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 I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1)

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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptySam 1 Juin 2024 - 12:47

I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more.
La chaleur étouffante de la ville qui fourmillait en tous sens faisait lentement place à un brin d’air frais marin bienvenue à l’approche des fameuses rues pavillonnaires de Bayside. Bien loin du centre-ville habituel, les pas battaient de moins en moins la mesure à l’approche d’une bâtisse bien particulière… En effet, une jeune femme semblait à présent sur le point de creuser une véritable tranchée le long de l’allée résidentiel, ses bras chargés de sacs en tout genre, faisant fi de l’énième goutte de sueur qui perlait le long de sa tempe. De loin, on pouvait observer le manège anarchique tandis qu’une myriade de phrases murmurées s’échappait de ses lèvres crispées. Nerveuse. Voilà ce qu’elle était. Au sein de son cortex cérébral un véritable maelstrom de pensées plus incohérentes les unes que les autres se bousculaient tandis qu’au fin fond de ses entrailles grondaient un terrible sentiment de culpabilité. Certainement l’affliction la plus normative de ces derniers temps la concernant… Cela faisait des mois que Yara n’avait pas mis un pied ici, sans parler de l’absence de nouvelles et de son changement de numéro de portable. Autant ne pas faire les choses à moitié. Oui mais voilà, le cœur a ses raisons que la raison ignore et la disparition de sa sanité mentale ne datant pas d’hier elle s’était dit que quelques cadeaux de son trip autour de l’Asie ainsi qu’un peu de nourriture à emporter était une raison suffisante pour se pointer. Peu importait l’heure un peu tardive, les regards des voisins curieux et cette énorme boule qui se faisait une place de choix avec violence au fond de sa gorge.

T’es qu’une putain de lâche… Litanie personnelle qu’elle se répétait mentalement avec ardeur souhaitant ainsi contraindre son corps transi d’effroi à parcourir les quelques mètres restant - à défaut de trouver l’audace qui la caractérisait tant par le passé. Pourtant, il fallait un certain culot à Yara pour oser débarquer à sa porte avec quelques excuses bidon et des nouilles tièdes bons marchés. Elle se souvenait parfaitement de la raison initiale de sa présence en ces lieux qu’elle aurait dû fuir : Sloane. Si patiente, si douce… Et qui avait accepté tous les bons, mais surtout les mauvais côtés de Yara, envers et contre tous les signaux d’alarmes qui avaient dû s’allumer éclairant de mille feux la conscience alerte de la psychologue. Elle ne méritait pas ça. Sans savoir réellement quelles explications sortiraient d’une discussion douloureuse à n’en pas douter… Ou peut être jouerait-elle la carte de l’omission ? Tour de passe-passe dans lequel l’hispanique était devenue maîtresse. Secouant vigoureusement la tête de gauche à droite, Yara prit finalement une grande bouffée d’air tout en astreignant son corps à se mouvoir vers la dites porte tant redoutée.

Les mains moites s’accrochaient plus vigoureusement encore aux hanses en plastiques. Son palpitant pompait bien plus de sang que nécessaire alors que ses longues jambes dénudées parcouraient avec difficultés le dernier mètre. Avec précaution, elle reposa les affaires à ses côtés, frottant énergiquement ses extrémités contre le jean pour en effacer les traces de son émoi. Puis, elle frappa trois coups contre le bois sombre tentant d’oublier que son ouïe était complètement assourdie par les battements douloureux de son cœur. Lorsque la porte s’ouvrit, tête basse elle entreprit directement de couper l’herbe sous le pied de son vis-à-vis que Yara évitait soigneusement du regard. Courageuse… Mais pas téméraire. « Bonsoir Sloane, j’espère que je ne te dérange pas ? Mais je ne viens pas les mains vides comme je sais que tu as un emploi du temps particulier je me suis dis que quelques chinoiseries t’éviteraient le passage obligé par la cuisine et j’ai aussi quelques cadeaux que j’ai ramené dans mes valises pour la petite et toi bien sûr. » » C’était dur. Beaucoup plus qu’elle ne l’escomptait. Avait-elle oublié de respirer durant sa tirade ? Sûrement parce qu’à présent elle cherchait avec peine l’air qui semblait atrocement lui manquer mais qui lui permis cependant de relever le regard afin d’affronter celui de Sloane. Bon Dieu… Dans quoi s’était-elle encore embarquée…

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@Sloane Jarecki I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) 2598156303
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Sloane Jarecki
Sloane Jarecki
la voix de la raison
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ÂGE : christ+2 (35 ans).
SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes.
STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré.
MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion.
(c) mandoanne
POSTS : 426 POINTS : 380

TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais)
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
RPs EN COURS : I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) SBygW
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.

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SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)

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HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)

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SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story

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PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement


RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8
AVATAR : claudia doumit
CRÉDITS : avatar (c) fassylover
DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse)
PSEUDO : princesse mononoprix
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/04/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t53994-while-we-were-developing-common-sense-she-studied-the-blade
https://www.30yearsstillyoung.com/t54647-a-rock-and-a-soft-place-sloane

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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyLun 10 Juin 2024 - 14:23

Les journées trop longues, trop intenses ont cédé leur place à un rythme auquel Sloane s’accommode ; Nat est en vacances avec Delilah et sa nouvelle compagne, le travail cesse d’être une charge interprétée comme une punition pour devenir un défi amusant pour lequel elle ne craint pas de fournir quelques heures et neurones en plus que ce qui est contractuellement défini, et la présence sporadique d’Arsinoé qui vient trois jours, puis repart pour une durée indéterminée qu’elle ne demande pas, la rassure et lui offre une présence sur laquelle se reposer, à défaut de pouvoir en dépendre. C’est la première fois, somme toute, depuis que Joshua est parti, qu’elle arrive à sentir un tant soit peu de paix dans son quotidien, que chaque seconde passée seule ne relève plus de la torture et qu’elle n’a plus peur de dépendre d’elle-même et d’être face à ses pensées.
Peut-être que c’est vrai ; ou peut-être qu’elle se ment, qu’elle force le trait par peur d’une rechute dont elle ne se relèvera pas, cette fois. Peut-être que c’est pour ça qu’elle accompagne sa première soirée seule d’un verre de vin : il n’y aura potentiellement aucun sentiment de vacuité auquel se confronter, mais elle préfère ne pas être seule face à des pensées trop nettes et précises, si ça devait arriver.
Ainsi, elle n’attend ni appel, ni ne prévoit de sortie ; elle s’attend encore moins à ce qu’on frappe à sa porte, deuxième verre à peine entamé, les oreilles rouges pour tout symptôme d’un début d’intoxication. Sloane contemple, longuement, l’idée de faire la morte, d’ignorer la personne de l’autre côté, qui qu’elle soit, et le mouvement du corps n’est amorcé que par le réflexe consciencieux : ça peut être n’importe lequel de ses patients, ancien ou non, et tant pis, si c’est déplacé, ou si c’est une fausse alerte : l’esprit pessimiste et trop alerte a déjà pris le dessus pour traîner l’appareil corporel jusque dans l’entrée.

Il y avait Yara, devant sa porte, les mains pleines de tout autre chose que de ses hanches, ou encore de ses velléités d'auto-sabotage. Sloane ignore quoi dire, et Yara ne la laisse de toute manière pas faire, lui déballe une logorrhée verbale qui ne contient ni explications, ni excuses, rien que des lieux communs qui puent pourtant la culpabilité. La jeune femme a toujours été évasive sur sa personne, mais cet aspect d’elle, Sloane le connaît par coeur, malgré les mois sans nouvelles. Elle la laisse terminer, puis attend encore une bonne demi-minute avant de répondre, soucieuse de retrouver sa contenance, de ne rien laisser paraître. « Les flics avaient raison, fallait juste attendre un peu », qu’elle lâche d'un ton sec pour tout salut, les lèvres se pinçant immédiatement. C’est faux, évidemment : elle n’a contacté personne, parce qu’elle savait que Yara était du genre tir au flanc, par sa propre admission, et qu’elle n’était personne pour se permettre de partir à sa recherche. Il n’y avait eu aucun terme, et Sloane ne lui en aurait jamais demandé un.

