ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 127 POINTS : 40
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Les amis, c'est la famille que l'on choisit. C'était surtout d'la foutaise, il y a tout juste six mois. Arsinoé pensait s'être défaite pour de bon de l'illusion grossière, qui consistait à croire qu'elle serait forcément seule au devant des intempéries; personne n'était sincèrement attaché pour la suivre, personne n'était assez aliéné pour oser accompagner sa démarche. Le constat s'était d'ailleurs vérifié, puisqu'elle ne conservait de Détroit, outre une perruche - sa plus fidèle alliée, qu'un contact "informatique", destiné à lui offrir de précieux renseignements pour sa vie australienne. C'était ça, le bilan sous la bannière étoilée: un oiseau, plus loyal que n'importe quel humain, et un numéro d'téléphone.. Clairement une réussite.
Avoir renversé la vapeur lui paraît si improbable qu'elle se marre toute seule, puis verse une larme à la seconde suivante; elle repose sur le dos, allongée sur le lit de Sloane - éhontément squatté, la tête basculée en arrière pour apprécier les dernières lueurs du jour, spectacle contemplé à l'envers, comme si l'Australie représentait, pour sa vie, une dimension annexe. Le peignoir qu'elle porte - et emprunte - témoigne d'une journée passée en repos, les fringues jonchent toujours le sol, là où Sisi les a précipitamment jetées la veille, et les os en plastique d'un squelette d'étude dont l'assemblage n'est pas terminé tiennent compagnie à Harley, immobile dans sa cage.
Les sentiments sont inconstants, témoignent d'une certaine fébrilité; six mois ne suffisent guère à imaginer toute une vie ici, et c'est plutôt la peur qui l'étreint, lorsqu'il est question de se projeter. Finalement, mieux vaut travailler, cela ne laisse que peu de place à l'esprit pour courir et remettre en question ses choix de vie. Enfin, cette pseudo-introspection est coupée par le retour de Sloane, le tour de clef dans la serrure vient hacher le silence, un véritable bienfait. - Ohoh, la maîtresse de maison est rentrée ! la conversation à Harley, puis le corps roule sur le côté, s'écroule lamentablement du lit - dont le rebord lui paraissait plus éloigné, et s'relève dans la seconde suivante. - On dirait pas, mais j'ai fait à manger. salutations en petite tenue, apparait dans l'encadrement d'la porte; - et promis, j'vais ranger. Bon, mes vêtements, c'est à moitié ta faute. minaude des excuses, puis étire un sourire de "welcome back home". - ça a été ta journée ? Slo', la définition même d'un repère.
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such a beautiful mess
she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 427 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
Elle est accueillie par un pépiement d’oiseau ainsi qu’un boum sur le sol lorsqu’elle ouvre la porte de la maison, et ça la surprend presque toujours autant – cette aisance, cette bonne humeur qui l’envahit systématiquement à ses retours, depuis qu’elle a proposé une place chez elle à la jeune femme. La solitude écrasante d’une maison trop grande pour elle s’est évaporée complètement, avec Arsinoé, des façons les moins prévisibles mais les plus confortables, les laissant créer leur propre motif un peu bancal de famille mal recomposée, un peu à la façon d’un barrage créé à partir de peluches et de déchets par un castor en mal d’affection. Au fond, Sloane se fout de comment ça s’est fait : ça lui tire toujours un sourire un peu trop large et la conviction profonde qu’elles ont trouvé leur place, d’une manière un peu décalée. « Salut », envoie-t-elle à la silhouette tapissée au sol de la chambre qui tente promptement de se relever. Une tête passe par l’encadrement de la porte, et elle lui adresse un sourire alors qu’elle retire sa veste et pose son sac sur une chaise autour de la table. Coup d’oeil en direction de la cuisine : elle a fait à manger, et le symbole ultime de la domesticité parfaite lui tire un nouveau sourire, plus ironique cette fois. « Tu sais, t’es pas obligée de te transformer en femme au foyer parfaite tous les jours. » Elle lui offre un regard taquin, mais sincère, celui qui lui rappelle qu’elle peut rester tant qu’elle le veut sans contrepartie. La maison est bien assez grande pour deux (voire douze, si elles avaient envie de construire un polycule new age avec des chambres communes). La colocation avec Arsinoé n’a rien de ce qu’elle a vécu la majeure partie de sa vie d’adulte avec Natalia : il n’y a pas les mêmes attentes, ou les mêmes règles ; pour autant, il y a quand même le sentiment d’un chez-soi, d’une aisance et d’un refuge.
