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 (ulysse) the monsters like to jump out of the dark

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Message(#)(ulysse) the monsters like to jump out of the dark EmptyLun 20 Mai 2024 - 21:02

@Ulysse Norrington (ulysse) the monsters like to jump out of the dark 1949770018

(pacific wellness) Les traitements au Pacific Wellness sont d’un niveau bien différent que ceux de l’hôpital, il ne peut pas le nier et surtout il n’a pas prétendu un seul instant qu’il ne s’en était pas rendu compte. Après tout, il sait ce que c’est que d’être suivi par des professionnels pour sa santé, celle de ses muscles, son souffle et une ribambelle d’autres choses encore : il a été habitué au meilleur et aux meilleurs. Une autre vision de la santé a tout pour lui déplaire, même si rendre visite à son frère à l’hôpital est une habitude quasi annuelle, parce qu’il a décidé de se battre contre le premier venu ou parce qu’il a retouché à ses cachets - ça n’est pas arrivé depuis longtemps, il le promet.

Aujourd’hui, il se contente de tests d’efforts, des électrodes placés contre son torse et à peu près partout sur son corps pour mesurer ses constantes et un tas d’autres explications encore que l’adulte qu’il est n’a pas pris la peine d’écouter convenablement. Depuis qu’Evelyn et lui peinent à avoir un enfant, il commence peu à peu à se demander s’il ne faisait pas lui aussi partie du problème, ne serait-ce qu'un minimum. Il est bien plus probable que le problème vienne d’elle, c’est évident selon le grand scientifique et professionnel de la question qu’il n’est absolument pas, mais peut-être bien que ce n’est pas tout et qu’il va devoir voir un peu plus loin, un peu plus profondément le problème. Qu’il va devoir l’observer dans un miroir, justement, et les tests qu’il passe ont beau être une routine dans sa vie, il sait qu’il en étudiera les résultats avec une certaine crainte mais surtout beaucoup de sens du détail.

Après avoir joué le jeu du test d’efforts sur son tapis de course, jugé par ailleurs pas si performant que ça, il retrouve la salle d’attente du complexe, justement en attendant que ses résultats soient édités et qu’on puisse revenir vers lui. Le temps passe trop lentement pour lui qui donne de l’importance à chaque tic tac de l’horloge murale, mais on lui a promis que l’attente ne serait pas particulièrement longue et c’est justement à cette idée qu’il se raccroche pour ne pas déjà devenir fou et leur reprocher à tous de lui faire perdre de son précieux temps. Comme s’il avait quoi que ce soit à faire de sa journée, ou comme s’il avait quoi que ce soit à faire de sa vie au sens plus large désormais. Evelyn ne rentrera que bien après lui à la maison, il n’y a rien qui explique qu’il devrait se presser. « C’est pas Dieu possible. » qu’il souffle donc, au moment où la figure familière d’un médecin passe simplement devant lui. Il n’est pas là pour lui, il ne travaille même pas au Pacific Wellness aux dernières nouvelles, et pourtant sa simple vue suffit à rappeler à Rhett tous les souvenirs allant de pair avec sa personne : l’accident (un des accidents), les médicaments, la douleur, les problèmes. Les rêves aussi brisés que les muscles de ses jambes, à peu de choses près. Maintenant, il serre les mâchoires, tel un enfant regrettant d’avoir parlé aussi fort, même alors que les enfants n’ont pas ce genre de réflexions. Lui regrette d’avoir parlé et de s’être fait remarqué puisque tout ce dont il rêve, c’est justement de ne plus jamais entendre parler de cette période de son existence et, par extension, de toutes les personnes y ayant joué un rôle plus ou moins majeur. Peu importe s’il lui a sans douté sauvé la vie.
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Message(#)(ulysse) the monsters like to jump out of the dark EmptyMar 21 Mai 2024 - 10:24

