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 but what about your quiet treason (ruina #10)

Nina Sterling
Nina Sterling
la boîte de pandore
la boîte de pandore
  
but what about your quiet treason (ruina #10) - Page 2 7vHkInU Présent
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92)
STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner.
MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents)
LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill
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POSTS : 5057 POINTS : 1230

TW IN RP : avortement, adultère.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a)
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod
RPs EN COURS : (08) clarence #1diego #4landry #1marceline #1ruben #12olive #1

(ua jurassic) diego #5

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ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1#2#3#4 (ua gd)#5#6#7#8#9#10#11#12

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midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.

communications
rubenmidasdiegoolive

RPs EN ATTENTE : midas #2 › oscar #2 › olive (ua) › phenix
RPs TERMINÉS : 2024 - ruben #5ruben #6ruben #7diego #2ruben #8ruben #9ethel #2mavis #2ruben #10ambrosehelen #1ruben #11diego #3midas #1jo #1oscar #1

2023 - ruben #1 (fb)mavis #1ruben #2ethelruben #3diego #1rory #1garrett #1ruben #4
AVATAR : suki waterhouse
CRÉDITS : prettyvacantavatars (avatar), blondewhoregifs (gif profil&signa), harley (gif ruben & sterling), endlesslove (code signa)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep
INSCRIT LE : 29/08/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t50746-still-craving-something-i-can-feel-nina
https://www.30yearsstillyoung.com/t50971-nina-for-the-hope-of-it-all
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Message(#)but what about your quiet treason (ruina #10) - Page 2 EmptyVen 16 Aoû 2024 - 21:53

Ruben Hartfield adore ce message

Kendall Harding est ému.e par ce message



(c) harley & blondewhoregifs
but what about your quiet treason

Une demande en mariage comme lot de consolation, comme s’il n’aurait pas été plus judicieux de lui faire part de son écart, de rectifier le tir tant qu’il en était encore temps. Non, Ruben a préféré jouer avec les apparences, s’assurer une vie bien rangée pour ne jamais éveiller le moindre soupçon. « Pour être sûr que tu comprennes à quel point je t’aimais malgré tout. » Le choix de ses mots se veut presque cruel. « Malgré tout. » Pas, parce qu’il l’aimait, plus que tout. Mais malgré tout. S’il n’avait pas fauté, ils en seraient encore à n’être qu’un couple depuis plusieurs années et rien de plus. Elle aurait su se contenter de ce statut, elle n’aurait jamais cherché à lui imposer quoi que ce soit, même si elle tenait à la simple idée de s’unir à l’homme de sa vie. 

Elle presse une main contre sa poitrine alors que leur discussion ne cesse d’éveiller des sentiments qu’elle s’efforçait à garder enfouis. Ne pas en parler lui autorisait une pleine maîtrise de la chose. Ne pas évoquer cet évènement, c’est continuer à prétendre qu’elle n’a jamais été affectée par tout cela. Peut-être ont-ils passé trop de temps à ne pas en parler justement. Au point où les propos de Nina se mélangent royalement tant elle réfute le simple fait d’avoir été profondément heurtée par cette situation. « Tu m’as dit que tu voulais le garder. Comment j’aurais pu deviner que tu voulais pas d’enfant à ce moment là, Nina, si tu me disais le contraire ? » À nouveau, elle appuie la paume de sa main sur son sternum, comme si cela allait faire diminuer la boule qui s’était logée là depuis si longtemps. « Quand j’ai fait le test dans les toilettes des vestiaires et qu’il a viré positif, j’ai paniqué. » Et il le sait, que ce n’est pas du genre de Nina que de paniquer. « Je voyais déjà ma carrière s’écroulé, notre vie entière chamboulé. J’ai eu peur, Ruben. » Il n’avait rien vu de tout cela, il s’absentait déjà tellement. « J’avais fini ma garde et pas toi, je voulais pas te le dire à l’hôpital. Je pensais pas… J’ai pas anticipé que l’idée se fraye un chemin, que j’envisage des peut-être et que je pense à ce bébé. » Elle n’avait pas anticipé se faire complètement rattraper par ses émotions au point de tout remettre en question. « C’était quand même un bout de toi et moi. » Malgré tout ce qu’il peut penser, malgré son assurance sans faille. Elle avait ressenti quelque chose au plus profond de ses entrailles. « Et t’as réagi si vivement, de manière si brutale. » Alors elle a voulu lui tenir tête, pour voir, parce qu’elle a toujours détesté qu’on lui dise quoi faire. Nina était perdue à ce moment là et Ruben n’avait rien su voir. Il s’était replié derrière ses œillères, c’est ça qui l’avait le plus blessé, ce comportement qui l’avait amené à tenir Ruben à distance. « J’ai pris peur que tu choisisses vraiment de le garder. » Est-ce que cela aurait été si terrible que ça ? Parfois, Nina se le demande encore. « Je suis désolé. » Elle hausse les épaules. « J’avais peur, moi aussi. » Pas de la même chose, mais elle avait eu peur. De ne pas faire le bon choix, que son corps est tout ruiné en cherchant à créer la vie. Elle avait eu peur de ses réactions s’il était venu avec elle et qu’elle aurait laissé place à son chagrin. « J’avais besoin de pleurer et tu n’aurais pas voulu voir ça. » Il n’aurait pas accepté ses larmes, lui qui était persuadé que ce ne pouvait être que le bon choix. Dans ce moment, Nina était redevenue la femme parfaitement indépendante, qui avait préféré y aller seule, sans se faire accompagner de personne, pour se prouver qu’elle en était capable, qu’elle n’avait pas besoin de soutien. « Tu peux tout partager avec moi, Nina. Je dis pas que je pourrais toujours tout comprendre, mais jamais je te tournerai le dos. » C’est riche venant de celui qui lui cache tout depuis si longtemps. « Et toi, tu peux tout partager avec moi ? » N’était-ce pas censé marcher à double sens. Ne devaient-ils pas compter l’un sur l’autre dans n’importe quelle épreuve ? Et surtout, tout se dire ? « Pourquoi tu me l’as pas dit, dès la première fois ? » Elle en est persuadée, pour une seule fois, elle aurait su lui pardonner. Qu’est-ce qui avait bien pu le pousser à continuer sans cesse ? 