De fait, elle se déteste d'être heureuse de la revoir ; qu'une partie d’elle qu’elle aurait souhaité étouffer ces dernières semaines soit soulagée qu'elle ait choisi de venir frapper à sa porte plutôt que de faire profil bas. L'autre partie, toujours dominante, est agacée : agacée de voir que malgré les semaines, Yara choisit de se pointer comme si de rien n'était, sans mot d'excuse outre que de la nourriture et des souvenirs. Elle a jamais été le genre à trop communiquer, Yara, et c’est l’y pousser qui l’a faite partir (elle niera certainement, mais Sloane le sait) ; en outre, elle ne sait comment interpréter son retour, si ce n’est qu’elle ne la laissera pas s’en tirer à coup d’excuses murmurées et d’une disparition au petit matin, cette fois. « Qu’est-ce que tu viens faire là, Yara ? J’ai de la nourriture chez moi et j’ai pas besoin de cadeaux. Ni de quelqu’un qui vient tirer un coup pour repartir pendant un autre trimestre, d’ailleurs. » Elle la sonde de ses yeux sternes, fatigués d’avance d’avoir à reprendre cette conversation depuis le début pour un échec plus que probable ; outre le savoir rationnel et certain qu’elle n’obtiendrait rien dont elle avait besoin de Yara, il y avait pourtant toujours cette pointe d’affection envers elle trop forte et prégnante pour qu’elle l’ignore. Sloane ne savait malheureusement pas se détacher aussi aisément - qu’importe combien elle l’aurait voulu. C’est presque une sentence pour elle-même, quand elle lâche ses prochains mots : « Entre. T’as cinq minutes. »

@Yara Cervantes :l:
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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyJeu 27 Juin 2024 - 16:35

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La mémoire avait quelque chose de particulièrement pernicieux, les moindres réminiscences vinrent frapper de plein fouet Yara alors qu’elle dévisageait son vis-à-vis avide d’un oxygène qui se refusait à pénétrer ses poumons. Les notes si singulières de son parfum, les courbures de ce corps autrefois ardument parcouru, l’éclat ténébreux de ce regard perçant… Les rappels se faisaient vifs, douloureux mais aussi et surtout terriblement addictifs. Voilà pourquoi elle avait fui, si loin, si vite. Conséquence également de son retour aussi anarchique qu’irréfléchi. Son silence tortueux, son analyse méticuleuse, ses globes sombres brillant d’une rancœur difficilement contenue, Yara peinait à rester droite et imperturbable veillant à maîtriser les soudains tremblements de ses membres supérieurs. L’inévitable sentence tardait à s’effondrer sur elle tel un couperet auquel elle s’était pourtant attendue à recevoir aux vues de ses dernières exactions. « Les flics avaient raison, fallait juste attendre un peu » L’air depuis trop longtemps contenu s’expulsa violement de sa bouche entrouverte tandis que ses pupilles s’écarquillaient de concert à cette révélation. Avait-elle réellement prévenu les autorités de son départ ? Sans parvenir à délier le vrai du faux, trop occupée à dissiper le trouble ressenti Yara afficha un sourire nerveux qui n’atteignit pas ses yeux voilés d’inquiétude. « Moi aussi je suis contente de te voir Sloane. » Le reste resta bloqué au fin fond de sa gorge déjà nouée, la triste réalité étant plutôt que la jeune femme lui avait terriblement manqué cependant, une fois de plus, c’était bien trop lui demander que d’avouer ce fait irréfutable bien qu’en total contradiction avec ses actes récents. La tâche s’annonçait ardue mais le jeu en valait la chandelle… Essayait-elle de se convaincre à mesure que son anxiété habituelle grimpait en flèche…

« Qu’est-ce que tu viens faire là, Yara ? J’ai de la nourriture chez moi et je n’ai pas besoin de cadeaux. Ni de quelqu’un qui vient tirer un coup pour repartir pendant un autre trimestre, d’ailleurs. » Des flots aberrants de souvenirs déferlaient par vagues successives de plus en plus violentes, flashs incessants de jambes féminines entremêlées, de baisers enfiévrés et gémissements communs, vinrent frapper de plein fouet la demoiselle devenue muette. Le rouge aux joues, sans savoir si la cause était la gêne ou l’exaltation que cela provoquait en son sein. Résurgences tumultueuses des moments partagés qu’elle occultait toujours après en avoir joui, tout bonnement incapable de traiter l’information correctement sans ressentir honte et incompréhension. « Entre. T’as cinq minutes. » Reprenant durement pieds à la réalité à ses mots, Yara se mouva tel un automate lorsque Sloane s’effaça afin de lui permettre d’entrer dans cette demeure qu’elle ne connaissait que trop bien. Le terrain était loin d’être neutre, partout où ses yeux se posaient un souvenir s’imposait de nouveau à elle. C’était trop. Cette impulsive décision de se rendre ici était aussi stupide que dangereuse, déjà engloutie dans un tourbillon sans fin d’émotions incontrôlables et non identifiable pour son esprit bien trop englué dans des certitudes aussi stupides qu’infondées. Alors pour quelle incongrue raison ses membres inférieurs restaient ancrés au sol sans engager le plus petit mouvement de recul ? « Je… Je ne sais pas trop par où commencer… Je pourrais sans doute m’excuser mais je ne suis pas sûre que ce soit ce que tu veuilles ou mérites, je ne suis pas douée avec ça tu le sais. Ni pour te lire d’ailleurs. Je ne sais pas ce que tu attends de moi… Ou peut-être que je le sais trop bien… Merde ! Ça ne devrait pas être si compliqué ! »  Un grognement de frustration lui échappa tandis qu’elle abandonnait ses denrées dans un coin de la pièce afin d’arpenter cette dernière plus librement, plus confusément également. Mordillant sans discontinuer sa lèvre inférieure, signe du chaos intérieur qui faisait rage, Yara se battait contre elle-même malgré bons nombres de batailles déjà perdues jusqu’ici. « Je. Suis. Désolée. » Il lui fallut bien plus de courage qu’elle n’en disposait et elle avait du réellement détacher chacun des mots pour les obliger à sortir. Ridicule. Elle était tout bonnement, ridicule.

« Je suis stupide. Stupide et inconséquente. Je n’ai aucune excuse valable à te donner parce que rien ne justifie mon absence de nouvelles mais j’avais besoin de partir. Il fallait que je parte. Je ne te demande pas de comprendre, je ne suis pas certaine d’avoir compris moi-même de toute façon mais c’est littéralement le bordel dans ma tête tu vois ? Je n’arrive pas à faire le tri, trop de choses se sont passées ces derniers mois, des trucs que je n’explique pas, des trucs que j’ai faits ou que j’ai dites, des décisions que j’ai prises, des… Putain. Je te jure qu’avant que je n’arrive j’avais réfléchi à tout un laïus pour demander ton pardon et ta compréhension mais maintenant, devant toi, je… » Tel un fauve en cage, Yara faisait les cents pas avant de finalement entrer en quasi collision avec celui de Sloane plongeant à nouveau dans ses prunelles sombres. « Je t’en prie Sloane, dis-le-moi - Non, je te supplie même - dis-moi ce que je dois dire ou faire pour que tu me pardonnes… »  Fouillant avec frénésie le regard indicible lui faisant face à la recherche de réponse, à la recherche d’un pardon qu’elle savait ne pas être digne de recevoir et gardant cependant l’espoir insensé de parvenir à l’obtenir malgré tout. Malgré elle.

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Sloane Jarecki
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MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion.
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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyMar 2 Juil 2024 - 9:42

Cinq minutes : voilà tout ce qu’elle lui offre, rien de plus, et c’est déjà bien plus que ce qu’elle n'aurait dû lui proposer. Elle s'était promise à maintes reprises de ne plus faiblir, d'être ferme avec elle si elles venaient à se recroiser, de ne pas fléchir dans un scénario exactement comme celui-ci… Des promesses en l’air faites sous le coup de la vexation et de la colère, et elle avait su au moment même où elle avait posé le regard sur la jeune femme qu’elle n’aurait aucun problème à en faire fi. Celle-ci devrait bosser pour avoir son pardon, malgré tout : question de dignité encore mise à mal. Yara l’avait blessée, dans son départ. Et pourtant Sloane s’y était tristement attendue, car tel était leur schéma, après tout ; les retrouvailles après la fuite, toujours brèves car ponctuées d'un nouveau départ. Elle ne pouvait prétendre en être complètement victime : c'était un risque qu’elle avait accepté, la jeune femme venait avec un passif qu'elle lui avait confié sans fard, et à la lumière de celui-ci, Sloane avait conclu pour elle-même qu’elle ne pourrait rien attendre davantage d’elle. L’indécision était son maître-mot avant même qu’elle n'en fasse une profession et décide de faire exactement ce qu’elle avait fait avec son ex : prendre le large sans sommation ni forme de procès. La laisser entrer, c’est déjà lui redonner du pouvoir de la blesser en l’acceptant à nouveau dans sa vie : c’est une étape trop loin, mais c’est déjà plus fort qu’elle.

Elle ne s’attend pas à autre chose qu'un silence confus suivi d’excuses bancales et c’est exactement ce qu'on lui sert : tout un amas de confusion apeurée et de culpabilité mal gérée tout à la fois, et bien sûr, que Yara est incapable de la lire, parce que Sloane s’eat toujours placée en seconde dans leur danse et qu'elle n’a jamais appuyé sur ce dont elle avait besoin. L’eût-elle fait, elles n'auraient jamais couché ensemble : première erreur, aussi difficile à regretter que toutes celles qui suivaient, et pourtant le début de tout ce qui s’était délité dans ce qui se voulait être une amitié sans complications. Elle lui en voudrait sûrement davantage, si elle ne lisait pas la même peur dans ses yeux qu’à chaque fois qu'elles se séparaient ; si elle ne se rappelait pas de cet éclat de culpabilité diffuse qu’elle faisait naître en elle à chaque fois qu’elles s’embrassaient. Sloane s'était sentie aussi coupable que Yara, laquelle était pourtant toujours initiatrice : peut-être qu'elle aurait dû la repousser, la forcer à réfléchir. Peut-être qu'elle l’avait poussée à la fuite, sans le savoir. Au moins Yara a raison sur un point : ça ne devrait pas être aussi compliqué, et la jeune psy n’a pas envie de se poser la question de sa culpabilité à chaque échange qu’elles ont.

