I need a little fabulous, is that so wrong ? (Raelyn)
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
Raelyn Blackwell et Chris Logan adorent ce message
« Excusez-moi, est-ce qu’il serait possible d’ajouter une rondelle de citron à mon lemon drop martini ? » avais-je lancé de ma voix la plus doucereuse possible. On aurait pu croire qu’être reléguée au rang de bas étage et servir des ploucs à longueur de journée aurait suffi à me montrer plus tolérante envers les serveuses, mais laisser passer une rondelle de citron manquante dans un cocktail qui portait littéralement le nom de l’agrume relevait de l’inconscience. Je n’allais tout de même pas payer un SPA hors de prix et me retrouver avec des cocktails décevants et non conformes à la recette d’origine ? Oh wait. Scratch that. *Raelyn n’allait tout de même pas payer un SPA hors de prix et me laisser boire un cocktail décevant. Après avoir lancé un regard déçu à l’attention de la serveuse qui faisait demi-tour avec mon verre, je me retournais vers mon hôte pour la journée avec un sourire faussement affecté. « C’est fou ça, les serveurs ne savent vraiment plus faire leur métier de nos jours. J’espère que le personnel que t’as au casino s’en tire mieux que ça ? » Mes lèvres s’étirèrent en un sourire ironique alors que je me réinstallais sur mon transat tout en repositionnant mes lunettes de soleil sur mon nez. Elle comme moi savions parfaitement que c’était l’église qui se foutait de la charité puisque j’étais probablement dans le top 3 des pires serveuses de Brisbane. Pas que je ne savais pas faire ce métier…simplement que je n’en avais pas envie. Je me pliais au strict minimum de l’amabilité histoire de pouvoir continuer à recevoir un salaire dérisoire. C’était donc ça ma vie aujourd’hui…Je ne pouvais qu’être reconnaissante envers Raelyn qui me permettait occasionnellement de retrouver un semblant de vie qui vaille la peine d’être vécue (loin de moi l’idée de mettre fin à la mienne pour autant soyons clairs. L’idée de pouvoir pourrir celles des autres suffisait à me motiver à me lever le matin). Et si, malgré le temps depuis lequel on se connaissait, je ne faisais que soupçonner que tout n’était pas reluisant dans ses activités quotidiennes, je vivais très bien avec le fait de ne pas poser trop de questions pour pouvoir continuer à profiter de ce genre de privilèges en compagnie d’une personne avec suffisamment de répondant et de caractère pour supporter le mien. Et qu’importe la façon dont elle en était arrivée là…l’important c’était qu’elle y était arrivée après tout. You go girl. « A partir de combien de cocktails tu vas commencer à croire que je ne traine avec toi que pour ton argent ? Histoire que je sache quand m’arrêter. » Ca n’était de loin pas la raison principale pour laquelle on était amies. Mais c’était un bonus somme toute très appréciable. Je me plaisais à tendre l’oreille pour écouter les cris des enfants s’amusant de l’autre côté du parc, imaginant les parents désespérés et aux têtes sur le point d’exploser réfléchissant à comment éliminer discrètement leurs enfants au détour d’un bassin. Un accident était si vite arrivé, non ? Le parc étant divisé en deux parties, l’une destinée au petit peuple au fond du trou peinant à payer son loyer, et l’autre accueillant dans le luxe et l’opulence les gens civilisés, de bonne compagnie et riches, je me plaisais à pouvoir à nouveau appartenir à cette seconde catégorie le temps d’une journée au moins. Cela avait malheureusement tendance à me faire oublier que j’appartenais aujourd’hui à ces deux catégories à la fois, mais il serait toujours temps de m’en rappeler et de broyer du noir ce soir. Pour l’heure je me tournais vers Raelyn, baissant mes lunettes de quelques centimètres sur mon nez pour pouvoir la regarder avant de lancer un sincère : « Merci de me permettre d’avoir un semblant de journée tolérable. » Et qu’elle n’hésite surtout pas à réitérer ses invitations aussi souvent qu’elle le souhaitait.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
I need a little fabulous, is that so wrong ? Raelyn Blackwell & @Cecilia Barker ☆ crédit/sebegifs
Pendant une période où chaque muscle, chaque nerf et chaque fibre de mon être m’a semblé être en proie à une tension constante – voir son mari arrêter par les forces de l’ordre et enfermé pendant plusieurs mois a ce genre d’effet – j’avais besoin d’une journée comme celle-là. Et je réalise à peine à l’instant à quel point. Pendant ces derniers mois, e n’avais pas pris le temps d’être Raelyn, loin de chez moi, loin de mon âme sœur et loin de ma petite fille. Je les aime tous les deux du plus profond de mon être et le loft est un foyer qu’il est salutaire de retrouver, mais de la même façon que ma moitié l’a quitté quelques jours pour passer du temps en plein air avec le parrain de Micah, j’avais besoin de temps pour moi. Loin des tracas du Club. Loin de mon rôle de maman que j’embrasse pourtant maintenant avec une aisance que je ne possédais pas au début.
Une journée à boire des cocktails trop sucrés pour mon palais exigeant au beau milieu de la journée, à lézarder au bord de la piscine extérieures en attendant nos massages et notre accès au SPA réservé à une clientèle richissime, une journée en compagnie de l’une des rares femmes que je tolère et dont la compagnie m’amuse. Cece est rafraichissante. Intéressée jusqu’à la moelle, je crois toutefois mon amitié – autant que ce mot puisse s’appliquer me concernant – réciproque. Toutefois, trop consciente de ce qu’elle a à perdre en perdant mes faveurs et ma compagnie, elle est discrète et ne pose jamais de questions dérangeantes. La blonde a compris il y a bien longtemps qu’il valait mieux qu’elle ignore toute la vérité à mon sujet et s’y tiens depuis – avec panache, je dois bien l’admettre. « Excusez-moi, est-ce qu’il serait possible d’ajouter une rondelle de citron à mon lemon drop martini ? » Le ton de la blonde, trop mielleux pour renfermer la moindre trace d’authenticité, me tire un sourire sous mon large chapeau et mes lunettes de soleil. La serveuse n’a qu’un seul tort : avoir été désignée pour nous servir et d’un geste, Cece la congédie déjà avec condescendance. « C’est fou ça, les serveurs ne savent vraiment plus faire leur métier de nos jours. J’espère que le personnel que t’as au casino s’en tire mieux que ça ? » - « C’est fou ce que tu gardes le caractère d’une pimbêche millionnaire même sans le sou. » Il n’en reste pas moins vrai que si quelqu’un avait un jour le malheur de me servir un mauvais scotch, il rencontrerait mon côté le plus sombre. Mais puisqu’ils ne servent ici en journée que des boissons bien trop sucrées pour ne pas être écœurante avec ou sans rondelle de citron, mes exigences sont relativement basses. Relativement ; je reste moi. « Je te dirais bien de venir y dépenser ton argent pour voir par toi-même mais, well. » Ma pique est accompagnée d’un sourire tout aussi mielleux que le ton qu’elle a employé pour s’adresser à l’employée et, pour être bien certaine qu’elle ait le loisir de le contempler, j’ôte la capeline qui dissimulais la moitié de mon minois.
