ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
- janvier 2020 - you can’t wake up, it’s not a dream crédit gifs(purplespoiler) + @Ruben Hartfield
Sa tablette à la main, arborant fièrement sa blouse blanche, Helen songeait à quel point elle connaissait déjà les couloirs de l’hôpital par cœur. D’un côté, être chirurgien demandait tellement d’années de dur labeur, elle avait le sentiment d’avoir déjà passé toute une carrière entière au St Vincent. Pourtant, elle n’en était qu’au début de la sienne. Cela ne faisait que quelques mois qu’elle avait choisi sa spécialisation en chirurgie, l’orthopédie. Après une longue hésitation avec la cardio, son cœur avait finalement plutôt penché vers le côté mécanicienne du travail de chirurgien, même si s’il était plus compliqué que d’utiliser de simples vis ou broches pour réparer des fractures. A entendre son père, celui préférait qu’elle s’oriente vers la neurochirurgie, mais pour cette fois, il l’avait laissé choisir seule. Atteindre le rang de chirurgien était déjà le plus important à ses yeux… ou plutôt à son tableau de fiertés qu’il pouvait étaler aux yeux des autres. Monsieur Cartwright ne ratait jamais une occasion de vanter les succès de ses enfants au voisinage ; la réussite lui était primordiale et il ne pouvait vivre sans. Ses visites de la matinée s’enchaînèrent tranquillement, la journée débutait calmement et il fallait souligner que c’était rare. Bon nombre de fois on l’avait précipité vers le bloc opératoire peu de temps après son arrivée à l’hôpital. C’était ça, la vie de chirurgie en règle générale. Un quotidien à mille à l’heure. C’était épuisant, mais aussi surtout très grisant. Helen aimait cette adrénaline qui monte face au temps qui compte, face à la nécessité d’être rigoureux et précis dans son diagnostic pour sauver des vies. Et puis, il y avait des journées plus simples, rythmées de chevilles foulées ou d’arthroscopie. Au moins, ça permettait de souffler un peu. « Docteur Stenfield, un cas de traumato vient d’arriver aux urgences. Le docteur Marsh vous demande. » Urgentistes et orthopédistes travaillaient régulièrement ensemble, Helen n’était pas étonnée qu’on la demande dans ce service. Cet appel sonnait la fin de sa journée paisible. La chirurgienne préféra emprunter les escaliers jusqu’aux urgences, où elle trouva rapidement le dit Docteur Marsh. Le cas semblait plutôt grave, mais ce fut surtout la description du patient qui troubla la jeune chirurgienne. « Jackson Hartfield, trente-deux ans, accident de la route… » Hartfield, comme Ruben Hartfield, petit-ami de son amie Nina et neurochirurgien de l’hôpital ? A la fois curieuse mais aussi concernée par l’arrivée de ce patient victime d’un accident de la route, la jeune chirurgienne se hâta aux côtés du brancard. Malgré les contusions et le sang sur le corps de l’homme, Helen reconnut le frère de Ruben, sans jamais l’avoir rencontré auparavant. Ils se ressemblaient, terriblement. « C’est le frère du docteur Hartfield. » Souffla-t-elle, mais le docteur Marsh semblait déjà savoir que c’était le cas. Le protocole était clair, Ruben ne serait appelé qu’en tant que frère de la victime, et non comme médecin. Il se tourna vers l’infirmière à leur côté. « Bippez le docteur Hartfield, dites-lui que son frère est aux urgences et que nous nous occupons de lui. » L’adrénaline était de retour, s’ajoutant à cela la pression d’avoir sous ses yeux un membre de la famille d’un confrère… et s’ajoutant à cela, la certitude que ses blessures étaient très profondes, et qu’il fallait faire vite pour le maintenir en vie. Le côté traumato de l’opération ne dura finalement qu’une petite demi-heure, son diagnostic vital n’étant pas remis en cause par les fractures dues à son accident. Il était désormais entre les mains d’autres collègues qui s’agitaient pour ne pas le perdre. Pour le moment, Ruben ne s’était pas manifesté aux urgences, ou bien elle l’avait raté. La jeune chirurgienne eut envie de le chercher, pour s’assurer qu’il était au courant. Sauf que son bipper lui rappela ses engagements auprès d’un autre patient, et elle se redirigea alors vers le service d’orthopédie. Ce ne fut