Elle s’applique au mieux à ne pas prêter trop attention à la tenue de Sinoé, se concentrant plutôt sur le fait de sortir les assiettes des placards – c’est peut-être la seule ombre au tableau, son propre malaise avec leur relation particulière. « Ça a plutôt été. On arrive à des compromis avec l'équipe de tournage sur les délais qu'on prend, l'actrice a moins envie de démissionner, on évite à peu près la catastrophe. » Troisième mois sur ce plateau d'une série érotique un peu mièvre dont les services VOD avaient le secret et dont les fans étaient friands, et Sloane avait déjà l'impression d'avoir perdu le quart de ses neurones restants, ainsi que quinze points de vie. Ivy Wicks, la nouvelle actrice du moment et sa protégée actuelle, suppliait depuis plusieurs semaines pour que les choses avancent et qu'on cesse de réécrire ses scènes et son personnage sans l’en informer : Sloane et l’agente de PR d’Ivy, Scarlett, avaient pris le sujet en main, non sans une opposition prévisible, mais contrôlable. La situation était passée de tendue à ouverte à une amorce de résolution lorsque le réalisateur s'était rangé à leur cause pour ouvrir le dialogue avec le reste du board. « Ma collègue chiante a encore fait un caca nerveux, par contre. J'avais l'impression que ça allait mieux, puis je lui ai proposé un café et elle m’a regardée comme si j'étais l'ombre dans son placard qui avait tué tous ses amis imaginaires un soir d’orage à ses 9 ans. » Elle hausse les épaules et tend ses mains vers le ciel pour souligner comme il faut son désarroi : de sa relation avec Scarlett, elle à à peu près tout raconté à Sinoé, excepté pour leur passage dans la salle d’archives, qu’elle a sursimplifiée en la résumant à une trêve à la machine à café. Par respect pour la jeune femme, sans doute ; par envie de garder les confidences pour elles, peut-être. « Mais rien d’important. Plus que quelques mois et c’est fini. Et toi, le boulot, ça se présente comment ? » Elle finit de dresser la table, retournant à son sac à mains pour attacher ses cheveux et y trouver ses lunettes. « Merci, pour le repas. T’as des trucs de prévus, ce soir ? » Ni l’une ni l’autre n’en avait beaucoup eu, jusqu’à présent – Sloane sortait parfois dans des clubs privés, mais la présence d’Arsinoé chez elle était aussi une façon de combler le manque autrement, avec quelqu’un de proche, et de safe, et la moitié de son temps étant occupée par un nourrisson, le temps libre s’était raréfié. « Sinon on reste tranquille ici. J’avais un sujet dont je voulais qu’on parle, aussi, mais rien de grave. »
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 127 POINTS : 40
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
La femme au foyer, non, ce n'est clairement pas son bail. Sinoé tente avant tout de prouver - aux autres, comme à elle-même, qu'elle peut s'intégrer sans être nécessairement un poids pour autrui. C'était trop souvent le cas chez Neo ou Lee, au point qu'elle évite même de prendre plus qu'un petit carré d'espace sur le canapé; on la regardait avec détachement, puis venait la leçon d'morale et, lorsque les choses étaient finalement dites, ça se terminait sur un "t'façon, tu fais comme chez toi, bonne nuit" et l'ombre masculine, soit-disant amicale, disparaissait toujours sans un regard. Elle qui pensait s'être défaite de ces souvenirs, compense aujourd'hui drastiquement en se modelant une toute autre façon d'agir. - Tant que j'suis là, et que toi tu bosses.. Si. elle clamera haut et fort se foutre qu'on la mette dehors, mais un avertissement ou une éconduite venant de Sloane pourrait faire le plus grand mal. Il y a des gens qu'elle ne veut pas décevoir, c'est ainsi. Ce n'est pourtant pas la même énergie, ni la même alchimie - c'est d'autant plus précieux, et elle tâche d'en prendre soin.
