≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(olyphant-tim) ✰ w/ @Joaquin Bates

Si techniquement, tu viens de commencer un autre lundi, tu sais déjà qu'il s'agit d'une semaine sans. Tu le sais, tu peux le sentir sur tes épaules et c'est même dans ton café plus qu'amer alors que tu finis par t'asseoir sur cette chaise inconfortable pour cette réunion de la direction. Tu n'as rien pour prendre des notes, par de carnet, pas de tablette ou d'ordinateur comme certains de tes collègues. Tu as une bonne mémoire pour commencer et ensuite, toute la réunion sera résumée dans un e-mail plus tard, alors quoi bon ? Tu es juste là parce que ta présence est requise, après tout, tu n'as pas été promu pour te tourner les pouces et ne rien faire (les mots de tes supérieurs pas les tiens) et quand tout le monde est là.... la réunion longue et ennuyeuse commence. Tu écoutes à moitié, tu as l'esprit ailleurs. Il faut dire que tes deux dernières opérations ne sont pas très bien passées, du tout même, et quand on connait c'est un peu un euphémisme. Un de tes patients est passé de l'autre côté et tu as dû l'annoncer à la famille toi-même. Le second est toujours dans un profond coma et ne s'est pas encore réveillé. Tu sais que le métier que tu fais est exigeant, pointilleux, que les opérations sont risquées et tes chances de réussite plus que maigres, mais merde... Tu es dans ce métier pour réussir pas l'inverse.
"Docteur Wilson, est-ce que j'ai votre attention?" Honnêtement ? Non, mais tu fais signe à l'autre médecin de continuer, tu n'es même pas d'humeur pour lancer tes piques habituelles. Encore heureux, car la seconde suivante, on te reproche ton manque d'initiative. Tu es une des dernières arrivées de la direction, c'est pour que tu fasses quelque choses et des changements, pas pour avoir l'air cool sur ta chaise, malheureusement pas. "J'y travaille..." C'est marmonné à la hâte, avec une moitié de conviction et tu hausses les épaules, premier dehors quand la réunion est finie. Oui, tu acceptes les chèques plus conséquents, mais ton emploi du temps est rempli alors... La preuve, tu passes de patient à patient le reste de ton après-midi et quand tu t'éloignes du St Vincent, c'est avec une idée en tête. La blouse est abandonnée dans ton bureau, tu t'arrêtes dans la première superette pour acheter un sandwich végétarien, pas d'entorse à ton régime aujourd'hui, et tu grimpes dans un taxi en direction de la caserne de pompier. Parce qu'on te reproche ton manque d'initiative, et franchement ? Là tout de suite, si on n'a pas besoin de toi au St-Vincent, autant ne pas y rester. Vraiment pas. Tu es médecin, parfois ça veut aussi dire s'éloigner pour ne pas causer de détriments, et tu files visiblement un mauvais coton, deux mauvaises opérations ? Hmm, les chiffres ne sont pas de ton côté. La caserne de pompier, qui est ta destination, est à la fois familière et étrangère. Pas la première fois que tu mets les pieds ici et pourtant, ce n'est pas comme si tu t'arrêtais sur les détails. Tu connais ton lieu de travail comme ta poche, sûrement mieux que ta maison, ce qui est à la fois effrayant et très rassurant quand tu y penses bien. Tu cherches quelqu'un et si tu parais perdu pendant quelques instants, tu fais un signe de la main au brun qui est devant toi, un sourire pour Joaquin.
"Ha, justement la personne que je cherchais..." Oui et non, tu t'es rappelé de cette idée à l'arrière de ton esprit alors qu'on a questionné ta participation et ta plaise au sein de la direction de l'hôpital. "Le grand patron." Et non ce n'est pas une technique un peu bateau parce que tu as oublié le prénom de Joaquin, absolument pas, mais bien parce que c'est lui qui est en charge ici et que tu es venu parler à une personne en charge, ni plus, ni moins. "Faut qu'on cause toi et moi. Et non, je ne viens pas avec une mauvaise nouvelle. C'est tout le contraire, j'aurais un truc à te proposer... tu as un bureau ou un endroit où on peut discuter en paix ?"