Pour ce que j’en sais, elle a certainement une ardoise qu’elle met à mon nom à l’Octopus, une plus longue que la durée de notre amitié. Comme déterminée à appuyer mes pensées, elle ajoute. « A partir de combien de cocktails tu vas commencer à croire que je ne traine avec toi que pour ton argent ? Histoire que je sache quand m’arrêter. » - « Je suis déjà intimement persuadée que tu ne traînes avec moi que pour mes poches profondes. » Je secoue la tête en laissant échapper un bref rire amusé. Notre relation est ainsi faite : les mots gentils de ma part sont rares, ce genre de paroles est bien plus courant. Toutefois, si je le pensais réellement, elle ne serait pas là aujourd’hui. J’accepte que l’on profite de moi lorsque j’ai quelque chose à gagner, que je tire profit d’une quelconque façon de la situation moi aussi. Cecilia n’a pas grand-chose à m’offrir, elle peut donc en conclure que je l’apprécie sincèrement. Ceci étant dit, l’argent ne représente pas grand-chose à mes yeux : j’ai perdu toute notion de ce qui est cher et de ce qui ne l’est pas en même temps que la notion de limite a disparu, concernant ma richesse. « Merci de me permettre d’avoir un semblant de journée tolérable. » J’abaisse à mon tour mes lunettes pour pouvoir mieux l’observer, surprise par cet élan d’authenticité et ce merci qui semble venir tout droit du cœur sans lui arracher la bouche au passage. « Tu es bien sentimentale. » Je ne dirai pas de rien. Elle sait que ce n’est pas grand-chose pour moi, et elle sait aussi que je le fais de bon cœur, je n’ai pas besoin de devenir mièvre. « La pauvreté - » Le terme est relatif, mais à ses yeux sa situation doit revenir à ce genre d’extrémité. Lorsque l’on a fait parti des ultras riches, il doit être bien compliqué de revenir en arrière. « - a fini par avoir raison de ta combativité ou bien il y a autre chose ? »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 6 Sep 2024 - 11:08, édité 3 fois
Cecilia Barker
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« C’est fou ce que tu gardes le caractère d’une pimbêche millionnaire même sans le sou. » Mes lèvres s’étirèrent en un sourire amusé à cette réflexion avant que je ne réponde le plus naturellement du monde : « Merci. » Quoi ? Ca n’était pas la réponse normale attendue ? « C’est un état d’esprit. J’y ai travaillé longtemps alors je peux tout de même pas l’abandonner comme ça tu comprends. » Et c’était probablement aussi tout ce qui me restait de ma vie d’avant ; c’était principalement pour cette raison là que je ne pouvais décemment pas abandonner ce côté de ma personnalité. Et aussi parce que j’étais définitivement une connasse suffisante et que ça me plaisait. Il n’y avait pas besoin de justifications supplémentaires finalement. « Je te dirais bien de venir y dépenser ton argent pour voir par toi-même mais, well. » J’avais beau pincer mes lèvres et secouer légèrement ma tête de gauche à droite pour afficher ma désapprobation face à une telle provocation…je devais également me contenir pour ne pas rire face à cette pique bien sentie et vraie. Qu’il était agréable de pouvoir côtoyer une personne digne de ce nom, capable de m’envoyer très rapidement des balles perdues en plein visage. Je ne sais pas si j’avais un côté masochiste à apprécier la compagnie de Raelyn pour ça, ou si tout le reste de mon entourage était tout simplement trop fade à mon goût pour me donner envie de rester avec eux. Un peu des deux j’imagine. « Pas de problème. Je ne manquerai pas de venir y dépenser celui des autres en attendant d’avoir retrouvé le mien. » Si cela arrivait un jour. Et je commençais à en douter de plus en plus malheureusement. Mais tant que je continuais de vivre dans le déni et d’imaginer que je pouvais encore me relever de la chute sociale qu’on m’avait imposée, alors tout allait bien. « Je suis déjà intimement persuadée que tu ne traînes avec moi que pour mes poches profondes. » Cette fois-ci je laissais échapper un rire audible. « Parfait dans ce cas. Foutu pour foutu, je continue mes commandes alors ! » Bien évidemment qu’il était agréable de pouvoir compter sur elle et son portefeuille pour que je puisse encore vivre une vie de riche par procuration. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître (j’en étais la première surprise vu à quel point j’exécrais les gens de manière générale), j’appréciais sincèrement sa compagnie et les moments qu’on passait ensemble. Evidemment que les boissons hors de prix, les restaurants gastronomiques et les activités haut de gamme jouaient, mais tout cela ne remplacerait jamais le fait de pouvoir enfin tenir des discussions intéressante avec quelqu’un en qui je me reconnaissais et qui avait un caractère proche du mien. On se ressemblait sur plusieurs plans finalement…si on faisait abstraction de tout ce que je ne savais pas et que je préférais continuer d’ignorer pour le bien commun. « Tu es bien sentimentale. » Je tournais la tête dans sa direction, haussant un sourcil surpris et baissant mes lunettes de soleil de quelques centimètres sur mon nez pour qu’elle puisse apprécier à sa juste valeur mon expression dubitative face à une telle affirmation. Moi ? Sentimentale ? Ok je venais de dire merci, mais étions-nous obligées d’en arriver à de tels extrêmes ? « La pauvreté a fini par avoir raison de ta combativité ou bien il y a autre chose ? » Ha. Je notais intérieurement de ne plus jamais remercier qui que ce soit. Mais je devais reconnaitre que la question méritait d’être posée et que Raelyn avait peut-être détecté sans le savoir et avant moi des interrogations que je refusais de voir. « Même sans un sou, j’arrive toujours à m’en sortir et à avoir à peu près ce que je veux… » Tant que cela restait de l’ordre du raisonnable, ce qui n’était malheureusement pas mon fort. Mais… « …mais je dois reconnaître que compter sur ton argent, sur celui d’hommes plutôt beaux et élégants mais quinqua et suffisants, ou sur les passe-droits que des amis peuvent m’obtenir, ça devient lassant. » Mon regard s’était perdu l’espace de quelques secondes, ne contemplant rien de particulier si ce n’était l’échec qu’était ma vie. Je me tournais finalement à nouveau vers Raelyn pour simplement demander : « A quel moment j’ai raté ma vie en fait ? » parce que j’avais envie d’exister pour moi et seule, sans l’aide de personne. Mais ça n’était clairement pas au programme. Ca ne m’empêcherait pas de continuer à profiter des gens qui m’entouraient et à en manipuler d’autres ; mais c’était juste déprimant de constater que je n’avais toujours pas réussi à remonter cette foutue pente de merde. « Bon après je reste incroyablement belle et attirante donc, there’s that. » J’ajoutais avec un large sourire satisfait pour dédramatiser la conversation. Toujours voir le positif-ish.
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« Merci. C’est un état d’esprit. J’y ai travaillé longtemps alors je peux tout de même pas l’abandonner comme ça tu comprends. » - « Je n’ai pas dit que c’était un compliment. » C’était un compliment ou, en tout cas, ce qui s’en rapproche le plus lorsqu’il est question de moi. C’était un tu m’amuses et c’est bien plus que ce ne que je ne peux dire pour la majorité des gens, alors, c’était un compliment, point. La proposition de lui prêter de l’argent ou de lui en donner, comme si elle était une œuvre de charité, n’a jamais été faite. Je suis une femme qui ne respecte que celles qui savent se construire sans avoir besoin de demander à ce qu’on leur tende la main et je n’ai de toute façon pas réellement la main sur le cœur : je crèverais la bouche ouverte avant de proposer d’une façon aussi directe à la blonde de l’aider. Si je me moque bien de tout payer lorsque nous passons du temps ensemble, si je ne rougis pas d’être le portefeuille de notre duo, j’ai des limites, et ces limites s’arrêtent bien avant ce genre de proposition désintéressée. Ma fortune ne m’a pas été tendue sur un plateau d’argent. Je me suis battue – littéralement – pour l’obtenir et je considère que rien de ce qui n’est offert n’a la moindre valeur et ne peut certainement pas être source de fierté. « Pas de problème. Je ne manquerai pas de venir y dépenser celui des autres en attendant d’avoir retrouvé le mien. » - « Quel genre de pigeons s’offre tes services en ce moment ? » Cece flirte avec les limites du terme, mais elle n’est pas – encore – une escort. J’en suis parfaitement consciente mais, n’est-ce pas délicieux que de prétendre le contraire ? N’est-ce pas bien plus amusant de l’écouter se justifier et exposer toutes les raisons qui font que ce qu’elle est différent. Que l’argent qu’elle soutire à ses pauvres cibles n’est pas une vraie rétribution pour la remercier de leur offrir ses charmes ? « J’espère que tu as visé haut, tu en auras besoin si tu veux pouvoir aligner toute la soirée, surtout compte tenu de ton niveau au poker. » Les piques fusent, certaines sont justifiées et d’autres n’ont aucun fondement et, à la fin de la journée, la seule chose dont nous nous soucierons sera l’homogénéité de notre bronzage.