que deux heures plus tard, en sortant de la chambre d’un de ses patients, qu’elle tomba par hasard sur le docteur Hartfield. Il ne semblait pas inquiet, elle tira alors rapidement la conclusion que son frère n’était plus entre la vie et la mort, ce qui la soulagea. « Ruben, comment sont les nouvelles pour ton frère ? » Helen cala sa tablette entre ses bras qu’elle croisa contre sa poitrine, son sourire se voulant compatissant et soulagée à la fois. « J’ai su que c’était ton frère dès que je l’ai vu. » Ajouta-t-elle, un peu plus légèrement. Elle passait outre le fait qu’il se montrait plutôt arrogant en temps normal durant leurs échanges, même s’ils se connaissaient depuis plusieurs années maintenant par le biais de Nina. Mais dans ce genre de circonstances, elle était capable de mettre de côté leurs différends.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Il aurait pu voir le premier appel qui lui avait été fait s’il n’avait pas été interpellé au dernier moment, parce-que son téléphone était dans sa main juste l’instant d’avant. Il aurait pu être mis au courant bien plus rapidement si ça n’avait pas été pour Leon qui lui avait proposé de s’habiller pour aller au bloc avec lui - une procédure de routine, qui ne prendrait pas bien longtemps, mais ils pourraient en profiter pour discuter d’autres cas qui demandaient plus de temps et de compétences pendant ce temps là. Il ne disparaitrait du service qu’une heure, une heure trente tout au plus s’ils prenaient un peu leur temps, mais promis il serait à l’heure pour rejoindre la conférence qui avait lieu en salle de réunion un peu plus tard. Alors bien sur que Ruben avait reposé son portable dans la poche de sa blouse blanche et avait suivi Leon comme le bon petit élève qu’il avait toujours été à ses côtés - ce n’était pas parce-que son diplôme serait entre ses mains dans une poignée d’années qu’il arrêterait un jour d’agir comme s’il était l’élève auprès de son mentor favori; il agirait toujours de cette manière là, il n’y avait même pas à réfléchir un instant à cette question. S’il n’avait pas agi comme ça ce jour là cependant, il aurait été au courant de suite que les choses étaient en train de tourner catastrophe quelques étages plus bas aux urgences et que sa vie était en train de prendre un tournant qu’il n’avait en rien anticipé.
Ce fut avec un sourire aux lèvres que son chemin croisa, une fois sorti du bloc, celui d’Helen - il ne l’avait pas vu depuis quelques temps, pas que ce soit dérangeant étant donné qu’elle était l’amie de sa petit-copine à lui et non son amie directement. Il était à peu près persuadé en plus qu’elle avait une dent contre lui, mais il n’arrivait pas à savoir exactement si c’était son imagination qui lui jouait des tours ou si c’était véritablement le cas. « Tu devrais faire attention quand tu sors des chambres, tu vas renverser quelqu’un un jour. » Et il se serait contenté de ce commentaire là pour continuer sa route jusqu’à la salle de repos où il avait laissé sa blouse si elle n’avait pas pris la parole à son tour - et surtout si ses mots n’avaient pas été ceux prononcés. « Ruben, comment sont les nouvelles pour ton frère ? » Marchant désormais à reculons et de moins en moins rapidement, les pas de Ruben finirent par s’arrêter au milieu du couloir; il fronçait fortement les sourcils désormais. « Des nouvelles de mon frère ? » - « J’ai su que c’était ton frère dès que je l’ai vu. » - « Lequel ? Jackson ou Rhett ? » Comme si c’était effectivement la partie la plus importante de la conversation. Il balaya d’un revers de la main cette partie là, avançant de nouveau en direction d’Helen, croisant les bras sur son torse. « Pourquoi tu me parles de mon frère ? » Bien sur que l’effet quelque peu déconcertant de cette conversation le poussait à ne pas être aussi aimable qu’il savait normalement l’être, mais il y avait de fortes chances que la brune face à lui dise que c’était là plutôt son comportement habituel - encore une fois, ce n’était pas l’élément essentiel de cette conversation et son regard insistant prouvait qu’il aimerait bien des réponses plutôt que davantage de questions à ajouter à la pile.
