet dans l'œuf. « Vraiment ? Rien depuis le bisou enflammé ? » Eli leva les yeux au ciel, visiblement agacé par le ton moqueur, excessivement enjôleur de son frère. « Rien, non », répondit-il laconiquement, le ton presque sec de sa voix se voulant suffisant pour clore la conversation – mais c'était sans compter l’obstination irritante de son frère, qui ne l'entendait visiblement pas de cette oreille-là. « Tu devrais la recontacter. Tu sais, lui parler », suggéra le grand dadais dont le pétillement du regard n'aurait pu être plus agaçant. Eli jeta un regard mauvais à son cadet, plus avachi que jamais contre son arbre alors qu'il termina sa bière. « Merci pour ta sollicitude, j'en suis sincèrement touché », ironisa l’aîné, sans que le sarcasme de sa voix ne parvînt à évincer totalement l’affection qu'il portait à son mêle-tout de frère. Channing ne se laissa toutefois visiblement pas démonter par le détachement suspect d'Eli, dont la nonchalance sonnait étrangement faux – après tout, c’est lui qui avait appelé son frère d’une voix fébrile pour lui apprendre que la petite brune l’avait embrassé, d’un vrai baiser, pas d’un effleurement comme celui qui avait suffi à faire cavaler son cœur un an plus tôt. « Pourquoi est-ce que ça te fait si peur d’aller à son contact si elle te manque ? D'après ce que tu me dis, c’est assez clair que tu lui plais aussi. » Cette fois-ci, aucun courroux ne vint teinter le regard jaune de l'aîné, qui trahit un inconfort et une préoccupation manifestes à l'entente des mots de son frère. Channing connaissait une partie de l'histoire – partie qu'Eli commençait d'ailleurs à regretter de lui avoir communiquée, au vu de l’enthousiasme avec lequel Chan se plaisait à la lui évoquer depuis qu'il avait appris la nouvelle. Mais il ignorait tout du contexte dans lequel le baiser avait pris place, un détail qu'Eli avait pudiquement gardé par respect pour la vie privée de Flora. Il ignorait tout de l’enterrement qui avait pris place entre-temps, et dont la survenue ajoutait évidemment une couche de complexité à leur relation déjà suffisamment déroutante en l'état. Et évidemment, Eli ne pouvait se lancer dans ces explications alors qu'il les avait délibérément retenues jusqu'ici. L'architecte poussa un soupir, cherchant ses mots là où les précédents avaient été soufflés avec une nonchalance feinte de toutes pièces. « Je sais pas, Chan. C'est compliqué. J'ai pas envie de la pousser, elle a suffisamment de trucs en tête comme ça », répondit-il finalement, suffisamment vague pour honorer l’intimité de Flora, tout en espérant apporter un soupçon de compréhension à son frère. « Je me dis qu'on finira bien par avoir l’occasion de se reparler. Et sinon… c'est que c'était pas écrit, j'imagine. » Pour quelqu'un qui n'avait jamais cru au destin, Eli ne manquait pas d’audace en faisant reposer l'intégralité de leur relation sur les épaules de celui-ci.