« Parfait dans ce cas. Foutu pour foutu, je continue mes commandes alors ! » Je lève les yeux au ciel de façon trop exagérée pour être authentique, avant de replacer mon dos contre le tissu de la chaise longue dans laquelle je suis installée. Je tends la main en direction du tube d’huile solaire déposé sur la petite table entre nous, avant d’en prélever de quoi remettre un peu de protection sur mes bras. « Même sans un sou, j’arrive toujours à m’en sortir et à avoir à peu près ce que je veux… » - « Hum. » Au détriment de ta fierté, voilà ce que mon mutisme dit à ma place. « …mais je dois reconnaître que compter sur ton argent, sur celui d’hommes plutôt beaux et élégants mais quinqua et suffisants, ou sur les passe-droits que des amis peuvent m’obtenir, ça devient lassant. » - « On récolte ce que l’on sème, non ? » Si mon ton est dénué du moindre jugement – promis, j’essaie très fort – je lève toutefois un sourcil, surprise de l’entendre renier d’une façon ou d’une autre sa petite vie tranquille de profiteuse. Grande partisane du dicton qui veut que on a rien sans rien, je ne me suis jamais considérée comme une victime des événement imprévisibles qui me sont tombés dessus, tout cas j’estime avec mérité chaque barreau gravi dans l’échelle sociale. Cece, elle, n’est pas du genre à se salir les mains d’une quelconque façon, peut-être est-ce là que le bât blesse. « A quel moment j’ai raté ma vie en fait. Bon après je reste incroyablement belle et attirante donc, there’s that. » - « Tu veux réellement une réponse honnête ? » Un sourire amusé relève le coin droit de ma lèvre, signifiant qu’elle l’aura, qu’elle la veuille ou non, cette réponse. « Tu t’es toujours reposée sur tes acquis. Et tu n’es pas habituée à devoir fournir le moindre effort pour obtenir ce que tu veux. » Et à la question "parce que toi si ?" je répondrai "oh diable, oui" et elle serait loin de se douter à quel point. « Enfin, sauf dans la chambre à coucher. Le quinqua alors, toujours. Avec des cheveux gris où tu te respectes encore un tout petit peu ? »
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Cecilia Barker
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« Je n’ai pas dit que c’était un compliment. » Je lui offris un simple hochement d’épaules accompagné d’un sourire satisfait en guise de réponse. Bien sûr que c’était un compliment, on le savait toutes les deux non ? « Quel genre de pigeons s’offre tes services en ce moment ? » Malheureusement ils ne courraient pas les rues en ce moment. Peut-être parce servir du café à des gros beauf toute la journée avait eu raison de ma patience et de ma tolérance (déjà très minime en temps normal) et que je n’avais de ce fait absolument aucune envie de passer pour une personne polie et civilisée auprès d’inconnus qui me donnaient plutôt envie de les gifler. « Difficile à croire mais pas tant que ça en ce moment. » Certes il allait falloir que je remédie à ce problème un jour ou l’autre. « Sauf si tu considères qu’offrir un verre à une jolie blonde qui te sourit pour espérer jouer dans la cour des grands c’est être un pigeon… » Oui bon d’accord. Peut-être qu’il y avait eu quelques pigeons de passage alors. Mais c’était pour compenser tous les verres que j’offrais moi-même aux gens que je connaissais qui passaient la porte du DBD (comment ça ça ne fonctionnait pas comme ça et Lily n’accepterait pas cet argument ? Lame.) « J’espère que tu as visé haut, tu en auras besoin si tu veux pouvoir aligner toute la soirée, surtout compte tenu de ton niveau au poker. » Je secouais la tête de gauche à droite, faussement blessée par un tel affront. « Je reconnais que je vise probablement pas assez haut pour ça en ce moment. Mais pour peu que le croupier soit lui aussi un pigeon séduit par un sourire hypocrite, laisse-moi ma chance. » Peu de chance mais une chance malgré tout. « Hum. » Je lui jetais un regard en coin. Pas convaincue par mon argument Raelyn ? J’étais si bonne menteuse que je parvenais à me convaincre moi-même que j’étais en mesure d’obtenir tout ce que je voulais, quand je le voulais. Et pourtant je passais bel et bien mes journées à me plaindre de mon statut perdu et de la merde dans laquelle j’étais aujourd’hui. A quel moment cela ressemblait au comportement d’une personne pouvant avoir tout ce qu’elle voulait ? Le déni. Il n’y avait que ça de vrai de toutes façons. « On récolte ce que l’on sème, non ? » Je fronçais les sourcils avant de répondre assez rapidement : « J’ai surtout récolté ce que mon père et ma mère ont semé pour moi. » Et sans que cela soit cohérent le moins du monde, j’avais l’impression que cette réponse suffisait à me dédouaner et à me déculpabiliser. Ca n’était pas de ma faute. C’était celle de mes parents. Point. Oui certes si je m’étais montrée plus indépendante et débrouillarde, je n’en serais pas là aujourd’hui et le scandale familial qui avait éclaté n’aurait pas eu tant d’impact sur moi. Mais encore une fois : le déni. Malheureusement pour moi, il y en avait une de nous deux qui se montrait très clairvoyante. « Tu t’es toujours reposée sur tes acquis. Et tu n’es pas habituée à devoir fournir le moindre effort pour obtenir ce que tu veux. » Ergh. J’affichais une moue contrariée tout en gardant mon regard fixement braqué devant moi pour ne pas avoir à affronter celui de la voix de la raison. « Je vois pas pourquoi j’aurais du faire davantage quand mes acquis étaient largement suffisants. » Peut-être parce qu’ils ne l’étaient plus aujourd’hui par exemple CeCe. « Et faire appel aux autres pour les faire travailler à notre place et s’économiser des efforts, c’est faire preuve de pragmatisme non ? » Et de malhonnêteté oui ok. Potato potahto. « Je ne comprends juste pas pourquoi me montrer malhonn…pragmatique ne me permet plus d’arriver à mes fins aujourd’hui. » Probablement parce qu’il était plus facile de mener les gens à la baguette quand on avait un statut que quand on servait des inconnus dans un café (et qu’on conservait des ambitions dignes de la royauté). « Enfin, sauf dans la chambre à coucher. Le quinqua alors, toujours. Avec des cheveux gris où tu te respectes encore un tout petit peu ? » Oh well. Chacun son champ de bataille non ? Même si je devais admettre que le mien n’était pas glorieux. Mais j’avais le mérite de choisir mes adversaires. « C’est parce que je me respecte encore un tout petit peu qu’il a des cheveux gris. Et un gros porte-monnaie. Et une grande gueule en bonus. Aussi surprenant cela puisse-t-il être, je pense qu’on se laisse pigeonner mutuellement dans cette histoire. » Je ne savais pas comment l’expliquer, mais je devais reconnaitre qu’on avait beau faire mine de ne pas se supporter la plupart du temps, Heath et moi trouvions chacun notre compte dans cette histoire fucked-up mais qui rapportait gros (et c’est tout ce qui comptait non ?). Mais pour une fois que j’avais quelqu’un de parfaitement lucide sur pourquoi je le côtoyais et vice versa, cela me donnait étrangement l’impression d’être moins aux abois que d’habitude. « En tout cas si t’as un plan de bataille tout prêt pour moi pour level up mes acquis et me sortir de là, je prends. » Je n’aidais pas vraiment à invalider sa théorie selon laquelle je n’étais pas habituée à fournir des efforts avec cette proposition, mais pour une fois j’étais vraiment à court d’idées et fatiguée.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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I need a little fabulous, is that so wrong ? Raelyn Blackwell & @Cecilia Barker ☆ crédit/sebegifs
« Difficile à croire mais pas tant que ça en ce moment. » Je lève un sourcil, comme pour lui dire que je n’en crois pas un mot et que j’attends donc qu’elle détaille et me donne un peu plus de ragots concernant ses aventures. Je ne dirais pas que je ne cautionne pas la vie de CeCe. Je me moque bien de ce que chacun fait pour joindre les deux bouts ou pour s’offrir un petit bout de paradis, je serais bien mal placée pour ça. En revanche, je ne l’envie pas non plus pour autant : quand je me suis retrouvée à la rue, j’ai choisi de me résoudre à un extrême certes, mais pas de ce genre là. Je détesterais l’idée de ne devoir tout ce que j’ai qu’à un tour de taille gracile et une jolie paire de fesses. Et je connais assez Cecilia pour savoir que, derrière le masque provocateur qu’elle ne quitte guère souvent, c’est son cas également. Prendre part à des activités illégales ou brader ma fierté et mes charmes ? Le choix a vite été fait, me concernant. Mais je n’ai pas grandi avec une cuillère en argent dans la bouche, je suppose qu’en débarquant à Brisbane à dix-huit ans, je ne considérais aucune activité, même illicite, indigne de ma jolie petite personne. « Sauf si tu considères qu’offrir un verre à une jolie blonde qui te sourit pour espérer jouer dans la cour des grands c’est être un pigeon… » - « Tu me penses aussi prude que ça ? » Je porte mon verre à mes lèvres en laissant échapper un soupir amusé semblable à un léger rire. « Même mariée et fidèle, je ne refuse jamais un verre offert par un homme qui trouve que j’ai un joli sourire. » Ou parce qu’il me trouve plus globalement à son goût et espère pouvoir obtenir davantage. Ils n’obtiennent jamais rien, de toute évidence puisque je suis à Amos quoi qu’il advienne - et malgré que l’envie de lui arracher la tête et lui crever les yeux m'animent parfois - mais ne font-ils pas leurs choix en connaissance de cause ? La bague trônant à mon annulaire ne pourrait pas être plus grosse qu’elle ne l’est. « Je reconnais que je vise probablement pas assez haut pour ça en ce moment. Mais pour peu que le croupier soit lui aussi un pigeon séduit par un sourire hypocrite, laisse-moi ma chance. » - « Je les ai bien entraînés. » Le sourire hautain qui étire mes lèvres est authentique, quand bien même je n’ai pas grand-chose à voir avec la formation des employés du casino. « Il te rendra ton sourire pour te mettre en confiance et, après ça, il te plumera. » S’il reste quelque chose à plumer, ce dont je doute. « Mais peut-être qu’après avoir perdu tes maigres revenues aux tables de jeu, tu parviendras au moins à te faire offrir un verre. » Ca, je ne l’interdis pas. Au contraire ; tout ce qui peut fidéliser un client est bon à prendre, surtout lorsque certains imbéciles apprécient ce genre de gestes malgré le fait d’avoir perdu auparavant dix ou cent fois le prix du dit-verre au jeu.