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(perotovar) ✰ w/  @Heath Wilson  

Ces derniers temps, rien n'est simple. Joaquin se bat contre un cancer, un cancer dont il n’a parlé à personne excepté Russell pour le moment. Il vit avec ce poids par choix. L’homme ne veut pas embêter qui que ce soit avec cette nouvelle, il ne veut pas inquiéter et il ne veut surtout pas qu’on le prenne en pitié. Il est capable, d’autant plus que son cancer en est au stade I, autant dire qu’il y a plus de chances qu’il s’en sorte que l’inverse, alors pourquoi en parler ? Il a eu peur, juste avant de faire sa biopsie, il en a pleuré. L’homme a, littéralement, craquer dans les bras de son meilleur ami. Il n’a pas envie de mourir, il n’a jamais voulu cela, bien au contraire et ce malgré le métier qu’il a choisi. Il a fini par accepter l’assistante qu’on lui a imposée, Mila. Finalement, ça lui permet de dégager du temps pour qu’il puisse se rendre à ses séances de chimio. Personne ne pose des questions, au contraire, les autres l’ont même encouragé à utiliser ce temps pour se reposer, si ils savaient… Il échange souvent un regard avec Russell juste avant de quitter la caserne pour se rendre à l’hôpital. Ce regard qui lui permet de rester fort dans cette épreuve. Si l’homme n’avait pas été là, qui sait comment Joaquin aurait réagi à cette nouvelle ? Qui sait comment il aurait géré tout cela ?

Le regard posé sur son équipe qui venait de revenir à la caserne, le capitaine prenait le temps de discuter un peu avec eux. Il n’avait pas participé à une intervention depuis quelques jours, mais il fallait qu’il reste en forme et qu’il donne le change surtout. La direction était au courant, il n’avait pas eu le choix, on lui avait proposé de prendre un congé, mais il s’y était opposé. Il avait proposé de rester à la caserne et de se rendre en intervention que s'ils étaient en manque d’effectifs, par exemple. Une fois la discussion finie, il se rendait vers le vestiaire pour ôter sa veste et récupérer sa trousse de toilette et une serviette avant de se rendre à la salle de bain commune pour se faire une petite toilette. Il ne ressortirait pas. En prenant sa douche, il observait ses cheveux qui tombaient au sol. Heureusement qu’il avait une sacrée tignasse, mais il savait que ce n’était qu’une question de semaines. Il lui faudrait bientôt se raser… Il avait déjà commencé à raccourcir sa barbe, la coupant plus proche de sa peau, ne gardant qu’une simple moustache fournie pour le moment. Oh, on lui avait bien fait des réflexions, mais il avait réussi à faire passer le changement pour une lubie. Après la douche, une fois qu’il avait enfilé des vêtements propres, il retournait dans la salle commune afin de se préparer un café.

- Ha, justement la personne que je cherchais… » Il se tourne vers la voix qui s’élève derrière lui. « Le grand patron. » Joaquin reconnaît l’homme qui s’adresse à lui. C’est un médecin qu’il a croisé plusieurs fois à l’hôpital et qu’il croise un peu plus souvent maintenant qu’il passe du temps en cancérologie, bien que ce ne soit absolument pas la spécialisation de ce dernier. « Faut qu'on cause toi et moi. Et non, je ne viens pas avec une mauvaise nouvelle. C'est tout le contraire, j'aurais un truc à te proposer... tu as un bureau ou un endroit où on peut discuter en paix ? » Le pompier attrape sa tasse.

- Salut Heath ! » Lâche-t-il. « Tu veux un café ? J’étais justement en train de m’en faire un. » Lui dit le brun en faisant couler le liquide dans sa petite tasse blanche bariolée de lignes en tout genre, cadeau de ses nièces. « J’ai un bureau, oui et on peut y aller. » Acquiesce l’homme. Il se demande ce que le docteur peut bien avoir à lui dire. Ils ont déjà discuté, mais surtout de cancer, et pour qu’il vienne jusqu’ici, il se demande s’ill doit tout de même être inquiet. Le chilien passe à côté d’Heath et lui tend une main pour la serrer avant de lui faire signe de le suivre jusqu’à son bureau. Une fois à l'intérieur, il ferme la porte. Signe qu’il ne veut clairement pas être dérangé. « Qu'est-ce qui t'amène ? » Demande-t-il alors en faisant signe à Heath de prendre place dans le fauteuil si il le souhaite.

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(olyphant-tim) ✰ w/ @Joaquin Bates

