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 You're loosing me (#Camian 13)

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Dorian Kean
Dorian Kean
le terrain miné
le terrain miné
ÂGE : 30 (03-03-1994)
SURNOM : Do' pour les intimes. Dodo, comme l'animal, mais c'est horrible. Dori, comme le poisson, mais c'est encore pire. Kean ou bien Pyro par ses collègues.
STATUT : Complètement fou de cette femme sûrement trop bien pour lui, et de cette relation inespérée, elle lui donne envie d'être la meilleure version de lui-même : Cami
MÉTIER : Agent fédéral pour le PSI, officieusement Démineur au sein de la police de Brisbane.
LOGEMENT : 30 Pine Street, Bayside
You're loosing me (#Camian 13) 63A95S2
POSTS : 421 POINTS : 0

TW IN RP : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
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RPs EN COURS : Cami 13

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Elena

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Cami 8
AVATAR : Alexander Ludwig
CRÉDITS : Aucun
DC : Aucun
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/08/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t50482-calm-down-i-m-just-a-bomb
https://www.30yearsstillyoung.com/t50520-too-good-to-be-bad

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Message(#) Sujet: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyMar 28 Mai 2024 - 12:06

C’était avec un large sourire sur le visage que je descendais du taxi qui venait de me déposer devant l'appartement. Je rentrais plus tôt que ce que je pensais en partant et j’avais décidé de ne pas prévenir Cami pour lui en faire la surprise. J’ignorais si elle était chez nous ou bien si elle travaillait, mais au pire elle aurait la surprise en rentrant. Comme bien souvent quand je partais en mission, je ne savais pas réellement combien de jours ça allait durer, on avait souvent une idée approximative, mais des complications pouvaient souvent rallonger notre séjour. On pensait en avoir plus d’une semaine de travail sur place, voir presque quinze jours, mais finalement, tout avait pu être bouclé en une petite semaine. Je n’avais pas pu dire à Cami où je partais, et comme toujours, je n’avais pas vraiment le droit de communiqué avec l’extérieur pendant la mission. Je lui avais tout même expliqué que cette fois-ci ça n’allait pas être une mission particulièrement dangereuse. On c’était surtout déplacé pour tenter d’avoir des informations sur une future potentielle menace, donc c’était surtout du repérage, de la recherche, et donc très peu de terrain pour ma part. Il n’y avait eu quasiment aucun incident, du moins rien de grave et rien me concernant, j’avais passé la plupart de la mission derrière les écrans. Notre escapade en Russie avait été une vraie réussite et donc on avait pu avoir les infos dont on avait besoin beaucoup plus rapidement que ce que l’on pensait, ce qui avait ravie la plupart des membres de l’équipe de pouvoir rentrer retrouver sa famille en avance, moi le premier. Je devais tout de même avouer qu’il m’arrivait d’envoyer un petit message à Cami dans les moments calmes ou lorsque j’étais seul, ça avait dû arriver deux ou trois fois. Je lui disais simplement que j’allais bien et qu’elle me manquait. Mais ces deux ou trois derniers jours je n’en avait pas eu le temps, ni l’occasion, cependant je pensais tout de même à elle chaque jour. Je devais également avouer que lorsque j’avais appris que j’allais devoir partir en mission à peine quelques jours avant, ça ne m’avait pas vraiment réjoui. Habituellement, j’aimais vraiment ça, mais là, je n’avais aucune envie de laisser Cami seule aussi longtemps, je m’en voulais un peu de l’abandonner alors qu’elle était enceinte. Mais je n’avais pas vraiment eu le choix d’y aller, et puis je savais pertinemment qu’elle allait s’inquiéter de me voir partir aussi longtemps, je savais qu’elle allait repenser à la dernière fois où j’étais revenu blessé. Je ne voulais pas la mettre dans une situation de stress dans son état, mais j’avais essayé de lui dire le plus de chose possible que je pouvais sur la mission pour qu’elle s’inquiète le moins possible. Et j’espérais que ce peu de message que je lui avais envoyé avaient également aidé à la faire se sentir mieux, car même si elle m’assurait le contraire, je savais que c’était faux.  

Tous les jours je pensais à elle et à notre futur enfant, même là-bas, en travaillant sans cesse, je trouvais le moyen de penser et de réfléchir à tout ça. Avant que je parte, on était en pleine recherche de maison, on avait encore fait aucune visite ni rien, mais on avait commencé à chercher et trier celles qui pouvaient nous plaire. On en avait trouvé une intéressante, mais qu’on avait prévu d’aller peut être visiter à mon retour, j’étais si impatient. On attendait encore un peu, mais Cami avait déjà fait toute une liste de chose et autres à acheter pour le bébé, elle était bien plus que prête à se lancer dans tout ça. Et je crois que ce dont on avait le plus hâte, était ce fameux rendez-vous pour la première échographie qui était à peine une semaine après mon retour. J’avais d’ailleurs eu peur de le rater avec cette mission, mais notre retour en avance arrangeait le problème. On attendait ce moment avec tant d’impatience, on allait enfin pouvoir être certain que tout allait bien, et on allait pouvoir en parler à tout notre entourage. Bien entendu, ma mère et Taylor avaient été presque prévenue aussitôt, on les avait appelés pour leurs annoncer et leur réaction ne c’était pas faite attendre, elles avaient été folle de joie. Je pense même avoir douté sur le fait qu’elles étaient presque plus contentes que nous même de cette annonce. Ma mère c’était directement proposé que si jamais on avait besoin d’une quelconque aide, elle pourrait venir, mais pour le moment tout allait bien et on se débrouillait très bien Cami et moi. On vivait un véritable bonheur, et notre amour grandissait encore au fur et à mesure que les jours passaient et que cette petite chose à l’intérieur d’elle grandissait doucement. Je faisais du mieux que je pouvais pour prendre soin d’elle et que tout se passe pour elle dans les meilleures conditions. Elle portait le fruit de notre amour, et ce qui me rendais actuellement le plus heureux, alors je comptais bien en prendre le plus grand soin et en être à la hauteur.  

A peine arrivé à la hauteur de la porte d’entrée, je pouvais entendre Loki déjà pleurer de l’autre côté. J’ouvrais alors la porte avec un grand sourire, et il me sautait directement dessus tout content. Je posais alors mon sac au sol et m’accroupissais pour le caresser dans tous les sens. “Eh mon grand, comment ça va ? Je suis content de te voir !” Je cherchais en même temps Cami du regarde, mais ne la trouvait pas. J’entendais du bruit venir de la salle de bain, et j’en déduisais donc très rapidement qu’elle devait être à l’intérieur. “Mon cœur ? T’es là ?” Je reportais mon attention un instant sur Loki qui en demandait toujours plus. Je continuais alors à le gratter avant de froncer les sourcils en voyant un tout petit chien tout frisé s’approcher de nous. Je souriais en regardant, il avait l’air tout content mais en même temps un peu hésitant. Je tendais ma main verre lui. “Eh salut toi, qu’est-ce que tu fais là.” Je l’attrapais pour le porter et le caresser, il était un peu moche, mais vraiment très mignon, et si petit. Je me disais que peut être qu’une de ses amies était là et que c’était le sien, ou bien qu’elle le gardait pour quelqu’un. Alors que j’avais encore le chien dans les bras, je me retournais en entendant la porte de la salle de bain s’ouvrir, un large sourire illuminait alors mon visage en voyant Cami en sortir. “J’espère que tu ne m’en veux pas, mon avion avait un peu d’avance...” Je posais alors doucement le petit chien au sol, avant de me rapprocher d’elle et de la prendre dans mes bras en la soulevant du sol. Mes lèvres retrouvaient rapidement les siennes, et l’embrassais avec grande tendresse, elle m’avait si manqué. Je la reposais ensuite doucement au sol, gardant mon visage près du sien. “Bonjour toi...” Je caressais doucement son visage de ma main. “Tu m’as manqué, je suis tellement content de rentrer.” Je déposais un nouveau baiser sur ses lèvres, le faisant durer un peu, avant de me détacher légèrement et de froncer doucement les sourcils, un sourire sur le visage. “Et qui est notre petit invité ? Tu le garde pour quelqu’un ?” Je me penchais de nouveau en le voyant à mes pieds, pour le caresser de nouveau. Je l’écoutais alors me raconter d’où venait ce petit chien, puis je me redressais avant de passer mes mains autour de sa taille. “Et toi alors ça va, comment tu te sens ? Enfin, comment vous vous sentez. Je pensais à toi et au bébé tous les jours... J’étais tellement pressé de rentrer.” Je passais ma main doucement sur son ventre, un sourire aux lèvres, hâte de savoir comment ces quelques jours c’était déroulé, s'il avait eu du changement ou des nouveautés.  
 
 
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When I met you, I told my friends that I'd date you.
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Cami Hasting
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la promesse d'abondance
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyMar 28 Mai 2024 - 22:23

Depuis l’annonce de sa grossesse, les journées de notre américaine était bien remplis. Elle nageait dans le bonheur le plus total, elle était si heureuse, elle souriait tout le temps – ce qui ne changeait pas de d’habitude -, mais cette fois-ci, s’était différent. Son sourire était encore plus grand, encore plus rayonnant, elle avait se teint de femme enceinte, toujours radieuse, toujours pleine de vie, quelqu’un qui portait la vie fièrement. Même si pour le moment, uniquement deux personnes étaient réellement au courant – si on ne compte pas Sixtine et les autres copines de la soirée-, ils l’avaient officiellement annoncé à deux personnes. Suzanne et Taylor avaient été si heureuse que Cami n’avait jamais autant pleuré de joie pendant un appel. Elle avait l’impression d’avoir décroché la lune pour Suzanne, tellement elle l’avait remercié des tonnes de fois, elle portait la descendance Kean, le premier petit enfant, elle n’avait jamais douté du fait que Suzanne l’apprécie mais cette fois-ci, elle s’était senti comme une personne à part entière de la famille Kean. Cami était à la fois si heureuse, mais également triste que Nicholas, ne la connaisse pas, ne connait pas son petit-enfant, et imagine Dorian heureux avec Callie. Ça la rendait malade parfois d’être jalouse d’une histoire passée, d’un souvenir lointain, mais elle n’y pouvait rien. La réaction de Taylor avait été bruyante, elle avait crié, pleuré, danser et même taper dans ses mains comme une enfant. Enceinte en même temps, Cami n’en revenait pas. Quelques jours après cette annonce, et cette grande nouvelle, Dorian avait du partir en mission, et Cami était assez triste. Elle savait que cela devait arriver mais en plus de s’inquiéter terriblement, elle était triste de le voir partir à peine venaient-ils d’apprendre cette nouvelle. Le jeune homme l’avait rassuré comme il le pouvait, il lui avait dit exactement tout ce qu’elle voulait entendre, mais ce n’était pas suffisant pour autant. Le soir de son départ, elle n’avait quasiment pas dormi de la nuit, trop occupé à savoir s’il était arrivé, s’il allait bien, si la où il était ce n’était pas trop dangereux, mais elle ne pouvait pas le savoir, elle n’avait eu le droit qu’à quelques détails, mais c’était déjà plus que d’habitude, elle en était consciente. Cette fois-ci c’était différent, il lui avait envoyé quelques messages, pour lui dire qu’il allait bien et à quel point elle lui manquait, et dans toutes ses réponses, Cami lui avait menti. Elle lui avait dit que tout allait bien, qu’il lui manquait terriblement et qu’elle avait plus que hâte qu’il rentre. La deuxième partie du message était vrai, mais la première partie était pire qu’un mensonge, elle lui cachait une information si importante, si grande, qu’elle s’en voulait. Mais s’il savait, il ne serait plus concentré sur ce qu’il faisait, et une erreur peut être fatale dans son métier, et le voulait en vie, à ses côtés.

Deux jours après le départ de Dorian, Cami avait vécu la pire journée de sa vie. Elle n’arrivait pas à passer au-dessus, elle la revivait encore et encore. Dès qu’elle essayait de fermer les yeux, elle revivait la scène, et pleurait encore et encore. Cami n’avait pas été au bureau ce jour-là, elle s’était levée nauséeuse, elle avait passé la journée dans son lit avec son ordinateur traitant ses mails, dormant légèrement. Elle avait eu légèrement mal au ventre dans l’après-midi, mais rien d’alarmant. Cependant, en allant se doucher le soir, elle avait poussé un cri, si fort en voyant le sang couler dans la douche. Instinctivement, elle avait posé sa main sur son ventre, et même murmurait quelques mots à son bébé. « bébé, non, reste au chaud, mon amour. » Elle n’avait appris sa grossesse qu’il y a un peu plus d’une semaine, mais elle ressentait déjà tellement d’amour pour ce petit être qui grandissait en elle, qu’elle ne pouvait imaginer ne plus être enceinte. Seule, sans Dorian, elle avait pris la voiture, conduit jusqu’aux urgences de la maternité, et après quelques examens, à peine trente minutes après son arrivé, la nouvelle tombait. Elle n’était plus enceinte, elle avait perdu son bébé. Etrangement, Cami n’avait pas pleuré, elle s’était juste figée, elle avait l’impression qu’elle n’avait pas le droit de s’effondrer, qu’elle devait être forte, pour n’inquiéter personne. La grossesse s’était interrompu de façon naturelle, c’est ce qui lui avait été dit, ils avaient cependant fait des prélèvements, des examens, lui avait donner des cachets pour la douleur et pour dormir, et lui avait donnée rendez-vous dans une semaine quatre jours pour faire le point avec le gynécologue, voir ce qui n’a pas marcher, et en discuter simplement. Elle était rentrée chez elle, triste, fatiguée. En rentrant chez elle, cette nuit la, elle avait trouvé dans un carton près de la porte de son immeuble, un petit chiot, apeuré, affamé, humide, elle s’était penché, avait croisé son regard, elle ne savait pas pourquoi, ni comment mais elle avait ressenti comme un signe, comme si c’était le destin, comme si quelqu’un lui avait envoyé parce qu’elle avait besoin de réconfort. « Coucou mon beau, tu es tout seul ? » L’animal avait peur, pourtant, il se laissait caresser. Cami le prenait dans ses bras, l’emmenant avec elle, dans l’appartement. Loki était surexcitée de voir le petit chiot, Cami trouvait cela presque attendrissant, mais son esprit était ailleurs. Elle ne dormi pas de la nuit, ni les nuits qui suivaient. Elle refusait néanmoins de prendre les médicaments, elle restait dans son lit avec Loki et Oliver – nom qu’elle avait décidé de donner au petit chiot trouvé, qui était maintenant le sien -, elle ne sortait que pour leur faire leurs promenades avant de retourner dans son lit. Elle était si fatiguée, pourtant elle n’arrivait pas à dormir.