The monster like to jump out of the dark
— with @Rhett Hartfield

Le Pacific Wellness était, indubitablement, le cabinet médical le plus réputé de toute la ville. Des médecins trillés sur le volet, des infrastructures resplendissantes, du matériel dernier cri, des moyens à n’en plus finir… Bref, de quoi rendre jaloux tous les praticiens hospitaliers et privés qui travaillent pour l’état ou à leurs comptes dans de plus petites infrastructures obtenant moins de moyens, ou nécessitant plus de démarches pour en obtenir. Mais, l’avantage dans le monde scientifique, et surtout chez les professionnels médicaux, c’est que, pour la beauté du métier et l’amélioration des pratiques, public et privé se mélangent régulièrement et s’accueillent pour échanger et emprunter les cerveaux des uns et des autres.

C’était la raison de la présence d’Ulysse aujourd’hui. Dans l’une des salles de conférences du cabinet, se déroulait une conférence sur la médecine d’urgence, et notamment, l’importance de la Golden Hour… La première heure après l’apparition d’un accident : de la route, de la vie, du travail. Syndrome des loges, atteintes du rachis, problématiques ischémiques cardiaques ou de membres… Autant de prises en charges qui sortent de l’ordinaire – même pour des urgentistes – et qui demandent l’application de tous les protocoles et de toutes les techniques d’urgences. Là où les secouristes et autres professionnels premiers intervenants, devaient maîtriser les mesures conservatoires basiques – maintenir un rachis droit, une personne en position d’attente adaptée à la symptomatologie, lutter contre l’hypothermie, … - les professionnels hospitaliers, eux, devaient avoir les bons réflexes techniques et pharmacologiques nécessaires pour garantir la survie du patient.

Cette conférence, il l’attendait depuis plusieurs semaines. Nouvelles techniques mises en place par les Canadiens et les Américains et qui font leurs preuves, nouvelles découvertes, ou conclusions, mises en lumières dans de nouveaux articles scientifiques présentés ce jour-là, et nouveaux protocoles recommandés par les autorités médicales référentes. Cela était… Oui, passionnant. Réellement passionnant.

Mais l’urgentiste fut surpris. Surpris, et désarçonné, par ce qu’il vit – ou qui il vit – dans une des salles d’attentes du cabinet. Alors qu’il allait prendre une pause bien méritée après des heures d’attentions ininterrompues, alors qu’il attendait avec impatience ce bol d’air frais et sa pause-café… Il le vit : Rhett.

Voisin de Bayside depuis quelques-mois, la star de renommée internationale et qui fait la fierté de certaines personnes hautes placées dans la société Australienne venait de sortir un film sur sa vie, qui rencontra un immense succès. Ce que certains ne savaient point – ou mesuraient peu et ce malgré ladite biographie – c’était que cet individu, loin d’être exceptionnel au demeurant, était un être humain tout à fait basique, avec ses qualités… Ses défauts… Et ses errements. L’un de ces errements fut une terrible intoxication aux opioïdes – communément appelée overdose – faite il y a maintenant plusieurs mois – ou serait-ce années. Une overdose qui fut découverte à temps par un membre de l’entourage, qui eut la décence et l’intelligence d’appeler les secours. Et devinez qui fut le médecin déclenché ? Ulysse, bien-sûr.

L’intervention était tout ce qu’il y avait de plus basique : technique, diagnostic, clinique, sauvegarde de l’intégrité physique et cognitive… Ulysse avait dû plonger l’homme dans un coma superficiel, intubé, ventilé, monitoré, surveillé de près, perfusé par deux cathéters de gros calibres sur lesquels passaient tous les électrolytes nécessaires à une telle survie et, poussés électroniquement par des pousses-seringues électriques, l’antidote à ces terribles opiacés. Vint ensuite le séjour en réanimation. De là, Ulysse n'eut plus que des nouvelles via des réunions avec le service de réanimation, et par l’accès au dossier sur le logiciel de l’hôpital. Oh, il suivit, bien-sûr, la vie de la superstar, et le vit devenir un de ses voisins. Mais le bon et soucieux docteur fut plus que déçu de voir chez Rhett, un comportement délétère, froid, plein de jugement, d’agacement, hautain… Bref, très loin de ce qu’il aurait imaginé, et désiré.