« J’ai surtout récolté ce que mon père et ma mère ont semé pour moi. » Ou plutôt, elle ne l’a pas récolté. Le résultat de la moisson s’est révélé quelque peu avarié, lorsque maman a exclu sa fille chérie - entre autres - de l’affaire familiale. Je suis cruelle. Mais pas avec elle, ou en tout cas pas avec elle au point d’enfoncer gratuitement le couteau dans la plaie. J’apprécie sincèrement Cecilia. « Je vois pas pourquoi j’aurais du faire davantage quand mes acquis étaient largement suffisants. Et faire appel aux autres pour les faire travailler à notre place et s’économiser des efforts, c’est faire preuve de pragmatisme non ? » - « Certes. » Je réfléchis un instant, Avant de me lever, de faire quelques pas en direction de la piscine réservée aux clients VIP, de me glisser dans l’eau - la température est parfaite - et de plier mes coudes sur le rebord de la piscine, appuyant mes coudes sur la margelle en marbre et déposant ma joue sur l’un de mes avant bras pour la fixer à nouveau depuis l’eau. « Mais le vent a tourné depuis… Combien de temps déjà ? » J’ignore ce que j’aurais fait à sa place. Mais je crois que je ne supporterai pas de passer du luxe à devoir faire la vaisselle dans un bar de quartier. Je crois que pour retrouver mon train de vie, j’aurais été prête à des extrémités… Et bien, plus extrêmes. Quoi qu’il arrive, ce qui lui est arrivé ne m’arrivera pas. Bien que, comme Cecilia, je ne regarde pas à la dépense, je reste toutefois prudente et visionnaire : la majeure partie de mes fonds se trouve sur divers comptes à l’étrange si bien que, même si mes actifs australiens étaient gelés, je serais loin, bien loin d’être à la rue. « Je ne comprends juste pas pourquoi me montrer malhonn…pragmatique ne me permet plus d’arriver à mes fins aujourd’hui. » - « Parce que tu n’as pas grand-chose à marchander. » A part ses charmes - quoique le terme “marchander” soit un peu dur pour ce qu’elle fait - bien entendu. Autrement dit, elle n’apporte pas grand-chose à la table et, dans ce cas là, difficile d’obtenir quoi que ce soit en retour. « C’est parce que je me respecte encore un tout petit peu qu’il a des cheveux gris. Et un gros porte-monnaie. Et une grande gueule en bonus. Aussi surprenant cela puisse-t-il être, je pense qu’on se laisse pigeonner mutuellement dans cette histoire. » Je bascule ma tête en arrière pour tremper mes cheveux platines, puis mon visage dans l’eau, avant de m’installer à nouveau dans ma pose précédente. « Toi, il te pigeonne pour quoi exactement ? » Elle le traite comme un sugar daddy. Ce que lui apporte à son détriment me paraît évident. Mais l’inverse ? Pourquoi juge-t-elle que chacun utilise l’autre, dans sa situation ? « En tout cas si t’as un plan de bataille tout prêt pour moi pour level up mes acquis et me sortir de là, je prends. » - « Tu devrais viser plus haut. » Même en restant dans ce qu’elle maîtrise le mieux, la séduction et les aventures agréables et prolifiques. « Tu ne couches que pour te faire entretenir. » Je ne tourne pas pendant des siècles autour du pot. Cecilia ne m’a-t-elle pas toujours appréciée pour ma sincérité et parce que je vais droit au but ? « Quitte à rester dans ton domaine, tu devrais le faire pour le pouvoir, pour remonter dans l’échelle sociale, pour des secrets, pour obtenir un moyen de pression sur des hommes puissants. » Tout cela revient au même : les secrets sont le pouvoir. Le fait est que ce que je cherche à lui faire comprendre, c’est qu’elle devrait mieux choisir ses proies. « Attaque toi à de plus gros poissons. Tu l’as dis toi-même, tu es séduisante. » Ce n’est pas la flatter que d’aller dans son sens ; je ne dis rien qu’elle ignore et la fausse modestie m’épuise en règle générale. « Tu as demandé. » Un sourire faussement innocent sur les lèvres, je hausse mes épaules. « Ca, où tu pourrais faire la mule pour un cartel Sud-Américain. Remets de la crème tu veux, ton daddy n'appréciera surement pas les traces de maillot de bain. » Bien sûr, cette dernière proposition n’est qu’une plaisanterie. Toutefois, peu se doutent d’à quel point la suggestion n’est pas si éloignée que ça de l’univers dans lequel j’évolue au quotidien.
:
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
Raelyn Blackwell et Chris Logan adorent ce message
« Même mariée et fidèle, je ne refuse jamais un verre offert par un homme qui trouve que j’ai un joli sourire. » J’aurais été déçue qu’il en soit autrement. Et cela aurait été un verre gratuit de gâché ; il y avait des priorités. Mais Raelyn soulevait indirectement un point important : si ma fierté avait toujours été ma priorité, j’avais la désagréable impression de la reléguer au second rang ces derniers temps. « Je les ai bien entraînés. » Mh ? « Il te rendra ton sourire pour te mettre en confiance et, après ça, il te plumera. » Mh. Je soupire de manière bien plus dramatique que nécessaire avant de rétorquer : « J’aurais du m’en douter. Encore un espoir qui s’envole à cause de ta conscience professionnelle. J’espère que t’es au moins désolée pour moi. » Certainement pas. Et même en le disant sur le ton de l’ironie, le simple fait que je qualifie le fait de me faire payer un verre comme d’un espoir en disait long sur…mon état de détresse profond ? Putain de merde, il allait vraiment falloir que je me ressaisisse. « Mais peut-être qu’après avoir perdu tes maigres revenues aux tables de jeu, tu parviendras au moins à te faire offrir un verre. » La pique eut le mérite de me faire sourire. Il n’y avait bien qu’elle qui pouvait me provoquer de la sorte sans risquer de subir mes foudres dans la foulée. « Du coup je pense que je vais plutôt garder mes maigres revenus comme tu le dis si bien, et tenter le cirque de la blonde en détresse. Quelques larmes me permettront bien d’obtenir quelque chose non ? » Toujours pas ma fierté. Toujours pas ma dignité. Mais quelque chose. « Certes. » Je l’observais se lever et aller d’un pas délicat et gracieux se rafraîchir dans l’eau. Qu’elle en laisse un peu aux autres non ? Elle avait l’argent, la beauté, la grâce, et même l’autorité. Si nous n’avions pas été amies, je n’aurais pas manqué une occasion de la détester gratuitement pour tout ça. Malheureusement pour moi, elle avait suffisamment de caractère et de répartie pour en avoir fait mon amie. Quelle putain d’ironie. « Mais le vent a tourné depuis… Combien de temps déjà ? » Je soupirais à nouveau, non pas de façon dramatique cette fois-ci mais plutôt 100% sincère. « Oui je sais. Trop longtemps. » Je m’étais jurée de me remettre debout et de retrouver un semblant de statut rapidement après la débâcle que j’avais connue. Et je ne pouvais que constater que c’était un échec et que quand bien même je me pensais si machiavélique et capable d’échafauder des plans au détriment d’autrui pour arriver à mes fins, j’étais aujourd’hui une putain de serveuse dans un café sans un sou et vivant dans un appart de merde. Elle était belle ma réussite. Je me levais pour rejoindre Raelyn, m’asseyant au bord de la piscine pour y tremper mes jambes, jetant un coup d’œil aux personnes alentour et à ce cercle très fermé auquel je ne pouvais appartenir que quelques jours par mois grâce à la blonde qui était suffisamment généreuse pour me faire profiter par ricochet de sa réussite. « Parce que tu n’as pas grand-chose à marchander. » Non clairement. Mais je ne pensais pas que cela pouvait m’arrêter pour autant. Et pourtant. « Mais même sans ça je pensais avoir suffisamment d’imagination pour trouver une parade. J’ai perdu mon statut et mon argent…pas ma résilience ? » Le simple fait que j’énonce ce fait sur la forme interrogative n’était pas bon signe. « J’ai vraiment pas plus de ressources que ça ? » Je ne parlais évidemment pas de ressources financières ; il n’y avait plus aucune illusion à se faire de ce côté-là. « Toi, il te pigeonne pour quoi exactement ? » Je n’eus pas à réfléchir bien longtemps avant d’afficher un léger sourire amusé : « Honnêtement ? Le fait de se pointer avec moi à son bras plait pas trop à sa famille de ce que j’ai cru comprendre. Et ça l’arrange. » Clairement un move que j’aurais pu tenter aussi si les rôles avaient été inversés. C’était probablement pour ça qu’on adorait se détester et se servir l’un de l’autre j’imagine. « Tu devrais viser plus haut. » Je me retournais vers elle, l’air sérieux, ma curiosité éveillée. J’attendais la suite des explications et, je l’espérais, des instructions que je ne manquerai pas de suivre avec application. « Tu ne couches que pour te faire entretenir. » Ergh. Je fronçais les sourcils sans m’offusquer plus que de raison, ne pouvant raisonnablement pas l’accuser de mentir après ce que je venais de dire. « Quitte à rester dans ton domaine, tu devrais le faire pour le pouvoir, pour remonter dans l’échelle sociale, pour des secrets, pour obtenir un moyen de pression sur des hommes puissants. » Je conservais mon silence, sentant mon cerveau commencer à carburer à l’arrière-plan. « Attaque toi à de plus gros poissons. Tu l’as dis toi-même, tu es séduisante. » Je me pinçais les lèvres, réfléchissant très sérieusement à la question. « Tu as demandé. » Je hochais la tête pour confirmer que l’honnêteté de ses propos ne me faisaient pas regretter ma question pour autant. « Je suis loin d’être contre l’idée. J’ai vraiment plus rien à perdre… » Enfin ça c’était le genre de choses qu’on disait avant de se rendre compte qu’en fait si, on pouvait toujours tomber plus bas. Etais-je vraiment sûre d’avoir touché le fond ? « Mais j’ai l’impression de pas savoir par quoi commencer ? A qui m’attaquer ? Il me manque l’élan du début pour me lancer…mais je suis presque certaine que je me sentirai comme un poisson dans l’eau quand les vrais jeux de manipulation seront au centre du débat. Après tout, c’est comme le vélo, ça s’oublie pas non ? » Les jeux de manipulation me connaissaient et j’avais appris à les masteriser. Il ne restait plus qu’à vérifier que je n’avais pas perdu la main. « Ca, où tu pourrais faire la mule pour un cartel Sud-Américain. Remets de la crème tu veux, ton daddy n'appréciera surement pas les traces de maillot de bain. » Je pris une expression faussement offusquée avant d’appuyer un peu plus la provocation en indiquant d’un geste de la main suffisant à une serveuse de m’amener mon flacon de crème (j’en profitais tant que je le pouvais encore. Demain ce serait à nouveau moi la serveuse à qui on s’adressait avec suffisance. Heureusement pour moi cependant, celle-ci faisait mieux son boulot que moi et m’apporta effectivement ce que je venais de lui demander sans broncher). J’ouvris le flacon et commençait à en appliquer sur mes bras, choisissant de ne répondre qu’à la première partie de sa phrase : « Mh…bonne idée. T’as des plans peut-être ? » Etais-je sûre de vouloir aller sur ce terrain-là, même sur le ton de la plaisanterie ?