Le matin du rendez-vous été arrivée, Cami n’avait pas réellement envie d’y aller, elle n’avait pas envie d’affronter les médecins seuls, et de comprendre pourquoi cela était arrivée toute seule. Pourtant, elle se devait. Elle avait d’abord promené les deux chiens avant de partir sous la douche. Elle coiffait ses cheveux, se maquillait, mettant de l’anticerne pour cacher ses cernes dû à la fatigue. Elle se regardait dans le miroir, enfilant un jean avec un pull blanc, elle mettait sa paire de talons. Dans le miroir, elle voyait qu’une femme détruite, mais elle savait faire comme si de rien n’était devant les gens et c’est ce qu’elle ferait. Elle entendait la porte s’ouvrir puis la voix de Dorian et son cœur se serrait. Que faisait-il la ? Il ne devait pas rentrer tout de suite. Elle ressentait une douleur dans le ventre, dans la gorge, il ne devait pas être la, elle n’avait pas la force d’avoir cette discussion avec lui. Passant une main dans ses cheveux, elle prenait une grande respiration, elle devait sortir de la salle de bain. Elle décidait d’afficher un sourire sur son visage, et ouvrait la porte. « Mon amour, je suis si contente de te voir. » Au moins, ce n’était pas un mensonge, elle se sentait soulagée de le voir mais aussi vraiment anxieuse. Elle souriait doucement contre ses lèvres, profitant de ce moment tendre avant de devoir lui annoncer la nouvelle, la mauvaise nouvelle. « Tu m’as manqué aussi. » Reste forte Cami, ne flanche pas maintenant. Elle tournait son regard vers Oliver, puis revenais vers Dorian, elle secouait la tête et reprenait. « Non, c’est.. Le notre. Elle esquissait un petit sourire. Je l’ai trouvé dans un carton un soir, près des poubelles, il était tout seul, alors, je l’ai pris, je ne pouvais pas le laisser a la rue. Il est si mignon, tellement adorable. C’est un amour, et Loki l’adore. Elle s’abaissait pour caresser doucement l’animal avant de se redresser. Il s’appelle Oliver. » Elle passait une main sur la joue du jeune homme, heureuse de l’avoir près d’elle, elle se sentait de nouveau en sécurité. « Je vais bien, et toi ? Ton vol ça à été ? Et ta mission, tout s’est passé comme prévu ? » Elle n’arrivait pas à croire qu’elle avait encore la force de mentir, de faire semblant.

Cependant, la main de Dorian sur son ventre, était le geste de trop. Elle croisait son regard, et pour la première fois depuis une semaine, Cami s’effondrait. Des torrents de larmes coulaient sur ses joues, elle nichait sa tête sur le torse de Dorian, ne pouvant même pas le regarder en face. Elle pleurait pendant de longues minutes, si fortement, elle ne pouvait sortir aucun mot, elle savait très bien que Dorian ne comprenait pas. Elle enlevait la main de son ventre, se collant encore plus à lui. Toute la pression, redescendait. Elle ne devait plus être forte, elle pouvait craquer, elle avait le droit, ça y’est. « Je.. je… Elle n’arrivait même pas à aligner deux mots, pourtant elle savait que le jeune homme s’inquiétait et qu’elle devait lui donner une explication. suis.. Désolé… » La voix de la demoiselle était plus que sacadé, on ne comprenait presque rien à ce qu’elle disait entre les larmes, la respiration, la pression. Elle se décalait du jeune homme, passant ses mains dans ses cheveux, elle ne finissait pas lever le regard vers lui. Elle posait une main sur son ventre, et secouait la tête négativement, elle espérait qu’il allait comprendre, que ce geste lui ferait comprendre qu’elle n’était plus enceinte. Je suis désolé.. je.. » Trop difficilement, à bout de force, Cami se laissait tomber sur le sol de l’appartement, sa tête entre ses mains, elle ne s’arrêtait plus de pleurer et de s’excuser encore et encore, comme si la perte de leur bébé était sa faute.



@Dorian Kean You're loosing me (#Camian 13) 3606011672 You're loosing me (#Camian 13) 833687087 You're loosing me (#Camian 13) 893420793


camian
when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.
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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyMer 29 Mai 2024 - 18:48

Être de retour chez moi me faisais le plus grand bien, même si tout c’était bien passé pendant cette mission, il n’y avait rien de tel que de retrouver sa famille après plusieurs jours d’absence. Loki était le premier à m’accueillir, j’étais si content de le revoir, et j’étais ravie que désormais, je n’avais plus besoin de l’emmener à droite ou à gauche pour le faire garder lorsque je m’absentais. Cami était là pour veiller sur lui, et il ne pouvait pas être entre de meilleures mains. Mais revoir le visage de Cami m’avait tout de suite mis dans un état de bien être le plus total. J’allais pouvoir retrouver ses bras, ses lèvres et sa chaleur, et son simple sourire pouvait me faire oublier tous mes soucis. M’absenter toute cette semaine avait été plus difficile que toutes les autres fois, j’avais dû partir alors que je venais presque tout juste d’apprendre qu’elle était enceinte et que j’allais être papa. Il était donc normal que je n’avais aucune envie de la quitter, mais heureusement pour moi, j’avais pu rentrer plus tôt que prévu. Je voulais être présent à chaque étape de cette grossesse, je ne voulais rien louper, je voulais être le plus présent possible pour elle, pour eux. J’avais même pensé à alléger mes heures de travail pour passer plus de temps avec elle et l’aider au mieux dans nos projets. Une chose était sûr, maintenant que j’étais rentré, et qu’elle était dans mes bras, je me sentais bien mieux, et à ma place. J’avais froncé légèrement les sourcils, tout en souriant, en l’entendant dire que ce petit chien à nos pieds était le nôtre. “Le nôtre ? C’est vrai ? Comment ça se fait ?” J’étais plutôt surpris, pour sûr je ne m’attendais pas à trouver un nouveau chien en rentrant, mais j’avais un large sourire sur le visage, ce n’était pas le genre de chien que j’aurais choisi, mais j’étais plus que content d’avoir un petit nouveau chez nous. Je m’étais abaissé pour le caresser de nouveau, pendant qu’elle m’expliquait où est ce qu’elle l’avait trouvé. “Bienvenu petit Oliver...” Je reprenais ensuite en regardant Cami. “Le pauvre, qui a bien pu abandonner un pauvre bébé comme lui... Tu as bien fait de le prendre, il sera bien mieux ici que dans la rue. Et puis si Loki l’a déjà adopté, c’est parfait alors. Cette famille s’agrandit visiblement bien plus vite que ce que j’aurais cru.” J’esquissais un petit sourire amusé avant de me redresser. On allait de surprise en surprise, mais à chaque fois, s’en était que des bonnes, que des surprises qui allaient embellir et remplir de joie nos vies. Je le voyais d’ailleurs retourner jouer avec Loki, ce qui me faisait sourire, ils avaient en effet l’air de bien s’entendre. “Tu aurais pu m’envoyer un message pour me prévenir de son arrivé. Mais j’avoue j’apprécie aussi la surprise.” Entre un chiot et un bébé, c’était sûr, on n'allait pas s’ennuyer à la maison. Mais à vrai dire j’adorais ça, posséder une maison pleine de vie, était tout ce que je désirais.

Je la questionnais ensuite sur comment elle se sentait, je voulais savoir comment elle et le bébé allait, mais aussitôt, elle m’avait retourné la question. Je la regardais, tendrement, un sourire aux lèvres, ma main sur son ventre, et prenant ensuite la parole. “Oh bah c’était long et fatiguant comme toujours, mais tout s’est super bien passé, c’est pour ça qu’on a pu rentrer en avance et... que...” Je ne finissais pas ma phrase, je ne comprenais pas, j’avais vu le visage de Cami se dégrader au fur et à mesure que je parlais, jusqu’à ce qu’elle s’effondre totalement en se mettant à pleurer. Je commençais à m’inquiéter, elle était venue se coller à moi, je crois bien que jamais je ne l’avais vu pleurer de la sorte, même quand on c’était séparé. “Mais Cami qu’est ce qui se passe... ? Qu’est-ce qu’il t'arrive ? Il s'est passé quelque chose de grave ?” Je la prenais dans mes bras, tentant de la réconforter ou de la rassurer comme je pouvais. Mais c’était compliqué sans comprendre de quoi il s’agissait. Elle ne s’arrêtait pas, mon inquiétude commençait vraiment à monter, je commençais à croire qu’il était arrivé quelque chose à Taylor ou une autre personne importante pour elle. Je ne pensais pas que ça venait de moi, j’avais tout fait pour la rassurer le temps de mon absence. Elle n’arrivait même pas à aligner deux mots. J’avais l’impression qu’elle essayait de s’excuser, je n’arrivais pas à comprendre, mais ça devenait de plus en plus étrange et inquiétant. “Calme toi Cami... Je suis là. De quoi es-tu désolé ?” Elle finissait par se décaler un peu de moi, je la regardais, l’air plus qu’inquiet, j’essayais de comprendre du mieux que je pouvais. Je commençais à croire qu’il était arrivé quelque chose à quelqu’un de ma famille pendant mon absence. Je la regardais attentivement, tentant de capter le moindre signe, le moindre geste. Elle levait les yeux vers moi, je la voyais, poser ses mains sur son ventre, et secouer la tête. Je fronçais les sourcils, je ne comprenais pas... Elle s’excusait une nouvelle fois. “Quoi ? Je ne comprends pas... Cami... Il y a un problème avec le bébé ?” Je réalisais alors que j’avais vu juste, que j’avais en fait, bien compris, en la voyant se laisser tomber au sol, pleurant encore de plus bel. Mes yeux s’arrondissaient alors doucement, commençant à comprendre réellement ce qu’elle essayait de me dire, je faisais le lien, entre le problème avec le bébé, et son état plus qu’inhabituel, et je me rendais bien compte que le problème était bien plus grave que ce que j’imaginais. Je passais ma main sur ma bouche, avant de la passer dans mes cheveux, j’entendais Cami s’excuser en boucle, mais je ne l’écoutais pas vraiment.  

Pendant un instant, j’étais comme ailleurs, je crois que je ne savais pas comment réagir à cette nouvelle. Ou du moins, que j’étais tellement surpris que je ne savais pas quoi faire. “Tu... Il... Il n’est plus là, c’est ça ?” Je voulais être certain de bien comprendre, mais à vrai dire, je n’avais pas besoin qu’elle le confirme avec des mots, sa réaction me suffisait amplement, et me brisait le cœur. Je sentais comme une vague de chaleur m’envahir, mais ce n’était pas agréable, mes jambes avaient du mal à supporter mon poids. Mais très rapidement, je ne me laissais pas le temps de réaliser, ni de réagir à la nouvelle, je n’avais pas le temps pour ça, je devais m’occuper de Cami. Je ne pouvais pas me permettre de flancher, alors qu’elle était déjà au plus bas, elle avait besoin de moi. Je m’essayais alors au sol avec elle, passait une jambe de chaque côté d’elle et l’attirait contre moi, la serrant dans mes bras. Je passais une main dans ses cheveux, la caressant doucement. “Arrête de t’excuser... Calme toi... Respire doucement... Tu n’es plus toute seule, je suis là.” Je luttais intérieurement pour rester calme, car dans l’immédiat, j’avais surtout envie de ressentir de la colère plutôt que de la tristesse. Mais pas contre Cami, jamais, elle avait fait tout ce qu’il fallait, mais contre moi. J’avais été absent, dans un moment où elle aurait eu besoin de moi plus que tout au monde. Je me détestais de l’avoir abandonner, j’aurais dû être là, la soutenir, alléger son chagrin. “C’est moi qui suis désolé Cami... Je n’étais pas là...”  Je restais alors ainsi, plusieurs minutes au sol, avec Cami dans les bras, attendant qu’elle se calme un peu. Repassant en boucle que j’avais manqué à mon devoir, qu’à cause de moi, elle souffrait plus que nécessaire. Elle avait dû endurer ça toute seule depuis je ne sais même pas combien de temps, et ça me rendais malade. “Il faut que tu te lèves maintenant, tu devrais boire quelque chose.” Ce n’était pas une bonne chose de rester sur le sol à pleurer ainsi, il fallait se relever, et avancer, même si pour le moment ça consistait à boire juste un verre d’eau. Je l’aidais alors à se relever, puis l’emmenait s’asseoir sur une chaise. J’allais ensuite chercher un verre d’eau à la cuisine et le lui ramenait, ainsi que la boite de mouchoirs. Je m’asseyais à côté d’elle, me tournant pour lui faire face. Je prenais sa main dans la mienne, j’allais rester dans cet état d’esprit de m’occuper d’elle tant que je n’étais pas certain que ça allait aller mieux. Elle seule occuperait mes pensées, ce qui allait m’éviter de ressentir cette peine le plus longtemps que je pouvais. Même si physiquement je semblais gérer la situation, en réalité à l’intérieur, j’avais senti quelque chose se briser. “Qu’est ce qui s'est passé pendant que je n’étais pas là Cami... ? Quand est-ce que c’est arrivé ?” Je n’étais pas certain qu’elle y réponde pour le moment, mais je devais tout de même tenter, j’avais besoin de savoir. Plus elle m’en parlerait, et plus facilement je pourrais l’aider. Je savais désormais qu’il ne fallait pas garder sa peine pour soit, et que le meilleur moyen de s’en défaire, ou du moins de s’en alléger et de continuer à avancer, était d’en parler.  