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Dernière édition par Elijah Walker le Jeu 12 Sep 2024 - 18:33, édité 2 fois
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Flora, immobile près de sa fenêtre, est physiquement incapable de se déplacer jusqu’à sa porte pour permettre d’une pression sur l’interphone à Elijah de pénétrer à l’intérieur de l’immeuble. La brûlure dans sa gorge, l’atrophie de ses jambes et l’étau autour de son coeur paralysent ses mouvements, et peu importe qu’elle sache que la sonnerie à sa porte soit la sienne Flora reste stoïque. Ses courbes soulignées par l’un des seuls ensembles parfaitement noirs de sa garde-robe, la petite souris est spectatrice des images qui défilent devant ses yeux sans les vivre, complètement détachée de la réalité pourtant tristement sienne. La cérémonie est prévue dans une heure et elle devrait se ressaisir pour aller ouvrir à Elijah, le brun avec qui ses contacts s’amenuisaient à mesure que ses angoisses rendaient impossible le moindre pas dans sa direction, et qui s’était pourtant miraculeusement manifesté par quelques sms la veille. Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, Flora avait été persuadée de découvrir en l’héritier un personnage égoïste et solitaire - mais plus le temps passait et plus la brune avait l’impression d’être la personne qu’elle avait craint de rencontrer sans jamais imaginer qu’elle en trouverait le reflet dans son propre miroir. Elle n’était pas aussi bonne avec Elijah qu’il l’était avec elle, et la réalisation la heurtait brusquement maintenant qu’elle était incapable d’un pas minuscule vers lui alors qu’il n’avait cesse de réitérer sa bonté auprès d’elle. Flora, alors même qu’elle se remettait souvent en question mais n’avait jamais douté de son altruisme, venait à s’interroger sur la légitimité de son comportement et celle de ses décisions à l’égard de l’architecte - se comportait-elle de manière juste avec lui ? Était-elle vraiment une aussi bonne personne qu’elle le prétendait en soufflant le chaud et le froid sur sa peau tiède, en le regardant comme s’il était son univers tout entier puis en l’occultant de sa vie le battement de paupières suivant ? Elijah continuait de la surprendre, de la plus délicieuse des manières sans qu’elle n’ait le moindre doute sur cela, pourtant Flora était résolument incapable de lui rendre tout ce qu’il avait enfin à lui offrir. Les âmes-soeurs pouvaient-elles connaître un mauvais moment ou étaient-elles dans ce cas simplement des âmes en peine ? Les questions se bousculent dans son esprit rongé par le chagrin, la culpabilité et le deuil, et sans qu’elle ne réalise depuis combien de temps Elijah se tient devant elle ni comment elle a atteint son canapé, son regard trouve le sien à l’indescriptible tendresse. « Je suis là, Flora. Allons-y. » Sa main se réfugie dans la sienne, sa tête acquiesce prudemment par la positive, et son corps s’anime à contrecœur lorsque la pression de l’héritier autour de ses doigts l’encourage à coopérer.
La cérémonie est à la fois trop bruyante et associée à un silence assourdissant. Elle est immobile aux côtés d’Elijah, son regard noyé sur un point invisible, son corps tout entier parfaitement longiligne et sa respiration si discrète qu’elle oublie parfois de la laisser s'exécuter. Flora, elle essaie mais ne parvient pas à focaliser ses pensées sur autre chose que les images rayonnantes sorties des méandres de ses souvenirs, assistant à des moments d’un autre temps aussi impuissante qu’elle est dans ce cimetière que face à la douceur des traits de Norman face à elle et de la sonorité vaporeuse de sa voix. La main de l’héritier dans la sienne la tient davantage debout que ses jambes n’y parviendront jamais, et la brune ferme lentement les paupières en laissant une larme solitaire rebondir sur sa joue pâle.
***
« Je sais pas, Chan. C'est compliqué. J'ai pas envie de la pousser, elle a suffisamment de trucs en tête comme ça »
« C’est toi qui est compliqué. »
« Je me dis qu'on finira bien par avoir l’occasion de se reparler. Et sinon… c'est que c'était pas écrit, j'imagine. »
« Oh, à d’autres Eli - tu ne crois pas en toutes ces conneries du destin. Tu as toujours vécu ta vie comme tu l’entendais, et tu n’as jamais laissé personne d’autre en écrire les lignes. » se plaint le cadet en lançant un regard complice à son frère. Il a peur, voilà ce dont Channing a la certitude.
Flora avait songé au pire en recevant un suivi du frère cadet d’Elijah.
