ruben #05 ♤ the greatest of luxuries is your secrets
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Réorganiser son emploi du temps à la dernière minute n’a pas été une mince affaire, et Scarlett a dû faire ce qu’elle déteste le plus : déléguer. Elle a envoyé ses employées à sa place pour des rendez-vous importants, se disant qu’elles étaient prêtes, tout en ayant peu confiance, au fond, en leur capacité. Il est difficile pour Scarlett de se dire que quelqu’un d’autre pourrait travailler aussi bien qu’elle, de laisser les rennes aux autres. Elle sait qu’on pourrait facilement l’accuser d’être une control freak dans le milieu professionnel et, si elle est honnête avec elle-même, sa vie de manière générale. Mais Ruben lui a fait une faveur en lui trouvant des rendez-vous médicaux aussi vite, et en lui posant si peu de questions, au fond. Elle s’accroche à ce qu’il a mentionné, qu’elle est peut-être simplement fatiguée, et malgré son agacement à l’idée qu’il faille lever le pied, elle préfère évidemment cette option à la tumeur qu’elle s’imagine s’installer dans son cerveau. Même si au fond, elle ne comprend pas pourquoi son cerveau fatiguerait de son rythme maintenant : certes, elle travaille énormément, mais elle a une hygiène de vie irréprochable, elle surfe plusieurs fois par semaine, elle ne boit pas d’alcool, ne fume pas, mange équilibré. Alors oui, elle court partout, travaille jusqu’à tard le soir, ne dort peut-être pas toujours les 7h30 recommandées. Mais sa vie est loin d’être chaotique au point de frôler l’épuisement. Enfin, bon, elle sera bientôt fixée, se dit-elle. Elle a terminé les deux examens, et elle a rendez-vous avec Ruben aujourd’hui, à nouveau dans son bureau à l’hôpital.
Elle n’aime pas beaucoup l’idée d’être encore dans cette position, d’être presque sa patiente, et elle sait que si le surmenage est la réponse à ses absences, Ruben ne la lâchera pas sur le sujet et lui ordonnera de se reposer. Elle sourit presque à l’idée de toutes les prises de tête qui les attendent sur le sujet. Mais son sourire se fâne alors qu’elle rentre dans le bureau de Ruben, et qu’elle voit son visage derrière l’ordinateur, une mine sombre et préoccupée. « Oh wow », elle dit d’un ton amer en guise de bonjour. Elle s’assoit, retenant une grimace. Elle essaie de garder la face, mais elle n’est pas stupide, et voit bien que quelque chose ne va pas. Les résultats ne doivent pas être bon. Elle passe sa main dans ses cheveux, un geste automatique pour s’occuper. « Bon allez, dis moi. Il me reste combien de mois à vivre », elle commence d’un ton détaché, et le visage de Ruben se ferme un peu plus, si bien qu’elle continue, « non, ne me dis pas que ça se compte en semaines, quand même ? » Elle grimace, partagée entre l’humour et le sérieux, un poids amer dans son estomac.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): aliyagifs (gif), luleaby (codage).
***
Le téléphone sonna, et Ruben préféra laisser l’appel glisser pour terminer le dossier qu’il était en train de clôturer pour rappeler ensuite. Apparemment cependant, la personne qui essayait de le joindre n’avait pas tout à fait les mêmes plans en tête et essaya de nouveau de le contacter, alors dans un soupire et levant les yeux au ciel, il décrocha. « Je t’aurais rappelé dans la foulée tu sais. » C’était le radiologue de garde, quelques étages plus bas. « Je sais. Mais j’ai terminé ma journée, alors j’allais pas attendre que tu sois disponible et ça pouvait pas attendre demain. » Marquant une petite pause silencieuse, Ruben releva son regard comme s’il allait apparaitre devant lui. « Dis moi. » - « Bridgers ? Que tu m’as envoyé. Je t’ai fait parvenir les résultats et mon analyse, mais je pense que tu vas vouloir jeter un coup d’oeil avant qu’elle arrive à ton bureau. » Ce n’était là jamais des paroles qu’il appréciait entendre; pas parce-qu’il n’était pas satisfait que ses collègues travaillent main dans la main avec lui, mais plutôt parce-que ce n’était jamais pour avancer de bonnes nouvelles. « Ca marche. Merci. » - « Bon courage. » Il raccrocha et changea alors de dossier - il terminerait le premier plus tard, apparemment.
Ce fut avec un regard noir par dessus ses sourcils et une main appuyée sur le bas de son visage qu’il accueillit Scarlett dans ce bureau en cette fin de journée. Il se disait que c’était peut-être une bonne chose finalement qu’il n’ait pas d’autre consultation après celle là, parce-qu’il allait surement avoir besoin de plus de temps que prévu. « Oh wow » Il ne répondit pas aux mots de la jeune femme - ils n’avaient pas besoin de faux-semblants ou de salutations qui ne seraient qu’une perte de temps déjà entre eux d’ordinaire, aujourd’hui d’autant plus. Elle s’assit face à lui, de l’autre côté du bureau - oh, elle était patiente plus que jamais aujourd’hui; la seule différence était qu’il n’aurait pas accueilli les autres de cette catégorie là avec cette mine là. « Bon allez, dis moi. Il me reste combien de mois à vivre » La légèreté dont elle faisait preuve ne le faisait pas bien rire, comme elle pouvait le voir. « Non, ne me dis pas que ça se compte en semaines, quand même ? » - « Ton temps est pas compté. » Sa voix à lui était ferme, mais il se devait d’au moins avancer cette information dans un premier temps parce-que cela semblait être le plus important. Aussi, et il n’en avait pas la certitude jusque là mais elle venait de lui confirmer sans le savoir: elle lui avait demandé ces examens là parce-qu’elle pensait être atteinte d’un quelque-chose qui l’emporterait rapidement apparemment, il misait sur un cancer.
Soupirant, il défit sa main de son visage pour croiser ses bras sur son torse, gardant le silence un instant de plus, penchant peut-être quelque peu sa tête sur le côté. Il y avait plusieurs approches de la discussion qu’il souhaitait avoir avec elle, mais elle était arrivée trop rapidement pour qu’il ait terminé de décider laquelle emprunter; alors, il allait devoir improviser. « T’as pas de cancer, t’as pas de signe d’anévrisme ou de traces d’un quelconque accident vasculaire. Toute cette partie là va bien. » Il parlait de sa voix plate, de sa voix de professionnel - si elle avait demandé à ce qu’il se comporte de la sorte, il n’était pas sur qu’elle s’était réellement attendu à lui faire face de cette sorte. « Il y a d’autres détails qui sont à prendre en compte en revanche avec les images que j’ai reçu. » Il inspira, expira. « Et je vais dévier de mon rôle juste un instant parce-que ça me semble plus important que tout le reste. » Il rompit sa stature, courba un peu le dos, se pencha pour croiser les mains sur son bureau sans pour autant lâcher le regard de la brune. « Au delà de mon rôle de médecin, du serment médical, et tout ça: tu sais que tu peux me parler de tout, Scarlett ? » Et c’était avec la plus grande considération à son égard et avec toute l’affection qu’il avait pour elle qu’il s’exprimait en cet instant.
