ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
« Soyons honnêtes, franchement, "balai à chiotte" ne méritait vraiment pas d’en faire autant. » Assise sur ma chaise dans une espèce de salle d’attente crasseuse face à un bureau et à un agent tout aussi crasseux, j’agitais mes mains en oubliant que l’une d’elle était accrochée depuis plus de 5 heures maintenant à l’accoudoir de la chaise. Parce que ça avait du plaire à l’officier qui m’avait arrêtée de pouvoir exercer pleinement son autorité j’imagine. Tout ça pour une histoire d’outrage à agent. Je n’étais certainement pas la première à ne pas accepter gentiment une amende pour excès de vitesse, mais je faisais partie des rares élus qui avaient eu le droit de finir au poste pour ça. J’étais en plus absolument persuadée d’avoir suffisamment baragouiné pour qu’il n’entende pas le "enfoiré" que j’avais lâché à son attention. Dommage qu’au moment où il m’avait demandé de répéter, la seule alternative qui me soit venue à l’esprit soit de le traiter haut et fort de balai à chiotte plutôt que de garder le silence. Je maintenais malgré tout que le balai à chiotte était moins pire que l’enfoiré (et tous les autres noms d’oiseaux dont je l’avais silencieusement affublé). Et puis un balai à chiotte, c’était toujours utile et un incontournable de la maison. J’avais bien essayé de le lui faire entendre à la 2e ou 3e heures de garde à vue, mais je n’étais que parvenue à gagner 2 heures de plus à…ne rien faire du tout si ce n’était faire semblant de le croire quand il disait qu’il avait de la paperasse à remplir avant de me laisser passer un coup de fil pour qu’on puisse venir me récupérer. Ca avait au moins eu le mérite de me laisser réfléchir à quelle personne appeler. Le choix était vite restreint entre des amis qui travaillaient et n’auraient pas répondu à un appel de ma part à 3 heures du matin (peut-être parce qu’il m’était déjà arrivé de les appeler un peu alcoolisée par le passé, les incitant ainsi à découvrir le mode nuit permettant entre autre de bloquer mes appels), et un coloc que je ne portais pas dans mon cœur et à qui je n’aurais jamais donné l’opportunité de se moquer de moi ad vitam aeternam avec une histoire pareille. Alors au vu de notre dernière rencontre, mon choix s’était assez rapidement porté sur Millie (malheureusement pour elle), en espérant que son téléphone sonnerait à une heure pareille. Je ne pus retenir un soupir de soulagement en voyant la fin de mon calvaire arriver lorsqu’elle passa les portes du commissariat. Ragaillardie et visiblement pas en reste d’une heure ou deux supplémentaires assise à me faire chier comme un rat mort sur cette chaise, j’avais lancé à l’attention du policier : « Vous outrepassez clairement vos droits et cette histoire ne s’arrêtera pas là. Millie pourra vous le confirmer. » J’étais à deux doigts de la faire passer pour une célèbre avocate mais je décidais de la laisser arriver avant de tenter ce genre d’arnaque. Et j’étais bien évidemment consciente que cette histoire stupide allait de toutes façons bel et bien s’arrêter là. Mais si je pouvais faire douter mon bourreau et l’agacer encore quelques minutes, je n’allais pas passer à côté d’une telle occasion.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: queensland police, spring hill.(c): katesgifsrp (gif), luleaby (codage).
***
Lorsque la sonnerie du téléphone avait retenti dans sa chambre, Millie avait sursauté dans son lit. Pas qu’elle n’y était pourtant pas habituée, parce-que ce n’était pas la première fois que quelqu’un l’appelait à une heure aussi avancée et attendait qu’elle daigne répondre à la communication - mais d’ordinaire, ce n’était pas ce téléphone là qui sonnait et surtout, elle s’y attendait plus ou moins. Aujourd’hui pourtant rien n’avait indiqué qu’elle allait se faire réveiller à… trois heures du matin, d’après son écran de téléphone qui crachait une lumière criarde dans ses yeux, lorsqu’elle avait rejoint les bras de Morphée. Soupirant devant le numéro inconnu, elle avait fini par répondre. Peut-être qu’en voyant que l’urgence était toute relative, elle avait pris le temps de prendre rapidement une douche et d’au moins boire un café. Certains pourraient la gratifier d’ingrate à agir de la sorte, mais elle était surtout très réaliste Millie: elle savait qu’elle ne retournerait pas se coucher et que sa journée démarrait simplement bien plus tôt que ce qui était initialement prévu. Alors quitte à la commencer au milieu de la nuit, elle préférait que ce soit dans de bonnes conditions. Elle avait terminé de passer sa veste et son sac sur l’épaule, était montée dans sa voiture et s’était rendue au commissariat.