Son invitée surprise se met à faire les cent pas, lionne en cage qui, deux secondes après son retour, retrouve déjà sa propre prison, et Sloane ne peut s'empêcher de penser que ça commence trop mal pour bien finir. Mais Yara se lance, expose la guerre intestine dans laquelle elle est bourreau et victime, et comment réellement lui en vouloir ? Dès leur première coucherie, Yara lui avait annoncé la couleur ; Sloane n'avait jamais été laissée à l'autel, on ne lui avait rien promis d'autre que des échanges sporadiques. Peut-être que la promesse s'était brouillée dans le temps, auprès de chacune, mais comment prétendre être victime d'une trahison quand elle avait déjà vu les cartes dans la main de la joueuse en face ? Yara semble le conclure d’elle-même : elle devait partir, sans être trop certaine du pourquoi. Sloane sait qu’elle n'en obtiendra pas plus, parce que toute la vérité est déjà là ; que c'est à elle de dire quelque chose, maintenant, de faire un pas dans sa direction ou de terminer les choses proprement. Leur proximité soudaine ne fait qu’amplifier un peu plus le manque qu’elle avait ressenti sous coupe, de peur qu'il ne prenne trop de puissance, et d'ici, elle a tout loisir de lire les émotions conflictuelles qui poussent Yara à partir, encore et encore. Elle pose une main sur son bras : le geste se veut apaisant, il n'est que rappel de l'électricité entre elles, et il retombe mollement contre son flanc. Silence, puis soupir, index qui frotte le pli entre ses sourcils comme pour l’en dégager ; elle se recule, parce que tout ça, c’est trop d'un coup.

« Y a rien que tu puisses dire, Yara. Le mal est fait. »

Le départ a été acté tandis que le retour ne l'est pas encore : fuir, c’est son schéma à elle, et aucun mot ne pourra l’effacer. C’est la psy qui parle autant que la femme blessée. « Y a rien que tu puisses faire non plus, là, dans l’immédiat. » Rester ? Elle n'est pas assez naïve pour proposer cette alternative, ni aussi manipulatrice pour la piéger avec une promesse qu'elle sait d’avance anxiogène, sinon intenable. Sloane se recule, s'appuie contre le dossier d'une chaise autour de sa table. Son regard cherche celui de sa vis-à-vis, tente de saisir davantage ses intentions. « Tu peux commencer par prévenir quand t’as besoin de distance, parce que t’en as le droit et je suis à même de comprendre que tu aies besoin de temps pour toi loin de tout, Yara. » Ou mieux : tu pourrais rester, mais je t’en demanderai jamais tant. Rester, dans leur contexte, ce serait aussi réfléchir à ce qu’elles sont, et il est clair que ce sujet n’arrivera pas tout de suite sur la table – voire jamais. « Merde, est-ce que t’as même envie de rester ? Est-ce que tu reviens parce que ta conscience est lourde, ou parce que t’as vraiment envie d'être là ? »

@Yara Cervantes :l:


i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave
(c)flotsam.

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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyMer 3 Juil 2024 - 19:57

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« Y a rien que tu puisses dire, Yara. Le mal est fait. » La bile remonta avec une vigueur démesurée au fond de sa gorge serrée, elle aurait tout aussi bien pu lui asséner un uppercut directement sous le menton que la douleur ressentie serait toujours en deçà. La chaleur diffuse que sa main avait préalablement laissée derrière elle contre la peau de son bras fit place à un froid glacial qu’elle exécrait particulièrement. Ce besoin quasi instinctif de la toucher refit lui aussi surface embrouillant autant l’esprit que le corps, tout deux bercés d’un inconfort saisissant. Personne ne lui avait jamais fait éprouver pareille sensation, autant de sentiments contradictoires. Le pouvoir que Sloane exerçait sur elle, sans même sans rendre compte semblait-il, cette emprise involontaire et pourtant diablement efficace mettait sans dessus dessous Yara chahutant l’ensemble de son maigre savoir sur les relations humaines.

« Y a rien que tu puisses faire non plus, là, dans l’immédiat. » Cette fois-ci, elle dû reculer d’un pas afin d’encaisser l’information dite à haute voix et qui résonna de manière punitive en elle. Passant nerveusement la main dans ses cheveux, Yara accusait le coup sans parvenir à sortir le moindre mot devenu superflu face au constat dressé. Elle avait merdé. Et la possibilité d’avoir complètement annihiler leur relation – quelle que fut la nature réelle de cette dernière – fit quasiment fléchir la jeune femme qui ne cherchait plus à réprimer le désespoir filtrant à présent de chacune des fibres de son être ankylosé. « Tu peux commencer par prévenir quand t’as besoin de distance, parce que t’en as le droit et je suis à même de comprendre que tu aies besoin de temps pour toi loin de tout, Yara. » L’étonnement pouvait sûrement se lire sur les traits tordus par l’anxiété et le regret, à quoi jouait-elle ? Ou était-ce une vague technique tordue de psychologue ? Elle pensait avoir totalement anéantie ses chances de repentie, tout comme son amitié avec elle et voilà qu’elle lui demandait à présent de la prévenir en cas de crise d’angoisse et d’envie d’ailleurs… Cela n’avait aucun foutu sens. Tandis qu’elle observait avec attention Sloane, cherchant derrière le masque affiché et percevant les nombreux rouages de son cerveau qui tournaient à plein régime. Elle aussi se posait beaucoup de questions mais semblait tout aussi résolue à ne jamais y trouver de réponse. Yara était aussi responsable de cela, des désillusions et de l’abandon dont faisait preuve son vis-à-vis et c’était une croix supplémentaire à porter bien qu’elle fut plus dense que toutes les autres…

« Merde, est-ce que t’as même envie de rester ? Est-ce que tu reviens parce que ta conscience est lourde, ou parce que t’as vraiment envie d'être là ? » Et voilà qu’elle s’engageait de nouveau sur une pente vertigineuse précipitant Yara au bord de ce gouffre tant redouté : ses sentiments. Pourtant, elle lui devait bien ça après tout, non ? Encore fallait-il avoir pleinement conscience de ce qui s’agitait dans ses entrailles, de ce qui l’avait poussé à revenir dans la vie de Sloane après l’avoir quitté sans explications. Elle pouvait encore reculer, prendre les jambes à son cou et ne plus jamais entendre parler d’elle mais cette seule supposition fit l’effet d’un fer chauffé à blanc que l’on aurait directement appliqué sur son palpitant. « Pour toi. Si je suis là, c’est pour toi Sloane. » Laissant un blanc de quelques secondes accompagner cette courte confession, résistant à l’urgence de parcourir le mètre les séparant et lui permettant également de prendre la bonne mesure du saut dans le vide que s’apprêtait à tenter Yara. « Tu veux la vérité ? Je suis tout bonnement terrifiée à l’idée de te perdre. Et, parfois, mes craintes et mes doutes sont plus fort alors je fais ce que je sais faire de mieux… Je fuis. Mais ça ne veut pas dire que tu ne comptes pas… C’est même l’exact opposé. » Elle faisait de son mieux pour peser ses paroles tout en veillant à ne pas révéler plus qu’elle ne l’aurait pu, plus qu’elle n’aurait su.

D’un pas hésitant, elle se rapprocha de Sloane sans envahir pour autant la bulle de protection qu’elle semblait avoir érigée consciemment ou inconsciemment autour d’elle. Peut-être aurait-elle dû briser cette ultime barrière mais les pulsations désordonnées de son cœur à son approche l’en avait dissuadé. Sa précédente audace fondait comme neige au soleil, profitant d’un dernier sursaut impétueux elle osa finalement pousser encore un peu plus son aveu. « Je suis revenue hier. Tu es la première personne que je vois depuis que j’ai atterris. Je ne sais pas si c’est suffisant mais c’est tout ce que j’ai… » Avalant l’écart qui l’éloignait encore d’elle, Yara leva doucement sa main en direction du visage de Sloane avant d’arrêter son geste à mi-chemin afin d’écarter les quelques mèches folles qui barraient son profil. « Et toi, Sloane, qu’est-ce que tu veux ? Que je reste ? Ou que je parte ? » Cette anormale prise de risque clouait sur place son instigatrice, s’étant elle-même pousser dans ses propres retranchements suffocant presque dans l’attente de cette décision qui n’appartenait qu’à elle.

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Dernière édition par Yara Cervantes le Jeu 4 Juil 2024 - 13:24, édité 2 fois
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Sloane Jarecki
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ÂGE : christ+2 (35 ans).
SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes.
STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré.
MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion.
(c) mandoanne
POSTS : 426 POINTS : 380

TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais)
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
RPs EN COURS : I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) SBygW
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.