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« J’aurais dû m’en douter. Encore un espoir qui s’envole à cause de ta conscience professionnelle. J’espère que t’es au moins désolée pour moi. » - « Ce n’est pas de la conscience professionnelle. » Je lui adresse un sourire ravageur avant de hausser les épaules. « C’est le sens des affaires. » Et j’ai oublié d’en être dépourvue. Que cela concerne la part illégale de mes activités ou celles du casino, j’ai aiguisé mes instincts, apprenant à discerner ce qui fonctionne et les paris qui sont trop risqués, les personnes auxquelles je peux faire confiance – elles sont rares – et celles pour lesquelles il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de collaborer de quelque façon que ce soit. Et puisque mon instinct m’a amenée jusqu’ici, personne ne pourra nier que j’en ai de bons. « Du coup je pense que je vais plutôt garder mes maigres revenus comme tu le dis si bien, et tenter le cirque de la blonde en détresse. Quelques larmes me permettront bien d’obtenir quelque chose non ? » - « Un verre éventuellement. » Une maigre consolation, à mon sens. « Si tu veux viser aussi bas. » Du reste, il s’agit surtout d’une plaisanterie : elle n’a pas grand-chose à gagner dans mon établissement quoi qu’il en soit, la meilleure chose qui pourrait lui arriver c’est d’accepter un boulot à l’Octopus et, pour ça, elle n’a pas besoin de tenter le "cirque de la blonde en détresse". Il lui suffirait de me demander cette faveur.
La chaleur écrasante de l’été australien me pousse à trouver refuge dans l’eau de la piscine – elle est à température idéale, et à m’installer là pour poursuivre la conversation. « Oui je sais. Trop longtemps. » Et depuis, elle me semble coincée dans un immobilisme effarant. Bien sûr, elle grapille quelques faveurs ici et là, mais je n’ai jamais entendu la blonde élaborer un vrai plan de bataille, qu’il soit pour reprendre l’empire dont elle était supposée hériter à sa mère ou bien pour construire quelque chose d’elle-même, à la sueur de son front. « Mais même sans ça je pensais avoir suffisamment d’imagination pour trouver une parade. J’ai perdu mon statut et mon argent…pas ma résilience ? » - « Ce n’est pas de résilience que tu manques. » Je parle avec l’aplomb d’une femme qui sait tout, qui ne doute pas une seconde de ce qu’elle avance même si, dans les faits, l’erreur est humaine est il m’est toujours possible de me tromper. Je refuse simplement d’admettre l’existence de cette éventualité. « C’est d’un coup de pied au cul. » Mais si perdre son statut et son aisance financière n’a pas suffit à la motiver assez pour qu’elle tente réellement de devenir quelqu’un grâce à ses propres moyens et sans compter sur l’héritage de papa maman, je doute que quoi que ce soit le puisse. A la place de Cecilia, à la place de son père, j’aurais brûlé l’empire familial s’il m’avait été impossible de le récupérer : mais je doute qu’elle ait vraiment envie d’envisager ce genre de solution. « J’ai vraiment pas plus de ressources que ça ? » - « Je peux être honnête avec toi ? » Je n’attends pas son autorisation : la question est purement rhétorique, je ne de me prive jamais de dire ce que j’ai envie de dire exactement quand j’ai envie de le faire. « Je crois qu’une part de toi espère encore que maman change d’avis. Qu’elle te réinstalle à ta petite place confortable d’héritière. » D’héritière qui n’a pas grand-chose à faire pour que tout lui tombe tout cuit dans le bec, m’empêché-je d’ajouter. Comme toujours, j’ai dit ce que j’avais à dire sur un ton résultat d’un savant mélange entre fausse innocence provocation.
« Honnêtement ? Le fait de se pointer avec moi à son bras plait pas trop à sa famille de ce que j’ai cru comprendre. Et ça l’arrange. » - « Et moi qui craignais que tu joues les couvertures pour un homme qui préfère les hommes. » Je n’ai rien contre la moindre orientation sexuelles du reste, j’ai beaucoup de défaut mais l’intolérance, dans ce domaine-là, n’en a jamais fait partie. Toutefois, cela aurait été tiré une croix sur le fait de s’amuser au lit pour elle, et cela aurait été bien dommage. Quitte à brader sa fierté, autant le faire en échange de quelques orgasmes.
« Je suis loin d’être contre l’idée. J’ai vraiment plus rien à perdre… » Elle m'amuse, CeCe. Elle n’a jamais connu la misère, la vraie, celle que je pensais connaître lorsque j’habitais dans une maison miteuse avec une seule chambre pour trois personnes à Charleville, mais que j’ai réellement découverte en débarquant à Brisbane seule et sans le moindre repaire. Dormir dans des squats ou sur les bancs des parcs lorsque je n’avais pas le moindre choix, avoir plus souvent le ventre désespérément vide que bien plein, je doute que Cecilia ait fait ce genre d’expérience. Toutefois, je ne relève pas ; je n’aime pas verser dans le misérabilisme. « Mais j’ai l’impression de pas savoir par quoi commencer ? A qui m’attaquer ? Il me manque l’élan du début pour me lancer…mais je suis presque certaine que je me sentirai comme un poisson dans l’eau quand les vrais jeux de manipulation seront au centre du débat. Après tout, c’est comme le vélo, ça s’oublie pas non ? » - « Tu dois toujours avec des contacts, tes entrées dans certains cercles difficilement accessibles au commun des mortels. » Dans des soirées où se côtoient des gens aux poches aussi profondes que l’étaient les siennes autrefois. « C’est par là que je commencerai si j’étais toi. » Qui dit hommes riches et puissants dit souvent lourds secret à cacher, je ne suis pas asse naïve pour penser que l’argent ne corrompt pas. Hommes d’affaires, hommes politiques, ils collectionnent tous des squelettes dans leurs placards.
« Mh…bonne idée. T’as des plans peut-être ? » - « Aucun qui te garantisse de garder tes intestins à l’intérieur de ton abdomen en toute circonstance. » Des plans, elle sait très bien que j’en ai, même si elle se doute sûrement de l’ampleur de ce dans quoi je trempe et de ma position réelle dans tout cela. « Crois moi, tu préfères encore faire le service ou bosser au Casino. » Je m’adresse à elle sans la fermeté qui aurait imprégné mes mots si elle avait été une autre ; toutefois, même sur le ton de la plaisanterie, Cecilia sait que je ne réponds pas à ce genre de question, je me permets donc de la rembarrer, avec humour et douceur certes, mais pas mon efficacement.