C’était systématique: dès qu’elle passait les portes de l’endroit, elle ressentait un froid dans son dos. L’historique de sa relation avec les forces de l’ordre jouait une mauvaise carte dans cette histoire, bien sur. Déglutissant, elle marqua ses pas sur le sol en béton jusqu’à l’accueil - et elle n’eut qu’à peine le temps d’adresser la parole à l’agent posté là que déjà, une autre voix se joignait à la discussion. « Vous outrepassez clairement vos droits et cette histoire ne s’arrêtera pas là. Millie pourra vous le confirmer. » La Millie en question dut retenir un petit sourire amusé en entendant sa cousine presque s’époumoner sur des raisons qu’elle savait d’avance veines. Fermant les yeux un instant, elle reporta son regard sur l’agent d’accueil celui d’après. « Bonjour. Je pense que vous allez passer une meilleure fin de nuit. » Et même si sa voix contenait toute la douceur qu’elle avait en réserve, bien sur qu’une pointe d’amusement s’y faisait entendre. Finissant par tourner son regard et son corps vers l’endroit où était assise Cecilia, elle s’avança pour arriver à sa hauteur - autant que possible, en tous cas. « T’as l’air embêtée. T’as besoin d’un coup de main peut-être ? » Après tout, elle l’avait réveillé en plein milieu de la nuit pour venir la chercher au commissariat: autant qu’elle y prenne un minimum de plaisir de son côté aussi. Peut-être que cela ferait râler encore un instant et un autre sa cousine, mais au moins elles auraient tiré quelque-chose de positif toute deux de cette situation: CeCe d’être extirpée d’un certain inconfort, à ne pas en douter, et Millie d’un certain confort au contraire. « Je suis sure qu’ils avaient hâte que j’arrive. » Elle désigna d’un mouvement de tête les agents autour d’eux.
Dernière édition par Millie Butcher le Jeu 6 Juin 2024 - 3:07, édité 1 fois
Cecilia Barker
la sans-un-sou
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« Bonjour. Je pense que vous allez passer une meilleure fin de nuit. » Je soupirais bruyamment en m’affalant un peu plus sur ma chaise (autant que ces menottes pourries ne me le permettaient tout du moins). Ca n’était pas en plaisantant avec l’ennemi que j’arriverais à la faire passer pour une féroce avocate. Je n’avais pas encore enterré complètement cette idée mais j’y croyais tout de même beaucoup moins. J’avais envie d’avoir l’air passablement agacée en voyant ma cousine se diriger vers moi, mais j’avais tout de même conscience que cela aurait été un peu (vraiment un peu) ingrat de ma part étant donné que je l’avais réveillée au milieu de la nuit pour venir me sortir de là. « T’as l’air embêtée. T’as besoin d’un coup de main peut-être ? » Et puis il y avait toujours le risque qu’elle décide de me laisser là si je ne faisais pas preuve d’un minimum de gratitude. « Franchement je reconnais que la première heure était pas géniale. Mais au bout de la troisième mes fesses ont commencé à se faire à l’inconfort de ce siège. Je pense qu’elles et lui ne font plus qu’un à présent. » Ca n’était pas faute d’avoir passé tout mon temps à me tortiller sur cette foutue chaise. Il fallait au moins ça pour accompagner le fait que j’avais passé tout autant de temps à m’époumonner pour manifester mon mécontentement. « Je suis sure qu’ils avaient hâte que j’arrive. » Je me penchais légèrement sur le côté pour jeter un coup d’œil aux agents derrière elle. Ces abrutis avaient en effet l’air bien plus soulagés que quelques minutes auparavant. J’en venais presque à regretter de bientôt être sortie de là et de mettre un terme à leur souffrance. Est-ce que ça ne valait pas une petite heure supplémentaire ici ? Non ? Non. Il serait toujours temps de repasser les saluer plus tard. Après une bonne nuit de sommeil et des fesses remises de leur supplice. « Ca leur apprendra à abuser de leurs droits. » Je ne me faisais pas trop d’illusions quant au fait qu’elle venait de sous-entendre que ma capacité à être agaçante au possible avait eu raison d’eux. Et ça me convenait parfaitement. « Ne vous pressez pas pour venir me détacher surtout, j’ai tout mon temps ! » avais-je lancé suffisamment fort pour qu’ils daignent lever la tête et m’adresser une énième expression de désespoir. Je me réinstallais face à ma cousine avant de reprendre : « T’aurais pas envie de te faire passer pour une avocate prête à leur faire passer un sale quart d’heure non ? Je peux te donner deux trois tips rapides sur comment être une personne imbuvable. » Ca se tentait. J’ajoutais tout de même un très mérité : « Merci d’avoir répondu présente en tout cas. Merci pour moi, et pour eux aussi j’imagine donc. » Mettant de côté un instant la haine que j’avais envers ces agents, je me concentrais sur le visage de ma cousine avant de froncer les sourcils, surprise : « Par contre y a pas à avoir l’air aussi fraiche et apprêtée après avoir été réveillée au milieu de la nuit, comment tu réussis ça exactement ? » Elle n’avait ni l’air fatiguée, ni excédée par le réveil nocturne. Ca me dépassait.