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SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)

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AVATAR : claudia doumit
CRÉDITS : avatar (c) fassylover
DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse)
PSEUDO : princesse mononoprix
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/04/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t53994-while-we-were-developing-common-sense-she-studied-the-blade
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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyJeu 4 Juil 2024 - 9:52

Quelle drôle de sensation, que de retrouver Yara dans son salon alors qu’elle pensait ne plus jamais l’y voir. Les flashs successifs de leurs différentes soirées passées ici lui reviennent sans difficulté aucune, malgré les mois passés à les occulter ; elle ignore si elle imagine la chaleur de son corps ou si elle la sent réellement, malgré la distance entre elles. Yara lui sort tout ce qu’elle aurait aimé entendre : elle est désolée, elle ne souhaite que son pardon, et surtout, elle revient pour elle. La confession la prend de court, bien plus qu’elle ne voudrait l’admettre : c’est pour elle que Yara est là : sûrement pas entièrement, mais de sa fuite, c’est ça que la concernée retient, et c’est bien plus que ce qu’une excuse bateau ou maladroite aurait pu lui communiquer. Il y a le reste, aussi : la peur de la perdre, de ce qu’elles représentaient sûrement, et la fuite à laquelle elle se résout toujours. Le mariage, sa mère – la fuyarde n’a pas besoin de faire une liste. C’était beaucoup, et n’importe qui lui accorderait. Sloane, elle…

La jeune femme se rapproche, la force à lui rendre son regard lorsqu’elle écarte quelques mèches de ses cheveux ; le geste est familier et à la fois tant incongru, presque interdit : elles ne se sont jamais montrées de tendresse, hors du sexe, parce que ces moments-là étaient bannis de leur quotidien, relégués à des rêves qui venaient régulièrement s’immiscer dans ce qu’elles appelaient amitié en tâchant de ne trop y voir d’incohérences. La partie d’elle la plus spontanée a envie de répondre qu'il ne sera jamais question de suffire ; qu’elle ne lui demandera jamais davantage, encore moins alors que ça semble déjà prendre tant d’énergie à la jeune femme de s’exposer à ce point. Elle sent que Yara fait des efforts et elle veut respecter ça. Une autre partie, plus ténue et timide mais pas moins importante, lui rappelle qu’elle a des besoins, et qu’ils méritent aussi d’être comblés en passant bien avant son empathie envers autrui : elle ne veut pas être une perpétuelle source de fuite, ou les frasques d’une femme qui n’a pas encore fait la paix avec son orientation sexuelle. Et, merde, elle devrait être assez grande pour que ça n’en arrive pas là. « Je sais pas. Je veux pas que tu repartes, mais c’est le problème : te laisser revenir, c’est te donner la possibilité de repartir à nouveau. » Elle avoue d’une même traite, une bonne fois pour toutes, que ce n’est pas son amitié qu’elle cherche – elle aurait pardonné plus facilement à une amie, si les limites n’étaient pas brouillées à ce point. Sloane s'en était tirée à bon compte la première fois ; elle avait eu le temps et l'espace pour prendre du recul, pour faire une espèce de deuil un peu résigné sur ce qui aurait pu être. Si elles en parlaient maintenant, établissaient davantage ce que ça représentait, et que Yara repartait une seconde fois, elle n'était pas sûre de s’en relever aussi facilement, et elle n’était plus la seule à être impactée : son job, sa fille pourraient l’être, aussi.

Elle ne voit pas d’autres questions à poser que ça : « Est-ce que t’es capable de dire ce qu'il y avait entre nous sans que ça te dégoûte ou te pousse vers la sortie ? » Parce que c’est aussi de ça, qu’il s’agit ; un retour qui ne porte pas son nom ou qui ne le revêt qu’en filigrane n’est qu’un ersatz de retrouvailles et si Yara doit revenir dans sa vie, autant qu’elle le fasse du bon pied. Elle laisse la question en suspens, un peu, avant d’ajouter, qu’importe la réponse : « Reste. Sois une amie, pour l’heure. Le reste, on verra après. » C’est une limite qu’elle a besoin de s’imposer à elle-même : avoir Yara dans ses draps ce soir, ça ne peut que créer un imbroglio de plus qui la renverra vers ses anciens démons, qu’importe combien c’est tentant. Elle s’astreint donc à la prudence extrême, quitte à devoir laisser trois mètres de distance de sécurité en tout instant avec elle. Le regard qu'elle lui renvoie est désormais empreint de compassion, autant que de lassitude envers elle-même : ça ne sera pas mince affaire, tout ça. « Café ou vin ? » lance-t-elle, se relevant de son perchoir pour retrouver son verre. Il apparaît clair que quelque soit l’issue de la conversation, Yara ne trouverait pas la porte tout de suite. A moins que la question ne soit là que pour la tester un peu plus.

@Yara Cervantes :l:


i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave
(c)flotsam.

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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyJeu 4 Juil 2024 - 12:37

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L’adrénaline qui courait au sein de son réseau sanguin se tarissait petit à petit, ne laissant derrière lui qu’une vague trainée d’acide pour seul vestige de sa présence tandis que les battements effrénés de son cœur battaient toujours furieusement à ses oreilles assourdissant le reste. Comme dans du coton, la sensation apaisante calmait le tumulte intérieur, vain pansement contre la chair à vif. Vil placebo qui cèderait à la moindre contrariété tel une digue face à la fureur des eaux. « Je sais pas. Je veux pas que tu repartes, mais c’est le problème : te laisser revenir, c’est te donner la possibilité de repartir à nouveau. » Les synapses déjà mises à mal peinaient à diriger l’information correctement rendant la compréhension aussi vague que douteuse, ou était-ce plutôt un énième stratagème défensif afin de ne volontairement pas y voir ce qui pourtant crèverait les yeux de n’importe qui d’autre. Parce qu’en soit il n’y avait rien de difficile à saisir : Sloane souhaitait plus. Plus qu’un corps qui s’échauffait entre ses draps pour ne disposer que du froid de l’absence au réveil. Plus qu’une farce d’amitié qui n’en était une qu’à mi-temps et qui était… Autre chose. C’était donc bien de cela qu’il s’agissait, mettre des mots, une définition, sur ce qui se passait réellement entre elles depuis des mois. « Est-ce que t’es capable de dire ce qu'il y avait entre nous sans que ça te dégoûte ou te pousse vers la sortie ? » Enfonçant un peu plus la porte ouverte pour ne laisser aucune ambiguïté possible sur la véritable volonté que revêtait le discours manifeste. Et la digue céda. Emportant sur son passage l’ensemble des bonnes résolutions, et autres hardiesses dont elle avait jusqu’ici pu faire preuve Yara. Testant sa résistance, mettant au supplice sa force d’âme bien entamée et submergeant à nouveau sa tête sous les flots d’incertitudes habituels dont elle souffrait. « Reste. Sois une amie, pour l’heure. Le reste, on verra après. » La bouffée d’oxygène brûlant littéralement ses poumons au passage lui octroya une pensée cohérente : pourquoi cette porte de sortie salvatrice était-elle aussi douloureuse ?

Tout ceci n’avait ni queue, ni tête. La psychologue soufflait le chaud et le froid réveillant quelque chose d’incongru, une colère sourde qui souvent vint dans le but de contrer l’incompréhension chez l’hispanique au sang bouillonnant. Que cherchait-elle vraiment ? La vérité ? Une accalmie ? Ou essayait-elle de rendre tout simplement la monnaie de sa pièce à celle qui avait entamé les hostilités avec son évasion ? « Café ou vin ? » Seule demande cohérente qui parvint facilement à se frayer un chemin au travers du marasme qu’était l’esprit de Yara et à laquelle elle ne mit guère de temps pour y trouver une réponse franche. « Vin. » Abrupte, trahissant sûrement l’agitation qui menaçait intérieurement, elle se permit de s’éclaircir la voix en faisant disparaître le froncement de sourcil qui déformait son visage depuis trop longtemps. « Je veux dire, je veux bien un verre de vin s’il te plaît. » Elle contemplait sérieusement Sloane s’éloigner d’elle, appliquant de nouveau intentionnellement une distance entre leurs corps échaudés, vague protection qui ne fit qu’accroître l’irritation de Yara. « Est-ce que je peux savoir à quoi tu joues ? Enfin, si c’est proposer avec le verre bien entendu. » Le sourire affiché fut tout aussi absurde que le ton mielleux employé poussant le vice jusqu’à s’installer sur le plan de travail en hissant son fessier à sa hauteur. Battant la mesure de ses pieds dans le vide, sans parvenir à endiguer le feu qui se hâter à embraser ses entrailles faisant ainsi disparaître toute trace de contenance.

« C’est peut-être un de tes trucs de psy’ mais, pour rappel, je ne suis pas une de tes clientes. » Les vannes venaient de s’ouvrir avec pertes et fracas, et maintenant que le sarcasme avait habilement rejoint l’âpreté dont faisait preuve Yara il y avait fort à parier que ce n’était qu’un début. Ragaillardi, la demoiselle se gonflait d’une ardeur qui s’emparait d’elle rendant limpide une situation qui ne l’était guère. « Je ne comprends pas bien où tu veux en venir mais je suis certaine que tu vas me l’expliquer en utilisant ton flegme légendaire pas vrai ? Ou ton impassibilité ? J’hésite. Mais je suis clairement impatiente. Est-ce que tu comptes aussi me montrer des images de tâches pour savoir ce que j’y vois ? Ça répondrait peut-être à tes questions. » La provocation n’était même pas voilée, elle n’en avait pas la capacité, ni même la volonté à vrai dire. Yara n’arrivait pas à déceler les émotions qui traversaient Sloane depuis le début de leurs retrouvailles, elle ressentait l’irrépressible besoin de voir au travers de ce camouflage savamment érigé. Et tant pis pour les conséquences que ça engendrerait. Elle avait besoin de savoir.

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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyJeu 4 Juil 2024 - 15:07

Elle hésite, ne sait réellement où s’arrêtent les questions et où commence la barricade qu’elle érige pour son propre bien-être ; parce qu’on l’a avertie de ces retombées-là de plein de manières différentes. Que Yara soit revenue ou non, elle aurait dû faire face aux conséquences qu’elle avait, jusque-là, repoussées et verrouillées dans un coin moins demandeur de son esprit, les reportant éternellement à plus tard en se disant que, de toute manière, Yara réapparaîtrait un jour. En ce sens, elle avait manqué de rigueur, et faisait maintenant face à Yara sans avoir eu le temps (ou plutôt, l’envie) de faire le point sur ses propres émotions à son encontre. Pas étonnant, alors, que la jeune femme lui réponde froidement, l’air interloqué, ni que Sloane s’efface dans la cuisine dans une tentative de fuite, servant un premier verre par-dessus le sien avant d’interrompre son geste au-dessus du deuxième.