Joaquin est facile à reconnaître et c'est peut-être ton jour de chance. Tu es assez capricieux (à comprendre chiant) et cela t'aurait dérangé de devoir laisser un message, pas de doute que tu aurais roulé des yeux avant de partir en direction opposée. Mais il est là, il t'offre déjà un café, comme s'il avait l'habitude de te recevoir ici, dans l'équivalent de son hôpital à lui, et c'est assez pour que tu conserves ton sourire."Ah, je ne dis jamais non à un café gratuit." Jamais, ce qui causera sûrement ta perte dans quelques années, quand tu auras encore plus de cheveux blancs que maintenant et que tu devras voir des médecins, pas parce que ce sont des collègues mais pour des raisons plus néfastes. Pour le moment, tu acceptes la tasse de café que l'autre homme met entre tes mains, ça te réveillera bien pour la deuxième partie de ta journée, et tu lui emboîtes le pas. "Je te suis." Le chemin est court jusqu'au bureau du brun et tu te mets très facilement et même rapidement à l'aise sur le fauteuil prévu à cet effet. Pas besoin de te le dire, tu fais tourner la cuillère dans ton café avant de retrouver tes mots, et d'expliquer la raison de ta venue.
"Je suppose que je ne peux pas dire que c'est une visite de courtoisie, ou que je suis là pour voir la décoration, non ?" Tu tournes toujours autour du pot, pour préparer ton petit effet et parce qu'on t'a toujours décrit comme quelqu'un de dramatique. Toujours, tu n'y peux absolument rien, le monde s'en porte mieux ainsi, du moins, c'est ce que tu dis et répètes à ceux qui veulent bien l'entendre. "Nan, je suis là pour le boulot." Tu le précises, avant de te dire intérieurement, que Joaquin pourrait penser que tu viens pour autre chose. Pour sa maladie à lui. Tu n'as pas zappé, non, du tout, pour lui, son cancer est une réalité, pour toi, c'est un patient qui a besoin de solutions. Mais tu n'es pas là pour cela aujourd'hui, déjà, ce n'est pas ta spécialité, et tu préfères ne pas tout mélanger. Qu'il parle avec son médecin à lui, tu as beau te mêler de ce qui ne te regarde pas, parce que mine de rien, chaque patient atteint de cette maladie-là te rappelle de manière infaillible et immédiate ta mère.... cependant, tu n'es pas son médecin. Tu es juste un médecin et c'est pour cela que tu es là aujourd'hui.
"Tu sais déjà que je suis médecin, mais je fais également partie de la direction du St Vincent, pas depuis longtemps et c'est un domaine où je dois faire mes preuves." Tu n'aimes pas le dire à voix haute, du tout même, admettre ses faiblesses ou ses lacunes ne te vient pas facilement, c'est tout le contraire. Mais tu n'es pas de ceux qui se reposent sur leurs lauriers, ouais tu es bruyant, arrogant et égocentrique à souhait, c'est aussi parce que tu es quelqu'un d'extrêmement intelligent et motivé. Tu n'as pas obtenu ton poste ou même ta place au sein de la direction à cause de ta grande gueule, tu les as mérités ces deux places-là."Donc je me disais, quoi de mieux que d'embêter la caserne de pompiers locale ?" Tu hausses les épaules, tu prends une gorgée de ton café, meilleur que celui de la cafétéria de ton lieu de travail. Que Joaquin fasse attention, sinon tu seras là tous les matins pour remplir ton mug et repartir sans dire merci."Nos équipes bossent ensemble, pompier, urgentistes, médecins, vous êtes entraînés pour sauver des vies au même titre que nous donc... pourquoi ne pas collaborer ?" Tu expliques ton idée initiale tout d'abord, avant de prendre une autre gorgée de ta tasse. Tu n'as pas encore prévu tous les détails, c'est brut comme idée, mais si Joaquin te dit que ce genre d'entraînement ou d'échanges ne serait pas possible, autant se tourner vers autre chose. Tu détestes perdre ton temps et vu son métier, tu te dis qu'il doit être aussi pragmatique et occupé que toi. "Ça ne pourrait qu'être bénéfique pour tout le monde...  Tout le monde pourrait apprendre quelque chose, tu vois ? Cela serait tous les avantages de retourner à l'école sans les inconvénients."

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(perotovar) ✰ w/  @Heath Wilson  

La journée est bien entamée quand quelqu’un d’exterieur à la caserne l’interpelle. Joaquin se retourne et reconnaît assez facilement Heath, le neurochirurgien qui travail au St Vincent et qu’il croise souvent. Ils ont finit par sympathiser, mais Joaquin ne s’attendait pas à le voir débarquer à la caserne un jour. Alors qu’il lui demande si le capitaine a un bureau où ils pourraient discuter, le chilien récupère sa tasse qu’il vient de remplir et propose au nouveau venu une tasse également.

- Ah, je ne dis jamais non à un café gratuit. » Le brun sourit, c’est peut-être pour ça qu’ils s’entendent bien. Férus de café qu’ils sont, il l’imagine sans mal en boire autant que lui. Joaquin verse donc le liquide encore brulant dans une tasse qu’il lui tend avant de faire signe au chirurgien de le suivre tandis qu’il se dirige vers les escaliers pour rejoindre son bureau. Une fois à l'intérieur, le brun lui fait signe de s’asseoir tandis qu’il referme la porte derrière lui et qu’il fait le tour de son bureau pour s’installer à son tour. « Je suppose que je ne peux pas dire que c'est une visite de courtoisie, ou que je suis là pour voir la décoration, non ? » Le brun porte la tasse à ses lèvres et en sirope le contenu, observant Heath à travers la fumée qui s’échappe de la tasse. « Nan, je suis là pour le boulot. » Précise-t-il, ce qui arrache un petit sourire au brun.