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AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
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La réponse de sa cousine ne venant pas de suite lorsqu’elle lui demanda si elle avait besoin d’un coup de main, Millie haussa quelque peu l’un de ses sourcils en penchant un brin la tête sur le côté, comme pour faire accélérer les choses; parce-que certes cela l’amusait de voir Cecilia assise et restreinte au commissariat, mais ce n’était pas pour autant qu’elle comptait rester le peu de temps restant à la nuit déjà bien avancée ici. « Franchement je reconnais que la première heure était pas géniale. Mais au bout de la troisième mes fesses ont commencé à se faire à l’inconfort de ce siège. Je pense qu’elles et lui ne font plus qu’un à présent. » - « Donc tu serais capable de rester là encore un peu plus longtemps, c’est ce que tu me dis ? » Le petit sourire amusé qui étirait ses lèvres la trahissait, pour sur: elle ne la laisserait pas réellement plus longtemps ici - autant parce-qu’elle avait un coeur que parce-qu’elle avait pitié des employés présents ici qui avaient déjà du la supporter plus de temps que nécessaire. « Ca leur apprendra à abuser de leurs droits. » Elle leva fortement les yeux au ciel alors que la blonde reprenait déjà la parole. « Ne vous pressez pas pour venir me détacher surtout, j’ai tout mon temps ! » Millie soupira. « Toi peut-être, mais moi non, alors jouons pas à ce jeu là s’il te plait. » Si elle démarrait sa journée plus tôt en venant la chercher ici, ce n’était pas pour autant qu’elle comptait y passer le reste: elle avait un travail prenant qui l’attendait.
« T’aurais pas envie de te faire passer pour une avocate prête à leur faire passer un sale quart d’heure non ? Je peux te donner deux trois tips rapides sur comment être une personne imbuvable. » - « Vraiment CeCe ? » Son regard soulignait que ce n’était pas le moment de faire ce genre de plaisanterie malgré tout. Même si elle comprenait d’où elles venaient et la raison qui la poussait à agir de la sorte - cela lui donnait un certain contrôle sur la situation là où elle avait perdu ce dernier en se retrouvant limitée dans ses gestes et déplacements. « Merci d’avoir répondu présente en tout cas. Merci pour moi, et pour eux aussi j’imagine donc. » Gardant le silence en otage un instant, Millie finit par soupirer quelque peu. « J’avais surtout pitié pour eux. » Ce n’était pas vraiment vrai - ou plutôt, c’était là qu’une maigre partie de la vérité. Elle serait venue dans tous les cas, il s’agissait là de sa cousine. « Tu me seras redevable comme ça. » Le petit sourire qu’elle lui adressa était espiègle cette fois-ci. « Par contre y a pas à avoir l’air aussi fraiche et apprêtée après avoir été réveillée au milieu de la nuit, comment tu réussis ça exactement ? » Cette fois-ci, son rire fut entièrement sincère, alors qu’elle secouait quelque peu son visage avant de se pencher quelque en avant vers Cecilia. « Quand t’as un patron comme le mien, t’apprends à faire en sorte que ça soit une compétence maitrisée. » Elle se recula. « T’es pas la seule à m’appeler au milieu de la nuit CeCe, tu sais. » Elle fit quelques pas en arrière avant de pivoter sur ses talons pour rejoindre le bureau d’accueil; les mots qu’elle lança ensuite furent toujours à l’intention de sa cousine. « On va boire un café et manger quelque-chose après, si tu restes sage jusqu’à temps qu’on sorte. » Elle râlerait d’être traitée comme si elle était une enfant et la plus jeune de leur duo, mais cela faisait d’autant plus sourire Millie qui arrivait à hauteur du bureau pour gérer avec l’agent en poste le reste à régler.