Elle fait vivement volte-face, les mots de son ancienne amante creusant un pli entre ses sourcils, d’abord de confusion puis d’une colère qui grimpe à toute allure, trop vite pour qu’elle n’en reprenne les rênes. Les rôles s’inversent sans qu’elle ne l’ait vu venir ; à son tour, d’être étouffée par les émotions contradictoires qui l’assaillent et la prennent à la gorge, tandis que Yara est l’image même de l’impassibilité totale. Elle ne répond à rien, de crainte d’avoir le mot de trop, à moins que ce ne soit de la faire fuir à nouveau ; elle attend la fin des questions, verse le second verre de vin, puis rétorque, avec la maigre réserve de calme qu’il lui reste : « Crois-le ou non, mais j’essaie de me protéger, Yara, c’est tout. » Elle revient avec les deux verres de vin pour découvrir la concernée perchée sur la table, les jambes légèrement écartées. C’est bête, que ce soit la goutte de trop ; un bête rappel d’une aventure, ici même, qui suffit à lui faire perdre la dernière mesure de sang-froid qu’il lui reste alors qu’elle fusille la coupable du regard : Yara savait parfaitement ce qu’elle faisait. « J’attendais de voir. J’attendais de voir si t’avais vraiment pris le temps de réfléchir et de poser tes émotions, ou si t’allais venir tirer un coup et prendre la fuite immédiatement après. » Son ton sifflant laisse penser qu’elle a déjà tiré sa propre conclusion : elle ponctue en vidant son verre d'une traite. C’est con, pour du bon vin, et c’est autrement qu’elle aurait voulu trinquer, mais soit.

« T’es partie. »

Sitôt le verre posé, la mâchoire s’est comprimée jusqu'à la douleur, à nouveau. « Non, je te la refais dans l’ordre : t’es arrivée sans prévenir, t’es restée des nuits avec moi avant de te barrer et de faire comme si de rien n’était, puis t’es partie pendant plusieurs mois sans rien dire, sans infos pour te contacter, sans savoir si c’était ma faute, rien. Tu me laisses avec tous les souvenirs de toi mais rien de concret, comme si ça n’avait pas compté. » Coup de menton en direction de sa position, à nouveau. Elle s’appuie des deux mains contre la table, à un bon mètre de là, toujours soucieuse de ne pas être trop proche, ou trop tentée. « Et là, t’es de retour, tu professes que t’as changé, que t’as retrouvé ta conscience en Birmanie ou en Grèce ou qu’importe où les gens partent pour fuir leurs problèmes au lieu de les confronter comme des grands. Tu fais des grands gestes et tu rapportes des nouilles chinoises, mais tu réponds à aucune question, à part pour me dire : je suis revenue pour toi. » Elle se redresse, écarte les bras pour souligner l’absurdité de l'échange avant de les rabattre, plus fort cette fois, contre le bois de la surface. Une seule main se décolle, frotte son front, l'autre se maintient. « Merde, c’est moi, qui me mets à poil depuis ton retour, qui fais au mieux pour te comprendre et te laisser du temps, de l’espace. Tu veux quoi de plus pour que ça te semble crédible, que je te saute dessus, que je te demande ta main, que je te remercie d’avoir eu la décence de donner des nouvelles ? » Elle se remerciait mille fois de ne plus être assez bonne poire pour l’un d'entre eux, et de n'avoir pas bu assez de vin pour l'un des autres. Elle renfonce le couteau : « Ça te semble si déconnant que j’aie pas envie de te dire amen à tout quand tu te pointes la bouche en coeur après des mois de silence ? » Elles se regardent en chien de faïence, chacune, dans un silence lourd de sens et de tensions. Son soupir vient rompre la pause dans laquelle elle n’osait même plus respirer : « Putain, t’es même pas sortie du placard, Yara. Je sais même pas si t’es consciente qu’il existe, ou si je représente juste une pause sympa dans ton quotidien après des fiançailles foirées, si demain au réveil tu seras pas dans un autre avion parce que c'était trop complexe pour toi. » Peut-être qu'il est là, le fond du problème ; ou peut-être qu’elle la provoque juste pour lui tirer des réponses, enfin, afin de ne plus avoir à relier les points toute seule.

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De nombreux picotements alarmistes titillaient le bout de ses doigts serrant la surface de bois avec bien trop de force et l’assurance que le fiel qui s’écoulait de ses lèvres ne serait qu’un vulgaire tire de semonce. Grave erreur. Une contenance nouvelle toute retrouvée et à laquelle s’accrochait plus que fermement la jeune femme poussait au mieux sa chance, au pire la paix qu’elle voulait au départ durement instauré. Dos au mur, le cerveau en ébullition et les muscles bandés, Yara se laissait complètement submerger par toute l’amertume que le manque de réaction de Sloane avait fait naître en elle. Yara était fautive, coupable sans besoin d’une quelconque forme de procès, de l’attitude adoptée par son… amie. Le terme entama encore davantage les plaies réouvertes et purulentes alors que le son de la voix de l’autre protagoniste- combattantes ? – s’éleva afin de peut-être entrevoir ce qui se cachait sous la surface polie. « Crois-le ou non, mais j’essaie de me protéger, Yara, c’est tout. » Ça, elle en avait déjà bien pris conscience et ne se contenta donc que de pencher la tête sur le côté, forçant le trait d’un signe de tête interrogatif sur la suite qui l’intéressait conservant cet air mutin ironique. Tout en se sachant insupportable, elle n’avait plus aucune véritable volonté puisant simplement dans ses dernières ressources pour obtenir ce qu’elle désirait ardemment. La vérité. « J’attendais de voir. J’attendais de voir si t’avais vraiment pris le temps de réfléchir et de poser tes émotions, ou si t’allais venir tirer un coup et prendre la fuite immédiatement après. » Coup bas. Mais difficilement contestable. La surprise l’envahit subitement alors que déjà elle s’en voulait d’avoir observer avec une attention particulièrement les lèvres carmin se refermer sur le verre et la glotte se mouvoir au passage du liquide… Le feu gagna ses reins de manière prodigieuse et elle dû faire appel à toute sa colère pour enrayer cette mécanique bien huilée. « T’es partie. » Encore une chose qu’elle savait déjà. Mais l’entendre de sa bouche avec cette fêlure à peine dissimulée derrière l’animosité mal contrôlée… Putain ce que ça faisait mal.

Peut-être que la vraie raison derrière toute cette mascarade n’était autre que de souffrir suffisamment pour absoudre ses péchés… Ou peut-être qu’elle était tout simplement foutument masochiste. Dans un cas comme dans l’autre, un éclat de lucidité traversa ses prunelles orageuses lorsqu’elle comprit bien trop tard que toute vérité n’était pas bonne à entendre. Ni à digérer. « Non, je te la refais dans l’ordre : t’es arrivée sans prévenir, t’es restée des nuits avec moi avant de te barrer et de faire comme si de rien n’était, puis t’es partie pendant plusieurs mois sans rien dire, sans infos pour te contacter, sans savoir si c’était ma faute, rien. Tu me laisses avec tous les souvenirs de toi mais rien de concret, comme si ça n’avait pas compté. » L’allure collait enfin aux dires rappelant ses bravades inutiles du menton, quittant bien vite son perchoir pour venir croiser les bras devant sa poitrine et se rapprocher le regard hautain, faussement assuré, s’apprêtant à recevoir la prochaine salve. « Et là, t’es de retour, tu professes que t’as changé, que t’as retrouvé ta conscience en Birmanie ou en Grèce ou qu’importe où les gens partent pour fuir leurs problèmes au lieu de les confronter comme des grands. Tu fais des grands gestes et tu rapportes des nouilles chinoises, mais tu réponds à aucune question, à part pour me dire : je suis revenue pour toi. » Les lèvres verrouillées, elle peinait à ne pas répondre aux envolés lyriques déclenchées par ses soins. « Merde, c’est moi, qui me mets à poil depuis ton retour, qui fais au mieux pour te comprendre et te laisser du temps, de l’espace. Tu veux quoi de plus pour que ça te semble crédible, que je te saute dessus, que je te demande ta main, que je te remercie d’avoir eu la décence de donner des nouvelles ? » Yara balaya nerveusement la pièce à la recherche d’un point d’encrage, n’importe quoi. « Ça te semble si déconnant que j’ai pas envie de te dire amen à tout quand tu te pointes la bouche en cœur après des mois de silence ? » Mais son point d’encrage le plus solide avait toujours été Sloane. La tempête s’apaisait alors qu’une indicible douleur pulsait de manière éparse brouillant la limite entre son emportement et sa sourde tristesse. « Putain, t’es même pas sortie du placard, Yara. Je sais même pas si t’es consciente qu’il existe, ou si je représente juste une pause sympa dans ton quotidien après des fiançailles foirées, si demain au réveil tu seras pas dans un autre avion parce que c'était trop complexe pour toi. » Et aussitôt éteinte, la flamme se raviva d’une énergie nouvelle au terme de l’incontinence verbale de sa comparse.