:
Dernière édition par Ruben Hartfield le Mar 7 Mai 2024 - 9:05, édité 1 fois
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Scarlett choisit de rester sur le fil entre l’inquiétude et la plaisanterie, parce qu’elle n’admettrait jamais publiquement avoir peur, en cet instant, de la sentence que s’apprête à lui livrer Ruben. En réalité, elle n’a pas vraiment peur de mourir, un peu trop nihiliste à ses heures perdues pour être attachée à tout ça, mais elle considère qu’elle s’est assez battue pour avoir une vie qui ressemble à quelque chose, et que ça serait franchement cruel que cela lui soit arraché alors qu’elle rentre à peine dans sa trentaine. Mais la vie n’est pas juste, de ce côté-là, elle le sait très bien. « Ton temps est pas compté. » Scarlett expire malgré elle, dans un soulagement qu’elle ne prend pas la peine de dissimuler, mais bien vite, elle se reprend, parce que la mine sombre de Ruben n’est toujours pas très rassurante. Elle pince ses lèvres. « Et… Ce n’est pas une bonne nouvelle ? » Elle demande, étrangement sérieuse. Elle n’avait pas imaginé une autre option, quelque chose qui ne tue pas mais qui fait simplement souffrir pour le restant de ces jours. Elle inspire, s’appuie contre le dos de la chaise, prête à recevoir sa sentence. Ruben a sincèrement l’air de ne pas savoir comment lui annoncer la nouvelle, alors elle fait un geste du bout des doigts, l’air de dire : allez, balance. Elle n’arrive pas à déchiffrer la situation et elle déteste cette sensation. « T’as pas de cancer, t’as pas de signe d’anévrisme ou de traces d’un quelconque accident vasculaire. Toute cette partie là va bien. » « J’en conclue qu’une autre partie cloche », elle dit d’une voix aussi neutre que celle que Ruben lui offre.
Ce qu’elle a du mal à comprendre, c’est qu’il n’a pas l’air inquiet comme quelqu’un qui vient d’apprendre que la personne en face de lui à une maladie incurable. Il y a autre chose dans son expression, une sorte d’étonnement qu’elle ne saisit pas. Elle se rend compte qu’elle ne connaît pas assez cette facette de Ruben pour savoir par quel bout la prendre, ce qui lui déplaît fortement. « Il y a d’autres détails qui sont à prendre en compte en revanche avec les images que j’ai reçu. » Elle fait un signe de la tête, pour qu’il continue. « Et je vais dévier de mon rôle juste un instant parce-que ça me semble plus important que tout le reste. » Scarlett lève un sourcil, perplexe. « Plus importante qu’apparemment ma santé détérioriée ? » Elle pique, un peu impatiente, mais Ruben ne lâche pas ses yeux et ne semble pas disposé à rentrer dans ce jeu-là. Il se penche légèrement, croise ses mains sur son bureau, l’air trop sérieux pour que cela plaise à Scarlett. « Au delà de mon rôle de médecin, du serment médical, et tout ça: tu sais que tu peux me parler de tout, Scarlett ? » « … Hein ? » Elle le fixe, plus que jamais perplexe, clignant plusieurs fois des yeux. Elle s’est attendue à tout sauf à cette phrase, et elle est tellement surprise qu’elle n’a pas le temps de répondre le fond de sa pensée : que non, elle ne parlera pas de tout avec Ruben, surêment pas, qu’est-ce qui lui passait par la tête là ?! Elle se redresse à son tour sur sa chaise qu’elle trouve inconfortable - ou est-ce tout son corps qui est contracté ? « Dis donc, ça n’a pas duré longtemps le “je sais rester à ma place de professionnel” », elle note, mimant des guillemets de ses doigts, mais son ton est presque plus amusé qu’énervé, parce qu’elle ne comprend toujours pas où va cette conversation. « Qu’est-ce que tout ça a à voir avec mes résultats ? » Elle demande, un sourcil levé. « Quoi, j’ai chopé une MST qui attaque le cerveau et tu veux savoir avec qui j’ai couché ? Ne me dis pas que j’ai la syphilis, c’est encore possible d’avoir ça en 2024 ?! » Elle soupire, à nouveau sur le fil de l’humour et du sérieux.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): aliyagifs (gif), luleaby (codage).
***
Le soulagement qu’elle laissa entrevoir dans le soupire qu’elle échappa était compréhensible, il ne pourrait lui en vouloir que ce soit là sa première réaction. Sauf que l’expression qu’il présentait lui de son côté n’était pas du tout en adéquation avec un quelconque soulagement quand à l’idée que son temps n’était pas compté. « Et… Ce n’est pas une bonne nouvelle ? » Il fronça de façon presque imperceptible ses sourcils. « Si, si c’est une bonne nouvelle. » Ce n’était pas cette partie là pour laquelle il était inquiet, effectivement cela pouvait porter à confusion. Comme il lui expliqua à la suite: elle ne présentait aucun signe qui se devait d’être inquiétant sur bien des problèmes qu’elle aurait pu avoir; il les élimina de la table très rapidement. « J’en conclue qu’une autre partie cloche » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté, un haussement de sourcil entendu: il y avait effectivement quelque-chose qui clochait sur une autre partie.
Mais ce n’était pas le genre de discussion qu’ils étaient supposés aborder aujourd’hui; honnêtement, Ruben s’était réellement dit qu’elle exagérait et que ces imageries ne serait qu’un examen qui couterait de l’argent et du temps mais ne mettrait rien d’important en lumière. Il s’était fourré le doigt dans l’oeil jusqu’au coude et maintenant, il se retrouvait à jongler avec son envie de s’inquiéter outre mesure et celui de se rappeler qu’il était ici en tant que médecin. Mais comment endosser simplement ce costume là alors qu’il était inquiet pour son amie ? « Plus importante qu’apparemment ma santé détérioriée ? » Ce n’était pas le moment pour jouer à ce jeu là, il ne se laisserait pas avoir - pas ici, pas pour le sérieux que représentait leur conversait en cours.