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TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
Raelyn Blackwell et Chris Logan adorent ce message
« C’est le sens des affaires. » Dieu sait qu’on aurait pu penser que j’avais moi-même le sens des affaires vu la famille dans laquelle j’avais grandi et pourtant il n’en était rien. Mon père l’incapable devait finalement venir contrebalancer la prête-à-tout girl boss qu’était ma mère j’imagine. Elle aurait pu m’apprendre tellement de choses au lieu de m’inculquer que les liens du sang ne signifiaient vraisemblablement rien pour elle. Encore que je pouvais la remercier pour mon côté misandre, mais ça n’était pas ce qui allait me permettre de bien gagner ma vie. Alors est-ce que je pouvais en vouloir à Raelyn de me lancer ce genre de piques ? Non. Je pouvais plutôt l’envier : là où je m’étais toujours montrée et me montrais encore passive en attendant que tout vienne à moi, elle avait bataillé pour en arriver là où elle était. Et je respectais les femmes qui réussissaient. Encore plus quand elles ne devaient leur réussite qu’à elles et elles seules. Et c’était le cas de la blonde. C’était probablement un des raisons pour laquelle on s’entendait bien et que les piques qu’on s’envoyait régulièrement au visage ne suscitaient pas des envies de meurtre : je la respectais. « Ce n’est pas de résilience que tu manques. » Je détachais mon regard perdu dans l’observation des clapotis que le balancement de mes jambes dans l’eau créait pour le poser sur le visage de Raelyn. J’attendais la suite, curieuse et impatiente à l’idée qu’elle me délivre soudain une évidence que je n’avais pas vu jusqu’alors et qui finirait de régler tous mes problèmes (la passivité plus forte que la proactivité : encore, toujours). « C’est d’un coup de pied au cul. » La noyer n’étant vraisemblablement pas une option (il y avait trop de témoins), je me contentais de balancer une jambe dans sa direction pour envoyer de malheureuses gouttes d’eau vers son visage. « C’est un peu kinky comme proposition mais si tu y tiens je ne peux qu’accepter écoute. » J’accompagnais ma remarque d’un sourire entendu, à défaut de pouvoir répliquer avec conviction parce que oui. Soyons honnêtes deux minutes. C’était plusieurs coups de pied au cul qui me faisaient défaut. Est-ce que je l’admettrai ? C’était mal me connaitre. Est-ce que Raelyn avait besoin que je le verbalise pour comprendre que j’étais d’accord ? Non plus. « Je peux être honnête avec toi ? » Je tentais bien évidemment ma chance pour lui faire part d’un refus mais j’eus à peine le temps d’entrouvrir mes lèvres que ses vérités s’échappaient déjà des siennes. « Je crois qu’une part de toi espère encore que maman change d’avis. Qu’elle te réinstalle à ta petite place confortable d’héritière. » Et lesdites vérités eurent le mérite de me faire froncer les sourcils et de me laisser silencieuse de longues secondes quand ma première envie avait été de spontanément m’offusquer face à une absurdité pareille qui…ne l’était peut-être pas tant finalement. Quand je repris enfin la parole, toute trace de plaisanterie avait quitté mon visage. Comme souvent quand il était question de ma traitresse de mère. « Elle me fait chier ton affirmation. » True story. « Parce qu’évidemment j’ai envie de retrouver tout ce que j’ai perdu. Mais j’ose espérer que je suis pas prête à ça à n’importe quel prix. » Rien n’était moins sûr. « Je peux songer à beaucoup de choses. Mais un monde dans lequel je ne confronterais pas ma mère à tout ce qu’elle m’a fait subir en me désignant dommage collatéral des conneries de mon père n’existe pas à mes yeux. J’ai vraiment envie de croire que si j’étais amenée à enfin lui reparler… [/color]» Si elle daignait seulement se préoccuper encore de moi. Ca n’était pas comme si je n’avais pas essayé de l’appeler les premiers mois après l’affaire. « …je l’enverrais chier comme elle le mérite. » Et c’était peut-être ça ma plus grande frustration finalement. Ne pas avoir eu l’occasion de lui dire ses quatre vérités. « Honnêtement…je saurais pas dire si je préfèrerais regagner mon statut ou me venger de ma mère. » J’avais beau comprendre et saluer le fait qu’elle ait repris la direction d’une entreprise qui lui revenait de droit, je ne pourrai jamais lui pardonner de m’avoir jetée sous les roues au passage. « Et moi qui craignais que tu joues les couvertures pour un homme qui préfère les hommes. » Cette remarque là eu le mérite de me faire sortir de ma crispation et de m’arracher un sourire. « Je n’élimine pas cette option mais disons que je préfère en tester d’autres avant d’en arriver là. » Quoique. Est-ce que Diego ne risquait pas de finir par me faire ce genre de demandes ? Et plus important encore : combien pouvais-je lui faire payer ce service le cas échéant ? (comment ça ça n’était pas comme ça que les amitiés fonctionnaient ?) « Tu dois toujours avec des contacts, tes entrées dans certains cercles difficilement accessibles au commun des mortels. » Si on éliminait de la liste mes soit disant amis qui avaient cessé de répondre à mes appels en constatant que mon compte en banque était à présent vide, je devais en effet bien réussir à creuser et trouver quelqu’un près à me laisser rentrer si ma demande s’accompagner d’un battement de cils et d’un sourire exagéré. « C’est prétentieux de ma part de penser que mon visage ne leur sera pas inconnu et que mon identité empêchera la moindre tentative de chantage ? » Mh. C’était probablement prétentieux oui. Et puis même dans l’hypothèse où ils me reconnaitraient, je n’avais rien à perdre. « Aucun qui te garantisse de garder tes intestins à l’intérieur de ton abdomen en toute circonstance. » Mon visage afficha très spontanément une expression de dégoût. Je visualisais un peu trop bien la scène. « Je suis sûre que je suis aussi mignonne à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais on va effectivement éviter cette éventualité. » Et toute autre éventualité qui m’en ferait apprendre plus que je ne préférais savoir sur la vie scandaleuse de Raelyn. « Crois moi, tu préfères encore faire le service ou bosser au Casino. » Je hochais la tête avant de valider : « Mh. Y a des choses pour lesquelles je préfère rester dans l’ignorance en effet. » Je lui jetais un regard en coin, faussement suspicieuse (alors que je devrais véritablement l’être j’imagine). « Mais si je pouvais être dans l’ignorance ET ne pas faire le service ou bosser au Casino ça m’arrangerait quoi. » Le beurre, l’argent du beurre, le cul de la crémière, tout ça quoi. La base non ?
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
I need a little fabulous, is that so wrong ? Raelyn Blackwell & @Cecilia Barker ☆ crédit/sebegifs
« C’est un peu kinky comme proposition mais si tu y tiens je ne peux qu’accepter écoute. » Rien n’est jamais sérieux lorsqu’il est question de Cece mais qu’importe, je sais qu’elle a compris et je sais que derrière sa nonchalance apparente se cache simplement une bonne dose de fierté et l’envie de garder la face. J’ai raison, elle le sait, je le sais, alors je la laisse donner l’impression qu’elle tire son épingle du jeu, pour ce que ça me coûte. « Elle me fait chier ton affirmation. Parce qu’évidemment j’ai envie de retrouver tout ce que j’ai perdu. Mais j’ose espérer que je suis pas prête à ça à n’importe quel prix. » Encore une fois : évidemment que j’ai raison. J’observe les gens qui m’entourent avec attention depuis deux décennies pour tenter de comprendre la psychologie humaine sans le moindre diplôme et bien qu’étant d’agréable compagnie, Cecilia n'est pas si compliquée que ça. Je la laisse venir : je sais qu’elle n’a pas terminé et qu’elle explicitera le prix en question. A mes yeux, il est risible en comparaison de l’empire sur lequel elle pourra régner ou, en tout cas, celui dont elle pourrait hériter si d’aventure elles se rabibochait avec sa mère. « Je peux songer à beaucoup de choses. Mais un monde dans lequel je ne confronterais pas ma mère à tout ce qu’elle m’a fait subir en me désignant dommage collatéral des conneries de mon père n’existe pas à mes yeux. J’ai vraiment envie de croire que si j’étais amenée à enfin lui reparler… Je l’enverrais chier comme elle le mérite. Honnêtement…je saurais pas dire si je préfèrerais regagner mon statut ou me venger de ma mère. » Je pousse un soupir, réfléchissant un instant avant de lui livrer mon verdict. « Je comprends la vengeance. » Ce sentiment ne m’est pas inconnu. Toutefois, je ne l’ai jamais privilégié face à la raison et face aux décisions rationnelles. Ma famille et le Club ont toujours été ma priorité et bien que j’ai envoyé Lou tenir compagnie aux vers de terre, je ne l’ai pas fait pour me venger d’elle, mais bel et bien parce qu’elle menaçait ma petite fille. Si j’ai repris le Club des mains incapables de Mitchell, ce n’est pas non plus pour me venger de ce qu’il a fait à Aaron : je l’ai fait parce que je le méritais. Si j’avais dû me venger, il tiendrait en ce moment compagnie au cadavre de la prostituée. « Et je comprends la fierté. » Elle m’étouffe souvent, dictant beaucoup de mes réactions. « Mais la fierté ne paye pas le loyer, et certainement pas tes pompes hors de prix. » Autrement dit : à sa place, je la ravalerai et je tenterai de reprendre contact avec ma mère, quitte à la manipuler pour qu’elle me restitue à la place qui me revient de droit. Voilà ce que je ferais des cartes qu’elle a entre les mains ; du reste, il s’agit de son jeu, pas du mien et je ne peux que conseiller. Je suis plus que satisfaite ce que j’ai fait avec celui qu’on m’avait distribué à la naissance. « Tu sais manipuler. » Qu’elle ne tente pas de me convaincre du contraire. « Tu pourrais la forcer à te bouffer dans la main si t’y mettais un peu du tiens. » Mais si elle préfère se construire – ou plutôt se reconstruire seule – qu’elle le fasse. Mais qu’elle le fasse pour de vrai. L’entre-deux dans lequel elle évolue depuis qu’elle a été déchue de son statut d’héritière capricieuse ne semble pas à la hauteur de la femme qu’elle pourrait être, si on me demande mon avis.