Ils n’ont pas su communiquer à une période si fragile dans leur couple. Nina l’avait rejeté pour se reconstruire, Ruben en a profité pour aller voir ailleurs. Ils n’ont pas su se parler, voir les faiblesses de l’autre et les apaiser. Après sept ans de relation, cela pourrait presque s’avérer normal. Un creux dans leur histoire, mais pas la fin. C’est ce qu’elle a pensé, Nina. Elle l’avait fait revenir, elle s’était excusée, elle avait juré l’aimer plus que tout. Il avait fait de même, avec un sourire et du soulagement. Il y avait eu quelques déséquilibres, mais ils ont fini par se retrouver, au détour d’une soirée, à tenter de nouvelles expériences, à se retrouver plus intimement. C’est ça, également, qui faisait naître un malaise chez Nina. Leur vie sexuelle n’a jamais diminué, ils semblaient se satisfaire de tous les côtés. Et l’idée même qu’il en touche une autre, la faisait frissonner. Est-ce qu’il pensait à cette autre femme lorsqu’il lui faisait l’amour ? Cette simple pensée lui file la nausée, alors que Ruben s’installe en face d’elle. Ils n’ont plus été si proches depuis des semaines. Il lui suffirait de tendre la main pour attraper ses doigts, retrouver la chaleur de son contact, mais Nina préfère cacher ses mains sous la table. Elle attend des réponses, surtout. « Parce-que ça me permettait de recevoir de l’attention. » A-t-il au moins conscience de la vanité de ses propos ? Elle l’a toujours connu ainsi, Ruben. Celui qui voulait voir les yeux se retourner vers lui. Celui qui a travaillé comme un forcené pour être le premier de sa promotion, pour être meilleur en tout, pour qu’on l’acclame et qu’on l’aime pour sa réussite. Elle n’avait pas conscience qu’il poussait le vice jusque dans ses relations intimes. « À chaque fois qu’il y avait… une autre fois, je récoltais encore un peu plus d’attention. Et encore. Et encore. » Il s’est donc amouraché d’une fille qui semble passer son temps à le mettre sur un piédestal, quand Nina a toujours cherché à le traiter d’égal à égal. « Et comme j’en avais de moins en moins de ta part, j’avais l’impression de rester important. » Pourquoi est-ce qu’elle ne cesse de ressentir cette douleur dans sa poitrine ? Elle cherche à déglutir, mais tout paraît douloureux, alors qu’il se justifie au travers de son ego. Il a toujours été important à ses yeux. Avec lui, elle avait baissé sa garde comme avec personne d’autre. Elle était tombée si bas pour ses beaux yeux. « Au bout d’un moment, je me suis complu dans l’habitude d’être gagnant de tous les côtés. » Au dépit du mal qu’il pourrait causer autour de lui. « Alors c’est tout ce qui compte pour toi ? » Qu’on le regarde, qu’on l’admire, sans fin et sans limite. « M’avoir moi n’a jamais été suffisant. » La conclusion lui brûle les lèvres et enflamme cette colère qu’elle ne cesse de nourrir envers lui. « C’est tellement pathétique, Ruben. » Il n’était qu’un enfant à qui l’on avait retiré son jouet favori et qui avait ressenti le besoin d’en avoir deux fois plus en retour. « T’as toujours eu des discours moralisateurs sur ton frère, mais en réalité, t’es pire que lui dans ton égoïsme. » Elle n’est plus certaine de reconnaître l’homme assis en face d’elle. Il ressemble à Ruben, parle presque comme lui, mais il n’a plus rien de cet homme dont elle était tombée amoureuse toutes ces années en arrière.

Si Nina était prête à reconnaître ses torts à l’époque de leur séparation momentanée, elle ne pouvait néanmoins pas rester silencieuse sur tout le reste. « Je t’ai toujours tout donné, t’étais l’unique personne, le seul. » Celui pour qui elle aurait tout fait. « Quand on s’est retrouvé et que tu t’absentais si souvent, je pensais que tu cherchais à me faire payer la distance que je t’avais imposé. C’est pour ça que je n’ai rien dit, j’avais conscience de le mériter. » Elle s’était torturé l’esprit à ce sujet, mais elle avait laissé Ruben libre de gérer les choses à sa façon, sans jamais rien lui imposer. « Quand on a recommencé à sortir, quand tu me regardais à nouveau avec ce regard que j’ai toujours aimé, j’ai pensé que plus rien ne pourrait jamais nous séparer. On s’était fait du mal, mais on était plus fort que ça. » C’est à son tour de ne plus vouloir chercher son regard, à son tour de s’offrir de manière vulnérable. « J’ai accepté toutes tes absences, tout ce que t’annulais au dernier moment en pensant que tu mettais sincèrement l’accent sur ta carrière, j’étais même fière de toi pour ça. Je me suis battue avec des amis pour te défendre, tu ne me laissais pas tomber, tu devenais le chirurgien que tu devais être. » Elle avait frappé Diego quand il avait osé sous-entendre que Ruben allait voir ailleurs. Elle lui doit de plate excuse désormais. « Et maintenant, je remets tout en question. Est-ce que t’étais avec elle alors que tu me disais être à une conférence ? Est-ce que tu pensais à elle quand t’étais avec moi ? » Mais pire dans tout cela, où est-ce qu’elle pouvait bien se situer dans tout ce manège ? « Est-ce que tu pensais à moi quand tu partais trois jours sans presque rien me dire ? T’as eu honte à un moment, Ruben ? Où dans tout cela, il n’y a que toi qui compte ? » Et s’il prétend réellement la connaître, alors il saura lire entre les lignes. Nina ne doute jamais d’elle-même, mais il l’avait amené à se torturer l’esprit si souvent qu’elle n’ose plus compter désormais. Une nouvelle fois, Nina se sent humiliée. Toute la fatigue des dernières semaines semble lui tomber dessus d’un seul coup, telle une chappe de plomb. Elle ne contrôle pas cette larme qui coule le long de sa joue. Ce sera la seule, elle ne lui offrira pas sa faiblesse une seconde fois. « Je peux plus te croire quand tu dis m’aimer, alors que tu lui dis probablement la même chose. » Elle ne peut plus le croire sans qu’un million de questions ne surgissent et surtout sans que ça ne fasse mal dans sa poitrine.




while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.





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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
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ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
POSTS : 13373 POINTS : 1840

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(onze) - present: ambrose #21clarencediego #6ethel #8eveishtarlandrymavis #23nina #12scarlett #11ulysse

RPs EN ATTENTE :
lewis #3 › midas #3

RPs TERMINÉS :
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baby bye bye bye:

TELEPHONE :
ambroseethellouismavismidas › ninarhettscarlett

AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42899-and-so-the-battleships-will-sink-beneath-the-waves-ruben
https://www.30yearsstillyoung.com/t45771-ruben-sign-of-the-times
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Message(#)but what about your quiet treason (ruina #10) - Page 2 EmptySam 24 Aoû 2024 - 20:34

Nina Sterling est ému.e par ce message



but what about your quiet treason
@"nina craine"
lieu: the burrow, west end.
(c): thcrns (gif), luleaby (codage).

