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 Maybe I played my cards wrong | Clarence

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Wild Fitzjames
Wild Fitzjames
la dernière allumette
la dernière allumette
  
Présent
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage.
STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais des éclairs grondent à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel.
Maybe I played my cards wrong | Clarence  861c5c236312ff0c09bc60bf6f51e555e2e6e51e
POSTS : 292 POINTS : 0

TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #006699
RPs EN COURS : Maybe I played my cards wrong | Clarence  46e51ca58b2e874162df4221c361e424fd84bdab
Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

Maybe I played my cards wrong | Clarence  4139a83d278a47b01141f1efec0577853191c8d8
Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.

Maybe I played my cards wrong | Clarence  Ab579c02c34f06d382d777f7b18118341b858434
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

Kieran #1

Communication : Clarence - Alienor

RPs TERMINÉS : Mabel #1Leroy #1Leroy #2


AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : mcximoffss - Behindfairytales - Harleystuff - isharewhereiwant
PSEUDO : Uni_Nox
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t52756-wild-le-hasard-je-lemmerde-jaimerais-quon-puisse-le-provoquer
https://www.30yearsstillyoung.com/t52771-wild-le-hasard-je-lemmerde-jaimerais-quon-puisse-le-provoquer

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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptyMer 22 Mai 2024 - 22:33

Clarence Aldridge adore ce message


Maybe I played my cards wrong × ft. CLARENCE & WILD

Thought we were the same
But now I can't explain
How we got so far apart

La sonnerie de son téléphone retentit soudainement dans la pièce. D'un geste elle l'attrapa tout en souriant face au nom de Carter qui s'affichait sur l'écran. Décrochant, elle appuya sur le haut parleur tout en continuant de ranger son bureau. « La Mioche, tu vas me détester. » A ses mots, la jolie brune fronça les sourcils tout en reprenant le téléphone en main. « Je viens d'être appelé pour une mission. Je pars dans 2h. » « Tu te fiches de moi ?! » Elle cria plus fort qu'elle ne l'aurait souhaité dans le combiné. A l'autre bout du fils, Carter se mit à rire. « Tout doux la Panthère, j'y suis pour rien. » Se redressant d'un bond, elle arpenta son salon de long en large, tentant - vainement - de se calmer. « Le gala de charité est dans 4h. T'étais censé être mon cavalier pour la soirée. » - « Je sais à quel point il va être difficile de remplacer à ton bras le bel Apollon que je suis mais t'es une grande fille, tu vas trouver une solution. » Elle roula des yeux au ciel. « Va te faire foutre Carter. Dans un délai aussi court c'est mission impossible. » Scott avait déjà des projets, Nate également. Et elle n'avait pas envie d'y aller non plus avec le premier venu. Cette soirée était particulièrement importante. Cela faisait des semaines que son podcast récoltait des dons pour l'aile pédiatrique du St Vincent Hospital. Hors de question d'y aller seule, c'était toujours particulièrement mal vu lors de ce type de soirée. Surtout qu'elle était persuadée que Nicolas Carlson serait également présent. Et sans frère comme muraille, il allait forcément revenir à l'attaque. Elle soupira devant l'insolubilité de la situation. Et dire que, pour en rajouter une couche, il avait le culot de lui annoncer par téléphone sans prendre la peine de faire le déplacement. Carter se gratta la gorge et elle perçut aisément le sourire qui se dessinait sur son visage. « J'ai une autre solution pour toi mais elle risque de ne pas te plaire. » Fronçant les sourcils, l'air suspicieuse, elle s'arrêta dans la pièce, se passant une main dans la nuque. « Je t'écoute petit génie. » Il marqua une pause avant d'enchaîner sur un ton amusé. « Tu me fais assez confiance pour que je t'envoie un cavalier pour me remplacer ? » La jolie brune soupira tout en levant les yeux au ciel. Avait-elle réellement le choix ou posait-il une question rhétorique ? « Tu déconnes là ?! » Soudainement, elle n'était pas du tout rassurée par sa proposition. Elle connaissait quasiment tous les amis de Carter et n'avait absolument pas ni l'envie, ni le courage de passer toute la nuit au bras d'un militaire qui risquait de manquer de conversation. « Je te promets que le type en question fera l'affaire. » Cette fois-ci elle ne put retenir le petit rire jaune qui s'échappa de ses lèvres. « Allez Wild, c'est pas la mort de me faire confiance de manière aveugle. » C'était pire que ça mais elle n'en fit rien. Wild se mordit la lèvre, imaginant déjà la situation. Bordel. « Je te hais. » Il éclata de rire face à l'abdication de sa sœur. « Je sais que tu m'aimes bien trop pour ça. » Sale con. S'il s'était tenu devant elle à cet instant précis, elle lui aurait mis un coup de poing dans l'épaule. C'était tout ce qu'il méritait ce fourbe. « Tu m'en devras une. » - « Vos désirs seront des ordres, Madame. » Il lui paierait cet affront. Elle ne savait pas encore comment mais elle finirait bien par trouver. « Reviens en vie au moins. » - « Comme toujours. » Elle ne put s'empêcher de sourire. Ils avaient tous les deux cette tchatche qui les caractérisait tant. Raccrochant, elle prit une profonde inspiration avant de retourner à ses occupations, soudainement bien moins certaine du futur déroulé de la soirée.

Quatre heures plus tard elle était enfin prête à aller faire un tour aux Enfers. La jolie brune portait une magnifique robe de soirée bleu nuit qui étincelait à chacun de ses pas. Fendue jusqu'à mi cuisse, perchée sur des escarpins, elle avait ce look sauvage de femme fatale qui lui collait à la peau. Ses cheveux relevés en un chignon délicat, laissant tomber quelques mèches, elle avait bardé ses yeux de khôl, accentuant l'effet regard de biche et avait délicatement accroché à ses lèvres un rouge carmin. Attrapant sa pochette noire sur la tablette de l'entrée, elle laissa un court instant sa main en suspens sur la poignée. Putain Wild mais qu'est-ce que tu t'apprêtes à faire. Récupérant tout le courage et la volonté dont son âme était dotée, elle sortit dans le couloir pour rejoindre sa voiture. La seule chose qui lui procura un minimum de satisfaction fut le ronronnement du moteur de sa RS4 lorsqu'elle démarra en direction du Gala.  

Cela faisait déjà vingt minutes qu'elle attendait devant les portes de la salle et, au vu de sa patience légendaire, cela commençait à être très long. Ne sachant même pas qui elle attendait et Carter ne répondant pas à ses messages, elle se mit à soupirer tout en maudissant son frangin. « Bonsoir Docteur Aldridge, ravi de vous compter parmi nous. » Son cœur manqua un battement et elle ne put s'empêcher de tourner la tête en direction des inconnus qui se tenaient plus loin sur sa gauche. Même de dos, elle aurait été capable de le reconnaître sans qu'il n'ait besoin de prononcer un seul mot. Elle n'aurait jamais pu oublier sa stature, sa chevelure en bataille et cet air crispé qu'il semblait afficher. Le connaissant, il devait être absolument ravi d'être convié à ce genre de soirée mondaine. Si d'ordinaire, elle aurait rigolé de la situation, ce n'était absolument pas la première émotion qui lui vint en tête. Serrant fortement les mâchoires, elle tenta de freiner la tempête qui commençait à embraser sa cage thoracique. Souffle ma grande, c'est une soirée très importante. Pense à ne pas lui arracher les yeux tout de suite. Elle eut une pensée pour son traître de frère, comprenant aisément à qui il avait pensé pour être son cavalier de rechange. Déterminée à bien se tenir malgré la colère qui fulminait sous ses côtes, elle se rapprocha du petit groupe et déposa une main sur le biceps du concerné alors que sa voix perçait le silence. « En effet, très heureuse de constater que le grand Clarence Aldridge est à Brisbane et qu'il nous fait l'honneur de venir au Gala de Charité de l'hôpital. » Vous avez dit sarcasme ? Elle plongea ses yeux bleus dans les siens, le transperçant littéralement avec tous les non dits qu'il aurait pu y lire. Depuis quand t'es ici ? Et pourquoi tu n'as pas pris la peine de me contacter ? Sache que c'est bien parce qu'il y a du monde qui nous regarde, que tu peux t'estimer heureux d'être en vie. « Ton meilleur ami est un traître. Il devait être mon cavalier pour le Gala de ce soir mais il est lâchement parti en mission il y a deux heures. » Ses yeux brillants d'une intensité nouvelle, elle en rajouta une couche tout en serrant les dents. « Et toi, c'est quoi ton excuse pour être ici ? » Il ne fallait pas non plus qu'il s'attende à ce que la panthère ne se soit assagit avec les années. Et autant vous dire qu'elle attendait sa réponse avec impatience. S'il avait le culot de lui sortir quelque chose du genre, je suis ici depuis longtemps mais je n'ai pas pris le temps de revenir vers toi, il allait entendre parler du pays et aurait très rapidement envie de repartir en Afrique plutôt que de fouler le bitume de Birsbane.


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Spoiler:


Je me sens comme un ange déchu
Le temps ne panse pas toutes les blessures ✻ Le sang me brûle les artères, le venin me fait souffrir. Les flammes sont proches de ton cœur, quand tu pleures, elles deviennent de la vapeur. Et s'accumulent au-d'ssus de toi comme un nuage de noirceur. L'hiver a duré trop longtemps mais je n'sais pas comment dire adieu.

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Clarence Aldridge
Clarence Aldridge
l'électron libre
l'électron libre
  
Présent
ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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POSTS : 1445 POINTS : 390

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #996666
RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild (2) - Wild FB (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Ulysse (1) - Helen (1) - Alienor (1)

Maybe I played my cards wrong | Clarence  E8cb603524c07245ff82879f11e4b78d
.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


Maybe I played my cards wrong | Clarence  66228302fb6364624f2216e0fbc8e535cf11a301
.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
UC

RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1)
RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1)
AVATAR : Robert Pattinson
CRÉDITS : avatar@decrescendo signature@endlesslove icons@M. Gif: @RobSource userbar: @mystery-man
PSEUDO : Noiram
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54291-clarence-all-my-tears-have-been-used-up
https://www.30yearsstillyoung.com/t54343-clarence-and-it-s-like-snow-at-the-beach

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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptyMer 29 Mai 2024 - 14:13

Wild Fitzjames adore ce message


Maybe I played my cards wrong

Wild & Clarence


  Il y a cette mélodie qui plane dans la brise avant de venir à tes oreilles. Quelques notes mélancoliques entremêlées de délicatesse. Pas assez puissantes pour couvrir les bavardages putris de mondanité des invités. Mais assez belle pour t’interpeller et te donner la force d’avancer. Tu marches vers eux avec l'amère impression de mettre les pieds dans une arène où tu n’as pas l’habitude de jouer. Tu te diriges vers l’entrée avec cette assurance presque insolente. T’arranges tes boutons de manchettes comme pour te préparer au combat. Tu prêtes à peine attention aux regards qui se tournent sur ton passage. T’as horreur de ces soirées où il n’est que question de futilités et d’apparats. De donner l’occasion aux plus riches de racheter leurs péchés et leurs bonnes consciences. Où la plupart font semblant de s’intéresser à une cause dont-ils ignoraient encore tout quelques jours avant. Tu pensais pouvoir y échapper, mais l’invitation s’est transformée en une injonction que tu ne pouvais décliner. T’aurais préféré rester à la maison à écouter les histoires toujours plus fantaisistes d’Ethel. De celles qui ont le pouvoir de faire briller les yeux d’Emilia. De celles capables de te faire oublier un instant ton cœur encore parsemé de chagrin.

La foule se fait de plus en plus dense, mais tu reconnais un visage familier qui ne peut s’empêcher de sourire en te voyant accoutré de la sorte. « Aucun commentaire, je te prie. » C’est plus un ordre désabusé qu’une prière. Savoir qu’Ulysse est présent est certainement la seule chose qui rend la soirée presque supportable. T'espères pouvoir être son ombre et le laisser brandir son éloquence et son charme sur cette scène qu’il a maintes fois occupée. Tu sais qu’il est dans son élément. Qu’il fera les efforts que tu ne feras pas pour ne pas paraître indifférent. T’as toujours préféré l’obscurité à la lumière. Pourtant, t’es doté de ce charisme dont tu as à peine conscience. Ça te rend encore plus indécent lorsque tu oses braver tes chimères. Vous restez dehors le temps de pouvoir échanger quelques nouvelles concernant vos patients avant d’être interrompus par d’autres confrères aussi surpris que toi de ta présence. Tu leur donnes pour seule réponse ce sourire brodé d’une amertume que tu ne peux réprimer. Provoquant un silence vite effacé par l’arrivée d’un orage qui ne demande qu’à gronder.