Elle déverrouilla sa voiture à l’approche de cette dernière pour que les deux puissent s’y installe, se plaçant elle derrière le volant. Avant de démarrer, elle se tourna cependant tout de même vers Cecilia, plissant quelque peu les yeux. « Peut-être que je suis bonne poire à venir te chercher à cette heure là ici, et que j’ai des compétences particulièrement développées pour le faire tout en ayant l’air reposée alors que c’est pas le cas. Et peut-être que tout ça c’était des compliments, mais ça change pas que tu vas devoir me dire ce qu’il s’est passé quand même pour que tu arrives ici en premier lieu. »
Cecilia Barker
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« Donc tu serais capable de rester là encore un peu plus longtemps, c’est ce que tu me dis ? » « NON. » Oui bon ok j’avais peut-être répondu un peu dans la précipitation et en perdant mon calme. Mais sa question venait de me rappeler brutalement à quel point n’importe quelle autre chaise serait plus confortable que celle-ci. Je songeais même à passer la journée debout à ce stade-là (et ça ne me ressemblait clairement pas). « Toutes les bonnes choses ont une fin non ? » Je lançais un sourire sarcastique à l’attention de l’agent que j’avais passé la nuit à torturer avec mon naturel bienveillant. Et malgré la moquerie qui se lisait sur le visage de ma cousine, j’avais tout de même un doute sur le fait qu’elle puisse repartir et m’abandonner là. C’était bien le genre de trucs qu’on faisait entre membre d’une même famille non ? Non bon. (Peut-être parce que lesdits membres s’appelaient rarement à des heures matinales pour se faire sortir de cellule). « Toi peut-être, mais moi non, alors jouons pas à ce jeu là s’il te plait. » Cela avait au moins le mérite de ne pas conforter mon inquiétude quant à un potentiel abandon. « Pardon c’est vrai. J’ai tendance à oublier que tout le monde ne déteste pas son job et ferait tout pour y échapper. » Le professionnalisme ne faisait clairement pas partie de mes qualités. Surtout pas tant que je continuerais à bosser pour servir des crétins (ce qui était somme toute le propre de chaque job tant que l’on n’était pas son propre patron finalement ?). Mais j’oubliais que Millie avait quant à elle cette fameuse conscience pro qui me faisait défaut. Props à elle. Je n’allais pas prendre exemple pour autant. « Vraiment CeCe ? » Je soupirais en guise de réponse. Pourquoi est-ce qu’on n’envisageait jamais mes propositions comme sérieuses ? « Je suis sûre que ça te permettrait d’avoir plus d’aplomb. Ça pourrait te servir face à ton boss non ? Je laisse cette idée sur la table pour une prochaine fois. » Et si la prochaine fois pouvait se faire ailleurs qu’au commissariat, ce serait préférable. Et puis non pas qu’elle manquait tellement d’aplomb vu ses boutades à l’encontre de ma pauvre et malheureuse personne. « J’avais surtout pitié pour eux. Tu me seras redevable comme ça. » Je la regardais quelques secondes avant d’afficher un sourire fier et de répliquer : « Ça s’appelle du chantage ça non ? Est-ce que je commencerais enfin à déteindre sur toi ?! Je vais essayer de pas me laisser gagner par l’émotion. » Moi ? En faire trop ? Jamais. Manipulatrice et fraiche au réveil, j’étais positivement impressionnée. « Quand t’as un patron comme le mien, t’apprends à faire en sorte que ça soit une compétence maitrisée. T’es pas la seule à m’appeler au milieu de la nuit CeCe, tu sais. » Je fronçais mes sourcils en réalisant un peu plus à quel point son boss avait l’air…horrible ? Très loin de Lily qui me laissait trop de libertés pour le bien de son café. Comment est-ce qu’elle parvenait à tenir dans un environnement pareil ? « C’est marqué quelque part dans ton contrat qu’il peut te joindre à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ? » Même si on savait toutes les deux que ça n’était pas un contrat qui empêchait les supérieurs hiérarchiques de faire ce qu’ils voulaient et que si on n’était pas contentes ils seraient les premiers à nous dire de partir. « Quel con. » J’avais pas mieux que ça pour l’instant. J’aurais certes pu le traiter de balai à chiotte pour rester dans le thème de mes insultes de ces dernières heures. Il l’aurait mérité aussi. « On va boire un café et manger quelque-chose après, si tu restes sage jusqu’à temps qu’on sorte. » Je chuchotais « Encore du chantage. » tout en me réjouissant de cette perspective qui me suffit en effet à rester silencieuse, non sans lancer un regard dédaigneux à tous les agents croisés au passage. Est-ce que le fait qu’il se rappelle de moi suffirait à faire en sorte qu’ils ne veuillent plus jamais m’arrêter par la suite ? J’avais un doute mais la stratégie était à tenter. Je m’installais calmement dans la voiture avant de me prêter à un interrogatoire surprise. C’est vrai qu’après s’être levée aux aurores, elle méritait des explications sur le pourquoi du comment. Je soupirais donc d’un air dramatique avant de me lancer : « Alors déjà t’es pas bonne poire, tu as le sens de la famille et je t’en remercie parce que je peux clairement pas en dire autant de…n’importe quel autre membre de la famille. » C’est pas comme si appeler mes parents avait été une option à un quelconque moment. « Et j’ai commis un pauvre petit excès de vitesse de rien du tout avec lequel j’étais pas vraiment d’accord. Je crois que le flic a pas apprécié que je le traite d’enfoiré. Mais comme il avait pas bien entendu, j’ai changé de stratégie et j’ai plutôt opté pour "balai à chiotte" quand il m’a demandé de répéter. » Plus original. Oui ok ça me paraissait complètement con comme histoire maintenant que je la racontais à voix haute. Mais tant pis. « Donc si on te demande, tu pourras dire que t’as dû te lever tôt à cause d’un balai à chiotte. » Une bonne excuse, non ?