-  Moi qui pensais que tu étais là pour mes beaux yeux, je suis déçu. » Plaisante Joaquin. « Dit-moi tout. » Dit-il alors, s’enfonçant dans son fauteuil.

- Tu sais déjà que je suis médecin, mais je fais également partie de la direction du St Vincent, pas depuis longtemps et c'est un domaine où je dois faire mes preuves. » Une information dont il n’avait pas connaissance et il se demande où le médecin veut en venir. « Donc je me disais, quoi de mieux que d'embêter la caserne de pompiers locale ? » Joaquin lève un sourcil interrogateur. Heath aime bien tourner autour du pot visiblement et le capitaine en vient à se demander si il agit comme ça aussi avec ses patients. « Nos équipes bossent ensemble, pompier, urgentistes, médecins, vous êtes entraînés pour sauver des vies au même titre que nous donc... pourquoi ne pas collaborer ? » Joaquin pose sa tasse sur son bureau et se redresse un peu. Interloqué. Il écoute attentivement ce que lui dit Heath. « Ça ne pourrait qu'être bénéfique pour tout le monde...  Tout le monde pourrait apprendre quelque chose, tu vois ? Cela serait tous les avantages de retourner à l'école sans les inconvénients. » Il fronce les sourcils le chilien, pensif.

-  C’est une idée… » Lâche-t-il après un petit silence. «  Comment tu vois les choses ? Tu y as déjà pensé ? » Demande-t-il. Soit il a déjà pensé à tous les détails, soit il est venu pour qu’ils en discutent et qu’ils trouvent des idées ensembles. «  Emmener les urgentistes en intervention et vice-versa, il va falloir trouver les bons arguments pour que la direction nous laisse faire, tu ne penses pas ? » Si c’est bien ce que sous-entend Heath. Il prend une gorgée de son café. «  Sans parler des autorisations nécessaires. J’imagine que ce sera sûrement plus de mon côté que ça coincera. Il faudra sûrement pouvoir garantir la sécurité de tes gars. Les miens connaissent les risques et savent comment intervenir suivant les situations… » C’est ce qui inquiète le plus Joaquin finalement. «  Enfin, si c’est ce à quoi tu pensais. » Ajoute le brun.

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(olyphant-tim) ✰ w/ @Joaquin Bates

Joaquin a le droit à un clin d'œil, par-dessus ta tasse de café, quand il sous-entend que tu es juste là pour la vue qu'il offre. Tu n'es pas stupide, tu as des yeux et le fait que l'autre homme ne soit pas désagréable à regarder aide vraiment. Tu te dis que tu ne t'es pas déplacé pour rien mais, tu conserves ton professionnalisme dans tous les cas. Prêt à répondre à ses questions, qui sont plus valides pour le coup. "Honnêtement ? Pas vraiment." Tu as un léger rire, prenant encore plus ton aise dans cette chaise avant de continuer sur ta lancée. Tu devrais probablement être un peu plus sérieux, ou gêné d'avoir autant de culot. Mais, ça n'a jamais été le cas et cela ne sera jamais le cas. "C'est surtout pour que le reste de la direction me foute la paix, je suis le petit dernier, celui qui vient d'arriver, alors évidemment, faut que je justifie ma promotion tu vois." Pas besoin de mentir et prétendre que l'idée t'est venue parce que tu es une bonne personne, et que tu penses à toute ton équipe et que tu veux faire avancer les choses. Non, déjà, quelque chose te dit que Joaquin ne te croirait pas du tout si tu décidais de mentir de la sorte, et ensuite, tu es bien des choses, mais pas un menteur. Tu es toujours franc, un peu trop d'ailleurs selon certains. "Sinon ça ne le fait pas trop."
Le pire dans tout ça c'est que cette promotion était une véritable surprise pour toi, tu aurais sûrement pu dire non, mais cela aurait été encore plus stupide à tes yeux. Maintenant que c'est fait, aucun moyen de retourner en arrière et ce même si c'est plus de responsabilités et cela veut dire que tu passes encore plus de temps au St-Vincent. Tu es tout le temps à l'hôpital, tu ne te soucies pas de la balance entre le boulot et la vraie vie, ton boulot est ta vraie vie."Je m'occupe des autorisations dans tous les cas et avant de les mettre dans le feu de l'action..." Tu fais une petite pause, avec un sourire un peu idiot sur le visage, histoire que Joaquin comprenne ta blague. Et à quel point tu es hilarant.
"On pourrait commencer par la théorie." Déjà, et il faudrait voir si vous avez des intéressés, autant au St-Vincent qu'ici, à la caserne. "Non parce que je te parie qu'il y a tout un tas de médecins qui n'ont aucune idée de ce que vous faites, dans les faits et réellement." Et là, tu sais que tu n'exagères même pas, tu as beau être un snob et penser que la neurologie est au-dessus des autres sciences, tu sais reconnaitre l'utilité de certaines disciplines. Certaines.
"Genre vous ne faites pas que poser pour des calendriers en vous tournant les pouces... tu vois, des stéréotypes de ce style, si je puis dire." Tu le dis toujours avec un rire sur le visage, tu n'en restes pas moins sérieux."Donc déjà, une bonne remise à niveau des deux côtés. Ce serait bien, pour commencer." Tu es de ceux qui croient dur comme fer que la théorie est essentielle avant de passer à la pratique, certaines choses ne peuvent pas s'apprendre sur le tas et sont requises dans une profession comme la tienne ou même celle de Joaquin maintenant que tu y penses bien.