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Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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- janvier 2020 - you can’t wake up, it’s not a dream crédit gifs(purplespoiler) + @Ruben Hartfield
Avoir sous son bistouri un proche de l’un de ses collègues n’était jamais une chose facile, et ce pour plusieurs raisons pour le chirurgien au bloc et pour le chirurgien en salle d’attente. La culpabilité, pour ce dernier, de ne pas pouvoir être en mesure de soigner soi-même la personne que l’on craint de perdre. La culpabilité, pour le chirurgien qui opère, si l’on doit prononcer l’heure de la mort car les efforts fournis n’ont pas été suffisants pour sauver le patient. Être chirurgien, ça ne signifiait pas qu’on était une sorte de divinité capable de sauver tout le monde. Même avec toute la volonté du monde, Helen n’était pas en mesure de décider de qui vivrait ou non. Avoir le frère de Ruben sous les yeux lui rappelait cette désagréable sensation de ne pas pouvoir prendre cette décision. Elle avait déjà perdu des mères, des pères, des frères, des sœurs, malheureusement même des enfants… Son cœur se serrait d’avance à l’idée que son confrère perde le sien, quand bien même s’il s’agissait du docteur Hartfield. Ruben, elle ne le portait pas particulièrement dans son cœur. Au départ, elle le tolérait même plus car il s’agissait du petit-ami de Nina. Règle numéro un entre copines, toujours être vigilante vis-à-vis du boyfriend qui se veut parfait sur tous les points. Au premier abord, Ruben semblait être un bon gars ; souriant, aimable, serviable, qui l’aide à réviser ses cours de médecine. Au fil du temps, Helen avait vu en lui une personne très ambitieuse –et quoi de plus normal quand on veut devenir chirurgien. Jamais Ruben n’avait dit un mot plus haut à son encontre, jamais eu de querelles, de disputes. Le chirurgien avait juste tendance à se montrer arrogant au travail –bien que pas tout le temps-, sinon rien d’inquiétant. Et pourtant, après toutes ces années, Helen ne transgressait toujours pas cette règle : elle resterait toujours sur ses gardes vis-à-vis de Ruben car c’était son amitié avec Nina qui primait. « Des nouvelles de mon frère ? Lequel, Jackson ou Rhett ? » Le questionnement du chirurgien fit disparaître le sourire du visage de la brune. Elle n’avait pas besoin de plus pour comprendre que Ruben ne savait pas, et que c’était finalement elle qui lui annoncerait la nouvelle. « Pourquoi tu me parles de mon frère ? » Helen déglutit, et elle eut bien du mal à soutenir son regard à ce moment-là. Comment ne pouvait-il pas être au courant ? Elle était là, lorsque le docteur Marsh avait donné pour instruction de bipper Ruben. Un frisson d'effroi lui parcourut l'échine à l’idée que des chirurgiens s’occupaient de son frère, qui était donc encore finalement possiblement entre la vie et la mort en cet instant même et que lui n’en n’avait pas la moindre idée. Et pourtant, seuls quelques mots s’échappèrent de ses lèvres dans un souffle court : « Tu n’as pas reçu l’appel… ? » L’espace de quelques secondes, Helen eut l’impression d’être sur pause. Comment devait-elle lui annoncer ? En général, elle ne se posait pas la question, cela se faisait naturellement. Elle remarqua son air impatient, d’un côté quoi de plus normal puisqu’elle évoquait des nouvelles de son frère, peu importe que ce soit l’un ou l’autre. La chirurgienne dut agripper un peu plus fort la tablette qu’elle tenait contre elle pour ne pas la faire tomber sur le sol. « Ton… ton frère est arrivé aux urgences tout à l’heure. » Commença-t-elle, en se forçant presque à ne pas bégayer. L’émotion la submergeait rien qu’en se mettant un instant à la place de Ruben. Puis elle se ressaisit. « Jackson. Jackson est arrivé aux urgences il y a environ deux heures. Il a été victime d’un accident de la route. » La chirurgienne en elle reprenait le dessus, alors elle enchaîna : « Je suis allée au bloc avec le docteur Marsh. Ses fractures étaient multiples… Son diagnostic vital était encore engagé quand je suis sortie. » Et il l’était certainement toujours en fait, voire pire. Elle n’arrivait toujours pas à croire qu’il soit resté dans l’indifférence depuis ces deux dernières heures. Helen ne voulait pas songer un seul instant que son frère puisse être mort entre temps… Mais cette idée s’installa dans sa tête, et la fit flancher, faisant larmoyer ses yeux devant son collègue. « Ruben, je… je suis désolée. Je pensais que… j’ai vu l’infirmière te bipper. » Cela ne changeait rien, le scénario était le même qu'elle l'ait bippé ou non. Quelle horreur... Helen n’osait pas imaginer si les rôles étaient inversés. Même si ses relations avec son frère et sa sœur étaient conflictuelles, elle ne souhaitait à personne de vivre ce à quoi Ruben faisait face maintenant.