Oh, il ne voulait point être vu comme un sauveur, un être exceptionnel et s’acheter par ces actions médicales, une quelconque reconnaissance et passe-droits dans la vie de cette star brillante à son zénith. Mais son empathie, et sa compassion, avaient prit le dessus au moins pour s’assurer qu’il allait bien, et comptait sur cet évènement commun pour briser la glace, et lui permettre… Eh bien, de discuter ? Au moins cela.

Mais l’homme avait esquivé chaque discussion, soit en feintant de ne point avoir vu le médecin dans la rue du quartier, soit en refusant de répondre à ses mouvements de mains, en l’envoyant rapidement dans ses buts… Ce faisant, le doux mais rancunier Ulysse commença à ressentir les prémisses d’une colère naissante, pointant le bout de son nez dans son cœur avec la chaleur d’un volcan bouillant à deux doigts d’entrer en éruption. Lorsqu’il le vit, aujourd’hui, il se remémora tout cela… Et son cœur, d’une certaine manière, était prit entre l’enclume et le marteau. Finalement, il s’approcha, et tendit une main ferme et offrit un visage… Ambigüe.
« Monsieur Hartfield ! » Dit-il, tentant de masquer son ressentiment et la surprise de voir telle personne dans tel endroit. Quoi que, une superstar dans le cabinet le plus huppé, était presque logique. « Comment allez-vous ? » Lui demandait-il, éloignant sa main après qu’il la lui ait serrée, point assez respectueusement selon lui. « J’ai cru comprendre que votre autobiographie était un succès mondial ! Félicitation ! Je suis heureux de voir que vous avez atteint de nouveaux sommets. Comment vous sentez-vous ? »


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Message(#)(ulysse) the monsters like to jump out of the dark EmptySam 25 Mai 2024 - 1:06

Il a pu mimer de ne pas voir les appels de phares - devenus presque littérales - d’Ulysse depuis tout ce temps, mais il ne peut désormais pas ignorer la main que lui tend ce dernier, avec la ferme intention que personne ne s’y dérobe. Ainsi, Rhett lui tend sa main à son tour, répondant à sa force par une autre force égale, simplement parce que son égo masculin le lui ordonne sans même qu’il puisse peser le pour et le contre d’une telle idée dans son esprit. « Monsieur Hartfield ! » Il note malgré tout le ton particulier de sa voix, un brin ambigüe, qu’il peine à analyser du haut de son manque évident d’expérience dans le domaine (et de soif d’apprendre, aussi, parce que rien ne l’a jamais autant intéressé que son propre reflet dans le miroir). Rhett a beau connaître son nom, il ne le prononce pas en retour, le clair de ses yeux un instant perdu sur le profil de l’inconnu.