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When I met you, I told my friends that I'd date you.
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Cami Hasting
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la promesse d'abondance
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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyMer 29 Mai 2024 - 21:26

Toute cette situation était compliquée, difficile, malaisante. Cami était à la fois si heureuse de retrouver Dorian, de pouvoir le prendre dans ses bras, de sentir sa chaleur, son odeur, son corps contre le sien. De se sentir de nouveau pleinement en sécurité et qu’elle pouvait plus ou moins relâché la pression. Elle voulait tout lui dire mais elle ne savait pas comment le faire, elle ne savait pas comment elle pouvait lui annoncer que leur bébé n’était plus, qu’il n’existait plus. Elle se sentait coupable, elle se sentait détruite à l’intérieure, elle avait peur de sa réaction, pas qu’elle soit mauvaise, non, mais qu’il pourrait lui en vouloir de ne pas lui avoir dit plus tôt. Elle faisait comme si de rien n’était, l’embrassant, profitant de ce moment de bonheur qui ne durerait pas. Dans quelques secondes, le retour de Dorian ne serait plus si joyeux. Heureusement, la brune pouvait encore éviter le sujet, Oliver l’en aidait, elle pouvait parler de ce petit chien avant d’annoncer la terrible nouvelle. Elle esquissait un sourire en le voyant caressait Oliver et Cami tournait son visage vers Dorian. « C’est exactement ce que je me suis dite, il était si petit, je ne pouvais pas le laisser dans la rue. Elle laissait un instant de silence avant de reprendre. Je préfère te prévenir, Loki et Oliver m’ont tenue compagnie dans le lit pendant que tu étais absent. Elle savait pertinemment que Dorian détestait cela, que les chiens dorment dans le lit, en particulier Loki qui avait du mal à ne plus venir lorsque le jeune homme revenait à la maison. Elle haussait les épaules avant de reprendre suite à sa remarque. J’aurais pu mais ce n’était pas si important et tu étais en mission pour le travail et normalement, on n’a pas le droit de se contacter, alors, je ne t’ai pas prévenu. » Elle tâtait le terrain, cette phrase, il pourrait la retenir pour les prochaines minutes. Elle ne lui avait pas dit, elle avait fait semblant, principalement parce qu’il devait rester concentré pour le bien de son travail et de sa sécurité, il ne manquerait plus qu’il se blesse. Dorian commençait à lui raconter comment s’était passé sa semaine et demi, mais Cami ne pouvait plus. Elle s’était trop retenue, elle avait résisté trop longtemps aux énormes larmes, elle s’était promise de rester forte, de ne pas pleurer, d’affronter la situation comme une adulte forte quand elle était seule, mais elle n’était plus seule, son pilier, son roc était de retour à la maison et elle pouvait se laisser aller.

La demoiselle ne comprenait même pas ce qui lui arrivait, jamais elle n’avait pleuré autant et elle ne pensait pas qu’elle aurait pleuré autant. Elle n’arrivait plus à se contrôler, aucun mot qu’elle sortait ne voulait vraiment dire quelque chose, elle disait simplement qu’elle était désolée, c’était les seuls mots qu’elle arrivait à dire. Elle l’entendait lui parler, elle entendait sa voix, elle voudrait reprendre ses esprits et pouvoir lui répondre mais elle n’y arrivait pas. Seuls ses gestes pouvaient parler pour elle, en se décalant et en posant sa main sur son ventre, elle espérait qu’il comprendrait. Elle se laissait tomber à terre, pleurant toutes les larmes qu’elle pouvait. Bon dieu ce qu’elle s’en voulait d’être dans un tel état. Elle le voyait, se mettre à ses côtés et l’attirer vers elle. Elle n’arrivait même pas à le regarder dans les yeux, elle se sentait coupable. Coupable de pas avoir réussi à garder leur bébé en pleine santé, coupable de l’avoir perdu et de ne pas réussir à lui donner finalement ce qu’il voulait. Ils avaient été si heureux de la nouvelle que ce moment était encore pire. Il lui demandait si le bébé était plus là, et un sanglot la prenait de nouveau. Elle secouait légèrement la tête pour confirmer ses dires, leur bébé n’était plus là, elle n’était plus enceinte, elle l’avait perdu. Cami essayait de se calmer, dans ses bras, de faire ce qu’il disait : respirer profondément, prendre du recul. Elle l’entendait dire que c’était lui qui s’excusait et elle secouait la tête, n’arrivant pas encore à dire quelque chose, mais elle n’y arrivait pas. Elle faisait tout ce que Dorian lui disait, elle se levait, s’asseyait sur la chaise, prenant le verre d’eau qui lui ramener. Elle frottait son visage, essuyant ses larmes, elle ne pleurait plus, son corps tremblait de faiblesse après toutes les émotions qu’elle venait de sortir. Elle levait le regard vers Dorian, sa main dans la sienne, elle le voyait, elle arrivait enfin à le regarder et elle posait délicatement une main sur sa joue, essayant d’être plus tendre, lui aussi devait souffrir de cette situation, et elle s’en voulait de faire que tout tourne autour d’elle. « Tu n’as pas à être désolé. Ce n’est pas ta faute et.. Elle avalait sa salive, sa voix était encore tremblante mais elle essayait de faire des efforts. Il méritait qu’elle lui parle. Même si tu avais été là, le résultat final aurait été le même.. Je.. Notre bébé, ne serait quand même plus la.. » Elle avait réussi à sortir ses mots, et cela avait été bien plus compliqué que prévu, mais elle n’avait plus de larmes, juste énormément de fatigue.

Elle savait que Dorian poserait cette question, quand c’était arrivé ? Comment ? Et c’est ce qu’elle redoutait le plus, qu’il lui en veuille pour ne pas lui avoir dit avant. Après tout, elle faisait comme si tout allait bien depuis plus d’une semaine. Elle levait le regard vers lui, serrant sa main dans la sienne, elle prenait une grande respiration, et reprenait de sa voix douce et triste. « C’est arrivé le deuxième jours après que tu sois parti. Elle reprenait si rapidement, comme pour se justifier, s’il n’avait pas le temps de parler, elle avait le temps de se justifier, ce qui est ridicule parce qu’au fond, elle savait que Dorian ne lui en voudrait pas. Je ne pouvais pas te le dire, tu devais rentrer en vie et si je te l’avais dit, tu n’aurais plus été concentré sur ton travail. J’avais besoin que tu rentres en pleine santé, et pas blessé, ou amoché, en pleine santé. Elle avait besoin qu’il soit la, entier et prêt à affronter cette épreuve avec elle. J’ai.. Elle fermait les yeux, c’était difficile à expliquer, toutes les émotions qu’elles avaient vécues ce jour la remontait à la surface. Elle revivait la scène dans les moindres détails. La douleur atroce, le sang qui coulait le long de ses jambes, le bac de douche qui n’était plus blanc mais rouge. Elle relevait le visage vers lui, et reprenait difficilement. J’ai passé la journée au lit, la seule fois où je suis sortie c’était pour promener Loki. J’ai eu un peu mal au ventre mais j’avais mangé tellement de cochonneries cette journée là que ce n’était pas forcément étrange. J’ai été prendre une douche et tout à coup j’ai eu une douleur atroce au ventre, et en baissant la tête, j’ai vu le sang dans la douche… Elle tremblait, paniqué, les émotions étaient si fortes. Je suis partie à l’hopital avec ma voiture et, ils m’ont annoncé que j’avais perdu le.. » Elle ne terminait pas sa phrase, il comprendrait tout seul et c’était bien trop difficile. Elle prenait une gorgée de son verre d’eau et regardait l’heure sur son téléphone, elle se levait. « Il faut que j’aille à la salle de bain, j’ai un rendez-vous avec le médecin, et il faut que je parte dans cinq minutes.. Le médecin qui allait lui annoncer ce qui avait engendré la perte du bébé après tous les examens qu’elle avait subi ce jour la. Elle se dirigeait vers la salle de bain avant de se tourner vers Dorian. Tu n’es pas obligé de venir.. je comprends tout à fait si tu veux te reposer de ton voyage.. » Mais en réalité, elle mourrait d’envie qu’il vienne, elle ne savait pas si elle supporterait de vivre cela toute seule, encore une fois. Dans la salle de bain, elle nettoyait son visage, enlevant le maquillage qui avait couler, elle recoiffait ses cheveux, prenant sa tête dans ses mains, elle se disait que quand elle sortirait de la salle de bain, elle redeviendrait une femme forte. Dix minutes plus tard, elle sortait et faisait face à Dorian qui l’attendait dans le salon, elle ne savait pas s’il venait ou pas.



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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyVen 31 Mai 2024 - 0:04

Je tombais de tellement haut, cette nouvelle m’avait fait comme un électrochoc, et je crois que je n’arrivais pas à réaliser sur le moment ce qui était en train de se passer. J’en rêvais tellement, de cette vie de famille, de cette vie parfaite qui m’attendais, que je ne m’étais pas une seule seconde imaginée que ça pourrait ne pas fonctionner. Il est vrai qu’en on y réfléchit, que c’est quelque chose qui arrive plus souvent que l’on croit, mais on ne s’imagine jamais que ça arrivera à soi. Je ne comprenais pas, j’étais d’accord pour penser que tout ce qui arrivait, n’arrivait pas pour rien. Mais pourquoi nous rendre si heureux, si c’est pour nous retirer ce bonheur à peine quelques semaines après ? Est ce qu’on ne le méritait peut-être pas ? Ce n’était peut-être pas notre heure pour avoir un enfant. Mais cela n’empêche que cela m’attristait énormément, je n’avais pas ressenti cela depuis très longtemps, c’était affreux. Le pire dans tout cela, était de voir à quel point ça rendait folle de chagrin Cami, la voir ainsi me brisait le cœur, et encore plus que je ne pouvais strictement rien faire pour l’aider, cette fois ci, je ne pouvais rien arranger. Je détestais me sentir impuissant, je détestais avoir été absent pour ce moment si difficile, et je détestais la voir souffrir à ce point. J’essayais tant bien que mal de la calmer, quitte à ne pas avoir été là ces derniers, jours, la seule chose que je pouvais faire désormais, était essayer de la pousser vers l’avant pour ne pas la laisser s’effondrer et être présent pour elle pour alléger sa peine. Je ne comprenais pas non plus pourquoi elle s’excusait autant, j’avais l’impression qu’elle pensait que c’était sa faute, alors que j’étais plus que certain que c’était impossible, elle faisait si attention à tout. Je l’avais aidé à se relever pour s’asseoir sur une chaise, lui apporter de l’eau et de quoi sécher ses larmes. Bien sûr qu’il fallait évacuer sa tristesse ou sa colère, mais il ne fallait pas se laisser dévorer par elle, il fallait reprendre le dessus le plus rapidement possible. J’étais rassuré en voyant qu’elle réussissait à se calmer un peu, et j’esquissais un très faible sourire triste en sentant sa main sur ma joue. Je m’en voulais de pas avoir été là pendant ce tragique incident, mais elle ne voulait pas de mes excuses, car selon elle ma présence n’aurait rien changé. Je sentais sa voix trembler, et qu’elle avait du mal à sortir ses phrases, mais j’appréciais beaucoup le fait qu’elle surmonte ça pour me parler. Je posais ma main sur la sienne qui était sur ma joue. “Je sais... Mais j’aurais dû être là au moins pour toi, tu n’aurais pas dû affronter tout ça toute seule, je... Je n’imagine même pas ce que tu as dû endurer et ressentir... Je m’en veux tellement...” Et je pense que je ne me le pardonnerais peut-être jamais, de ne pas avoir été dans l’un des pires moments de sa vie certainement. J’aurai pu la soutenir, porter ce fardeau avec elle, et non toute seule.  