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Ruben Hartfield
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Peut-être qu’il perçut même avant que l’expression du visage d’Helen ne change que quelque-chose clochait dans cette situation, dans cette conversation. Sur le moment, Ruben n’aurait pas été apte à mettre le doigt sur ce qui allait de travers, mais il y avait une certaine tension dans l’air qui lui permettait inconsciemment d’anticiper que c’était le cas. Et à peine avait-il recentré d’une question simple le sujet qu’elle apportait sur le tapis que détoure manière, les traits du visage de la brune changèrent - et un battement de coeur du côté de Hartfield fut manquer, surement, en rein remarqué sur le moment. « Tu n’as pas reçu l’appel… ? » Il serra un brin davantage ses mâchoires, et déjà le ton qu’il emprunta pour répliquer fut bien moins amical. « Quel appel ? » Toute trace d’amusement, voire même d’humour, qu'il avait pu porter sur son visage aujourd’hui avait disparu, laissant place à une inquiétude grandissante qu’il n’appréciait d’avance en rien.
« Ton… ton frère est arrivé aux urgences tout à l’heure. » Jackson ? Rhett ? La réponse n’avait toujours pas été établie à haute voix; peut-être désormais que cela devenait une priorité. Rhett était presque un habitué des urgences, il les avait côtoyé plus d’une fois et surement que cela retirerait une partie de la mauvaise surprise qu’il ressentait en cet instant si c’était finalement la réponse qui lui était apportée. Jackson était prudent, de son côté, et s’il arrivait aux urgences c’était parce-qu’il cherchait à récupérer Ruben pour aller passer un moment et un autre entre frères; il ne côtoyait pas les lieux autrement. La réponse prochainement prononcée par la brune se devait donc d’être Rhett, c’était forcément lui. « Jackson. Jackson est arrivé aux urgences il y a environ deux heures. Il a été victime d’un accident de la route. » Ruben était catégorique dans son esprit, ayant pourtant bien entendu les mots qu’elle avait prononcé: elle se trompait. La réponse était forcément Rhett. Jackson ne pouvait pas… Non, un accident de la route n’était pas envisageable, elle devait forcément se tromper. « Je suis allée au bloc avec le docteur Marsh. Ses fractures étaient multiples… Son diagnostic vital était encore engagé quand je suis sortie. » Plus elle avançait dans les explications qu’il avait pourtant demandé, pire la situation semblait se dessiner sous ses yeux. « Ruben, je… je suis désolée. Je pensais que… j’ai vu l’infirmière te bipper. » - « J’étais au bloc. » Comme si c’était là, avec toutes les informations qu’elle lui donnait, la partie la plus importante. « Leon m’a proposé de le rejoindre pour une intervention pas prévue. Ca allait pas durer longtemps, il m'a dit. » Et si Leon Barnes lui avait dit que ce ne serait pas long, c'était que c’était le cas: il avait toujours raison. Il n’avait donc pas été dans la salle d’opération longtemps.
Mais apparemment, assez pour qu’il n’ait pas reçu l’information comme quoi l’un de siens, de sa fratrie, se trouvait au sein des locaux de l’hôpital et n’était pas assez en forme pour le prévenir lui-même qu’il s’y trouvait. Les yeux de Ruben naviguaient désormais de l’un à l’autre de ceux de la jeune femme, de son côté à elle emplis d’une tristesse qui ne lui appartenait pourtant en rien, avant de se déloger de ces derniers; cils papillonnant et prunelles se posant sur n'importe quelle surface à disposition. « J’ai… Mon téléphone est dans ma blouse, j’allais la récupérer en salle de repos. » C’était là qu’il se dirigeait initialement lorsque leurs chemins s’étaient croisés; il était conscient qu’il ne la portait pas et pourtant instinctivement ses mains se mirent à palper les endroits où auraient du se trouver les poches de cette dernière. « Et j’étais pas sur le programme donc personne d’autre que Leon savait que j’allais avec lui au bloc. » Donc personne ne pouvait savoir où se trouvait exactement le docteur Hartfield quand son frère avait été admis aux urgences. Les yeux écarquillés, ces derniers remontant vers Helen, il délutait avec peine. « Quand tu dis… » Il inspira avec difficulté longuement. « Que son pronostic vital était engagé, tout à l’heure - » Prononcer cette phrase à voix haute lui donnait la nausée. « - il a été admis aux urgences quand, Helen ? » L’était-il toujours ? Ce fichu pronostic vital, engagé ?