La chaleur de sa main posée sur toi. Cette voix que tu reconnais à la première note qui résonne à coup de fracas. Tu te retournes instinctivement en sachant pertinemment que c’est elle. Tes yeux peinent à brider cette surprise que ton cœur s’efforce de contenir. Tu te laisses submerger par son océan qui tente de te noyer. Tu perds brièvement le fil de tes pensées qu’elle vient cribler de souvenirs et d'images laissées au passé. Tu t’arraches presque douloureusement de ses yeux pour tourner les tiens vers Ulysse. Sans un mot, tu lui fais comprendre de vous laisser. Ce dernier invite les autres à s’évaporer également sans que tu n’y prêtes une quelconque attention. Tu fais face à sa rage qui fulmine entre ses lèvres et ses interrogations. L’évocation de Carter te fait baisser les yeux et sourire furtivement. Le message que tu as reçu juste avant de venir prend tout à coup un nouveau sens. Carter. Tu te dis qu’il n’a pas conscience de ce qu’il vient de provoquer. Nouer à nouveau ce lien entre vous que tu tentais d’éviter. T’as envie de le tuer, plus qu’il ne va l’être entre les griffes de la féline qui lui sert de sœur.

Tu sombres dans son regard pour y déceler toutes les nuances de cette colère dont tu es le principal coupable. Le temps d’un instant, à peine perceptible et pourtant, tu regardes la brune avec ce cœur qui se met à déborder. Le temps d’un accord, tu peux l’entendre se remettre à chanter. Clarence, il te faudra moins de temps encore pour l'étouffer. « Bonsoir, Wild. » Tu reprends ton masque pour effacer la moindre prémisse d’une fragilité que tu es dans l’incapacité de divulguer. Tu la transperces avec cette fureur qu’elle est la seule à faire flamber. Tu ne voulais pas la revoir, encore moins maintenant, ni dans ces circonstances. « Je travaille pour l’hôpital maintenant. » Voix étrangement posée, tu te rapproches dangereusement d’elle avec cet alliage de défiance imprégné des vestiges de vos sentiments. Wild et tout ce que son être et sa présence t’incombent. Tu sais que ta réponse va provoquer une autre tempête que tu es prêt à affronter. Tes iris ne cessent un seul instant de la dévisager. Elle est belle à crever, mais t’es trop fier pour te laisser déstabiliser. Vos orages sont sur le point de s’entrechoquer lorsqu’une autre voix vient vous interrompre. « Mademoiselle Fitzjames, quel plaisir de vous voir. » L’inconnu se mêle à vous avec ce ton  aguicheur à peine déguisé. Tu pourrais presque voir ses crocs saliver lorsque ses yeux se déposent sur sa robe qui épouse élégamement ses courbes. « Toujours aussi resplendissante, voudri… » Et ton sang ne fait qu’un tour. « Veuillez nous excuser, nous sommes attendus. » Tu le fusilles du regard alors que tes lèvres tentent de couvrir ton agacement. Ta paume vient se poser sur les reins de la jeune femme que tu emportes de force dans ton élan. « Je vois que certaines choses ne changeront jamais. » Mots volés, telle une pensée trop difficile à dissimuler. Tu ne cherches même pas à savoir de qui il s’agit. Certainement un parmi tant d’autres tombé sous le charme de la nymphe et de ses yeux que tu pensais avoir oubliés. Vous arrivez à l’intérieur de la salle et tu la libères de ton emprise. « Bonne soirée. » Tes iris fondent avec tout ton orgueil une dernière fois dans les siennes et tu te dérobes une nouvelle fois. Tu tentes de t’échapper pour éviter de tomber, avant qu’elle puisse comprendre à quel point tu as changé. T’es complètement désarçonné, braqué derrière ce mur que tu sens trembler. Tu l’abandonnes une fois de plus sans comprendre l’erreur qui viendra réveiller la moindre de ses rancœurs encore ensevelies.


design  ϟ vocivus // icons ϟ Noiram



Dans ma tête
Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

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Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

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Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.

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Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

Kieran #1

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How we got so far apart

Il reste muet jusqu'à ce qu'elle évoque le cas désespéré de son frère. Et alors qu'il baisse les yeux, il lui offre ce sourire furtif qu'elle avait presque oublié. Ce charme certain qu'il avait malgré lui et dont il n'avait jamais réellement pris conscience. Il lui faut simplement un instant, juste une petite fraction de seconde supplémentaire pour que son cœur sorte de sa torpeur. Pour que son âme se rende enfin compte que Clay se tient face à elle, en chair et en os. Son corps tout entier voudrait se jeter dans ses bras, réclamer ce contact, autrefois oublié et tant de fois rêvé. Mais sa raison l'en empêche tandis que sa colère bouillonne derrière ses grands yeux clairs. Elle est déchirée entre cette sensation d'enfin le retrouver et celle de l'avoir perdu il y a longtemps déjà. Ils avaient partagé dix ans de leur vie avant de s'éloigner pour une autre décennie. Et pourtant, ne dit-on pas que le temps guérit toutes les blessures, alors pourquoi certaines avaient encore du mal à se refermer ? Douloureuse est la chute dans cette réalité. Ses lèvres s'entrouvrent, se voulant blessantes, mais aucun mot n'en sort. Elle en est incapable. Ses pupilles accrochées aux siennes, elle ne peut y lire que cette dureté implacable et cette étincelle aujourd'hui disparue. Il a changé. Elle aussi. Mais le revoir la ramène soudainement en arrière, dans ce flash-back de leurs années passées, à cette soirée où tout a dérapé. A cet instant fatidique où, finalement, elle n'avait pas su le retenir. Elle n'avait même pas eu le temps de lui dire tout ce qu'elle voulait. Ses mots étaient comme restés sur le palier, et au fond, qu'est-ce que ça aurait changé ? Il avait fait son choix et elle était persuadée que quoiqu'elle aurait pu lui avouer ce soir-là, il serait malgré tout parti. En quête d'aventures, en quête d'adrénaline ou tout simplement en quête d'une autre vie, sans elle. Alors ses lèvres se referment sur ce silence bien plus parlant que n'importe quelle remarque acerbe.

Il prononce son prénom et une flamme endormie se met à embraser son être tandis qu'elle se délecte du son de sa voix. Ses yeux toujours ancrés dans les siens y contemplent cette froideur familière, cette teinte particulière oscillant entre le bleu et le vert gravée pour toujours dans sa mémoire. Il avait créé ce manque, ce trou béant à jamais ouvert par sa fuite à l'autre bout du monde. Un jour quelqu'un lui avait dit que l'essence même du manque résidait dans le fait qu'on avait l'impression d'avoir perdu une partie de soi-même. Elle avait souri à l'époque alors que son cœur s'était un peu plus fendu sous cette accablante vérité. De toutes ces questions restées sans réponse, de tous ces non-dits inavouables, les voilà face à des retrouvailles que ni l'un, ni l'autre ne semblaient avoir prévues. Et le temps défile autour d'eux sans qu'elle ne puisse l'arrêter, suspendue à ses yeux où elle y lit cette douloureuse mélancolie. Elle voudrait parler, mais ses cordes vocales ne parviennent pas à sortir de leur mutisme. « Je travaille pour l’hôpital maintenant. » Ses saphirs dérivent alors sur sa bouche et elle peine à avaler sa salive. Putain Wild reprend toi ! Un électrochoc dans son esprit, son cerveau qui tente de reprendre les rênes du navire. Elle secoue un bref instant la tête, dans un mouvement quasi imperceptible avant qu'elle ne daigne relever les yeux vers lui. Cet orage qui gronde sournoisement en elle ne fait que s'intensifier tandis que ses yeux cherchent des réponses. Sa voix fuse alors dans ce silence qui les entoure. Elle ose poser cette question qui, elle le sait, risque de la briser un peu plus. « Depuis quand ? » Ce ton froid et implacable qu'elle emploie, exigeant de lever ce doute qui l'habite. Elle sait. Elle sait pertinemment que la réponse sera bien plus douloureuse une fois pleinement avouée. Clay, comme à son habitude affiche cet air impassible et nonchalant qu'elle lui ferait bien ravaler. Et alors qu'elle s'apprête à le percuter une seconde fois, une voix bien connue résonne à ses oreilles. Nicolas Carlson se mêle à leur conversation comme s'il y était invité et il se retrouve malgré lui dans cette ambiance électrique parfaitement perceptible avant que les éclairs ne percent le ciel. Wild se met à sourire en coin, sachant pertinemment que tout risque de s'embraser d'une seconde à l'autre. Nicolas vient malgré lui de souffler sur cette allumette endormie. Resterait-il encore des braises dans les cendres de ce passé tumultueux ? Elle s'apprêtait à lui répondre avant qu'Aldridge ne prenne les devants en coupant la parole à l'homme d'affaires. Et sans lui demander son avis, il se permet de déposer une main au creux de ses reins.  « Veuillez nous excuser, nous sommes attendus. » Carter sort de ce corps. Elle se laisse alors docilement conduire sans protester mais il faut se méfier de l'eau qui dort. Certaines crues sont bien plus mortelles que tous les incendies du monde. « Je vois que certaines choses ne changeront jamais. » Ses yeux brillent d'une intensité nouvelle alors qu'elle les plonge dans les siens, soutenant son regard avec tout l'aplomb dont elle est dotée tandis qu'un sourire carnassier étire ses traits délicats. « Parce que tu en doutais ? » Et elle le pique délicieusement alors que son océan se perd dans le sien sans ciller un seul instant.  A-t-il fait l'erreur d'oublier à qui il a affaire ?

Arrivés à l'intérieur, elle est tout de suite happée par l'ambiance du lieu. La musique en fond, le brouhaha des différentes personnes qui les entourent, le tintement des verres et sa voix qui résonne à nouveau en lui faisant l'effet d'une douche froide. « Bonne soirée. » Un rire bref, amer, s'échappe de ses lèvres délicates. Elle ose lever un sourcil, presque amusée de la situation. Parce que ce pauvre ignare pense réellement pouvoir s'en tirer ainsi ? Le soleil de l'Afrique lui avait finalement brûlé plus de neurones que ce à quoi elle s'attendait. « Tu penses sincèrement t'en tirer aussi facilement Clay ? » La brune sulfureuse n'a pas bougé d'un millimètre alors que ses yeux le transpercent avec défi. « Après tout, la fuite, c'est ce que tu sais faire de mieux. » Elle sait parfaitement qu'elle met un coup de pied dans la fourmilière. Et s'il compte partir alors soit, elle ne le retiendra pas par le bras cette fois-ci. En revanche, elle est tout à fait en capacité de le suivre à travers la salle. Il devrait pourtant savoir que plus bornée que la Fitzjames, ça n'existe pas. « Je ne te ferai pas l'outrage de te demander si ça va. » Tout en continuant de marcher, elle salue de la main les deux ou trois personnes qui la reconnaissent. Les mondanités viendront plus tard, pour le moment elle était occupée avec le cas non résolu de son existence. « Et t'inquiète pas, tu n'auras pas de ma pitié, pour la simple et bonne raison que je n'en voulais pas non plus quand j'ai perdu Josh. Ce n'est pas ça qui le ramènera et ça ne te rendra pas ta femme de ton côté. » Elle s'arrête nette dans la salle, espérant qu'il en fasse de même. La simple évocation de Josh suffit à lui fendre le cœur. « Ce que je veux entendre, Clay, c'est ton excuse pour ghoster les vivants. » Elle tient à cette explication, cette douloureuse incompréhension d'avoir été rayée de son existence alors qu'elle même n'y est jamais parvenue. Donne moi l'astuce si tu la connais...

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Je me sens comme un ange déchu
Le temps ne panse pas toutes les blessures ✻ Le sang me brûle les artères, le venin me fait souffrir. Les flammes sont proches de ton cœur, quand tu pleures, elles deviennent de la vapeur. Et s'accumulent au-d'ssus de toi comme un nuage de noirceur. L'hiver a duré trop longtemps mais je n'sais pas comment dire adieu.

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Clarence Aldridge
Clarence Aldridge
l'électron libre
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Présent
ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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POSTS : 1445 POINTS : 390

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild (2) - Wild FB (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Ulysse (1) - Helen (1) - Alienor (1)

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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptyLun 17 Juin 2024 - 23:36

Wild Fitzjames adore ce message


Maybe I played my cards wrong

Wild & Clarence


  « Depuis quand ? » La question se veut aussi tranchante que la glace qui givre son océan. Et le tien vogue dangereusement à travers avec la crainte de pouvoir la blesser. Tu restes une fois plus de marbre sans que ta voix n’ose s’élever. « Depuis quand ? » Le temps d’un sursis. Une année et quelques mois d'accalmie. A essayer de rapiécer le peu qu’il restait de toi. De ce que tu avais pu sauver de ton âme ce jour-là. Parce que tu n’étais plus qu’une ombre après la mort d’Emma. Une épave à la dérive qui tentait de ne pas chavirer pour le bien du seul trésor qu’il te restait. La seule raison pour laquelle tu ne t’étais pas laissé sombrer. T’avais demandé à Carter de ne pas ébruiter la nouvelle concernant ton retour. De ne rien dire à personne, y compris Wild. Il avait pris cette demande avec cette légèreté habituelle. Sans avoir réellement connaissance de ce qui vous liait. Sans savoir tout ce que sa sœur représente pour toi. Une infinité de choses que tu n’aies pas enclin à pouvoir exprimer. Une myriade de sentiments que même ton cœur peine à interpréter. Tout ce que tu voulais, c’est qu’elle ne te voit pas dans cet état. L’idée de voir ses opales se troubler à cause de toi t’était insupportable. L’égoïsme pour déguiser la peur de devoir un jour contempler les ravages du temps sur tout ce que vous étiez, mélangée à celle de retrouver les vestiges d’un amour bridé dans le passé. Alors tu as pris le temps de te reconstruire. De t’enraciner dans cette nouvelle vie, loin de celle qui continue de te hanter. De te façonner avec ces blessures que la peau ne peut cicatriser. Clarence, t’aurais voulu encore plus de temps avant de l’affronter. Pour faire face à son océan sans avoir peur de t’y noyer.