J’avais besoin de poser cette question, même si je savais que ça allait être difficile à entendre, j’avais besoin de savoir comment ça c’était passé, et quand, je voulais savoir pourquoi c’était arrivé, si ça aurait pu être évité. Je voyais bien que la question semblait difficile pour Cami et que je lui en demandais beaucoup, en lui suppliant de ressasser une fois de plus ce qui c’était passé. Elle semblait hésiter un instant, je serais ma main dans la sienne comme pour l’encourager du mieux que je pouvais. Mais je fronçais les sourcils en l’entendant me dire que c’était arrivé à peine deux jours après mon départ. “Quoi...?” Si tôt ? J’étais surpris d’entendre depuis combien de temps elle gardait ça pour elle, elle avait été seule, avec ça sur le cœur et la conscience tout ce temps. Je m’en voulais que davantage. Je laissais alors échapper un soupire en baissant la tête. Mais elle poursuivait tout de suite, se justifiant qu’elle ne voulait pas me mettre en danger en m’annonçant une nouvelle pareille par téléphone. Je devais bien avouer que j’aurais aimé le savoir quand c’est arrivé, mais elle n’avait pas tort, j’aurais été incapable d'effectuer mon travail correctement après une telle nouvelle. Et me connaissant, j’aurais été en effet capable de me mettre en danger. Je relevais doucement la tête vers elle. “Tu as bien fait, ne t’en fait pas...” Plus elle parlait, et plus ma culpabilité grimpait, en plus d’avoir dû affronter cette perte seule, elle devait en plus gérer la crainte qu’il m’arrive quelque chose, et le fait de devoir me l’annoncer plus tard... Elle poursuivait en m’expliquant ce qui c’était passé ce jour-là, c’était terrible. Je baissais de nouveau la tête, la prenant entre mes mains. Je l’écoutais, mais j’avais dû mal à réagir, tout ce qu’elle me racontait me brisait tellement le cœur. C’était si dur de rester fort, j’avais tellement envie de pouvoir être vulnérable, rien qu’un instant, mais je ne devais pas, pour Cami. Je devais tenir, au moins aujourd’hui, je lui devais bien ça. Elle avait dû aller elle même jusqu’à l’hôpital, je ne pouvais même pas imaginer l’état dans lequel elle devait être, elle devait être si dévasté, elle devait avoir si peur, se sentir si seul. Je serais légèrement le poing, j’avais failli à mon devoir, je l’avais abandonné, et ça, je n’arrivais pas à me le sortir de la tête. Je hochais doucement la tête en signe que j’avais compris, puis la relevais en me redressant, je devais me ressaisir. “D’accord...”  J’étais reconnaissant du fait qu’elle ait réussi à me parler de tout ça, je voyais bien que ce n’était pas évident pour elle, je l’obligeais à revivre ce moment une nouvelle fois. Je ne comprenais pas encore comment elle faisait pour ne pas m’en vouloir de mon absence, je me détestais pour ça. “Mais, je suis tellement, tellement désolé, si tu savais... Comme je m’en veux.” Elle m’annonçait ensuite qu’elle avait un rendez-vous chez le médecin dans pas longtemps, et je la laissais se redresser. “D’accord, c’est pour savoir ce qui s'est passé...?” Quoi qu’il arrive, je voulais être présent, je voulais connaitre le pourquoi du comment, savoir si on aurait pu y faire quelque chose ou non, ou bien tout simplement je voulais être là pour la soutenir. Je fronçais légèrement les sourcils en l’entendant me dire que je n’étais pas obligé de venir, si jamais je voulais me reposer. “Bien sûr que je vais venir, je ne compte pas te laisser de nouveau seule, je veux être là.” C’était bien la seule chose que je pouvais faire pour me racheter, être présent désormais quoi qu’il arrive.  

Pendant qu’elle se préparait dans la salle de bain, je m’étais assis au sol pour m’occuper des chiens, et notamment du petit chiot qui réclamait de l’attention. Ce n’était pas plus mal, il me permettait de penser à autre chose le temps d’un instant, et puis maintenant qu’il était là, il fallait bien s’occuper de lui coute que coute. Et puis il fallait bien avouer que voir ce petit chiot insouciant jouer comme si rien de grave ne pouvait lui arriver remettait du baume au cœur. Je me relevais ensuite quand Cami sortait de la salle de bain, et après une dernière caresse aux chiens, j’allais chercher mes affaires. Je me tournais vers elle, une question me trottant dans la tête depuis un petit moment déjà. “Dis-moi, je me demandais... Est-ce que tu en as déjà parlé aux personnes au courant ou pas...? Ou bien alors est-ce que tu veux que je le fasse...?” Ce n’était pas une question simple, je le savais bien, mais elle était nécessaire, il fallait bien y penser. Je pensais notamment à ma mère et Taylor, plus tard elles seront au courant, plus la nouvelle serait difficile à encaisser. Alors si jamais il fallait leur passer un appel ce soir, j’étais prêt à le faire. Je lui devais bien ça, après tout ce qu’elle avait endurer seule. Je finissais par ouvrir la porte et laisser Cami passer en première, avant de refermer derrière nous. Une fois devant la voiture, je la voyais sortir ses clés, et je les lui prenais doucement des mains. “Laisse, je vais conduire.” Je ne pensais pas qu’elle était dans un très bon état pour conduire, et puis si je pouvais lui éviter de lui rajouter du stresse ou lui permettre de se reposer un peu, je pouvais essayer. En conduisant, j’avais en permanence ma main dans la sienne, je ne voulais plus la lâcher, puis d’une manière ou d’une autre, je voulais qu’elle comprenne que j’étais là pour de bon, et que je n’allais pas l’abandonner une nouvelle fois, qu’elle pouvait se reposer, et que je pouvais prendre la relève si elle le voulait. “Pourquoi Oliver comme nom ?” Il était vrai que c’était mignon, mais quoi qu’un peu étrange pour un chien. Mais je pensais que lui parler d’autre chose serait une bonne idée pour lui changer les idées le temps du trajet, ça ne pouvait pas lui faire de mal. J’essayais de la faire parler le plus possible, centrant la conversation sur un sujet facile, le nouveau petit chien. Je lui posais un tas de question simple, si elle l’avait emmené au vétérinaire, s'il faisait des bêtises, si elle avait commencé à lui apprendre des choses, j’essayais tout ce qui pourrait lui faire penser à autres choses le temps d’un instant. “Et tu l’as trouvé quand au juste ?” Bien entendu, je ne relevais pas le fait qu’elle ait dormi avec les chiens dans le lit pendant tout ce temps, je comprenais totalement et ne pouvais lui en vouloir. Mais c’était une chose que j’allais devoir y remédier dans les prochains jours. Une fois arrivé sur le parking du médecin, je me tournais vers elle. Je devais bien avouer que j’appréhendais ce qui allait se passer à l’intérieur et ce que j’allais apprendre, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Puis en réalité j’espérais vraiment que cette perte n’était qu’un cas isolé, un hasard, et que ça ne signifiait pas quelque chose de plus grave. Je n’étais pas certain si dans mon état, j’étais capable d’encaisser encore d’autres mauvaises nouvelles. Je posais alors ma main sur sa joue, et me penchais vers elle pour l’embrasser tendrement. Je me reculais légèrement, le regard un peu inquiet. “ Cami je... Allons-y.” Je voulais lui dire que j’avais un peu peur de ce qui allait se passer ensuite, mais je m’étais ravisé au dernier moment, je ne devais pas l’inquiéter davantage.  


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Cami Hasting
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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyDim 2 Juin 2024 - 13:24

La présence de Dorian lui faisait le plus grand bien. Lui avouer tout ce qu’elle avait vécu pendant son absence, la terrible perte de leur bébé, la rendait plus sereine. Lui mentir pendant ces derniers jours avait été horrible, elle avait eu l’impression de le trahir, mais elle n’avait pas pu faire autrement, elle s’en voudrait encore plus s’il lui était arrivé quelque chose pendant sa mission. En apprenant une nouvelle comme celle-ci, il serait tout à fait normal de perdre le contrôle. Mais désormais, elle s’en voulait, elle n’était pas la seule à en souffrir, Dorian aussi avait des sentiments, et elle avait l’impression de ne pas les prendre en compte. Elle s’était tellement contenue pendant une semaine que tout sortait maintenant, mais elle s’en voulait. Elle ne lui laissait pas le temps de s’exprimer, elle le rejetait, l’excluant presque du rendez-vous, elle n’était pas gentille. Intérieurement elle le savait, elle portait toute l’intention sur elle, et ce n’était pas un bon comportement, mais elle n’arrivait plus à contenir toute cette tristesse, ce désespoir qu’elle avait ressenti. En sortant de la salle de bain, elle remettait sa tenue en place et attrapait son sac à main. Elle hochait la tête suite aux propos de Dorian et reprenait. « Oui, il a reçu les résultats des examens.. » Elle était tellement soulagée que Dorian soit rentré plus tôt, pour cause, elle n’aurait pas à écouter tout le discours du médecin seule. Cami mettait sa veste, s’abaissant pour caresser Loki puis Oliver. Elle se redressait puis avançait vers la porte d’entrée. Elle prenait les clés de voiture et alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la porte d’entrée, elle se tournait vers Dorian qui prenait la parole. Elle passait sa main dans ses cheveux, et secouait la tête négativement. « Non.. Personne n’est au courant.. Je voulais te le dire en premier. » Elle trouvait que c’était à lui de le savoir avant les autres. Elle ne voulait pas en parler à Taylor ou même à la mère de Dorian avant que lui ne le sache, elle trouvait cela vraiment étrange et méchant. Imaginons que sa mère l’appelle et le lui en parle, il lui en aurait beaucoup voulu de ne pas l’avoir prévenue. Elle ouvrait la porte et haussait les épaules. « Peut-être qu’on pourrait le faire ensemble .. ? » Surmonter l’épreuve difficile, ensemble. Finalement, elle aimerait revenir en arrière et ne l’avoir dit à personne. Elle s’en voulait déjà du mal que cela causerait à Suzanne qui était déjà plus qu’impatiente d’accueillir son premier petit enfant. Elle fermait la porte derrière eux, et descendait les escaliers pour rejoindre la voiture.

Devant la voiture, Cami sortait les clés, prête à prendre le volant, elle souriait doucement en le voyant prendre les clés, il était si avenant. « Tu es sur ? Je peux le faire, je vais bien. » Mensonge, mais elle se sentait tout de même capable de prendre le volant. Elle n’insistait cependant pas, elle savait pertinemment que c’était la façon à Dorian de prendre soin d’elle, d’essayer de rattraper son absence – bien qu’il n’en avait pas besoin, Cami ne lui en tenait pas du tout rigueur -. Pendant le trajet, Cami appréciait la main de Dorian sur la sienne, elle lui caressait doucement tout en regardant le paysage. Elle tournait son regard vers lui, lorsqu’il demandait l’origine du prénom du petit chien. Elle esquissait un petit sourire avant de reprendre. « Quand j’étais petite, mon grand-père avait un chien, un berger, il me semble et il s’appeler Oliver. C’est le premier prénom qui m’est venu quand je l’ai récupéré. Elle savait ce que Dorian essayait de faire, changer de sujet, lui changer les idées, la faire sourire, qu’elle ne pense pas au bébé, au rendez-vous, mais en réalité, elle ne pensait qu’à ça. Elle pouvait cependant faire semblant, elle avait réussi pendant une semaine, elle y arriverait encore une fois. Il est plutôt sage à vrai dire, il a très vite été propre, et la vétérinaire l’estime à environ six-sept mois. Il a été vacciné et n’a aucun problème de santé, il adore les promenades et il a adorer courir vers l’eau avec Loki lorsqu’on a été à la plage. La routine qu’elle avait mis en place depuis qu’elle avait eu Oliver était assez simple. Promenade le matin, promenade en début d’après-midi et juste avant d’aller dormir. Cela lui permettait de penser à autre chose. La question fatidique arrivait et Cami parlait beaucoup plus bas, elle devait parler de nouveau de cette soirée. Je l’ai trouvée en rentrant de l’hôpital cette nuit la.. il était dans un carton pas loin de l’appartement, il pleurait, alors je l’ai pris. Elle laissait un moment de silence avant de reprendre. C’était comme un signe.. un bébé à s’occuper.. à défaut d’en avoir un autre. » Elle passait sa main libre sur son ventre avant de tournait la tête vers la fenêtre de la voiture, regardant le paysage.