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(perotovar) ✰ w/  @Heath Wilson  

Petit clin d’oeil en réponse à la plaisanterie de Joaquin. Celui-ci sourit, bien évidemment, et demande au neurochirurgien de lui expliquer les raisons de sa venue. Le pompier écoute attentivement et c’est à son tour de poser des questions. Il demande si il a déjà pensé au déroulé des évènements. Si il a déjà une idée de ce que cela pourrait donner, de ce qu’ils pourraient mettre en place. Il parle aussi des autorisations dont ils auraient besoin, y a-t-il pensé ?

- Honnêtement ? Pas vraiment. » Un rire fluet s’échappe des lèvres du quinquagénaire et il continue. « C'est surtout pour que le reste de la direction me foute la paix, je suis le petit dernier, celui qui vient d'arriver, alors évidemment, faut que je justifie ma promotion tu vois. » Joaquin lève un sourcil et acquiesce silencieusement. Il voit tout à fait et ne jugera pas Heath, il n’est pas de ce genre là. « Sinon ça ne le fait pas trop. » Joaquin n’a eu de cesse de travailler depuis qu’il est devenu Capitaine. Bien sûr, à contrario d’Heath, Quino est du genre à se donner à corps et âmes dans ce qu’il entreprend, mais il essaie de maintenir la caserne au plus haut niveau parce qu’il a aussi besoin de justifier sa place. « Je m'occupe des autorisations dans tous les cas et avant de les mettre dans le feu de l'action… »  Reprend Heath. La pompier sourit au jeu de mot dont le neurochirurgien paraît si fier, attitude qui t’arrache un sourire plus franc encore. « On pourrait commencer par la théorie. Non parce que je te parie qu'il y a tout un tas de médecins qui n'ont aucune idée de ce que vous faites, dans les faits et réellement. » Là dessus, il est bien d’accord et il imagine sans mal que l’inverse est vrai aussi. « Genre vous ne faites pas que poser pour des calendriers en vous tournant les pouces... tu vois, des stéréotypes de ce style, si je puis dire. » Dit-il, visage rieur. « Donc déjà, une bonne remise à niveau des deux côtés. Ce serait bien, pour commencer. »

- Je ne comprends pas, Heath, je ne fais ce métier QUE pour pouvoir poser sur les calendriers ! » Continue Joaquin. « Mais c’est une bonne idée, effectivement ! Reprendre les bases avec tes gars et vice-versa. » Joaquin attrape un calepin et son stylo. Il s’installe sur le bureau et se met à griffonner les idées que vient de lui souffler Heath. Il va devoir présenter ça à la direction de son côté, autant préparer tout cela au mieux et prendre des notes avant qu’il n’oublie quelque chose. « On divise la formation en deux temps, étude puis pratique. » Le brun griffonne. « Après un petit cours, un exercice puis une virée sur le terrain. » Il parle en ce qui concerne le boulot de pompier. « En ce qui concerne mes gars et l'hôpital, je pense qu’il serait bien qu’ils voient ce qu’il se passe “après”. » Dit-il alors. « Une fois qu’on vous a posé les blessés. » Parce qu’au final, très peu de pompiers savent ce qui arrive aux personnes à qui ils ont sauvé la vie. « J’imagine que ça pourrait aider les pompiers à savoir comment les blessés peuvent être pris en charge pour ne pas faire une erreur en amont… » Quino est très sérieux, il a enfilé son masque de capitaine de caserne. Il se frotte la mâchoire avec son index et son pouce, réfléchissant à ce qu’ils pourraient proposer en plus.