***

« Malgré tout. » Il pinça ses lèvres, les fit rouler l’une sur l’autre: le choix de mots était maladroit, il l’admettrait.

Il savait qu’un jour le sujet reviendrait sur le tapis - il n’avait juste pas pensé qu’ils se verraient contraint de le faire dans ces circonstances là. Ils n’en avaient pas assez parlé, sur ce point là ils pouvaient s’accorder sans se regarder, sans émettre le moindre débat. Les faits avaient été figés dans le temps avec une brutalité qui n’aurait pas été initialement nécessaire, et ils avaient continué d’avancer par la suite en gardant cette information dans un coin de leur esprit. Mais ils n’étaient jamais vraiment revenus dessus, avant aujourd’hui. « Quand j’ai fait le test dans les toilettes des vestiaires et qu’il a viré positif, j’ai paniqué. Je voyais déjà ma carrière s’écroulé, notre vie entière chamboulé. J’ai eu peur, Ruben. » Et il savait que c’était là la version authentique des faits qui s’étaient déroulés ce jour là. « J’avais fini ma garde et pas toi, je voulais pas te le dire à l’hôpital. Je pensais pas… J’ai pas anticipé que l’idée se fraye un chemin, que j’envisage des peut-être et que je pense à ce bébé. » Aucun des deux n’avaient prévu, sciemment prévu en tous cas, que ce genre de nouvelle puisse être celle qui bouleverserait leurs convictions; il savait que Nina était honnête avec lui et qu’elle lui délivrait là une version des faits qu’elle aurait du être apte à lui délivrer des mois, des années plus tôt. « C’était quand même un bout de toi et moi. » - « Je sais. » Qu’il souffla. C’était la partie qui l’avait touché à le plus à travers tout ça: c’était un bout d’eux deux, malgré tout. Et si l’idée d’avoir un enfant n’était pas au gout du jour au moment où elle lui avait annoncé être enceinte, ce n’était pas pour autant que l’idée de manière plus large et plus générale le rebutait de cette sorte; dans un futur, plus ou moins lointain, il n’aurait pas été contre accueillir ce bout d’eux deux dans leur foyer. Juste: pas à ce moment là. « Et t’as réagi si vivement, de manière si brutale. » Il pinça de nouveau ses lèvres. « Je voulais pas que l’idée te reste en tête trop longtemps. » Parce-que sa décision à lui n’aurait pas changé, qu’importait ce qu’elle pouvait en penser lorsqu’ils s’étaient tenus dans la chambre de l’appartement, à quelques pas d’ici: il ne voulait pas qu’elle le garde, ou alors un choix devrait être fait. « J’avais peur, moi aussi. J’avais besoin de pleurer et tu n’aurais pas voulu voir ça. » - « C’est là que tu te trompes. » Ce n’était parce-que son choix n’était pas le même que le sien que c’était elle entière qu’il poussait à la porte. « J’aurais voulu être autorisé à les voir, tes larmes, Nina. J’aurais voulu pouvoir être avec toi. Ca m’a tué de te savoir seule à travers tout ça. »

« Et toi, tu peux tout partager avec moi ? » Ruben entrouvrit les lèvres, les referma lentement dans la foulée. Elle touchait un point qui était, bien sur, sensible. « Pourquoi tu me l’as pas dit, dès la première fois ? » Il peinait à ne pas baisser le regard, à continuer de laisser ses yeux aller dans sa direction; ses mains, à côté, semblaient désireuses de s’entretuer tant ses doigts se tordaient dans tous les sens. De façon figurative, bien sur: il n’abimerait pas réellement ses doigts qui représentaient bien de trop pour lui. « Parce-que j’ai été lâche. » C’était un bon résumé de la représentation générale de la chose - c’était les spécificités qu’elle attendait, ici, cependant. « Et qu’à ce moment là, c’était une erreur que je pouvais facilement oublier et mettre de côté en sachant que ça changerait rien au reste. » Et après un silence, une légère pause, il rajouta: « Et parce-que ça aurait voulu dire que j’avais fait une erreur. Et tu connais ce refrain là. » Il n’était pas apte à le faire - peut-être davantage aujourd’hui, mais deux ans plus tôt cela aurait été impensable pour Ruben d’admettre quoi que ce soit.

Aujourd’hui, ce n’était pas plus simple de le faire, mais il savait un brin davantage prendre le recul nécessaire pour le faire. Et surtout, il savait que s’il ne se plaint pas à l’exercice, Nina prendrait la porte et il pourrait toujours courir pour la revoir. Alors, il se pliait, alors il faisait l’introspection de toutes ces choses qu’il avait pu ressentir et celles qu’il avait même ignoré, les raisons du pourquoi il s’était comporté comme la pire enflure que cette terre ait pu porter. Et cette fois-ci, il le fit en étant incapable de garder son regard dirigé dans la direction de sa femme, de l’autre côté de la table, le silence et la nuit comme seuls témoins de leur discussion à coeurs ouverts. « Alors c’est tout ce qui compte pour toi ? » Il sentit toutes les parties de lui se rétracter à cette question, parce-que la réponse faisait davantage peur que la question. « M’avoir moi n’a jamais été suffisant. » Fermant les yeux un instant, il soupira en silence; idem, le dire à haute voix de son côté ferait moins de mal que de garder en otage les non-réponses qu’il admettrait en gardant le silence. « C’est tellement pathétique, Ruben. » - « Je sais. » - « T’as toujours eu des discours moralisateurs sur ton frère, mais en réalité, t’es pire que lui dans ton égoïsme. » - « Je sais, oui. » Et surement parce-qu’il avait conscience de l’incohérence entre ses paroles et son comportement, qu’il n’en était pas venu à l’admettre si facilement, dès le premier essai. Parce-qu’il se rendait bien compte qu’il était exactement ce qu’il reprochait à d’autres de faire - et ce qu’il reprochait à son ainé surtout depuis des années. Pas sous exactement la même forme, mais la finalité était la même en revanche: il vivait pour obtenir cette admiration et cette attention d’autrui, là où il pourrait simplement se satisfaire des personnes qu’il avait autour de lui et qui lui donnaient déjà tout l’amour qu’ils avaient en stock pour lui. « J’ai de plus en plus de mal à regarder Rhett dans les yeux ces derniers temps, à m’en rendre compte. » Qui’l souffla, finalement, entre deux inspirations.