- Très honnêtement, j'ai toujours du mal à saisir les tenants et aboutissants de ton taff.. Ça me parait si loin de c'que je connais. et elle enlèverait volontiers ses "lunettes" pour disposer d'un regard objectif, pour voir les choses comme son amie et comprendre tous les enjeux autour desquels s'articulent ses journées. - Un peu cheloue cette histoire, mmh. Vous avez des divergences de points d'vue, ou c'est surtout.. personnel ? déjà qu'elle saisit mal toute l'envergure du délire, qu'elle est une piètre conseillère en relations sociales et qu'elle estime ne pas connaître tous les détails du tableau, Sinoé ne peut établir une fiche symptomatique correcte dans la situation - si tenté est que l'on puisse traiter tout cela comme des "symptômes". Et franchement, ce n'est pas faute de vouloir apporter son soutien, c'est plutôt qu'elle ignore quelle attitude adopter, quelles bonnes questions poser - la solution finale étant : un câlin pour la paix ? - T'as l'air pressée que ça s'termine.. simple constat, alors qu'elle hésite encore à s'approcher; Arsinoé observe, de là où elle est, le magnétisme certain de sa pote, se demandant presque comment elle a pu s'attirer ses faveurs. - C'est un peu le stress. J'ai pas mes marques et j'me dis que je vais finir comme médecin au rabais à la caserne. ça sonne pas comme un échec, plutôt comme une solution de fuite, ou un aveu de faiblesse, à défaut de savoir vraiment comment se positionner ici.
Elle secoue la tête, puis referme prestement les pans du peignoir, comme on chercherait à se protéger. C'est bête et purement réflexe, mais sa nudité agit soudain comme une zone de vulnérabilité - et lorsqu'il faut parler, c'est toujours le moment délicat, rarement joyeux, généralement empreint de désillusion. Qu'en est-il cette fois ? - On peut commencer par discuter et.. Aviser ensuite. l'invite grosso modo à ouvrir le bal, et advienne que pourra. Sinoé s'installe à la table, en tailleur sur une chaise et ramène ses dreads de côté - pour paraître moins bordélique, plus soignée. - Si c'est en rapport à ma tenue.. J'peux changer ça de suite. leur relation, un peu atypique, peut-être pas, ou pas en un clin d’œil; elle aime Sloane, à sa façon, singulièrement et sans ambiguïté prégnante malgré une évidente intimité. Est-ce que ça vient de là ? Le regard fuit, puis revient, fait le tour de la pièce sans pourtant jamais quitter le visage de la brune plus de deux secondes; à quelle sauce vas-tu me manger ? Sans mauvais jeu d'mots.
