L'habit ne fait pas le moine. Ft.  @Amelia Rosen

Après une nuit de surveillance extra longue et remplie de rebondissements, Elliot avait passé la matinée à se reposer tandis que Ally, l'une de ses petites-sœurs, s'était occupée de ramener sa fille à l'école. En effet, les contraintes liées à son boulot n'était pas toujours facile à gérer alors heureusement qu'il avait quelqu'un en qui faire confiance. Surtout en ce qui concernait sa fille qu'il protégeait coûte que coûte et qu'il ne voulait pas que son métier soit trop prenant, ce qu'il voulait surtout éviter, c'était les traumatismes, elle en avait déja avec l'absence de sa mère. Qui ne désirait d'ailleurs aucunement de ses nouvelles mais uniquement nuire et faire vivre l'enfer à cette famille qui tentait de se reconstruire. Alors, Elliot voulait aussi éviter l'absence trop présente d'un père car il n'avait pas su faire les bons choix sans sa vie. Forte heureusement que son métier lui plaisait. Autrement, il aurait été malheureux. Néanmoins, en faisant son choix, il savait pertinemment dans quoi il s'embarquait.

Elliot se réveilla après une longue sieste, l'on ne pouvait pas vraiment appeler sa une nuit de sommeil, avec ce qu'il avait à gérer entre ses courses, le ménage dans la maison et surtout ne pas oublier d'aller chercher sa fille !! Il se dépêcha donc de se préparer, d'être présentable à l'école afin que Elena, sa fille, puisse avoir les yeux remplis de paillettes lorsqu'elle apercevra son papa au loin.

Elliot était une personne qui aimait prendre soin de lui, pour autant, il n'avait jamais fait de rencontre concrète. Le fait d'être un ancien basketteur et désormais surveillant pénitentiaire dans les prisons pour mineurs attiser la curiosité, mais la réalité était bien différente. Vie peu commune, cœur pratiquement annihilé, un enfant encore très jeune, une maison basique et une personnalité assez simple, ajoutant, sensibilité. En général, il préférait rester simple avec une touche d'élégance. Et pourtant, le fait qu'il n'avait pas un caractère si marqué comme il semblait le prétendre de part son physique imposant, pouvait donc être un frein dans ses relations. Être ce qu'il était véritablement, c'était dans ses principes, en tout cas.

Il avait  décidé de ne plus se négliger malgré tout et les années qu'il avait passé à déprimer était révolue,-oupresque-, et peu importe l'endroit où il allait, il fallait qu'il soit un minimum soigné. Bon, même si actuellement, il allait seulement chercher sa fille à l'école... Pour l'emmener au parc par la suite. Elliot aimait faire profiter sa fille en l'emmenant dans des endroits que tout les enfants aimaient, et d'ailleurs ce qu'il avait prévu aujourd'hui ; le parc.


Après l'avoir récupérée, Elliot se hâta avec Elena dans le parc, il s'était assis sur un banc, la surveillant et l'observant jouer avec d'autres copains d'écoles, tout cela sous le regard totalement intrigué des autres mamans. Parce que OUI, il n'y avait que des mamans. Elliot en était presque mal à l'aise. Était ce son accoutrement qui jouait également ? Il était assez perplexe et ne savait pas trop s'il devait réagir... Et soudainement, Elena disparue presque sous ses yeux. Durant une seconde d'inattention ou Elliot s'était presque endormi, il l'avait perdu. Il se leva assez rapidement et ne cessa de courir un peu partout dans le parc. Demandant de l'aide à ses dames qui n'avaient pas l'air très conciliantes et la seule parole presque réconforte qu'elles avaient c'était "mais où est donc sa mère? C'est pas possible ! ". C'était pas comme si Elliot était rouge, rempli de peur et de désespoir. Il ne cessa donc de crier... Appelant à l'aide ! Qu'une arme charitable se manifeste !