« Je t’ai toujours tout donné, t’étais l’unique personne, le seul. » Lui retourner la question, à savoir s’il était le seul à profiter de sa compagnie, n’avait même pas été envisagé par Ruben: il savait que c’était le cas. Il aurait pu se tromper - après tout il avait mené son mensonge pendant si longtemps de son côté -, mais au fond de lui il savait qu’il n’avait pas besoin de lui poser la question. Nina le lui affirmait ici. « Quand on s’est retrouvé et que tu t’absentais si souvent, je pensais que tu cherchais à me faire payer la distance que je t’avais imposé. C’est pour ça que je n’ai rien dit, j’avais conscience de le mériter. » Une partie de lui s’était aussi dit qu’elle l’avait mérité, à un moment; ce n’était pas la pensée prenant le dessus sur le reste, mais pour cette spécificité là il y avait bien eu un moment où il s’était dit que c’était peut-être dans l’ordre des choses. « Quand on a recommencé à sortir, quand tu me regardais à nouveau avec ce regard que j’ai toujours aimé, j’ai pensé que plus rien ne pourrait jamais nous séparer. On s’était fait du mal, mais on était plus fort que ça. » Et c’était exactement ce regard là qu’il relevait vers elle en cet instant: celui de l’homme amoureux de sa femme, parce-que malgré tout comme il disait c’était ce qu’il était: amoureux de sa femme. Il avait tendance à oublier et à mettre de côté ce sentiment là, pourtant il était celui qu’il pouvait ressentir à chaque fois qu’il posait, comme elle le décrivait, ce regard sur elle. « J’ai accepté toutes tes absences, tout ce que t’annulais au dernier moment en pensant que tu mettais sincèrement l’accent sur ta carrière, j’étais même fière de toi pour ça. Je me suis battue avec des amis pour te défendre, tu ne me laissais pas tomber, tu devenais le chirurgien que tu devais être. » Une partie de lui, le devenait, et le comportement qu’il avait l’encensait dans cette idée là - c’était ça le pire. Il s’auto-octroyait ce sentiment de surpuissance qui lui permettait d’être meilleur au bloc opératoire, et c’était un des résultats qu’il aimait le plus à travers tout ça. « Et maintenant, je remets tout en question. Est-ce que t’étais avec elle alors que tu me disais être à une conférence ? Est-ce que tu pensais à elle quand t’étais avec moi ? Est-ce que tu pensais à moi quand tu partais trois jours sans presque rien me dire ? T’as eu honte à un moment, Ruben ? Où dans tout cela, il n’y a que toi qui compte ? » Des questions qu’il ne pourrait jamais négliger, parce-que si les rôles avaient été inversés, il les aurait déjà posé de son côté. « J’ai honte, la majorité du temps. » Il se devait d’être honnête sur toute la ligne: c’était ce qu’il avait promis dans cette conversation, si elle la lui accordait. « Je dis pas que j’ai eu honte tout le temps, parce-qu’à certains moments… le reste mettait la honte de côté. » Lorsqu’il tenait Mavis dans ses bras, lorsqu’il entendait ses souffles de plaisir dans le creux de son oreille: la honte n’avait pas sa place à ce moment. C’était dans le contre-coup et dans le retour à un semblant de réalité, que la honte s’installait. « J’ai jamais pensé à elle quand j’étais avec toi. J’ai souvent pensé à toi quand j’étais avec elle. » Parce-que franchir la ligne de l’interdit le mettait face à ce qu’il laissait de côté pendant ce temps là. Ce n’était pas tout le temps le cas, les choses avaient évoluées de manière démesurées et hors de son contrôle avec les mois écoulés, mais il était vrai qu’il pensait davantage à Nina lorsqu’il était avec Mavis que l’inverse ne l’était. « Et c’est surement arrivé que je sois avec elle en te disant que j’étais partie pour une conférence, oui. » Qu’il finit par avouer, penaud et acculé, en baissant le regard. Oh, cette conférence là lui avait couté cher: bien trop cher pour ce qu’il en avait obtenu, finalement, s’il prenait le recul nécessaire pour accorder un regard adapté sur la situation. Toute cette manière de faire était nouveau pour lui, alors il ne maitrisait pas la façon de faire à la perfection et se devait d’ajuster ses mots, ses pensées, ses gestes au fil des secondes écoulées en étant dans cette configuration là, mais au moins il prenait le temps de se remettre en question: c’était bien plus que ce qu’il avait pu faire ces dernières années.

La larme, la seule, qui échappa à Nina - il la vit dans le coin de son regard à lui. A l’instant où elle brilla sur l’épiderme de sa femme, il se mit à serrer les mâchoires autant que les mains pour former des poings, apposés sur le bois de la table, incapable de faire le moindre commentaire autre qu’un: « Je suis désolé. » soufflé du bout des lèvres. C’était pathétique: il le savait, elle le lui avait verbalement confirmé. Mais il se devait de le dire s’il le pensait, sinon ce excuses ne seraient jamais prises au sérieux - là où elles n’étaient que décorations pour le moment.