PS : Merci pour l'image de Pedro Pascal en pompier, posant sur un calendrier      

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(olyphant-tim) ✰ w/ @Joaquin Bates

Tu as un léger rire à la réplique de Joaquin, et tu te dis que tu as bien fait de venir ici. Et que tu devrais l'inviter à boire un verre à l'occasion pour voir comment il est avec autre chose que du café dans le sang. Tu ne considères même pas ce que tu sais sur l'autre homme et de son affliction récente, non, si quelqu'un pique ta curiosité, tu l'invite à prendre un verre, c'est aussi simple que cela en fait. "Je le savais, attention, je suis nul pour garder les secrets, je vais le répéter à tout mon service." Là, tu ne mens pas. Ce n'est pas ton genre et on t'a souvent reproché de manquer de délicatesse pour aborder des sujets sensibles. Enfin, correction, des sujets que les autres considèrent comme sensibles, personnellement, tu n'es pas gêné par beaucoup de choses. Et tu ne comprendras jamais les gens qui le sont. Mais Joaquin a la bonne idée au moins, vous semblez être sur la même longueur d'onde et tu ne peux que hocher la tête face à ce qu'il avance, ce petit programme, qui n'a pas encore de nom, serait une très bonne opportunité pour absolument tout le monde. Que ce soit pour les employés de la caserne ou même ceux du St-Vincent en réalité. "Je suis un grand fan de la théorie, mais je suis d'accord avec toi. Même pour moi, ce serait sympa de voir l'envers du décor... et pas juste ton joli bureau, tu vois ?"
Tu en as vu des tragédies, mais c'était avec ta blouse sur les épaules, dans ton hôpital, dans ton service, en restant dans ta zone de confort et ce même si tu t'es déjà retrouvé avec les mains recouvertes de sang... même si. Tu ne sais pas vraiment comment tu réagirais si tu étais dépêché sur le terrain, que tu devais faire sans les machines, sans tous les outils à portée de main, ainsi que des infirmiers et d'autres médecins. Ce serait, sans aucun doute, une expérience plus qu'intéressante."On sait tous ce la première personne qui trouve un patient est la plus importante, et ce n'est pas forcément une personne qui est un médecin." La plupart du temps même, il ne s'agit pas d'un médecin, la réalité est bien différente des films ou même des idéaux de certains. Et tout le monde ne possède pas une formation de premier secours ou même les bons réflexes. Malheureusement pas, ce serait mieux si c'était le cas et les accidents pourraient n'être que cela, des accidents, mais tu n'es pas un optimiste. Cela, Joaquin l'apprendra très rapidement, tu es une personne pragmatique à souhait. "Cela ne veut pas dire qu'elle est moins compétente, mais certains de mes collègues dirait que si." Tu roules un peu des yeux, avant de te reprendre, tu n'es pas narcissique à ce point-là, tu n'es pas mieux qu'un médecin lambda dans cette instance-là, il faut bien le dire.
"Okay j'avoue, ça m'est déjà arrivé de dire le contraire." Souvent, avec beaucoup de sarcasme dans la voix. Sauf que tu es comme cela avec tout le monde, tu te crois supérieur, tu te sais supérieur par bien des aspects et cela ne te viendrait jamais à l'esprit de t'excuser pour une telle chose. Jamais. "Mais les clichés c'est nul, on le sait tous les deux et tu me rends un immense service si tu acceptes de te lancer dans tout ça avec moi." Tu l'admets avec un sourire. "Donc si tu veux me demander quelque chose en retour, n'hésite pas."

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(perotovar) ✰ w/  @Heath Wilson  

- Je le savais, attention, je suis nul pour garder les secrets, je vais le répéter à tout mon service. » Menace, gentiment, Heath alors que Joaquin lui dit qu’il n’a choisi le métier de pompier que pour poser sur des calendriers. Un rire franc s’échappe des lèvres du pompier. De mémoire, il n’a jamais posé pour faire un calendrier, en tout cas, si il y a eu quelque chose dans ce goût là, il ne se rappelle pas d’avoir posé. Le pompier commence alors à exposer ses idées telles qu’elles viennent et il pense qu’il faudra diviser ça en deux temps avec de la théorie puis de la pratique. On est jamais trop prudent et il ne faut pas oublier qu’on joue avec des vies. « Je suis un grand fan de la théorie, mais je suis d'accord avec toi. Même pour moi, ce serait sympa de voir l'envers du décor... et pas juste ton joli bureau, tu vois ? » Joaquin soulève un sourcil.

- Il est très sympa mon bureau ! » Dit-il, faussement outré.

- On sait tous que la première personne qui trouve un patient est la plus importante, et ce n'est pas forcément une personne qui est un médecin. » À cela, le pompier acquiesce, Heath a raison. La première personne est la plus importante, si elle sait réagir, on augmente les chances de survies. « Cela ne veut pas dire qu'elle est moins compétente, mais certains de mes collègues dirait que si. » Cette petite rivalité sera aussi à entériner si ils veulent que ça fonctionne. « Okay j'avoue, ça m'est déjà arrivé de dire le contraire. » Lâche-t-il. Quino pose sa tasse sur le bureau et observe Heath pour être concentré sur ce qui va suivre. « Mais les clichés c'est nul, on le sait tous les deux et tu me rends un immense service si tu acceptes de te lancer dans tout ça avec moi. Donc si tu veux me demander quelque chose en retour, n'hésite pas. » Dit-il avec un sourire.