Qui apparemment, n’était d’une évidence claire comme de l’eau de roche que pour lui. « … Hein ? » Pinçant ses lèvres, il avouerait à un autre moment quand la première vague serait passée qu’il ne s’attendait pas à une telle réaction de la part de Scarlett. Pour le moment, il désirait surtout voir où sa réponse allait la mener, alors il garda le silence pour lui un instant de plus. Il voyait bien que l’étonnement était authentique chez la jeune femme, et c’était peut-être ce qui le surprenait le plus de son côté; il s’était attendu à ce qu’elle comprenne de suite de quoi il en ressortait. « Dis donc, ça n’a pas duré longtemps le “je sais rester à ma place de professionnel” » Il se retint de lever les yeux au ciel car cela le forcerait à déloger son regard du sien et il n’avait pas envie de le faire. « Qu’est-ce que tout ça a à voir avec mes résultats ? Quoi, j’ai chopé une MST qui attaque le cerveau et tu veux savoir avec qui j’ai couché ? Ne me dis pas que j’ai la syphilis, c’est encore possible d’avoir ça en 2024 ?! » Il soupira de son côté aussi, mais pas avec le même ton sous-jacent. « On peut encore attraper la syphilis, oui, que tu sois au moins au courant de ça. Et j’en ai pas grand chose à faire de savoir avec qui tu couches. » Pinçant ses lèvres, il lâcha un nouveau soupire. Il pouvait bien voit dans son regard qu’ils n’allaient pas du tout dans la même direction, et que celle qu’elle empruntait était pavée soit d’une innocence et d’une ignorance qui était réellement une part d’elle, soit d’un déni qu’il n’était pas sur de vouloir pointer du doigt. Mais avec ce qui était affiché sur son écran à ses côtés, il ne pouvait ignorer ce qu’il en déduisait. « Ca date pas d’aujourd’hui ce que je peux voir là, Scar. » Il se devait d’y aller en douceur, d’avancer avec prudence sur ce type de terrain. Surtout que c’était là des sujets qu’ils n’avaient jamais abordé ensemble. « Je peux pas dater avec précision non plus, mais ça fait quelques années que je te connais maintenant et j’en déduis que ça date d’avant. » Il inspira longuement. « Peut-être que Swann est au courant, lui, de tout ça ? Que t’en as déjà parlé avec lui ? Tu le connais depuis assez longtemps pour que ça puisse être le cas. » Et ce n’était même pas avec curiosité qu’il lui disait ça: c’était réellement avec bienveillance et avec toute l’affection qu’il pouvait lui porter.
:
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Ruben ne sourit même pas de la plaisanterie de Scarlett sur la syphilis, son visage toujours affreusement sérieux, et elle reste perplexe : si sa santé n’est pas en danger, pourquoi fait-il cette tête d’enterrement, et si elle l’est, pourquoi ne crache-t-il pas le morceau ? On dirait que lui-même cherche à préparer le terrain pour aborder un sujet qu’il ne maîtrise pas tout à fait. Or, il est rare que Ben ne soit pas assuré dans ces mots - la dernière fois, c’était à l’arrière d’un taxi, quand il lui confiait qu’il n’était pas le gendre idéal dont les Craine rêvent. Scarlett bouge sur la chaise, mal à l’aise tout à coup à l’idée que la conversation puisse à nouveau glisser sur le terrain du personnel. « On peut encore attraper la syphilis, oui, que tu sois au moins au courant de ça. Et j’en ai pas grand chose à faire de savoir avec qui tu couches. » Elle secoue la tête, retient un petit rire qui continue à gagner du temps sur cette étrange situation. « Dommage, c’est croustillant », elle souligne, consciente que ses efforts sont vains : elle ne maîtrise pas cette conversation, ni cette situation. C’est un risque qu’elle a pris, quand elle a décidé de demander de l’aide à Ruben et elle le regrette déjà.
« Ca date pas d’aujourd’hui ce que je peux voir là, Scar. » Elle lève un sourcil, silencieuse. Elle attend qu’il lui donne enfin un diagnostic, puisqu’il y a apparemment quelque chose à dire. « Je peux pas dater avec précision non plus, mais ça fait quelques années que je te connais maintenant et j’en déduis que ça date d’avant. » Avant. Scarlett sent qu’elle commence à se crisper. Elle qui dégage habituellement tant d’assurance, elle se sent à présent pendu aux lèvres de Ben, comme une idiote, si concentrée que la suite la prend de court : « Peut-être que Swann est au courant, lui, de tout ça ? Que t’en as déjà parlé avec lui ? Tu le connais depuis assez longtemps pour que ça puisse être le cas. »
Instantanément, Scarlett se redresse, comme si elle avait reçu une décharge éléctrique, et son regard se voile, ses sens en alerte. Elle n’a pas encore saisi de quoi il était question, mais elle sait déjà qu’elle ne va pas aimer la suite de la discussion. La mention de Swann ne fait que la brusquer un peu plus : elle n'a jamais évoqué son enfance ou adolescence avec Ruben, et elle ne sait pas ce qu'il connait du passé de Swann, du milieu du quel il vient, ce milieu que Scarlett a effacé de son identité en déménageant ainsi. Quelle genre de conclusion Ben est-il en train de tirer, et surtout, quel rapport avec son cerveau à elle ? « Mais comment ça, tout ça ?» Sa voix est métallique, dénuée de son piquant habituel. « Ruben, arrête d’être cryptique. Qu’est-ce que tu peux voir, là ? » Elle demande froidement, un geste de sa main vers l’écran.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): aliyagifs (gif), luleaby (codage).
***
« Dommage, c’est croustillant » Il haussa quelque peu un sourcil; en réalité ça lui coutait de dire que ce n’était pas quelque-chose quel considérait comme intéressant alors que le curieux qu’il était mourrait en réalité d’envie qu’elle lui raconte. Mais c’était là une discussion qu’ils pourraient avoir plus tard, lors d’une soirée ou d’un diner qui ne serait pas en rapport avec l’état de santé de Scarlett - qui semblait ne pas voir où il souhaitait en venir. Le silence dont elle faisait preuve jusque là était presque suspicieux, tant elle ne l’interrompait presque pas assez dans ses explications. Le faisait-elle exprès, ou attendait-elle réellement qu’il explicite davantage pour comprendre de quoi il parlait ?
La réponse ne mit pas tant de temps que cela à se faire entendre - ou plutôt à se faire voir, en réalité -, puisqu’à partir du moment où Ruben mentionna Swann et donc une partie de la vie de la jeune femme pendant lequel lui-même n’était pas présent, qui remontait à bien longtemps, cette dernière se redressa sur le fauteuil dans lequel elle était installée, désormais droite comme un i. La lueur dans son regard changea également; ce n’était pas quelque-chose qu’il avait déjà pu témoigner chez elle. Il ne savait pas si c’était là bon signe ou non, mais en tous cas il se doutait qu’il touchait à la partie qu’il fallait et qui était relié à ce que encore seulement lui voyait. « Mais comment ça, tout ça ? » Il aurait préféré qu’y aller en douceur fonctionne, qu’elle arrive à amener le sujet elle-même sur le tapis: ça aurait été plus simple, plus pratique aussi pour lui pour savoir dans quoi il mettait les pieds. Le but n’était pas de la brusquer, mais apparement sa méthode n’était pas des plus efficaces. « Ruben, arrête d’être cryptique. Qu’est-ce que tu peux voir, là ? » Même la voix qu’elle utilisait pour lui parler était bien plus froide que d’ordinaire. Les yeux de Ruben longèrent finalement le bras de la brune, pour arriver jusqu’à son doigt qui pointait son écran qui n’était pas dirigé vers elle.