« Je peux plus te croire quand tu dis m’aimer, alors que tu lui dis probablement la même chose. » Et si elle ne l’entendrait pas, lui le percevait parfaitement en cet instant: le bruit de son coeur qui se brisa d’une façon singulière, un brin interdite, dans sa poitrine à entendre ces mots là être prononcés par Nina. Parce-que l’honnêteté ne devait pas être de mise uniquement lorsque les réponses étaient presque facilement formulables d’une manière qui pouvait l’arranger lui. Ici, il n’y aurait pas de manière arrangeante pour prononcer ce qu’il s’en venait. « C’est pas comparable, Nina. » Et il savait que là c’était le début d’une longue descente aux enfers et qu’il ne lui restait probablement qu’une poignée de minutes, tout au plus et en voyant assez large, avant qu’elle ne lui claque autant sa main contre sa joue que la porte au nez. Alors, Ben ne laissa d’un instant se silence s’installer avant de reprendre la parole en relevant, avec peine et efforts, son regard vers la blonde. « Je suis amoureux de toi depuis des années, j’ai jamais cessé de l’être et je saurais jamais faire autrement que de l’être. Et je sais que tu vas pas me croire, tu viens de me dire que tu me croirais plus, mais je te promets, je te jure même Nina que c’est vrai. J’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime toi, et ça changera jamais ça. » L’amour qu’il avait pu un jour approuver pour n’importe qui d’autre n’était pas comparable à celui qu’il éprouvait pour elle, paradoxalement; le seul qui aurait pu concourir dans cette catégorie, c’était Louis, mais le passé était le passé de ce côté là et pour une fois il le laissait en paix dans ce temps conjugué. « Je te mentirais pas en te disant que j’éprouve rien pour elle malgré tout. » Et promis, il entendait la manière dont ses paroles étaient affreuses mises à nues de la sorte; il ferma un instant les yeux. Avouer à sa femme que vous aviez un faible pour une autre, ce n’était pas de cette manière là qu’il avait initialement prévu les événements du reste de la soirée - il ne savait pas à quoi s’attendre, mais certainement pas à ça. Et puis, cela venait mettre un coup dans son égo comme rien d’autre n’avait réussi à le faire: parce que cela l’obligeait à se mettre davantage à nu que n’importe quelle autre situation n’aurait su le faire. « Mais c’est rien comparé à ce que j’éprouve pour toi. Et je sais pas comment te le faire entendre autrement qu’en te répétant que je t’aime encore, et encore, et encore. » Et jusqu’à la fin des temps s’il le fallait, si cela suffisait à la convaincre qu’il lui disait vrai.











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Nina Sterling
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Message(#)but what about your quiet treason (ruina #10) - Page 2 EmptyJeu 5 Sep 2024 - 11:49

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« Je voulais pas que l’idée te reste en tête trop longtemps. » Comme s’il s’adressait à une enfant à qui il fallait absolument détourner l’attention de son obsession du moment. Il avait eu ce pouvoir sur elle, de la convaincre d’aller à l’encontre de ce que ses émotions remplies d’hormones lui dictaient. Elle ne sait plus vraiment si elle lui en veut quand il ne reste que des regrets par paquets. Celui de ne pas en avoir plus parlé avant et après, par exemple. Nina avait voulu prétendre, elle s’était proclamée assez forte pour s’en sortir seule, et pourtant elle l’avait tenu à distance. Assez pour qu’il s’en aille trop loin. « C’est là que tu te trompes. J’aurais voulu être autorisé à les voir, tes larmes, Nina. J’aurais voulu pouvoir être avec toi. Ça m’a tué de te savoir seule à travers tout ça. » Elle hausse les épaules. Plus rien ne changera la réalité des choses désormais. Il aurait voulu être là, elle n’aurait jamais supporté sa présence dans ces instants. Il lui avait demandé de se débarrasser de ce problème, elle s’était exécutée sans lui. À l’époque, dans un esprit de vengeance mal placé qu’aujourd’hui, elle avait bien du mal à formuler. 

La discussion s’enfonce dans tout ce qu’elle avait repoussé jusqu’à présent. Désormais, face à la triste réalité du personnage lui faisant face, Nina semble ressentir un dégoût parfaitement inédit. Il n’est plus l’homme qu’elle a aimé, mais le fantôme d’un souvenir qu’elle a tant chéri sans jamais le voir s’éloigner. Ruben n’est plus que l’ombre de lui-même, recroquevillé au bout de la table, tel un chien qui baisse les oreilles. « J’ai honte, la majorité du temps. » Est-ce qu’elle doit s’en réjouir ? Pense-t-il sincèrement que son cinéma va prendre, qu’elle acceptera de regarder de côté parce qu’il avait tout de même eu honte ? « Je dis pas que j’ai eu honte tout le temps, parce-qu’à certains moments… le reste mettait la honte de côté. » Il démarrait si bien pourtant… « Je ne t’ai pas demandé le détail par le menu. » Les mots sont assénés avec véhémence. Elle n’a aucun plaisir à connaître ce qu’il a bien pu ressentir avec une autre au point de s’en détourner l’esprit. Nina n’est même pas certaine que Ruben arrive à prendre pleinement conscience de l’impact de ses mots. Il déverse ce qu’il pense être une vérité bienpensante qui l’aidera à garder un bon profil aux yeux de tout le monde. « J’ai jamais pensé à elle quand j’étais avec toi. J’ai souvent pensé à toi quand j’étais avec elle. » - « Chouette ! J’en ai de la chance ! » Aucun de ses mots ne se veut plus haut que l’autre, mais jamais elle ne s’était adressée à Ruben avec autant de froideur et de dédain. Elle pourrait s’arracher la peau à l’entendre parler ainsi, à savoir qu’il pensait à elle tout en prenant son pied avec une autre. Dans leur couple, Ruben a toujours été le plus jaloux, il faut en noter l’ironie. Jamais Nina avait ressenti un tel sentiment, celui d’une jalousie qui dévore, au point de lui faire penser aux pires actions, à chercher une vengeance qui ne fait guère de sens, mais qu’elle compte bien prendre à un moment ou un autre. « Et c’est surement arrivé que je sois avec elle en te disant que j’étais partie pour une conférence, oui. » Impossible d’être déçu tant cela apparaît évident désormais. Elle acquiesce sans un mot, à quoi bon ? Ruben énonce sans jamais se reprendre, il a fait, il assume maladroitement, mais il ne répare rien.