« Je ne t’ai JAMAIS rien promis ! » Le grondement animal traduisait toute la frustration contenue à mesure des paroles entendues dans un silence quasi religieux de sa part. « J’ai toujours été claire avec toi, suffisamment pour que tu ne dises rien. Et qui ne dit mot, consent n’est-ce pas ?! Du moins c’est ce que tu m’as fais croire tout ce temps ! Que ça t’allait ! Que tu comprenais ! » Elle exultait. Littéralement. De grands gestes théâtrales, et de nouvelles enjambées énergiques face à Sloane qu’elle ne comptait pas non plus laisser répliquer. « Je suis peut-être lâche mais toi, t’es une menteuse. Au mieux, une hypocrite ! » De l’index Yara la pointait, accusatrice. Tout ce temps, malgré les quelques signaux indistincts qu’elle avait pu repérer, Sloane n’avait jamais réellement protesté, ni même émis un potentiel désaccord sur des pseudo règles établies dès le départ. « Tu me balances au visage des trucs que tu ne m’avais jamais dit avant et je devrais assumer les conséquences de ce que ça te fait ? Je suis responsable de mon départ ou ma fuite appelle ça comme bon te semble, mais je ne suis pas coupable d’être partie en connaissance de cause, je n’avais aucune idée de ce que tu ressentais Sloane ! Ce que tu ressens, , c’est ta faute. Ta décision. » Termina-t-elle en accentuant ses dires d’un appui long contre le plexus de son vis-à-vis. A bout de souffle, cependant déterminée plus que jamais à donner sa vérité. « Et comment est-ce que tu peux me reprocher d’être paumée alors que j’apprends ma bisexualité à plus de 30 ans après avoir quitté l’homme que j’aimais et qui comptais m’épouser ? T’as fait semblant de comprendre tout ce temps ou c’est une putain de déformation professionnelle ?! Tu sais quoi ? Je t’emmerde Sloane ! » Un silence s’abattit violemment après, ses forces l’abandonnant peu à peu une fois évacuer le trop plein afin d’accueillir à bras ouverts une accalmie toute relative et rapidement consommée. « Une bonne fois pour toute… Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est ce que tu attends de moi ? La vérité. » Les tremblements de ses bras qui ont élu domicile de part et d’autre du corps de Sloane ainsi en appui sur la table renforçaient la conviction de Yara, refermant l’étau. Pas de fuite possible.

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Sloane Jarecki
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STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré.
MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion.
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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyJeu 4 Juil 2024 - 17:54

Yara a réussi à faire sortir Sloane de ses gonds en un temps record – et il en faut, pourtant, pour énerver la brune. Mais ça touche trop à sa personne et à ses émotions pour qu’elle reste de marbre aux provocations de la jeune femme ; ses accusations sous coupe prennent un goût amer qui ressort dans ses réponses à elle, pleines de verve et d’une rancoeur dont elle ne se pensait pas propriétaire jusqu’à ce qu’elle soit révélée au forceps. Elle proteste, se révolte, alors nécessairement, Yara le fait en retour ; elle la toise d’un regard incendiaire qui la prépare à recevoir la monnaie de sa pièce dans un futur proche. Tant pis : elle n’arrête pas, maintenant qu’elle est lancée, et fait devant Yara un étalage de ses craintes, parce que c’est de ça qu’il s’agit, et de rien d’autre. Sa vis-à-vis a tôt fait de le remarquer, bien qu’elle ne le relève pas comme tel.

« Comment tu peux dire ça ? » C’est tout ce qu’elle relève, ponctuant l’accusation de Yara qui pointe ses mensonges du doigt. Yara avait raison, en un sens : il n’y avait jamais eu de règles. Rien que Sloane qui insinuait aussi délicatement que possible qu’elle ne se complairait pas éternellement dans ce flou artistique, et Yara qui faisait semblant de ne pas comprendre, et qui remettait le couvert ce soir en prétendant n’avoir rien vu venir. Pour autant, stricto sensu, elle n’a jamais abordé le sujet comme tel. « J’ai jamais protesté, parce que dès que je commençais à le faire tu déviais la conversation sur le sexe, et magiquement, après ça, tu disparaissais et on en parlait plus. » Elle doute que Yara l’entende, trop versée dans son propre laïus, mais elle remet les termes sur la table : si elle n’avait jamais rien dit, c’était principalement parce que Yara ne voulait jamais rien entendre. Mais celle-ci est déjà repartie, s’époumone à son tour, clairement heurtée ; Sloane s’en sentirait peut-être davantage coupable si elle n’était pas tout autant victime de leurs frasques.

L’insulte sort et le calme revient, comme si elles concluaient l’accord tacite qu’elles avaient été trop loin et qu’il était l’heure de panser leurs plaies, maintenant. Sa colère est retombée aussi vite qu’elle a grimpé, face au regard heurté de sa vis-à-vis. La tension ne s’est pas apaisée pour autant ; Sloane la ressent de plein fouet, avec les bras de Yara qui l’encadrent et la force à la confronter : à prendre mesure de son regard blessé, puis de la faible distance qui sépare leurs lèvres, et de la chaleur qui irradie d’un corps jusqu’à l’autre tant ils sont proches. Ce serait facile de couper court à la conversation là, mais c’est ce qu’elles ont déjà trop fait, alors Sloane ravale toute velléité et se reprend, se redressant à peine pour retrouver sa contenance. « T’as raison. Excuse-moi, c'était injuste de ma part. » De ne pas avoir été plus ferme peut-être, ou de lui reprocher une confusion qu’elle ne peut que comprendre. Ce qu’elle attend d’elle, maintenant ? Le verre de vin est trop loin pour qu’elle se resserve, alors elle attrape celui de Yara pour y prélever quelques gorgées. « Je te demande pas une relation. » Autant la rassurer d’emblée, avant qu’elle ne trouve le moyen de fuir à nouveau. « Ni de l’exclusivité, ou quoi que ce soit du genre. Un peu d’honnêteté, au mieux. T’as raison : on se doit au moins ça. » Et Yara peut lui reprocher ce qu’elle veut, ça ne la blanchit pas pour autant. « C’est pas juste de ma part d’attendre davantage de toi. Ce qu’on avait, ça me va. » Que ce soit l’amitié, ou le sexe : le problème n’était pas là, il venait toujours dans l’après. Là-dessus, elle est honnête. « Mais je pense pas être capable de cet aspect-, Yara. Être l’espèce de secret un peu sale que tu caches à tout le monde, y compris toi-même, quand t’as fini d’en profiter. Celle que tu préviens pas quand tu pars, parce que ça te semble superflu. » C’était ça, le pire ; voir l’éclat de honte dans ses yeux, ou s’exposer à des semaines de silence avant que Yara revienne, sans qu’elle ne sache si c’était par manque ou par réelle envie de la voir. Une main hésite avant de se porter à ses cheveux, chassant à son tour quelques mèches désordonnées après l’incartade dans un geste affectueux. « Mais est-ce que tu veux la même chose ? » La main hésite, un doigt frôle sa joue, n’ose pas s’attarder davantage sur sa peau. « Si c’était si simple que ça, est-ce que tu serais partie ? » Elle n’était pas la seule dans son hypocrisie, mais elle n’était pas celle qui en serait la plus rongée, non plus : elle n’était pas seule dans son ressenti, quoique Yara ne veuille pas en prendre la responsabilité. Lui survient au même moment la réalisation que Yara a toujours fait ce qu'elle pouvait, mais jamais demandé ce qu'elle voulait réellement, et que Sloane ne l'a jamais poussée à le faire.


i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave
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Les pupilles dilatées, la bouche entrouverte, Yara affrontait maladroitement le regard de Sloane y cherchant ce qu’elle n’avait jamais voulu y trouver auparavant. Une preuve. Une douleur commune. Les limites avaient été franchies et pourtant, elle n’avait pas la moindre intention de fuir en dépit des mots et des maux éructés. Au mépris de ses peurs les plus profondes dont la plus que probable résurgence menaçait, tout juste maintenues derrière l’agitation qui tourbillonnait invariablement. Leurs croyances et autres certitudes respectives ainsi âprement mises à nues, la jeune femme avait l’impression que l’ensemble de ses failles se révélaient formant une constellation de marbrures toutes plus visibles les unes que les autres…

Mais Sloane n’esquissait pas le moindre mouvement de recul, le déplacement rapide de ses globes sombres déviant un instant de ses yeux à ses lèvres fit tressaillir plus que de raison Yara dont les sens en éveil prirent la pleine mesure de leur proximité. Son instinct se réveillait peu à peu, attisant de toutes autres braises et elle dû se mordre la lèvre pour ancrer un peu plus au sol ses pieds et ne pas verser dans ses mauvaises habitudes. « T’as raison. Excuse-moi, c'était injuste de ma part. » Son bras qui effleurait le sien en se tendant pour s’octroyer plusieurs gorgées à même le verre initialement servie pour sa personne lui renvoya une décharge électrique se manifestant par l’apparition progressive de chair de poule le long de son sensible épiderme. « Ça, il me semble que c’était mon verre. » Lâcha-t-elle mi-sérieuse, souhaitant peut-être également rassurer l’autre dans une volonté commune de ne plus s’écharper littéralement. Une espèce de drapeau blanc malhabile. « Je te demande pas une relation. » Attentive, et ne souhaitant pas l’interrompre, Yara se focalisa sur son regard se battant pour ne pas fondre sur elle. Et Dieu que l’effort était épineux. « Ni de l’exclusivité, ou quoi que ce soit du genre. Un peu d’honnêteté, au mieux. T’as raison : on se doit au moins ça. » Littéralement suspendue à ses lèvres, parfois ses sourcils se tordaient quelque peu dans sa volonté de comprendre exactement de quoi il s’agissait intégrant peu à peu les informations délivrées. « C’est pas juste de ma part d’attendre davantage de toi. Ce qu’on avait, ça me va. » Premier soulagement. Elle aurait difficilement pu continuer de fonctionner correctement en apprenant être la source de plus de désillusions qu’elle n’en avait déjà causé ces derniers temps. « Mais je pense pas être capable de cet aspect-là, Yara. Être l’espèce de secret un peu sale que tu caches à tout le monde, y compris toi-même, quand t’as fini d’en profiter. Celle que tu préviens pas quand tu pars, parce que ça te semble superflu. » L’œil brillant d’une toute nouvelle compréhension, s’injuriant copieusement sur son manque d’attention et sa propension à se perdre en conjecture à la vue de son propre nombril. Elle était fautive. « Mais est-ce que tu veux la même chose ? » La sensation sur la peau de sa joue fut si furtive qu’elle accentua involontairement en appuyant un peu plus sa joue sur la main qui ne s’y attarda pas plus que de raison.