Il tenta de peser rapidement le pour et le contre, mais se rendait compte que les contres ne seraient arriver que bien trop tard dans cette conversation et qu’il ne pouvait pas faire demi-tour. Pourtant, il sentait bien que ce n’était pas que de bonnes idées qu’il avait eu pour une fois - comme si c’était en permanence le cas les autres fois. Laissant son regard se poser sur l’écran, il pianota un instant sur son clavier avant de tendre sa main lentement à son tour; il tourna l’écran pour qu’elle puisse voir ce qu’il voyait. « A droite, c’est l’image d’un cerveau en bonne santé, sans aucun signe de problème. » En l’occurence, c’était une imagerie de son propre cerveau mais elle n’avait pas besoin de savoir ça, ce n’était pas le coeur du sujet. Il inspira longuement. « A gauche, ce sont tes résultats à toi. » Il leva sa main pour que son doigt puisse parcourir l’écran. « Tout ça, c’est ce qui est pas censé être là. » Son regard glissa de l’ordinateur au visage de Scarlett, toujours face à lui pour le moment. « Ce sont des signes d’un sévère stress post-traumatique. » Parce-que si elle désirait qu’il arrête de prendre des pincettes - d’être cryptique comme elle l’avait dit, exactement -, alors il irait droit au but sans détour.
:
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
« A droite, c’est l’image d’un cerveau en bonne santé, sans aucun signe de problème. A gauche, ce sont tes résultats à toi. » Scarlett observe l'écran que pointe Ben. Elle n'est pas capable de comprendre l'image médicale, mais elle n'est pas stupide et voit bien que son cerveau présente des zones colorées qui ne sont pas là sur le cerveau sain. On dirait des lueurs thermiques, ou des aurores boréales rouges orangées. Mais cela ne répond toujours pas à sa question : si ce n'est pas une maladie comme le cancer, de quoi s'agit-il, et comment Ruben peut-il le dater à "avant" ? « Tout ça, c’est ce qui est pas censé être là. » Elle le presse du regard, tandis que celui de Ben est toujours étrangement doux. Il s'apprête à dire quelque chose de risqué, Scarlett le comprend à présent, et elle en pince les lèvres d'avance. Pourtant, rien ne peut la préparer à ce qu'il lui annonce factuellement, d'une voix plus compatissante que professionnelle : « Ce sont des signes d’un sévère stress post-traumatique. »
Scarlett n'est pas assez connectée à ces émotions pour décrire tout ce qu'elle ressent en cet instant, mais elle sait que plusieurs choses se mélangent : le rejet, en premier, brut, qui tend son dos contre la chaise, une espèce d'envie de rire nerveusement et d'ordonner à Ruben de détourner ses yeux affectueux, puis une sensation de familiarité qu'elle déteste, un petit pang dans l'estomac qui lui dit que, ah oui, des traumatismes, bien sûr. Pas besoin d'être un fin psychologue pour savoir que sa vie à Londres ne l'a pas aidée à se construire de façon très saine. Mais elle a dépassé ça, elle a tout fait pour, c'est ainsi qu'elle s'est formatée. Elle est une machine bien huilée qui a tout mis de côté et ne ressent plus le vide dans l'estomac à l'évocation de sa mère, et tout le reste ; les pilules sur la table basse, le frigo vide, les hommes qui défilent, la police qui ne la croit pas quand l'un s'en prend à elle, sa mère non plus, de toute façon, ne la croit pas, non, tout ça lui évoque qu'une indifférence phénoménale.
Alors pourquoi sent-elle que ses jambes changent de consistante ? Elle se retient de s'agiter, veut rester impassible.
« Sévère stress post-traumatique ? Ruben, je ne suis pas une soldat qui a combattu en Afghanistan, arrête de raconter n'importe quoi », elle lui ordonne d'une voix sèche. Son accent britannique résonne entre les murs, toujours un peu plus présent quand elle est agacée. « Tout le monde a des problèmes dans sa vie, les miens datent, c'était y a longtemps, c'est réglé », elle dit d'une voix ferme, parce qu'en cet instant, elle croit sincèrement à sa défense. Elle n'est pas assez stupide pour affirmer qu'elle n'a pas vécu des choses difficiles, mais cela remonte à des années de ça, et elle s'en est très bien sortie toute seule. « Ça n'explique absolument pas les absences. » Elle croise les bras, se formant inconsciemment une armure, prenant ses distances avec Ben. « Et si ce n'est aucune maladie, je suppose que tu avais raison l'autre jour, et que j'ai juste besoin de dormir plus », elle affirme, tentant de dévier la conversation.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): aliyagifs (gif), luleaby (codage).
***
Le regard de Ruben ne savait lâcher le profil de Scarlett en cet instant; il comportait des nuances d’inquiétude et de bienveillance qu’il n’aurait pas du laisser transparaitre s’il avait su rester complètement professionnel. Mais comment pouvait-il l’être alors que sous ses yeux se tenait la preuve que son amie avait vécu un quelque-chose qui l’avait blessée au point que, même des années plus tard, cela puisse encore se voir sur des imageries ? Elle avait eu raison lorsqu’elle était venue la première fois: il ne savait pas faire la part des choses et il s’était enfoncé le doigt dans l’oeil jusqu’au coude de penser que cela pouvait être le cas. Mais il ne s’excuserait pas que ce soit le cas, car au moins cela lui permettait de mettre le doigt sur un autre quelque-chose où il pourrait peut-être aider.
Peut-être, car à percevoir la première réaction de la jeune femme - qui fut de reculer brusquement, comme si elle avait posé sa main sur une plaque électrique déjà trop chaude -, il n’avait pas l’impression que la suite de cette conversation irait dans ce sens là. Il espérait se tromper, mais ce n’était pas la première fois qu’il se trouvait face à quelqu’un qui accusait un diagnostic. « Sévère stress post-traumatique ? Ruben, je ne suis pas une soldat qui a combattu en Afghanistan, arrête de raconter n'importe quoi » La voix qu’elle prêtait à ses mots n’avait rien à voir avec celle qu’elle lui laissait entendre d’ordinaire, et rien que pour ça il savait que la conversation s’apprêtait à tourner vinaigre. « Il n’y a pas qu’eux qui subisse ça, tu sais. » Il gardait sa voix la plus douce possible, même s’il savait parfaitement que cela finirait par la rebuter. « Tout le monde a des problèmes dans sa vie, les miens datent, c'était y a longtemps, c'est réglé » Les lèvres du docteur se pincèrent en une ligne fine; il savait que ce n’était pas judicieux d’appuyer sur le point qui n’était pas accepté, mais cela le démangeait plus que de raison parce-que ce n’était pas n’importe quelle patiente devant lui. « Ça n'explique absolument pas les absences. » - « Ca les expliquerait, justement. » - « Et si ce n'est aucune maladie, je suppose que tu avais raison l'autre jour, et que j'ai juste besoin de dormir plus » Serrant les mâchoires, il devait se retenir d’avoir envie de la secouer de toutes ses forces. « J’avais tort l’autre jour. C’était une des explications plausibles, mais c’est pas celle qui explique les absences non. » Pour une fois, Ben était presque content de dire qu’il avait tort - et si elle était de pas si mauvaise composition, elle remarquerait qu’il n’avait pas hésité avant de dire que c’était le cas. « Ce que j’ai sous les yeux là les explique parfaitement bien en revanche. » Il n’indiqua pas l’écran de son ordinateur, elle saurait comprendre à quoi il faisait référence; il préférait garder ses yeux rivés sur le visage de son amie.