« Comment allez-vous ? » Sa bouche s’ouvre et se referme alors qu’il profite de la fin de leur poignée de main pour vivement replacer la sienne contre sa jambe, contre laquelle il s’essuie la paume par automatisme. « J’ai cru comprendre que votre autobiographie était un succès mondial ! Félicitation ! Je suis heureux de voir que vous avez atteint de nouveaux sommets. Comment vous sentez-vous ? » - « Merci. C’est pour un autographe ? » Il questionne avec un sourire faux qu’il a pourtant tenté de travailler, ne serait-ce que pour donner une illusion de sérieux à la question qu’il aborde désormais pour tenter de se sortir de son propre marasme. Il sait parfaitement qui est la personne face à lui, et c’est justement pour cette raison qu’il n’a aucune vocation à entamer la moindre véritable conversation avec lui. Les mauvais souvenirs sont trop nombreux et il n’a aucune envie de les voir être remués sans raison, et surtout sans aucune nécessité particulière - et qu’on ose pas lui parler de sa foutue santé, par pitié. « Parce qu’on est dans une clinique, alors… je préfererais d’autant pas, vous comprenez ? » Il a connu, ça, les fans un brin trop ambitieux en termes de questions et d’absence de périmètre de sécurité, et c’est par expérience qu’il avance désormais ce genre de phrases apprises par coeur pour tenter de se sortir de situations difficiles de temps à autres. Parfois, ça a servi ; d’autres, ça n’a pas suffi. Mabel aimait de toute façon un peu trop l’attention à ses côtés pour qu’il s’en serve quand ils étaient ensemble et quand il était seul, il n’avait jamais réellement de raison de refouler quelques fans ou paparazzis. Après tout, la popularité que peut avoir un rugbyman est grandement à relativiser par rapport à d’autres sports et surtout par rapport à d’autres milieux du showbiz. Il était en marge, mais il ne veut pas trop l’entendre. Être le second choix de quelqu’un n’est jamais plaisant à entendre. « Même si vous êtes un médecin… ce que j’admire, sincèrement, mais vous comprenez sans doute d’autant plus la limite à ne pas franchir. » Et tout dans son sourire en demi teinte n’est qu’une question de plus pour lui signifier pas vrai, Norrington ?.
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Message(#)(ulysse) the monsters like to jump out of the dark EmptyMar 28 Mai 2024 - 9:14

The monsters like to jump out of the dark
— with @Rhett Hartfield

La froideur. Voilà tout ce qu’il obtint. La froideur, robotisée, d’un être soudainement plus pédant que d’ordinaire, qui regardait alors le médecin avec des yeux emprunt de dégoût, dédain et de honte également. Ce faux sourire, ces illusions humaines, mirent un coup au cœur d’Ulysse qui faisait pourtant une démarche sincère malgré des aprioris déjà nombreux concernant la star mondiale au passé troublé.

Malgré lui, comme un réflexe mécanique, Ulysse s’éloignait de Rhett d’un pas et demi, et devint aussi rigide qu’un roc. Les bras le long du corps, le visage crispé et les yeux froids, le médecin ne savait plus sur quel pied danser. Il avait déjà vu de tels comportements de la part de la star, alors qu’ils étaient voisins et qu’il était marié à Evelyn, belle sœur de son frère, marié à Ethel Pearson. D’une certaine manière, ils étaient… Reliés, par la famille. Mais Ulysse n’avait jamais réussi à passer ce cap et à l’appeler autrement que par le titre de « Monsieur » et son nom de famille associé. Aujourd’hui n’aiderait en rien non plus, cela était certain. Oui, certain.

Il justifia alors son comportement, en expliquant que le lieu ne se prêtait absolument pas à la discussion, et encore moins, à une rencontre entre une star et un fan potentiel. Les mirettes d’Ulysse se grossirent d’autant plus, alors qu’il comprit – enfin dans un premier temps – que Rhett pensait avoir face à lui un fan qui ne connaissait pas le sens des limites ni de la bienséance. Un paparazzi, un fan intrusif…

Mais vint la suite : la limite à ne pas franchir, docteur. Eloignant alors absolument toute notion de famille – chose qu’il ne pouvait lui reprocher d’une certaine manière – cette espèce de menace, d’accusation de non intégrité professionnel, était une gageure et une insulte qu’Ulysse n’appréciait absolument pas. Sa mâchoire se crispa, ses épaules s’élevèrent, ses poings se serrèrent. Conscient qu’il devenait maintenant un tout autre Ulysse – autrement dit Ulysse l’énervé – il se ressaisi, souriant faussement, clapant ses mains une fois comme pour se ressaisir et reprendre la main sur l’ambiance environnante.
« Je… » Bredouille-t-il, peinant à reprendre contenance. « Non, non, je ne venais pas pour un autographe. Je n’en ai pas besoin. » Dit-il, soudainement et le regard planté dans celui de son vis-à-vis. « Je venais simplement prendre de vos… Nouvelles. Puisque, bien que nous soyons voisin, il semblerait que vous soyez trop occupé pour ne serait-ce que répondre dans la rue. »