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« NON. » Elle dut retenir le petit sourire en coin qui menaçait de prendre toute la place sur son visage à voir la réaction de sa cousine: elle aurait pu s’en douter. « Toutes les bonnes choses ont une fin non ? » Millie haussa quelque peu les épaules, de façon nonchalante. « C’est toi qui me dis, c’est toi qui est retenue ici. » Elle, il avait beau être le milieu de la nuit, elle n’en avait que peu à faire si elle avait été appelée pour finalement repartir bredouille; CeCe s’en mordrait davantage les doigts si elle devait rajouter quelques heures à sa garde à vue. Au pire, Millie commencerait juste sa journée plus tôt, ce serait la seule conséquence qu’elle retiendrait et qui aurait réellement un impact; CeCe pourrait recevoir de vraies charges portées contre elle à force de s’énerver contre les agents de la loi. « Pardon c’est vrai. J’ai tendance à oublier que tout le monde ne déteste pas son job et ferait tout pour y échapper. » - « J’ai même plutôt tendance à courir pour aller travailler que d’y aller à reculons, effectivement. » C’était aussi du au fait que l’une des deux progressait dans un domaine qui l’intéressait pour de vrai et l’autre non.
« Je suis sûre que ça te permettrait d’avoir plus d’aplomb. Ça pourrait te servir face à ton boss non ? Je laisse cette idée sur la table pour une prochaine fois. » Elle leva les yeux au ciel. « J’ai pas besoin, j’ai l’aplomb qui me faut face à mon patron, t’en fais pas. » Elle ne mentait même pas: elle était l’une des rares personnes à pouvoir se vanter de cette sorte. Lorsqu’elle ne le faisait pas, c’était parce-qu’elle n’avait pas envie de se montrer forte tête; rien de plus. Elle se permit de montrer à sa cousine comment ça fonctionnait, de choisir les moments où faire la forte tête ou non, et pas seulement sous le coup de l’impulsion. « Ça s’appelle du chantage ça non ? Est-ce que je commencerais enfin à déteindre sur toi ?! Je vais essayer de pas me laisser gagner par l’émotion. » La réflexion ne fit qu’agrandir son sourire. « T’es pas encore sortie, attends de l’être pour m’accuser de quoi que ce soit peut-être ? » Elle s’amusait de la situation parce-que c’était le mieux à faire ici; surtout que cela ne lui arrivait pas à elle, alors il n’y avait pas de raison de ne pas s’en moquer gentiment, justement.
« C’est marqué quelque part dans ton contrat qu’il peut te joindre à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ? Quel con. » Elle secoua quelque peu la tête. « C’est marqué dessus, noir sur blanc, je sais dans quoi je me suis embarquée t’en fais pas. »
« Encore du chantage. » - « Sois contente que je t’en fasse. »
Ce ne fut que lorsqu’elles furent installées dans la voiture, que Millie se permit enfin de demander des comptes à sa cousine; si jusque là elle s’était quelque peu amusée de la situation et qu’elle s’était surtout concentrée de réellement extirpée la jeune femme aux mains des agents de la loi, elle voulait savoir pourquoi elle avait du le faire maintenant. « Alors déjà t’es pas bonne poire, tu as le sens de la famille et je t’en remercie parce que je peux clairement pas en dire autant de…n’importe quel autre membre de la famille. » Elle aurait voulu être apte à lui en vouloir pour de vrai, mais rien que ce début d’explication était assez pour souligner ce qui était une vérité faisant parfois trop mal - mais surtout pour souligner quelque-chose qui faisait du bien à Millie, qui était qu’au moins elle avait effectivement la valeur de la famille pour acquise. Elle ne pourrait donc rien réellement contredire ici, et rien faire d’autre qu’esquissa une petite moue qui acquiesçait des paroles de Cecilia. « Et j’ai commis un pauvre petit excès de vitesse de rien du tout avec lequel j’étais pas vraiment d’accord. Je crois que le flic a pas apprécié que je le traite d’enfoiré. Mais comme il avait pas bien entendu, j’ai changé de stratégie et j’ai plutôt opté pour "balai à chiotte" quand il m’a demandé de répéter. » Cette fois-ci, elle ferma les yeux, retint un soupir. « Donc si on te demande, tu pourras dire que t’as dû te lever tôt à cause d’un balai à chiotte. » De toutes les excuses qu’elle pourrait utiliser, elle n’utiliserait jamais celle là - même si elle devait saluer l’originalité de cette dernière. Millie rouvrit les yeux, reposa son regard sur la blonde à ses côtés. « C’est presque poétique, c’est ça ? » Et elle aurait eu toutes les excuses du monde pour vraiment être énervée ici, CeCe avait elle-même fait la liste des raisons au fil de leur discussion. Mais elle ne voyait pas l’intérêt, et parce-que ce n’était pas la réaction primaire de Millie - qu’importait la situation; il en fallait plus q’un réveil en fanfare pour l’énerver. « T’aurais pu te mettre dans de sales affaires pour rien, tu le sais ça non ? » Et parce-que malgré tout le reste, elle s’inquiétait pour sa cousine. « T’aurais pu contester de façon officielle, pour que ce soit étudié correctement, si tu voulais contester l’excès de vitesse. » Presque: elle possédait une lueur d’un brin de pitié dans le regard - c’était inconscient, elle n’avait pas spécialement envie de renvoyer cette image là. « T’aurais fait quoi, s’ils avaient pas accepté de te laisser repartir et que l’agent avait décidé de porter plainte pour de vrai contre toi ? » Elle haussa quelque peu l’un de ses sourcils. « Je sais que t’aimes pas spécialement ton job, mais y’a plus facile pour te faire virer que cette technique. »