Parce-qu’il savait que Scarlett n’allait pas avaler les vérités qu’il se tenait prêt à lui répéter encore et encore s’il le fallait avec facilité, et qu’orienter son attention même de façon minime vers autre chose diminuer drastiquement les chances qu’elle l’écoute d’une quelconque manière. Alors son regard resterait ancré au sien. « Je t’ai dit, j’ai de bonnes connaissances dans le domaine. Je sais de quoi je parle, Scar, je sais ce que je vois. » Il inspira longuement. « Promis j’aurais préféré me tromper une seconde fois. » Il enchaina pour ne pas lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit ici. « Je peux t’aider si tu me laisses le faire. »
:
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Elle n'aurait jamais dû se tourner vers Ruben. Elle sent déjà que son armure s'écaille, bien qu'elle ne laisse rien paraître, gardant son aplomb et sa superbe. Scarlett n'a jamais douté de l'intelligence de Ruben, parce qu'elle ne passerait pas autant de temps avec quelqu'un qui ne possède pas cette qualité, mais en cet instant, elle décide qu'il a tort, irrémédiablement tort. Il doit avoir tort, tout simplement, parce que si ce n'est pas lui, alors c'est elle. Hors de question de perdre toutes ses années à se féliciter de s'être relevée de son passé. Hors de question de perdre toute l'identité qu'elle s'est construite, celle qui veut que oui, elle a souffert, mais qu'au fond, ce n'était pas si grave, qu'on peut s'en remettre. Scarlett ne peut pas entendre que c'était vraiment difficile, encore moins de la bouche de quelqu'un dont elle respecte l'opinion - même si en cet instant, elle préférerait prendre feu que d'admettre qu'elle estime l'avis de Ruben.
« Il n’y a pas qu’eux qui subisse ça, tu sais. » Scarlett secoue la tête, niant toujours l'argument. Quoi, son cerveau brille sur une image médicale au même titre qu'un soldat qui a fait la guerre ? N'importe quoi. Ça ne fait pas sens, n'explique pas les absences, pense-t-elle, alors que Ruben argumente : « Ca les expliquerait, justement. » Scarlett serre la mâchoire, agacée, la colère montant en elle, parce que la conversation lui échappe et qu'elle voudrait juste pouvoir partir. Elle refuse de répliquer, d'alimenter cette théorie fumeuse que lui propose Ruben. Non, elle est fatiguée, c'est tout, n'est-ce pas ce que Ruben lui a dit ? C'est la fatigue, rien d'autre, qui fait qu'en cet instant, ses bras croisés contre sa poitrine ne semblent plus lui appartenir, et elle doit secouer ses épaules pour se rappeler que c'est bien son corps. « J’avais tort l’autre jour. C’était une des explications plausibles, mais c’est pas celle qui explique les absences non. » Entendre Ruben admettre à voix haute qu'il a eu tort ne fait que crisper Scarlett un peu plus, parce que c'est rare, et que s'il le fait, c'est que c'est sérieux, et elle n'a pas envie, vraiment pas. « Depuis quand est-ce que tu admets avoir tort », elle souffle d'une voix agacée, qui cherche à être piquante, parce qu'elle préférait qu'ils rentrent dans l'un de leurs débats d'égo plutôt que cette foutue discussion sur son cerveau. « Ce que j’ai sous les yeux là les explique parfaitement bien en revanche. » Il continue de parler avec sa voix de parfait docteur, posée, sérieuse, empathique. Scarlett peinerait presque à soutenir son regard. « Je t’ai dit, j’ai de bonnes connaissances dans le domaine. Je sais de quoi je parle, Scar, je sais ce que je vois. » Et le pire, en cet instant, c'est qu'elle sait que Ruben est un excellent médecin, et pire encore, une bonne personne, et c'est pour ça qu'elle doit le repousser. « Promis j’aurais préféré me tromper une seconde fois. » Habituellement, cette phrase aurait fait sourire Scarlett, elle lui aurait lancé une pique. Mais rien dans cette situation ne lui donne le sourire aux lèvres.
« Je peux t’aider si tu me laisses le faire. » L'espace d'une demi-seconde, Scarlett sent dans un recoin de sa poitrine quelque chose qui se presse, et il lui faut un moment pour comprendre que ce qu'elle ressent, c'est une envie de pleurer, une sensation si étrangère à elle depuis des années qu'elle ne la reconnaît pas. Elle ne pleure pas, Scarlett, véritable forteresse imprenable qu'elle sait être, et elle a l'impression de rater une marche lorsqu'elle comprend que Ruben vient de toucher un point trop sensible. Elle ne sait même pas ce qui provoque cette réaction. Le ton sincèrement inquiet de Ruben, son regarde doux ? La façon dont il la surnomme Scar, elle qui n'est jamais assez proche des gens pour qu'on l'affuble d'un autre surnom qu'un froid Bridgers ? Le fait que le passé soit à la surface, si proche d'elle qui l'enfonce au plus profond d'elle habituellement ? Elle a l'impression d'être une gamine à nouveau, celle qui fugeait et finissait dans des foyers pour quelques soirs, avec des éducateurs qui essayaient de lui parler. Et la premiere fois depuis des années, elle ressent ce que ressentait cette Scarlett là, la haine, la peur, la colère, la tristesse comme un puit sans fond, et l'intensité de ses émotions, surtout face à Ruben, la terrifie tant qu'elle sent tous les verrous en elle se fermer instantanément. « Quoi, il existe des médicaments pour les enfances de merde, maintenant ? » Elle demande d'un ton froid, plat. « Je te jure que si tu veux me foutre sous antidépresseurs, ou pire, m'envoyer chez un psychiatre, je quitte ton bureau immédiatement », elle prévient, tout à fait sérieuse. « Je vais très bien et je suis pas folle », elle affirme, plus assurée qu'elle ne l'est vraiment. « Et ne t'avises pas d'aller questionner Swann, ça ne te donnera rien et je t'assure que je ne t'adresserais plus jamais la parole, Ruben. Je suis sérieuse. » Ils ont l'habitude de se taquiner, se chercher, mais en cet instant, Scarlett ne plaisante pas le moindre du monde. Swann ne connait même pas le fond de tout ça, de toute manière, mais ça, elle ne le précise pas. « Tu voulais que je réussise à te convaincre de ne pas s'inquiéter, eh bien en retour, convains-moi : en quoi est-ce que ça explique mes absences ? »
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): aliyagifs (gif), luleaby (codage).