Tu ne prends même pas la peine de répondre au sarcasme qui résonne à travers sa voix. Et malgré toi, elle vient réveiller cette jalousie que tu pensais disparue. Et tu t’en veux. Tu t’en veux d’avoir la douloureuse sensation de trahir la mémoire d’Emma en un seul mouvement de lèvres. Ta main qui épouse ses reins se crispe de manière imperceptible sur le tissu. Ta mâchoire se déboîte presque sous le joug de son regard qui vient à nouveau te transpercer. C’en est trop pour toi. Elle vient raviver des maux que tu avais réussi à enchaîner dans tes entrailles. Te troubler plus que tu ne peux le supporter. Alors tu préfères tirer ta révérence et l’abandonner après des au revoir bâclés. Tu lui tournes le dos sans montrer un seul signe de fébrilité. Et cette scène vient grièvement ranimer le souvenir amer de vos adieux. De cette soirée où ton cœur s’est mis à brûler à travers tes aveux. Où tu as cru un court instant sentir le sien chanter pour toi. Mais c’est sa voix qui vient à présent te tourmenter. Appuyer sur cette fâcheuse habitude que tu as de fuir dès que tu sens la terre trembler sous tes pieds. Tu oscilles parmi la foule et t’as l’impression de suffoquer. Elle te suit à travers la salle. Te provoque encore et encore. Avec son chant que tu arrives à discerner malgré la musique et le tumulte incessant des invités. T’es à deux doigts de la supplier d’arrêter.

Certains te reconnaissent et se perdent à te saluer alors que tu sembles à peine les remarquer. Tu laisses ses balles te transpercer, mais l’évocation de Josh et d’Emma vient te figer. T’as l’impression d’avoir un genou à terre, mais tu trouves encore la force de te relever. Tu te retournes avant de te mettre machinalement en marche vers elle. Les traits de ton visage se durcissent sous les bribes des cendres qu’elle vient remuer. Tes yeux se brodent de colère pour couronner tes lèvres sur le point de fulminer des paroles qui pourraient dépasser tes pensées. Tu ignores les oreilles baladeuses qui pourraient rôder. T’en as toujours eu rien à foutre de ce que l’on pouvait penser de toi. Et ce soir, t’emmerdes ceux qui te jugeront comme fou. Et tout se vide autour de vous. Tu oublies tous ceux qui vous entourent. Il n’y a plus qu’elle dans cette pièce qui compte à tes yeux. Et pourtant, tu viens lui cracher au visage une vérité trop douloureuse. « Le problème étant que je suis mort avec elle dans ce putain de désert. » Paroles brisées à travers une rage silencieuse que tu tentes de contenir. La scène refait brutalement surface et tes plaies se remettent à saigner. T’as presque l’air possédé. Dépassé par un chagrin sur le point de déborder. T’essayes de lui faire comprendre conscience à travers un jeu de regard que tu n’es plus le Clarence qu’elle a connu.

Tu voudrais la voir se dérober, même si ton cœur lui crie de rester. Tu reprends ton masque et tu recules derrière ces remparts qu’elle connaît trop bien. « Alors, Wild.» Un serveur passe à côté de toi, et tu prends deux coupes de champagne sans quitter ses opales. « Aurais-tu le pouvoir de ramener les morts à  la vie ? » Tu la mets presque au défi. Et alors que tu brandis ton orgueil en lui tendant le cristal, tu ne fais pas attention à ce que ton geste laisse apparaître. Le métal trop fin, presque insignifiant autour de ton poignet. Celui qui ne t'a jamais quitté durant toutes ces années. Cette chaîne pour sceller ce que vous n'avez jamais osé réellement vous avouer.

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Dans ma tête
Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

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Wild Fitzjames
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la dernière allumette
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ÂGE : 35 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage.
STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais des éclairs grondent à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel.
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TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #006699
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Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

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Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.

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Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

Kieran #1

Communication : Clarence - Alienor

RPs TERMINÉS : Mabel #1Leroy #1Leroy #2


AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : mcximoffss - Behindfairytales - Harleystuff - isharewhereiwant
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INSCRIT LE : 01/01/2024
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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptySam 22 Juin 2024 - 17:48

Clarence Aldridge adore ce message


Maybe I played my cards wrong × ft. CLARENCE & WILD

Thought we were the same
But now I can't explain
How we got so far apart

« Depuis quand ? » Cette question qui lui brûle les lèvres alors qu'elle comprend, à son regard, qu'elle n'obtiendra pas de réponse. Alors son cœur s'embrase, attisé par cette rage qui la consume, par cette colère qui lui acidifie les veines. Il est cet orage qu'elle traverse à bout de bras depuis deux décennies. Cette bourrasque de vent tumultueuse qui vient s'écraser contre les barrières qu'elle a érigé toute sa vie. Son manque de réponse la blesse bien plus profondément que ce qu'elle s'était imaginée. Pourtant, elle ne parvient pas à détacher son regard du sien, obnubilée par cette quête de vérité. Des semaines. Des mois. Des années. Son esprit cherche des brides d'informations qu'il ne semble pas prêt à lui offrir. A quel moment on en est arrivé là, Clay ? La douleur refait doucement surface, tiraillée entre cette bouffée d'oxygène de le revoir après dix ans d'absence et la souffrance que cela procure jusque dans sa chair. Et plus les secondes s'écoulent, plus elle comprend qu'elle n'a jamais réussi à tourner cette page qui porte son nom. Il est le seul qui parvient à ce point à briser ses remparts, à gifler ses convictions ou à souffler sur ce brasier qui repart de plus belle d'un simple regard accusateur. Il est cette épine ancré dans sa peau depuis si longtemps maintenant, qu'elle ne saurait même pas comment l'enlever. Insidieuse, elle a traversé son épiderme pour remonter, avec une lenteur assurée, jusqu'à son cœur où elle est restée endormie durant une décennie. Une éternité qui cependant, ne lui a pas permis de l'oublier. Elle ne prend même pas la peine d'adresser un regard envers Nicolas. Pour la simple et bonne raison que les seules opales qui l'intéresse la transpercent avec lassitude. Et elle le provoque une nouvelle fois, entretenant ce feu et cette glace. Parce qu'ils ne savent pas communiquer autrement de toute manière.

Sa voix fuse dans la salle, cherchant ce mot de trop qui viendra bouleverser son univers. Elle le suit au milieu de la foule dans l'espoir de provoquer cet électrochoc qui le fera revenir. Puis elle se stoppe, s'apprêtant à franchir cette barrière qu'elle sait d'avance déchirante. L'évocation de son frère est un supplice à elle seule mais la réponse qu'il lui crache au visage lui fait l'effet d'une gifle. Elle peut aisément lire dans ses yeux, cet océan de colère et de tristesse mélangées. Cet ouragan intérieur qui semble le submerger. Ces souvenirs sûrement trop douloureux qui lui font l'outrage de remonter à la surface à l'énonciation de ce désert quelque part en Afrique. Un long frisson descend le long de sa nuque, lui donnant cette sensation dérangeante d'un seau glacé qui paralyse tout son être. Et elle se perd dans ses yeux, y décelant cette blessure encore trop récente. Sans s'en rendre compte, elle fait un unique pas dans sa direction et commence à lever sa main droite, suspendue dans cet espace temps où ils ne sont plus que tous les deux. Elle rêverait de le serrer dans ses bras, pour apaiser cette douleur qui lui enserre le cœur. Mais elle comprend que ce n'est ni l'endroit, ni le moment pour ça. Sa souffrance la brise mais elle sait qu'il refusera sa compassion. Si autrefois, il avait été une épaule sur laquelle elle pouvait compter, elle sait pertinemment que tout est différent aujourd'hui. Que tous ces non-dits les ont amené à cette impasse, à cette situation où, comme deux vases, ils s'observent en silence en constatant les dégâts de leur existence. Elle laisse alors sa main retomber sur sa cuisse, se résignant à le laisser souffrir dans sa tempête intérieure.

Ce serveur qui s'arrête à sa hauteur, ces flûtes qu'il s'empresse d'attraper pour lui tendre. Elle ne peut réprimer ce soupire qui lui lacère le cœur lorsqu'elle constate qu'il a à nouveau ériger ces remparts qu'elle ne connaît que trop bien. Mais l'entendre prononcer son prénom ravive, malgré elle, cette braise endormie sous les cendres. Et, sans ciller un seul instant, il provoque cette fracture dans son être tout entier. Il la défie presque en crachant son venin qui empoisonne soudainement son corps. Il a osé. Lui qui était là lors de l'arrêt brutal de son monde en 2008. Elle sait pertinemment ce qu'il est en train de faire. Il appuie à l'endroit exact où cela fait mal, dans le seul objectif de se défendre ou de la faire partir. Elle ne sait pas s'il s'agit de la provocation de trop ou d'un réel souhait de la blesser. Dans tous les cas, il venait de réussir son coup. Enfermée dans un mutisme pour le moins inhabituel, elle attrape le cristal qu'il lui tend et son océan se pose sur la chaîne qu'elle lui avait offerte dans cette autre époque qui les avez vu grandir. La blessure de son cœur s'ouvre un peu plus largement, augmentant les marges de cette plaie déjà béante. Cependant, elle ne relève pas tout de suite ce détail qui pourrait sembler insignifiant et qui, pourtant, venait de rebattre les cartes. Ses yeux glissent alors vers le sol et se remplissent d'une émotion qu'elle a bien du mal à contenir. Il n'y aura pas d'éclats de voix cette fois-ci, pas de cris. Aucune rage, aucune colère. Simplement cette souffrance qui lui pète désormais à la gueule.  « Arrête Clay. Si j'en avais les moyens, tu sais très bien que je l'aurais déjà fait pour Josh. » Elle ferme les yeux un court instant tout en fronçant les sourcils, cherchant ce courage qui lui manque soudainement. Il vient d'enfoncer une porte qu'elle croyait verrouillée depuis toujours. Assaillie par les souvenirs, son cœur au bord du gouffre, elle relève son océan pour trouver le sien. « Dois-je te rappeler qu'à la base, Indiana Jones est immortel. Qu'importe ses folles aventures, il ne meurt jamais. » Lui seul à cet instant précis pouvait comprendre la référence et l'émotion qui s'en dégageait. Parce que Wild n'en parlait jamais. A personne. Sauf à lui, seize ans auparavant sur ce perron de la maison familiale de Sydney. Josh était sa kryptonite, ce tabou qu'elle avait enfouie au plus profond de son être. « Et pourtant, tu sais comme moi qu'il n'est jamais rentré de sa dernière mission. » Ses derniers mots s'étouffent dans sa gorge tandis que son cœur se brise et qu'elle peine à déglutir. Elle marque une pause, tentant d'enchaîner ses sentiments quelque part dans ses entrailles. « Ça ne devait pas se finir comme ça. Et pour toi non plus... » Cette unique phrase tellement lourde de sens. Paroles à double aveux qu'il ne peut sûrement pas comprendre. Elle concerne bien entendu la fin tragique d'Emma mais également ce nous qui n'avait jamais abouti. Elle relève alors son océan chargé d'émotions pour transpercer le sien sans détour. « Je sais ce que ça fait de perdre un bout de son âme. » Et même deux. Il a changé c'est une évidence mais se rend-t-il seulement compte qu'elle aussi. Non pas par la mort de Josh mais par son départ et par tout ce qu'elle a accompli par la suite. Elle porte l'alcool à ses lèvres pour tenter de retrouver un minimum d'oxygène dans cette gorgée de bulles. « Je suis désolée si je te spoile mais la douleur ne disparaît jamais. On doit juste apprendre à vivre avec. » Ce calme olympien qui l'habite, cette fatalité lisible dans ses yeux. Ne se serait-elle pas transformée en lui, durant ce court laps de temps. Un homme quelques mètres plus loin leur fait alors signe de la main pour les inviter à venir s’asseoir à leur table. La jolie brune retrouve alors son charisme habituel et elle lui offre un sourire radieux en approuvant d'un signe de tête avant de se tourner vers le médecin à ses côtés. « Si tu me hais à ce point Clay, tu voudras bien m'expliquer pourquoi tu as gardé ça ? » Ses doigts viennent effleurer son poignet, juste un court instant, juste assez pour déclencher cette étincelle qui traverse tout son être. Ses yeux ne quittent pas les siens alors qu'elle pose sa main sur son épaule pour l'emmener en direction de l'endroit où ils sont attendus.