Et Nina s’affaiblit à lutter constamment, pour contenir, pour ne pas hurler et devenir la femme trompée hystérique. Elle contrôle, elle tempère, mais à l’intérieur l’orage gronde et cette conversation qu’elle avait espérée salutaire ne fait qu’enfoncer le couteau sur la plaie, jetant du sel sur sa chair ouverte. « Je suis désolé. » Elle ferme les yeux, ne voulant voir le masque inquiet sur son visage. Ruben est un excellent acteur, il sait prétendre et tourner les évènements à son avantage. Elle refuse de tomber dans son piège, ne s’autorisant pas le moindre écart, alors qu’il jure encore et toujours qu’il l’aime. « C’est pas comparable, Nina. » Elle aurait aimé qu’il se taise, mais Ruben a besoin de s’enivrer de grands discours. « Je suis amoureux de toi depuis des années, j’ai jamais cessé de l’être et je saurais jamais faire autrement que de l’être. Et je sais que tu vas pas me croire, tu viens de me dire que tu me croirais plus, mais je te promets, je te jure même, Nina que c’est vrai. J’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime toi, et ça changera jamais ça. » Elle se lève pour aller chercher un verre d’eau, il en fait de même. Il s’approche un peu trop, assez pour qu’elle reconnaisse l’odeur si familière de son parfum. Elle ne le regarde pas, ce genre de mots ne peut plus avoir d’effet sur elle. À lire entre les lignes, on comprend presque que Ruben l’aime par habitude, à défaut de connaître autre chose, et Nina n’est pas encore prête à accepter cela. Il se rapproche et elle le laisse faire, malgré tout, par habitude, parce que ces mots-là elle aurait aimé les entendre bien plus souvent. Il était en train de gagner du terrain, jusqu’à l’erreur de trop. « Je te mentirais pas en te disant que j’éprouve rien pour elle malgré tout. » Et Nina ne contrôle plus rien. Un pas en avant et la paume de sa main vient s’écraser sur la joue de Ruben dans un geste qui la surprends elle-même. Il venait de verser la goutte de trop, le vase à déborder, dans une colère silencieuse, illustrée par un geste bien regrettable, mais ô combien libérateur. Elle n’y a mis aucune violence, mais la claque est venue résonner dans la pièce, amenant un silence et deux regards qui se jaugent dans l’incompréhension. « Mais c’est rien comparé à ce que j’éprouve pour toi. Et je sais pas comment te le faire entendre autrement qu’en te répétant que je t’aime encore, et encore, et encore. » Il se raccroche aux branches alors que les épaules de Nina se voûtent et qu’elle aimerait disparaître. Elle pouvait tout entendre, sauf le fait que son mari éprouve le moindre sentiment amoureux pour une autre femme. « T’as même pas honte de toi. » C’est probablement le plus douloureux dans le fond, de voir à quel point Ruben semble se détacher de l’impact de ses actions. « Tu t’entends parler ? T’as conscience de ce que ça me fait ? » Elle n’a jamais été de celle qui déverse leurs émotions sur la table, mais c’est trop, cette conversation l’a épuisée plus que de raisons et Nina n’est plus capable de filtrer quoi que ce soit désormais. Il l’aime, mais il va voir ailleurs, il l’aime, mais il aime une autre aussi. Tout se nuance pour lui, mais pour elle ? « Moi je t’aime, Ruben, sans raisons et sans conditions. » Lui l’aime les jours pairs ou quand cela l’arrange, elle ne sait plus trop désormais. Il l’aime quand l’autre n’est pas disponible, probablement. « Si les rôles étaient inversés, si je te disais que j’en aime un autre, que je prends mon pied avec lui au lit, tu deviendrais fou. Tu serais le premier à hurler, à faire une scène, et t’oses me faire ça, Ruben ? » S’il dément, elle se mettra à hurler pour de vrai. « Tu penses que je vais rester parce que tu m’aimes par habitude ? T’as si peu de respect pour moi ? » Si elle avait moins d’éducation, elle lui aurait probablement cracher au visage à cet instant. « Comment tu veux que j’arrive encore à te croire alors que tu m’expliques à quel point c’est mieux avec elle ?! Ça t’exciterait de nous sauter en même temps ? C’est quoi le but, Ruben ?! » Lasse, elle passe une main sur son visage avant de s’éloigner de plusieurs pas, pour aller chercher les talons qu’elle a abandonnés à l’entrée de la cuisine au début de cette conversation. « Jamais je n’aurais imaginé que le mec dont je suis tombée amoureuse y’a 10 ans devienne un tel connard. » Une fois encore, Nina cherche à se préserver au travers de sa froideur, mais le miroir a déjà éclaté et il faut qu’elle s’en aille. Elle refuse de lui donner sa tristesse, de dévoiler son cœur meurtri face à un homme qui ne s’est jamais réellement soucié d’elle. 





while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.





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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
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ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
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TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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RPs EN COURS :
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RPs EN ATTENTE :
lewis #3 › midas #3

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AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
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PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
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Message(#)but what about your quiet treason (ruina #10) - Page 2 EmptySam 7 Sep 2024 - 17:33

Nina Sterling adore ce message



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(c): thcrns (gif), luleaby (codage).

***

Il savait que la conversation tournerait vers un quelque-chose bien plus compliqué à endurer; pour lui, mais surtout pour elle - dans son esprit à lui, les faits étaient déjà établis et c’était là des souvenirs qu’il se mettait à jouer, de manière à projeter les images avec ses mots pour qu’elle puisse les voir aussi. « Je ne t’ai pas demandé le détail par le menu. » Sauf qu’il y avait une limite qu’il ne connaissait pas encore entre les choses qu’elle clamait désirer savoir et celles qu’elle serait capables d’entendre, justement. Elle disait vouloir connaitre ce qui s’était passé dans son dos, mais lorsqu’il commençait à approcher un peu trop près du bord des détails, elle le repoussait; il allait devoir apprendre à s’arrêter juste avant la limite, mais il ne pourrait le faire autrement qu’en tâtonnant. Qui plus était: si elle s’attendait à ce qu’il soit honnête désormais, complètement honnête, forcément que certains détails n’allaient pas lui plaire. Il ne s’était pas découvert une nouvelle passion pour le golf, il prenait du bon temps avec d’autres personnes que sa femme - certains détails comprenaient des points qui lui bruleraient la rétine, à elle, là où chez lui ils projetaient une légère chaleur presque affectueuse sur les siennes. « Chouette ! J’en ai de la chance ! » - « C’est pas ce que j’ai dit. » Qu’il souffle entre ses dents, ne cherchant même pas à expliciter davantage parce-qu’il savait d’avance que ce serait peine perdue, qu’elle n’entendrait pas le moindre argument qu’il pourrait avoir.