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
« C’est toi qui me dis, c’est toi qui est retenue ici. » « Oui oui, je le dis. On se casse. » Réponse précipitée à nouveau. Millie avait beau être aidante et répondre présente quand j’avais besoin d’elle-même au milieu de la nuit, je sentais que je n’étais pas à l’abris de rester quelques heures de plus au poste pour une pique ironique de trop. C’est bon, j’avais suffisamment fait ma mauvaise tête et je ne rêvais plus que d’une chose : retrouver mon lit. Et sachant à quel point je détestais mon appart miteux et mon lit loin d’être confortable, c’était dire combien j’en avais marre et j’étais tombée bien bas. « J’ai même plutôt tendance à courir pour aller travailler que d’y aller à reculons, effectivement. » Je la fixais avec une expression honnêtement interrogative. Les gens comme elle existaient donc vraiment et n’étaient pas juste un mythe vendu par des patrons à tendance généralement despotique ? « Si tu parles sous la contrainte, cligne rapidement des paupières Millie. » Je plissais moi-même mes paupières pour voir si une quelconque détresse pouvait se lire dans ses yeux mais n’en trouvait aucune à mon plus grand étonnement. « Ou si c’est vraiment le cas, donne-moi ton secret, explique-moi comment une telle chose est possible. » parce qu’elle restait clairement inconcevable pour moi à l’heure actuelle, même du temps où j’avais de l’argent (et où, certes, je paradais davantage dans des soirées mondaines que je ne travaillais réellement. Potato potahto). « J’ai pas besoin, j’ai l’aplomb qui me faut face à mon patron, t’en fais pas. » Mon regard se fit un peu plus surpris encore : « Je te jure qu’à ce stade-là je suis à deux doigts de te demander si je peux venir faire un stage d’observation et constater tout ça par moi-même parce que j’ai du mal à y croire. » Un travail qui lui plaisait ? Auquel elle avait envie d’aller le matin ? Et un patron avec lequel elle pouvait discuter ? Mh-mh. Peu crédible. Où était le loup dans toute cette histoire ? « T’es pas encore sortie, attends de l’être pour m’accuser de quoi que ce soit peut-être ? » Non trop tard. J’avais décidé d’interpréter son large sourire comme une volonté assumée de me faire gentiment chanter. Et je restais fière d’elle. Pour que le package soit complet, il ne restait plus qu’à la convaincre de s’adonner à ma passion préférée : la vengeance. Je ne perdais pas espoir. « C’est marqué dessus, noir sur blanc, je sais dans quoi je me suis embarquée t’en fais pas. » HA ! Il était donc là le loup. Petit, certes, mais loup quand même. « Et t’es payée à hauteur des heures de sommeil que tu perds rassure-moi ? » « Sois contente que je t’en fasse. » Je restais silencieuse et finit par hocher docilement la tête. Oui ok. Ce genre de chantage était clairement acceptable et plutôt gagnant-gagnant. En revanche avant le café promis je devais d’abord passer par l’étape moue désapprobatrice visiblement. Elle détestait donc ma super histoire ? J’avais pourtant tout donné niveau originalité. « C’est presque poétique, c’est ça ? » J’acquiesçais vivement en affichant un sourire en coin pour tenter de la convaincre (mais ne l’étant pas moi-même, ça me semblait peine perdue). « T’aurais pu contester de façon officielle, pour que ce soit étudié correctement, si tu voulais contester l’excès de vitesse. » « J’y crois pas un seul instant et toi non plus je pense. Depuis quand ils font bien leur boulot ? » Une fois n’était pas coutume, j’étais parvenue à me pincer les lèvres avant qu’un "t’es malheureusement bien placée pour le savoir" qui aurait été un coup bas. Une vérité mais un coup bas malgré tout, qu’elle n’avait clairement pas mérité. Et puis je n’allais pas contester un excès de vitesse que j’avais effectivement commis, mais ça non plus je pris pas le soin de le préciser…« T’aurais fait quoi, s’ils avaient pas accepté de te laisser repartir et que l’agent avait décidé de porter plainte pour de vrai contre toi ? » « C’est trop m’en demander ça. Être une tête brûlée ne permet pas de réfléchir aussi loin aux conséquences qu’on risque. » Comment ça ça n’était en rien une excuse ? Oui bon. Effectivement j’aurais été dans une belle merde, ça ne faisait aucun doute. Mais j’aurais au moins pris plaisir à continuer de lui faire passer la pire nuit de sa vie à ce compte-là. On se réconfortait comme on pouvait. « Je sais que t’aimes pas spécialement ton job, mais y’a plus facile pour te faire virer que cette technique. » Pas faux. « Je vais y réfléchir mais j’ai pas encore trouvé comment gagner de l’argent une fois que j’aurais été virée par contre si jamais t’as des idées. » Comme quoi, j’avais au moins pensé à ça avant de songer à démissionner en fanfare.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: queensland police, spring hill.(c): katesgifsrp (gif), luleaby (codage).