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ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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POSTS : 1445 POINTS : 390

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #996666
RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild (2) - Wild FB (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Ulysse (1) - Helen (1) - Alienor (1)

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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
UC

RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1)
RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1)
AVATAR : Robert Pattinson
CRÉDITS : avatar@decrescendo signature@endlesslove icons@M. Gif: @RobSource userbar: @mystery-man
PSEUDO : Noiram
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/05/2024
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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptyDim 30 Juin 2024 - 9:42

Wild Fitzjames adore ce message


Maybe I played my cards wrong

Wild & Clarence


  Ce silence où tu te réfugies trop souvent. T’es cette voix que l’on entend que trop rarement. Tu sculptes tes lèvres dans un mutisme qui te rend inatteignable. Quelques mots bridés par une pudeur qui se discerne lorsque les dernières lettres s’étiolent. Elles sont rares, les âmes pour qui tu es prêt à ouvrir ton cœur. Qui discerne l'étincelle à travers les ombres qui embrument ton regard. Celles qui arrivent à te faire tanguer, sur cette rivière calme et limpide qui semble t’habiter. Et pourtant, te voilà face à celle qui a le don de te transpercer. De te transformer en une tempête émotionnelle qui pourrait tous vous submerger. Ta douleur lui saute au visage sans que tu ne puisses la parer. T’évoques ce désert où la mort est venue frapper. Où elle est venue t’arracher cette part de toi que tu ne retrouveras certainement jamais. Parce qu’en réalité, t’es effrayé. Effrayé à l’idée qu’elle ne te reconnaisse plus. Que vous soyez devenus avec le temps de simples inconnus. Mais ce qui te terrorise le plus Clarence, c’est que rien n’a changé. Tu ne contrôles plus rien quand elle est à tes côtés. Wild arrive à te bouleverser d’un battement de cils pour te faire sombrer dans son océan. T’es horrifié qu’elle puisse encore avoir cette emprise sur toi. Malgré une décennie et la promesse d’aimer une autre pour l’éternité qui orne encore ton doigt. Tu n’étais pas prêt à la revoir. Tu sens l’or te brûler de culpabilité. T’as l’impression d’être au bord du vide sans pouvoir reculer. Alors tu tentes une dernière fois de la faire fuir en sortant ces paroles acerbes que tu sais si bien ciseler. Tu oses l’amener à la potence en ravivant une blessure que tu sais encore trop béante. Tu lui tends le cristal en espérant qu’elle te jette le contenu à la figure avant d’entendre ses talons chanter pour t’abandonner. Mais tu la vois s’immobiliser dans une fragilité qui te tord les entrailles. Tu vois dans son regard le supplice que tes mots lui incombent. Ses iris habituellement si brillants se ternissent avant de tomber sur le sol. Tu fermes les yeux un court instant et tes sourcils se froncent de regret. Ton prénom entre ses lèvres te laisse un goût amer. T’aurais préféré l’entendre hurler que de sentir sa gorge se briser sous ce chant qui sonne telle une agonie. Ton regard s’égare dans l’horizon, alors qu’elle te demande de l’épargner. Tu n'as pas la force de la regarder, mais ton océan se dépose violemment dans le sien lorsqu’elle évoque cette référence que personne d’autre que vous pourrait comprendre. Le visage de Josh vient t’assaillir en faisant remonter des bribes de souvenirs qui te paraissent à la fois si lointains et pourtant à jamais gravées.

Tu l’écoutes avec une attention qui déchire ton océan. Ta mâchoire se raidit quand elle raconte sa fin tragique qui te ramène à cette soirée où la mort est venue la cribler. Où tu l’as vu s’effondrer dans tes bras sur le perron. C’est à ce moment précis, que tu as compris que tu l’aimais éperdument. Cette nuit où tu pouvais sentir chacune de ses larmes te consumer. T'aurais tout donné pour lui épargner cette souffrance. Tu sais qu’il est devenu cette seule faiblesse qui pourrait la faire tomber. Ce tabou qu'elle préfère étouffer avant de trembler. Cette femme pourtant si forte sur qui, même de loin tu gardais œil à travers ceux de ton meilleur ami. Tu sais tout ce qu’elle a accompli. Wild est devenue ce rayon de soleil qui redonne le sourire à travers sa voix écoutée dans toute l’Australie. Mais toi, Clarence, t’aimes autant sentir sa chaleur que ses orages qui aiment tant te foudroyer. Tu sais que derrière cette force, il y a cette vulnérabilité que tu pouvais presque effleurer dans de rares instants. Et ce soir, tu t’en es servi de la pire des façons. « Ça ne devait pas se finir comme ça. Et pour toi non plus... » Tes yeux cherchent sur son visage baissé le vrai sens de cette réflexion. Tu ne saurais dire pourquoi cette phrase te paraît étrange et lourde de sens. Puis les siens viennent à nouveau se fondre brutalement contre tes opales lorsque ses paroles résonnent en toi comme un sermon. Tu le sais que trop bien que cette douleur ne partira jamais. Qu’elle aussi a perdu une part d’elle le soir où ils sont venus lui annoncer son décès. Tu la regardes détourner tes remparts contre toi que tu aimerais maintenant fracasser. Les écraser une bonne fois pour toutes pour ne plus jamais vous séparer. Elle brandit ton flegme pour mieux te narguer. Et pourtant, t’as pour seul réflexe de rester figé. Tu serres si fort le verre resté tout ce temps entre tes doigts qu’il pourrait bien éclater. Tu t’égares dans les méandres que d’autres appellent pensées. Tu te perds dans ces ténèbres où tu voudrais lui avouer que tu n'es qu’un connard qui ne l'a jamais mérité. Que tu rêves de pouvoir retourner dans le passé. De voir le décor autour de vous se transformer et prendre l'apparence des murs de votre maison à Sydney. Retourner à cette vie où tout n’était que simplicité. Où tu étais ce garçon discret qui restait jamais bien loin pour l'observer sourire et la protéger. Pas assez près pour oser revendiquer cette place que tu as vu passer entre les mains de ceux que tu te perdais à envier. Celui sur qui la brune aimait se reposer lorsque vos orgueils finissaient par se fatiguer. O Clarence il y a tant de doutes en toi. Tu te demandes encore si tu as fait le bon choix.

Tu n’entends même pas la personne au loin qui tente de vous interpeller. Celle pour qui Wild retrouve tout ce charme qui aurait le pouvoir d’irradier toute une assemblée. Pui sa voix vient te sortir de tes tourments avant de t'y replonger avec violence. Sa main vient effleurer cette chaîne que tu n’es jamais parvenu à retirer. C’est tout ce qu’il te restait d’elle lorsque tu es parti. La seule chose à laquelle tu pouvais te raccrocher lorsque son manque t’accablait. Ce simple contact vient électrifier ton corps tout entier. Tu soupires tout ce que ton cœur n’est pas encore capable de supporter. Tu t’accroches aux rayons irisés de son regard avant de rattraper cette main venue se poser sur ton épaule. Tu la freines dans son mouvement en la tirant délicatement contre toi. Ta main épouse la sienne avec tendresse alors que ton océan se veut plus dur pour ne pas qu’elle décèle le trouble qu’elle vient de déclencher. « N’émets plus jamais l’hypothèse que je puisse te haïr devant moi. » Tu lui demandes à travers ces mots de te pardonner. Supplice que tes yeux finissent par dessiner. Tu restes un long moment à te laisser bercer dans le bleu de ses yeux. Et un court instant, t’as l’impression d’y retrouver cette étincelle qui était sur le point de vous consumer durant cette soirée où tu lui as tout avoué.

Tu serres sa main un peu plus fort pour la guider à ton tour jusqu’à la table où vous êtes attendus. Tes yeux ne la quittent pas un seul instant, jusqu’à ce que vous arriviez à la hauteur des autres invités. L’un d’eux te reconnaît et vient briser cette alchimie qui était sur le point de vous incendier. « Aldridge... C’est vous qu’il aurait fallu mettre aux enchères pour ramasser un maximum d’argent. » Il balaye du regard et d'un doigt ta carrure habillée de noir et de blanc. Tout le monde semble amusé par sa blague, sauf toi. Tu le fusilles du regard tout en tirant élégamment une chaise pour prier Wild de s’installer, avant de prendre place à ses côtés. « Mademoiselle Fitzjames, c’est toujours un plaisir de vous voir. » Son sourire se tourne vers la brune avant de revenir vers toi avec une insolence à peine dissimulée. « Je ne savais pas que vous connaissiez celui que la gente féminine de l’hôpital surnomme Charming. Ou peut-être que vous tentiez une approche pour l'inviter à l'un de vos podcasts. » Il s’égosille seul de sa remarque que tu aimerais lui faire ravaler. Tu trempes tes lèvres dans le champagne avant de riposter. « J’aurais très envie de te lâcher un simple “qu’est ce que ça peut te foutre ?” Ross, mais ça ne rendrait certainement pas honneur à ma réputation. » T’as ce ton à la fois calme et acerbe qui a le don de déconcerter. En réalité, t’en a rien à foutre de sa réflexion, ça t’amuse de lui faire fermer sa gueule avant qu’il ne joue au coque pour le reste de la soirée. Il est de ces médecins que tu as en horreur et il le sait pertinemment. De ceux qui aiment écraser les autres par vanité. Tu tentes de garder ton calme en avalant d’une traite le champagne qu’il te reste. Tu le regardes s’en aller plus loin avec un air outré avant de penser une fois de plus trop fort ces paroles que tu murmures à travers ce nouveau verre. « J’aurais au moins réussi à faire fuir quelqu’un ce soir. »

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Dans ma tête
Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

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Wild Fitzjames
Wild Fitzjames
la dernière allumette
la dernière allumette
  
Présent
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage.
STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais des éclairs grondent à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel.
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POSTS : 292 POINTS : 0

TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
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RPs EN COURS : Maybe I played my cards wrong | Clarence  46e51ca58b2e874162df4221c361e424fd84bdab
Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

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Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.

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Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

Kieran #1

Communication : Clarence - Alienor

RPs TERMINÉS : Mabel #1Leroy #1Leroy #2


AVATAR : Jessica Stroup
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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptyLun 1 Juil 2024 - 18:36

Clarence Aldridge adore ce message


Maybe I played my cards wrong × ft. CLARENCE & WILD

Thought we were the same
But now I can't explain
How we got so far apart


Il est le seul à provoquer en elle cette tornade de sentiments, le seul qui, d'un regard arrive tout autant à l'énerver qu'à la faire plier. Et ça l'agace de constater que dix ans après leurs adieux, finalement rien n'a changé. Il est ce volcan endormi dont elle a la capacité à faire renaître cette lave bouillonnante. Elle est cette maniaque du contrôle qui perd ses moyens dès qu'il craque l'allumette de leurs souvenirs. Aujourd'hui à la tête de son propre Empire, la voilà qui faiblit face à un regard dont elle connaît toutes les nuances dans ces moindres détails. Son bagout aurait la capacité de faire fuir dans un trou le plus vaniteux des lions mais voilà qu'elle perd ses mots face à la précision chirurgicale des siens. Il est blessant et il le fait de manière tout à fait intentionnelle. On est tombé bien bas, Clay... Cette douleur vive qui pique sa chair et qui lacère son cœur n'est que la partie immergée de l'iceberg. Josh. Il est sa kryptonite, son point faible enfermé a double tour derrière cette porte brodée d'amour. Elle ne l'a jamais oublié et il le sait. L'envoyer ainsi sur l'échafaud n'est qu'un coup bas dont jamais elle ne l'aurait cru capable. Son océan glisse un court instant vers sa cheville droite où elle peut apercevoir la chaîne et ce trèfle qui ne la quittent jamais. Son cœur se brise alors qu'une multitude de souvenirs la submerge malgré elle. Elle se revoit seize ans plus tôt, l'embrassant une dernière fois sans savoir qu'il ne reviendrait pas. De cette promesse qu'elle avait fait à son frère, que restait-il aujourd'hui ? Méritait-il seulement ces mots scellés dans ce passé, ce serment inviolable qui lui brûlait encore les veines ? Pourtant, elle parvient à lui absoudre ce faux pas car elle le connaît mieux que quiconque. Après tout, la meilleure défense n'est-elle pas l'attaque ? Elle sait que derrière ces foutues barrières infranchissables se cache un cœur dont, autrefois, elle était tombée amoureuse. Derrière ce regard assassin et ses paroles acérées se cache sûrement une plaie tout aussi béante que la sienne. Et cette fatalité lui broie les os dans une douce agonie. La perte de Josh l'a anéantie tout comme celle d'Emma semble l'avoir fait avec lui. Alors, dans un soupire, elle fait le choix de lui pardonner cet ultime affront. Se souvenant de cette nuit d'avril 2008 où, après avoir disparu pendant des heures, elle était rentrée dans la maison familiale les yeux rougit par la douleur et par ses larmes bien trop salées. Il était là sur le perron et c'était amplement suffisant. Il avait accepté d'endurer sa souffrance et avait été cette épaule sur laquelle, ce soir là, elle aurait accepté de mourir. Et même si aujourd'hui, cette vérité lui arracherait les tripes, il était ce pilier qui manquait à sa vie. On n'efface pas dix ans d'un simple claquement de doigt. On n'absout pas vingt ans de non-dits en une seule soirée. Et le poids de cette putain de culpabilité refait surface alors que son coeur se met à douter. Que se serait-il passé si elle lui avait tout avoué il y a de ça une décennie ?