Toute l’énergie déployée autour du Nerdapalooza associée à l’enjouement de ses proches avait eu raison de sa présence au milieu de guerriers et personnages mystiques divers et variés. Elle n’était pas connaisseuse Flora, pas du tout - elle lisait bien quelques romans fantasy et appréciait de se plonger dans la peau de personnages aux capacités surnaturelles le temps d’une histoire, mais ne maîtrisait en rien toutes les subtilités associées aux univers en tous genres qui leur donnaient vie. Si elle avait accepté d’enfiler une perruque blanche et une tenue de conquérante le temps d’une journée, cela avait été uniquement pour faire honneur au costume minutieusement préparé d’une amie clouée au lit par la maladie qui l’avait suppliée de faire briller les quelques milliers d’euros investis dans son cosplay peaufiné toute une année durant. Flora avait tout à gagner à se changer les idées, rien à perdre à essayer, et avait finalement cédé à la requête en promettant à sa copine de longue date de prendre soin de ses accessoires et de lui en envoyer des photos par dizaines à chaque occasion qu’elle en aurait. Ce à quoi elle ne s’était pas attendue, en revanche, était de se prendre au jeu et d’apprécier réellement d’enfiler la peau d’une autre pour quelques heures - mais sa réalité l’avait rattrapée à l’instant où Channing Walker avait répondu à l’une de ses stories postées sur Instagram et l’avait pressée de les rejoindre Elijah et lui.
le look et les cheveux
De longues tresses s’entrelacent les unes aux autres dans son dos, une robe faite de cuir et de tissu souligne les reliefs de son corps, et Flora est plus prétentieuse et assurée dans cette tenue rehaussée par des bottes sombres qu’elle ne l’est dans les robes légères aux teintes ivoires de son quotidien. Mais brusquement timide, l’apparence et l’esprit se dissocient et elle est à nouveau petite souris tandis qu’elle s’approche de celui qu’elle reconnaît être le magnat de l’immobilier de Brisbane sans reconnaître immédiatement celui qui se tient à ses côtés. « Bonjour Channing. » s’annonce-t-elle, un sourire timide sur les lèvres, son regard passant de l’homme affalé près de Channing au cadet lui-même avant de revenir en arrière. « Je- Elijah ? » bégaye-t-elle en reconnaissant brusquement l’aîné derrière ses mèches argentées en cascade autour de ses yeux jaunes. Instantanément, ses joues rosissent et Flora pose un regard surpris sur le cadet à l’air étonnamment satisfait, Channing se levant posément en faisant mine d’ajuster son épée à sa taille. « Je vais nous chercher à boire, je reviens. » lance le pdg avant de s’éloigner après un regard complice à son frère, livrant Geralt et Daenerys à eux-mêmes. Arrêtée à quelques mètres du sorceleur, Flora prend un instant pour détailler du regard les subtilités de son apparence sans pouvoir réfréner l’étincelle admirative qui vient égayer ses yeux au naturel, un sourire aussi amusé qu’il est appréciateur remplaçant celui timide qui le précède. « Channing m’a dit que tu voulais me voir. » commence-t-elle avant d’esquisser un pas dans sa direction, puis un second. « Il m’a envoyé une photo de toi avec ta capuche rabattue sur la tête, j’ignorais que tu avais les cheveux argentés et les yeux jaunes en dessous. » précise-t-elle comme pour justifier sa surprise, venant timidement s’asseoir sur le rondin avant de réorienter son regard vers l’héritier. Flora, elle a l’impression de le voir pour la première fois et Elijah l’intimide autant maintenant qu’il l’a fait ce fameux jour à Weatherton. « Salut. » chuchote-t-elle finalement, la voix timide en plongeant ses yeux dans les siens.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
flashback – février 2024 · Eli n’avait plus assisté à un enterrement depuis celui de son propre père, et l’expérience ne fut pas plus plaisante que celle dont il avait gardé le souvenir. Le malaise vint se surajouter à la tristesse qui régnait sur les lieux, et qu’Eli ne se sentit pas légitime de partager alors qu’il avait l’impression de s’immiscer dans l’intimité d’une famille en deuil dont il ne faisait pas partie. Eli ne s’était jamais réellement questionné sur le déroulement de sa rencontre avec l’entourage de Flora, bien que la perspective de celle-ci ne l’eût jamais réellement rempli d’empressement : trois frères et un cousin, qu’il imaginait protecteurs de l’unique femme parmi eux, ne représentaient sur papier pas les interlocuteurs idéaux pour celui dont la réputation d’homme volage le précédait. Toutes ces considérations avaient toutefois bien vite été balayées par l’embarras autrement plus accablant de devoir faire les présentations dans un contexte aussi tragique. Moins intimidant peut-être – mais encore plus inconfortable que ce qu’il avait pu imaginer.