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Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 427 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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- Très honnêtement, j'ai toujours du mal à saisir les tenants et aboutissants de ton taff.. Ça me parait si loin de c'que je connais. La brune hausse les épaules, histoire de ne pas avouer tout de suite qu’elle non plus, n’y saisissait pas grand-chose, il y a encore quelques mois, et qu’elle serait bien infoutue d’expliquer les tenants et aboutissants de la chose à Arsinoé tant ça peut être vague et différent à chaque fois. Pour la plupart des personnes auprès desquelles elle intervenait, c’était de la préparation de scènes potentiellement difficiles à jouer ; pour nombre d’entre elles, pourtant, ça s’élargissait rapidement à des problèmes plus personnels, soit liées à l’ambiance du tournage, soit à leur vie privée directement. Nombreux ne disposaient pas du temps ou de la tranquillité pour aller voir un psychologue, et de fait, le soutien apporté par Sloane était leur seule bouée. Ca, c’était le cas général ; il fallait ajouter à ce processus souvent dévoyé la présence des autres staff de tournage, chacun avec leur avis et leur appréhension de son rôle parmi eux, ce qui pouvait jouer largement sur l’acceptation qu’on avait d’elle au sein de l’équipe. Pour autant, était-ce personnel, avec Scarlett ? « A ce stade, je suis plus très sûre de ce que c’est », reconnait-elle, honnêtement, toujours en tête leur conversation plus douce et plus profonde dans la salle d’archives, après toutes les tensions et les quelques cris qui avaient caractérisé leur relation jusque-là.
Evidemment, donc, qu’elle avait hâte que ça se termine : Sloane supportait l’incertitude, jusqu’à un certain point ; l’ambivalence de Scarlett n’aurait rien été de plus, si elle avait eu moins d’affect dans l’histoire et si la rousse n’avait pas à ce point éreinté ses émotions jusque-là. C’est un Mayhem d’émotions contradictoires, et Sloane préférerait s’en tenir le plus éloignée possible, jusqu’à ce qu’elle ait le temps de les démêler. Pour l’heure, elle préférait se concentrer sur ce qu’elle pouvait contrôler : sa relation avec Arsinoé, aussi vaste en soit sa définition, et tout ce qui pouvait aujourd’hui la mettre en échec. « C’est un tout autre système dans un tout autre pays. Donne-toi le temps de t’habituer comme il faut », retourne-t-elle aux inquiétudes dont son amie lui fait part. Elles ont ça en commun, cette capacité fulgurante à sombrer face à leur syndrome de l’imposteur, mais elles se compensaient l’une l’autre en se rassurant plutôt qu’en se tirant vers le bas. Elles faisaient de leur mieux, en tout cas : à leur stade à chacune, ce serait prétentieux d’en demander davantage.
A elle, donc, de prendre place, et une fois sa nuque dégagée de ses cheveux, elle sort une bouteille d’eau gazeuse dont elle sert deux verres – de quoi remplacer l’alcool sur lequel elle veut freiner. « T’embête pas », balaie-t-elle d’un revers de main lorsqu’Arsinoé parle de se changer ; la nudité ne l’a jamais particulièrement dérangée, celle de sa colocataire actuelle encore moins. C’était un corps qu’elle connaissait, qu’elle avait parcouru, et voilà longtemps que Sloane avait désacralisé la nudité ; Arsinoé avait pourtant sûrement senti un malaise de sa part, sur les derniers jours, et la psy aurait été infoutue de la détromper une fois mise devant le fait accompli. Autant y aller d’emblée : Sloane n’avait jamais été très douée pour les ambages ou les formes, de toute façon. « Tu sais que tu peux rester vivre ici sans contrepartie, hein ? » C’est comme ça qu’elle choisit de commencer, parce que ça lui paraît peut-être le plus urgent, dans l’immédiat : rassurer cette femme qui semble toujours prête à fuir et à trouver la première porte. « On n’est pas obligées de coucher ensemble et ça ne change rien aux conditions pour que tu restes. » Elle n’estime pas nécessaire d’arrondir les angles, ni de mettre les formes sur ses mots outre-mesure : elle cherche davantage la réassurance, pour l’heure. « Je veux que tu le saches, et que tu sois à l’aise avec ça. Au cas où. » Parce qu’elle ne l’était pas, ou plus réellement, une fois qu’elle s’était rendue compte de l’impression que ça donnait depuis l’extérieur.