- Pour commencer que t’évites de dire à tout ton service que mon rêve était de poser dans des calendriers quand je me suis lancé dans ma carrière de pompier. » Enchaine Quino, plus ou moins sérieux à son tour. Ça l'embêterait que de fausses rumeurs voient le jour alors qu’il s’est voué corps et âmes à son métier depuis qu’il a commencé à l’âge de dix-sept ans. « Pour le reste, on verra. » Le pompier note sur son calepin. « Je pense que ça va être compliqué à mettre en place, on va devoir faire plusieurs groupes… » Lâche le pompier pour des raisons évidentes. Il faudra jongler avec les tours de gardes et voir avec eux si ils sont d’accord pour quelques heures supplémentaires. Quino est quasiment sûre qu’ils répondront tous présents, mais il propose tout de même. « Tu penses qu’il vaut mieux faire des inscriptions ouvertes ou qu’il faut tous les inscrire d’office ? » Il ne connaît pas les équipes de l'hôpital, ne sait pas à quel point ils peuvent être débordés ou non, volontaires ou non…

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(olyphant-tim) ✰ w/ @Joaquin Bates

Tu as bien fait de venir voir Joaquin, vous avez déjà une idée et l'organisation est simple. Pourquoi est-ce que tout ne peut pas se passer aussi bien avec le reste de la direction du St-Vincent ? Bonne question, très certainement parce que tu es incapable de mettre ton ego de côté, que tu as déjà insulté la plupart des membres de la direction justement, te grillant ainsi quelques cartes et même quelques faveurs. Oh tant pis, tu ne regrettes rien du tout maintenant que tu y penses et le reste de la direction ne pouvait pas s'attendre à ce que tu changes de personnalité, juste parce que tu as un nouveau poste avec des responsabilités. Non, tu es et tu restes toi et ce peu importe les circonstances, peu importe le boulot. C'est bien pour cela que tu t'es toujours efforcé d'être doué dans ton domaine, pour pouvoir dire absolument tout ce que tu veux. Joaquin réussit même à t'arracher un sourire, alors qu'il ramène ta blague précédente sur le tapis et tu finis par répondre: "Hmm va falloir que tu me payes beaucoup de verres pour que je fasse cette promesse-là, déjà." Voilà, c'est une invitation qui est lancée, il peut en faire ce qu'il en veut, ça n'engage personne. Et tu ne le prendras même pas mal s'il décide de ne pas répondre à ton offre.
Tu n'as besoin de qui que ce soit pour boire un verre à la fin d'une longue journée de boulot, et quelque chose te dit qu'il en a besoin. Plus que besoin même, c'est nécessaire quand on fait des métiers comme les vôtres et qu'on est exposés à autant de chose que vous. "Nan, ça sera fait sur une base de volontariat, y'a rien de pire que des gens qui sont forcés de venir à une formation, crois-moi." Tu as un haussement de tes sourcils en disant cela, il n'y a rien de pire que de forcer les gens à devoir apprendre, et ce quand ils ont déjà, techniquement, finis leurs études. Il vous faut un minimum de gens réactif et motivés, sinon, à quoi bon, n'est-ce pas ? Tu t'empares de ton téléphone, tu ouvres ton calendrier, qui est beaucoup trop rempli à ton goût, vraiment, c'est un miracle que tu aies réussi à te libérer quelques minutes pour pouvoir venir l'embêter sur son lieu de travail."Okay, je regarde mon calendrier, je peux libérer quelques jours çà et là..." Tu le marmonnes en fronçant les sourcils, le projet te plaît déjà, alors tu peux bien déplacer quelques réunions ça et là, ce n'est pas important les réunions de toute façon, du moment que tu restes disponible pour tes patients et ton équipe, ça sera bien suffisant."Laisse-moi rédiger une petite présentation bateau et en parler au reste de la direction, pendant ce temps-là, tu peux en parler à ton équipe, et collecter des inscriptions et je fais pareil dans le service de neurologie, t'en penses quoi?" Tu proposes tout cela, pour récolter quelques fonds en amont tout de même, et pour pouvoir faire tout cela dans de bonnes conditions.

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(perotovar) ✰ w/  @Heath Wilson  

Il plaisante, le pompier, comme à son habitude. Malgré ce qu’il peut vivre en ce moment, il n’a pas envie de se laisser envahir par tout ça et se laisser gagner par le pessimisme. Alors, quand Heath lui parle des calendriers, il rebondit dessus. C’est une petite plaisanterie qui dure dans la conversation, jusqu’à ce que le pompier demande à Heath de ne pas le dire à tout son service comme il le lui a confié. Le neurochirurgien sourit et répond :

- Hmm va falloir que tu me payes beaucoup de verres pour que je fasse cette promesse-là, déjà. » L’invitation est lancée et le pompier l'accueille sans sourciller. Ça fait longtemps qu’il n’a pas été boire des verres, c’est l’occasion parfaite.