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours fait un peu de sport. pas forcément pour être mince, mais pour avoir une bonne condition physique et ménager mon coeur. dans ma famille, nous avons beaucoup d'antécédents de problèmes de santé alors je prends mes précautions. on dit souvent que les problèmes de santé reviennent au sein d'une même famille, et bien de ce côté-là nous ne sommes pas gâtés. diabète, coeur fragile, cancers.. aujourd'hui j'avais décidé de poser ma journée pour profiter du beau temps et avoir un long week-end. j'ai passé ma journée à faire les boutiques, pas forcément acheter quelque chose, mais juste par plaisir. flâner, lunettes de soleil au nez. puis j'étais tombée sur un ensemble de sport rose pâle à tomber par terre.

une fois de retour chez moi, je m'empresse de l'essayer et je me trouve trop bien dedans. je me demande s'il fait des traces de transpiration, parce que c'est quand même ce qu'on veut éviter sur un ensemble de sport ! pour être fixée tout de suite, je décide de partir faire une petite course. il y a un parc magnifique à l'opposé de la ville, car dans mon quartier, je vais respirer de la pollution, ce n'est pas l'idéal. j'enfile rapidement mes chaussures de courses et sors de mon appartement.

je prends le métro en direction de oates park, tout équipée pour courir, le téléphone fixé sur le bras et les écouteurs sans fil dans les oreilles. je ne suis pas une sportive de haut niveau, mais dès que mon emploi du temps me le permet, j'aime bien me dépenser, en courant en plein air ou simplement à la salle. j'ai envie d'optimiser mon congé, alors il est hors de question que je reste à traîner sur mon canapé. il m'arrive souvent de faire des choses sur un coup de tête.

arrivée à oates park, je fais quelques étirements, je ne suis pas la seule à avoir décidé de me dépenser un peu, mais le parc possède un espace musculation alors ce n'est pas étonnant. la muscu ça ne sera pas pour aujourd'hui, car j'ai envie de bouger. je commence par trottiner et prends petit à petit de la vitesse, jusqu'à trouver mon rythme. mes pas sont rythmés par de la musique rock, je respire l'air à pleins poumons, comme ça fait du bien ! au bout d'une heure, je décide de m'arrêter, j'observe au loin le parc enfant qui grouille de monde. pas étonnant, vu l'heure. je repère une petite fille seule et apeurée, je m'approche doucement d'elle. " coucou toi, comment tu t'appelles ? où est ta maman ? " la petite ne me répond pas, on lui a certainement appris à ne pas faire confiance aux inconnus. seulement, je ne peux pas l'abandonner là, on ne sait jamais qui elle peut rencontrer ! je reste près d'elle et parcours le parc des yeux. je repère rapidement un homme courir dans tous les sens en criant, de là où je suis, je n'entends pas ce qu'il dit. " tu es avec ton papa ? " la petite hoche la tête en signe d'assentiment. " je vais te ramener à ton papa, viens avec moi. " elle attrape la main que je lui tends et je me dirige vers l'homme, il est de dos. je lui tapote l'épaule. " excusez-moi ? c'est votre fille que vous cherchez ? "