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Arsinoé Quinzel
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La psychologie joue nécessairement un rôle ambigu dans la vie d'Arsi', et c'est presque ironique d'avoir trouvé en Sloane, qu'elle voit comme une professionnelle high-tech, la référence vers laquelle se tourner. Ça ne l'empêche pas d'faire au mieux pour comprendre - essayer - et ce n'est pas sans peine qu'elle tente d'imaginer le quotidien de la belle. A quoi ça ressemble, d'aider des gens quatre étoiles ? Elle suppose qu'ils sont pareils, au fond, mais ça a le don de l'intriguer. - Vous pouvez pas en parler ? la question lui parait bête, mais il manque parfois cette étonnante simplicité pour faire évoluer les choses : juste les mots, bien à plat, et tout le monde pourra éventuellement avancer. Enfin, ça, c'est sur le papier. En attendant, il faudra bien reconnaitre que cette histoire avec Scarlett joue le remue-ménage, et que Slo' est tout sauf indifférente.
Le truc, c'est que la conversation lui revient dessus, alors que pour une fois, jouer les gossip sur un sujet annexe lui convenait parfaitement. Le travail, et elles. Deux points superbes en l'état actuel des choses, plus délicats en réalité ; Arsinoé, ou la capacité à tout foutre en l'air pour le plaisir de l'instabilité. Elle n'a pas même commencé qu'elle prévoit déjà sa chute, ses travers, des détours en pagaille et une énième reconversion. On lui a pourtant donné ce job, avec une spécialiste prestigieuse : tout le problème pourrait d'ailleurs venir de ce point, Sinoé n'a rien de l'exceptionnel, elle se débat déjà avec le tout à fait banal. - On va faire ça, ouais.. Se donner le temps et.. éviter les crises impulsives. capable de tout quitter sans s'retourner, difficile de savoir s'il s'agit d'une force ou d'une faiblesse; dans le cas présent, ce serait dommage et surtout inutile, puisque son départ ne serait motivé que par le sentiment d'illégitimité. Force est de constater qu'elles se ressemblent plus qu'il n'y parait, ces deux-là.
Puis, vient toujours le moment où elle croit à la fin, aux grands adieux et à sa présence,qui, d'abord souhaitée, devient ensuite un véritable fardeau. Il n'en faut pas beaucoup, et elle l'a déjà tant vécu que l'instinct lui dicte naturellement ce même chemin : fuite, sabordage, avant qu'on ne la foute dehors. La nudité n'est vraisemblablement pas le problème - et il vaut mieux, Sinoé ne porte guère de vêtements lorsqu'elle se pose sous ce toit. Pour le plaisir du corps, et celui des yeux de son hôte. Mais si ce n'est pas ça, alors quoi ? Il y a bien quelque chose, c'est assez prégnant pour induire une forme d'inquiétude ou d'appréhension. Qu'a-t-elle fait, ou manqué ? Et, lorsque Sloane pose enfin les mots, la tête de la bahamienne s'incline légèrement de côté, tandis qu'elle cherche à comprendre. La spécialiste des quiproquos, malentendus et mésententes fronce légèrement les sourcils, s'interroge plus qu'elle ne devine où la belle souhaite en venir. - J'admets que j'suis venue te draguer le premier soir parce que j'espérais pouvoir squatter ton canap'.. reprend-elle depuis le début, comme s'il fallait tout replacer en contexte, sur les voiles de l'honnêteté. - Mais coucher avec toi, Slo'.. l'exprimer à voix haute n'a jamais été son fort, ce discours la rend fébrile et elle doit poser les mains sur l'assise de la chaise pour maintenir sa posture; - c'est juste le pied. J'aime finir dans tes bras, déranger tes draps et te retenir le matin. J'aime la façon dont tu t'occupes de moi, et j'aime te faire plaisir en retour. cette fois, c'est trop : la gravité attire le regard, les dreads masquent un instant le visage lorsque le crâne s'incline de concert. - J'fais pas ça pour que tu m'autorises entre tes murs. J'fais ça parce que j'aime ce qu'on partage. J'ai pas souvent aimé l'sexe, alors j'vais pas cracher sur ce qu'on a construit ensemble. au diable les non-dits, avec Sloane, tout est permis. Pour affirmer un semblant d'assurance, d'ailleurs, elle s'permet de rouvrir un peu son peignoir, comme si les courbes pouvaient accompagner les mots. - J'espère que tu crois pas que j'fais ça par intérêt. ce serait triste, et si loin de la réalité concrète qu'elle tente de déployer. La brune est donc libre de la prendre, version toutes options, ou en guise de simple présence amicale, si cela peut calmer d'éventuelles fausses idées. Pour l'amour de leur amitié, elle lui donnerait tout.