Lorsque Dorian garait la voiture sur le parking du médecin, Cami sentait son cœur qui s’accélérait. Elle prolongeait son baiser, elle en avait besoin, cela lui donnait du courage. Son visage près du sien, elle voyait bien qu’il essayait de lui dire quelque chose mais qu’il n’y arrivait pas où alors qu’il se contenait. Elle posait sa main sur sa joue, et reprenait. « J’ai peur moi aussi.. » Elle l’embrassait une dernière fois, et sortait de la voiture. Contournant celle-ci, elle le rejoignait et glisser sa main dans la sienne. Elle se présentait à l’accueil, la secrétaire lui indiquait la salle d’attente, elle s’y dirigeait avec Dorian et s’installait sur une chaise. Ils n’étaient pas seuls, mais visiblement, elle était la seule qui n’était plus enceinte. Il y avait deux autres couples, une femme qui devait être enceinte de cinq mois et l’autre quasiment en fin de grossesse. Cami était jalouse, et elle s’en voulait de l’être. C’est étrange cette sensation qu’elle avait. Lorsqu’elle avait appris sa grossesse, Cami n’était pas des plus heureuse sur le coup, elle savait vouloir un jour des enfants, mais ce n’était pas au programme. Naturellement, la joie d’avoir un enfant avait pris le dessus, et le perdre avait été horrible. Maintenant, tout ce qu’elle voulait s’était être enceinte, avoir elle aussi le droit d’avoir un bébé et d’avoir un réel instant de bonheur dans sa vie. Elle n’arrêtait pas d’y penser, à ce bébé qu’elle avait perdu. Elle espérait que ce soit juste le fruit du hasard, et que sa prochaine grossesse irait à terme. Elle espérait avoir la chance d’être enceinte et que cette fois-ci, cela perdure et qu’à la fin, après de longues heures de travail, elle pourrait serrer son bébé dans ses bras. Heureusement, la dureté de cette image et de cette attente vue arrêter lorsque le médecin l’appela dans son bureau. Elle tournait son regard vers Dorian, lui serrant la main, avant de prendre une grande respiration et de partir vers le bureau du médecin. « Mademoiselle Hasting, comment vous sentez-vous ? Avez-vous ressenti des douleurs au niveau de votre utérus depuis ? Cami venait à peine de s’asseoir qu’elle était déjà bombardée de question, elle savait que cela était pour son bien mais, c’était tout de même difficile. Je suppose que vous devez être le père ? Monsieur ? » Cami secouait la tête en répondant à son tour à la question du médecin. « Je n’ai pas eu de douleurs particulière depuis la perte du.. » Elle ne terminait pas sa phrase. Le médecin hochait la tête tout en prenant des notes. Après que Dorian a confirmé son identité, le médecin regardait ses notes, raclait sa gorge et prenait de nouveau la parole. « Bien, la bonne nouvelle premièrement c’est que vous n’avez pas fait de grosse extra-utérine. La grossesse était viable. C’est donc ça, la bonne nouvelle ? Donc le bébé allait bien, la grossesse était bonne, mais elle l’a tout de même perdue, Cami avait du mal à comprendre où le médecin voulait en venir. Nous avons reçu les résultats de vos examens, et je vais vous expliquer ce qui en ressort. D’après les résultats, il n’y a aucun problème avec le sperme de monsieur, mais si vous le souhaitez, nous pouvons faire plus d’analyses maintenant que monsieur est présent. Il se raclait la gorge et Cami trouvait le temps terriblement long. Mademoiselle Hasting, il n’y a pas énormément de façon de vous expliquer cela. Vous avez ce qu’on appelle un utérus hostile. En terme plus simple, cela signifie que la glaire présente dans votre utérus est hostile. Cela signifie qu’il rejette les spermatozoïdes ou que dans votre cas, si vous tombez enceinte, votre utérus rejette l’embryon. » Cami sentait son cœur battre à cent à l’heure, elle avait peur de comprendre ce que le médecin était en train de lui dire. Elle fronçait les sourcils, et essayait de reprendre. « Est-ce que vous êtes en train de me dire que mon corps ne pourra porter de bébé ? » Le médecin hochait la tête et Cami se décomposait, elle ne regardait même pas Dorian, trop honteuse, le médecin était en train de lui dire qu’elle ne porterait jamais d’enfant. « Non, ce n’est pas impossible que vous réussissez à tomber enceinte, mais cela ne pourrait jamais arriver, il faut que vous en soyez conscient. Il est possible que oui, mais les chances sont très minces. Nous allons vous mettre sous traitement et une opération est possible, mais il est vrai que vous aurez beaucoup de mal à avoir un enfant, et que vous n’êtes pas à l’abri d’autres fausses couches. Votre corps n’est pas réceptif à recevoir un embryon. Nous pouvons vous prescrire un traitement pour vous aider, mais il est possible que celui-ci ne fonctionne pas. Nous allons vous faire un suivi régulier, et s’il le faut, quand vous serez prêts vous pourrait subir une opération. Il laissait un moment de silence. Nous pouvons discuter des autres options si vous le souhaitez : mère porteuse, adoption. » Cami se sentait de moins en moins bien. Elle ne savait même plus quoi dire, elle l’écoutait mais ne pouvait le croire. « Non, merci.. ça ira pour le moment, merci docteur. » Il hochait la tête et reprenait. « Je vous prescris le traitement et à vous de voir si vous voulez le prendre ou non. Dans tous les cas, nous nous reverrons dans deux mois, pour faire le point et vérifier qu’il ne reste pas de cellules de votre fausse couche dans votre utérus. Je vous laisse prendre rendez-vous avec la secrétaire. » Cami hochait la tête positivement, prenant l’ordonnance, elle remerciait le médecin et sortait de la salle. Elle avançait en silence dans le couloir, vers le bureau de la secrétaire, comme si elle n’était plus qu’une ombre qui flottait.


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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyDim 2 Juin 2024 - 21:06

A peine rentré, qu’on était déjà reparti.  Je n’avais pas le temps, et surtout je n’avais pas envie de me reposer, Cami avait besoin de moi pour l’accompagner chez ce médecin, alors je devais être là pour nous. Je ne savais pas vraiment si je me mentais à moi même quand je me disais qu’une fois ce moment passé, le pire serait derrière nous. Car en y réfléchissant bien l’annoncer aux personnes aux courant ne faisait pas parti du pire ? Devoir répéter la même chose plusieurs fois, ressasser cette histoire, est ce que ce n’était pas ça qui allait plutôt nous achever finalement ? Cami ne l’avait encore dit à personne et c’était très bien ainsi, je pense qu’en effet, ce serait peut-être moins difficile de le faire ensemble, du moins, je l’espérais. “Peut-être oui, mais on verra ça plus tard alors.” Je ne savais ni quand, ni comment l’annoncer à ma mère, je n’étais pas très doué pour ce genre de chose, ni très à l’aise. Disons que pour quelqu’un qui n’aime pas trop étaler ces sentiments devant tout le monde, là je n’allais pas avoir bien le choix. On allait sans doute devoir mentir pendant un moment, disant à tous qu’on allait très bien, ce qui serait sans doute faux. Je n’étais pas certain d’oublier ça rapidement, ni même si je l’oublierais un jour. Cami avait même déjà commencé, m’affirmant qu’elle allait assez bien pour conduire, bien entendu que je la savais capable, mais ça ne changeait pas qu’elle n’allait pas bien, et qu’à moi, elle ne pouvait pas me le cacher. “Peut-être, mais j’y tiens.” Elle était beaucoup plus atteinte que moi par toute cette histoire, alors c’était à moi de m’occuper d’elle. Même les personnes les plus fortes qui soit, avaient le droit d’être fragile de temps en temps, et si on était ensemble, c’était aussi pour ça, pour s’épauler l’un l’autre dans ce genre de moment. Il n’y avait que comme ça que l’on pourrait se sortir de cette situation, en n’étant pas seul, et en acceptant de recevoir de l’aide. J’avais essayé de lui changer un peu les idées, en lui parlant surtout du petit chien qu’elle avait trouvé, et j’esquissais un léger sourire an l’écoutant me raconter la raison du nom qu’elle avait trouvé, c’était assez touchant. J’étais plutôt rassuré de voir aussi à quelle vitesse il avait l’air de s’être acclimaté à son nouvel environnement, et puis elle avait l’air de s’être très bien occupé de cher Oliver. “Je suis content qu’il s’entende bien avec Loki, il s’ennuiera moins à la maison quand il sera tout seul comme ça.” Mais étant donné que c’était encore un grand bébé, j’avais tout de même assez peur qu’il l’entraine dans ces bêtises de chiots. Je voyais bien que ma prochaine question était peut-être mal venue, mais je comprenais mieux en réalisant qu’elle l’avait trouvé le même jour où elle avait perdu notre bébé. Je resserrais alors un peu ma main sur la sienne. Pour elle c’était un signe, un bébé en échange d’un autre. “Je pense qu’il a eu beaucoup de chance de tomber sur toi, tu lui as sans doute sauvé la vie.” Je pense que le fait d’avoir trouvé ce chien a dû pas mal l’aider à surmonter cette épreuve toute seule, ça lui à donner quelque chose à s’occuper, de quoi penser à autres chose, et puis recevoir un peu l’amour qu’elle avait besoin, en plus de Loki.  

Une fois garé sur le parking du médecin, j’échangeais un baiser avec Cami, j’avais besoin que l’on garde cette proximité, que l’on reste porche, uni, tout ça nous rendrait plus fort et nous aiderait à affronter ce qui nous attendait. Je lui lançais un regard triste, en entendant qu’elle avait très bien compris ce que je n’avais pas voulu lui dire pour ne pas l’inquiéter davantage. Mais il fallait croire que ça devait se voir plus que ce que je pensais. “Ça va aller.” Je lui rendais son dernier baiser, et la suivais hors de la voiture. Je serais mes doigts autour des siens en sentant sa main se glisser dans la mienne. Plus on se rapprochais de la bâtisse, plus mon cœur s’accélérais, j’avais un mauvais présentiment, je n’aimais pas ça. Dans la salle d’attente, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder discrètement les autres personnes dans la salle, deux autres femmes enceinte et leurs compagnons. Je devais bien avouer que ça me faisait assez drôle de me dire que finalement Cami n’allait pas pouvoir être à leur place, du moins pour le moment j’espérais. Finalement, une chose qui paraissait si simple, était en fin de compte plus compliqué que prévu. En voyant ces autres femmes enceinte, je mentirais si je disais que je ne les enviais pas, j’avais imaginé tant de scénario pour notre futur et nos enfants, et tout c’était écroulé si vite. La croire enceinte avait été difficile sur le coup, mais désormais, savoir qu’elle ne l’était plus, l’était encore plus. Je me sentais pourtant tellement prêt à passer ce cap, que désormais j’avais hâte que ça arrive. Le médecin avait fini par nous appeler, j’avais lancé un regard à Cami, et hochais la tête pour l’encourager, je serais également sa main pour lui faire savoir que je n’allais pas partir, et que je serais là quoi qu’il arrive. A peine installé, le médecin avait commencé lui poser des questions, je la laissais répondre en première avant de me présenter. “Euh oui, Kean, Dorian Kean.” J’étais un peu stressé, et j’écoutais avec attention tout ce que le médecin disait. Je fronçais tout de même un peu les sourcils en entendant sa “bonne nouvelle”, je ne comprenais pas vraiment, mais je hochais la tête en signe que j’écoutais. Il expliquait ensuite qu’il pouvait avoir la certitude que le problème venait de Cami et non de moi, mais je n’étais pas certain que c’était une bonne chose. J’avais l’impression qu’il tournait un peu autour du pot, mais il finissait par enfin expliquer le problème de Cami, que son corps rejetait de lui-même un possible embryon. Je fronçais de nouveau les sourcils, et sentait mon cœur rater un battement, je craignais d’avoir mal compris. J’ouvrais la bouche pour poser une question, mais Cami la posait avant moi, et je posais ma main sur la sienne en l’entendant, et de l’autre, la passait sur mon visage. J’avais l’impression de me prendre un coup, en apprenant qu’elle ne pourrait pas porter de bébé. On c’était bercé tellement d’espoir et d’illusion, que la chute était plus que compliqué. Je commençais déjà à me dire qu’on ne pourrait jamais atteindre ce rêve de fonder une famille. Mais le médecin, voyant certainement nos visages se décomposer, nous affirmait que ce n’était pas forcément impossible, juste difficile, et avec peu de chance. Je relevais alors mon regard vers lui, avec une lueur d’espoir dans les yeux. Il nous parlait de traitement ou même d’opération, mais nous précisait également que Cami risquait de faire d’autres fausses couches si on s’obstinait. Mais il nous proposait également des solutions alternatives comme l’adoption ou une mère porteuse, mais je trouvais qu’il était encore beaucoup trop tôt pour penser à ce genre de solution. “Non merci...” J’avais parlé en même temps que Cami, au moins on était d’accord sur ça déjà. Il lui prescrivait alors ledit traitement, tout en lui proposant un prochain rendez-vous pour un suivi du cas. Je remerciais également le médecin, et pendant que Cami sortait de la salle, je me tournais vers lui. “Ce traitement, il a souvent fonctionné, pour d’autres femmes dans le même cas ?” J’avais été vraiment bouleversé par la nouvelle qu’elle ne pourrait peut-être jamais tomber enceinte, alors savoir qu’il y avait même une mince chance que ça fonctionne, je voulais m’y accrocher, je voulais y croire. Il a dit que ce n’était pas impossible. Il semblait un peu hésitant à me répondre. “C’est assez aléatoire, il n’y a pas encore beaucoup d’études sur le sujet, mais c’est le mieux qu’on puisse vous proposer. Il a déjà fonctionné oui, mais les chances restent tout de même faibles, le processus risque d’être long et difficile.” Je hochais la tête et le remerciais avant de rejoindre Cami. C’était possible que ça fonctionne et c’est tout ce à quoi je voulais me raccrocher, pour moi ce n’était pas un non définitif, il y avait un espoir, qu’importe le temps que ça prendrait.

