(spencer #5) in the modern world i don't feel anything
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Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4039 POINTS : 10
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › alice (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
De l’extérieur, la régularité de sa présence au Dovercourt Center peut laisser croire à des progrès considérables concernant sa situation. Il n’est plus aussi récalcitrant à l’idée de pousser la porte de ce centre, et de monter les escaliers deux par deux jusqu’au deuxième étage. Il ne fait plus semblant de chercher son chemin dans les couloirs pour cacher son hésitation à entrer dans la pièce où se déroulent les réunions, et ainsi s’offrir la possibilité de tourner les talons à la dernière seconde. Il ne s’est pas encore dévoilé à cœur ouvert auprès des autres participants, mais il n’essaie plus de gagner la partie de roi du silence. Oui, l’on pourrait croire qu’il a enfin réussi à surpasser sa crainte du jugement, Kieran, pour se laisser aller à des confidences qui l’aideraient sans doute à faire la paix avec tout ce qu’il contient en lui depuis des années. Pourtant, il ne s’est jamais senti aussi abattu. Il n’est pas des plus réguliers, pas non plus des plus communicants, mais il sait que ce ne sont pas des raisons suffisantes pour justifier de son découragement. Les mois défilent et Kieran n’a pas l’impression de sortir la tête de l’eau – pire encore, il a la désagréable sensation d’y avoir replongé et cette fois-ci, il ne semble pas être en mesure de voir la moindre issue. L’absence d’Autumn dans sa vie a d’abord été perçue comme un soulagement ; mais très vite, le manque s’est fait ressentir. Kieran n’est pas stupide, il a conscience que son existence est moins malmenée sans la présence de la jeune femme à ses côtés. C’est très exactement la raison pour laquelle il l’avait quittée la première fois, la raison aussi pour laquelle il n’a pas souhaité faire perdurer cette seconde chance. Car ça n’en était pas une, de chance, quand bien même il s’est longtemps persuadé du contraire. Et c’est sans doute le plus frustrant dans toute cette situation ; il a enfin réussi à ouvrir les yeux, à voir le monde comme il aurait toujours dû le voir, reconnaître l’ampleur de l’emprise qu’Autumn a eue sur lui toutes ces années. Admettre enfin que leur relation n’est pas belle, mais destructrice, qu’il y a laissé bien plus qu’un simple cœur brisé et qu’elle a défini l’homme qu’il est devenu, celui-là même dont le reflet lui est insupportable. Que toutes les excuses, les attentions, les promesses, rien n’a pu et ne pourra jamais effacer les actes et la violence de certains mots. Il le sait, tout ça – du moins, il a l’impression de le savoir – pour autant Kieran ne se sent pas apaisé. Parce qu’il a enfin accepté d’affronter cette vérité, et qu’aussi répugnante puisse-t-elle être, elle lui manque chaque jour un peu plus.
Il a pourtant suivi la longue liste de conseils de son psy ; il s’est affairé à se trouver de nouvelles occupations, à remplacer les pensées occupées par Autumn par autre chose, à faire claquer l’élastique autour de son poignet quand il a envie de se faire du mal, à investir ce fichu groupe au sein duquel il ne fait pas de progrès. Lui ne voit pas la moindre résilience à pleurer ainsi sur sa situation, pas alors que chaque récit, chaque parole, le renvoie d’une façon ou d’une autre à sa propre histoire, à celle qu’il se refuse de partager pour la garder encore un peu plus pour lui, pour la rendre toujours plus concrète. Il ne déteste pas les réunions, mais il envisage de moins en moins leurs bienfaits. Si Kieran était en mesure de rationaliser, sans doute qu’il réaliserait que sa prise de recul est en partie due à la confrontation avec sa situation, et que s’il s’était abstenu de se rendre à ces séances, il n’en serait sans doute pas là aujourd’hui. Il juge sa présence ici comme étant mécanique, une nouvelle habitude pour remplacer des plus discutables, pour autant c’est aussi à ça que ressemble le chemin vers la guérison, jamais linéaire, jamais trop rapide ; des étapes à peine perceptibles, parfois agaçantes, mais dont les effets se font ressentir sur le long terme, si l’on accepte d’être patient. Il ne l’a jamais été, de son côté.
Il a assisté à la réunion dans sa totalité, prenant même la parole à quelques occasions, ne faisant qu’accentuer son sentiment de frustration, ce qui l’amène à quitter précipitamment les lieux une fois l’autorisation acquise, heurtant sur son passage une silhouette dans le couloir. Après avoir maugréé quelques insultes le visant plus que l’inconnue, il relève le nez pour constater que cette silhouette lui est familière ; elle est surtout de celle qu’il n’espérait pas croiser dans de telles circonstances, et qui ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire à son agacement. « Spence. » Il la salue, avec un sourire qu’il s’essaie à être convaincant. La compagnie de sa sœur est toujours agréable, mais pas ici, pas alors que ses démons se cachent dans la salle à côté d’eux. « J’ai toujours su que t’avais un truc pour le macramé. » Qu’il détourne, un signe de la tête en direction du panneau qui récapitule les cours de la semaine, plutôt que de s’attarder sur celui qui indique les créneaux des diverses réunions.