***
« Depuis quand est-ce que tu admets avoir tort » Ce n’était pas une question, c’était là une accusation qu’elle lui faisait; d’ordinaire, elle se serait essayée à se moquer de lui de le voir réagir de cette sorte, aujourd’hui elle soufflait à l’entendre ainsi. Il pencha quelque peu sa tête sur le côté, se retenant de lui jeter un regard noir. « Depuis que c’est important. » Il ne le faisait pas souvent - c’était un point sur lequel elle avait raison -, mais il le faisait lorsqu’il comprenait que la situation avait besoin d’être prise au sérieux. Aujourd’hui entrait dans cette catégorie là: Scarlett avait besoin que quelqu’un se penche sur son cas, elle l’avait dit elle-même la dernière fois qu’elle était venue dans ce bureau, et c’était d’autant plus flagrant avec les premiers examens qu’il lui avait fait passer. Sans avoir les détails, il voyait les grandes lignes et savait vers quoi se diriger.
Et il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que ce n’était pas quelque-chose qui allait lui plaire, qu’il voit aussi facilement à travers le masque qu’elle avait surement mis des années à perfectionner. Il était aidé, aussi, il fallait dire contrairement à d’autres qui n’avaient pas un accès privilégié à des marques indélébiles enfouies de la sorte au plus profond de son être. Ruben était même sur d’être le premier à avoir accès à cette partie là d’elle - et s’il n’aurait pas su laisser cette information nouvellement mise en avant de côté en tant que simple médecin, le fait qu’elle soit aussi son amie accentuait l’idée qu’il ne pouvait laisser l’occasion de lui prêter une main tendue. « Quoi, il existe des médicaments pour les enfances de merde, maintenant ? » Il avait vu dans son regard toute les portes se verrouiller presque de manière instantanée lorsqu’il était venu toucher un point sensible - il s’en était douté, s’en voulait peut-être un peu que ce soit malgré tout le cas, aurait préféré qu’elle ne se braque pas si facilement face à lui. Mais il ne pouvait dicter la réaction primaire qu’elle avait dans cette situation. « C’est pas un médicament magique comme tu… » - « Je te jure que si tu veux me foutre sous antidépresseurs, ou pire, m'envoyer chez un psychiatre, je quitte ton bureau immédiatement » Elle était incisive dans ses paroles, et elle ne lui laissait que peu de place à une marge de manœuvre; il avait compris dès le début du sujet abordé qu’il n’aurait pas beaucoup d’espace pour naviguer comme bon lui semblait sur le sujet mais elle bloquait les portes plus rapidement qu’il ne l’avait initialement prévu. Il serra ses mâchoires un instant. « Je veux juste t’aider, je suis dans ton camp. »
« Je vais très bien et je suis pas folle » - « T’es pas folle, non, personne dit que t’es folle. Par contre tu vas pas bien Scarlett. » - « Et ne t'avises pas d'aller questionner Swann, ça ne te donnera rien et je t'assure que je ne t'adresserais plus jamais la parole, Ruben. Je suis sérieuse. » - « Je suis sérieux aussi. » Bien sur qu’il insisterait autant que cela était nécessaire. Il n’avait pas prévu d’aller voir Swann - il avait rapidement compris qu’il ne serait dans un premier temps pas impliqué dans le processus -, mais il était sérieux pour tout le reste: il ne lâcherait pas l’idée qu’il pouvait l’aider. Scarlett avait du oublier de se rappeler entre autre qu’il était têtu surtout lorsque cela touchait à son travail; elle aurait fait demi-tour pour de bon avant de mettre les pieds dans son bureau le premier jour sinon. « Tu voulais que je réussisse à te convaincre de ne pas s'inquiéter, eh bien en retour, convaincs-moi : en quoi est-ce que ça explique mes absences ? » Pinçant ses lèvres, soupirant quelque peu, il ne lâcha pas son visage de son regard un seul instant de l’échange qu’il était en train d’avoir. Ruben savait que s’il détournait son attention un seul instant, c’en était terminé et qu’il ne risquait pas d’obtenir une opportunité de la sorte avant un bon bout de temps. De plus, il la croyait aisément lorsqu’elle disait être capable de ne plus lui adresser la parole s’il prenait le mauvais chemin, la mauvaise décision. Il savait aussi que parfois, froisser des amis permettait davantage de les aider que d’aller dans leur sens. « Tu vas pas me croire et ça va pas te plaire. » Qu’il commença avant d’inspirer longuement - pas trop non plus pour ne pas lui laisser le temps de répliquer de trop; il souhaitait garder un semblant de contrôle sur cette conversation. « Ce sont pas des absences. Pas vraiment. » Elle allait vouloir le tuer. « Sous-type dissociatif du trouble de stress post-traumatique. Si j’avais eu le temps de creuser un peu, j’aurais pu te faire des explications plus simples et te proposer un vrai accompagnement, pas simplement un semblant de diagnostic fait rapidement entre deux patients parce-que j’ai pas anticipé de devoir t’annoncer une chose pareille. »
Sans plus attendre, il fit le tour de son bureau, sans pour autant trop se rapprocher de Scarlett; il souhaitait simplement retirer l’effet que de le meuble pouvait imposer comme distance - il s’en servait d’ordinaire, n’en avait pas besoin aujourd’hui. Il appuya sa main à plat contre le bois, ne lâchant pas son amie du regard. « Ca expliquerait ce que tu vis comme des absences mais qui n’en sont pas. Mais je peux pas te le confirmer comme ça sur le feu sans explorer plus de possibilités et… » Il soupira, il inspira, fit presque tout en même temps parce-qu’il faisait en sorte d’enchainer ses paroles avant qu’elle le coupe dans son élan et ne le laisse plus en placer une. « Et il va falloir que tu me laisses la place de t’aider si tu veux que je fasse ça correctement. »
:
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Scarlett aurait préféré que Ruben finisse par s’énerver, par hausser la voix, qu’ils commencent à se chamailler comme ils en avaient l’habitude, voire qu’ils se disputent complètement. Tout sauf cette espèce de gentillesse collante de bonnes intentions, ce regard compatissant de celui qui veut aider, pas juste parce qu’il est médecin, mais parce qu’il pense sincèrement être un bon ami. Elle ne comprend même pas pourquoi il pousse, il est intelligent pourtant, il voit bien qu’elle n’a pas envie d’aller sur ce terrain-là, qu’elle le rejette en bloc, son langage corporel la trahissant même : bras et jambes croisés, yeux sombres, voix basse, son accent anglais qui ressort. « Je veux juste t’aider, je suis dans ton camp. » Scarlett a un mouvement d’épaule, agacée, parce que Ruben dit tout l’inverse de ce qu’elle veut entendre. Il n’est pas dans son camp, personne ne l’est, ce n’est pas comme ça que ça marche, ne le sait-il pas à son grand âge ? C’est chacun pour soi, et elle ne le dit pas parce qu’elle est défaitiste ou méfiante, c’est un simple constat, elle a assez vécu pour en arriver à cette conclusion. Elle n’est jamais mieux servie que par elle-même, et si elle s’est déjà appuyé sur les autres par le passé, elle a appris de cette erreur et ne la referra pas. Elle n’a pas besoin de Ruben et sa compassion. « Je n’ai pas besoin de toi », elle réplique séchement, et en cet instant, elle y croit dur comme fer, même si elle a l’impression d’être une adolescente qui fait un caprice et claque la porte en clamant qu’elle n’a besoin de personne.