« Je n’élimine pas cette option mais disons que je préfère en tester d’autres avant d’en arriver là. » « Tu me répugnes. »
Un sourire étire mes lèvres et je secoue la tête, bien plus amusée que réellement dégoutée. Je n’ai pas froid aux yeux. Toutefois, je n’irais pas jusqu’à coucher avec un homme qui a vingt ans de plus que moi pour de l’argent, et je ne servirais certainement pas de potiche au bras d’un type qui a besoin de convaincre ses parents qu’il aime les femmes et qu’il peut coller aux envies et rêves de papa et maman de fonder une belle et grande famille. « Tant que tu tombes pas enceinte. » J’aime Micah de tout mon cœur, personne ne me fera jamais dire le contraire tant ma fille est devenue l’un des piliers de mon existence. Toutefois, tous les autres gamins sont à mes yeux une véritable malédiction. Surtout dans les circonstances dans lesquelles la blonde se trouve, personne ne pourra arguer le contraire. « C’est prétentieux de ma part de penser que mon visage ne leur sera pas inconnu et que mon identité empêchera la moindre tentative de chantage ? » - « Pourquoi ça serait le cas ? » Je hausse les épaules. « Même s’ils te reconnaissaient, et alors ? Ça les empêchera pas de penser avec leur queue. » La majorité des hommes se ressemblent. Je le dis sans vers dans la misandrie. Au contraire, j’aime cette particularité du genre masculin : cela les rends prédictibles et facilement malléables. Sur l’oreiller, les hommes ont tendance à être bavards.
« Je suis sûre que je suis aussi mignonne à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais on va effectivement éviter cette éventualité. » - « Tu fais bien. » Le sourire qui étire mes lèvres évolue en quelque chose d’un peu plus sauvage, de davantage carnassier. Personne n’est joli à l’intérieur, pas plus dans ce sens là du terme qu’au figuré, mais elle n’a pas besoin de savoir que j’ai effectivement déjà vu des entrailles, ahem. « Mh. Y a des choses pour lesquelles je préfère rester dans l’ignorance en effet. » - « C’est mieux, il faudrait pas que tu sois incapable de dormir sur tes deux oreilles. » Je doute qu’elle soit du genre à s’offusquer d’un peu de trafic de drogues, en revanche, elle choisit à mon sens de fermer les yeux sur tout un pan des activités impliquée par le fait d’appartenir à un gang et il vaut mieux pour elle qu’elle continue. Je suis certainement glamour à ses yeux, ça l’est que de négocier autour du prix du kilos de cocaïne avec des types à la mine patibulaire. Ça le serait certainement moins si elle pensait meurtre, prostitution et disparition de cadavres. « Mais si je pouvais être dans l’ignorance ET ne pas faire le service ou bosser au Casino ça m’arrangerait quoi. » - « Sois pas snob. » L’Octopus, quoi qu’elle en pense, est un établissement respectable. Pour le commun des mortels, il n’est qu’un casino à la clientèle classe et discrète et personne ne soupçonne ce qu’il se passe sous la surface sans être un initié. « Je vais perdre ma chargée d’événementiel. Si tu décides de redescendre d’un étage, le job pourrait être à toi. » Je n’ai pas besoin d’une réponse maintenant. Je n’ai pas non plus besoin d’une réponse demain ou après-demain : j’apprécie sincèrement Cecilia, aussi surprenant que cela puisse paraître. La porte lui sera toujours ouverte d’une façon ou d’une autre.
:
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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« Je comprends la vengeance. Et je comprends la fierté. » Deux éléments qui constituaient malheureusement presque entièrement ma personnalité à présent. « Mais la fierté ne paye pas le loyer, et certainement pas tes pompes hors de prix. » Je soupirais avec force face à cette évidence que je ne pouvais pas nier. Bien évidemment que ça ne payait rien du tout et que ça ne me menait surtout nulle part pour l’instant. Mais est-ce que j’allais les abandonner pour autant ? Certainement pas. Parce qu’on pouvait ajouter l’obstination presque malsaine à la liste de mes nombreuses qualités. Le problème étant qu’être putain de butée et bosser comme serveuse dans un café ça ne payait que difficilement le loyer, et clairement pas du tout les chaussures de mes rêves. « Tu sais manipuler. » Je haussais bien malgré moi un sourcil interrogateur en réponse à cette affirmation. « C’est ce que je pensais, et pourtant je commence de plus en plus à me dire que j’ai perdu la main. » Et j’avais beau me vanter de pouvoir remonter sur le vélo de la manipulation en un rien de temps, en vérité je n’étais pas certaine de me montrer aussi convaincante que je n’avais pu l’être par le passé. « Tu pourrais la forcer à te bouffer dans la main si t’y mettais un peu du tiens. » J’avais envie de croire qu’elle avait raison, et j’étais surtout flattée de la sentir plus convaincue que moi-même. « Admettons que je parvienne à mettre ma fierté de côté… » Peu probable. « …je vois pas ce que je pourrais lui apporter. Et je doute du fait que sa fille faussement larmoyante venant toquer à sa porte suffise à la convaincre de m’accorder quoi que ce soit. » A commencer par un semblant d’attention puisqu’elle ne daignait même pas décrocher son téléphone quand je l’appelais. Putain de bon exemple parental encore. On en était là : je sous-entendais qu’il faille que ma mère puisse gagner quelque chose au change pour accepter de me revoir. Que quelqu’un lui décerne le titre de mère de l’année et vite par pitié. « Je crois que je préfèrerais encore réussir à la faire chanter. Mais je sais même pas si elle a des putains de squelettes à cacher ou si elle n’est pas juste la femme parfaite qui a mérité de conquérir l’empire qui lui appartient aujourd’hui. » Evidemment qu’il devait y avoir du linge sale à trouver quelque part. Mais par où commencer. Et étais-je vraiment suffisamment remontée contre elle pour en arriver là ? Mh. Oui. « Tant que tu tombes pas enceinte. » Une grimace de dégoût s’afficha spontanément sur mon visage. No offense les mères de famille. « Jamais de la vie. La seule personne dont j’accepte de m’occuper, c’est moi-même. » Et même ça je n’étais vraisemblablement pas capable de le faire à la perfection. Oh well. « Même s’ils te reconnaissaient, et alors ? Ça les empêchera pas de penser avec leur queue. » Je hochais la tête, plutôt convaincue par cet argument. Moi qui étais plutôt habituée à me montrer bornée et combattive, je me surprenais à étaler autant mes doutes aujourd’hui. Je n’étais même pas au courant que j’en avais autant. « C’est vrai, je te remercie de me le rappeler. Et de me botter le cul figurativement parlant, je pense que j’en ai effectivement besoin. » Je ne trainais pourtant pas avec des mous du genoux, mais la présence, l’assurance et l’honnêteté de Raelyn étaient vraiment ce qui me faisait défaut ces derniers temps et je lui étais reconnaissante de me rappeler qui j’avais été et qui j’aspirais à redevenir. « C’est mieux, il faudrait pas que tu sois incapable de dormir sur tes deux oreilles. » Mes yeux se plissèrent légèrement tout en l’observant, comme si cela allait me permettre de déduire tout ce qu’elle pouvait bien trafiquer au quotidien. Evidemment que j’avais cette curiosité malsaine qui me poussait parfois à vouloir en demander plus. Mais mon instinct de survie était encore suffisamment développé pour que les questions ne franchissent pas la barrière de mes lèvres. Pour l’instant. « Juste par curiosité et vraiment pas pour en savoir plus mais…si je te posais des questions…tu me donnerais de vraies réponses ? » Curiosité mal placée, encore et toujours. « Sois pas snob. » Je fis mine de souffler un baiser dans sa direction en guise de réponse. Vengeance, fierté et snobisme, comment mieux me résumer ? « Je vais perdre ma chargée d’événementiel. Si tu décides de redescendre d’un étage, le job pourrait être à toi. » Mon expression se fit plus sérieuse, ne m’attendant clairement pas à une proposition concrète à la place d’une autre pique. Un job intéressant, dans lequel je pourrais potentiellement exceller et m’épanouir ? « Sérieusement ? » Fuck yes mais… « Tu me laisses y réfléchir ? » Si les rôles avaient été inversés je ne me serais certainement pas gênée pour répliquer que c’était à prendre ou à laisser. Mais j’avais vraiment besoin d’y réfléchir et de savoir si je pouvais vivre avec l’idée d’avoir été aidée par une amie quand la seule chose à laquelle j’aspirais c’était de pouvoir reprendre de force s’il le fallait mais surtout par moi-même ce qui m’appartenait. C’était ce que ma mère avait fait. Et j’avais encore un peu envie de croire que j’étais capable d’en faire de même seule.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
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« C’est ce que je pensais, et pourtant je commence de plus en plus à me dire que j’ai perdu la main. » Un ricanement soulève ma poitrine, et je secoue la tête en dardant mon regard dans celui de Cecilia. « Ton quinqua, il te mange dans la main à combien sur une échelle de un à dix ? » Si la réponse est satisfaisante, alors elle n’a pas perdu tant la main que ça. Si la note qu’elle s’attribue - elle n’est pas obligée de le faire à voix haute - ne l’est pas, elle sait au moins sur qui s’entraîner. Que celui qui m’a un jour accusé d’être une éternelle pessimiste se voit jeter la pierre. « Admettons que je parvienne à mettre ma fierté de côté… Je vois pas ce que je pourrais lui apporter. Et je doute du fait que sa fille faussement larmoyante venant toquer à sa porte suffise à la convaincre de m’accorder quoi que ce soit. » Je réfléchis un instant, prouvant si cela restait à faire que je suis véritablement impliquée dans cette conversation. Je me moque bien de connaître les ambitions et le tempérament de la mère de Cecilia. Mais je ne me moque pas de Cecilia et, même si elle ne m’entendra probablement jamais l’admettre à voix haute, celui la place automatiquement dans un lot particulièrement réduit de privilégiés. « Je crois que je préfèrerais encore réussir à la faire chanter. Mais je sais même pas si elle a des putains de squelettes à cacher ou si elle n’est pas juste la femme parfaite qui a mérité de conquérir l’empire qui lui appartient aujourd’hui. » - « Je connais pas ta mère. » Et je m’en fous. Cette affirmation n’est pas une invitation à pallier cette lacune. « Mais toi, tu dois au moins te souvenir de ce qui fonctionne avec elle. Si c’est pas le regard larmoyant, alors ce sera peut-être le chantage. Ou peut-être simplement de lui montrer que t’es pas une gamine pourrie gâtée mais que t’as du caractère et de la suite dans les idées. » Peut-être est-ce là la seule chose que la femme d’affaires attend de son héritière ; qu’elle lui montre qu’elle mérite réellement d’évoluer à ses côtés et pas uniquement parce qu’elle a la chance d’être de son sang.