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SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
« Elle n'est pas le genre de personne avec qui on parle juste comme ça », explique Sloane avec une moue dubitative. Scarlett lui semble la dernière personne à vouloir une conversation sincère sur les émotions et sur l’ouverture qu’elles avaient pu avoir, verrouillées dans leur salle à taille de grand placard à balai. Elle lui rétorquerait certainement quelque chose du goût de on a discuté cinq minutes, Sloane, ça ne fait pas de nous des amies, ou peut-être même j’apprécierais que tu ailles te faire foutre, maintenant qu'on s'est dit les choses. Elle avait visiblement suffisamment mal vécu le fait d'avoir semblé vulnérable devant elle pour que la psy ne retourne le couteau en ayant l’outrecuidance d’y faire référence une seconde fois. Elle s’en accommoderait, comme d'habitude : accepter que les gens se renferment comme des huîtres après s’être mis à nu d'une façon inédite pour eux, c'était un peu son quotidien. Et de toute façon, Scarlett n'était ni sa patiente, ni une personne dont elle devrait avoir quelque chose à faire.
Il y a plus important, pour l’heure, et ça touche à elles deux : à ce qu’elles ont pu lier depuis qu’elles se connaissent, avec l’accord tacite de ne jamais compliquer les choses, et une simplicité dans leurs échanges qui se prête à une sérénité totale – Sloane en serait restée là, si elle ne craignait que les choses ne se corsent ou deviennent épineuses à cause d’un non-dit peut-être imaginaire. Peut-être que c’est le cas : qu’elle complique tout en se faisant des noeuds au cerveau, mais, par acquit de conscience, et par souci d’une honnêteté parfois trop prononcée chez elle, elle préfère prendre les devants du sujet. Alors elle pose la question sans trop y mettre les formes, voit le visage d’Arsinoé se plisser sous une inquiétude diffuse – puis se détendre à mesure des mots. Et le sien se pare d’un sourire sur le même tempo. « Je ne te demandais pas particulièrement des flatteries », fait-elle remarquer, clairement flattée malgré tout ; elles ont toujours eu une excellente alchimie sexuelle, et ça lui fait du bien, à Sloane, de retrouver ça : du sexe sans complications ni sentiments parasites, rien qu’un moment partagé suivi de conversations ouvertes et aisées. Outre les inconnues qui ne répondaient qu’à un de ces critères au maximum, son dernier contact avait été avec Natalia (trop récemment, grimace-t-elle pour elle-même), et ça n’avait rien de simple et aisé. « Ni des réassurances, d'ailleurs. Je voulais juste que tu sois à l'aise avec ça. » La réaction d’Arsinoé a refermé les vannes de ses craintes, du même coup. « Et, non, je ne pense pas que tu le fais par intérêt. Je craignais surtout que ce soit par peur d’être mise à la porte. » Elle est sensible au rapport de forces que leur situation peut créer, même de manière imaginée ; combien il serait facile, qu’Arsinoé pense lui devoir quelque chose, et cherche à le remplir de n’importe quelle façon. « C'est réciproque, tu sais : j'aime ce qu'on partage. » C'est peut-être moins volubile, mais tout aussi sincère, la pointe de désir cachée dans le sourire qui fait disparaître ses yeux.