Les tracas liés à la fratrie Constantine semblèrent toutefois pratiquement futiles à côté de la préoccupation que nourrissait Eli pour l’une de ses membres : Flora n’avait jamais paru aussi minuscule, aussi effacée, prête à s’écrouler sous le poids du chagrin qui l’accablait au point qu’elle ne semblait plus capable d’esquisser le moindre geste. Tout au long de la cérémonie, l’héritier garda sa main protectrice serrée autour de celle, tremblante et drainée de toute force, de la petite souris, comme s’il espérait que cette manifestation de soutien ne suffît à l’empêcher de s’effondrer. Il l’avait déjà vue à court de mots, il l’avait déjà vue rongée par le chagrin, il l’avait déjà connue véritablement inconsolable ; mais jamais Flora n’avait manifesté une telle vulnérabilité ni semblé aussi fragile. Sa force douce était toujours parvenue à se manifester d’une façon ou d’une autre au travers de sa sensibilité, et jamais Eli n’avait perçu cette dernière comme un aveu de faiblesse. Pourtant, c’était désormais ce qu’elle laissait transparaître : Flora paraissait véritablement, et profondément, affaiblie, et Eli ignorait comment il pouvait bien parvenir à lui insuffler la dose de courage nécessaire à la maintenir debout, ni si le courage était réellement ce dont elle avait besoin à ce moment précis. Peut-être était-il plus sain de céder au chagrin, de renoncer à combattre l’impuissance imposée par le deuil, et de laisser s’écrouler les défenses le temps de l’adieu qu’elle devait faire à son oncle. Silencieusement, Eli se contenta donc de rester spectateur de la détresse de Flora, sans rien faire de plus que de tenter de la soutenir avec toute la discrétion dont il était capable : avec une main chaleureuse enserrant la sienne, ou en lui tendant son mouchoir monogrammé alors qu’il avisa la larme qui s’échappa de ses yeux alors que l’assemblée rendait son plus bel hommage à Norman Weatherton.
✵✵✵
Naïvement, Eli avait cru que Channing avait fini par retrouver la raison et renoncer au harcèlement persistant qu’il venait de lui infliger au sujet de Flora. Le regard vissé sur une feuille de papier artificiellement jaunie, recouverte de symboles auquel il ne parvenait toujours pas à donner le moindre sens, l’héritier profita du calme enfin accordé par son cadet pour se concentrer sur l’énigme qu’ils étaient censés résoudre, mais qui ne semblait visiblement pas passionner son frère autant que lui. Les sourcils légèrement froncés, Eli ne tarda pas à occulter tous les bruits environnants dans l’espoir de parvenir à se concentrer suffisamment pour résoudre le casse-tête – mais moins d’une dizaine de minutes ne s’écoulèrent avant que son attention ne soit brutalement attirée par une voix qu’il aurait pu reconnaître entre mille. Les prunelles jaunes quittèrent le parchemin de fortune pour se poser avec perplexité sur la nouvelle arrivante qui venait de héler Channing d’une voix si douce qu’il aurait même pu paraître surprenant qu’Eli ne l’ait entendue alors qu’il ne prêtait plus aucune attention aux alentours. La surprise lui coupa momentanément la parole alors qu’il avisa Flora, vêtue d’un costume élaboré sublimé par une chevelure blond platine qui tirait sur le blanc. Dans un réflexe, l’aîné