L'habit ne fait pas le moine. Ft.  @Amelia Rosen

Ce n'était pas facile d'être père célibataire surtout lorsqu'on avait un métier à risques et Elliot le savait. Devoir constamment jauger entre ses sœurs et parfois une nounou pour ne pas qu'Elena se retrouve seule... Devoir lui rappeller assez souvent que ce n'était pas elle le problème mais sa génitrice qui avait  préféré partir plutôt que de s'occuper de son bébé. De son côté, Elliot ne pouvait pas non plus trouver du réconfort auprès de sa propre mère, qui elle était partie sans donner de nouvelles du jour au lendemain. Elle avait sûrement changé d'identité, elle était douée pour les fraudes et compagnie. Néanmoins, l'asiatique savait qu'un jour, toute cette mascarade allait finir par s'arrêter car elle serait découverte au grand jour. Actuellement, il ignorait totalement où elle était, à quel endroit, si elle était morte, en tout cas, personnellement, il l'a considéré comme telle. Mais certains souvenirs avaient tendance à le rendre nostalgique et aussi à le détruire un peu plus chaque jour. Alors, l'idée de faire vivre la même chose à Elena était quelque chose impensable. Il ne voulait pas, il pourrait même mourir pour lui sauver la vie. Alors, présentement, Elliot rechercher la moindre informations concernant la disparition soudaine de sa fille. Il continuait de crier, de hurler... Mais où avait-elle bien pu aller en si peu de temps ? Son regard perdit espoir au fur et à mesure où le temps passer, c'était des cris du cœur que l'on pouvait entendre. Lorsque soudainement, une main lui tapota doucement l'épaule, Elliot se retourna brusquement "qu'est-" qu'il s'exclama alors totalement surpris, ne terminant même pas sa phrase. Il aperçut sa fille au bras d'une femme qu'il n'avait même pas regardé, sa seule préoccupation était sa fille qu'il avait pris dans ses bras et le tenait assez fermement contre lui. A ce moment précis, ce fut un grand soulagement et les larmes avaient presque coulées. "où étais-tu je te cherchais partout, je me suis inquiété" alors qu'il avait eu une seconde d'inattention, Elena expliqua avoir vu un chien se balader et qu'elle l'avait suivie car elle voulait jouer avec lui. Sauf que c'était vraiment pas une bonne idée. Elle était encore bien trop jeune pour se rendre compte du danger. Mais peut-être l'avait-elle compris à ce jour. Après ce moment émouvant, l'asiatique se tourna enfin vers la jeune femme qui avait aidé sa fille à retrouver son chemin. "Je vous remercie énormément, je ne sais pas ce que j'aurai fait sans vous..." un petit sourire en coin venez égayer son teint pale. Il était assez soulagé de voir qu'au final, tout cela s'était arrangé pour le meilleur "Ah et aussi... Tenez, je n'ai que ça mais je pense que ça suffira pour vous remercier pour tout ce que vous avez fait. " il lui tendit un billet en guise de remerciement mais aussi, de ne pas avoir été indifférente face à cette situation tandis que le monde qu'il y avait autour avait été totalement ignorants car c'était ainsi que les gens vivaient désormais, dans la peur et l'inconscience. Il espérait qu'elle accepte sinon il se sentirait redevable durant pas mal de temps. Il hocha la tête à plusieurs reprises affirmant son geste. Le jeune basketteur n'avait jamais été si "sociable" en étant en face d'une jeune inconnue.

je ne peux pas comprendre la peur qu'a ressenti ce monsieur, je ne suis pas maman. je peux imaginer ce qu'il a pu ressentir, je me doute que cela a dû être une angoisse terrible, même si ça n'a duré que quelques minutes. on voit assez de faits divers sur les enfants aux infos, je suis contente d'avoir pu éviter le pire aujourd'hui, c'était ma BA. voir le soulagement de ce papa quand il prend sa petite fille dans les bras suffit à remplir mon coeur de bonnes ondes. je jette un œil autour de moi, plusieurs personnes sont tournées dans notre direction, pas étonnant vu comment le papa appelait à l'aide. " le spectacle est fini, merci pour votre aide à tous ! " dis-je assez fort en regardant dans leur direction. le monde est égoïste. maintenant, on vous laisse dans votre peur, votre malheur, sans tendre une main vers vous. quand nous avons eu un stage de self défense au travail, le moniteur, ancien militaire, nous avait bien dit que le monde de maintenant, c'était chacun pour soi. je le savais, mais le voir en vrai, c'est autre chose. encore un peu et ils sortaient leur téléphone pour filmer la scène. ce genre de comportement est à vomir. je reporte mon attention sur le papa et sa fille, qui se remettent petit à petit de leurs émotions. "Je vous remercie énormément, je ne sais pas ce que j'aurai fait sans vous..." de mon point de vue, je n'ai pas fait grand-chose. j'ai simplement aidé la petite fille à retrouver son chemin, ça n'a pris que cinq minutes de mon temps. évidemment, je suis consciente que quelqu'un de moins bien intentionné aurait pu l'enlever ou autre, mais je n'arrive pas à penser que j'ai fait quelque chose d'extraordinaire. "Ah et aussi... Tenez, je n'ai que ça mais je pense que ça suffira pour vous remercier pour tout ce que vous avez fait. " je regarde, interloquée, le papa me tendre un billet.je fronce les sourcils et tend la main en signe de stop. " non ce n'est pas la peine, j'ai simplement fait ce que toute personne sensée aurait fait. gardez votre argent. " je refuse de profiter de la détresse de quelqu'un, surtout qu'en aidant cette petite, je n'avais aucune arrière-pensée, c'était simplement naturel. ce n'est pmas parce que j'ai des problèmes d'argent que je dois prendre le premier billet qui se présente à moi. je m'accroupis à hauteur de l'enfant. " reste près de ton papa et fait très attention à toujours lui demander avant de partir quelque part. " ce n'est pas mon rôle, peut-être que ça peut être mal perçu par le parent, mais parfois les enfants ont besoin de quelqu'un d'extérieur pour comprendre. un peu comme une maîtresse apprend à ses élèves, on sait qu'ils sont souvent plus sages à l'école qu'à la maison. je me redresse et tends la main au papa. " je m'appelle amy, ravie d'avoir pu vous aider. " je commence à partir, ne voulant pas les embêter plus longtemps. je n'ai plus envie de courir et je pense rentrer chez moi pour prendre une bonne douche. mes yeux tombent sur un petit bracelet à terre, je le ramasse et revient sur mes pas. " j'ai trouvé ça, c'est à toi ? " on ne sait jamais, parfois un simple bracelet peut avoir une grande importance dans l'esprit d'un enfant, une signification.