Apparemment, la limite dédiée à l’honnêteté dans cette conversation, c’était pour Ruben d’avouer qu’il n’était pas insensible à une autre personne. Que ce qu’il ressentait pour Nina était certes réel, ancré, permanent et d’une vérité à lui crever le coeur, mais qu’il y avait effectivement surement un quelque-chose à côté qui faisait que tout n’était pas si simple, n’était pas si linéaire - n’était pas si innocent, si négligeable. Il avait mis un temps assez long seul de son côté à se rendre compte que Mavis était bien plus qu’un caillou dans sa chaussure ou qu’une présence rassurante contre lui certaines nuits de la semaine - il ne parlait même pas d’Ambrose ici, lui qui n’était pas encore une ombre au tableau dans cette discussion mais qui avait pourtant toujours obtenu une place particulière dans le coeur de Ruben -, mais aujourd’hui si Nina voulait qu’il soit honnête il le serait. Et avouer à sa femme à haute voix que vous en pinciez pour une autre n’était pas dans les étapes de vie qu’il s’était imaginé cocher un jour sur une liste. C’était étrange, comme poser sa main sur une plaque de cuisson encore chaude en se disant avant de le faire que cela ne pouvait pas autant blesser, que ceux qui en parlaient ne savaient pas de quoi il en ressortait en réalité et qu’ils avaient tous menti. Non, malheureusement, ce n’était pas le cas - et lorsque la main de Nina claqua contre sa joue il comprit que ce n’était pas le fait de poser sa main sur la plaque chaude qui faisait réellement mal, bien que cela soit dérangeant et vous fasse remettre certaines choses en question, mais que c’était toutes les conséquences de ce geste qui devenaient difficiles à endurer, à appréhender, à intégrer. La claque n’était pas violente - sa main était même davantage arrivée à plat trop rapidement contre sa joue plutôt qu’autre chose -, mais c’était l’intention qui faisait mal ici. Plus par réflexe que par réelle nécessité, la mâchoire de Ruben se décala quelque peu quand elle retira sa main de l’endroit, alors qu’il montait sa propre main à l’endroit où la chaleur de celle de sa femme se faisait ressentir; là où sa peau commençait à picoter, à presque lui bruler alors que ce n’était pas nécessaire. C’était son égo, qui réagissait, principalement. « T’as même pas honte de toi. » Si, il avait honte de lui; il lui avait dit: c’était le cas la majorité du temps. Mais si elle souhaitait qu’il réponde à ses questions, il ne pouvait pas se contenter de se cacher derrière sa honte désormais. « Tu t’entends parler ? T’as conscience de ce que ça me fait ? » - « Je me doute, mais c’est toi qui m’a demandé de répondre à tes questions. » Oh, il comprenait la dualité de cette situation, de désirer les réponses mais de ne pas vouloir les entendre - elle voulait en réalité que son mari soit honnête avec elle mais pas qu’il lui délivre les horreurs qu’il commettait quand elle avait le dos tourné. L’un n’allait pas sans l’autre présentement, malheureusement. « Sans détour, sans mensonge, sans rien. » Et bien sur qu’il savait qu’il était en train de la détruire à l’intérieur à petit feu. C’était ce qu’il faisait en silence, en étant le seul au courant des deux que c’était le cas, depuis qu’il avait commencé à laisser ses envies devenir des réalités.

« Moi je t’aime, Ruben, sans raisons et sans conditions. » Malgré lui, malgré tout, il gardait son regard accroché au visage de Nina autant que possible. « Si les rôles étaient inversés, si je te disais que j’en aime un autre, que je prends mon pied avec lui au lit, tu deviendrais fou. Tu serais le premier à hurler, à faire une scène, et t’oses me faire ça, Ruben ? » Sa mâchoire de nouveau alignée là où elle se devait d’être, il serra quelque-peu cette dernière; ce n’était qu’un exemple pour illustrer l’absurdité de cette situation, ce n’était là qu’une exposition au conditionnel de ce qui pourrait se passer à rôles inversés, mais pourtant elle avait on ne pouvait plus raison: rien que de l’entendre il sentait bouillir ses émotions à l’intérieur de lui. Si les rôles avaient été inversés et qu’elle lui avait dit exactement ces mots là, qu’elle lui avouait les mêmes choses que lui avait rendu réelles, il aurait démarré au quart de tour. L’autre en face aurait surement perdu l’usage de l’utilisation de sa mâchoire et pourtant il condamnait la violence et les règlements de comptes de cette manière là; aussi: ses mains valaient de l’or et il ne voulait pas les abimer. Mais effectivement: il lui aurait fait plus d’une scène, il aurait perdu les pédales, c’était sur. Il ne pouvait même pas se défendre: ils savaient tous les deux qu’elle avait raison en tout point. « Tu penses que je vais rester parce que tu m’aimes par habitude ? T’as si peu de respect pour moi ? » Il se retint de faire un commentaire parce-que ce n’était clairement pas le moment et qu’elle posait des questions davantage pour les rendre rhétoriques que pour entendre son point de vue - elle allait réellement lui refaire le portrait, sinon. Mais l’amour n’était-il pas justement une question d’habitude ? Les gens n’aimaient-ils pas justement uniquement par habitude d’être choyés, épaulés, entourés ? « Comment tu veux que j’arrive encore à te croire alors que tu m’expliques à quel point c’est mieux avec elle ?! Ça t’exciterait de nous sauter en même temps ? C’est quoi le but, Ruben ?! » L’idée n’était pas mauvai… - concentre toi Ruben, c’est pas le moment.

L’instant d’après, un lourd silence se fit pesant sur eux alors qu’elle lui tournait le dos pour aller récupérer ses chaussures laissées par habitude - encore une fois, une question d’habitude - dans l’entrée de leur appartement. Oh, ce dernier en avait vu des moments où ils s’étaient opposés, où ils avaient pu ne pas être d’accord; mais toute autre scène ne serait jamais rien comparée à ce qu’il se passait sous ce toit aujourd’hui. Ruben aurait tellement de choses à dires, tellement de point sur lesquels il aurait aimé pouvoir rebondir et débattre; il aurait aimé pouvoir lui faire comprendre combien il était désolé, même si elle ne l’entendrait pas aujourd’hui tant ses propres émotions prenaient le dessus. Il aurait aussi aimé qu’ils puissent continuer cette discussion en étant rationnels en restant assis l’un face à l’autre, en décortiquant chaque élément qui se mettait en travers de leur compréhension et de leur progression vers une réparation. Il aurait aimé tant de choses mais il se rendait surtout compte que ce n’était pas le cas d’un patient qu’ils abordaient ce soir: c’était leur couple, leur union, leur mariage. Leur avenir aussi, même si ce dernier était davantage mis en arrière tant il semblait loin sur la lignée des choses à pointer du doigt. Mais ce n’était pas le cas clinique de quelqu’un de malade et pour qui il fallait trouver des solutions pour retirer la maladie de son corps.