Elle se relève de sa chaise, passe une main au passage sur une épaule à moitié dénudée – toujours entre la séduction et le contact rassurant, jamais ambiguë pour autant : elle laisse Sinoé guider dans l’avant pour mieux décider des règles ensuite. « Un verre, avant de manger ? » lance-t-elle en réhaussant ses lunettes sur son nez, sortant deux verres sans trop savoir sur quelle contenance elles partiront – qu’importe. Ca fait partie de ces petits rituels auxquels elle tient, à défaut de boire une fois seule. Elle reste adossée contre le meuble, au lieu de retourner s’asseoir ; observe son hôte à distance, les longues jambes qui disparaissent sous la table, cette quasi-nudité toujours honnête et délibérée qu’elle trouve terriblement séduisante à sa manière. Il y a des milliers de questions qu’elle a envie de poser à Arsinoé, souvent, mais qu’elle garde pour elle ; comme par exemple, pourquoi elle n’a pas souvent aimé le sexe alors qu’elles se retrouvent toujours comblées dans leurs ébats, ou encore ce qu’elle faisait, avant, pour atterrir à l’hôpital comme un caméléon social capable de tout, sauf de croire en lui ; pourquoi elle avait tant peur de finir sans toit, ce premier soir. Elles n’en ont jamais réellement discuté et Sloane n’a pas pressé le sujet. Elle serait infoutue de désigner ce qui, ce soir, la pousse à s’intéresser ouvertement : « Qu’est-ce qui t’a fait débarquer du jour au lendemain, sans garanties de quoi que ce soit ? » finit-elle par demander. Ca fait partie de ces choses dont elles ne parlent pas, mais que Sloane se demande toujours – déjà parce qu’elle n’est sortie qu’une fois du pays, et qu’il lui est presque imaginable de tout claquer pour aller ailleurs. « Je veux dire – ça avait l’air impulsif, plutôt que d’un déménagement soigneusement préparé. »
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 127 POINTS : 40
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
- C'est quel genre de personne, alors, cette Scarlett ? pour tenter de comprendre la position d'un nom qui revient dans les échanges, jusqu'à finir par la faire tiquer. Quelque chose lui dit que ce n'est pas la dernière fois, mais elle s'abstient d'en faire la remarque - si Sloane ne souhaite pas développer, elle n'ira pas non plus à l'excès dans sa quête d'informations. Visiblement, il faut d'abord passer par une légère mise à jour de leur propre relation - fort simple, d'après elle, qui n'y changerait d'ailleurs absolument rien. Arsinoé a trouvé en sa présence, dans ses bras - et ses draps - ce qu'elle pensait avoir perdu avec Phoebe : cette amitié puissante, quoique dénuée de complications, qui permet à l'une et l'autre de profiter, de s'amuser, de s'apaiser, sans avoir à justifier de quelque engagement que ce soit. C'est probablement la seule partie de sa vie qui reste limpide, et cela n'a aucune raison de changer; pas de sentiments, quand bien même Sinoé l'aime à sa façon, sans les inconvénients qui vont avec ce style d'émotions. - C'est pas le cas. J'aime être ici, et j'me sens en sécurité dans tes draps. ce ne sera pas éternel, mais qu'importe; un jour, cela évoluera, selon leurs besoins respectifs, mais rien ni personne ne pourra leur enlever les histoires inscrites à la chandelle, entre ces murs. - Alors ne complique pas trop tes pensées. Pour l'heure, les choses sont ainsi, et c'est bien de cette façon. c'est tout ce qu'elle retient, tout en sachant qu'elle quitterait l'appartement sans rechigner si Sloane en faisait la demande : il n'y aurait rien de personnel, son propre égo est déjà au clair sur ce point.