« T’es pas folle, non, personne dit que t’es folle. Par contre tu vas pas bien Scarlett. » Elle agite ses mains pour chasser le commentaire, parce qu’elle n’est pas d’accord, qu’elle ne veut pas entendre cette phrase. Quoi, parce que parfois elle a l’impression que son reflet dans le miroir n’est pas son visage, elle n’irait pas bien ? Ce n’est rien de dramatique. Elle est fatiguée. Peut-être un peu stressée, tout au plus. « Je suis sérieux aussi. » Elle lève les yeux au ciel, plus agacée que jamais. « Je croyais que tu savais rester professionnel, c’est pas le rôle d’un docteur que de suivre les désirs du patient ? » Elle commence d’un ton piquant. « Ta patiente te demande de back-off », elle continue, les yeux plissés, le regard vrillé dans celui de Ruben.
Mais soit, elle accepte que Ruben essaie de la convaincre, elle joue avec l’idée quelques minutes de l’écouter, peut-être la dernière fois avant un bon moment. « Tu vas pas me croire et ça va pas te plaire. » Scarlett fronce les sourcils, parce que la conversation, ça fait longtemps qu’elle ne lui plait pas. Mais elle n’a pas encore réussi à se lever. « Ce sont pas des absences. Pas vraiment. » Elle fait un signe du menton, pour qu’il continue. « Sous-type dissociatif du trouble de stress post-traumatique. Si j’avais eu le temps de creuser un peu, j’aurais pu te faire des explications plus simples et te proposer un vrai accompagnement, pas simplement un semblant de diagnostic fait rapidement entre deux patients parce-que j’ai pas anticipé de devoir t’annoncer une chose pareille. » Sous-type dissociatif. Les grands mots étaient lancés. Une nouvelle fois, elle lève les yeux au ciel et secoue la tête. Ruben se rapproche d’elle, et pour toute réponse, elle a un mouvement sur sa chaise, comme de recul. « “Un semblant de diagnostic entre deux patients”, c’est vrai que ça a l’air sérieux dit comme ça », elle commente, parce qu’elle veut se dire que Ruben ne maîtrise pas tout, encore moins cette situation.
« Ca expliquerait ce que tu vis comme des absences mais qui n’en sont pas. Mais je peux pas te le confirmer comme ça sur le feu sans explorer plus de possibilités et… » Elle a un sourire en coin, car Ben vient de lui donner une brêche dans laquelle s’enfoncer : il ne peut pas confirmer. « Et il va falloir que tu me laisses la place de t’aider si tu veux que je fasse ça correctement. » Toujours refermée sur elle-même, Scarlett plonge son regard dans celui de Ben. « Ce que j’entends là, Ben, c’est que tu n’es sûr de rien. Semblant de diagnostic, explorer plus de possibilités, peux pas confirmer », elle énumère, assurée. « Ce que tu vois sur ton écran, ça date depuis longtemps, et pourtant, je n’avais pas ces symptômes avant, pas comme ça », elle commence, et elle réalise qu’elle ment quand elle parle, parce que si les absences n’ont jamais été aussi fortes, elle a d’autres souvenirs de moments étranges qui lui viennent, mais elle les repousse, « donc quelque chose a changé, quelque chose qui n’a rien à voir avec le passé, avec tout ça. La fatigue, le stress, probablement. » Elle secoue la tête. « Une carence en vitamines », elle ajoute, presque amusée. « Ne le prends pas mal Ruben, mais je crois que je vais demander un second avis médical. » Elle ment, évidemment : elle n’ira plus voir aucun médecin sur ce sujet. Mais elle espère avoir tapé assez bas pour vexer Ruben et qu’il s’écarte enfin.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): aliyagifs (gif), luleaby (codage).
***
« Je n’ai pas besoin de toi » - « Je te propose quand même. » Parce-qu’elle ne pouvait pas sciemment ne pas avoir besoin de lui, ou d’un professionnel de sa catégorie à défaut, avec ce qu’il avait sous les yeux. Elle refusait de recevoir l’aide qui lui était nécessaire en revanche, mais ce serait une autre paire de manches que de lui faire comprendre que c’était le cas. Autant dans ses paroles que dans ses gestes réactionnels, elle prouvait qu’elle rejetait en bloc autant que possible ce que Ruben avait à lui apporter. « Je croyais que tu savais rester professionnel, c’est pas le rôle d’un docteur que de suivre les désirs du patient ? » Il le pensait sérieusement aussi, au début; honnêtement, il avait pensé qu’il saurait rester à sa place, dans le rôle qui lui aurait été demandé d’endosser. Sauf que c’était avant qu’il ne découvre l’envers du décor et comprenne surtout à quel point les choses étaient déjà aggravées chez elle. « Ta patiente te demande de back-off » - « Me repousse pas comme ça avec ces arguments là. » Parce-que malheureusement, à force, il allait devoir effectivement prendre du recul sur la situation - il ne pourrait rien forcer.