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Que s’était-il passé pour que Ruben en soit là ? Comment avait-il pu rater un appel aussi important ? Plusieurs raisons pouvaient l’expliquer, il était chirurgien et il suffisait qu’il ait été bloqué au bloc pour ne pas avoir eu le nez sur son téléphone au moment où l’infirmière l’avait bipé. Helen se sentait terriblement mal pour lui, elle ressentait de la tristesse, de la compassion, de la peur pour ce frère qu’elle ne connaissait pas. La chirurgienne pouvait se donner un air de tyran à l’hôpital, elle n’en restait pas moins un être humain avec des sentiments. L’ambiance était désormais plus lourde, les sourires manquaient à leur visage. Le chirurgien en face de lui comprenait que quelque chose de grave se passait entre les murs des urgences, quelques étages en dessous d’eux. « J’étais au bloc. Leon m’a proposé de le rejoindre pour une intervention pas prévue. Ca allait pas durer longtemps, il m'a dit. » Quoi de plus normal pour un neurochirurgien d’accompagner un confrère sur une intervention ? Ils étaient à l’hôpital, pas au cirque non plus. « J’ai… Mon téléphone est dans ma blouse, j’allais la récupérer en salle de repos. Et j’étais pas sur le programme donc personne d’autre que Leon savait que j’allais avec lui au bloc. » Certes, tout concordait. Il était victime ici d’un mauvais concours de circonstances l’ayant empêché de recevoir l’appel de l’infirmière. Mais, au fond, cela ne répondait pas à la question initiale d’Helen, et Ruben sembla enfin le réaliser. « Quand tu dis que son pronostic vital était engagé, tout à l’heure - » Sa respiration se bloqua, elle entendait déjà la fin de sa question. « - il a été admis aux urgences quand, Helen ? » Helen donnait l’impression d’être sur le point de faire une crise d’angoisse, alors qu’elle n’y était pourtant pas sujette. Toute cette tension, ce suspense pour répondre à une simple et pourtant cruciale question ? Car ce n’était toujours pas de savoir quand il avait été admis aux urgences, mais s’il était toujours en vie ? « Ruben, tu devrais peut-être te rendre dès maintenant aux urgences… » Souffla-t-elle, comme pour le faire réaliser qu’il n’était peut-être qu’une question de temps, étant donné la gravité de son cas avant qu’elle ne quitte le bloc tout à l’heure. Elle ne savait pas s’il était toujours entre la vie et la mort, si on lui annonçait qu’il quittait le monde des vivants à l’instant-même, alors que Ruben pouvait encore se précipiter jusqu’à lui pour tenir sa main, elle ne se le pardonnerait pas. Elle ne pardonnerait pas ces longues minutes d’hésitation à aller le chercher elle-même sans pouvoir le faire à cause d’une consultation urgente, mais pas aussi vitale que la situation de son frère Jackson. « L’opération est probablement terminée maintenant et il est sûrement en train de t’attendre… Sois à ses côtés lorsqu’il rouvrira les yeux. » Elle ne savait plus qui elle essayait vraiment de rassurer ? Elle, ou Ruben ? Toujours est-il que le chirurgien devait ouvrir les yeux, et rapidement. « Vas-y vite… » Va-t-en, cours, ne perds plus une seule seconde. « Je te rejoins après ma dernière consultation… » Ajouta-t-elle en posant sa main sur son avant-bras qu’elle serra, pour lui partager sa compassion et le maigre courage qui la parcourait. Helen n’allait pas l’accompagner maintenant, même si elle était concernée par le cas du fait de sa présence au bloc. Elle craignait trop que le docteur Marsh lui annonce une terrible nouvelle. Elle n’aurait pas la force d’être à ses côtés ; Ruben préférait probablement le retrouver seul, ou désirait-il vivre cela à côté de sa famille ? En tout cas, il fallait couper court à cette discussion qui tournait en rond, alors Helen relâcha son avant-bras et le poussa sans ménagement pour qu’il se réveille enfin de ce cauchemar. Mais le pourrait-il vraiment ? Elle le saurait bien assez tôt.
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le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
S’il avait su, il n’aurait pas rejoint Leon sur cette opération de dernière minute et serait resté avec son téléphone à portée de main pour intercepter l’appel qui apparement lui avait été fait. S’il avait su, il serait descendu directement aux urgences dès l’instant où le nom de son frère était aperçu sur la liste des admissions, pour être à ses côtés sans perdre le moindre instant. S’il avait su, il aurait fait en sorte de mettre à disposition toutes ces connaissances et sa pratique pour aider quiconque à faire quoi que ce soit en sachant que le pronostic vital de son frère engagé. S’il avait su, bien des choses auraient été abordées différemment de son point de vue.