L'habit ne fait pas le moine. Ft.  @Amelia Rosen

Elliot pouvait s'estimer heureux d'avoir pu retrouver sa fille alors que tant d'autres enfants demeuraient encore disparus malgré des recherches intenses, qui se révélaient souvent peu concluantes . Comme il le ressassait, cette jeune femme était là au bon moment.  Sous la détresse,  Elliot pouvait paraître fou , ses cris et ses hurlements étaient quelque chose de déchirant.  Heureusement que tout cela appartenait désormais au passé et pour conclure tout ça,  la jeune femme n'avait pas hésité à pousser un cri afin que tout le monde déguerpisse, en effet le spectacle était terminé et merci d'avoir aidé au passage… avait-il envie de rajouter mais il préférait se taire pour apaiser cette situation qui était peu confortable. L'asiatique ne savait pas vraiment y faire avec les femmes et il avait sûrement été maladroit en lui tendant ce billet de ses mains rugueuses et abîmées parce qu’lle avait froncé les sourcils, et lui avait mis un stop direct.  Elliot soupira à son tour,  l’ennui pouvait se lire dans ses yeux… Comment dire qu'il était père célibataire et qu’il avait pleins de choses a gérer... Elliot avait deviné que son geste était maladroit et elle lui avait confié que n'importe qui aurait fait pareil pour sa fille mais ce qu'avait pu voir l’asiatique aujourd'hui c'est le nombrilisme des gens et le jugement dont il avait été victime. Donc non, si elle n'avait pas réagi,  il serait toujours là entrain de courir et de suffoquer pour retrouver la prunelle de ses yeux. ” J'imagine oui,  mais je vous considère quand même comme une personne exceptionnelle” il fallait admettre que ses simples mots pouvaient porter à confusion mais c'était sincèrement ce qu'il pensait. Et le fait qu'elle refuse ce billet était quelque chose qu'il n'avait pas prévu’ que fallait-il qu'il fasse pour la remercier ? L’inviter à boire un verre ou à dîner aurait donné cette impression qu'il sautait sur la moindre occasion et ce n'était pas ce qu'il voulait faire paraître. ” Oui bien sûr,  je suis désolée pour vous avoir fait peur à tous les deux” Elena s'était excusée avec des yeux presque larmoyants,  malgré tout , elle fut rassurée par son père qui ne devait plus se permettre de rêvasser la prochaine fois. ”Je m'appelle Soren, enchanté. Merci encore infiniment” comme toujours, il ne donnait jamais sa véritable identité,  puis il fallait avouer qu'il préférait largement Soren que Elliot. Un fin sourire se dessina à nouveau sur son visage qui s'était ridé durant quelques instants, enfin le brun avait retrouvé le sourire. Puis tous deux finirent par reprendre leur chemin respectif avant d'être de nouveau interrompu par la jeune brune. ” Oh merci encore !  Je n'avais pas remarqué, c'était le bracelet porte-bonheur que je portais tous les jours durant mon adolescence.  Offert par mon père , il est précieux” Elliot n'avait pas remarqué ce petit détail et était davantage reconnaissant envers cette dernière.  Il sortit alors un papier de son sac à dos et pris un stylo. ” Tenez , voici mon numéro de téléphone en cas de besoin.  C'est une manière à moi de pouvoir vous être utile un jour si quelque chose vous arrive. Enfin… je n’espère pas bien sûr… mais puisque vous avez refusé le billet … ” il se gratta l’arrière de son crâne et ne pouvait contrôler son rire qui était nerveux…il espérait qu'elle ne prenne pas cela mal et il reprit assez chaleureusement le bracelet de sa main. Le tout en étant toujours aussi intimidé par sa personne.

Je ne suis pas fille unique, au contraire, nous sommes quatre enfants. J'ai une petite sœur plus jeune de cinq ans, j'ai l'habitude du bruit et des enfants. Me retrouver dans ce parc entouré de petits qui courent partout me fait immédiatement penser à ma famille, avec qui j'ai coupé les ponts quand je suis arrivée à Brisbane. Les enfants de ma sœur doivent avoir bien grandi maintenant, ça me fait mal au cœur d'y penser. Cette rencontre m'aura peut-être permis d'ouvrir les yeux sur le fait que la vie peut basculer d'un instant à l'autre. Il est temps que je pense à enterrer la hache de guerre et que je renoue avec ma famille. ” Oh merci encore ! Je n'avais pas remarqué, c'était le bracelet porte-bonheur que je portais tous les jours durant mon adolescence. Offert par mon père, il est précieux ”, c'est touchant de voir l'importance qu'on peut accorder à des petites choses, suffit d'un détail. Le fait que Soren parle de son père alors que je pensais justement à mes parents, est comme un signe. Un signe que je suis sur le bon chemin, la bonne pensée, c'est tout ce qu'il me fallait pour me convaincre que c'est la chose à faire. Reste à savoir comment.  " Je vous en prie." Il sort un papier et un stylo et note quelque chose. . ” Tenez, voici mon numéro de téléphone en cas de besoin. C'est une manière à moi de pouvoir vous être utile, un jour, si quelque chose vous arrive. Enfin… Je n’espère pas bien sûr… Mais puisque vous avez refusé le billet… ” Je prends le papier volontiers. Ce jeune papa a l'air d'avoir besoin d'aide. Je ne sais pas si la maman est encore présente dans leur vie, mais vu la réaction de la petite fille à l'évocation du mot maman tout à l'heure, je doute que ce soit le cas. Gérer un enfant seul ne doit pas être de tout repos.  " Merci, je vais vous envoyer un message pour que vous ayez le mien. " Je décroche mon téléphone de mon bras, et tape rapidement un message c'est amy, du parc, voilà mon numéro. Au cas où il n'enregistre pas tout de suite mon numéro, je doutes qu'il ait rencontré beaucoup d'Amy au parc aujourd'hui.  " J'ai grandi entourée d'enfants, je sais ce que c'est, si jamais vous avez besoin d'un coup de main un de ces quatre ! J'adore faire des barbecues sur mon mini balcon, vous êtes le bienvenu la prochaine fois. " Un peu étrange de proposer cela à un inconnu, mais je sens que ce n'est pas quelqu'un de malintentionné. Je ne fait pas ce genre de chose d'habitude, mais mon instinct me dit de lui tendre les bras. Nous avons tous besoin d'aide parfois et c'est difficile d'oser la demander. " Je peux faire un barbecue végétarien pour une fois, c'est parfait pour les enfants qui ne peuvent pas manger de grosses viandes. " dis-je dans un rire. Même si je ne sais pas si je peux appeler ça un barbecue, puisque c'est au gaz, mais les puristes ne m'en voudront pas je penses. Puis, comme je sens que le moment est venu de les laisser profiter ensemble de la fin de la journée, je leur dis au revoir et reprends ma course. Je prends le chemin du métro pour rentrer chez moi.