« “Un semblant de diagnostic entre deux patients”, c’est vrai que ça a l’air sérieux dit comme ça » - « J’essaie de faire au mieux avec ce que j’ai à portée de main, Scarlett. » Dans d’autres circonstances, ces paroles là auraient été un reproche; ici ce n’était pas le cas, il essayait encore une fois de lui montrer qu’il tentait de faire au mieux pour être dans son camp, pour l’accompagner à contre-courant- parce-que c’était de cette façon là qu’elle avait de prime abord décidé d’aborder la situation. Ce n’était pas idéal, mais ce serait mentir si Ruben disait que c’était la première fois qu’il voyait un patient réagir de la sorte face à un diagnostic - il savait que parfait, les choses ne se passaient pas comme prévues et qu’il fallait prendre et donner le temps. Ce n’était pas que du temps qu’il allait devoir allouer à Scarlett apparement, à la façon dont elle plongea son regard dans le sien. « Ce que j’entends là, Ben, c’est que tu n’es sûr de rien. Semblant de diagnostic, explorer plus de possibilités, peux pas confirmer » - « Je peux pas être sûr de moi en dix minutes, non. J’aimerais, mais même les médecins plus brillants que moi le peuvent pas vraiment. » Bien sur qu’il allait avoir besoin de plus de temps, de plus de résultats, et un brin davantage de sa bonne volonté à elle si elle désirait qu’il rende un travail digne de ce nom. « Ce que tu vois sur ton écran, ça date depuis longtemps, et pourtant, je n’avais pas ces symptômes avant, pas comme ça » Il eut à peine le temps d’ouvrir la bouche qu’elle reprit la parole. « donc quelque chose a changé, quelque chose qui n’a rien à voir avec le passé, avec tout ça. La fatigue, le stress, probablement. » - « Pour le coup, je suis sur que c’est pas ça. » - « Une carence en vitamines » Le petit rire de la jeune femme lui fit pincer les lèvres un instant avant de répondre, parce-qu’il voyait bien que ce dernier n’était pas fait pour amuser qui que ce soit. « Non plus. »
« Ne le prends pas mal Ruben, mais je crois que je vais demander un second avis médical. » Ce fut à son tour de souffler quelque-peu, mais plus parce-qu’il n’aimait pas l’idée de voir ses capacités remises en question que parce-qu’elle ne semblait à aucun moment prête à aller dans son sens; cette seconde partie, il savait gérer. « Je peux te prendre un autre rendez-vous avec l’un de mes confrères si tu veux. Si c’est vraiment ce que tu veux. » Il inspira longuement, pencha quelque peu sa tête sur le côté, le regard empli d’une réelle inquiétude. « Il pourra te donner un meilleur diagnostic que moi parce-qu’il aura eu le temps de réellement regarder les images, de les analyser, de faire des recherches. » Tout ce dont lui avait été privé pour le moment, se devant de trouver une réponse à un problème qu’il ne savait pas existant sur le tas alors que Scarlett le regardait déjà droit dans les yeux. « Ca changera rien Scarlett, il te dira surement les mêmes choses que moi. » Il haussa vaguement les épaules. « L’inquiétude que moi je peux avoir pour toi en tant qu’ami en moins. Il sera professionnel et ce sera surement pire pour t’en parler que ce que moi je suis capable de te proposer. » Elle avait toujours raison depuis le début: il ne forcerait rien. Il essayerait, mais il ne pourrait forcer, à aucun moment. Ruben prendrait son mal en patience s’il le fallait, pour que les choses se passent pour le mieux, mais elle ne serait pas confrontée à autre chose qu’une discussion similaire à celle qu’il lui proposait en cet instant. « Dis moi ce que tu préfères. »
:
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Scarlett découvre un nouveau visage de Ruben, et le verdict est sans appel : elle ne porte pas cette version du jeune homme dans son cœur. Trop gentil et prévenant, un regard presque tendre, et il n’en faut pas plus à Scarlett pour en avoir la nausée. Elle n’a jamais supporté la compassion, n’étend pas capable de la différencier de la pitié, un sentiment qui la dégoûte et qu’elle refuse d’inspirer. Elle a fait sans douceur toute son enfance, s’accommodant du néant que lui proposait sa mère, des jugements que le reste du monde lui adressait. Pour tenir, elle a décidé qu’elle n’avait pas besoin de ça, de la sollicitude, la générosité, qu’elle pouvait faire sans, et aujourd’hui encore, lorsqu’on lui offre sur un plateau ces sentiments, elle préfère tout envoyer valser. « J’essaie de faire au mieux avec ce que j’ai à portée de main, Scarlett. » Ton mieux n’est pas suffisant, manque-t-elle de répliquer, mais ses lèvres se pincent. Elle sait qu’elle pourrait aller plus loin que leurs taquineries habituelles, et elle se retient presque, elle ne sait même pas pourquoi, par égard pour Ruben, peut-être ? Cette pensée parasite l’agace encore plus, parce qu’elle n’a pas prévu d’avoir une quelconque loyauté envers lui, et qu’elle ne comprend pas pourquoi toute cette situation est tout à coup si complexe et si personnelle pour elle qui maintient tout le monde à distance. « Je peux pas être sûr de moi en dix minutes, non. J’aimerais, mais même les médecins plus brillants que moi le peuvent pas vraiment. » « Donc rien est sûr », répète Scarlett, satisfaite. Il lui suffit d’un peu de doute pour s’accrocher et se précipiter dans la brêche. Le stress, une carence, la fatigue, Scarlett pourrait trouver n’importe quelle excuse pour se protéger, et Ruben les repousse poliment mais fermement, mais elle ne l’écoute déjà plus.
« Je peux te prendre un autre rendez-vous avec l’un de mes confrères si tu veux. Si c’est vraiment ce que tu veux. » Scarlett a cru frapper bas, et la réaction de Ruben la surprend et contracte son estomac ; elle ne peut pas s’empêcher de se dire que ça doit être vraiment sérieux si Ruben accepte sans broncher qu’elle aille voir quelqu’un d’autre, mais cette constatation est l’inverse de ce dont elle a besoin. « Il pourra te donner un meilleur diagnostic que moi parce-qu’il aura eu le temps de réellement regarder les images, de les analyser, de faire des recherches. » « Ou trouver une autre cause », elle réplique à nouveau, cherchant à tout prix à repousser. « Ca changera rien Scarlett, il te dira surement les mêmes choses que moi. » Elle cligne des yeux et pendant quelques secondes, elle se sent un peu hors d’elle, avec la désagréable sensation qu’elle est coincée dans quelque chose qui la dépasse. « L’inquiétude que moi je peux avoir pour toi en tant qu’ami en moins. Il sera professionnel et ce sera surement pire pour t’en parler que ce que moi je suis capable de te proposer. » En tant qu’ami, voilà qu’il recommence, et Scarlett a envie de se lever et lui crier qu’ils ne sont pas amis, qu’il ne la connaît pas, mais elle reste vissée à sa chaise, pour une raison qui lui échappe. Elle est fatiguée, trop remuée, peut-être, et elle se sent vidée de son habituel sentiment de contrôle si rassurant. Les voyants sont rouges dans son cerveau : il faut qu’elle quitte la pièce. « Dis moi ce que tu préfères. » Encore une phrase dite avec fermeté mais douceur, et c’est la dernière goutte qui permet à Scarlett de secouer la tête et écouter son instinct qui la supplie de suivre. « Je vais réfléchir à tout ça, et je te demanderais peut-être le nom d’un confrère, alors », elle dit d’une voix dégagée qui ment. Elle se lève de sa chaise, le regard toujours dans celui de Ruben parce qu’elle ne perdra pas la face, pas devant lui ni personne. « Merci d’avoir pris le temps de me recevoir, Docteur Hartfield », elle lui lance. Habituellement, son ton aurait été taquin, mais il est étonnemment plat, comme si elle mettait réellement une distance entre eux, pour rappeler à Ruben sa place.
Et elle quitte le bureau, avec la désagréable impression qu’elle a fait la pire des erreurs en laissant quelqu’un de fûté et bien intentionné s’approcher trop près d’elle.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held