Il avait envie de rajouter des choses, mais cela serait inutile. Et puis, cet endroit n’était point un lieu pour commencer une dispute, ou prouver quelque chose. Il lui faudrait faire preuve de patience… Et de retenue.



Dernière édition par Ulysse Norrington le Jeu 27 Juin 2024 - 8:55, édité 1 fois
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Message(#)(ulysse) the monsters like to jump out of the dark EmptyVen 14 Juin 2024 - 13:41

Même une personne telle que Rhett, c'est-à-dire une personne dont la lecture des sentiments et réactions d’autrui n’est pas le fort, n’a pas eu le moindre mal à se rendre compte du changement évident dans les réactions d’Ulysse. Il n’y a pas besoin de connaître l’homme pour être capable de le comprendre sur un tel point, surtout alors que Rhett est bien placé pour comprendre que son attitude peut aisément être qualifiée de blessante. Après tout, il n’a pas cherché à arrondir les angles et ne s’en veut pas de ne pas avoir fait d’effort en ce sens. Comme toutes les décisions qu’il peut prendre, il les juge parfaitement justifiées et ne cherche pas à obtenir l’avis d’autrui pour nuancer le sien. A ses yeux, qu’il considère comme parfaitement éclairés, ce serait seulement une perte de temps.

« Je… Non, non, je ne venais pas pour un autographe. Je n’en ai pas besoin. » Sur ce point, il n’y avait sans doute que guère de suspens. Rhett est egocentré, mais pas au point de ne pas savoir à qui il a à faire en cet instant. Obtenir un autographe de lui est sûrement le cadet de ses désirs, surtout alors qu’il aurait pu en avoir de nombreux il y a longtemps de ça. « Tant mieux, j’imagine donc… » Qu’on en a terminé est ce qu’il crevait d’envie de dire. « Je venais simplement prendre de vos… Nouvelles. Puisque, bien que nous soyons voisin, il semblerait que vous soyez trop occupé pour ne serait-ce que répondre dans la rue. » Mais ce reproche, il faut bien l’avouer, il ne l’avait pas vu venir. Il lui semble particulièrement disproportionné après tout ce qu’il vient de vivre. « Attends, vraiment ? » A son tour, il laisse échapper un rire étouffé. Si c’est tout ce qui importe à l’homme face à lui, finalement, il n’y a rien dont il devrait s’inquiéter le moins du monde. « Tout ça parce que t’as pas eu un bonjour dans la rue ? » Et le plus ironique dans tout ça, c’est sans doute que Rhett aurait pu l’ignorer sans même faire attention, contrairement à cet instant où il fait bien tout son possible pour ne pas avoir à interagir avec lui. Les deux situations sont difficilement comparables, au final. « Ecoute, je vais pas te féliciter pour avoir fait ton boulot, au bout d’un moment faut tourner la page. » Et qu’il n’ose pas invoquer les sacro-saints liens familiaux: ils sont de la même famille par alliance, et ce n’est pas une idée qui pourrait émouvoir un Rhett qui éprouve déjà bien assez de peine à s’entendre avec son propre frère, qui reste le membre de famille dont il est le plus proche et surtout qu’il aime le plus - mais ça, il ne faut pas risquer de lui répéter. « Qu’est-ce que tu veux ? » Sans doute est-il venu le temps de lui poser cette simple question, surtout si cela peut leur éviter d’avoir une longue conversation inutile. Chacun d’eux a bien mieux à faire.
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Message(#)(ulysse) the monsters like to jump out of the dark EmptyJeu 27 Juin 2024 - 9:18