Je retrouvais Cami au bureau de la secrétaire, elle était en train de prendre son rendez-vous. Je voyais bien à son visage que ça n’allait pas, je passais alors mon bras dans son dos, et restais pour le moment silencieux, ne sachant pas trop comment lui parler de ce qu’on venait d’entendre. On retournait alors jusqu’à la voiture, et une fois assis dans celle-ci, je me tournais vers elle, posant ma une main sur sa joue pour qu’elle me regarde. “Eh... Tout n’est pas perdu d’accord ? Ça va aller... On a encore le temps, on peut encore y arriver, il a dit que ce n’était pas impossible.” Dans ce genre de moment, il fallait absolument essayer de voir le verre à moitié plein, d’essayer le plus possible de garder le positif, et surtout ne pas baisser les bras. “Il ne faut pas se laisser abattre par ce qu’il vient de dire ok ? Peut-être que ce sera long, peut-être que ce sera difficile, peut-être qu’il y en aura d’autres, mais peut-être que ça marchera aussi, on n'en sait rien, et il n'en sait rien non plus. Et tous les deux je sais qu’on peut surmonter ça, on est plus fort que ça, n’est-ce pas ?” J’essayais de lui faire passer le plus possible d’idées positives, avant qu’elle ne s’encombre trop la tête avec des idées sombres et qu’elle baisse les bras trop vite. J’avais toujours son visage dans mes mains et mon regard plongé dans le sien. Je pouvais la laisser pleurer un bon coup si elle le voulait, mais après, il fallait rester fort. “Ce n’était sans doute pas le bon moment, pas notre bon moment, mais ça viendra un jour, j’en suis certain.” Je déposais alors un long baiser sur ses lèvres. Finalement, en lui disant tout cela, c’était moi même aussi que j’essayais de convaincre. Bien entendu que j’avais entendu et compris quand il avait que c’était possible que ça n’arrive jamais et que quoi qu’il arrive, quoi qu’on décide, dans tous les cas, avoir un enfant sera une tâche compliquée. Mais je devais voir ça autrement, je m’interdisais de rester focaliser là-dessus. Je me détachais ensuite doucement de Cami, avant de démarrer la voiture pour conduire jusqu’à chez nous. “Tu sais... Une tante m’avait raconté qu’elle avait eu beaucoup de mal à avoir ses enfants, et que pareil, elle avait fait plusieurs fausses couches avant d’y arriver, je ne sais plus combien... Ils avaient essayé tout un tas de chose sans que jamais ça ne marche, mais au final un jour, ça c’était fait naturellement. Donc c’est pour ça, que je ne pense pas que ce soit impossible.” Si jamais elle avait besoin d’être rassuré, je pourrais même contacter ma tante pour qu’elle lui en parle si elle le souhaitait, je voulais vraiment tout faire pour éviter qu’elle ne tombe dans un puit sans fond, et qu’elle déprime. Je savais très bien que c’était une éventualité à ne pas ignorer, et que je craignais. Je ne pensais à rien d’autres, mon esprit était focalisé sur le bien-être de Cami. On était presque arrivé à l’appartement, et je voyais une pharmacie au loin. “Est-ce que tu veux aller chercher ce traitement ou pas...?” Je ne savais même pas si elle avait envie de le prendre ou non, mais je devais avouer que j’avais très envie qu’elle accepte, je voulais vraiment mettre toutes les chances de notre côté, il y en avait peu, alors autant essayer de toute les saisir pour quand on serait prêt à tenter à nouveau.



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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyMar 4 Juin 2024 - 22:33

Tout ce que venait de lui dire le médecin, Cami l’entendait en boucle dans sa tête, elle n’arrivait pas à penser à autre chose. Elle pouvait répéter mot pour mot, à chaque ponctuation prête ce qu’il lui avait dit. Elle marchait dans les couloirs vers le secrétariat et pourtant, tout ce dont à quoi elle pensait, était le fait qu’elle n’aurait probablement jamais la possibilité de porter un enfant de nouveau. Elle qui de base, ne s’attendait pas à vouloir un enfant de suite, se retrouver à regretter de ne pas avoir sauter de joie quand elle l’avait appris. La tristesse envahissait son esprit, et si jamais, elle avait vécu la seule grossesse de sa vie. Si jamais, elle ne tombait plus jamais enceinte. Elle avait tant de questions dans sa tête, elle essayait de tous les retenir, de ne pas flancher, de rester digne et forte, elle ferait des tonnes de recherches demain, tenterait toutes les opérations possibles, prendrait tous les traitements, mais la seule chose qui la préoccupait réellement : Dorian. Son rêve était d’avoir une famille, d’être un jour père, et elle avait été assez chanceuse pour qu’il la choisisse elle, pour que ce soit avec elle qu’il projette l’avenir, mais elle était désormais celle, qui allait lui retirer son rêve. Elle ne supportait pas cette idée, elle avait l’impression d’être une déception ambulante. Dans la même journée, il avait appris la perte de leur bébé, mais également la perte de rêve de famille. Naturellement, il y avait un mince espoir, infime, et ils pourraient adopter – et bien que Cami en serait ravi -, son cœur serait meurtri de ne pas avoir eu la chance de porter la vie, au moins une fois. Finalement, leur rêve de famille nombreuses, avec trois enfants, était une utopie. Si elle avait déjà la chance d’en avoir un seul, elle serait particulièrement reconnaissante. Devant le bureau de la secrétaire, Cami attendait patiemment son tour, elle cherchait Dorian du regard, qui lui était encore dans le bureau du médecin. Elle ne l’avait pas attendu, en réalité, elle avait qu’une seule hâte, prendre l’air, elle avait l’impression d’étouffer. Son tour arrivait enfin, elle s’avançait et prenait sur elle, un sourire envers cette dame, qui elle ne pouvait rien à la situation. Elle était étrangement douce, aimable, souriante mais pas trop, comme si elle connaissait le problème de notre américaine. Cami discutait un peu avec elle, de la pluie, du beau temps, du week-end qui allait arriver. Elle passait une main dans ses cheveux, lui donnant tous les documents de couverture santé. Elle sentait la main de Dorian dans son dos, et esquissait un petit sourire. Elle valider son prochain rendez-vous, et remerciait la dame, elle lui souhaitait une bonne journée et accompagné de l’homme qu’elle aimait, elle sortait.

Dehors, Cami avait l’impression de revivre pendant une seconde. Le vent sur sa peau, les rayons du soleil, la fraicheur de l’air. Elle fermait les yeux un instant, la tête levée vers le ciel, elle profitait, ne pensant plus à rien, elle prenait une grande inspiration. Le trajet jusqu’au parking se faisait dans le silence, les deux jeunes personnes avaient surement besoin de digérer la nouvelle, de penser à autre chose, de s’évader. Ouvrant la porte de la voiture, la demoiselle posait son sac à ses pieds, elle se tournait pour attacher sa ceinture mais elle n’avait pas le temps que Dorian reprenait la parole. Elle souriait en sentant sa main sur sa joue, il était adorable, prévenant, et elle se demandait encore pourquoi elle avait autant de chance. Il se voulait rassurant, optimiste, courageux, fort, mais Cami savait au fond qu’il était tout aussi blessé qu’elle. Elle hochait la tête positivement, elle ne pouvait plus se concentrer que sur elle-même et sa propre peine, elle ne voulait plus être égoiste, elle voulait être aussi forte et courageuse que lui, elle voulait être à sa hauteur. Elle savait également que le positif attire le positif et que si elle se renfermait sur elle-même, si elle continuer de se morfondre, jamais elle n’avancerait, jamais le bonheur, l’espoir leur sourirait à nouveau. Chacune de ses phrases étaient si encourageante, que cela lui donnait les larmes aux yeux, il était si gentil, prévenant et optimiste, qu’elle pouvait presque croire en tout ce qu’il disait. Elle hochait de nouveau la tête avant de reprendre à son tour. « Ensemble, on est plus fort. » Ce n’était pas un mensonge, elle le pensait, elle pensait qu’ensemble, ils arriveraient à surmonter cette épreuve, et que bien que le chemin serait long, ils y arriveraient surement. Mais pour le moment, elle ne voulait pas se donner de faux espoir concernant une possible famille. Elle l’écoutait attentivement parler de sa tante, et Cami trouvait cela adorable à quel point il essayait de la rassurer, elle ne savait pas vraiment quoi dire pour lui rendre l’appareil mais alors qu’il démarrait la voiture après un baiser, elle s’attachait et reprenait. « Tu as raison, ce n’était peut-être pas le bon moment, mais cela nous arrivera, peut-être pas demain, ni dans un an, mais peut-importe, nous aurons un bébé un jour. » Ils auront un bébé un jour, qu’elle l’a porté ou non. Sur le trajet de l’appartement, Cami plaçait sa main sur celle du jeune homme, elle se tournait délicatement vers lui, alors qu’il restait concentré sur la route. « Est-ce que tu vas bien ? Je.. Je suis désolé, je n’ai pas pris la peine de te demander depuis que tu es rentré, et je sais que ce n’est pas quelque chose de facile pour toi aussi.. Je veux que tu saches que tu peux me parler, tu ne dois pas tout garder pour toi. Je.. Je veux que tu me partages, tes sentiments, tes doutes, tes craintes vis-à-vis de notre situation actuelle. »

Rapidement, Dorian garer la voiture non-loin de leur immeuble. Cami se détachait et attrapait son sac. Elle relevait le regard lorsqu’il lui parlait du traitement et de la pharmacie qui était dans la même rue. Cami se tournait vers Dorian avant de reprendre. « Je ne sais pas.. Je.. Je pensais qu’on en discuterait avant. » Elle laissait un moment de silence avant de reprendre. « Ce n’est pas une décision que je veux prendre toute seule, c’est comme quand on a décidé de garder notre bébé.. Je veux qu’on discute de ce qu’on veut faire, de comment tu vois la chose. Elle haussait les épaules. Il y a tellement de questions que j’aurais du poser au médecin. Elle passait ses mains sur son visage. Est-ce que le traitement est compatible si je prends une contraception ? Est-ce que je dois arrêter toute forme de contraception pour pouvoir le prendre ? Dans combien de temps on peut espérer une amélioration ? Elle voyait bien au visage du jeune homme qu’il ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire. Elle était tombé enceinte par accident, ils n’avaient jamais discuté du fait qu’elle devait prendre la pilule ou non. Elle n’était plus enceinte, elle avait naturellement penser, être normale de reprendre une contraception et qu’ils referaient un enfant lorsqu’ils en auraient discuter. Elle avait d’ailleurs déjà recommencé sa contraception. Que veux-tu qu’on fasse .. ? Arrêter la contraception et prendre le traitement ? Prendre le traitement et continuer la contraception si possible ? Attendre un peu ? le temps de réfléchir ? De poser le pour et le contre ? Elle parlait beaucoup trop, le stress la gagnait. Elle passait une main dans ses cheveux et voyait le numéro de la mère de Dorian qui s’affichait sur l’écran tactile de la voiture. Cami passait une main sur son visage et tournait ensuite le regard vers Dorian. Tu devrais répondre.. Elle va s’inquiéter sinon. » Pour cause, Suzanne n’avait pas l’habitude qu’on ne lui réponde pas. Et ne pas répondre, signifiait qu’elle essayerait ensuite sur le téléphone de Cami, avant de réessayer celui de Dorian.


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Dorian Kean
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MÉTIER : Agent fédéral pour le PSI, officieusement Démineur au sein de la police de Brisbane.
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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptyJeu 6 Juin 2024 - 0:45

J’étais tellement focalisé sur le bien-être de Cami et sur le fait que je voulais à tout prix éviter qu’elle parte en dépression à cause de cette tragédie, que je ne faisais même pas attention à ce que moi je ressentais. J’avais mis tout ça de côté, temporairement, le temps de m’occuper d’elle, de la rassurer au maximum et d’essayer de positiver le plus possible, même si ce n’était pas évident. Tout ce que je disais, je le pensais, j’y croyais, mais je ne savais même pas moi-même ce que je pensais réellement ce cette situation. Je ne pensais déjà plus au présent, mais plutôt déjà à l’avenir, je voulais déjà oublier tout cela, et me concentrer sur le fait qu’on s’en sortira, qu’on s’en relèvera, et qu’un jour, on y arrivera. Le fait de voir à son regard, qu’elle croyait à mes paroles, me faisait le plus grand bien, car si elle y croyait, ça m’encourageait à y croire également dur comme fer. Et je devais bien avouer qu’après tout ce qu’elle venait d’endurer, seule, j’étais bien impressionné, elle était si forte, beaucoup plus qu’elle pouvait le penser, j’étais admiratif. Sa réponse me faisait chaud au cœur, elle était persuadée qu’un jour, qu’il soit proche ou lointain, que nous aurions un bébé, et elle ne pouvait pas me faire plus plaisir. Garder son optimisme était tout ce qui comptait pour moi, mais également son souhait, et son envie d’avoir un enfant un jour. Ses mots avaient réussi à me faire sortir un petit sourire. Même si cela devait se conclure par devoir adopter finalement, j’en serais tout de même très heureux, la seule chose que je voulais, c’était de construite une famille à ses côtés, qu’importe comment, et qu’importe la composition de cette famille. Pendant que je conduisais, après un instant de silence, je voyais du coin de l’œil Cami se tourner vers moi. Et automatiquement, mes sourcils c’était légèrement froncé en l’entendant me demander comment j’allais. Sur le moment je ne voyais pas l’importance de cette question, car pour moi, je n’avais pas le droit de pas aller bien, face à Cami, je ne pouvais pas me le permettre après ce qu’elle avait vécu. Elle voulait que je me confi à elle, par rapport à ce qui nous arrivait, elle voulait que je lui parle de ce que je ressentais. Je réfléchissais un instant, mais à vrai dire, je n’en savais rien, je n’avais pas pris le temps de penser à ça, a ce que moi je pouvais ressentir. Sa question me perturbait alors un peu. “Eh bien je... Je... Je ne sais pas trop quoi te dire... Je vais bien, je crois... Ce qui compte pour moi, c’est comment toi tu te sens, si tu vas bien, je vais bien.” Je finissais par tout ramener à elle s’en vraiment m’en rendre compte, et je ne répondais pas vraiment à sa question non plus. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas mettre de mot sur ce que je ne savais pas, et je n’avais pas non plus envie de parler de ce que moi je ressentais, ça avait l’air bien trop compliqué, je ne voulais pas, je ne me sentais pas prêt d’en parler.  