se leva mais sembla aussitôt coupé dans ses salutations par la surprise qui tardait à se dissiper, tandis que le cadet se hâtait dans la direction opposée en affichant un air satisfait dont l’interprétation ne laissait aucun doute quant au rôle qu’il avait joué dans ces retrouvailles aux allures imprévues. Eli pinça les lèvres dans une tentative vaine de réprimer un amusement coupable face au comportement de son frère, avant de se reporter sur la petite souris, dont l’apparence altière fut à peine entamée par la timidité qui semblait l’avoir regagnée. « Un sacré messager, ce Channing », commenta-t-il avec un sourire qui s’élargissait progressivement, tout en détaillant l’apparence véritablement métamorphosée de Flora d’un regard toujours teinté d’une agréable surprise. L’honnêteté légendaire d’Eli se permit un petit écart lorsqu’il renonça à préciser qu’il n’était nullement à l’origine des manigances de son frère cadet, mais, après tout, était-ce mentir que d’admettre de manière détournée qu’il voulait effectivement la voir ? Une fois de plus, son abruti de frère avait lu dans ses pensées et il lui en était bien plus reconnaissant qu’agacé. Un petit rire s’échappa de ses lèvres alors que Flora admit ne pas l’avoir reconnu au premier regard, et il regagna sa position assise au moment où elle s’installa sur le rondin à côté de lui. Pas un instant, il ne la quitta du regard, continuant d’admirer la façon dont cette apparence sublimait d’une façon radicalement différente ses traits poupons dont il avait eu l’occasion de mémoriser les moindres détails. Si ses lentilles rendaient son regard étrangement perçant, ce dernier ne manqua pas de douceur lorsqu’il reprit la parole pour, enfin, achever ces salutations qu’il avait entamées avec bien trop peu de fluidité. « Bonjour, Khaleesi », lui répondit-il, la voix à peine plus élevée que la sienne. « Je ne savais pas que tu aimais ce genre d’événements – encore moins que tu y viendrais. C’est une belle surprise », ajouta-t-il sans détour, le regard pétillant et la voix réjouie. « Ce look te va à ravir. Tu n’as jamais pensé à devenir blonde platine ? », questionna-t-il, à moitié plaisantin, à moitié sérieux – la sincérité de son compliment paraissait évidente à la lumière du regard admiratif dont il continuait de la dévorer. Il la gratifia d’un clin d’œil fugace tout en continuant de détailler les tresses complexes qui mimaient à la perfection celles de Daenerys. Il aurait voulu ne jamais se départir de sa légèreté, mais celle-ci ne tarda toutefois pas à s’égrener alors que des questions autrement plus pertinentes lui brûlaient les lèvres. « Plus sérieusement, je suis content que tu sois là. » Parce qu’il la voyait, certes, mais plus encore parce qu’il la connaissait suffisamment pour savoir que, lorsqu’elle allait mal, elle se repliait davantage qu’elle ne cherchait à se distraire, et la lueur bienveillante de son regard or suggéra qu’il ne parlait pas que de son contentement à lui, mais faisait allusion à son bien-être à elle. « Comment tu tiens le coup, ces derniers temps ? », s’enquit-il avec douceur, le ton prudent, comme pour lui laisser l’occasion de bifurquer aussitôt si jamais elle n’avait pas le cœur à répondre à sa question.