Elle lâche cette bombe à demi mot. Cette simple phrase pourtant si lourde de sens. Ses sourcils se froncent alors que son coeur se gonfle. C'était il y a si longtemps Clay que tout ceci appartient au passé, n'est-ce pas ? Et dans ce doute qui remplit tout son être, elle dresse à nouveau des barrières pour se protéger. Elle lui crache à la gueule ce flegme légendaire qu'il a toujours eu l'audace de lui soumettre. Parce que communiquer sans gronder est finalement bien plus douloureux. Il est aisé d'hurler ou de foudroyer alors qu'avouer est un fardeau bien plus lourd à porter. Et son océan se lève vers cet homme un peu plus loin qui lui permet de sortir de cette torpeur. Son rire radieux illumine à nouveau la salle alors qu'elle reporte son attention sur ce médecin qui représente une partie de ses maux. Sa voix transperce le silence, se voulant plus accusatrice que ce qu'elle avait imaginé alors qu'elle effleure du bout des doigts sa peau et cette chaîne. Ce témoin d'une époque révolue et pourtant toujours présente à son poignet. Ce soupire qu'il lui offre fait, un court instant, battre son cœur tandis qu'il rattrape sa main venue s'égarer sur son épaule. La brune fronce les sourcils avant de plonger son océan dans le sien. Elle le laisse mener cette danse silencieuse alors que sa main épouse la sienne dans un acte de tendresse qu'il lui est inconnu.  « N’émets plus jamais l’hypothèse que je puisse te haïr devant moi. » Et le temps semble suspendu sous cet ordre qui s'échappe de ses lèvres. Elle se perd dans les méandres de ses saphirs, cherchant ce petit quelque chose qui au fond d'elle, commence à la faire douter. Un battement de cœur retentit dans sa poitrine, soulevant dangereusement les braises endormies qui s'y trouvent depuis toujours. Une éternité s'écoule alors qu'elle se perd dans ses yeux, cherchant cette bouffée d'oxygène qui vient soudainement à manquer. Et c'est lui qui brise cet instant de perdition en resserrant ses doigts sur sa paume pour les emmener vers cette table qui leur tend les bras. Enfermée dans ce mutisme peu commun, elle se laisse bercer jusqu'à sa chaise jusqu'à ce qu'un homme s'approche d'eux avec cet air suffisant qu'elle ne connaît que trop bien. Elle ne peut cependant pas réprimer ce sourire amusé qui étire ses traits face à la remarque sur son cavalier d'infortune. Et elle se mord la lèvre pour éviter de rire à cette blague qui le met mal à l'aise. Ah mon pauvre Aldridge... tu as toujours sous estimé ton charme. Elle le remercie d'un regard alors qu'il lui tire sa chaise. Geste poli certes mais bien plus attentionné qu'il n'y paraît alors que leurs orages respectifs fulminaient il y a encore quelques instants de ça. Elle adresse un sourire courtois à celui qui titille la patience de Monsieur Ronchon alors qu'une étincelle brûle dans ses yeux lorsqu'elle l'entend prononcer ce doux surnom. « Encore faudrait-il qu'il arrive à être un peu plus locace. » Elle ne peut pas s'en empêcher, c'est plus fort qu'elle, même si sa voix se veut amusée. La punchline qu'il lui rétorque la fait doucement sourire tandis qu'elle reprend une gorgée de champagne. Aldridge est définitivement pire qu'un oursin. Et elle est presque déçue de constater que l'homme disparaît de la circulation, soudainement blessé dans son ego. « Ah Charming je constate que je manquais clairement à ta vie. Ce manque de répartie doit te sembler bien fade. » Ses yeux se plantent sur lui, brillants de cette intensité sauvage qui la caractérise. Et pourtant, cet imbécile ne peut pas s'empêcher de rajouter la phrase de trop. Ce murmure qui lui échappe alors qu'elle se met à sourire en se pinçant la lèvre et en levant un sourcil. L'occasion est trop belle pour passer à côté. « Tu m'auras toujours dans les pattes. Tu devrais te faire à l'idée depuis le temps. » Car elle sait pertinemment que cette phrase pensée à voix haute lui était adressée. Ce qu'il aurait dû apprendre avec le temps en revanche, c'est qu'il était tout autant déconseillé de se frotter à la Fitzjames. Son océan fait rapidement le tour de la table et se pose sur des visages bien connus dans son répertoire. « Monsieur et Madame Harris, je suis ravie de vous voir ce soir. » Elle joue alors cette partition qu'elle connaît sur le bout des doigts. Ce sourire ravageur, cette tchatche légendaire et cet esprit vif qui tape toujours au bon endroit. « J'ai lu vos derniers travaux sur le projet visant à utiliser la technologie CRISPR dans le traitement d'autres maladies génétiques que la drépanocytose. » Et alors que son interlocuteur enchaîne d'une voix enjouée sur les explications de ses avancées scientifiques, ou tout du moins, sur les exploits de son laboratoire, elle attrape la flûte de champagne qui se trouve face à elle. La jolie brune fait alors innocemment tomber sa pochette aux pieds d'Aldridge en la tapant avec son coude alors qu'elle porte l'alcool à ses lèvres. Oups. Elle sait pertinemment ce qu'elle est en train de faire et elle mène la partie d'une main de fer. Et alors qu'il remonte vers elle, la brune plonge son océan dévastateur dans le sien tandis qu'elle lui offre un de ses sourires dont elle a le secret. « Merci, Charming. » Un partout balle au centre Clay.

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Je me sens comme un ange déchu
Le temps ne panse pas toutes les blessures ✻ Le sang me brûle les artères, le venin me fait souffrir. Les flammes sont proches de ton cœur, quand tu pleures, elles deviennent de la vapeur. Et s'accumulent au-d'ssus de toi comme un nuage de noirceur. L'hiver a duré trop longtemps mais je n'sais pas comment dire adieu.

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Clarence Aldridge
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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptyMar 9 Juil 2024 - 20:26

Wild Fitzjames adore ce message


Maybe I played my cards wrong

Wild & Clarence


  Quel amour étrange, celui que tu pensais pouvoir conjuguer au passé. Celui qui, dans le présent et à cet instant, pourrait dangereusement reprendre vie au fond de tes yeux. Te déchirer les ailes pour te faire brûler à petit feu. Alors tu préfères la pousser à la haine pour que son orage se mette à gronder avant que vos retrouvailles ne soient trop encrées de ces mots que tu as gravés sur vos peaux avant de t’en aller. Il a toujours été plus facile pour toi de l’aimer ainsi. De lui faire face en déchaînant vos orgueils telle une guerre sans aucun vainqueur. T’as tout essayé pour renoncer à elle ou pour l’oublier. Dans le silence et dans cette fausse haine entremêlée d’instants volés, où tu étais prêt à arracher ton cœur du fond de ta poitrine pour le lui offrir. Ça te faisait peur de pouvoir ainsi l’aimer. Aimer cette femme si différente de toi et pourtant si ressemblante à des égards que tu n’arrives pas encore à expliquer. C’est trop imperceptible et pourtant, ça te noue les entrailles dès qu’elle est dans la même pièce que toi. Malgré les années qui se sont écoulées et les pages de vos histoires écrites de cette décennie où le destin a décidé de vous séparer. Et ce soir encore, lorsque ses opales voguent dangereusement dans ton océan et que vos mains s’épousent dans une danse qu’elles ne semblent pas avoir oublié, t’as l’impression de suffoquer. Tu peines à déglutir et à garder ce masque d’indifférence sur ton visage. Elle te trouble, maintenant plus que jamais. Alors tu décides de rompre le charme avant que l’un de vous ne mette en péril tes derniers remparts qui se fragilisent un peu plus à chaque regard échangé. Tu l’accompagnes à cette table pour revenir violemment à la réalité. Tu t’assois à ses côtés et tu en oublierais presque les remarques de Ross si Wild ne se faisait pas un malin plaisir à rétorquer. Tu ne lui jettes même pas un regard lorsque la brune se permet de faire une allusion qui fera à nouveau rire toute l’assemblée. Lui donnant raison à la même occasion sur toi et ta fâcheuse tendance à te montrer trop silencieux.

Si seulement ils pouvaient apercevoir cette tempête qui se déchaîne dans ta poitrine. Qui s’échappe parfois à travers ces lèvres sourdes qui se mettent à vibrer de façon imprévisible, au rythme d’une répartie aussi tranchante que ton océan qui se jette sur sa nouvelle cible. Ross se permet la curiosité de trop qui fera sortir le lion de sa réserve. Rugir pour l’empêcher de creuser ce passif qui te lie à Wild et que tu veux garder pour le moment secret. Garder sous une cloche de verre ce lien que vous tissez depuis trop d’années avec une complexité qui t’échappe encore aujourd’hui. Une part de toi voudrait le protéger des nouveaux dommages que ta nouvelle vie pourrait engendrer. Lorsque tu entends la voix de Wild appuyer avec amusement sur ce surnom que tu as en horreur, ton regard se tourne sans sourciller vers elle. Tu plantes tes opales dans cette lumière qui a repris vie et c’est un sourire soulagé qui se griffe sur ta bouche. Tu te fais le serment de ne plus jamais tenter de l’éteindre et pourtant, ça ne t’empêche pas de faire échapper une pensée dans un murmure qui viendra à nouveau la blesser. C’est plus fort que toi. Plus fort que vous. Vous avez toujours ce besoin de vous pousser à bout. De tester vos limites pour voir jusqu’où vos âmes pourraient s’attiser. Puis elle vient griffer sur toi à travers de simples mots cette loyauté que tu aurais pu oublier. Tu sais que tu ne pourras jamais composer ta vie sans elle. Mais cette réalité qu'elle rétorque avec tant de simplicité rouvre des blessures que tu pensais avoir effacées. Alors tu la dévisages et les traces du temps qui, jusque là, aurait pu t'échapper viennent te flageller. Ton cœur s’affole en voyant cette fleur toujours plus belle à travers les années. Rien ne semble pouvoir la flétrir et elle irradie de sa beauté avant de venir t’empoisonner en imaginant tout ce que tu as raté. Ce qu’il se serait passé si tu t'étais battu pour que la rose puisse se reposer sur ton armure. Tu te perds dans tes pensées alors que Wild anime la discussion à votre table avec aisance qui en laisse plus d’un béat d’admiration et toi le premier. On peut apercevoir une lueur d’amusement quand tu l’entends tenir une discussion concernant une recherche médicale dont même toi, tu en ignorais l’existence. Wild est jamais là où on l’attend. Elle aime prendre au dépourvu avec cette intelligence qui pourrait faire de l’ombre à sa beauté. Tu regardes sa pochette tomber. Innocemment, tu penses que c’est un simple geste de maladresse et tu te baisses pour la ramasser. Tes doigts touchent le bout de tissus avant que tes yeux ne soient attirés par un mouvement de jambes de la brune. L'échancrure de sa robe laisse apparaître la dentelle noire de ses dessous. Des bribes d’images de cette nuit où tu pensais qu'elle deviendrait tienne se heurtent à ta raison. Tu comprends seulement maintenant son petit jeu qui te fait pousser un râle d’exaspération. Tu te relèves et dans ton élan, tu tombes sur son teint de porcelaine et ce visage qui dégouline d’une innocence brodée d’insolence qu’elle ose feindre. Elle se joue de toi avec ce charme qui te déstabilise plus que n’ose le montrer. Tu remontes vers elle alors que tes iris dévorent les siennes avec une défiance que même les autres pourront discerner sans en comprendre le sens. Son petit air satisfait te donnerait presque l’envie de lui rendre la pareille. Tu poses un bras contre le rebord du dossier de sa chaise. Comme pour l’entourer et avoir une emprise sur elle. Tu profites que la discussion tourne autour d’une autre invitée que Wild pour lui parler sans que personne d’autre ne puisse vous entendre. Tes lèvres s’entrouvrent, mais c’est la voix d’un autre qui se met à résonner et vers qui, ton regard se tourne instinctivement.