Une fois garer devant notre immeuble, je lui avais parlé de la pharmacie qui était juste à côté et de si elle voulait aller chercher son traitement ou pas. Mais elle semblait hésitante, désirant et pensant qu’on allait en parler avant. Elle avait raison, je voulais tellement qu’elle accepte que j’avais automatiquement penser qu’elle allait le prendre. “Oh oui bien sûr, comme tu préfères, on peut en discuter oui.” Cette réponse m’inquiétait un peu, car ça me faisait penser que peut être elle hésitait à prendre ce traitement, où qu’elle n’en avait pas envire. J’esquissais un faible sourire en l’entendant dire qu’elle voulait qu’on prenne cette décision à deux une fois encore. “D’accord d’accord, pas de soucis, ne t’inquiète pas, on prendra tout le temps nécessaire pour en parler si tu veux, ça me va très bien.” On avait toute la soirée devant nous et même beaucoup d’autres jours pour en parler et prendre une décision. Elle semblait un peu inquiète, se rappelant que maintenant d’un tas de questions qu’elle voulait désormais poser au médecin. Mais je fronçais un peu les sourcils en l’entendant parler, elle évoquait de prendre une contraception, je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Est-ce qu’elle avait déjà décidé de reprendre une contraception ? “Comment ça ? Tu as repris ta pilule...?” Je n’arrivais pas à savoir si ça voulait dire qu’elle voulait ou non prendre ce traitement, et surtout si elle voulait ou non réessayer. Après je pouvais comprendre qu’elle ne voulait pas dans l’immédiat. Techniquement, il était vrai qu’on n'avait jamais évoqué le cas de figure de faire un enfant volontairement. Mais pour moi, il me semblait que vu qu’on avait décidé d’avoir cet enfant, c’était logique que désormais, on continue à en désirer un de nouveau. Mais elle ne partageait peut-être pas cette idée, peut-être qu’elle l’avait voulu car c’était un accident, mais qu’elle ne désirait pas de se lancer dans ce projet tout de suite volontairement. Peut-être qu’on n’était pas sur la même longueur d’onde. Elle me posait ensuite plusieurs questions à la suite sur ce que je voulais qu’on fasse. Je fronçais légèrement les sourcils de nouveau, je ne savais plus trop quoi penser, je craignais qu’on ne soit pas d’accord sur le sujet, et je ne voulais surtout pas que l’on se dispute. Et puis je n’avais pas trop la tête à réfléchir pour le moment, je commençais à ressentir tout le poids de la fatigue qui retombait en même temps que l’adrénaline. “Je... Je ne sais pas... A quoi tu veux réfléchir au juste... ?” Je ne voyais pas de quel pour et contre elle parlait, j’étais un peu perdu. Je pense que je commençais à saturer un peu en termes d’info sur cette journée.  J’ouvrais la bouche pour parler de nouveau, mais la sonnerie se faisait entendre dans les haut-parleur de la voiture, et mon cœur se serrait en voyant le nom de ma mère s’afficher. Je restais un instant son bouger, je n’avais aucune envie de répondre, sachant pertinemment comment ça allait se passer. J’étais prêt à laisser sonner, fixant le numéro. Mais Cami m’incitait à répondre, je laissais alors échapper un soupire, en même temps, est-ce que plus j’attendrais, plus ça ne serait pas pire ?  

Je lançais alors un regard à Cami, afin d’essayer de voir si elle était prête, car ça n’allait pas être évident. J’acceptais ensuite l’appel. “Salut maman...” Comme à son habitude, elle était toute joyeuse au téléphone, partant presque automatiquement dans un monologue après m’avoir salué. A vrai dire, je n’écoutais pas vraiment ce qu’elle disait, j’essayais juste de réfléchir à quel moment je pourrais lui dire, et surtout comment. Entendre sa voix si heureuse de nous parler me faisait mal cœur d’avance. “Je vous dérange pas trop longtemps, je voulais juste vous demander s'il n’y avait pas un week-end où vous pourriez venir à la maison ?” “Je sais pas si...” “Parce que j’aimerais beaucoup inviter toute la famille pour que vous puissiez leur annoncer la bonne nouvelle !” “Justement maman je...” “Ça serait vraiment géniale et ça leur ferait beaucoup plaisir que ce soit toi qui le leurs annoncent je pense.” “Non je...” “Pour le moment personne d’autres n’est au courant, j’ai fait comme tu m’a dit je ne l’ai dit à personne !” “Maman écoute...” “Même pas à ta sœur, et tu dois bien savoir que c’est un sacré exploit pour moi déjà et...” Elle ne me laissait pas en placer une, elle était tellement dans son truc, qu’elle ne faisait même pas attention que j’essayais de dire quelque chose, elle devait être tellement persuadé qu’on allait accepter. Je laissais alors échapper un soupire “Maman arrête et écoute-moi !” J’avais dû hausser un peu la voix pour qu’elle daigne m’écouter, mais je sentais bien que je l’avais surprise, car ce n’était pas dans mon habitude de lui parler comme ça. Je fermais les yeux un cours instant pour me préparer à ce que j’allais dire. J’évitais le regard de Cami, et j’évitais également son contact, je voulais rester concentrer et ne pas flancher. “Excuse-moi, mais... On... On pourra pas faire ça. Il y a eu un... Un problème. J’ai une mauvaise nouvelle.” Je cherchais mes mots, fixant un point au hasard au large de la voiture. “Oh mon dieu qu’est-ce qu’il y a ? Il t’est arrivé quelque chose ? A Cami ?” Je sentais au son de la voix de ma mère qu’elle commençait à s’inquiéter, qu’elle ne comprenait pas, me demandant ce qu’il se passait. Je me râclais un peu la gorge. “C’est le bébé, il... Il n’est plus là. Cami à fait une fausse couche.” Il n’y avait pas trente-six manière de l’annoncer, et ça ne servait à rien de tourner autour du pot, ni de faire durer cette torture. Mais le dire, prononcer ces mots, me serrais la gorge, je serais le poing pour contenir mes émotions.  Il y a eu un moment de silence, certainement le temps qu’elle comprenne l’information et qu’elle réalise. Je l’entendais ensuite commencer à s’excuser pour nous, nous demander comment on allait, mais je sentais à sa voix, je sentais la tristesse, la déception. Je préférais couper court à la conversation. “Ecoute maman, est-ce que je peux te rappeler demain...? J’ai pas vraiment envie d’en parler, je l’ai appris aujourd’hui, et je... Je dois...” Elle me coupait en me disant qu’elle comprenait, elle savait très bien que ça ne servait à rien de me forcer à lui raconter, et que je le ferais quand je le pourrais. Je pense que je serais plus apte à lui apporter des détails après m’être un peu reposer déjà et d’avoir digérer un peu la nouvelle. Elle était au courant, c’était le principal. Je raccrochais alors après lui avoir dit au revoir, et passais mes mains sur mon visage, cette conversation m’avais chamboulé, a vrai dire, dire tout ça à haute voix, rendait tout, tellement plus réel que ça ne l’était déjà. J’avais l’impression de ressentir tout ce que j’avais refoulé jusque-là. “Rentrons.” Je ne voulais plus rester là, je sortais alors de la voiture avec Cami, pour rejoindre notre appartement.  

Je n’avais pas dit un mot jusqu’à ce qu’on passe le pas de porte. Je posais mes affaires, ignorais les chiens, et adressais ces mots à Cami sans même la regarder. “Je vais prendre une douche.” Je me sentais fragile, et j’avais peur de craquer si jamais je la regardais. J’allais donc rapidement dans la salle de bain, fermant la porte. Je me déshabillais aussitôt et me mettais sous l’eau chaude. Je laissais l’eau tomber sur mon visage, les yeux fermés, repensant à tout ça. J’essayais de me convaincre de tenir, mais c’était en fait de plus en plus difficile, je posais mes mains sur la paroi de la douche, la tête baissée, laissant juste l’eau coulé. Je revoyais Cami m’annonçant cette perte, l’état dans lequel elle était en suite, le médecin qui nous annonçait qu'il y avait de grande chance pour qu’on n’ait jamais d’enfant, la voix de ma mère quand je le lui avais annoncé. Tant de chose qui réduisait mon cœur en miette. Je sentais que j’en avais gros sur la conscience, et que je ne pouvais pas garder tout ça pour moi, c’était trop. Je pensais que je pouvais gérer, mais finalement, je n’en été pas capable. Malgré l’eau qui ruisselait sur mon visage, je pouvais tout de même sentir quelques larmes y couler, dû à un trop plein d’émotions, trop retenir n’était jamais bon, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. En réalité j’avais si peur, mais j’avais honte, je me sentais si faible, si fragile face à ça, je ne me sentais pas à la hauteur. Une fois lavé et ressaisie, je me séchais et entourais une serviette autour de ma taille. Je me regardais dans le miroir, Cami avait raison dans la voiture, je ne devais pas garder tout ça pour moi, elle avait le droit de savoir. Je sortais de la salle de bain, puis me dirigeais doucement vers elle avant de me décourager. “Cami...? Ecoute je... Tu avais raison tout à l’heure, je ne suis pas sûr d’aller bien... Je ne voulais pas t’inquiéter, et puis surtout je ne voulais pas me permettre de mal me sentir après ce que tu as vécu, ce n’est vraiment pas comparable. Mais je... C’est si... Difficile à accepter, j’étais tellement heureux, mais je ne veux surtout pas que tu t’en veuille pour ça...” Je laissais un petit instant, cherchant mes mots, je la regardais, l’air désolé, triste. “Je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est de ma faute, je sais que tu stress beaucoup quand je suis en mission, et j’arrête pas de me dire que c’est peut-être à cause de ça, je ne sais pas. Et là, toute cette journée, je me suis senti si inutile, si vulnérable, j’ai détesté ça, de ne rien pouvoir faire pour t’aider ou te soulager, et ça m’énerve aussi, en plus de me rendre triste.” Je ne contrôlais rien de cette situation, et je me sentais perdu à cause de ça, ça suffisait à m’inquiéter, et me faire paniquer. “J’ai vraiment peur qu’on n’arrive jamais à avoir un enfant, mais pas pour moi, pour toi, j’ai peur que ça te rende triste tout le reste de ta vie, que tu ne sentes pas combler à cause ça. Sache que si jamais on y arrive pas, je pourrais très bien vivre sans s’il le faut, je t’aime plus que tout et ça prend le dessus sur tout.” En réalité, je craignais que ce manque qu’on ressentirait les deux, nous détruise petit à petit un jour, si jamais on venait à perdre espoir. Qu’on soit frustré de ne pas réussir à réaliser ce rêve commun qu’on avait. “Mais pour le moment tout ce que je veux moi, c’est tout essayer pour y arriver un jour. J’ai bien vu comme cette nouvelle nous a rendu fou de joie, alors j’ai aucune envie d’abandonner. Je voudrais qu’on essaye encore et encore s’il le faut, mais je ne veux pas trop t’en demander, ce n’est pas moi qui souffre physiquement de tout ça après. Mais t’avoir vu enceinte, m’a confirmé que c’était tout ce que je voulais, je ne vois plus rien d’autres. Alors oui j’aimerais que tu prennes ce traitement.” Je prenais une inspiration dans mon monologue. “Si le médecin a dit vrai, ça pourrait prendre des mois, voire des années pour que ça fonctionne. Alors imagine si on attend, et que je ne sais pas, dans deux ans on se décide d’essayer de nouveau, mais que ça prend des années pour que ça marche, plus on attend, et plus il y aura de risque je pense. Alors que si on continue maintenant, peut-être qu’avec un peu de chance, ça arrivera au bon moment ? Et au moins ça nous laisse plus de temps pour se retourner si ça ne fonctionne pas...” Je voulais être totalement honnête avec elle, et pour le coup, moi qui m’étais retenu toute l’après-midi, je lui avais tout déballé la moindre de mes pensées, comme ça, elle avait toutes les cartes en mains. “Et toi ? Qu’est-ce que tu veux faire... ?”