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Flora n’était pas parvenue à dormir la nuit qui avait suivi l’enterrement. La cérémonie terminée, l'épuisement l’avait assommée sitôt s'était-elle assise en sécurité aux côtés d’Elijah pour quitter les lieux, et la petite brune s'était laissée aller à la torpeur bercée par la sensation de réassurance apportée par la présence de l'héritier à ses côtés. Mais dès lors que sa main tiède avait pressé son épaule et sa voix effleuré sa peau une fois la berline garée en bas de son immeuble, Flora était revenue à elle et n'avait plus trouvé le sommeil des heures durant malgré tout son désir d’y parvenir. Elle avait congédié l'aîné sur le pas de sa porte, toute aussi désireuse de le supplier de rester à ses côtés que de lui rendre sa liberté dûment gagnée, et Flora s'était enfermée dans le silence assourdissant de son appartement sans plus savoir quoi y faire. Elijah en faisait trop pour elle et peu importe qu’elle ait voulu le rattraper dans la cage d’escaliers avant qu'il ne rentre chez lui, Flora s'était résolue à ne pas le faire et à s'allonger sur son canapé sans plus en bouger en espérant que l’angoisse lui accorde une seconde de répit suffisante pour lui permettre de trouver le sommeil - mais elle avait dû attendre jusqu’au lendemain avant que son corps submerge son stress et que Morphée puisse en profiter pour l’envelopper.
***
Aujourd’hui, ses nuits peuvent à nouveau être considérées comme telles bien qu’elles soient interrompues plus fréquemment que d’habitude, et Flora en est reconnaissante. La petite souris n’a d’autre choix que d’aller, et aussi idiot que cela soit ses pensées tournent autour de celle que Norman ne voudrait pas qu’elle dépérisse en son souvenir - elle doit aller pour lui, pour cette famille, parce qu’ils ont tous suffisamment soufferts et que son chagrin n’a pas sa place dans cette vie. Se rendre au Nerdapalooza est un premier pas vers l’avant, et bien qu’elle ne soit pas gaiement d’humeur à se pavaner dans cette tenue à plusieurs milliers de dollars ni à se concentrer sur des énigmes farfelues, c’est se rendre service à elle-même que d’essayer et faire honneur aux investissements de son amie que d’honorer cette perruque et cette robe à la lumière du jour. Le jeu n’est pas de ceux auxquels elle participe habituellement, mais la blonde d’un jour se prête à l’exercice avec plus de bonne volonté qu’elle en aurait soupçonné à mesure que son regard croise celui d’australiens tous plus méconnaissables les uns que les autres - notamment un en particulier. Ses yeux trouvent ceux d’Elijah après qu’elle ait salué son cadet qui s’éloigne sitôt une politesse échangée, et Flora sent l’étau qui étouffe sa poitrine depuis des jours se relâcher légèrement à la tendre familiarité du Walker. Eli a l’air plus surpris qu’elle si cela est possible, et son sourire est aussi doux qu’il est timide à l’intention de celui qu’elle a l’impression de rencontrer pour la deuxième fois tandis que ses prunelles jaunes auscultent le reflet qu’elle renvoie avec la même avidité que les siennes noisette détaillent les ondulations de ses mèches argentées. « Un sacré messager, ce Channing » avoue-t-il en lui arrachant un fin sourire, la brune venant s’asseoir à ses côtés pour l’inviter à en refaire de même. « Je pensais que tu le savais. » chuchote-t-elle en reportant son regard vers le sol, l’encourageant à retrouver le sien avec un délai. Avec le temps, Flora est parvenue à surpasser sa timidité pour interagir normalement avec Elijah - mais, de temps à autres, son naturel reprend le dessus et il suffit au brun d’être devenu argenté pour qu’elle soit intimidée avec l’impression de le regarder pour la première fois. « Bonjour, Khaleesi » Ses joues sont traversées par une fulgurante chaleur, et un sourire coupable fend ses lèvres à la douceur inhabituellement marquée. La fatigue la met bien plus à fleur de peau qu’elle ne l’est déjà d’ordinaire, et la brune étouffe un petit rire pour se redonner un peu de contenance. « Je ne savais pas que tu aimais ce genre d’événements – encore moins que tu y viendrais. C’est une belle surprise » Ses lèvres se plissent entre elles, sa langue y passe brièvement, et la Constantine secoue mollement la tête par la négative en retrouvant les yeux perçants du sorceleur sans se départir de sa douceur. Flora marque une nouvelle pause en détaillant la finesse de son cosplay, puis poursuit en un sourire un peu désolé. « Ce n’est pas mon genre en réalité, même si cela me plaît plus que je ne l’avais soupçonné. Je porte la tenue d’une amie clouée au lit pour compenser sa frustration de ne pas pouvoir le faire elle-même. » explique-t-elle avant de jouer distraitement avec l’une des mèches qui cascade autour de son visage, en appréciant la texture plus vraie que nature. « En revanche, c’est moi qui ignorait totalement que je te trouverais ici - qui est-ce ? » s’interroge-t-elle avec un sourire curieux à l’intention du personnage qu’il a choisi d’incarner, sincèrement intéressée quant à en savoir plus.