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— with @Rhett Hartfield

Serait-ce de la tension ? De la colère ? De la haine, même, entre les deux hommes liés familialement par l’alliance, mais point par les sentiments ? Ou serait-ce là l’ultime résultat d’une inconditionnelle distance psychologique entre deux êtres si différents qu’il relève du miracle qu’ils puissent seulement discuter sans s’écharper verbalement ou physiquement ? Allez savoir… Ou, plutôt, allez deviner…

Point blessé pour un sou, le médecin est toutefois choqué. Il avait clairement exposé le pourquoi de sa venue face à Rhett : il ne désirait ni autographe ni discussion informelle : il voulait uniquement prendre des nouvelles. Car ce qu’avait vécue la star internationale, était l’un des pires traumatismes et l’une des pires pathologies que l’on puisse avoir, tant elle avait de retentissements sur tous les organes, sur l’esprit, sur la forme et sur la vision de soi-même. Diminués ; intoxiqués ; stigmatisés ; au bord du gouffre, celle et ceux qui souffraient d’addictions et vivaient alors l’overdose étaient souvent brisés à bien des égards, sur bien des aspects. S’il avait uniquement pris en compte l’aspect physique d’une prise en charge aigue, Ulysse n’avait point oublié qu’il avait eu un être humain face à lui, et sa vie entre ses mains. Qu’ils soient liés par la famille n’ajoutait absolument rien, car, dans les faits, la famille par alliance n’était point d’une quelconque importance pour Ulysse… Sinon, justement, une famille rapportée par l’union entre un frère, une sœur, et une autre personne dont la famille s’inclue bon gré… Malgré.

Alors, oui, la situation était désagréable. Ulysse ne demandait point de reconnaissance, toutes ces années après ; il ne demandait pas non plus de passe droits, et encore moins jouir d’une position fantasmagorique du « je suis celui qui aura sauvé une star mondiale »… Il s’inquiétait réellement, et profitait alors d’un lieu neutre où Rhett n’était point en position de force, pour… Prendre des nouvelles.

« Bien. » Il fait un pas en arrière, lève les mains devant lui en signe de reddition et d’appel au calme. Son visage, toutefois, se crispe et se ferme, et de ses yeux bleus, perçants, capables de voir au travers des chaires pour trouver d’ordinaire ce qui ne va point chez ses patients, Ulysse s’ancre dans les mires de son vis-à-vis aussi agréable qu’une diarrhées après un plat trop épicé. « Je crois que l’on ne s’est pas compris. Il n’y pas de « tout ça parce qu’il n’y a pas eu de bonjour ». Je venais prendre de vos… De « tes » nouvelles, car tu n’es pas une personne facile à approcher, et surtout, tu n’es ni agréable, ni prévenant. Je n’en ai rien à foutre, de ce qu’il s’est passé voilà longtemps. Rien à foutre. » Il appuie sur cette phrase, comme l’on frappe du poing sur un tampon afin de sceller un document à la cire. « Je suis heureux pour toi, que tu te sois élevé sur… Les merdes que tu as pu vivre. Je désirais seulement prendre de tes nouvelles, juste une seule fois. Mais visiblement, même cela, c’est trop demander à la « star que tu es… » Franchement… » Il finit par se retourner de trois quart, dans le couloir. « N’oublie pas que tu n’es pas meilleur que le monde. C’est grâce à tes fans que tu es là où tu es aujourd’hui ; mais ils n’étaient point-là, quand tu en avais le plus besoin. On verra ce que ça donnera, dans quelques temps, quand tout cela retombera… »

Puis, sans demander son reste, et profitant quelque-peu de l’ascendant de cette sortie dramatique dans un lieu qu’il connaissait bien, Ulysse s’en va.