« Si c’était si simple que ça, est-ce que tu serais partie ? » Yara rouvrit les yeux, accrochant les ténébreuses iris aspirant a ne rien cacher ni de ses craintes, ni de ses sentiments. Il lui fallut un peu de temps pour mettre de l’ordre dans ses idées et peser chacun de ses mots afin de transmettre avec le plus de précision possible le véritable tourment qu’elle abritait avec bien peu d’habilité. « Ce n’est pas de toi dont j’ai honte. C’est de moi. De ce que je ressens. Cette partie de moi que j’ai découvert avec toi n’est que la partie émergée du problème… » La montagne à gravir lui semblait mortellement impossible à dépasser, néanmoins elle avait bien l’intention de parvenir au bout de l’ascension peu importait la difficulté de la tâche. « J’ai honte de ressentir ce que je ressens pour quelqu’un d’autre si rapidement après avoir mis fin à une relation de 7 ans dans laquelle je me suis mentis et dans laquelle j’ai mentis à la seule personne qui m’a aimé. Qui a aimé une personne qui n’existait pas. Une personne que j’ai construite tout au long de ma vie. J’ai été un mensonge. Et je ne suis pas certaine d’aimer la vraie version. Ni de l’assumer d’ailleurs. » Un liquide épais s’agglutinait dangereusement derrière les paupières de l’hispanique qui ravala bien vite les larmes menaçantes, elle lui devait bien une explication. Elle lui devait au moins ça. « Je suis désolée. Je n’aurais pas dû agir de la sorte avec toi, ça t’a fais croire que tu n’avais pas la moindre importance à mes yeux. Et c’est faux. » La goulée suivante d’oxygène lui permit d’enchaîner avec un peu plus d’assurance, collant plus étroitement son corps à celui de Sloane. « Tu n’as jamais été qu’un vulgaire coup d’un soir honteux mais c’est de ma faute si tu le penses, ou le ressens. En revanche, je ne suis pas partie à cause de toi ou de ce qu’il y a entre nous mais je ne vais pas te mentir, oui ça a été une motivation de plus. Pas par honte mais parce que je ne parvenais plus à gérer ce que nos moments faisaient naître en moi. Parce que je ne contrôlais plus rien du tout et que ces dernières années j’ai toujours eu le contrôle. Sur ma vie. Sur mon poids. Sur mes sentiments et sur mes désirs. » A ce mot sa concentration s’égarait de nouveau, elle se contenta donc de clore ses paupières en reposant son front contre celui de Sloane dans un élan incongru qu’elle ne voulu pas identifier par peur de faire machine arrière comme lui criaient ses fantômes… « Avec toi, je ne contrôle absolument rien et ça me fais flipper, tu comprends ? Je ne veux pas te faire de mal, je ne veux pas détruire ton équilibre ou entraver le bon fonctionnement de ta vie. Mais je ne veux pas te perdre non plus. » En un soubresaut de bon sens, elle remit un écart raisonnable n’étant plus vraiment sûre d’être capable d’endurer la sensation terriblement addictive de sa peau contre la sienne sans entamer un échange plus approfondi. De ses doigts redevenus agiles, Yara se réappropria le verre précédemment dérobé et termina d’une traite son contenu. Un peu de courage liquide peut être ?

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MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion.
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Elles se jaugent avec la surprise commune d’une pudeur revenue dans leurs échanges ; fût un temps où cette proximité n’en aurait gêné aucune, mais aujourd’hui les enjeux leur apparaissent comme différents et autrement plus sentencieux. Après les cris revient le calme, mais dans ce calme s’est glissé une tension sournoise que Sloane reconnaît pour ce qu’elle est : du désir duquel elles ont du mal à s’éloigner. Elle ignore si c’est le temps passé sans se voir, ou les corps qui se sont échaudés en même temps que les esprits ; elle remarque juste le regard de Yara qui traîne sur ses lèvres et mène inéluctablement ses propres yeux aux siennes, elle remarque la proximité trop forte de leurs corps alors même que leurs esprits sont happés tout entiers par des émotions contraires. Yara parle de honte, son regard se brouille, et Sloane s’astreint à l’innocence, parce que la situation réclame tout son sérieux. « Tu le buvais pas… » fait-elle mine de protester, plus légère, quand la jeune femme lui reproche de voler son verre : la trêve est là, et le temps déterminera sa durée.  

Elle entend dans ses mots que ce n'est pas une bête amitié avec un supplément régulier. Que c'est un peu plus, mais que pour l'heure, un peu plus c'est déjà trop. L’échec du mariage est trop frais, le sujet encore sensible et Sloane ne peut que s’y lier, quand Nat a toujours une partie de son coeur et que lui pèse la culpabilité de n’avoir pas fait mieux, de trouver si aisément autre chose. Les sentiments complexes qui habitent Yara trouvent en elle un certain écho, et comme pour se coller un peu plus à l’émotion, elle est prise d'une folle envie de poser ses mains sur sa taille, de l’attirer vers elle, mais ça lui paraît incroyablement inapproprié, compte tenu des larmes qui menacent de couler. Alors elle ne peut qu’écouter, laisser le front de Yara trouver le sien et fermer les yeux à son tour, pour un laps de temps qu’elle est infoutue de définir avant que sa vis-à-vis ne se décolle d’elle et que son corps se sente soudain vide. Elle s’abstient de le commenter, se contentant de remplir son verre de vin en espérant que se remplir de liquide à la place fasse le job. « Merci de m’avoir confié tout ça », finit-elle par dire, quand le moment est un peu plus léger et l’atmosphère un peu moins électrique. « Pour ce que ça vaut, moi, j’aime bien cette version », elle reprend, le verre à moitié vidé, ne bougeant pas d’un pouce, mais adressant un sourire à son amie. « Elle est honnête. Elle est peut-être pas encore sûre de ce qu’elle est, ou de ce qu’elle veut, mais elle tente un truc. » Elle sous-entend qu’elle préfère largement le bordel émotionnel de cette conversation que la fuite et le silence dans lequel elle ne sait pas où se situer, ni ce que peut ressentir Yara de son côté. Maintenant, rien n’est clair, mais elles savent au moins en être au même point.

A son tour de se hisser sur la table, peut-être par mimique, à moins que ce ne soit par provocation subtile ; elle se penche un peu en arrière, appuyée sur sa main tandis que l’autre tient son verre, y fait tournoyer le liquide rouge. « Tu peux jamais réellement contrôler ce genre de choses mais tu peux les manier un tant soit peu, déjà. En commençant par les nommer et les définir. Ca leur retire du pouvoir. » Savoir de quoi on a peur, c’est déjà le maîtriser un peu, le proportionner, le rationaliser. On canalise mieux ce qu’on comprend, à défaut d’entièrement le maîtriser. « Par exemple, tu peux me dire quand t’as envie qu'on se voie ou quand t’as besoin d’espace, pour commencer. » Parce que Sloane n’aurait jamais mal pris un départ de quelques mois, s’il avait été raisonné. Elle n’était pas particulièrement demandeuse : des contacts sporadiques et des signes de vie lui suffisaient. « Et t’as le droit de me dire ce que tu veux, de me demander ce que tu veux… » Un sourire joue sur ses lèvres – un peu plus taquin, conscient des doubles sens. « Je vais pas m’en aller simplement pour des limites qui sont déjà posées, Yara. Je t’ai dit : ce qu’on a me va. J’ai juste besoin de clarté. Que tu me dises les choses, que tu me tiennes au courant si ça évolue et si t’as besoin d’arrêter. » Rien n’était figé et ça aussi, elle l’acceptait. C’était l’essence même de leur accord. Elle reprend une gorgée, se redresse à peine. « Ce que je veux dire, c’est que tu as le temps dont t’as besoin pour apprendre à comprendre ce que t’as envie de contrôler. C’est un process, pas un déclic. »


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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyVen 5 Juil 2024 - 15:31

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L’abîme de nouveau installé entre leurs deux corps ne fut qu’une torture supplémentaire alors même que ce fut Yara sa principale instigatrice, sans doute en cause cette culpabilité encore trop fraîche et le besoin farouche d’être prise au sérieux un tant soit peu. Cependant, l’air se fit bien plus lourd en témoignaient les nombreux regards impudiques échangés tout comme l’électricité qui semblait crépiter autour d’elles. « Merci de m’avoir confié tout ça » Soudainement devenue aphasique, elle préféra garder au repos ses muscles labiaux pour n’accorder qu’un vague hochement de tête, empêtrée entre l’épouvantable attraction et la timidité suite aux propos finalement dévoilés. « Pour ce que ça vaut, moi, j’aime bien cette version » Un rire léger, presque désabusé, lui échappa tandis qu’elle secouait doucement la tête incapable d’y trouver un sens logique. Mais le bon sens n’avait jamais réellement fait partie de leur relation jusqu’ici. « Elle est honnête. Elle est peut-être pas encore sûre de ce qu’elle est, ou de ce qu’elle veut, mais elle tente un truc. » Une œillade tendre accueillit les paroles pleines de bonnes intentions, le désordre de ses sentiments actuel ne lui permettait pas complètement de lâcher prise mais c’était toujours un début. Un meilleur début. « T’as toujours adoré les causes perdues en même temps Sloane. » Un trait d’humour afin d’outrepasser la gêne à laquelle Yara souhaitait s’absoudre, pour l’heure, elle n’avait plus vraiment envie de… Parler.