Le directeur de l’hôpital prend place sur scène et ton bras revient à sa place initiale tout en attrapant ta coupe de champagne. « Je tenais à vous remercier tous et à chacun de votre présence à ce gala de charité qui aidera l’hôpital à collecter les fonds nécessaires pour diverses recherches ainsi que pour la réhabilitation de certains services tels que la pédiatrie, la neurologie ainsi que les urgences. » Il prend un ton presque solennel avant de continuer sur sa lancée. « Nous avons parmi nos bienfaiteurs de nombreuses personnalités qui sont devenues de fidèles alliées pour nous aider à offrir les meilleures conditions de soins possibles à nos patients. Je tiens à remercier spécialement Mme Watson, M. Clark ainsi que Mademoiselle Fitzjames pour leur implication durant cette année.» Ton regard se tourne vers Wild avec un sentiment de fierté que tu ne peux nier tout en suivant les applaudissements de l’assistance. « Je profite aussi de cette soirée pour remercier nos chirurgiens ainsi que nos médecins et infirmiers pour donner le meilleur d’eux même chaque jour et sans relâche… » Les invités sont suspendus à ses lèvres qu’il laisse en suspens. « Mais ce soir, nous tenions à mettre la lumière sur un médecin arrivé il y a peu de temps au sein de l’hôpital, mais pas des moindres, le Dr Clarence Aldridge, ici présent. » Ton cœur s’arrête alors que ton regard incrédule dévisage le directeur qui tend une main dans ta direction. « Avec la participation de Médecins sans frontières, nous sommes ravis de lui remettre un prix pour tout son travail effectué en Afrique durant dix années et qu’il continue de loin à travers des articles publiés sur l'adaptation des soins en zone de conflits et en cas de catastrophes naturelles… Nous avons une pensée toute particulière pour votre femme, Mme Emma Aldridge, décédée lors d’une mission. » Tout le monde se remet à applaudir et pourtant, tu n’entends plus rien. Tes poings se crispent alors que ton regard se perd dans la foule. Certains paraissent plus touchés que toi par cette récompense. On se tourne vers toi pour te féliciter. T’as envie de crever. Tu restes figé sur ta chaise alors que tu es sur le point d’imploser. Ta mâchoire se déforme pour contenir toute cette rage qui te consume. Ton océan se baisse et se ferme le temps d’une fraction de seconde avant de se jeter violemment vers le directeur qui t’invite à monter. Tu te lèves presque comme un automate avec un regard dénué de vie. Tu refermes les boutons de ta veste et tu te mets en mouvement. Tu prends la direction de la scène avant de dévier vers la sortie de secours juste derrière.

Tu sèmes sur ton passage un silence lourd qui sidère tout le monde, sauf ceux qui te connaissent réellement. Tu n’entends pas Wild qui te suit et qui tente de te rattraper. T’as l’impression de ne plus pouvoir respirer. L’air te manque et tu presses le pas pour ouvrir brutalement la porte qui se trouve sur ton chemin. Putain Clay, t’as l’impression de te faire à nouveau percer par cette balle qui cette fois-ci se niche dans ton cœur. Tu saignes de toutes les façons. L’air de l’extérieur rentre difficilement dans tes poumons. Tu attrapes machinalement ce paquet de cigarettes dans ta poche intérieure pour faire rougir la mort entre tes lèvres, mais tu entends les talons de la féline crier sur le sol et la porte s’ouvrir à nouveau. Tu lèves les yeux au ciel sans te retourner. Tu continues de fuir et d'avancer sans même l’écouter. T’es en incapacité de pouvoir gérer tout ça. La brune continue de te suivre et tu la sens se rapprocher dangereusement de toi. Tu comprends que toute la nicotine du monde ne suffirait pas à te calmer, alors tu te retournes brusquement vers elle pour lui déverser toute ta haine et toute ta culpabilité. « FOUS MOI LA PAIX WILD ! » T'en peux plus. T’as l’air d’un animal à l’agonie qui tente de disparaître pour se laisser mourir. « Tu sais ce qui me fait le plus de mal dans tout ça ? » Tu te rapproches un peu trop près d’elle par mégarde et son parfum t’enivre violemment. « Ce n’est même pas la stupidité de ce directeur ou ce satané prix… » Ou même la référence à Emma qui a fini de t’achever. Mais t'as appris à travers sa mort à t'accoutumer de la maladresse des autres. Tes yeux se noient dans son regard douloureusement. « C’est toi. » Nous et tout ce qui va avec. Ta voix se veut fébrile et se fragilise dans une vérité que tu ne peux plus ignorer. Ton index la désigne coupable tout en reprenant cette suffisance pour déjouer cette faiblesse qui pourrait te faire flancher. « Ça fait un an, que je suis rentré. » Tu laisses un silence s’installer pour observer silencieusement sa réaction face à cette annonce. « Une année où je n’ai pas eu une seule fois la force de te contacter. Où j’ai supplié ton frère de garder le secret de mon installation à Brisbane en  prétextant je ne sais combien d’excuses aussi stupides les unes que les autres. » Tu ne sais pas par quel miracle Carter a réussi à tenir sa langue tout ce temps sans faire une seule bavure. Tu t’écartes volontairement d’elle sans la quitter des yeux. « Je n’étais pas prêt à te revoir et encore moins de cette façon. » Parce qu'elle représente tellement pour toi. Trop de choses à la fois. La peur au ventre de l'avoir perdu à tout jamais mêlée à celle de sentir ton cœur se remettre à chanter. Tu touches à travers le tissu la cicatrice de ton épaule. Comme pour faire dériver ton esprit vers une autre douleur que celle que tu ressens soudainement. «Je... » Tes lèvres se mordent pour faire mourir les derniers mots. Tu remballes ton impulsivité par risque de la laisser déborder. Tu n'arrives pas à réfléchir, ni à mettre de l'ordre dans tes pensées. Wild peut discerner dans ton regard le trouble que cette discussion vient d'engendrer. « Je vais m'en aller. »


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Dans ma tête
Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

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Wild Fitzjames
Wild Fitzjames
la dernière allumette
la dernière allumette
  
Présent
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage.
STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais des éclairs grondent à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel.
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POSTS : 292 POINTS : 0

TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #006699
RPs EN COURS : Maybe I played my cards wrong | Clarence  46e51ca58b2e874162df4221c361e424fd84bdab
Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

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Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.

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Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

Kieran #1

Communication : Clarence - Alienor

RPs TERMINÉS : Mabel #1Leroy #1Leroy #2


AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : mcximoffss - Behindfairytales - Harleystuff - isharewhereiwant
PSEUDO : Uni_Nox
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptySam 13 Juil 2024 - 19:10

Clarence Aldridge adore ce message


Maybe I played my cards wrong × ft. CLARENCE & WILD

Thought we were the same
But now I can't explain
How we got so far apart

Qui était-il au fond pour avoir cette emprise sur elle. Pour que, d'un simple regard, cette flamme endormie arrive à reprendre vie. L'Histoire manquée de son existence. Ce regret éternel brûlé au fer rouge jusqu'au plus profond de ses entrailles. Cette cicatrice qu'elle croyait guérie depuis des années et qui, pourtant, s'était remise à suinter dès lors qu'elle l'avait aperçu sur le parvis. Comment l'oublier, comment apprendre à vivre sans lui. Sans ce regard qui aurait pu traverser n'importe quel abri anti atomique de par sa dureté, sans ce flegme légendaire qui l'agaçait au plus haut point, sans cet ego qui faisait douloureusement barrage au sien lors de tous leurs orages. Mais avant tout, sans ce sourire qu'il avait la capacité de balancer à la gueule des gens sans s'en rendre compte. Sans cette folie de vivre et cette adrénaline qui l'habitait et qui l'avait, par le passé, tant de fois poussée à le suivre. Comment accepter l'absence de sa présence, ce manque insoutenable qui avait, durant longtemps fait couler ses larmes. Car malgré le tumulte de leur relation, il avait toujours été là. Tel un phare dans la nuit, tel un pilier dans les fondations de sa propre histoire. Pour ces instants volés, aujourd'hui gravés dans ses souvenirs et qui la hantent en silence depuis des années. Pour toutes ces choses qui lui sautent douloureusement au visage et qui lui brûlent langoureusement les veines. Ce fourmillement qui traverse son corps et qui entrechoque chaque particule de son être. Se mentir à soit même est un exercice si difficile quand on y pense. Refuser ce qui semble pourtant si évident. Elle voudrait croire qu'il n'est que cette tempête qu'elle brave avec fougue. Mais il y a tant de choses enfouies sous les bourrasques de vent et les trombes d'eau de pluie. Et la vraie question qui germe au fond de son esprit est : Si tout était à refaire, préfèrerais-tu l'oublier, ne jamais avoir croisé sa route ? Jamais. Dans un froissement d'égo, dans une étreinte douloureuse, elle revivrait chaque instants passés en sa présence. Leurs joies et leurs éclats de rire. Leurs peines et leurs déchirures. Jusqu'à ce jour où il est parti. Jusqu'à ce jour où elle ne l'a pas retenu...

Dans un murmure, alors qu'il porte la flûte à ses lèvres, il la pique de manière presque habituelle. Mettant une nouvelle pièce dans ce jeu qui les fait vibrer depuis deux décennies. « Tu m'auras toujours dans les pattes. Tu devrais te faire à l'idée depuis le temps. » Cet aveu à demi-mots de cette loyauté sans faille qu'elle lui porte malgré tout. De cette vérité qui a osé franchir le seuil de sa bouche, première fissure dans cette muraille qu'elle brandit depuis toujours. Au mépris du temps qui passe, de ces dix années d'errance, de cette absence douloureuse et inexplicable, elle sera là. Pour lui. Pour eux. Parce que même avec toute la rancœur du monde, elle ne pourrait se résoudre à l'abandonner. Dans l'ombre, elle a continué à lire ses écrits, à se réjouir pour lui de sa nouvelle vie en Afrique. De cet amour qu'il a réussi à trouver. De cette petite fille qu'il a eu et qu'elle n'a jamais rencontré. Jusqu'au jour de ce terrible accident qui a ôté la vie d'Emma. Elle avait alors remué ciel et terre pour tenter de le retrouver, son cœur s'étant dangereusement emballé à l'idée de le perdre. Une demande de visa plus tard et sa carte de presse brandie bien en évidence, elle aurait pu partir le rejoindre. Mais Carter, ce même frère qui avait brisé tout espoir dix ans auparavant, l'en avait empêché. Et c'est lui qui avait sillonné ces contrées sauvages pour le retrouver. Blessé mais vivant. Un simple coup de téléphone de sa part ce soir là et elle s'était effondrée contre l'îlot de sa cuisine, le souffle court et les yeux embués de ces larmes qu'elle pensait avoir oubliées. Elle n'aurait jamais pu accepter l'idée de ne plus jamais le revoir. Et pourtant, les voilà à ce gala de charité en train de se confronter comme ils l'ont toujours fait. Finalement... rien n'a véritablement changé. Et c'est bien ça qui l'effraie, qui attise ces braises oubliées sous les cendres de leur histoire. Ses opales se posent alors discrètement sur lui tandis qu'elle croit apercevoir cette étincelle dans ses yeux. Cette lueur qu'elle pensait avoir laissé dans leur passé, dans cette chambre où l'irréparable avait failli se produire dix ans auparavant. Il pose sur elle cet océan qui, un instant, semble le submerger. Et si tout ça n'était qu'un écran de fumée, qu'une parade pour ne pas s'avouer qu'après cette éternité, ils ne parvenaient pas à s'oublier ? Impossible. La brune balaie alors cette idée d'un revers tandis qu'elle reporte son attention sur Monsieur et Madame Harris. C'est bien connu, il est plus aisé de feindre de ne pas voir plutôt que d'assumer des actes qui pourraient les dépasser. Et pourtant, ce petit quelque chose au fond d'elle appuie dangereusement sur cette gâchette qui s'enclenche dans un clac sonore. Elle fait tomber sa pochette tout en portant le champagne à ses lèvres, croisant ses jambes avec cette aisance et cette assurance qui lui sont propres. Ses yeux se rient de la situation alors qu'elle le fixe ramasser l'objet. La féline ne peut s'empêcher de le titiller un peu plus, poussée malgré elle par cet instinct qui lui hurle que ce n'est pas tout. Son océan croise alors le sien dans cet espace-temps où plus rien n'a d'importance. Bardées de ce sourire dont elle a le secret, ses lèvres carmins s'étirent alors que ses yeux pétillent de malice. La défiance qu'elle lit dans son océan électrise ses sens comme s'il venait de craquer une allumette.  Elle observe ce bras qu'il tend derrière elle pour prendre appui sur le dossier de sa chaise. Pendue à ses lèvres, elle attend impatiemment qu'il rebondisse face à sa provocation mais c'est une autre voix qui résonne dans l'assemblée.