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« Oui oui, je le dis. On se casse. » C’était plus pour la taquiner qu’autre chose: elle se doutait bien qu’elle ne souhaitait pas réellement passer quelques heures supplémentaires ici.
« Si tu parles sous la contrainte, cligne rapidement des paupières Millie. » Plutôt que d’obtempérer, elle se contenta de lever les yeux au ciel en reposant un regard quelque peu accusateur sur sa cousine une fois le tour des orbites effectué. « Ou si c’est vraiment le cas, donne-moi ton secret, explique-moi comment une telle chose est possible. » - « Il suffit de faire un travail qui nous plait, tu sais. » Elle savait que ce n’était pas le cas de CeCe, et que même le travail de manière plus générale n’était pas quelque-chose qui l’enchantait particulièrement. Millie avait toujours aimé se sentir utile et user de ses talents pour aider les autres; c’était un peu plus particulier dans son domaine puisqu’elle n’aidait pas autant que le mot pourrait le laisser supposer mais elle savait qu’elle mettait ses talents et sa pitance surtout à bon usage. « Je te jure qu’à ce stade-là je suis à deux doigts de te demander si je peux venir faire un stage d’observation et constater tout ça par moi-même parce que j’ai du mal à y croire. » - « Bring your cousin to work day, c’est ça que tu veux que j’instaure ? » Secouant quelque peu sa tête de droite à gauche, un petit sourire accroché à ses lèvres, elle plissa le bout du nez. « Je suis pas sure que ça plaise au patron comme idée. Mais parfois on bosse sur des événements, tu pourrais venir là et voir ce que ça donne. » Naïve était-elle de proposer ça sans savoir que quelques semaines plus tard, elle déposerait sa lettre de démission sur le bureau de son patron. « Je te jure qu’à ce stade-là je suis à deux doigts de te demander si je peux venir faire un stage d’observation et constater tout ça par moi-même parce que j’ai du mal à y croire. » - « Tu veux que je gagne un voyage sur la lune à la fin de mon contrat aussi, c’est ça ? » Bien sur que non, elle n’était pas payée pour les heures de sommeil qu’elle perdait mais elle était payée toutes les heures qu’elle faisait - et ça revenait presque au même, pour elle. Elle connaissait bien des personnes à une place similaire à la sienne qui ne seraient pas aussi bien considérées - elle le disait, le savait: elle n’avait pas à se plaindre de la place qu’elle occupait ces derniers temps.
« J’y crois pas un seul instant et toi non plus je pense. Depuis quand ils font bien leur boulot ? » Au moins, Cecilia eut la retenue de ne pas ajouter à voix haute ce que sous-entendaient ses premiers mots, et elle lui en fut reconnaissante. Effectivement, elle était bien placée pour comprendre que ce n’était pas une généralité qui pouvait être crue les yeux fermés, et qu’elle était bien placée pour savoir ça. Elle ne croyait pas vraiment qu’ils se seraient occupés d’elle correctement, mais cela aurait surement été moins pire que les quelques heures qu’elle venait de passer au poste. Et surtout: elle était responsable de ce qu’il s’était passé, alors contester était quelque peu audacieux. « Ca t’aurait évité une ligne dans ton casier. » Qu’elle répondit, la sagesse faisait partie de son esprit. Puisqu’il y avait aussi tout un monde où CeCe ne repartait pas du poste cette nuit, elle aurait pu grandement éviter tout ce désagrément en se pliant aux méthodes qui s’accordaient à la loi et aux compromis. « C’est trop m’en demander ça. Être une tête brûlée ne permet pas de réfléchir aussi loin aux conséquences qu’on risque. » Elle ne sut s’empêcher d’esquisser un petit sourire malgré tout. « Comment ça se fait que tu sois la plus vieille de nous deux mais que ce soit moi la plus sage ? » Elle releva son regard vers elle, un sourcil taquin haussé par dessus l’un de ses yeux.
« Je vais y réfléchir mais j’ai pas encore trouvé comment gagner de l’argent une fois que j’aurais été virée par contre si jamais t’as des idées. » Millie ne put s’empêcher d’avoir un petit rire. « Travailler, faut travailler pour gagner de l’argent malheureusement. » Et parce-qu’elle ne sut s’empêcher le petit commentaire: « En tous cas c’est ma méthode à moi, si tu veux des moyens moins sympathiques et plus détournés, t’as qu’à appeler Ottie elle a de meilleures idées elle. » Roulant de ses yeux, elle finit par attraper sa ceinture et par intimer d’un mouvement du menton à en faire de même pour CeCe. « T’as presque mérité que je démarre la voiture, au moins. » Puisque la condition pour qu’elle la ramène chez elle, c’était qu’elle lui donne un minimum d’explications sur la situation dans laquelle elle s’était retrouvée et elle l’avait fait, elle pouvait au moins lui prouver qu’elle respecterait sa part du marché de son côté.