Mais il n’avait pas su, puisqu’avec des si il était facile de voir les choses sous un autre angle qui n’était pas celui emprunté par la situation actuelle. Alors, pour le moment, Ruben se retrouvait quelque peu décontenancé par les informations qu’Helen lui transmettait. Ce n’était pas de cette façon là qu’il avait vu sa journée se dérouler lorsqu’il était arrivé ce matin. « Ruben, tu devrais peut-être te rendre dès maintenant aux urgences… » Il secoua quelque peu sa tête de gauche à droite; parce-que la façon dont elle disait ça soulignait le fait qu’il était peut-être déjà trop tard - et ce n’était pas envisageable. C’était le genre de chose qui arrivait aux autres, aux patients qu’ils traitaient et à leurs familles, pas à eux. Ca n’arrivait qu’autres autres, ce genre de situation. « L’opération est probablement terminée maintenant et il est sûrement en train de t’attendre… Sois à ses côtés lorsqu’il rouvrira les yeux. » - « Quelle opération ? » Ses mots allaient plus vite que ses pensées, comme s’il était nécessaire qu’il intègre le maximum d’informations qui étaient comme tangibles à ses yeux avant d’arriver sur place; c’était là le réflexe du médecin plus que du frère, mais au moins cela lui permettait de se raccrocher à quelque-chose qu’il connaissait bien et qu’il savait maitriser. « Vas-y vite… Je te rejoins après ma dernière consultation… » - « Quelle opération, Helen ? » Il répétait, agrippant avec douceur mais une certaine précipitation le bras qu’elle soustrayait à son contact, comme pour se raccrocher à quelque chose alors qu’il savait que la réponse n’allait pas être plaisante. « De l’ortho, je suppose ? Des fractures ? La neuro a été appelée ? J’ai pas entendu Leon en parler, dis moi qui a été appelé sur place Helen. » La neurochirurgie avait surement été appelée, mais Ruben savait que Leon n’aurait pas été disponible pour répondre à l’appel puisqu’il était lui aussi au bloc opératoire. Pourtant, dans ce type de circonstance là, il était le seul chirurgien en qui il aurait confiance pour soigner son frère. Un accident de voiture, elle avait dit - cela tombait sous le sens si la chirurgie orthopédique avait été appelée, souvent des fractures étaient en jeu lors des accidents de la voie publique. Il y avait-il d’autres spécialistes sur place lorsque Jackson était parti au bloc opératoire ? Les collègues de traumatologie, surement, ils étaient toujours sur ces coups là c’était leur spécialité. Avaient-ils du faire appeler à un chirurgien cardio-thoracique aussi ? C’était là le genre de spécialité qui pouvait être déterminante dans les informations à donner, puisque s’ils avaient fait intervenir ces collègues là, c’était que les choses pouvaient être bien plus sérieuses qu’elles ne le paraissaient déjà au premier abord.
Dans l’esprit de Ruben, les problèmes et leurs solutions semblaient se bousculer alors qu’il ne bougeait pas d’un poil; il était comme figé dans le temps, surtout figé dans l’espace, incapable d’avancer alors que la jeune femme l’incitait pourtant à descendre de quelques étages le plus rapidement possible, les choses n’étant pas au beau fixe et pouvant devenir cauchemar à tout moment. Mais jamais la journée n’avait été prévue pour se dérouler de la sorte, alors intégrer ces nouvelles variables pour le jeune homme était bien plus compliqué qu’il ne l’aurait un jour imaginé; il s’agissait de son frère, de celui à qu’il il vouait une admiration sans fin depuis des années, sur un brancard au sein de l’hôpital dans lequel il apprenait et exerçait.