Ravalant sa déception, elle se tourne vers l'estrade pour y voir le directeur de l'hôpital qui s'agrippe à son micro. Après le baratin habituel, voilà qu'il se met à proférer des louanges dont elle n'en avait personnellement pas l'utilité. Se faire ainsi mousser de la sorte n'était pas ce qu'elle préférait surtout qu'il oubliait de préciser qu'elle était également ici au nom de son podcast puisque c'est par l'intermédiaire de sa société qu'elle faisait un don ce soir. Cependant parfaitement routinière de toutes ces mondanités, elle offre un sourire discret tout en acquiesçant de la tête face aux regards et aux petits mots que les invités autour d'eux lui envoient. Tout aurait pu s'arrêter là mais le Destin avait encore une carte maîtresse à abattre. Alors qu'elle porte le champagne à ses lèvres, elle manque de s'étouffer en entendant la suite. « Mais ce soir, nous tenions à mettre la lumière sur un médecin arrivé il y a peu de temps au sein de l’hôpital, mais pas des moindres, le Dr Clarence Aldridge, ici présent. » Automatiquement, ses opales se tournent vers lui alors que dans un réflexe qu'elle aurait pu regretter par la suite, elle pose une main discrète sur sa cuisse en resserrant ses doigts. Fais pas le con Clay, on est à un gala de charité bordel. Mais elle sent qu'il n'est déjà plus présent et que cette mise en lumière dont il ne semblait pas être au courant va engendrer un ouragan qu'elle ne pourra pas contenir. « Avec la participation de Médecins sans frontières, nous sommes ravis de lui remettre un prix pour tout son travail effectué en Afrique durant dix années et qu’il continue de loin à travers des articles publiés sur l'adaptation des soins en zone de conflits et en cas de catastrophes naturelles… Nous avons une pensée toute particulière pour votre femme, Mme Emma Aldridge, décédée lors d’une mission. » Plus les mots s’enchaînent plus elle se met à serrer sa serviette dans son autre main, accusant chaque clou que cet homme était en train de planter, malgré lui, dans la chair de son ami. A ces derniers mots, son cœur se fend si violemment dans sa poitrine que son souffle se coupe alors qu'elle ne peut que constater la crispation de ses poings. Eh merde. La brune ne peut qu'observer le fait qu'il s'est littéralement déconnecté et qu'il ne perçoit même plus les applaudissements et les félicitations des personnes se trouvant à proximité. Pour l'une de premières fois de son existence, elle hésite sur sa façon à réagir. Elle souhaiterait l'aider, lui apporter ce soutien qu'elle lui aurait offert sur un plateau autrefois. Mais tout a changé, n'est-ce pas ? Alors qu'il se lève, elle l'imite à quelques secondes d'écart, sachant pertinemment qu'il ne montera jamais sur cette foutue scène.

Exactement comme elle l'avait prévu, il se met à bifurquer au dernier moment pour quitter cette assemblée qui semble le faire suffoquer. « Clay, attends. » Elle se fiche que certains l'entendent ou que des messes basses apparaissent après leur soudaine évaporation. A cet instant précis, plus rien n'a d'importance, si ce n'est cette douleur qu'elle a aperçu dans ses yeux quelques instants plus tôt. Sa raison lui hurle alors de faire demi-tour. De le laisser seul car ce n'est pas sa place. Mais son cœur, comme à son habitude, décide de tracer sa route sans prêter attention aux panneaux clignotants. Il se refuse à le laisser ainsi partir, il s’obstine à vouloir soulager cette souffrance qui l’accable. D'un mouvement brusque, elle ouvre cette porte par lequel il s'est extirpé et son océan se pose sur sa silhouette qui cherche l'évasion dans une bouffée de nicotine. « Clay, arrête toi. » Et il fuit, une nouvelle fois, alors qu'elle tente désespéramment de le rattraper. Va t'en avant qu'il ne soit trop tard. Mais son cœur balaie cet ultime avertissement, ce dernier échappatoire avant la douche froide qui va suivre. « FOUS MOI LA PAIX WILD ! » Et elle se stoppe net, ses talons crissant sur le sol tandis que ses sourcils se froncent. La douleur violente qu'elle lit dans ses yeux lui brise le cœur et elle avale difficilement sa salive, sans cependant quitter son regard un seul instant. Elle est prête, prête à subir cet énième orage si cela lui permet de se sentir mieux. Mais la pluie de grêle mêlée aux éclairs qui vont suivre, ça, elle n'y était absolument pas préparée. Elle serre alors les mâchoires sans bouger d'un millimètre alors qu'il se rapproche dangereusement d'elle, bien assez pour qu'elle puisse sentir la tension qui s'échappe de chaque pores de sa peau et ce putain de parfum qu'elle n'aurait jamais pu oublier. « Ce n’est même pas la stupidité de ce directeur ou ce satané prix… » Sa raison se ratatine dans le noir, se préparant à cet ouragan de sentiments qui risque de déferler alors que son cœur, complètement aveuglé par sa peine, ne se méfie pas une seconde de ce qui va suivre. « C’est toi. » Et ce même cœur explose en un millier d'éclats de verre qui viennent transpercer sa chair. La fragilité de sa voix l'impacte presque tout autant que ces deux mots qu'il vient de lui cracher au visage. Son océan soudainement bien moins sûr de lui qu'à l'accoutumée dérive sur cet index qui la désigne coupable. Et elle encaisse en silence tout ce déversement d'émotions qu'il lui balance sans ménagement. La réponse à la question qu'elle lui avait posé en début de soirée vient alors rajouter de la peine à cette équilibre dont elle n'avait jusqu'alors trouvé aucune solution. Une année à Brisbane et il n'avait jamais trouvé le courage de venir la voir. Cette annonce, plus douloureuse encore que les autres, fait saigner ce péricarde qui déjà peine à pomper encore assez d'hémoglobine pour survivre. Son océan à deux doigts d'être submergé ne parvient cependant pas à le quitter un seul instant alors qu'il brille de cette tristesse maladive qui entache son être tout entier. Elle voudrait parler mais sa raison la muselle tandis que son cœur agonise. Il évoque ce frère, qu'elle chérit de tout son être et qui, en même temps, est responsable de cette situation. Tout aurait pu être tellement différent si, il y a dix ans, elle avait eu le courage de lui demander de rester. L'aurait-il seulement fait ? Elle n'avait pas la réponse à cette question restée en suspend durant une décennie. On ne peut pas modifier le passé. Et alors qu'il s'écarte enfin pour lui redonner cet oxygène qu'elle pensait avoir oublié, il formule cette unique phrase qui sonne si lourdement jusqu'au fond de ses entrailles. Jusqu'alors parfaitement silencieuse, murée dans ce mutisme rarissime, sa voix perce le silence dans un murmure qu'elle sait qu'il peut entendre. « Et moi je n'étais pas prête à ce que tu partes. » Baboum. Baboum. Et son cœur se relève, se remettant à battre un court instant alors qu'elle a l'impression d'avoir un genou à terre. Cette vague de souvenirs la percute violemment alors qu'elle manque d'air face à son océan qui la transperce. Ces dix années passées à ses côtés, sûrement les plus belles de sa vie. De tous ces moments de partage, de ces rires et ces regards échangés sans rien dire parce qu'aucun mot n'était nécessaire. Mais c'est aussi dans leurs confrontations toutes plus violentes les unes que les autres. Ne serait-il pas temps de temporiser, leur serait-il possible d'apprendre à danser sous la pluie ? Tandis que son cœur et son esprit dérivent, dépassés par cette situation qui l’oppresse, il prononce cette ultime phrase dont elle reste suspendue à ses lèvres. « Je... » Mais rien ne vient et cet espoir meurt sur ses lèvres en même temps que son cœur se fend. Elle ancre alors ses saphirs dans les siens pour y lire toute cette détresse qui la brise. « Je vais m'en aller. » La phrase de trop. Ces quelques mots qui soudainement la ramène dans un passé qui lui laisse un goût amer. L'histoire se répète inlassablement. Sa raison tambourine alors dans sa tête tandis que son cœur se met à exploser face à cette injustice. Dans un geste instinctif, qu'elle ne sait si elle finira par regretter ou non, elle s'approche de lui avec un calme olympien. Et ces mots si lourds de sens franchissent le seuil de ses lèvres alors qu'elle plonge son océan dans le sien où il peut y lire aisément ce tsunami de sentiments qui l'assaille. Parce que n'importe quelle danse, même sous l'orage, commence par un premier pas. « Quoique j'ai pu te faire, j'espère que tu me pardonneras un jour. » Et sans attendre de réponse de sa part, elle se glisse contre lui pour le prendre dans ses bras. Pour tenter de calmer cette ultime tempête qu'elle semble avoir déclenché. Ses doigts glissent contre son dos et elle se plaque si fermement contre lui qu'elle aimerait que cet instant dure pour l'éternité. Car le laisser s'en aller est au dessus de ses forces. Et pourtant, elle sait pertinemment qu'elle n'a pas le pouvoir de le faire changer d'avis. Alors, profitant de ce court moment hors du temps, elle s’enivre de son parfum avant que sa voix ne brise le silence. « Promets moi simplement de ne pas partir dix ans cette fois-ci. » De cet aveu, proche de la supplication naîtra peut-être une légère amnistie. Au moins pour ce soir Clay. Au moins pour ce soir...

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Je me sens comme un ange déchu
Le temps ne panse pas toutes les blessures ✻ Le sang me brûle les artères, le venin me fait souffrir. Les flammes sont proches de ton cœur, quand tu pleures, elles deviennent de la vapeur. Et s'accumulent au-d'ssus de toi comme un nuage de noirceur. L'hiver a duré trop longtemps mais je n'sais pas comment dire adieu.

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Clarence Aldridge
Clarence Aldridge
l'électron libre
l'électron libre
  
Présent
ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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POSTS : 1445 POINTS : 390

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #996666
RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild (2) - Wild FB (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Ulysse (1) - Helen (1) - Alienor (1)

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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
UC

RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1)
RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1)
AVATAR : Robert Pattinson
CRÉDITS : avatar@decrescendo signature@endlesslove icons@M. Gif: @RobSource userbar: @mystery-man
PSEUDO : Noiram
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54291-clarence-all-my-tears-have-been-used-up
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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptyLun 15 Juil 2024 - 21:52

Wild Fitzjames adore ce message


Maybe I played my cards wrong

Wild & Clarence


  Il y a pire douleur que celle de sentir son cœur se briser. Celle de le savoir condamné à une agonie qui le fera perpétuellement saigner. Ce soir, alors que ton océan se givre dans les méandres d’une torture qui semble exalter l’assemblée, tu n’entends plus que ses hurlements qui t’implorent de l’achever. Tes paupières se ferment le temps d’un ultime battement et te voilà dépossédé de toute forme d’émotions. Un silence dans le cœur, t’es plus qu’une ombre qui perdure dans la lumière. Tu ne ressens plus rien, si ce ne sont ses doigts qui se nouent contre ta chair. Wild enraye d’un simple contact cette réaction en chaîne que tu venais de déclencher. Même sans orage, elle arrive à le foudroyer. À sommer ton myocarde de se remettre en marche en toute impunité. Et tu comprends, trop violemment, que rien n'a changé. Putain Clay, ça te fait si mal qu’il se remet à saigner. T’as l’impression suffoquer, alors tu décides de t’évanouir sous des applaudissements et leurs regards presque scandalisés. Tu marches d’un pas pressé vers cette porte que tu regardes tel le dernier obstacle avant ta délivrance. Tu l’ouvres brutalement en espérant pouvoir y trouver derrière l’oxygène et la solitude qui te manque. Tu te remets à entendre et il y a ces talons qui dansent sous les pas fluets d’une démarche que tu pourrais reconnaître parmi des milliers qui tentent de te rattraper. T’as envie d’insulter cette garce de destinée qui a décidé de la remettre sur ton chemin. Alors tu te remets en mouvement pour échapper à son ombre que tu te traînes déjà depuis trop d’années. Wild a toujours été cette bulle dans ta tête reliée à ton cœur que tu n’as jamais pu faire éclater. Qu’importe le temps qui coule et la distance. La bulle avait beau se faire plus discrète, un rien te ramenait à elle. Emma fut la seule à l’endolorir et à la rendre plus douce. À rendre moins amer le souvenir de cet amour que tu crois à sens unique. Tu t’es obstiné à l’oublier, à garder tes distances même après ton retour. Tu le savais, que de la revoir raviverait tes douleurs, réveillerait ces doutes étouffés depuis trop longtemps.  