« Jamais de la vie. La seule personne dont j’accepte de m’occuper, c’est moi-même. » « T’as bien raison. »
Jamais je ne dirais que je regrette d’avoir Micah. Ce serait un blasphème et, au-delà de ça, ce serait parfaitement erroné. Simplement, ce n’est pas parce que ma fille est la huitième merveille du monde - et souvent la chose qui retient d’arracher les yeux de son père lorsqu’il déraille - que j’ai changé et que je vais me mettre à déblatérer des conneries pour encourager mes proches à repeupler la planète terre. Avec tout le respect que je dois à la blonde, il vaut peut-être malgré tout mieux qu’elle s'abstienne. « C’est vrai, je te remercie de me le rappeler. Et de me botter le cul figurativement parlant, je pense que j’en ai effectivement besoin. » - « Mais pas de quoi. Tu sais que tu peux toujours compter sur moi. » Peut-être pas pour être là pour lui tresser les cheveux lorsqu’elle traverse une peine de coeur ou pour lui tenir la main dans les moments difficiles de son existence, mais pour lui conférer un peu d’humilité en lui bottant le cul, elle peut se reposer sur moi. Je n’aime pas les femmes et même si j’apprécie Cecilia, je ne tolèrerais pas d’entendre qui que ce soit la qualifier d’amie. Je l’apprécie toutefois assez pour l’écouter jacasser à propos de son héritage : après tout, cela doit bien vouloir dire quelque chose.
« Juste par curiosité et vraiment pas pour en savoir plus mais…si je te posais des questions…tu me donnerais de vraies réponses ? » - « Oui, bien sûr. » Non, de toute évidence. Le sourire forcé et trop resplendissant pour ne pas faire tâche sur mon minois qui étire mes lèvres prouve que je suis en ce moment même en train de lui prouver qu’elle n’obtiendra aucune vraie réponse à ce sujet. Quoi de mieux qu’une démonstration, plutôt qu’une réponse terre à terre ? « Sérieusement ? Tu me laisses y réfléchir ? » Je me dirige vers l’échelle située à quelques mètres de nous et, tirant sur mes avant-bras, je sors de l’eau. La température est clémente, si bien que je ne ressens pas le besoin de m’enrouler dans une serviette et me contente de ramener mes cheveux sur mon épaule pour les essorer. « Je peux pas garder le poste libre juste pour tes beaux yeux. » Nous avons besoin de quelqu’un et je connais sa tendance à l’indécision. Bloquer la place pour elle reviendrait potentiellement à devoir nous passer de quelqu’un à ce poste pendant des semaines voire des mois avant qu’elle ne se décide à donner une réponse négative ou positive. Je ne peux pas me le permettre et, bien que je l’apprécie, je ne l’apprécie pas assez pour me conduire comme une idiote sans cervelle. « Mais s’il est toujours libre quand tu auras fini d’y réfléchir, la porte ne sera pas fermée. » Lui dire que c’est à prendre ou à laisser serait d’une immaturité qui ne me ressemblerait pas. Du reste, l’offre n’est pas assez sensible pour posséder une date de péremption. « Mais si tu me dis que tu hésites parce que tu préfères faire le service, je vais devoir revoir mes critères de sélection. »
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Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
« Ton quinqua, il te mange dans la main à combien sur une échelle de un à dix ? » Mes traits se crispèrent légèrement alors que je réfléchissais sérieusement à la question. Pour n’importe qui d’autre j’aurais pu sortir un chiffre assez facilement. Mais pour Heath je devais reconnaître qu’il y avait une réciprocité dans nos comportements qui rendait le calcul plus difficile : « Six ? » Ca ne me ressemblait pas vraiment de répondre sous forme de question, aussi je me corrigeais rapidement et avec beaucoup plus de conviction pour ne pas laisser le doute s’installer (ni une potentielle remarque désobligeante sur un score trop bas) : « Sept. » Inutile de préciser que j’avais passé certains jours à lui manger dans la main également. Un détail. « Je connais pas ta mère. » Grand bien lui fasse, à ce stade-là j’aurais aimé pouvoir en dire autant. « Mais toi, tu dois au moins te souvenir de ce qui fonctionne avec elle. Si c’est pas le regard larmoyant, alors ce sera peut-être le chantage. Ou peut-être simplement de lui montrer que t’es pas une gamine pourrie gâtée mais que t’as du caractère et de la suite dans les idées. » Raelyn réussissait à mettre très précisément le doigt sur tout ce qui n’allait pas et me contrariait mais pouvait aussi être de potentielles solutions. A en croire mes sourcils à nouveau froncer et mon air pensif, je ne réfléchissais jamais autant que lorsque j’étais en sa présence. Je n’étais pas certaine d’apprécier ça mais finalement c’était peut-être ce qui me manquait pour enfin être capable d’échafauder un plan digne de ce nom. La dernière option proposée me paraissait en effet être la bonne, même si le chantage était celle qui me plaisait le plus. Avec un peu d’imagination, j’arriverais bien à mêler les deux pour ne pas être frustrée (quoi que ma vie n’était actuellement qu’une perpétuelle frustration, alors je n’étais probablement plus à ça près). Pour l’heure, je hochais simplement la tête en guise de réponse, considérant très sérieusement les différentes options exposées pour choisir la meilleure. Il ne m’en fallait pas plus pour me sentir pro-active (ça allait durer environ 10 minutes avant que je ne retourne à mes plaintes et mon manque d’action. Bordel, quand est-ce que j’étais devenue une chouineuse ?) « T’as bien raison. » Evidemment. Quelle idée d’avoir des enfants vraiment. No offense Raelyn. Mais pour sa défense, Micah avait l’air chou. Mais comme tous les enfants, elle était chou chez les autres. Pas chez moi. « Mais pas de quoi. Tu sais que tu peux toujours compter sur moi. » said nobody ever dans ma famille. Abstraction faite de Millie, j’avais tiré une croix sur l’idée de garder de bons contacts avec de quelconques membres de ma famille et ils en avaient vraisemblablement fait de même. Alors même si ce n’était pas grand-chose, ça me faisait plaisir de l’entendre dire ces mots -même si je n’allais pas sortir les violons pour autant, n’abusons pas-. « Oui, bien sûr. » Je secouais la tête dans un geste désapprobateur non sans afficher parallèlement une expression amusée en voyant son sourire forcé pour illustrer toute la sincérité de ses propos (non). Mais elle ne faisait que valider le fait qu’il y avait des choses qu’il valait mieux continuer d’ignorer. Surtout si j’étais effectivement amenée à travailler avec elle par la suite : s’il devait y avoir une descente de flics quelque part, je préférais pouvoir rester en capacité de leur répondre honnêtement que je n’avais aucune idée de ce dont ils étaient en train de me parler. Parce qu’il était évident et bien connu que je détestais par-dessus tout mentir et tromper, surtout quand il s’agissait de flics…C’était tout moi : un modèle d’honnêteté de bonne volonté. « Je peux pas garder le poste libre juste pour tes beaux yeux. » Ca me semblait pourtant être une raison parfaitement valable mais passons. « Mais s’il est toujours libre quand tu auras fini d’y réfléchir, la porte ne sera pas fermée. » Et je comptais y réfléchir. Très sérieusement. Et rapidement : il lui avait suffi de sous-entendre que le poste pouvait potentiellement être vite occupé pour que mon cerveau considère immédiatement cela comme une opportunité à ne surtout pas manquer. Ce que c’était probablement. A quel moment est-ce que je me permettais d’hésiter tout en passant mon temps à me plaindre (de droit) de mon travail de serveuse ? « Mais si tu me dis que tu hésites parce que tu préfères faire le service, je vais devoir revoir mes critères de sélection. » Je ne l’aurais pas mieux dit.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.