:
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
- janvier 2020 - you can’t wake up, it’s not a dream crédit gifs(purplespoiler) + @Ruben Hartfield
La culpabilité commençait déjà à ronger la jeune chirurgienne. Elle grignotait déjà son cœur tout à l’heure lorsqu’elle n’avait pas été en mesure de le chercher personnellement pour le prévenir le plus tôt possible de l’arrivée de son frère, et cela continuait à l’instant car elle avait le sentiment de retenir Ruben. Pourtant, c’était lui qui ne cessait de lui poser des questions à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche… comme s’il refusait presque de réaliser la situation, comme s’il préférait ne pas se rendre aux urgences pour constater que ce qui était en train de se passer était vrai. C’était la triste réalité, son frère aîné l’attendait quelques étages plus bas… vivant ou mort, c’était toujours l’incertitude de la question. « Quelle opération ? » Elle ouvrit la bouche, puis la referma aussitôt. Elle n’osait plus parler, elle n’osait plus donner de quelconques informations à son collègue de peur qu'il rebondisse encore sur un infime détail. « Quelle opération, Helen ? » Non, elle ne voulait pas être tenue pour responsable de son retard auprès de son frère. Elle ne voulait plus le retenir, il fallait qu’il parte. Mais Ruben s’évertuait à la retenir elle, alors qu’il était grand temps qu’il se précipite vers le service des urgences. « De l’ortho, je suppose ? Des fractures ? La neuro a été appelée ? J’ai pas entendu Leon en parler, dis moi qui a été appelé sur place Helen. » Tout comme lui, Leon n’aurait pas pu entendre l’appel s’ils étaient ensemble au bloc opératoire, ça tombait sous le sens… mais les émotions semblait se mélanger et rendre ses pensées complètement confuses. Elle restait figée, soucieuse de lui répondre et qu’il continue à la questionner encore et encore. Pourtant, à maintenir son silence, elle ne l’invitait pas non plus à se presser, alors elle céda, en essayant de se montrer plus ferme : « Ses fractures ne remettaient pas en cause son pronostic vital, alors j’ai du laissé la place à la neuro et à la cardio. » S’il survivait, Jackson avait devant lui de longs mois de rééducation, c’était certain, car les fractures étaient en effet multiples. Mais ce n’était pas ces dernières dont il fallait s’inquiéter, plutôt de la nécessité pour leurs collègues de neurologie et de traumatologie d’intervenir avant elle. « Ruben, je t’en supplie, va le retrouver. » Il savait maintenant ; si c’était la neurologie et la cardiologie qui s’occupaient de lui, cela signifiait que son accident était plus grave que ce qu’il croyait dix minutes plus tôt, après avoir presque failli lui rentrer dedans. Naïvement, elle avait voulu croire que le manque de panique chez lui signifiait aussi le contraire… Mais plus ils discutaient dans ce couloir, et plus un mauvais pressentiment s’installait en elle. Elle se rendait compte qu'on ne l'avait pas bippé pour qu'elle puisse intervenir sur les fractures moins graves. Elle partageait sa peur, dorénavant. « Tu as compris tout comme moi la gravité de son cas, alors va le retrouver avant qu’il ne soit trop tard. » Elle ne lui en dirait pas plus, car ce serait la porte ouverte à d’autres questions. On se fichait de savoir combien de poches de sang il avait reçu. On se fichait de savoir quelle procédure avait été favorisé pour inciser son thorax, son crâne. On se fichait de savoir le moindre détail chirurgical. Ruben devait ouvrir les yeux, et maintenant. La solution était peut-être de s’éclipser, pour l’obliger à partir. Mais au fond, elle craignait de le voir se dérober, alors elle ne pouvait pas se résoudre à le laisser seul. « On peut y aller ensemble, si tu préfères… » La peur la figeait également sur place, alors elle se fit violence pour bouger et s’accrocher de nouveau à son bras. L’inquiétude rendait leurs corps lourds, chaque pas en direction de l’ascenseur était difficile, insoutenable. Il ne fallait pas qu’elle perde le rythme, elle n’en pouvait plus, elle voulait lui hurler dessus, mais elle n’en fit rien. Helen se contentait de le traîner, pour qu’il réalise et se réveille. Réveille-toi, Ruben.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
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AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Le silence d’Helen était justifié et compréhensible - ou en tous cas il n’était pour quelqu’un qui avait un peu de recul sur la situation. Ruben n’en avait aucun, de recul sur la situation, tant elle le touchait personnellement et surtout de plein fouet. Il n’avait pas un seul instant imaginé un jour recevoir ce type de nouvelle. S’il voulait comprendre et intégrer réellement ce que la jeune femme lui annonçait, il fallait qu’elle réponde à ses questions; au moins à hauteur de ce qu’elle avait comme informations. « Ses fractures ne remettaient pas en cause son pronostic vital, alors j’ai du laissé la place à la neuro et à la cardio. » Ce n’était pas bon signe: autant parce-qu’il avait effectivement des fractures à déplorer chez son frère que parce-que si elles ne passaient pas prioritaires même en étant graves, c’était qu’il existait plus grave à déplorer. Ce n’était bien sur pas bon signe - et de mauvaises images commençaient à s’imposer dans l'esprit de Ruben, lui qui se mettait quelque peu à secouer sa tête de gauche à droite alors que ces dernières étaient bien trop réalistes et prenantes. « Ruben, je t’en supplie, va le retrouver. » Ce n’était pas ce genre de réaction et de parole qui allait l’aider à ne pas de trop anticiper ce qui allait suivre par la suite dans sa journée. « Tu as compris tout comme moi la gravité de son cas, alors va le retrouver avant qu’il ne soit trop tard. » Il avait compris, bien sur qu’il avait compris - non seulement c’était là leur domaine, mais qui plus était Ruben avait oublié d’être bête dans le processus. Bien sur que selon les spécialités qui intervenaient, il pouvait déduire que c’était bien plus grave que ce qu’il aurait jamais voulu entendre. Et peut-être qu’il trainait des pieds à se déplacer parce-qu’il n’arrivait pas à intégrer la nouvelle et ce que cette dernière cachait encore tant qu’il n’aurait pas mis un pied aux urgences - peut-être surtout parce-que son cerveau avait compris seul ce qui se passait quelques étages plus bas et que c’était ça qui était effrayant.