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When I met you, I told my friends that I'd date you.
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la promesse d'abondance
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SURNOM : cam, mimi, camignonne, camami
STATUT : found my best friend and my soul mate in one. words cannot describe how excited i am to experience life with you. (dorian)
MÉTIER : fondatrice de Hasting Conciergerie
LOGEMENT : un petit appartement (le treize) cosy dans le quartier bohème de west end, hardgrave road.
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Message(#) Sujet: Re: You're loosing me (#Camian 13) You're loosing me (#Camian 13) EmptySam 8 Juin 2024 - 14:19

Elle était effrayée. Toute cette situation la rendait triste et fébrile, elle ne savait plus comment réagir, ni comment agir en réalité. Elle ne savait même pas si son couple avec Dorian allait survivre à cette épreuve. Elle l’aimait, de tout son être, elle n’avait jamais été autant amoureuse. Quand elle y repense, elle l’aimait depuis la toute première fois qu’elle l’avait rencontré, il y a dix ans. Elle l’avait aimé à la seconde où leurs regards s’étaient croisés, même si elle avait enfoui ses sentiments au plus profond d’elle-même pendant des années, elle était persuadée désormais, qu’il avait toujours été son destin, son âme-sœur, sa flamme jumelle, sa bonne personne au mauvais moment, elle n’imaginait plus sa vie sans lui, elle l’avait vécu pendant presque deux mois pendant leur rupture, et cela avait été très difficile à vivre. Elle pensait que leur couple était assez fort pour surmonter une fausse couche, mais surmonter l’infertilité, une vie sans enfant, une vie où les fausses couches pourraient se multiplier, elle n’en était pas certaine. C’était le rêve de Dorian – et le sien également -, une vie de famille, une maison remplis de cris d’enfants, de rire, de pleure, une maison pleine de vie et de bonheur. En quelques secondes, le médecin avait ruiné leurs rêves. Ils étaient si mal à l’aise, ils n’arrivaient presque plus à parler, à se dire les choses. L’américaine voyait bien que Dorian ne lui disait pas tout, qu’il gardait beaucoup trop de chose pour lui, qu’il préférait dire qu’il allait bien, si elle allait bien, et ce n’était pas ce qu’elle voulait entendre. Elle voulait qu’il se livre à elle, qu’il lui dise ce qu’il ressent, qu’elle puisse être là pour lui, comme lui était là pour elle. Mais plus il se renfermait plus son cœur se serrait, plus elle s’en voulait et plus toutes ses peurs prenaient possession d’elle. Elle n’arrivait plus à penser à autre chose, leur couple était-il en péril ? Allaient-ils survivre à cette épreuve ? Le fait qu’il ne lui parle pas, la rendait nerveuse, elle ne savait plus ce qu’elle devait faire concernant le traitement. Elle appréciait qu’il lui laisse le choix de le prendre ou non, il respectait son corps et ses choix mais Cami ne voulait pas de ça. Elle voulait d’abord savoir ce que lui, voulait faire. Ce qu’il ressentait, ce qu’il espérait de leur avenir. Elle passait une main sur son visage tout en regardant vers la pharmacie. Il la bombardait de question, et elle se rendait compte qu’elle avait peut-être annoncer des informations trop tôt. Elle avait repris la pilule, parce que c’est la seule chose qu’elle avait pensé juste quand elle avait perdu leur bébé, elle était si perdue à ce moment-là, qu’elle ne savait plus quoi faire, comment réagir. « Oui.. je.. je veux dire.. j’ai pensé que.. » Et maintenant, elle se sentait horrible. Elle n’aurait peut-être pas du le faire, mais ils n’avaient jamais parler d’avoir un enfant réellement, c’était dans les projets mais pas de suite, alors elle s’était dit que peut-être que maintenant, qu’il n’y avait plus de bébé, Dorian voulait attendre, ils avaient été heureux, mais le voulait-il réellement ? « Je.. Je pensais qu’on discuterait du fait d’avoir un .. » Un projet bébé, une vie de famille, une réelle discussion de projet d’avenir mais elle n’eut le temps de terminer sa phrase, le numéro de Suzanne s’affichait, et elle préférait arrêter la conversation.

La voix de Suzanne prenait possession de la voiture et le cœur de l’américaine se mettait à battre se vite. Elle faisait tout son possible pour retenir ses larmes. Elle avait l’impression de décevoir Suzanne également, de la trahir, de la rendre triste, de lui briser son rêve de devenir grand-mère. Elle ne regardait même pas Dorian, la situation était bien trop compliquée. Elle l’entendait essayer de passer l’information et Suzanne qui continuait à parler encore et encore, son cœur se serrait. Elle fronçait les sourcils et tournait la tête vers Dorian quand il élevait la voix vers sa mère, elle lui faisait non de la tête qui signifiait, ne parle pas comme ça a ta mère, la pauvre. Les mots sortaient enfin de sa bouche, le silence qui régnait dans la voiture et de l’autre côté de la ligne téléphonique, était assourdissant et encore plus malaisant. Suzanne reprenait la parole et Cami tournait le visage vers la fenêtre pour ne pas craquer, la voix de Suzanne était tremblante, elle se voulait compatissante mais on pouvait réellement sentir sa tristesse et son désarroi. C’était perturbant, Cami ne disait rien, et heureusement, elle ne savait pas qu’elle était présente, et au moins, elle n’avait pas à faire semblant que tout allait bien. Dorian mettait fin à la conversation rapidement, et Cami ne pouvait s’empêchait de penser à quel point son appel téléphonique avec Taylor serait horrible, elles étaient si proches.. Cami n’arriverait pas, à rester stoïque comme Dorian l’avait été. Un simple rentrons. Elle ne disait rien, attrapait son sac et sortait de la voiture. Il ne fallut que quelques secondes pour rejoindre la porte de l’appartement. Les chiens les accueillaient comme ils savaient si bien le faire, mais Dorian ne les regardait pas une seconde. Cami fronçait les sourcils, tournant son regard vers lui, il s’en allait dans la salle de bain, sans un regard, elle avait seulement le droit à un : je vais prendre une douche.

La porte de la salle de bain fermée, Cami laissait quelques larmes coulaient sur son visage. Elle se demandait si elle avait fait quelque chose de mal. Il ne lui parlait pas, elle était seule et des tonnes de questions sans réponses arrivaient dans sa tête. Finalement, elle avait peut-être raison, peut-être que leur couple ne survivrait pas, peut-être était-il en train de réaliser qu’il ne voulait pas d’une vie de couple sans enfants. Cami partait dans la chambre, enlevant sa tenue, elle enfilait un haut et un short de pyjama. Elle attachait rapidement ses cheveux, laissant deux mèches descendre devant son visage. Elle attrapait son ordinateur, rejoignant le canapé, elle s’installait, Loki et Oliver à ses côtés, elle se connectait très rapidement au moteur de recherches, et commençait. Taper : utérus hostile sur google, elle n’aurait jamais penser un jour devoir faire face à ça, mais elle le faisait. Elle lissait des tonnes d’articles, des témoignages. Il y avait de tout, des femmes qui avaient fini par réussir, d’autres qui n’avaient jamais eu d’enfants. Des femmes qui parlaient de l’adoption ou d’une mère porteuse, certaines qui discutaient de la difficulté pour le couple de vivre cette épreuve. Cami se sentait étrangement soutenue, elle n’était pas la seule dans cette situation. Elle n’était pas la seule à vivre avec des peurs depuis plus d’une semaine, elle n’était pas la seule à devoir remettre sa vie en question et à prendre des décisions. Elle tapait ensuite le nom du traitement sur le moteur de recherche, elle lissait tout ce qu’elle pouvait trouver, elle commençait par les bienfait du traitement, elle essayait de trouver des femmes qui expliquaient après combien de temps elles avaient réussi. Elle comprenait que tout cela était aléatoire, qu’il n’y avait pas de réelle durée, que cela pouvait prendre un an, alors que certaines en étaient à leur dixième années de traitement. En lisant cela, Cami se sentait mal, elle fermait l’ordinateur, rabaissant l’écran, elle passait une main sur son visage, pensant à sa vie, si elle devait essayer et prendre un traitement pendant dix longues années. Les yeux fermaient, la tête en arrière dans le canapé, elle ne pensait pas ce matin, qu’on lui apprendrait une nouvelle aussi terrible. Des tonnes de questions, une décision à prendre, elle n’avait souhaité rien de tout ça, elle n’avait toujours eu qu’un seul rêve : avoir la vie de famille qu’elle mérite et pourtant, on lui enlevait la seule chose qui la comblerait de bonheur.

Dorian pénétrait de nouveau dans la pièce, Loki et Oliver allait vers lui, un peu pénaux, ils ne savaient pas comment agir, surtout Loki, d’habitude Dorian le saluait toujours. Cami ouvrait les yeux en entendant la voix de Dorian qui l’appelait. Elle se redressait, s’asseyait correctement, posant son ordinateur sur le côté du canapé. Elle l’écoutait attentivement, il voulait lui parler, et elle ne savait pas si cela était une bonne chose ou non. Elle ne lui coupait pas la parole, bien qu’elle avait beaucoup de chose à dire, elle le laissait déballer tous ses sentiments, il en avait besoin, et elle était rassuré qu’il lui parle, qu’il puisse encore mettre des mots sur ce qu’il ressentait. Il terminait par une question, après lui avoir dit tout ce qu’il voulait pour la suite, tout ce qu’il souhaitait, avoir un bébé, essayait du moins. Le projet, il ne l’avait pas abandonné, bien au contraire. Cela la rassurait, elle se sentait un peu moins seule. Elle le regardait, réfléchissant un instant, afin de choisir correctement ses mots, ce qu’elle allait lui dire. Elle aussi, elle avait peur, elle ne savait pas quoi faire, prendre une décision était compliqué, leur vie commune dépendait en partie de cette décision. « Dorian..Mon amour.. Je suis terrifiée, j’ai aussi peur que toi.. Je ne vais pas forcément bien, mais ce qui me fait le plus peur c’est notre avenir.. Elle prenait une seconde pour trouver la bonne façon de tourner sa phrase, de ne pas le vexé, ou de ne pas se faire comprendre. Les semaines, années qui passeront seront difficiles, on ne sait pas si on arrivera un jour à avoir un enfant, peut-être que ce n’est pas notre destin, du moins le mien, parce que toi, tu n’as pas de soucis pour en avoir un. Elle secouait la tête, ce n’était pas ce qu’elle voulait dire. Oublie ce que je viens de dire… Regarde juste la situation actuelle, c’est une nouvelle difficile que nous venons d’apprendre et tu t’es renfermé sur toi.. Je t’ai demandé de me parler, et tu ne l’as pas fait, tu es partie dans la salle de bain comme si… Comme si je n’existais pas.. Elle avalait sa salive avant de reprendre. Je sais que je n’ai pas été parfaite non plus, j’ai craqué beaucoup trop, parce que j’ai retenu cela trop longtemps mais j’ai peur.. J’ai peur que cette situation nous détruise. Je ne veux pas que dans quelques années, ont viennent à se détester parce qu’on se sera laisser manger par la situation. La communication est importante, et encore plus dans ce genre de situation.. Elle se levait du canapé, allant de la cuisine, ouvrant un soda. Je n’aurais pas du reprendre la pilule sans t’en avoir parler avant mais sur le coup, je n’ai pas réfléchi, j’essayais juste de rester forte. Elle prenait une gorgée de sa boisson, la posait sur le plan de travail de la cuisine. J’ai fait des recherches Dorian, et les résultats ne sont pas forcément bon.. C’est aléatoire, il y a des couples qui y arrivent après quelques années, et certains d’entre eux, cela fait dix ans qu’ils essaient. Dix ans. Les larmes lui montaient aux yeux, elle essayait de les effacer, de les ravaler. Je t’aime Dorian, plus que tout, je t’aime depuis la première fois où on s’est rencontré, mais je ne veux pas te faire subir une vie sans enfant. Pour l’instant tu dis que ça sera suffisant, mais dans plusieurs années, tu me détesteras peut-être parce que je n’ai pas pu t’en donner malgré tous nos efforts. C’était des paroles très difficile à dire, mais elle se le devait, parce que c’était une des choses qui lui faisait le plus peur. Et je déteste le fait que tu t’en veuilles.. Ce n’est pas ta faute, et le fait que tu n’étais pas présent, ce n’est pas ta faute également. Si tu avais été là, cela n’aurait rien changer, j’aurais tout de même fait une fausse couche, parce que visiblement je suis « malade ».. Elle avait fait le signe des guillemets autour du mot malade. Une femme sur deux vivait une fausse couche, naturellement, dans son cas c’était différent. J’ai toujours voulu avoir des enfants, tu le sais, je rêve d’un mini-toi, qui cours partout dans la maison avec Loki et Oliver.. Prendre le traitement me fait peur, parce que je vais y mettre beaucoup d’espoir et toi aussi.. Et si ça ne fonctionne pas ? Si cela finissait par les détruire, c’est ce qu’elle voulait dire. Mais je suis d’accord avec toi.. Le médecin a dit que cela pourrait prendre des années.. Elle prenait une grande respiration. J’ai déjà trente ans et les femmes ont moins de temps que les hommes pour procréer.. Je veux un bébé, je le veux tellement, c’est viscérale, je ne pense qu’à ça.. J’avais déjà fait des listes de prénom pour les partager avec toi quand tu rentrerais de ta mission, j’avais préparé un panier sur amazon, j’avais si hâte de te le montrer. C’est ce que je veux, un bébé, avec toi.. Notre famille. Elle essuyait quelques larmes, se remémorer tout cela était une épreuve de plus. Elle voulait prendre le traitement, même si cela lui faisait peur. Je veux prendre ce traitement, je ne veux pas prendre de contraception, je veux qu’on essaie d’avoir un bébé, le notre. Elle reprenait une gorgée de sa boisson. Mais, je veux qu’on se dise tout.. Je ne veux pas qu’on garde nos ressentis. Je veux qu’on se dise quand ça ne va pas bien, je veux qu’on parle de nos peurs et de nos doutes. Elle s’avançait dans le salon, passant une main dans ses cheveux. Ayons un bébé Dorian Kean. » Elle lui souriait, tendrement.


@Dorian Kean You're loosing me (#Camian 13) 3606011672 You're loosing me (#Camian 13) 4285025084 :plz: :drama:


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when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.
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