Sa voix, brodée d’inquiétude non loin de toi tente de t’interpeller et ça te fait imploser. Tu te retournes vers elle pour fulminer tout ce que ton cœur n’est plus à même d’épancher. Elle s'arrête dans son élan lorsque ce cri t’échappe tel un coup de tonnerre. Tu te rapproches soudainement et tes opales soulignent le moindre de ses traits avant de revenir à ses yeux. T’as ce regard dévoré par la douleur et à la fois près à flancher à n’importe quel moment lorsque son parfum t’enivre insidieusement. Et ça rend presque fébriles tes accusations qui viennent la pointer. C’est à ton tour de la foudroyer, avec ce poison que tu sais si bien déverser lorsque t’as l’impression de ne plus rien contrôler. Tes lèvres dansent en la torpillant à coup de vérités qui rongent tes entrailles. Tu ne quittes pas un seul instant son océan avant d’y déceler ce chagrin que tu t’étais promis de ne plus jamais provoquer. Tes yeux fondent sur le bitume alors que ta mâchoire se raidit de culpabilité. Alors tu préfères prends tes distances pour éviter de la blesser. « Et moi je n'étais pas prête à ce que tu partes. » Tu pourrais sentir le goudron se fissurer sous tes pieds en entendant ce murmure, mais c’est ta peau que ses paroles ébrèchent. Ta tête se redresse subitement vers elle et ton océan se déverse douloureusement dans le sien. Tes sourcils se tordent d'incertitude quand tu lui demandes en silence le réel sens de cet aveu. T’aimerais avoir le courage de lui révéler ces mots qui s’épuisent maladroitement sur tes lèvres. Que t’étais à deux doigts de lui envoyer ce fichu message avant de décoller. - Un seul mot de toi et je rentre maintenant.- Que tu t’étais toujours demandé quelle aurait été sa réponse. Et sous ce ciel étoilé, ce doute vient à nouveau te hanter. Alors tu freines ce cœur sur le point d’éclater. Wild a laissé une tache indélébile sur toutes les pages de ton histoire. À travers vos souvenirs que tu ne cessais de te remémorer lorsque la vie en Afrique devenait trop pesante. Où son bracelet à ton poignet était ton seul exutoire quand un drame tombait sur vous.

Son océan toujours prêt a défié ton orgueil avant de te faire chavirer. Ce sourire que tu aimais faire briller lors d’instants volés. Comme cette journée en randonnée, où vos orages n’ont cessé de gronder pour un rien et que le ciel a décidé de vous donner une bonne leçon en faisant tomber sur vous une pluie diluvienne. Tu te souviens d'avoir pris sa main pour vous mettre à l'abri. Tu te souviens de son éclat de rire en vous voyant trempés de la tête aux pieds. Tu te souviens de son regard sur toi lorsque tu es venu un soir l’inviter à danser. Ces fois où tu la poussais à se dépasser quand la brune osait te suivre dans ta quête d’adrénaline. Cette autre nuit étoilée où tu t’es perdu à lui avouer ton amour au détour d’une passion qui écrasa ta raison.

T’es sur le point de t’en aller. T’as ce sourire renversé qui défigure ton visage, t’es à deux doigts de t’effondrer. Tu refais à nouveau sonner le glas de vos adieux. Tu la regardes s’avancer et tu t’apprêtes à reculer, mais ses iris t’envoûtent de concert avec sa voix venue te flageller. Wild vient t’enlacer et le temps d’une fraction de seconde, tu restes de marbre avant de la laisser piller ce qu'il reste de ton cœur. Tes bras viennent à son tour l’étreindre avec une ferveur que tu ne peux contenir. Tu la sers plus fort que tu ne le devrais. Tu te sens tomber contre elle lorsque la brune formule une nouvelle promesse. Ton visage s'engouffre dans le creux de sa nuque et son parfum t’étourdit au point d’y déposer inconsciemment un léger baiser. Comme pour signer de tes lèvres cet engagement. Vous restez ainsi durant un temps que tu voudrais figer pour l’éternité. Tes doigts se resserrent sur la peau de son dos et le tissu dissimulant sa chute de reins avec trop de dévotion. Tu te sens à nouveau vivant contre elle et t'en es presque effrayé. Tu t’accroches à toutes les autres formes de langage que les mots pour lui insuffler ce que tu n’es pas en capacité de lui exprimer. T’es muselé par une culpabilité qui porte le nom d'une autre. Puis tu réouvres les yeux pour revenir violemment à la réalité. Tu brises l’instant et tu relèves la tête pour la regarder. Ton océan vogue entre les perles bleues de ses yeux en silence. Tu remets délicatement une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Ta poitrine se soulève avant de retomber lourdement sur tes lèvres qui s'entrouvrent timidement. Elles restent ainsi figées alors que tes sourcils se froncent pour trouver la force de continuer. « C’est moi le méchant dans notre histoire, pas toi. » T’es bien conscient de ne pas la mériter. Peut-être que ce fut toujours le cas, mais aujourd'hui ça l'est plus que jamais. Tes lèvres s’éteignent en esquissant un sourire de façade. « Je vais m’en aller, avant que tu ne trouves les mots qui pourraient me retenir. »Tes yeux suivent ta main prenant le temps de glisser le long de son bras avant de nouer ses doigts une dernière fois. « Au revoir Wild. » Tu la libères de cette infime emprise en faisant quelques pas en arrière sans la quitter du regard. Tu lui tournes le dos avant de te volatiliser. T’as envie de la regarder une dernière fois, mais t’as peur de ne plus trouver la force de la quitter. Bordel Clay, qu’est ce qu’elle t’a manquée.

design  ϟ vocivus // icons ϟ Noiram



Dans ma tête
Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

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Wild Fitzjames
Wild Fitzjames
la dernière allumette
la dernière allumette
  
Présent
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage.
STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais des éclairs grondent à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel.
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POSTS : 292 POINTS : 0

TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #006699
RPs EN COURS : Maybe I played my cards wrong | Clarence  46e51ca58b2e874162df4221c361e424fd84bdab
Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

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Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.

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Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

Kieran #1

Communication : Clarence - Alienor

RPs TERMINÉS : Mabel #1Leroy #1Leroy #2


AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : mcximoffss - Behindfairytales - Harleystuff - isharewhereiwant
PSEUDO : Uni_Nox
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t52756-wild-le-hasard-je-lemmerde-jaimerais-quon-puisse-le-provoquer
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Message(#)Maybe I played my cards wrong | Clarence  EmptyVen 2 Aoû 2024 - 21:19

Clarence Aldridge adore ce message


Maybe I played my cards wrong × ft. CLARENCE & WILD

Thought we were the same
But now I can't explain
How we got so far apart

Et il fuit une nouvelle fois, comme il l'a toujours fait depuis qu'ils se connaissent. Ce roc près à subir toute les peines du monde ne parvient cependant pas à affronter cette foule devenue soudainement trop oppressante. Mais cette petite brune au caractère de chien le suit devant leurs regards effarés. Pour être honnête, elle l'aurait même suivi au bout du monde. Elle avait raté une fois cette opportunité, l'histoire ne se réitérerait pas. Pas tant qu'elle verrait dans son océan cette souffrance et cette étincelle désormais éteinte. Elle est cette dernière allumette prête à rallumer la flamme de son existence et ce, quoiqu'il en coûte. A la vie, à la mort, ils se l'étaient promis tous les cinq il y a des années entre deux vannes et des éclats de rire. S'il l'avait aujourd'hui oublié, dans son cas, c'était ancré au fer rouge dans les profondeurs de sa chair. S'il avait la possibilité d'entrevoir ne serait-ce qu'un quart de la loyauté qu'elle lui porte, peut-être comprendrait-il certaines choses. Qui sait, son regard assassin arriverait à s'adoucir ne serait-ce que pour une trêve de quelques instants. Et c'est pour cette raison qu'elle le poursuit inlassablement, ses escarpins claquant sur le bitume. Son océan se pose sur lui et cette mort qu'il fait rougir entre ses lèvres depuis des années. Il ne manquerait plus qu'il se passe nerveusement une main dans les cheveux pour qu'elle ait l'impression d'être revenue en arrière. Mais elle sait que désormais tout a changé. Pour son mutisme qui date d'une décennie, pour l'avoir laissé partir sans lui dire de rester. Alors elle subit cet orage qu'elle sait qu'elle a créé sans le vouloir. Elle serait prête tout aussi bien à endosser le rôle de la lumière pour faire fuir ses monstres qui l'habitent que d'en devenir le pire d'entre eux si cela pouvait l'aider à sortir la tête de l'eau. Ce sacrifice ultime simplement pour ne pas le perdre définitivement, pour ne pas le laisser se noyer. Car elle voit dans son océan qu'il est tout autant dépassé qu'elle par ces retrouvailles et que cette nomination n'est que le prétexte de trop pour laisser échapper ce trop plein qui l'étouffe. Alors elle encaisse en silence ce poison qu'il lui déverse à la gueule et qui transperce tout son être. Jusqu'à ce que, dans un murmure, elle laisse fuiter cette vérité qui la ramène douloureusement à son départ en Afrique. Cependant elle n'ajoute rien à ses paroles échappées malgré le trouble que cela semble avoir provoqué chez lui. Car aujourd'hui cela ne changerait plus rien. Les regrets qui hantaient ses souvenirs lui appartenaient. Il n'avait pas à en partager le fardeau. Parce qu'on ne peut malheureusement pas changer le passé. Parce que ce qui est fait n'est plus à faire et parce qu'au fond, elle aurait tout donné pour avoir une chance de remonter le temps... Et son cœur se remet à saigner en silence en imaginant, ne serait-ce qu'un instant, cette vie qu'ils auraient pu avoir si ce jour-là, elle avait eu le courage de lui demander de ne pas partir. Parce que c'est bien connu, on passe notre vie à désirer ce qu'on n'a pas et à regretter ce qu'on n'a plus. Alors comment lui avouer que même cet orage, aussi douloureux soit-il, était toujours mieux que cette absence d'une décennie qu'elle avait dû subir.

Et son cœur se fend un peu plus lorsqu'elle voit cette muraille commencer à s'ébranler. Elle fronce les sourcils tandis qu'il la ramène dans ce passé éprouvant, dans cette fuite éternelle qui lui colle à la peau. Elle voudrait le retenir, lui crier ce que son coeur se tue à vouloir lui dire depuis toujours. Mais sa raison parvient, pour une fois, à calmer ses ardeurs. Elle le musèle dans une ultime tentative pour l'empêcher de cracher cette vérité inavouable. Et alors que leurs orages continuent de gronder, elle ravale cette fierté qui finira par les tuer. Sans lui demander son avis, elle vient se blottir dans le creux de ses bras malgré cet instinct de recul qu'il lui offre en premier lieu. Son cœur s'embrase plus violemment qu'elle ne l'aurait cru lorsqu'il ressere son étreinte avec une ferveur qui la ferait presque rêver. Ses sourcils se froncent tandis qu'elle ferme les yeux en profitant de cet instant suspendu. De cette petite opportunité de retoucher du doigt ce passé qui lui manquait tant. Elle profite de la chaleur de son corps, de ce parfum qu'elle n'aurait jamais pu oublier et qui brise toutes les barrières de son âme. Et sa voix résonne hors du temps, lui quémandant cette promesse à demi mots. Celle de ne plus jamais l'abandonner. Celle de rester, quelqu'en soit le prix. Contre toute attente, elle perçoit ses lèvres venir effleurer la peau de son cou et son myocarde s'emballe plus sauvagement que ce qu'elle aurait cru. Elle se met à douter, se rendant soudainement compte de l'effet qu'il provoque encore sur elle, deux décennies après leur rencontre. Le temps la rattrape plus vite et plus douloureusement que prévu. Se prenant une claque violente, celle de cette foutue réalité qui commence à lui sauter à la gueule. Et si cette page, pardon, cette histoire qui portait son nom n'était pas aussi ancienne qu'elle s'en était persuadée. Merde Clay, qu'est-ce qu'on est devenu et qu'est-ce qu'on est, tout simplement ? Il ébranle ces certitudes qu'elle pensait figées dans leur passé tandis que sa peau frissonne sous son contact. Elle ne sait combien de temps dure cet instant, pas assez sûrement, avant qu'il ne relève son océan pour l'ancrer dans le sien. Ne pars pas. J'ai besoin de toi. Mais ses lèvres carmins restent muettes face à cette main qu'il soulève pour replacer délicatement l'une de ses mèches. « C’est moi le méchant dans notre histoire, pas toi. » Notre. Elle fronce un court instant les sourcils, son myocarde manquant un battement tandis que l'oxygène se rarifie. « Je vais m’en aller, avant que tu ne trouves les mots qui pourraient me retenir. » Avant que je ne t'avoue tout ce que je n'ai jamais eu le courage de te dire. Elle sait qu'ajouter quelque chose serait inutile alors elle subit cette scène qu'elle a l'impression de revivre. Il glisse sa main le long de sa peau incandescente avant de nouer ses doigts dans les siens. « A bientôt Clay... » Et elle le laisse disparaître dans la nuit. La laissant sur cette note toute aussi amère qu'envoûtante. Dans un soupire, elle se tourne vers la porte et, après une brève hésitation, retourne à cette réalité qui lui incombe. Prends soin de toi.




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Je me sens comme un ange déchu
Le temps ne panse pas toutes les blessures ✻ Le sang me brûle les artères, le venin me fait souffrir. Les flammes sont proches de ton cœur, quand tu pleures, elles deviennent de la vapeur. Et s'accumulent au-d'ssus de toi comme un nuage de noirceur. L'hiver a duré trop longtemps mais je n'sais pas comment dire adieu.

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