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : croyez bien qu'elle est la première surprise que mac ait accepté sa demande en mariage. MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3638 POINTS : 130
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Plus ça va, moins tu trouves d’intérêt à venir jusqu’au centre et à assister à ces réunions où tu n’as jamais trop réussi à trouver ta place. Tu détestes ça depuis le jour 1, et si aujourd’hui tu n’as plus l’impression qu’on ne regarde que toi, que tout le monde est capable de décrypter tes moindres faits et gestes et d’en interpréter tout un tas de choses dont tu n’es toi-même pas au courant, ça n’empêche que c’est toujours une épreuve. La vérité c’est que si tu arrêtes de venir, t’as peur de simplement prendre tes progrès pour acquis, de relâcher ta vigilance au point de glisser de nouveau, bref, tu flippes de pas savoir tenir bon. C’est pas faute de motivation, pourtant ; t’as jamais été aussi bien et pour la première fois de ta vie, t’as toutes les raisons de ne pas céder à l’appel des sirènes. Un toit sur la tête, un salaire plus que convenable, un mariage qui approche, non, vraiment, c’est tellement plus que ce que la Spencer de douze ans et demi aurait pu rêver. Alors tu continues à venir, peu importe si tu le fais en traînant des pieds. Tu fais genre d’être bonne élève, tu participes si on te le demande tout en faisant semblant que ça ne te déplaît pas et généralement, c’est suffisant pour qu’on te laisse tranquille pour le reste de la séance. T’as failli ne pas venir, aujourd’hui. C’est un de ces jours où t’es un peu à l’ouest, où t’as pas la motivation de faire grand chose et où t’as juste envie de rester dans le fond de ton lit avec Marlon et Charlie pour prendre toute la place à côté à défaut d’avoir ta fiancée. Ca t’a pris des plombes de te traîner jusqu’à la douche, plus encore avant d’en sortir et de te préparer. Nouvelle épreuve que de prendre le bus pour se rendre jusqu’au centre, plus encore de saluer les gens présents dans la salle. Qu’une hâte, que ça se termine et que tu puisses rentrer. La réunion se passe comme d’habitude, ça oscille entre histoires poignantes et conseils avisés et à l’instant où la séance est levée, tu te lèves pour sortir, adressant à peine un signe de tête en guise d’au revoir. Pas franchement attentive à ce qui se passe autour, c’est une inévitable collision qui se produit non loin d’une autre salle du complexe. Tu marmonnes des excuses et enfin enfin, tu redresses la tête pour découvrir Kieran, tout aussi confus que toi. Moment de battement un peu étrange pendant lequel personne n’ose parler, les bouches sont pourtant suffisamment entrouvertes pour gober les mouches et les regards sont fuyants, c’est finalement lui qui brise le silence. Un léger rictus étire tes lèvres avant que tu ne jettes un oeil au panneau, hésitant un instant sur la marche à suivre. Est-ce que t’es supposée entrer dans son jeu et faire semblant que oui, tu t’es pris d’une soudaine passion secrète pour le macramé ou au contraire, jouer la carte de l’honnêteté ? « Ouais… » que tu lâches après plusieurs secondes d’hésitation où t’as à peine eu l’occasion de te demander ce que lui faisait ici. Est-ce qu’après sa tentative il a continué à consommer ces mêmes poisons que t’as passé trop de temps à apprécier de ton côté ? A moins que ça ne soit le groupe d’à côté et que lui vienne réellement faire du macramé, ce dont tu doutes fortement. Procédure normale après avoir presque commis l’irréparable, t’imagines, tu devrais surtout t’étonner de ne pas l’avoir croisé plus tôt vu la plus ou moins régularité de tes visites entre ces murs. « ‘fin je… suis pas vraiment là pour ça, quoi. » Peut-être que c’est le moment d’arrêter de se cacher et de mentir aux gens qui comptent et de porter tes ovaires, pour une fois. Dans le fond de la poche, le porte-clés des deux ans de sobriété pèse soudainement une tonne, t’as l’impression qu’à tout moment il va percer le tissu et tomber au sol dans un fracas tonitruant, attirant tous les yeux dessus. « Mais j’imagine que toi non plus, » sourire un peu pincé, pas à l’aise pour un sou et finalement, c’est un peu votre danse habituelle, à tous les deux. C’est décidé, s’il dément et persiste dans cette voie-là, tu feras semblant de le croire. « Tu veux… Tu veux aller boire un café ? » Promis, vous êtes même pas obligé de parler des raisons de votre présence ici.