Ou plutôt: la seule personne malade ici était Ruben et il n’était pas prêt à entendre que c’était son cas à lui qui se devait d’être examiné. « Jamais je n’aurais imaginé que le mec dont je suis tombée amoureuse y’a 10 ans devienne un tel connard. » Il avait agrippé, une fois levé, le dossier de l’une des chaises comme pour tenir debout; c’était surtout pour rester statique à l’endroit où il se tenait pour ne pas avancer vers elle alors qu’il mourrait d’envie de faire les quelques pas qui les séparaient pour la prendre dans ses bras. Ce privilège là, il avait compris, n’était pas quelque-chose qui lui revenait de droit désormais. « J’aurais pas pensé que je le deviendrais non plus. » Il ne réfuterait pas les noms d’oiseaux qu’elle pourrait avoir envie de lui adresser: il les méritait. Surtout de sa part à elle. « Je suis vraiment, vraiment désolé Nina. » Oui, il lui avait déjà dit ces mots là; oui il avait déjà essayé de se faire entendre sur cette question là et il continuerait de le faire tant que cela était ne serait-ce qu’un minimum envisageable. « Je sais pas quoi te dire pour que tu comprennes à quel point je suis désolé. » Qu’il murmura presque, du bout des lèvres, le coeur au bord de ces derrières et une réelle tristesse dans le regard. Elle prendrait ça pour des marques de son jeu d’acteur qui n’était pas aussi bon que lui l’aurait espéré de son côté - c’était pourtant là le plus honnête qu’il avait pu être face à elle ces derniers mois. La version pitoyable qu’elle voyait de son mari aujourd’hui était celle transparente qu’il aurait du lui montrer depuis le premier jour pour ne pas envenimer la moindre situation - se croire plus fort que le reste de son environnement ne fonctionnait que si vous ne souhaitiez pas en réchapper, il aurait du se renseigner avant de se lancer dans ce jeu là. « Je sais que t’en peux plus de m’entendre le dire mais je t’aime aussi sans raisons, sans conditions, sans… j’ai pas besoin de quoi que ce soit pour que cette partie là soit vraie. » Seulement, dans le quotidien de Ruben Hartfield, ce n’était pas une vérité qui suffisait à emplir son égo et son amour propre de cette chaleur particulière qui lui donnait l’impression d’avoir le vent en poupe à tout moment, d’être mis de discrètement mais de manière certaine sous cette lumière qui gommait les mauvais traits de son véritable visage.











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Message(#)but what about your quiet treason (ruina #10) - Page 2 EmptyJeu 12 Sep 2024 - 23:06

Ruben Hartfield adore ce message



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La violence ne résout rien. Elle aurait préféré ne jamais avoir à se réduire à cela. Ce n’est qu’une gifle, certes, mais c’est un pas franchi dans leur relation. Un geste qui claque au-dessus des ruines de leur union. Un moment qui la déstabilise autant qu’elle en retire une certaine forme de libération. Il est allé trop loin, dans des détails qu’elle avait demandés, mais qu’elle n’aurait jamais dû avoir à attendre. Son mari en aime une autre. Le constat est aussi simple qu’il est violent. Ruben s’est suffisamment lassé d’elle pour éprouver des sentiments envers une autre femme. Et son cœur se brise pour la centième fois dans cette cuisine où elle ne se sent plus chez elle, dans un lieu devenu bien trop petit pour qu’elle puisse respirer convenablement. « Je me doute, mais c’est toi qui m’as demandé de répondre à tes questions. » Il joue à l’élève modèle, lui qui a d’abord refusé de lui accorder la vérité. Il a tout dit, jouant scrupuleusement avec les règles qu’elle a imposées. « Sans détour, sans mensonge, sans rien. » Avec violence, sans prendre le temps d’amener les choses. « Sans égard pour ta femme. » Brutalement, comme Ruben sait toujours le faire, pour servir son propre intérêt. Il a respecté ce qu’elle demandait, il est dans les clous et s’amuse à lui rappeler qu’elle ne peut rien lui reprocher. Ruben Hartfield ne peut avoir tort, qu’importe qui il blesse au passage.

Le silence se fait lourd, Nina n’a plus rien à dire. La conversation n’est pas réellement terminée, mais elle arrive à bout de ce qu’elle est capable d’encaisser. Elle déteste se sentir aussi fragile dans une conversation, prête à flancher devant lui. Nina choisit le repli, une manière qu’il aura de lui reprocher plus tard, elle le sait. Elle n’a plus vraiment à cœur d’argumenter quand il persiste à se tenir droit et fier. « J’aurais pas pensé que je le deviendrais non plus. » Il pense que son acceptation l’aidera à obtenir un peu plus de douceur, mais il est trop tard pour qu’elle change d’avis. Il n’est plus vraiment l’homme qu’elle l’aime, il est temps de l’accepter désormais. « Je suis vraiment, vraiment désolé, Nina. » Elle soupire, cherchant à ne pas perdre patience alors que la boucle de sa chaussure refuse de se fermer autour de ses chevilles, l’obligeant à rester auprès de lui encore quelques minutes. « Je sais pas quoi te dire pour que tu comprennes à quel point je suis désolé. » Un regard triste en rencontre un autre. Elle ne sait plus ce qui amène Ruben à sembler aussi désemparé, mais elle imagine que leurs regards se répondent, malgré tout. « Pas une seule fois, tu cherches à me dire que ça ne se reproduira plus jamais. » Ce serait pourtant le mot magique. Promettre qu’il ne la reverra plus, qu’il va tout faire pour travailler sur eux, sur leur couple, pour faire perdurer les histoires. Tant de choses qu’il pourrait dire, mais qui ne servent pas sa vision des choses. Tellement de promesses qui surpassent quelques excuses. Et un silence qui perdure encore plus longtemps. « Je sais que t’en peux plus de m’entendre le dire, mais je t’aime aussi sans raisons, sans conditions, sans… J’ai pas besoin de quoi que ce soit pour que cette partie là soit vraie. » Malgré sa tristesse, elle lui offre un maigre sourire, empli de mélancolie. « Moi, j’ai besoin de plus que ça. » Elle a besoin qu’il fasse ses preuves, qu’il cherche à réparer la confiance qu’il a brisée. Qu’il s’excuse encore mille fois, qu’il assure que ce ne sera bientôt plus rien, qu’il agisse sans que la moindre de ses actions soit teintée par son égoïsme latent. « Je sais que l’on a encore des choses à se dire, mais pas ce soir... » Qu’il lui accorde au moins ce répit. Un autre jour, dans d’autres circonstances, quand elle aura enfin repris du poil de la bête et que les paroles de Ruben ne l’atteindront plus avec autant de violence, elle pourra poursuivre. Est-ce qu’un jour elle arrêtera d’entendre sa voix assurer qu’il en aime une autre ? Probablement pas. La seule différence se jouera sur la façon dont elle réussira à se blinder pour ne plus rien laisser passer. Pour que plus jamais Ruben ne puisse l’atteindre avec autant d’aisance.





while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.





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