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Message(#)(ulysse) the monsters like to jump out of the dark EmptyMar 2 Juil 2024 - 7:58

« Bien. » Il croirait entendre Ruben face à une telle réponse, un bien qui n’est pas le moins du monde pensé en ce sens. Déjà, il anticipe que la suite de ses mots ne lui plairont pas le moins du monde, ce qui a au moins pour faible mérite de l’aider à se préparer à leur éventualité, donc. Cette idée crispe davantage Rhett qui ne l’est déjà dès lors qu’il s’agit de parler du passé et tout particulièrement de sa chute du toit du monde - ou ce qu’il pensait être tel, du moins. Face à lui, Ulysse reprend, particulièrement remonté comme il l’a rarement vu. « [...] Je venais prendre de vos… De « tes » nouvelles, car tu n’es pas une personne facile à approcher, et surtout, tu n’es ni agréable, ni prévenant. Je n’en ai rien à foutre, de ce qu’il s’est passé voilà longtemps. Rien à foutre. » Et tout ce qui intéresse Rhett en cet instant, c’est de savoir s’il parle de sa carrière dans le rugby ou bien de son accident ; tout ce qui le rend fou, c’est qu’il n’arrive pas à en venir à une seule et même conclusion qui puisse avoir quoi que ce soit de positive pour lui. Si seulement l’homme face à lui pouvait davantage tendre en son sens, tout en étant bien moins rancunier - comme si Rhett avait quoi que ce soit à se reprocher, tiens, il sait bien que non. Il devrait être le premier à savoir que le lien patient-médecin n’a pas forcément raison d’être en dehors des murs de l’hôpital, non ? C’est son foutu métier, tout de même. « Ça a bien changé les pep talk. » Il ironise, éternel adolescent qu’il est à toujours prendre la tangente pour ne jamais avoir à affronter la moindre conversation et ses conséquences de face.

« Je suis heureux pour toi, que tu te sois élevé sur… Les merdes que tu as pu vivre. Je désirais seulement prendre de tes nouvelles, juste une seule fois. Mais visiblement, même cela, c’est trop demander à la « star que tu es… » Franchement… » Il parlait donc de son accident, une seconde plus tôt. Merde. L’autre idée le rendait davantage heureux, mais il va sûrement devoir composer avec celle-ci maintenant. « En chair et en os, toujours vivant. Je vais bien. » Il résume en quelques mots un état d’esprit qui est sûrement un brin exagéré à ainsi être résumé, mais peu importe. Rhett n’a jamais été du genre à se confier, ni à sa famille, ni à ses proches, et il doute que cela changera un jour. « N’oublie pas que tu n’es pas meilleur que le monde. C’est grâce à tes fans que tu es là où tu es aujourd’hui ; mais ils n’étaient point-là, quand tu en avais le plus besoin. On verra ce que ça donnera, dans quelques temps, quand tout cela retombera… » Ulysse tourne déjà les talons sur des paroles qui restent particulièrement en travers de la gorge de Rhett. Il fulmine intérieurement tout en tentant de ne rien montrer face à l’individu qu’il ne veut pas laisser montrer qu’il a pu gagner, ou Dieu sait quoi - ce n’est pas le cas, avoir le dernier mot ne suffit pas. Il a été le meilleur du monde. Il ne l’est plus, et ça au moins il le sait, même s’il l’a appris par la douleur. « Bonne journée Docteur Norrington. » Il avance simplement, ne parlant déjà plus qu’au dos de ce dernier. Il refusera toujours de laisser la moindre parcelle de terrain, que ce soit une métaphore ou véridique, si bien qu’il ne répond pas à ses accusations, lesquelles sont pourtant émises sur un immense fond de vérité. Malgré tout, il pense qu’il a eu sa carrière grâce à son mérite et son acharnement ; l’amour du public et des fans, surtout féminines, n’était qu’un plus.
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