Toutefois, la démarche de son amante changeait subtilement pour un œil non averti et autant dire que l’hispanique ne s’intégrer nullement dans cette catégorie, ne ratant pas une miette de la pariade dont usait Sloane. Joueuse. Sans dissimuler son attrait, Yara s’approcha avec une nonchalance féline pourléchant ses lèvres charnues avant de se détourner habilement afin de se resservir à son tour. Rien ne pressait n’est-ce pas ? « Tu peux jamais réellement contrôler ce genre de choses mais tu peux les manier un tant soit peu, déjà. En commençant par les nommer et les définir. Ça leur retire du pouvoir. » Quelle chimère d’espérer à ce point avoir une conversation, un potentiel reste de respect envers les aveux de Yara et une volonté d’y répondre tout aussi sérieusement. Quoique… « Par exemple, tu peux me dire quand t’as envie qu'on se voie ou quand t’as besoin d’espace, pour commencer. » Son verre en main, la jeune femme se déporta de quelques pas afin de s’immobiliser finalement entre les jambes de Sloane sans pour autant initier un contact. « Je vois, oui. Là, par exemple, je n’ai pas besoin d’espace du tout. » Sans quitter des yeux son vis-à-vis, elle fit glisser une gorgée du vin lentement au creux de sa gorge avant d’afficher un sourire mutin contrastant avec l’éclat carnassier qui voilaient ses billes assombries. « Et t’as le droit de me dire ce que tu veux, de me demander ce que tu veux… » Mais Yara n’eut pas le temps de s’appesantir sur l’ambiguïté et s’autorisa seulement à poser sa main de libre sur l’une des cuisses observant les différences de ton de leurs peaux ainsi réunies. « Je vais pas m’en aller simplement pour des limites qui sont déjà posées, Yara. Je t’ai dit : ce qu’on a me va. J’ai juste besoin de clarté. Que tu me dises les choses, que tu me tiennes au courant si ça évolue et si t’as besoin d’arrêter. » Encore une fois, seul un hochement de tête inattentif lui répondit, entièrement absorbée par sa tâche précédemment entreprise. « Ce que je veux dire, c’est que tu as le temps dont t’as besoin pour apprendre à comprendre ce que t’as envie de contrôler. C’est un process, pas un déclic. » Yara entendait les mots sans en saisir complètement le sens, elle avait décroché il y avait un bon moment de cela en dépit de sa bonne volonté anéantie par un désir foudroyant qui occultait absolument tout le reste tandis qu’elle réceptionnait avec déférence le corps légèrement redressé.

Sa main se trouvant déjà bien plus haut que la décence ne l’autorisait, elle replongea avec délectation dans le regard aussi trouble d’un appétit commun qui ne semblait pas s’être tari. Délogeant son verre une fois terminé pour venir le poser non loin d’elles, Yara entreprit de subtiliser celui de Sloane afin d’en finir également le contenu dans le but évident d’être débarrassé d’objets devenus inutiles. « Ça, c’est pour rembourser ce que tu m’as honteusement volé tout à l’heure. » Et le bruit sec du verre rencontrant avec un certain fracas le bois de la table se fit entendre, sa seconde main ainsi libérée rejoignant avec plaisir la jambe délaissée. « Dans un souci d’honnêteté complète, je crois m’être arrêtée à peu près au moment où tu parlais de mes droits… » Le tissus de la robe fluide coulait le long de ses jambes dévoilant le haut de ses cuisses… Dieu que cette femme était belle. Maîtrisant avec difficultés l’émoi qui l’étreignait, Yara prenait son temps et la pression de ses doigts se fit plus précise à mesure de leur remontée. « Est-ce que je t’ai dit que tu étais divine ? Si la réponse est non, c’est un grave manquement… » Alors que son visage s’était insidieusement rapproché de celui de Sloane, elle effleura tout juste ses lèvres après son constat pour finalement baisser le haut de son corps de manière à pouvoir allégrement déposer des baisers d’abord au niveau de ses genoux. « Pour en revenir à notre conversation… » Continuant son châtiment en arpentant doucement la courbe de sa cuisse d’appui plus ou moins long, renforçant les sensations par une langue discrète… « J’aimerais également qu’on pense à ce que toi tu veux Sloane… » Le bout de son nez caressait à intervalles régulières l’épiderme multipliant les attentions s’arrêtant à la barrière du bout de tissus délibérément trop bas pour être suffisant. En se redressant enfin, coulant son corps contre celui de Sloane tout en réduisant à néant le moindre espace entre elles Yara se nicha au niveau du cou gracile. « Dis-moi ce que tu veux… »

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Sloane Jarecki
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la voix de la raison
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MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois.
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Message(#)I ran. I ran until my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more. (Sloane #1) EmptyLun 8 Juil 2024 - 11:29

C'est trop rapide, sûrement, il y a encore trop de choses qu’elles n'ont pas mis à plat ; Sloane n'est toujours pas sûre qu’après ce soir, Yara ne choisira pas de remettre les voiles sur un cap inconnu sans l'en informer, et peut-être que cette fois-là il lui faudra faire son deuil d'une relation-non-relation qu’elles n'ont éclaircie ce soir qu'en la qualifiant comme telle, plutôt que de prétendre qu’elles ne partageaient qu'une amitié aux bords un peu flous et sans cesse remis en question. C'est trop tôt, trop rapide, mais Sloane est incapable de faire la nuance alors que la distance que Yara leur a imposée force son corps à protester contre ce qu'il a perdu, elle parle mais elle sent que sa vis-à-vis ne se raccroche plus à ses mots, et ils en perdent leur signification à mesure qu’elles s'en éloignent. Yara répond, enfin, mais ce n'est que pour dévier le sujet, saisir la perche qu’elle lui a tendue en sachant qu’elles refermaient tout dialogue et toute possibilité d'y revenir plus tard : ainsi fonctionnait Yara, et elle s’en accomodait.
Des mains ont tôt fait de remonter sur la peau dégagée de ses cuisses ; une pression familière, délicieuse, qui ramène sur son épiderme un frisson qu’elle aurait presque oublié car seule Yara lui fait naître. C’est loin des échanges charnels péremptoires avec des inconnues, c’est le toucher d'une personne qui connaît son corps et sait exactement comment activer ses points sensibles…et avec quels mots. Leurs lèvres se frôlent, et elle ignore ce qui de ça ou de la vision de Yara à genoux devant elle lui provoque un tel vertige ; sûrement les deux, et elle n’a jamais su choisir, avec elle. « Je ne suis pas sûre qu'on ait compris la même chose de notre conversation », s’amuse-t-elle, pourtant bien consciente qu'elles flirtaient sur un fil très mince depuis tout à l'heure. Ses mots sont heurtés, elle doit retenir un gémissement alors qu'une langue s’immisce près de l'intérieur de sa cuisse et qu’elle se sent les écarter un peu plus par pur instinct. Elle la veut près d’elle de toutes les manières possibles, et Yara les lui refuse sans autre forme de procès.

Elle lui demande enfin ce qu'elle veut, et les voilà repartir dans une dynamique confortable, loin des incertitudes qui ont ponctué ces premiers échanges. Sloane lui attrape le menton, délicatement, comme mesurant toute l'ampleur de ce qu'elle aurait pu perdre, pour la faire se redresser près d’elle. Son pouce remonte délicatement sur sa bouche et la trace du bout du doigt, avant de franchir la barrière de ses lèvres pour se retrouver contre sa langue, un bref instant. Ce n'est que pour faire durer un peu plus le suspense, mesurer à quel point elle a pu lui manquer, à elle aussi. Sa main crochette rapidement sa nuque pour la ramener un peu plus à elle et elle l'embrasse, sans retenue, avec tout le manque et le désir qu’elle peut avoir ressenti loin d’elle. C’est passionné et chaotique à égale mesure, et Sloane n’a plus envie de se maîtriser comme elle a pu le faire jusqu’alors – ses jambes se relèvent, entourent la taille de la jeune femme comme pour l'approcher un peu plus d’elle, ou peut-être la retenir. Un pouce directif revient sous son menton pour la forcer à dévoiler son cou, où sa langue et ses dents alternent les supplices avec une infinie délicatesse. Trop tard, cependant, car le masque est remis en place, et Sloane craint trop, en le laissant glisser, de se montrer trop vulnérable pour que Yara ne l’accepte entièrement. Son visage a repris un calme presque froid alors qu’elle repousse la cadette d'un pas en arrière, son regard brûlant la couvent toujours alors qu’elle quitte sa position assise. « Enlève-moi ça », réclame-t-elle en désignant son pantalon d'un coup de menton ; ça y est, la délicatesse de tantôt est perdue et elle rentre à nouveau dans un rôle moins émotionnel, qui leur sied à toutes les deux. Une énième façon de se protéger, de ne pas se laisser déborder par l’émotion, la hâte, la joie de la revoir. « Et va t’asseoir. » Le menton désigne le sofa derrière elles, cette fois, et ses mains retroussent légèrement les manches de sa chemise. Elle se force à penser que retomber dans leurs schémas sera plus simple, cette fois, et moins crève-coeur. Quelque part en elle, elle a du mal à y croire.


Finito :drama:


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