« Ce look te va à ravir. Tu n’as jamais pensé à devenir blonde platine ? » À cela, Flora sent son sourire atteindre ses yeux et lui tirer une crampe - Elijah la refait sourire d’une façon dont elle avait oublié les bienfaits, et son regard tombe sur ses doigts qu’elle triture nerveusement sur ses genoux à l’idée qu’il soit le premier à y parvenir depuis des jours et ce à l’issue de quelques secondes tandis que ses proches essaient sans relâche depuis des semaines. Ses yeux noisette attrapent les siens dans un élan de courage, et la brune sourit à l’héritier. « Jamais. Je devrais ? » demande-t-elle, amusée mais pas moins sérieuse. Flora n’a jamais effectué la moindre coloration ni encore moins décoloration sur ses cheveux, mais pourrait considérer l’idée un jour ou l’autre - même si elle serait probablement terrifiée que le rendu ne lui plaise pas autant qu’elle l’imagine. « Plus sérieusement, je suis content que tu sois là. » Toutefois, la légèreté ne semble pas avoir plus longtemps sa place dans leur contexte, et Flora sent déjà l’étau se resserrer autour de son coeur en comprenant la direction que prend leur conversation. « Comment tu tiens le coup, ces derniers temps ? » Ses dents pincent l’intérieur de sa lèvre inférieure, et la petite brune inspire posément sans se précipiter pour répondre à la question. Elle ne le tient pas - elle prétend, mais ne s’est jamais sentie aussi vide que ces derniers jours. Son regard focalisé sur un point invisible, ses épaules se haussent mollement et sa bouche se prête à une moue. « Ça va. » ment-elle sans trouver ses yeux, esquissant un sourire qui ne les atteint pas. « C’est dur, il me manque énormément. » Les mots entaillent son coeur lorsqu’ils résonnent à l’air libre. « Mais je… » elle expire doucement, en silence, ses paupières battant mollement l’air avant que ses yeux reviennent timidement à la rencontre des siens. « J’essaie d’aller Eli. Il faut que j’aille. » avoue-t-elle en une expression triste en le regardant, avant d’inspirer profondément afin de ne pas se laisser envahir par le chagrin. Sa façade, face à Elijah, ne fait pas le poids et la mère des dragons ne tient pas à s’effondrer ici au milieu de tous ni à gâcher le moment. « Je suis venue pour me changer les idées et me rendre utile avec ce costume. » poursuit-elle d’une voix dont elle repousse courageusement les tremblements. « Je pense que je me suis mal renseignée parce que j’ai vu des tentes en arrivant et qu'apparemment certains ne sont pas ici que pour l’après-midi mais... » Ses yeux tombent sur le papier jauni à leurs côtés abandonné suite à son arrivée, et Flora s’en saisit pour essayer de s’y intéresser. « Tu as l’air bien plus au courant que moi de tout ce qui se passe ici. Tu m’introduis à l’univers, s’il te plaît ? » demande-t-elle en lui montrant le parchemin, un sourire suppliant sur ses lèvres rosées.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby