ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logements, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
***
Les événements n’auraient pas du se passer de cette sorte. C’était peut-être un peu facile de le dire de cette façon, parce-que c’était là une phrase qui survenait toujours lorsqu’il était trop tard et que les faits étaient déjà ancrés dans le marbre, mais c’était pourtant vrai pour ici: les choses n’auraient pas du se passer de cette sorte. Les accidents arrivaient, ils dévastaient tout sur leur passage et n‘épargnaient personne. Aujourd’hui, ils laissaient deux jeunes femmes dans un entre-deux qu’elles n’auraient jamais du connaitre, si les événements ne s’étaient pas passés de cette sorte. D’ordinaire, Damon aurait rechigné à l’idée de savoir que Jo allait rester chez eux, qu’elle allait envahir leur espace et se serait peut-être permis un ou deux commentaires à ce sujet - elle était la seule personne à propos de qui il se le permettait d’ailleurs, elle pouvait se sentir flattée que ce soit le cas. En prenant en compte ce qu’il s’était passé, il ne pouvait pas se permettre que ce soit le cas: il savait très bien qu’était nécessaire pour Megan d’avoir son amie à ses côtés, et il n’avait même pas le coeur de son côté non plus à devenir un frein dans cette situation.
La nuit était déjà bien avancée lorsqu’il avait poussé la baie-vitrée du salon pour rejoindre le jardin. D’ordinaire, il arrivait plutôt correctement à trouver le sommeil, mais bien des questions s’étaient mises à envahir son esprit, de celles dont il n’arrivait pas à se débarrasser. Il s’était dit qu’une cigarette pourrait lui faire du bien - il avait diminué sa consommation mais ne savait réellement s’en passer, n’en déplaisait les regards et les commentaires que sa femme pouvait lui faire à ce sujet -, et qu’il retournerait se coucher par la suite. Une première en avait appelé une autre, et finalement il s’était retrouvé assis sur la margelle de la piscine, les pieds battant l’eau de cette dernière avec douceur. Ce fut à ce moment là qu’il entendit des pas dans son dos. Faisant tomber la cendre de sa cigarette dans le cendrier posé à ses côtés, il releva son regard quelque peu dans la direction du bruit - il ne s’était pas attendu à voir Megan apparaitre, puisqu’il avait reconnu que ce n’était pas sa démarche. Il tira un semblant de petit sourire en coin, marque d’une compassion qu’il ne saurait réprimer malgré tout. « Je vois que je suis pas le seul à ne pas trouver le sommeil. » Il ne pouvait blâmer personne: dans certaines circonstances, ce n’était pas la chose la plus facile à trouver, ni à garder. Attrapant son paquet de sa main libre, il tendit ce dernier à Jo, en haussant un sourcil. « Si jamais ça peut t’aider. » Ce n’était pas la meilleure des solutions, mais c’était un quelque-chose pour montrer surtout qu’il ne jouait pas contre elle aujourd’hui, bien au contraire; pour une fois, ils étaient dans le même camp et il ne comptait pas changer d’avis sur la question.
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
Jo avait cessé de regarder fixement l’écran de son téléphone portable pour une seule raison qui était qu’elle avait fini par appeler Midas pour lui expliquer exactement ce qui s’était passé. Exactement n’était peut-être pas le bon terme, elle lui avait simplement rapporté les explications de Megan sur qui elle avait gardé l’oeil une bonne partie de la nuit, se rendant à l’évidence en ce qui concernait son propre sommeil : elle ne le trouverait pas, ça ne servait à rien d’essayer. Une fois qu’elle raccrocha, elle se remit frénétiquement à scroller la conversation qu’elle entretenait en continu avec Charlie en la sommant de répondre à ses derniers messages. Elle lui en envoya encore un autre, comme si Megan ne lui avait pas déjà fait la leçon à ce sujet en lui rappelant qu’elle ne risquait pas de lui répondre, que c’était terminé. Elle sentait quelque chose au fond de sa gorge, elle sentait que sa déglutition et sa respiration étaient douloureuses, mais au lieu d’y faire quelque chose en pleurant un bon coup histoire de libérer assez d’endorphines pour se sentir soulagée, elle se contenta de les ignorer encore un peu plus, rejoignant précautionneusement l’endroit qu’on lui avait attribué pour la nuit.
Avant de changer d’avis, et de se laisser happer par la demande silencieuse du chien de la maison qui lui donna un coup de museau dans les mollets pour aller se dégourdir les pattes dans le jardin. Son téléphone toujours fermement tenu dans sa main — on ne sait jamais, c’était une précaution inutile, mais son déni était puissant —, elle se faufila à l’extérieur, laissant Bowie à son chemin pour mieux rejoindre les abords de la piscine où une silhouette se dessinait, dos à elle. D’habitude, elle aurait rebroussé chemin, mais chacun s’accordait à dire que rien n’était comme d’habitude ce soir, et elle continua jusque-là. Sentant la morsure de la nuit sur ses jambes nues, vêtue de ce que Megan avait bien voulu lui prêter pour enfin abandonner sa tenue de soirée à plusieurs milliers, elle choisit de s’asseoir au bord d’une chaise longue installée à proximité de Damon plutôt que de se laisser tenter par l’eau turquoise de la piscine éclairée. Elle posa son téléphone sur ses genoux, écran vers le ciel pour ne manquer aucune notification "Ta vue est parfaite, félicitations." lui fit-elle à ses propos, et ce sans aucune nuance particulière dans le ton — là où d’ordinaire, elle n’aurait pas hésité à l’agrémenter d’un sarcasme monotone et d’une insulte corsée. Mais elle ne dit rien de plus sur l’instant. Elle n’avait pas besoin de lui demander pourquoi il ne dormait pas, elle le devinait inquiet pour son épouse, et pas uniquement parce qu’elle l’était, elle aussi. Elle fit dériver son regard sur le paquet de cigarettes qu’il lui tendit, eut un très léger rire, souffle échappé par le nez, en évitant de lui rappeler qu’elle était chanteuse, que sa voix était son outil de travail, qu’elle était outrageusement assurée d’ailleurs, et qu’elle en prenait soin. Elle en connaissait d’autres des chanteurs qui s’usaient la voix en fumant beaucoup trop, elle ne pouvait donc pas en vouloir à Damon de supposer qu’elle faisait partie de ceux-là "Tu t’entendrais bien avec Midas." La réflexion venait de nulle part, elle était authentique pourtant parce qu’elle était persuadée de ne pas avoir tort. Damon n’avait jamais été sa tasse de thé pour des raisons aussi logiques qu’elles n’étaient plus d’actualité désormais, seulement le temps passant, ils n’avaient pas pris le temps de faire connaissance pour de bon, aussi chacun d’eux restait campé sur ses positions au sujet de l’autre. Ce n’était pas très grave, tant qu’il prenait soin de Megan, Jo pouvait consentir à lui accorder le bénéfice du doute — elle n’avait pas besoin d’être amie avec l’entourage de ses amis. Ne repoussant pas la proposition de Damon malgré tout, elle finit par faire glisser une cigarette du paquet sans aucune intention de la fumer et s’amusa avec en la faisant passer entre ses doigts ; avant de la casser en deux, raisonnant en songeant que ça ferait une de moins à fumer, par Damon ou par quelqu’un d’autre. Elle posa les deux extrémités rompues sur l’écran de son téléphone, et puis elle laissa un très long soupir quitter ses lèvres, son regard coulant enfin un vrai regard contrarié en direction du jeune homme à qui elle dit "Elle s’en veut." Elle ne lui apprenait rien, elle en était sûre "Faut pas que tu laisses cette idée lui niquer le cerveau, d’accord ?"
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logements, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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Les pas de Jo finirent par la mener jusqu’au transat le plus proche de lui. « Ta vue est parfaite, félicitations. » Il expira un petit rire par le nez, sincèrement amusé - autant que cela pouvait être possible dans les circonstances actuelles - par la remarque. « Je savais pas que tu faisais ophtalmo à tes heures perdues. » Ce qui l’étonna davantage surtout, c’était qu’elle n’avait pas essayé de faire la moindre remarque à proprement parlé; elle soulignait là un quelque-chose mais de façon humoristique plutôt que n’importe quelle autre façon de faire, ce à quoi il n’était pas habitué. Ce n’était pas désagréable, cependant. « Tu t’entendrais bien avec Midas. » Il haussa un sourcil, le regard toujours tourné dans sa direction. « Ah oui ? » Duquel il ne connaissait pas grand chose, si ce n’était rien en réalité. « Il faudrait que je sois autorisé à le rencontrer pour savoir si c’est le cas. » Parce-qu’il n’avait pas été convié à serrer une main avec le jeune homme - ce n’était pourtant pas faute d’en entendre parler plus souvent que cela était réellement nécessaire. Si Megan avait été du genre à lui cacher certaines informations pendant longtemps, désormais leur communication était on ne pouvait plus normale et adaptée à ce qui était attendu d’un couple - et donc les ragots sur les copines de madame étaient de mise dans leurs conversations quotidiennes. « Il est pas là, ce soir ? » Ce n’était pas une critique, simplement une véritable question. Si Megan était visiblement touchée par la nouvelle qui les avait frappé, Damon se doutait que cette dernière ne laissait pas véritablement Jo indifférente et que c’était là une façade qu’elle savait parfaitement entretenir.
Du paquet de cigarettes qu’il lui tendait par simple politesse, elle en sortit un élément qu’elle finit par casser en deux, comme si cela pouvait lui apporter une sorte de satisfaction quelconque. Il leva les yeux au ciel, mais ne fit pas de remarque: ce n’était pas une cigarette en moins dans un paquet qui allait changer la face du monde à ses yeux. « Elle s’en veut. » Et s’il avait abordé un semblant de sourire jusque là - bien plus amical qu’amusé -, il laissa ce dernier faner pour finalement tourner son regard de nouveau vers l’eau de la piscine, dans laquelle il continuait de battre presque en silence des jambes. « Je sais. » Il l’avait vu dans son regard avant même de comprendre et de savoir ce qu’il s’était passé. « Faut pas que tu laisses cette idée lui niquer le cerveau, d’accord ? » - « C’est pas prévu. » Il avait répondu dans la foulée, dans le même souffle, parce-qu’il n’était pas question que ce soit effectivement le cas et qu’il n’avait jamais eu l’intention de laisser quoi que ce soit s’installer de façon permanente alors que cela pouvait faire du mal à Megan. « C’est pas une option envisageable. » Un soupire accompagna ses mots, alors qu’il écrasait sa propre cigarette dans le cendrier à ses côtés. Ce n’était pas une option envisageable, parce-qu’il savait à quel point cette dernière pouvait être dangereuse et pouvait faire des dégâts sur son passage. « Ca a déjà été compliqué la première fois… » Lorsque c’était sa mère qui avait été annoncée comme partie pour un autre monde, il n’aurait pas besoin de précision Josephine saurait. « J’ai pas envie qu’elle souffre de nouveau. » Parce-qu’il n’appréciait en rien l’idée que ce soit le cas, que cela puisse même exister en réalité - le fait que Megan souffre. « C’est pas envisageable que ça lui bouffe le cerveau. » Et il était persuadé qu’elle le savait déjà en réalité, mais que cela était plus facile de s’inquiéter pour Megan que pour d’autres.
Pour elle-même, par exemple. Soupirant, Damon tourna son regard vers la jeune femme, à quelques pas de lui. Il étira une petite moue qui annonçait les paroles qu’il allait prononcer. « Je suis désolé pour toi aussi, Jo. » Et bien sur que cela était dit avec toute la sincérité du monde - il ne savait pas vraiment faire autrement. « Je sais qu’elle était importante pour toi aussi. » Et que même si elle ne le montrerait surement jamais devant lui, elle ne pouvait une fois de plus ne pas être peinée un minimum par la disparition de Charlie. Ce n’était pas à lui qu’elle se confirait, mais au moins il mettait là ce qui était important pour lui à mettre en avant.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
Dans une autre réalité, Jo dirait à Damon qu’il avait de la chance qu’elle ne soit pas proctologue, sinon il ne couperait pas à son diagnostique. Mais l’ambiance n’était pas à la blague, même si celle-ci aurait été particulièrement bonne. Assise sur le bord du transat qu’elle venait de rejoindre, elle croisa les chevilles, gardant un oeil sur son téléphone portable dans l’attente de quelque chose qui ne viendrait pas. Son esprit avait du mal à l’enregistrer, elle ne savait pas pourquoi, ainsi le détourner lui semblait être la meilleure solution pour lui éviter de se dire et de confirmer qu’elle n’était en fait jamais très armée pour les situations qui lui demandaient d’être émotionnellement disponible. Elle était la personne la moins pudique du monde Jo ; elle parlait de sexe sans tabou, elle se promenait en petit tenue selon le même principe et elle n’était globalement pas une sainte-nitouche, malgré ses opinions qui avaient tout de même le mérite d’exister. Pourtant, quand la focale était faite sur l’émotionnel, sur ce qu’elle ressentait ailleurs que dans son bas-ventre, ça devenait plus compliqué, et les options qu’elle avait pour le gérer, barricadée derrière cette pudeur émotionnelle handicapante, elles n’étaient pas nombreuses — soit elle piquait une crise de colère, soit elle devenait dure et froide. Ce soir, elle choisit de mentionner Midas à la volée, son image se superposant à celle de Damon qui fumait au bord de la piscine "Y a que Charlie qui l’a déjà rencontré si ça peut te consoler." Elle tairait dans quelles conditions, pas la peine de maudire une morte, quelque chose lui disait qu’elle venait d’être punie d’être une allumeuse. Elle secoua la tête à sa question suivante, se retirant ça de l’esprit en même temps "J’étais pas supposée être là non plus. J’ai pris le dernier vol depuis Sydney." Il devait le savoir, elle le lui précisa à nouveau cependant "On est super occupés." lui fit-elle remarquer sans mauvaise humeur, tout juste sur le ton de l’évidence parce qu’en effet ; si Midas et Jo étaient au même endroit, au même moment, plus d’une semaine de suite, c’était que ça avait été planifié bien avant.
Elle se délesta de la cigarette qu’elle avait chipé dans le paquet de Damon pour la casser en deux en espérant certainement que ce geste la soulagerait de quelque chose. Seulement, elle était trop préoccupée par Megan pour ça. Elle en fit part au jeune homme "Non, ça l’est pas." Une option envisageable, de laisser Megan porter le fardeau de la mort de Charlie "On a essayé de l’aider." voulut-elle se justifier, même si dans les faits, Megan lui avait refilé la patate chaude sans considérer le poids qu’elle faisait peser sur ses épaules, déçue par l’obstination de leur amie commune à se bousiller la santé. À raison "Je sais. J’étais là." lui rappela-t-elle quand il mentionna la mort de la mère de la jeune femme. A cette époque déjà, Jo avait été sollicité pour l’aider à gérer l’après-coup. Elle ne savait pas ce qui faisait penser à qui que ce soit qu’elle s’y prenait bien dans ce genre de cas, mais cette récurrence lui laissait croire qu’elle devait tout de même être d’un certain secours auprès de la blonde. Elle n’en tirait aucune satisfaction, surtout pas sur l’instant présent, levant les yeux vers Damon qui paraissait déterminé à ce que cette nouvelle épreuve ne nuise pas durablement à son épouse "On est dans la même équipe alors." lui confirma-t-elle.
Elle sentit venir ce qui allait se passer. Elle bascula doucement la tête sur sa propre épaule, ses sourcils se fronçant imperceptiblement "Fais pas ça, c’est pas la peine." Mais Damon était gentil, elle le savait pour s’en être moquée à de maintes reprises au cours des dernières années. Elle n’avait pas envie qu’il lui présente de condoléances ou ce genre de conneries qui la mettraient mal à l’aise ; il était bien élevé cependant, et la sincérité de ses paroles firent trembler son menton sans qu’elle ne se laisse le choix de garder la face malgré ce qu’elle ressentait au fond d’elle. Elle haussa les épaules, voulut tenter un sourire qui eut bien du mal à s’esquisser pendant qu’elle lui répondait "Ça arrive, c’est la vie." Ça manquait franchement de conviction, son regard se délogeant de celui de Damon pour accrocher autre chose que sa bienveillance qui était difficile à supporter tout en n’étant pas désagréable. Ça lui fit ajouter après quelques secondes de silence perturbé par le clapotis de l’eau à distance de laquelle elle était installée "J’ai jamais vécu ça. Mon grand-père est mort quand j’étais gamine, mais c’était un vrai connard." lui avoua-t-elle sans faire dans la dentelle, comme à son habitude. Elle fût plus délicate ensuite quand elle poursuivit "Je sais pas comment je dois réagir, ni même si je dois réagir." C’était probablement stupide à entendre, ça l’était encore plus à dire, mais c’était la vérité. Elle ne savait pas s’il convenait de laisser sa tristesse déborder, ou si elle devait au contraire la contenir pour soutenir ceux qui n’en étaient pas capables.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logements, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
***
« Y a que Charlie qui l’a déjà rencontré si ça peut te consoler. » Il considéra un instant l’information, avant de légèrement hausser les épaules. Il ne savait pas s’il était véritablement rassuré comme elle le disait par cette précision, mais il ne pouvait pas non plus vraiment rivaliser avec quelqu’un qui venait tout juste de passer l’arme à gauche. « Je dis juste que je serais pas mécontent de mettre un visage sur son nom qui soit pas celui que je vois à travers les écrans. » Il était curieux et un peu commère sur les bords, mais surtout: Jo était importante pour Megan, Midas était important pour Jo, il suffisait de relier tout ça ici et là et la conclusion se tirait rapidement. Il n’était pas bien plus compliqué que ça en réalité, Damon. « J’étais pas supposée être là non plus. J’ai pris le dernier vol depuis Sydney. On est super occupés. » Faisant rouler la fumée de cigarette sur sa langue, il la laissa s’échapper lentement à la suite. « Je sais, je sais. » Il suffisait de suivre les réseaux pour savoir qu’ils étaient très occupés - de nos jours, les personnes connues ne pouvaient plus respirer sans que la terre entière soit au courant. « Tu repars là-bas ensuite ? » Ou resterait-elle en ville quelques jours au moins ? Juste qu’il sache d’avance dans quel type de situation ils se trouveraient, Megan et lui - si elle serait à ses côtés ou repartie à l’autre bout du pays directement. Encore une fois, il n’y avait pas de sous-entendu dans ses paroles, il n’en était pas à jouer à ce jeu là aujourd’hui: il cherchait vraiment à arrondir tous les angles au mieux pour que la situation soit le moins pénible pour tout le monde, et surtout pour sa femme.
Cela ne consistait pas uniquement en apprenant les allées et venues de la brune non loin d’elle, mais en gardant un oeil appuyé sur la blonde qui devait surement dormir plus loin dans leur chambre. « Non, ça l’est pas. » Il n’était pas question qu’elle porte le moindre fardeau concernant cette mort, ils en étaient tous les deux conscients; et s’il fallait que Damon lui répète tous les jours des phrases qui lui ferait comprendre à elle que ce n’était pas sa faute, il le ferait encore et encore - ça ne lui faisait pas peur. « On a essayé de l’aider. » Il échappa un soupire. « Parfois c’est juste pas suffisant. » Certaines personnes étaient tellement enterrées dans leurs vices qu’il n’était plus possible de les en ressortir, malgré les efforts et la bonne volonté. Elles avaient essayé, c’était déjà bien plus que ce que pouvait faire un entourage classique. Ce qui posait problème pour Megan en l’occurence, c’était le fait que ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait; et il était plus simple de se penser responsable de quelque-chose lorsque c’était le cas. « Je sais. J’étais là. » Il soupira: ils étaient malheureusement déjà présents pour être témoins de la façon dont le décès de Billie avait secoué Megan bien plus que cela devrait être nécessaire. « On est dans la même équipe alors. » Il esquissa un sourire qui se voulait sans joie aucune - parce-qu’il n’y en avait pas à tirer de cette réponse, pas dans ces conditions. Petit sourire qui fana presque aussitôt qu’il était apparu, laissant place à un petit soupire. « J’ai quand même peur pour elle. » Parce-qu’il avait toujours peur pour elle, mais surtout en cet instant parce-qu’il ne pouvait pas - et Jo non plus - se trouver dans sa tête pour maitriser les pensées qu’elle pouvait avoir. Il aurait fait en sorte de bloquer la moindre négative de cette sorte, sinon.
« Fais pas ça, c’est pas la peine. » Bien sur que dans tous les cas il le fait - elle l’avait su à l’instant où elle s’était posée non loin de lui sur le transat, ce n’était même pas une question qu’il se posait. Damon était sensible, et il était foncièrement gentil. C’était forcément des paroles qu’il allait avoir à l’égard de Jo à un moment donné dans leur conversation. « Ça arrive, c’est la vie. » Il soupira quelque peu. « C’est pas pour autant que c’est pas triste. » La morte faisait partie de la vie, mais elle n'avait pas besoin d’apparaitre pour des raisons aussi pourries et à un âge aussi peu avancer surtout - c’était là que le bas blessait dans cette situation puisque les deux mauvaises conditions étaient réunies. « J’ai jamais vécu ça. Mon grand-père est mort quand j’étais gamine, mais c’était un vrai connard. » Il esquissa un semblant de sourire; il la reconnaissait bien ici. Son grand père à lui aussi aurait pu être qualifié de la sorte par n’importe qui d’autre que Damon lui-même - il avait été le petit privilégié dans ce domaine. « Je sais pas comment je dois réagir, ni même si je dois réagir. » Soupirant lentement et lourdement, l’italien finit par se laisser doucement tomber en arrière pour s’allonger au bord de la piscine, les pieds toujours dans cette dernière. Il croisa ses mains derrière sa tête. « Tu me dis ça à moi qui ai qu’une seule façon de réagir à tout: pleurer. » Oh, ce ne serait pas une nouvelle pour Jo, il était à peu près sur que Megan avait du lui raconter plus d’une fois à quel point il était sensible. Peut-être eut-il un petit rire à ce moment-là. « Ce qui est plus adapté pour la situation, en fait. » Les gens pleuraient beaucoup lorsque quelqu’un mourrait; c’était un fait qui n’avait pas besoin d’être expliqué. « T’as pas besoin de réagir si t’en ressens pas le besoin. Je veux dire, chacun fait comme il peut. » Il ne s’était pas imaginé qu’un jour, il en arriverait à donner des semblants de conseils à la jeune femme, et pourtant les voilà dans le jardin en train de s’apparenter à cette situation. « Et y’a pas de bonne ou de mauvaise réaction, si tu as besoin de réagir. C’est l’avantage face à la mort: tu peux pas prévoir comment ça va t’affecter, alors tout est permis. » Les gens continueraient de juger de manière générale, et c’était là un point qui pouvait peser dans le quotidien de Jo en temps normal; mais ici, à l’abris des regards et du reste de la vie qui continuait de tourner, il n’y avait pas de jugement envisageable. « Mais moi je te conseillerais de pleurer, parce-que malgré tout ça fait du bien. »
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
"Oh je vois. Tu veux juste constater de tes propres yeux s’il est plus beau en vrai qu’à la télé." Elle plaisantait. Quoique "Il l’est." ajouta-t-elle comme une confidence, un clin d’oeil lui échappant en même temps qu’un très léger sourire, surement malvenu, mais elle s’empêchait déjà trop de choses ce soir pour vouloir, là, s’empêcher de montrer un tant soi peu qu’elle était amoureuse. Ça passa vite cependant, cet instant où elle essaya d’être un peu légère, un peu détachée, le poids du deuil venant rapidement se déposer à nouveau sur ses épaules caressées par la tiédeur de la fin d’été. Jo n’était pas à l’aise avec les circonstances entourant sa discussion avec Damon. Elle n’avait foncièrement rien contre lui, malgré ce qu’elle tachait de faire croire depuis des années, mais devoir faire la causette dans ces conditions avait quelque chose de profondément embarrassant pour elle. Il était qui il était, et bien qu’elle ne le connaissait pas tant que ça en vérité, elle était persuadée que Megan ne manquait pas tant d’objectivité que ça lorsqu’elle parlait de son mari et qu’elle le dépeignait comme un garçon gentil, compatissant, sensible ; ce n’était pas bien difficile à croire, il suffisait de l’observer. Ça mettait la chanteuse dans une position délicate parce qu’elle, elle s’obstinait à ne pas être aussi transparente que lui semblait l’être — aussi le déséquilibre entre leurs deux personnalités étaient évidents là, ça la déstabilisait encore plus, alors qu’elle accusait le choc de la mort de son amie. Elle baissa la tête, s’enfonçant brièvement dans un silence qui n’avait rien de commode, mais qu’elle ne savait pas comment rompre, elle qui avait pourtant toujours quelque chose à dire. Damon s’en chargea, elle lui répondit en lui en étant secrètement reconnaissante "Non, je vais faire en sorte de reporter tout ce qui était prévu dans mon planning ces prochains jours." Elle allait se faire remonter les bretelles, mais elle ne pouvait pas en avoir plus rien à foutre que ça "J’ai promis à Meg de rester avec elle pour tu sais, la suite." Laquelle comptait les funérailles de Charlie, c’était aussi évident qu’elle ne se sentait pas capable de le dire à voix haute. Elle ne pourrait pas le faire depuis Sydney, alors tant pis pour le savon qu’on allait lui passer, mais elle en avait reçu des bien pires, elle saurait gérer.
Mieux que Megan en ce moment. Elle ne lui jetait pas la pierre, elle était inquiète pour elle "Ça craint, putain." murmura Jo en sentant sa gorge se serrer, sa tête se baissant à nouveau pendant qu’ils étaient là, tous les deux, à s’inquiéter des répercussions de tout ça sur le moral de la jeune femme qu’ils aimaient tous les deux de façons différentes, ça restait néanmoins de l’amour ; celui qui poussait à vouloir protéger, sur ça ils étaient raccords. Elle releva la tête, confrontée à la détresse d’un Damon effrayé pour sa femme, et ne sut pas quoi faire de plus que de lui dire "Je sais." Elle pouvait imaginer ce qu’il ressentait, même si encore une fois, les sentiments qu’ils avaient pour Megan étaient différents. Jo aimait cependant quelqu’un au point d’avoir peur pour lui, alors oui, elle savait, elle comprenait. Elle ne s’y appesantit pas toutefois, ajoutant presque tout de suite après "Mais elle est forte, et je dis même pas ça pour te rassurer." Elle y croyait, que Megan avait les capacités pour tout surmonter. Elle ne disait pas que c’était ce qu'il fallait qu’elle fasse tout de suite, elle avait besoin de temps. Elle avait surtout le droit d’être triste, de pleurer, de se rouler en boule si ça lui permettait de se sentir mieux. Seulement, elle la connaissait assez pour savoir qu’elle ne supporterait pas de rester apathique très longtemps.
Elle pensait échapper aux condoléances. Elle aurait aimé y échapper. Damon la prit de court cependant, et si elle ne lui dit pas merci, trouvant ça franchement d’un putain de ridicule au fond, elle ressentit tout de même une réelle gratitude à son égard sur l’instant qui la poussa à être un peu plus vulnérable même si elle restait campée sur sa dignité, aussi stoïque qu’elle savait à l’intérieur d’elle qu’elle n’était pas bien armée pour affronter tout ce qui se passait. Elle eut un très léger rire quand il lui avoua que chez lui, sa réaction par défaut était de pleurer. Là encore, elle se sentit un peu coupable d’oser rire alors que l’ambiance était mortifère et les confessions de Damon pas si drôles que ça "Je sais pas si c’est ce qu’elle aurait voulu, qu’on la pleure en se demandant pourquoi. Je la vois plutôt en train de demander à ses proches de s’amuser à son enterrement et de porter des couleurs. Elle voudrait qu’on passe du Queen en fond sonore, ce genre de trucs." Elle cligna des yeux, les leva vers le ciel quand Damon, lui, s’allongea en gardant les pieds dans l’eau "Ça me facilite pas la tache de pas savoir ce qu’elle veut." L’emploi du présent était tenace, elle ne s’en rendait même pas compte "J’ai pas envie d’aller à l’encontre de ce qu’elle attend de nous dans ces circonstances. Je sais pas si ça a du sens ce que je dis, mais…" Mais elle ne termina pas sa phrase, pensant de toute façon qu’elle n’avait donné de directives à personne, alors ils étaient bien obligés de composer. Elle tenta de ravaler la boule qu’elle avait dans la gorge qui était plus douloureuse à cause de la position de sa tête, toujours levée vers le ciel "Je vais pas réussir à pleurer. Je sais pas comment l’expliquer, mais je sens que je vais pas pouvoir le faire." Et pas uniquement parce que Charlie ne l’aurait pas voulu. Pourtant elle en avait envie, elle pouvait l’appréhender ; il y avait des signes qui ne trompaient pas, mais quelque chose restait bloqué en elle, elle ne savait pas quoi. Elle prit une profonde inspiration en même temps qu’elle baissait à nouveau la tête vers Damon "Moi, ma réaction à tout, c’est pas de pleurer, c’est de tout casser." Tous les sentiments que Jo ressentaient, bons ou mauvais, ils la menaient à l’excessivité sous ses formes les moins poétiques ; la violence, la jalousie, la mesquinerie, la possessivité… elle ne faisait pas les choses à moitié, pouvant se targuer d’être assez passionnée pour en arriver à de telles extrémités. Elle avait appris avec le temps que c’était davantage des tares qu’autre chose, surtout quand on lui rappelait qu’elle avait tort de réagir comme elle le faisait et que ça la faisait se sentir minable par-dessus le marché. Elle avoua à Damon "Je sais pas faire comme toi, on m’a pas appris à faire ça." Ses derniers gros chagrins, elle les devait surtout à la déception et à la honte, pas à la tristesse.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logements, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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« Oh je vois. Tu veux juste constater de tes propres yeux s’il est plus beau en vrai qu’à la télé. » Il esquissa un petit sourire amusé. « Touché. » - « Il l’est. » - « Alors j’ai hâte de voir ça. » Ce n’était pas un mensonge mais ce n’était peut-être pas aussi vrai qu’il le laissait entendre; mais disons qu’il serait vraiment ravi de voir qui était la personne qui avait réussi à un minimum à dompter Jo, assez pour qu’elle le considère assez pour le laisser graviter autour d’elle de cette façon. Surtout parce-que la brune à ses côtés était importante dans la vie de sa femme et qu’il désirait faire au mieux pour s’intéresser à cette dernière.
Tout comme il serait apte à faire tout et n’importe quoi pour Megan, ce n’était plus à prouver; il voulait savoir en l’occurence ici s’il allait devoir le faire seul ou si Josephine serait dans le coin aussi pour s’assurer que le tout s’adoucisse autant que possible. « Non, je vais faire en sorte de reporter tout ce qui était prévu dans mon planning ces prochains jours. » Elle ne le verrait pas d’où elle se tenait surement, mais un voile de surprise passa sur les yeux de Damon. « Ca va pas être trop compliqué pour toi ? » De tout changer à la dernière minute comme ça; il savait à quel point son programme était chargé, plié, dans les détails. Il ne critiquait pas qu’elle le fasse, simplement il se demandait si c’était réalisable. « J’ai promis à Meg de rester avec elle pour tu sais, la suite. » En pinçant légèrement les lèvres, il hocha la tête. Il savait, oui, il savait malheureusement lui aussi trop bien. « Ça craint, putain. » Ca craignait, oui - toute cette situation et ses répercutions craignaient à plusieurs niveaux. [color:eb89=a4508b]« Je sais. Mais elle est forte, et je dis même pas ça pour te rassurer. » A d’autres moments, il aurait ajouté là un petit rire et aurait accusé Jo de se moquer de lui d’une façon ou d’une autre; ici, il la savait sincère alors il se contenta de soupirer un instant. « Je sais, je sais. Ca m’empêchera pas d'avoir peur pour elle. » Rien ne l’empêcherait que ce soit le cas.
Il ne s’offusqua pas du petit rire qu’elle échappa lorsqu’il lui dit que sa réaction par défaut était de pleurer - il s’y attendait, et même lui trouvait parfois cela un peu ridicule. « Je sais pas si c’est ce qu’elle aurait voulu, qu’on la pleure en se demandant pourquoi. Je la vois plutôt en train de demander à ses proches de s’amuser à son enterrement et de porter des couleurs. Elle voudrait qu’on passe du Queen en fond sonore, ce genre de trucs. » Malgré l’explication, son sourire persista quelque peu. « Je vois le genre. » Il pencha quelque peu sa tête sur le coté, plissant un brin son nez. « Je pourrais pleurer par dessus tout ça quand même tu sais. » Chaque situation était presque propice à ce qu’il pleure, de toute façon. [colo=#a4508b]« Ça me facilite pas la tache de pas savoir ce qu’elle veut.J’ai pas envie d’aller à l’encontre de ce qu’elle attend de nous dans ces circonstances. Je sais pas si ça a du sens ce que je dis, mais… »[/color] Il soupira quelque peu. « C’est déjà pas facile de pas décevoir les vivants, ça l’est encore plus quand ils sont plus là. » C’était aussi simple que cela; il comprenait, elle n’avait pas besoin d’expliquer davantage si elle n’en avait pas envie. Question déception, Damon comprenait toujours facilement.
« Je vais pas réussir à pleurer. Je sais pas comment l’expliquer, mais je sens que je vais pas pouvoir le faire. » - « C’est pas grave si t’y arrives pas tu sais. » Ce n’était pas parce-que lui avait cette réaction là par défaut qu’elle se devait de l’avoir aussi. « Moi, ma réaction à tout, c’est pas de pleurer, c’est de tout casser. » A ces paroles là, Damon ne sut retenir le petit rire qui s’imposa à lui; il n’était pas moquer, loin de là, mais il était on ne pouvait plus sincère. « Sans vouloir te vexer, j’aurais pu m’en douter. » Dans un mouvement, il roula pour se retrouver sur le côté et donc pouvoir laisser son regard se poser sur le visage de la jeune femme. « T’es plutôt impulsive dans ton genre, je me serais inquiété si tu m’avais dit réagir autrement. » Il n’y avait qu’à voir la façon dont elle réagissait face à lui déjà, alors qu’il faisait partie de la faible partie de la population réellement gentille encore sur cette terre. « Je sais pas faire comme toi, on m’a pas appris à faire ça. » A ces mots là, il hésita un instant. Ils n’avaient eu de véritables discussions de cette sorte, et il ne connaissait donc pas là où s’arrêter son terrain et où commençait le champ sur lequel il verrait un panneau miné. Il hésita encore un instant, mais se dit qu’il n’avait rien à perdre - au pire, elle l’enverrait paitre et retournerait auprès de Megan, ce qui n’était pas le pire des résultat. « Je peux t’apprendre, si tu veux. Si t’en ressens le besoin. » Il haussa brièvement, autant que possible, les épaules. « Je sais pas à quel point ça peut s’apprendre, mais si t’as besoin de libérer ce que tu ressens, je peux t’aider. » Il haussa de nouveau les épaules. « Et je me moquerai pas, promis. » Parce-qu’il savait qu’une partie des réactions de Jo était due à sa fierté mal placée, alors la précision semblait importante.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
L’heure n’était pas à l’organisation d’un double-date, bien que l’idée était charmante sur le papier. La mention de Midas avait néanmoins le mérite d’apaiser un instant Jo qui s’en voulut tout de même un peu de paraître si détachée de ce qui se passait — paraître était le bon terme, parce qu’elle ne l’était pas du tout, torturée par tout ce qui s’était passé, cherchant un moyen de le gérer sans s’effondrer. Ça ne dura pas longtemps, cette sensation de légèreté qu’elle ressentit en songeant brièvement à ce que donnerait la rencontre entre Damon et Midas, les messes basses qu’elles feraient avec Megan dans la pièce d’à côté pour cacher leur enthousiasme. La conversation avait du mal à s’éloigner de ce qui les contrariait tous les deux sur l’instant "Je m’en fous, Damon." murmura-t-elle, que ce soit compliqué pour elle de traiter avec les entrées de son agenda. Jo n’était pas une enfant docile, elle ne l’avait jamais été. Elle faisait de son mieux, elle essayait de ne plus faire autant de vagues qu’à un moment donné, mais son caractère restait celui qui faisait sa légende : quand elle décidait quelque chose, rares étaient ceux qui osaient aller à l’encontre, se pliant en quatre pour qu’elle l’obtienne, et vite. Elle en jouerait ces prochains jours, et tant pis si ça lui retombait dessus plus tard, elle avait autre chose à penser que de soigner sa réputation. Pas agressive sur l’instant, plutôt douce au contraire, elle détourna pourtant ses yeux du profil de Damon pour les poser ailleurs, songeant à la manière dont Megan vivait tout ça, à la manière dont ça modifierait encore un peu plus son rapport à ce qui lui avait coûté non seulement la présence d’une mère — pas la meilleure, certes —, aussi celle d’une amie qui, elle, comptait sincèrement pour elle, alimentant des peurs auprès de son mari que Jo finit par regarder à nouveau, et ce pendant un moment. Enfin, elle lui avoua en retour "Moi aussi, j’ai peur pour elle. Pas autant que toi sans doute, tu la connais mieux." Elle n’était pas la même avec Damon, Megan. Jo pouvait le comprendre parce qu’elle, elle savait qu’elle n’était pas la même avec Midas ; tous les deux jouissaient du privilèges de connaître les vrais bons côtés de deux jeunes femmes qu’on catégorisait de caractérielles, même si elles l’étaient différemment. Elle continua "Mais j’ai pas envie qu’elle souffre plus, ou qu’il lui arrive quelque chose." Parce qu’elle était son amie, qu’elles avaient beau se chamailler parfois, ne pas partager les mêmes points de vue, rentrer en conflit pour des broutilles insensées, se tirer gentiment dans les pattes sans jamais vraiment se dire qu’elles s’aimaient, Jo savait qu’elle pouvait compter sur Megan ; c’était une évidence qui n’avait jamais été vraiment établie, elle était pourtant réelle au point qu’aujourd’hui, elle n’hésitait plus vraiment à la définir comme sa meilleure amie.
Elle lança un regard cryptique à Damon lorsqu’il lui dit que, malgré l’impression qu’elle avait que Charlie aurait voulu un enterrement heureux, il se serait mis à pleurer. Le fixant par-dessus la rangée de ses cils pas encore démaquillés, elle évita de le traiter de tapette, elle n’en avait pas la force, et puis au fond, elle ne savait pas quoi dire d’autre. Chacun gérait tout ça à sa façon, elle avait déjà assez de peine à trouver ses réactions adéquates pour s’inquiéter de celles des autres. Surement que celles de Damon étaient plus normales que les siennes en vérité, mais elle n’avait pas envie de faire le point sur ses défaillances aujourd’hui — encore qu’elle y fut forcée quand elle lui avoua ne pas être sure de pouvoir pleurer. Elle prit une légère inspiration "J’ai l’impression que si. C’est plus normal de pleurer que de rester de marbre, non ?" Elle lui posait vraiment la question, est-ce que ça la faisait passer pour plus idiote qu’elle ne l’était ? Non, seulement plus inadaptée, et c’était gênant d’une façon qu’elle sentit s’enraciner en elle, elle qui n’avait pourtant jamais eu la sensation d’être en marge, plutôt à l’aise dans la société ; à s’imposer, à creuser son trou, à attirer l’attention et à briller. Elle secoua la tête, expira par sa bouche légèrement ouverte, sa confession sur ses réactions faisant confirmer à Damon que ça ne l’étonnait pas plus que ça qu’elle soit plus du genre à tout casser qu’à fondre en larmes "Pour ma défense, j’ai jamais prétendu être parfaite." Ou à peine, une partie d’elle le revendiquant, au moins pour vanter son physique qui l’était assurément. Elle marqua un temps de silence, dérivant son regard du ciel à ses doigts pour y replacer les anneaux qu’elle avait aux phalanges, puis elle s’aventura à prendre doucement l’une des moitiés de la cigarette qu’elle avait coupé en deux pour en triturer le filtre avant l’espoir que ça lui ferait garder bonne composition face à la bienveillance de Damon qui lui offrait son aide sans aucune hésitation "T’es pas obligé de faire ça, tu sais." commença-t-elle, elle lui accorda un coup d’oeil rapide avant de reprendre "J’ai toujours été une garce avec toi. Tu me dois rien, surtout pas de l’aide." lui fit-elle remarquer, de bonne foi. Des brins de tabac s’échappant de la cassure de la cigarette qu’elle tenait entre ses doigts, elle les regarda s’échouer en petite pluie à ses pieds en poursuivant "Je suis désolée, d’ailleurs. C’était justifié au début, ça l’est moins aujourd’hui." De toute façon, elle était moins garce avec lui, aujourd’hui. Elle savait que les sentiments de Megan à son encontre avaient évolué, et peut-être parce qu’elle aussi était amoureuse, elle réussissait à comprendre que c’était important de revoir sa copie pour apprécier la moitié de quelqu’un à qui on tenait — trop de gens de son entourage, des gens qui se disaient être ses amis pourtant, méprisaient Midas pour qu’elle ne sache pas à quel point ça faisait du mal de ne pas recevoir une certaine forme d’approbation à ce sujet. Elle s’enfonça à nouveau dans son silence, en sortit une seconde après à peine "C’est quoi ton plan du coup ? Tu me proposes ton épaule pour pleurer, tu me montres comment ouvrir mes chakras pour que je me mette enfin à chialer ?" L’ironie comme défense, elle se l’imposait même quand elle était triste à crever. Elle secoua la tête, pas sûre que ça fonctionne en vérité "Je sais que ça part d’une bonne intention, et je sais que t’es pas du genre à te moquer de la détresse des autres, mais c’est pas aussi facile que ça." Elle en était désolée dans le fond, elle aurait aimé que ça le soit pour se libérer et ne pas laisser sa mélancolie corrompre davantage ce qu’elle avait à l’intérieur d’elle.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logements, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
***
« Je m’en fous, Damon. » Il leva légèrement les mains devant lui comme pour clamer une certaine innocence de sa part: il posait simplement la question pour savoir comment il allait devoir composer par la suite, rien de plus. Car si elle s’engageait à rester dans le coin mais que les personnes responsables de son planning changeaient les plans au dernier moment parce-que ce n’était pas là une décision qui leur plaisait… Il se devait de poser la question, parce-que sa priorité c’était que Megan soit le mieux entourée possible. Parce-que se retrouver face à ce type de situation une fois, c’était faisable - deux fois cela commençait à faire beaucoup. « Moi aussi, j’ai peur pour elle. Pas autant que toi sans doute, tu la connais mieux. » Damon haussa quelque peu les épaules. « On la connait pas pareil. Tu la connais depuis plus longtemps. » Parce-qu’ils n’avaient pas établi les mêmes liens avec le temps. La seule chose qui était en place et impossible à remettre en question, c’était qu’ils portaient à la jeune femme un amour certain qui les faisaient se poser de telles questions. « Mais j’ai pas envie qu’elle souffre plus, ou qu’il lui arrive quelque chose. » Il soupira quelque peu. « Je sais. » Il ne remettait aucunement cette partie là en cause, bien au contraire: il la savait sincère - c’était bien au moins une chose qu’il pouvait lui accorder.
« J’ai l’impression que si. C’est plus normal de pleurer que de rester de marbre, non ? » Il resta un instant silencieux, repassant quelques situations dans son esprit, avant de reprendre la parole. « C’est plus normal, ouais. » Il s’était tourné entre temps pour pouvoir regarder dans la direction où elle se trouvait, et s’il avait pu il aurait haussé quelque peu les épaules pour imaginer ses paroles. « C’est pas pour autant que c’est plus légitime, tu sais. » Comme il l’avait souligné et le disait souvent: lui était trop sensible et avait la larme trop facile; pour un oui, pour un non, et pour tout ce qui se trouvait entre les deux il était capable d’échapper une petite larme. Alors d’autant plus qu’il allait faire partie de ceux qui trouvaient cela plus normal de pleurer que de rester stoïque. Ce n’était pas pour autant que ce n’était pas légitime - chacun faisait ce qu’il pouvait au moment imposé.
« Pour ma défense, j’ai jamais prétendu être parfaite. » Un petit rire échappa à Damon. « J’ai un doute sur cette partie là. » La blague autant que la répartie était amenée avec douceur et surtout avec une nécessité d’ajouter un brin de liberté à leur discussion.
« T’es pas obligé de faire ça, tu sais. » - « De faire quoi exactement ? » - « J’ai toujours été une garce avec toi. Tu me dois rien, surtout pas de l’aide. » - « Ah. Ne pas agir comme un connard, c’est ça que je suis pas obligé de faire ? » Pourtant, elle aurait du s’en douter: ce n’était pas dans la nature de Damon que d’agir autrement qu’avec gentillesse et compassion - un mystère pour la science d’ailleurs que ce soit là son comportement naturel. « Je suis désolée, d’ailleurs. C’était justifié au début, ça l’est moins aujourd’hui. » Il plissa quelque peu le nez. « Techniquement, ça a jamais été justifié. » Sur ce point là, Jo et lui pourraient débattre: il n’avait certes pas toujours été le plus avenant, mais il n’avait jamais eu de mauvaises intentions. Pas lui, en tous cas, pas dans les paramètres de la situation dans laquelle Megan et lui se trouvaient désormais. « Mais si ça peut te rassurer, dans ton dos j’ai pas toujours été aussi gentil que ça. Pas à ton niveau, mais pour ce que ça vaut… » C’était sa façon à lui de dire qu’il acceptait les excuses qu’elle lui faisait là; bien sur qu’il les acceptait: il n’y avait pas de raison de ne pas le faire, surtout pas avec les derniers paramètres mis en application dans l’équilibre de ce qui les entourait.
Le silence qui revenait les entourer par intermittences n’eut pas le temps de s’installer bien longtemps. « C’est quoi ton plan du coup ? Tu me proposes ton épaule pour pleurer, tu me montres comment ouvrir mes chakras pour que je me mette enfin à chialer ? » Et bien sur que la remarque de la brune tira un rire authentique au jeune italien. « Si c’est ce dont t’as besoin, je peux improviser oui. Pour la partie sur les chakras: mon épaule est déjà dispo si jamais. » Il n’avait pas de plan, en réalité; mais à défaut de surement prendre en compte qu’elle pouvait réellement prendre son épaule pour pleurer, il pouvait au moins être une oreille attentive si cela pouvait être utile aujourd’hui. « Je sais que ça part d’une bonne intention, et je sais que t’es pas du genre à te moquer de la détresse des autres, mais c’est pas aussi facile que ça. » - « Mais au moins tu sais que c’est possible si t’as besoin. » Il se laissa retomber doucement le dos à plat sur le sol, repassant ses mains sous sa tête et ses yeux reprenant la contemplation des étoiles qui les surplombaient. « Quand j’arrive pas à exprimer ce que je ressens avec les mots - c’est rare, mais ça arrive - » Il se permit un petit rire fin. « -, je m’exprime avec la peinture. Les couleurs, les formes, ça me permet de libérer des choses en moi. Je connais pas le mécanisme exact, mais ça fonctionne bien. » C’était d’ailleurs par ce biais là qu’il avait fonctionné pendant des années, parce-que de toute manière ses parents n’étaient pas assez attentifs à cette partie là de lui pour la lui retirer et la jeter aux ordures comme d’autres choses. « Toi, c’est le chant qui t’anime. Peut-être que tu pourrais l’utiliser comme moi j’utilise la peinture. »
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
Jo n’aurait jamais cru pourvoir trouver un semblant de réconfort auprès de Damon Williams. Si elle devait retenir quelque chose des dernières heures, c’était qu’elle était plus soumise à l’imprévu qu’elle ne le pensait, aussi peut-être était-ce dans la suite d’une logique qui lui échappait, elle n’en savait rien, putain. C’était déstabilisant pour quelqu’un comme elle, qui aimait pouvoir contrôler ce qui se passait pour en tirer le meilleur côté et se retrouver à son avantage. Là, il n’y avait pas de meilleur côté à tirer de toute cette histoire, et dans la minute, se retrouver à son avantage n’était pas dans ses priorités. Jo s’inquiétait pour Megan autant que Damon, même si elle avait des façons différentes de le montrer, et le poids qu’elle avait sur les épaules désormais, consciente que quelque chose pourrait lui arriver, comme quelque chose était arrivé à Charlie, deviendrait vite insupportable à traîner. Mais elle devait faire avec, continuer à avancer. C’était ce qu'on attendait d’elle, elle le savait d’autant plus que ce n’était pas vraiment son genre de s’effondrer. Elle ne s’en inquiéterait pas plus que ça au fil des semaines passées, de ne pas vraiment réagir, de ne pas pleurer surtout, confortée dans l’idée que c’était sa façon de gérer le deuil et de le supporter, n’alarmant pas grand-monde — si ce n’était personne, à dire vrai — parce qu’il y avait bien une chose qu’elle faisait à la perfection Jo, c’était sauver les apparences, et supporter, chaque fois un peu plus.
"Tu me connais pas, Damon." Elle ne le disait pas méchamment, plutôt avec un léger sourire qui, sous certains angles, la lumière de la piscine soumettait leur silhouette à un jeu d’ombres et lumières des plus dramatiques, paraissait un peu triste. Toujours est-il qu’elle le soulevait juste parce que s’attaquer au vice d’ego de Jo, c’était plus simple que de chercher à savoir qui elle était, et de chercher à comprendre pourquoi elle préférait passer pour une salope que de faire-valoir sa gentillesse et son hypersensibilité, les voyant tous les deux comme des faiblesses qui ne lui étaient pas permises dans un monde où on avait déjà bien assez profité d’elle pour qu’elle ne veuille retenter l’expérience et anticiper, toujours "Tu connais la partie de moi que je veux bien te montrer, alors te lance pas le jeu des suppositions, y a de grandes chance pour que tu perdes." Ce n’était pas une mise en garde aussi critique qu’il n’y paraissait, c’était juste pour remettre l’église au milieu du village, et lui rappeler que s’il pensait avoir toutes les cartes en mains, il se plantait. Ils ne se disputeraient pas ce soir, c’était une parenthèse qui aurait pu être enchantée dans d’autres circonstances, le genre de capitulation après des années à se regarder en chiens de faïence parce que la communication était mauvaise, et que les impressions l’étaient encore plus ; ça valait des excuses que Jo présenta au jeune homme sans se sentir forcée de le faire, aussi sincère que l’était son ressenti au sujet de ce qui les avait autrefois forcés à ne pas se lier d’amitié, les pensant tout autant que ce qu’il lui répondit sans doute, et qui la fit sourire moins tristement, mais toujours aussi faiblement "A défaut d’être un connard, t’aurais pu juste avoir envie de m’envoyer sur les roses. Les gentils garçons font aussi ce genre de choses, et pour ce que ça vaut, je t’en aurais pas voulu." lui assura-t-elle. Elle laissa la moitié de cigarette qu’elle était en train de massacrer de côté pour enlever son téléphone portable de ses genoux. Elle en vérifia l’écran en le retournant, n’y vit pas grand-chose qui méritait son attention, puis appuya son coude sur l’un de ses genoux pour terminer d’écouter ce que Damon était en train de lui dire. Tandis qu’il lui avouait ne pas avoir toujours été tendre avec elle quand elle n’était pas là pour se défendre, elle mâchouilla furtivement l’ongle de son petit doigt avant de lui faire "C’est souvent le cas. De ça non plus, je t’en veux pas." Elle avait bon dos Jo, et elle savait ce qu’elle provoquait comme genre de sentiments négatifs : de l’amertume, de la frustration, de la colère, du ressentiment… elle n’en était pas fière, seulement elle était la fille de son père, c’était ça, son excuse.
Le silence s’installa, le clapotis de l’eau de la piscine devenant une mélodie apaisante dans le cadre qui les réunissait, Damon et elle. Pour autant, elle n’était pas à l’aise, alors elle le rompit pour faire un peu de sarcasmes, et se figurer, sous couvert d’humour dont elle seule avait le secret, du fond de la proposition de Damon à l’aider à libérer ses émotions. Elle n’en ferait sans doute pas grand-chose, mais elle appréciait sa sollicitude, et elle ne savait pas comment la lui rendre sans donner l’impression de se sentir obligée. Elle ne dit rien de fait, le regardant seulement s’allonger de nouveau, et restant un instant à contempler les reflets de l’eau à la surface de la piscine avant qu’il ne reprenne la parole pour lui parler de ses méthodes à lui "Je savais pas que tu peignais." Elle non plus, elle ne le connaissait pas. Elle se redressa au bord de sa chaise longue, prenant une très profonde inspiration qui fit remonter ses épaules en se doutant de la suite de ses propos, mais en lui laissant le temps de les prononcer tout de suite, capable de lui céder cet honneur avant de le corriger, son regard se portant de nouveau sur sa silhouette avachie sur le sol "C’est pas que le chant, c’est la musique de manière générale. Je suis pas qu’une interprète, j’écris, je compose aussi." Elle n’essayait pas de restaurer le statut qui était le sien, elle précisait juste les choses parce que souvent, les gens n’attendaient pas d’une jolie chanteuse qu’elle soit autre chose qu’une poupée qui chante ; ce n’était pas le cas de Jo, malgré les apparences "Je joue du piano depuis que j’ai trois ans, j’écris des trucs depuis que j’en ai dix… c’est un bon exutoire, j’en ai eu beaucoup besoin quand j’étais gamine." Pour des raisons aussi diverses que chez les Carter, ce n’était pas toujours la fête à la maison, et que les weekends de représentations mis à part, la pression était lourde, pesante. Elle pressa ses lèvres l’une sur l’autre, battit brièvement des cils en admettant "Ça m’a toujours beaucoup aidée, alors ouais, j’y viendrais surement à un moment donné. Mais là —" Elle s’arrêta, sentant sa gorge se serrer en même temps qu’elle repensait aux dernières heures, et poursuivit avec une timide résolution "— là, c’est un peu trop frais. J’ai peur de ce qui pourrait ressortir de ce que j’écrirais." Ça lui fit froncer le nez, autant de répulsion que d’embarras, mal à l’aise de songer à ce qui pourrait lui traverser la tête si elle se penchait sur ce que ça lui faisait vraiment, tout ça. Elle se mordit l’intérieur de la joue droite, du côté de la fossette qui se creusait de temps à autre quand elle souriait pour de vrai, et vint frotter l’ourlet de sa lèvre inférieure avec la bosse de son index de sa main dominante lorsque, après un nouvel instant de silence pour reprendre bonne contenance, elle demanda à Damon "Tu me montreras ce que tu peins, ou c’est trop intime ?"
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
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sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
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lieu: logements, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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« Tu me connais pas, Damon. » Il eut un petit rire de son côté. Il ne contredirait pas la jeune femme sur ce point: ils ne se connaissaient pas, ou qu’au travers d’un prisme qui était Megan elle-même. Des discussions comme ils en avaient présentement, c’était monnaie peu courante entre eux; et peut-être que c’était là que le bat blessait le plus. « Tu connais la partie de moi que je veux bien te montrer, alors te lance pas le jeu des suppositions, y a de grandes chance pour que tu perdes. » A ces mots là, il se redressa quelque peu pour appuyer les mots qu’il s’apprêtait à prononcer d’un salut militaire - surement fait de la mauvaise main, en réalité, mais il n’y portait pas d’importance. « Bien madame, c’est noté. » Peut-être qu’ils arrivaient un jour assez à communiquer pour se connaitre et ne plus avoir ce type d’argumentaire l’un envers l’autre; commencer simplement par réussir ne serait-ce que par s’entendre serait un bon début. « A défaut d’être un connard, t’aurais pu juste avoir envie de m’envoyer sur les roses. Les gentils garçons font aussi ce genre de choses, et pour ce que ça vaut, je t’en aurais pas voulu. » Il fronça quelque peu le bout du nez. « Ca nécessiterait que j’ai un peu de courage, c’est pas mon fort. » Il le disait avec une certaine ironie, mais la vérité n’était pas si loin: cela lui aurait demandé de devoir se mettre en travers de son chemin à elle dans une situation où aucun d’eux n’avait besoin que ce soit le cas; le contexte était déjà assez pesant pour qu’il laisse couler les rancoeurs qui pouvaient être en place avant aujourd’hui. Et puis, s’il s’était montré un jour réticent, aigri voire les deux à son intention, ce n’était que par copie de son propre comportement à son égard; il n’était pas de ce bois là initialement, malgré ce qui aurait du être naturellement le cas, Damon. « C’est souvent le cas. De ça non plus, je t’en veux pas. » Alors il n’y avait pas besoin de rajouter de l’huile sur un feu mourant.
« Je savais pas que tu peignais. » - « Je suis pas du genre à me vanter. » Et surtout, comme il lui disait: il le faisait parce-que cela lui faisait du bien, pas parce-qu’il avait besoin d’en tirer quelconque reconnaissance. C’était surement ce qui rendait cette pratique si discrète de son côté, alors que pourtant hormis aux yeux de ses parents, ce n’était pas quelque-chose qui avait vocation à être cachée aux yeux du monde.
« C’est pas que le chant, c’est la musique de manière générale. Je suis pas qu’une interprète, j’écris, je compose aussi. » S’il n’intervenait pas en cet instant, ce n’était pas parce-qu’il se trouvait être ennuyé par la précision mais simplement parce-que c’était le contraire: il ne connaissait que peu de choses de ce monde là, et la précision était bienvenue. « Je joue du piano depuis que j’ai trois ans, j’écris des trucs depuis que j’en ai dix… c’est un bon exutoire, j’en ai eu beaucoup besoin quand j’étais gamine. Ça m’a toujours beaucoup aidée, alors ouais, j’y viendrais surement à un moment donné. Mais là — » Là les choses étaient différentes - même si elle ne terminait pas sa phrase, il comprendrait l’idée qui en ressortait; et une fois de plus il n’intervint pas car il savait faire la différence entre un silence qui se devait d’être complété et celui qui était nécessaire pour reprendre pied. « — là, c’est un peu trop frais. J’ai peur de ce qui pourrait ressortir de ce que j’écrirais. » Faisant rouler la fumée de cigarette contre sa langue, il hésita avant de prendre la parole. « Tu peux toujours écrire et bruler le papier dans la foulée. Y’aura pas de trace de ce qui en ressortirait, comme ça. » C’était surement quelque-chose à quoi elle avait pensé, mais c’était peut-être différent de l’entendre provenir d’une autre personne; alors, au cas où, il se permettait de le dire à son tour. Une méthode comme une autre pour un moment qui ne ressemblait pas à d’autres, justement.
« Tu me montreras ce que tu peins, ou c’est trop intime ? » A ces mots là, il tourna sa tête, un sourcil légèrement haussé sur son visage. Après un instant d’hésitation - la réponse était autant l’une que l’autre des idées soulignées par Jo -, Damon finit par se relever presque dans un bond: écrasant sa cigarette dans le cendrier, il lui fit signe du menton de le suivre à l’intérieur de la maison. Ils n’eurent pas besoin d’aller bien loin, puisqu’il s’arrêta devant l’un des petits tableaux accrochés dans le le salon, se postant devant et croisant les bras. « J’ai jamais caché que je peignais. Juste… Les gens le savent pas. » Il n’y en avait peu de mise à vue de tous comme ça, mais celle-ci il en était particulièrement fier; ce n’était bien sur pas son idée de la mettre autant en exposition, mais avec le temps il avait fini par se dire qu’effectivement, c’était une bonne idée. « Et que je suis pas du genre à me la raconter. Mais pour le coup, t’avais déjà vu ce que je peins. »
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
Remettre les pendules à l’heure concernant sa personnalité, ce n’était pas nécessaire à cet instant-là, Jo le fit tout de même, se sentant comme obligée de faire entendre à Damon que c’était facile de ne rien donner aux autres, si ce n’était ce qu’on voulait qu’ils voient. Elle le faisait tout le temps, depuis qu’elle était toute jeune. Certains diraient qu’elle s’en sortait bien et que ça lui avait permis de faire son petit bonhomme de chemin, cachant ses qualités derrière un alter-ego fait de stéréotypes qu’elle maniait plutôt très bien, et d’autres seraient capables d’affirmer que ça la rendait malheureuse de préférer se cacher que d’assumer certaines parties de sa personnalité qui ne cadraient pas avec l’image qu’elle reflétait. Ce n’était pas le moment pour se lancer dans une analyse profonde de tout ça, comme ce n’était pas le moment d’être intriguée par le manque de courage de Damon à qui elle lança un regard fixe lorsqu’il le mentionna brièvement. Au fond, ils n’étaient pas assez proches pour qu’elle ose lui poser des questions, mais qui savait ; plus tard peut-être qu’ils se trouvaient des points communs, l’un d’eux étant qu’ils avaient été forcé de grandir derrière des mécanismes de défense, différents certes, pour mieux supporter leur entourage abusif et violent.
Elle apprit que Damon peignait. Ça aussi, ça l’intrigua "Pourquoi ? Parce que c’est mauvais ?" lui demanda-t-elle pour instiller un peu d’humour au milieu de cette conversation qui était trop grave, trop sérieuse, pour que ça ne rende pas un peu nerveuse Jo qui, de son côté, parla de son rapport à la musique au jeune homme. Il l’écouta attentivement, elle pouvait au moins lui reconnaître ça : il ne faisait pas semblant d’être intéressé, ou alors ça la réconfortait de songer que ce n’était pas le cas. Elle secoua la tête à ce qu’il lui proposa "Je sais pas si ça me soulagerait cette fois. Je sens que c’est différent." lui avoua-t-elle, ne se sentant pas capable de coucher son ressenti sur une partition simplement parce qu’elle ne savait pas par où commencer, qu’elle se sentait encore anesthésiée par ce quelque chose qui pesait sur ses épaules comme le poids d’une nouvelle difficile à avaler. Comme elle l’avait dit quelques instants plus tôt, tout était encore trop frais au point que, quelque part, ce n’était pas réel à ses yeux — la manière dont elle s’accrochait à son téléphone dans l’espoir de recevoir un message de Charlie était la preuve qu’elle avait du mal avec l’idée qu’elle ne soit plus là. Pourtant, si sa tête ne réussissait pas à accepter l’information, son coeur lui savait que ce qui se passait n’était pas le fruit de son imagination, et c’est ce lui fit dire, penchant pour la rationalité alors qu’au plus profond, elle n’était rien de moins qu’interdite face à tout ce qui s’était passé, à tout ce qui se passerait après "Ça va passer, hm ?" S’en remettre à Damon, c’était un peu injuste tant il était lui aussi propulsé dans cette spirale infernale. Mais elle le fit naturellement, ses sourcils froncés pour accuser le coup d’une réponse qui tarda à venir, alors qu’elle remplaça par de nouvelles paroles sortant de sa propre bouche, ses épaules se haussant en même temps "Je veux dire, ça arrive tous les jours, non ? Des gens meurent, d’autres naissent, c’est le cycle de la vie." tenta-t-elle de se convaincre, de se rassurer plutôt, tout en sentant que parler de gens qui meurent ça forçait son corps à se mettre en mode défense et à multiplier les frissons sur sa peau laissée à nue, son regard trouvant de nouveau celui de Damon de qui elle n’attendait pas de consolation, mais peut-être bien l’assurance que son raisonnement n’était pas mauvais, et qu’en effet, c’était juste comme ça que ça devait se passer.
Elle l’interrogea sur sa peinture, et fut surprise quand il se leva en l’invitant à faire la même chose. Elle empoigna son téléphone, acceptant de le suivre sans réfléchir. Le chien du couple dut sentir qu’il y avait du mouvement puisqu’il se joignit à eux sur le trajet jusqu’à la maison dans laquelle ils entrèrent de nouveau, la chaleur de l’intérieur ne calmant pas les frissons de Jo qui s’enveloppa avec ses propres bras en se posant devant ce que Damon lui désignait comme étant son oeuvre ; il était doué, pour ce qu’elle était capable d’en savoir, pas experte en la matière. Ne tenant pas à alerter Megan avec leur voix, elle choisit de murmurer au jeune homme "Justement, chaque fois que je viens ici, je me demande qui a peint cette croûte." Alternant son regard du tableau à Damon, elle lui fit en roulant subtilement des yeux, un très léger sourire malicieux fendant ses lèvres "Je plaisante." S'il avait besoin qu’elle le rassure à ce sujet, c’était maintenant chose faite. Se concentrant de nouveau sur la tableau, elle pressa ses lèvres l’une sur l’autre, et puis elle inclina la tête sur le côté en prenant le temps de regarder vraiment ce qu’elle avait sous les yeux "T’as vraiment jamais pensé à, je sais pas, les exposer, les vendre ?" Extirpée de sa contemplation par ses interrogations, elle désigna le tableau du doigt après avoir décroisé ses bras de sa poitrine "Je t’aurais pas cru capable de peindre quelque chose d’aussi sombre." Ça sort de quelle partie de toi ? se retint-elle de lui demander, se sachant pas très légitime de lui poser la question étant donné qu’ils n’étaient pas grand-chose l’un pour l’autre, qu’ils ne se connaissaient pas. Par pudeur, sans doute, elle revint sur celle qu’elle lui avait posé quelques secondes plus tôt seulement, faisant mine de ne pas avoir changé de sujet entre temps "Tu devrais. Mais c’est la musique mon domaine, pas la peinture." Si ça se trouvait, c’était vraiment une croûte. De son point de vue pourtant, elle ne rechignerait pas à l’offrir à quelqu’un ou à exposer ce tableau chez elle, mais le garda pour elle, pas triste au point d’être capable de verser dans la complaisance.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logements, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
***
« Pourquoi ? Parce que c’est mauvais ? » - « Très drôle. » Il secoua quelque peu sa tête. « Parce-que je suis juste pas du genre à me vanter. » Cette phrase en elle-même n’avait même pas besoin d’autre explication, c’était simplement ça: il ne se vantait pas, ce n’était ni dans son caractère ni dans ses habitudes.
« Je sais pas si ça me soulagerait cette fois. Je sens que c’est différent. » Les circonstances étaient, il était vrai, particulières et laissaient un goût amer qui n’était d’ordinaire pas ressenti. Il ne pouvait la blâmer; il ne comprenait pas entièrement, n’ayant heureusement pas vécu de perte de cette sorte de son côté, mais il pouvait imaginer que ce n’était pas aussi facile. « Ça va passer, hm ? » Damon remonta son regard vers elle. « Je veux dire, ça arrive tous les jours, non ? Des gens meurent, d’autres naissent, c’est le cycle de la vie. » Il n’y avait pas le moindre doute présentement: elle établissait des faits, mais ils n’étaient pas pour le convaincre lui si ce n’était surtout pour se convaincre elle-même de ce qu’elle disait. Pinçant un instant ses lèvres, il finit par inspirer quelque peu. « C’est le cycle de la vie. » Il soupira. « Ca va passer. » Il n’était pas sur d’être réellement persuasif, mais il se devait de répéter les vérités qu’elle avait besoin d’entendre présentement; et puis, il était dit que le temps pouvait tout réparer, il suffisait simplement d’attendre que ce dernier fasse son effet.
Et en attendant que ce soit le cas, si elle se montrait un peu plus vulnérable qu’elle le faisait d’habitude avec lui, il pouvait se permettre de le faire aussi. Alors lorsque Jo lui demanda si elle aurait l’occasion de voir ce qu’il peignait un jour, il se dut de lui montrer qu’en réalité, elle avait déjà vu. « Justement, chaque fois que je viens ici, je me demande qui a peint cette croûte. » Damon lui offrit un regard quelque peu blasé, même s’il savait qu’elle se moquait de lui; au moins, elle regardait à chaque fois qu’elle venait chez eux, c’était déjà ça. « Je plaisante. » - « T’as intérêt. » Sa voix ne portait aucun sérieux et il ne saurait être convainquant - elle le saurait sans même le regarder. « T’as vraiment jamais pensé à, je sais pas, les exposer, les vendre ? » LE regard du jeune italien s’en alla du visage de Jo à sa peinture, à celle qu’il voyait tous les jours en passant dans le salon. Celle là était parfaitement à sa place, elle n’en aurait jamais eu une dans une salle d’exposition ou dans une galerie. « Je t’aurais pas cru capable de peindre quelque chose d’aussi sombre. » Il n’avait pas encore eu le temps de répondre à la question qu’elle pointait autre chose du doigt; ce fut par cette partie là que son attention fut retenue davantage, parce-qu’il était vrai que malgré tout bien des détails de la vie de Damon n’avait pas été rendus publiques - et c’était là quelque-chose de voulu. Il était cependant étonné que même Jo ne soit pas au courant de ces moindres détails là, et il n’aurait su blâmer Megan si ça avait été le cas. « J’ai la belle vie, mais elle a jamais été parfaitement jolie. » Il aurait bien ajouté un tu sais ici mais forcé était de constater qu’elle ne savait pas, non. « Et je t’ai dit: la peinture est un exutoire. C’est là qu’on va le plus voir ce qui se cache normalement. » Ce n’était pas plus compliqué que cela - et comme il ne montrait que très rarement ce qu’il peignait de façon aussi frontale que là, il était tranquille et savait que personne n’allait l’embêter à lui poser des questions.
« Tu devrais. Mais c’est la musique mon domaine, pas la peinture. » Il eut un petit rire soufflé par les narines. « Je sais pas si je devrais suivre ton conseil alors. » Il tourna son visage portant un petit sourire vers elle un instant, avant de reporter ce dernier vers le tableau accroché au mur. « J’expose, de temps en temps. J’ai mes entrées dans une galerie plutôt connue. » L’artiste qui tenait la galerie était connu surtout, mais là étaient des détails qui n’intéressaient surement en rien Jo. « Mais vendre pour de vrai, je veux dire en ayant l’intention de vendre… ça me botte pas plus que ça. » Il haussa vaguement les épaules. « Je peins surtout pour moi, parce-que j’aime ça. Et j’ai envie que ça reste comme ça pour l’instant. » Un jour peut-être qu’il aurait besoin de repenser à cette idée, mais ce n’était pas encore le cas - alors il préférait laisser les choses à l’état de passion et de procédé thérapeutique plutôt qu’autre chose. « Ta musique, toi - » Damon tourna son regard vers la jeune femme à ses côtés. « - t’as toujours su que tu voulais t’en servir pour devenir professionnelle ? »
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570
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MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
Damon n’était pas du genre à se vanter, Jo n’était pas du genre à s’apitoyer. Le fruit de tout ça, c’était une discussion douce-amère qui soulageait quelque chose dans le coeur de la chanteuse, mais qui ne l’allégeait pas pour autant. Lorsqu’elle se retrouverait seule, qu’elle devrait essayer de dormir au moins un peu, elle repenserait aux conseils de Damon et s’en voudrait de ne pas réussir à les appliquer ; elle finirait par empoigner son téléphone en se sommant de ne déranger personne, même pas Midas cette fois-là, et finirait par relire de vieux échanges de textos envoyés par Charlie il y avait à peine de ça quelques jours. Pour le moment, elle le suivit à l’intérieur pour admirer son oeuvre et prendre connaissance de quelque chose qu’elle ignorait à son sujet et qui le rendait un tantinet plus digne de son intérêt "T’es un artiste, en fait." fit-elle en fronçant brièvement les sourcils, concentrée sur sa peinture "Pas étonnant que tu sois aussi sensible." Elle aurait aimé lui dire que c’était un truc qu’ils avaient en commun eux, les artistes, mais elle ne voulait pas qu’ils s’engouffrent dans cette brèche et en profite pour lui poser des questions. Elle, elle ne lui en poserait pas davantage au sujet de sa peinture, elle se permit juste de hocher la tête quand elle s’attarda sur le côté sombre de ce qu’elle voyait, bien incapable de l’imaginer verser dans ce style quand elle avait l’impression qu'il était trop tendre pour s’y risquer — elle avait juste oublié que Megan lui avait vaguement parlé des tendances de Saül à l’époque où il s’en était pris à elle, s’en rappela quand le jeune homme lui dit que sa vie n’avait jamais été parfaitement jolie "C’est ce que j’ai entendu dire, ouais." Elle ne ferait pas d’alliance de gamins martyrisés par leurs pères avec Damon. Seulement, dans une moindre mesure, elle pouvait mieux appréhender son besoin d’exprimer ce que ça lui faisait dans quelque chose comme la peinture.
Elle resserra ses bras autour d’elle, ne trouvant rien à dire de plus à ce sujet, se contentant juste de revenir à son point initial, pas à l’aise avec l’éventualité d’explorer tout ça. A ses yeux, c’était ça, qui était beaucoup trop intime "Sérieux ? Et pourquoi j’ai jamais été invitée à un vernissage ?" Parce qu’elle s’en cognait de la peinture en vrai, Megan en était certainement aussi consciente que forcer Jo à se rendre à un événement qui mettait Damon au centre de l’attention, ça lui aurait filé de l’urticaire il y avait encore de ça quelques temps. Elle plaisantait encore une fois, se sentant plus gaillarde pour le faire maintenant que tout à l’heure, bien que ça restait tiède et que chacune de ses tentatives lui donnait l’impression d’avaler du verre pilé tant sa gorge était douloureuse, étirée par une émotion qu’elle gardait pour elle comme un secret de polichinelle. Elle continua d’écouter Damon se justifier sur son envie de garder sa peinture pour lui — sans beaucoup d’effort, elle résuma "T’as juste envie que ce soit ton truc, pas que ça devienne celui des autres." Elle comprenait sans comprendre, elle qui avait ce besoin viscéral de partager ce qu’elle faisait avec le plus grand nombre, ressentant la pulsion dévorante de laisser sa marque et d’être reconnue pour ça. Elle savait qu’on la jugeait à ce propos, elle savait que ça la rendait spéciale d’être aussi certaine d’avoir les capacités de devenir quelqu’un, mais elle se disait que si tous les artistes étaient comme Damon ou Nicholas, la culture en serait réduite à pas grand-chose et le monde se retrouverait dépouillé d’une bonne partie de sa beauté.
À nouveau, elle pressa ses lèvres l’une contre l’autre, continuant d’apporter une attention particulière à ce qu’elle voyait de suspendu au mur, et puis se laissant prendre de court par la question de Damon, elle retourna hâtivement la tête vers lui. Pourtant, il n’y avait pas de doute dans sa façon de lui répondre "Oui, toujours." Il n’y avait aucune hésitation dans le son de sa voix. Il y en eut un tout petit peu plus quand elle lui avoua "J’ai jamais vraiment su si c’était une conviction que j’avais parce que j’étais douée — " Elle s’arrêta, observant brièvement le visage de Damon alors qu’elle était à peu près certaine de savoir ce qu’il était en train de se dire et s’interrompit elle-même pour lui faire, feignant la mauvaise humeur "— la ferme, c’est pas de la vantardise — " Et puis elle reprit son cheminement comme si elle ne s’était pas arrêtée, "— ou si c’est mon père qui me l’a transmise parce qu’il s’est aperçu que je l’étais. Mais c’est pas si important que ça de toute façon, dans les deux cas, je sais pas faire autre chose que ça. Je me suis jamais laissée le choix de vouloir m’en servir." admit-elle de bonne volonté. Jo n’avait jamais aimé l’école, elle n’avait même pas terminé le lycée ; si elle n’avait pas eu la certitude de pouvoir percer, elle aurait mal tourné, tout le monde s’accordait à le dire, son père en priorité. L’histoire avait prouvé que non, qu’elle s’en était sortie sans musique, même si ça n’avait pas été à la hauteur de ses espérances, mais elle préférait ne pas rentrer dans les détails, sentant que la conversation recommençait à devenir un peu trop personnelle à ses yeux. De ce fait, elle prit une profonde inspiration, se détournant enfin de la peinture de Damon pour lui dire, désignant la pièce dans laquelle Megan se reposait d’un léger coup de menton en lui faisant "Tu devrais la rejoindre maintenant, elle a besoin de toi."
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logements, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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« T’es un artiste, en fait. » Elle n’essayait même pas de cacher l’étonnement qui était sien en cet instant de faire ce type de constatation. Effectivement oui, Damon était davantage un artiste qu’un homme d’affaires - mais c’était cette image là qui lui avait été collée depuis qu’il était jeune, et il n’avait pas su s’en détacher encore pour le moment. « Je sais, c’est pas évident à deviner. » Pourtant, à l’intérieur, il était à l’opposé de ce que son père avait essayé de faire de lui. « Pas étonnant que tu sois aussi sensible. » Les paroles de Jo faisaient écho à ses pensées, il ne fut réfréner un rire sincèrement amusé à ce moment là; effectivement, ceci pouvait expliquer cela, il était vrai. « C’était donc ça depuis le début. » Comme s’il avait été nécessaire à un moment donné de justifier le fait qu’effectivement, il était particulièrement sensible - cette partie là, elle n’avait pas manqué de la retenir apparemment. En réalité, il avait existé un moment où il avait été nécessaire pour Damon, mais surtout pour Saül et sa réputation, d’expliquer pourquoi son gamin était sensible de cette sorte alors qu’il tentait d’élever pourtant un homme, un vrai - c’était là la manière dont son paternel voyait les choses, celles auxquelles il avait tenté de se plier année après année, sans grand succès bien sur. « C’est ce que j’ai entendu dire, ouais. » Il soupira, glissa ses mains dans ses poches en haussant vaguement les épaules. Il était tout à fait au courant que justement, Jo faisait partie des rares personnes à en connaitre un peu plus que d’autres sur certaines situations; celle là faisait partie du lot. « C’est la vie, comme ils disent en France. »
« Sérieux ? Et pourquoi j’ai jamais été invitée à un vernissage ? » Il leva les yeux au ciel. « Promis, la prochaine fois je te préviens et tu pourras mettre ta plus belle robe. » Si ce n’était que ça, il pouvait se permettre de faire cette promesse: ce n’était pas grand chose à ses yeux, c’était facilement réalisable. Ce n’était cependant pas pour parader que Damon peignait, ce n’était pas pour exposer aux yeux du monde cet envers là du décor et se faire de l’argent qu’il exposait. « T’as juste envie que ce soit ton truc, pas que ça devienne celui des autres. » Il opina lentement du chef. « Tu résumes bien, oui. » Il était toujours fier quand quelqu’un appréciait quelque-chose qui était sorti de son imagine, de ses émotions, mais ce n’était pas dans ce but là qu’il le faisait: c’était un bonus lorsqu’il arrivait à sortir de sa zone de confort.
Sa réponse était venue sans aucune hésitation. « Oui, toujours. » Il fit une petite moue impressionnée. « J’ai jamais vraiment su si c’était une conviction que j’avais parce que j’étais douée — » Damon eut à peine le temps d’étirer un début de sourire, ayant bien sur l’intention de faire une remarque ici, que Jo le coupait déjà en reprenant la parole. « — la ferme, c’est pas de la vantardise — » Il leva les mains devant lui pour clamer son innocence: effectivement, c’était là ce qu’il s’apprêtait à souligner initialement. « — ou si c’est mon père qui me l’a transmise parce qu’il s’est aperçu que je l’étais. Mais c’est pas si important que ça de toute façon, dans les deux cas, je sais pas faire autre chose que ça. Je me suis jamais laissée le choix de vouloir m’en servir. » Lentement, il hocha une nouvelle fois la tête avant de reporter son regard sur le tableau qui leur servait à tous les deux de point fixe sur lequel se reposer sans qu’ils n’aient besoin de se concentrer ailleurs. « C’est beau en vrai, que tu te sois accrochée comme ça. » Parce-que ce n’était pas donné à tout le monde de réussir à se tenir à un objectif de cette sorte - il fallait du temps, de la patience, et beaucoup de travail même en ayant du talent. Il pencha quelque peu sa tête dans sa direction sans pour autant la regarder ensuite. « Mais je suis sur que tu sais faire d’autres choses, malgré tout. » Même si elle s’était contentée de ça, en quelques sortes, toute personne avait toujours plus d’une corde à son arc, en dépit des discours qui pouvaient comme aujourd’hui être servis. Ce n’était pas juste Damon qui essayait d’être gentil: c’était là réellement le fond de sa pensée.
« Tu devrais la rejoindre maintenant, elle a besoin de toi. » Le regard du jeune italien suivit l’indication de Jo, restant un instant silencieux, avant de secouer quelque peu sa tête de droite à gauche. « Vous avez plus besoin l’une de l’autre qu’elle a besoin de moi. » Il serait là, il serait toujours là: Megan le savait, elle ne chercherait jamais à remettre cette vérité là en question. Alors effectivement, si un moment donné la présence du jeune homme lui manquait, il ne se ferait pas prier pour se retrouver à ses côtés. Pour le moment, ce n’était ni sa place ni son rôle - il l’endosserait plus tard, lorsque le calme de leur intimité serait retrouvé. « Tu devrais y retourner, et te reposer. » Ses yeux remontèrent le couloir pour se poser de nouveau sur Josephine; hochant quelque peu la tête comme pour approuver avec certitude ses pensées et ses mots. « Je la retrouverai plus tard. Et je connais le chemin de la chambre d’amis, je devrais m’en sortir. »