- Je t’écris pour ça. » Lui promet-il en écrivant dans son carnet “boire un coup avec Heath”. Heath retourne alors au sujet principal, celui pour lequel il est venu voir le pompier initialement.

- Nan, ça sera fait sur une base de volontariat, y'a rien de pire que des gens qui sont forcés de venir à une formation, crois-moi. » Joaquin acquiesce, le médecin n’a pas tort. Il l’a déjà constaté également parmi ses rangs. Le médecin attrape son téléphone pour vérifier ses dates. « Okay, je regarde mon calendrier, je peux libérer quelques jours çà et là… » Qu’il dit plus pour lui que pour le pompier. « Laisse-moi rédiger une petite présentation bateau et en parler au reste de la direction, pendant ce temps-là, tu peux en parler à ton équipe, et collecter des inscriptions et je fais pareil dans le service de neurologie, t'en penses quoi? » Proposes-t-il.

- On fait comme ça, j’attend ton retour pour te faire le miens. » Réponds Joaquin. Il va s’occuper de tout ça, Quino va en parler à ses gars. Il trouve l’idée vraiment bonne et intéressante à exploiter. Le pompier espère qu’ils auront autant d’enthousiasme que lui. Depuis qu’il est capitaine, il a réussi à instaurer un climat familial au sein de la caserne et il se dit tous les jours que c’est une chance. Si on peut réussir à instaurer de la confiance au-delà, c’est encore mieux. Comme le dit si bien Heath, en général les premières minutes sont les plus décisives et si on a une équipe capable de réagir comme il faut, c’est encore mieux. « T'as des bonnes idées quand tu veux ! » Qu'il lance au médecin, sourire taquin aux lèvres.

≈ ≈ ≈
{the brightest of ideas}
crédit/(olyphant-tim) ✰ w/ @Joaquin Bates

C'est facile de parler à Joaquin et une partie de toi regrette presque qu'il ne fasse pas partie de l'équipe du St-Vincent, histoire que vous voyez plus souvent et que tu aies quelqu'un qui approuve tes idées de cette façon. Ce n'est pas pour te déplaire... Ou alors c'est toi qui devrais faire plus d'effort avec tes collègues au St-Vincent? Pour te fondre dans la masse ? Pour arrondir les angles et paraître un plus sociable ? Ouais... Ce n'est pas sur le point d'arriver, pas dans cette vie-là du moins et pour le coup, tu te contentes de renvoyer un sourire à Joaquin alors que vous semblez avoir trouvé une bonne initiative qui pourrait plaire à beaucoup. "Ouais quand je veux, c'est dommage que je ne me concentre pas vraiment sur cela en temps normal." Il faut dire qu'en dehors de tes patients et du bloc opératoire, toute la paperasse et tout le reste te parait complètement superficiel. Oui, c'est nécessaire pour qu'un hôpital fonctionne, mais est-ce que cela doit forcément te concerner toi? Le Docteur Wilson? Non, tu ne penses pas. "Mais laisse-moi m'occuper de tout ça et toi..." Tu pointes Joaquin du doigt, presque avec un ton accusateur. Presque. Cela ne dure que quelques secondes avant qu'un sourire ne fasse son apparition sur son visage.
"Il faut qu'on aille prendre un verre un de ces jours, t'as mon numéro ?" Tu le suggères de façon très naturelle, et Joaquin, ne le sait pas encore, mais dans ton monde, c'est un compliment. Parce qu'il n'y a pas tant de personnes que ça avec qui tu aimerais boire un verre, pas tant de gens que cela que tu laisses s'approcher de toi ou que tu considères être des amis. Peut-être que ça fait de toi l'archétype de la personne vieille et grincheuse, mais tu t'en fiches un peu. Tu as assez d'argent dans ton compte en banque et un ego assez gros pour te permettre ce genre d'écart, et ce même au quotidien. "Je crois que tu as le numéro professionnel, jte donne mon numéro privé." Tu chipes un stylo et un bout de papier sur le bureau de Joaquin et tu écris ton vrai numéro à la hâte."Faudra qu'on aille fêter cette bonne entente et notre belle initiative." La partie la plus rationnelle de toi sait qu'il ne peut pas vraiment boire d'alcool, que ce n'est pas conseillé, mais tu refuses de le traiter comme un patient en dehors des murs du St-Vincent. Tu refuses et tu ne le feras tout simplement pas. Juste au moment où tu es sur le point de le dire, tu reçois une notification. Tu reconnais le message facilement et tu es sur tes deux pieds l'instant suivant, une petite grimace sur le visage.
"Mais hein, faut que j'y aille, le devoir m'appelle... Merci pour le café, je sais que je peux venir me réfugier ici maintenant." Tu lèves la tasse de café, vide, désormais, avant de prendre congé de Joaquin.

(rp terminé)