Toujours un contact, au passage de l'autre; ce n'est jamais de trop, et sans arrière pensées, sinon celles d'un jeu qui les conduit aux douces voluptés. Son corps a trouvé une résonance auprès du sien, et Sinoé ne refoule plus les braises qui ont tendance à s'éveiller. - Je ne dis jamais non à un verre. en imaginant qu'il s'agisse plutôt d'alcool que d'eau, et malgré l'instinct lui beuglant aux oreilles qu'elle change sournoisement d'addiction. Il faudra y trouver remède, un jour, avant qu'elle n'aille trop loin, avant qu'elle ne perde les bénéfices de son retour au grand jour; aujourd'hui, Arsinoé a peur de perdre l'image que lui renvoie le miroir, tant elle a cravaché pour se remodeler - et ça, c'est déjà un progrès en soit. La bahamienne distingue cet éclat, perçant le regard de l'amante, qui lui donne l'impression d'être sondée et la rend incroyablement charismatique. Elle se souvient du premier soir, de la première nuit, avoir succombé aux mêmes charmes qui la surplombent désormais. Enfin, la question s'impose dans la soirée; Arsi' se demandait quand la discussion tomberait sur le tapis, sans avoir nécessairement une idée de sa réponse. Il y a Détroit, dans sa tête, les émotions des dernières semaines : la solitude tonitruante, les reflets bétonnés de ses tares, la sensation de stagner, de coller au sol et même de s'y enfoncer; une forme de survie qui l'aura laissée pour morte, qui a failli faire d'elle une putain et a transcendé ses démons. Il y a un visage dans la nuit, une brune miraculeuse mais frileuse à l'engagement, un éclair qui l'avait traversée et était reparti tout aussi vite. Mais tout cela, elle ne sait pas l'expliquer. - A un sac de vêtements près, j'aurais débarqué avec un baluchon sur l'épaule. J'avais quasiment rien, donc pas spécialement besoin de préparer quoi que ce soit. c'est la faute de Kimbra, qui l'a poussée à quitter son appartement en urgence, parce que ses copains mafieux venaient la chercher, et qu'ils n'auraient pas hésité à jeter l'amante par la fenêtre. Mais sa réponse n'en est pas vraiment une, et elle le sait bien. Sinoé se relève, pour mieux lui faire face, récupérer un verre qui lui donnera éventuellement du courage; - J'avais pas plus de garanties là-bas, et j'serais probablement morte si j'étais restée. quand Phoebe a quitté la ville pour se sauver, la brune a compris qu'elle devait faire de même, avant que le bitume ne l'avale. - Pourquoi l'Australie ? c'est vrai, il y avait un millier de destinations plus proches, toutes capables de l'accueillir. - J'ai rencontré une australienne à Détroit. On avait une relation complexe - et non, il ne s'est rien passé - mais.. Elle m'a marquée. Je saurais pas l'expliquer, je le comprends pas vraiment moi-même. on a une relation complexe aurait été plus approprié, mais l'idée générale est claire. Une forme d'amour l'aura conduite ici, bien qu'elle se refuse à l'admettre. - Je l'ai fait pour moi, et.. Un peu pour elle. c'est tout l'avantage de leur histoire : Sloane encaissera sans broncher la présence d'une autre, et la réciproque serait vraie. C'est même leur force, matérialisée de vive voix; Arsinoé se confie, sorte de thérapie qui l'aide à y voir plus clair. - Si tu tentes de m'analyser.. J'm'occupe pas de toi cette nuit. la mimique est provocatrice, et l'élan qui porte un baiser à sa mâchoire, tout sauf innocent. Un rire glisse d'entre ses lippes, rappelle qu'en définitive, elle a trouvé sa place à son côté, sur ce sol du bout du monde.
code par EXORDIUM. | Images par Oblivion
such a beautiful mess
she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.