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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« Il suffit de faire un travail qui nous plait, tu sais. » Je soupirais, désabusée face à une telle affirmation. Je ne croyais plus au Père Noël depuis longtemps (même si j’avais malheureusement déjà constaté les ressemblances physiques que pouvaient entretenir des sugar daddies prêts à exaucer des vœux avec le vieux barbu bedonnant). La chose importante à retenir dans cette histoire était que je ne croisais que très rarement des gens contents de leur boulot. Mais j’étais ravie que Millie face partie de cette espère rare. Dubitative. Mais ravie. « Bring your cousin to work day, c’est ça que tu veux que j’instaure ? » Je pointais un index dans sa direction pour signifier qu’elle avait exactement mis le doigt sur ce que je voulais dire. « Je suis pas sure que ça plaise au patron comme idée. Mais parfois on bosse sur des événements, tu pourrais venir là et voir ce que ça donne. » Si l’idée était séduisante, je souhaitais en priorité m’assurer d’une chose : « Juste histoire de clarifier les choses et qu’il n’y ait pas méprise…C’est le concept qui plairait pas à ton patron ? T’es pas en train de dire que c’est ta cousine précisément qui ne lui plairait pas hein ? » Bien évidemment que non elle ne dirait jamais ça. Comment le pourrait-elle avec une cousine aussi formidable ? Si l’on oubliait le fait qu’elle avait émis l’hypothèse de me laisser au poste quelques minutes auparavant. « Mais par contre si la proposition est sérieuse, je pense que ça pourrait m’intéresser. » Et c’était surprenant car c’était bien la première fois que je me montrais intéressée par quoi que ce soit concernant ma possible vie professionnelle là où j’avais jusqu’à présent toujours attendu que tout vienne naturellement à moi. Evidemment que a n’allait pas déboucher sur une super offre d’emploi…mais découvrir les coulisses d’un métier que j’avais l’impression de pouvoir maîtriser, c’était ça qui ne me faisait pas rejeter en bloc cette idée. Ca et les mille heures passées en garde à vue qui m’avaient probablement détraqué le cerveau. « Tu veux que je gagne un voyage sur la lune à la fin de mon contrat aussi, c’est ça ? » Je hochais nonchalamment mes épaules avant de répliquer : « Ca te plait pas comme bonus ? Je trouve que c’est une bonne idée. » Il avait les moyens sont boss pour ça de toutes façons, non ? (Comment ça ça n’était pas la question ?) « Ca t’aurait évité une ligne dans ton casier. » Blablabla. Je l’observais avec un air de défi dans le regard : « Un casier vierge ? Barbant. Qui fait encore ça de nos jours Millie ? » Oui. Ok. Ca finirait par me jouer des tours, surtout si je souhaitais un jour exercer un travail digne de ce nom. Mais ce serait un problème pour plus tard. Pour l’heure j’avais tenu tête à un crétin de flic et c’était tout ce qui comptait à mes yeux. Le sens des priorités, tout ça. « Comment ça se fait que tu sois la plus vieille de nous deux mais que ce soit moi la plus sage ? » True story. Je pinçais mes lèvres avant de répondre à son regard par un sourire amusé : « Déjà cesse d’utiliser le mot vieille pour me qualifier merci. Et ensuite je n’ai aucune explication mais je trouve au final qu’on s’équilibre bien, non ? » Je faisais des conneries et Millie les rattrapaient. C’était bien la définition d’un bon équilibre pour moi. « Travailler, faut travailler pour gagner de l’argent malheureusement. » J’accompagnais cette réponse d’un doigt faussement enfoncé au fond de ma gorge. Je lui demandais de vraies solutions pas chiantes, pas fatigantes. « En tous cas c’est ma méthode à moi, si tu veux des moyens moins sympathiques et plus détournés, t’as qu’à appeler Ottie elle a de meilleures idées elle. » Je hochais la tête d’un air convaincu : « Moins sympathiques et plus détournés. C’est mon crédo ça oui, merci. » Enfin docile (encore la faute aux milles heures passées au poste), j’attachais à mon tour ma ceinture, pressée de me barrer de là le plus vite possible. Quand j’en arrivais à préférer mon horrible appartement à n’importe quel endroit, c’est que la situation était vraiment grave. « T’as presque mérité que je démarre la voiture, au moins. » Comment ça presque ??? Je l’observais avec un regard faussement menaçant : « Si tu presque démarres la voiture, je te presque paye le café dont on a parlé tout à l’heure pour te remercier. » grand prince que j’étais. Mais je lui devais au moins ça.
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