« On peut y aller ensemble, si tu préfères… » Ils étaient déjà arrivés devant l’ascenseur lorsqu’il réalisa qu’ils s’étaient déplacés dans le couloir. Ses yeux se posèrent sur la cage d’acier face à eux dont les portes étaient en train de s’ouvrir, sur la main d’Helen sur son bras, sur tout ce qui les entourait; clignant des yeux à une vitesse bien trop élevée pour que cela soit une réaction normale. Lentement mais fermement, il retira son bras de sous les doigts de la jeune femme, secouant quelque peu sa tête. « Non, je… » Il inspira longuement. « J’y vais seul. » Il était déjà dans un état précaire alors qu’il n’avait pas encore eu le compte rendu de ses collègues des urgences, alors il n’imaginait pas comment cela serait d’ici à une poignée de minutes; et il ne se donnerait pas en spectacle à n’importe qui. Il regarda de nouveau l’ascenseur qui semblait comme dans l’attente de savoir s’il allait s’engouffrer à l’intérieur ou non - il finit par faire un pas et un autre en arrière. « J’y vais par les escaliers. » Il était déjà assez en proie à ses émotions grandissantes, il ne pouvait gérer le fait de se retrouver enfermer dans ce cercueil de fer qu’était l’ascenseur; il avait déjà du mal d’ordinaire, aujourd’hui n’était pas le moment. Son regard se posa de nouveau sur Helen. « Je descends. Tu… » Ses pensées commençaient à peiner, à se télescoper dans son esprit, continuant de jouer des scénarios qu’il espérait fortement ne pas se voir réalisés. « Tu peux rester là, j’y vais seul. » Elle serait de toute manière assez rapidement au courant de la suite de cette histoire - il lui suffirait de suivre le dossier à distance, accessible depuis n’importe quel ordinateur de n’importe quel service. Cela se verrait dès le lendemain dans le comportement de Ruben, de toute manière, la façon dont les événements s’étaient passés. « J’ai pas besoin d’être accompagné. » Qu’il conclut un peu trop sec malheureusement, alors qu’elle n’y était pour rien: elle était simplement la porteuse du message. Déjà, les pas de Ruben allaient à reculons, se rapprochaient de la cage d’escaliers, s’échappaient à la vue d’Helen.
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Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
- janvier 2020 - you can’t wake up, it’s not a dream crédit gifs(purplespoiler) + @Ruben Hartfield
La sensation de suffocation rendait les dernières minutes de leur échange insupportables. La chirurgienne ne savait par quelle force elle arrivait à tirer le bras de son collègue pour l’obliger à bouger. La détresse se lisait sur leurs deux visages, Helen n’allait pas pouvoir tenir plus longtemps si Ruben ne réagissait pas dans les secondes qui suivaient. Elle était prête à l’accompagner, s’il le voulait. Elle était prête à être une épaule sur laquelle se reposer dans ce douloureux moment. Mais il fallait à tout prix qu’ils quittent ce maudit couloir et qu’ils entrent enfin dans l’ascenseur pour descendre jusqu’aux urgences. Lorsque les portes s’ouvrirent dans un « ding » salvateur, le chirurgien sembla enfin se réveiller. Il relâcha l’emprise qu’elle avait sur lui, avec lenteur certes, mais au moins il faisait quelque chose. « Non, je… J’y vais seul. » La chirurgienne acquiesça. Elle comprenait ce besoin d’être seul, elle ne lui reprochait pas. Il s’agissait de son frère, elle ne faisait pas partie de sa famille (elle n’était même finalement que l’amie de sa compagne) alors sa place n’était pas nécessairement auprès de lui. « J’y vais par les escaliers. » Helen acquiesça encore. Elle sentait qu’il avait besoin de bouger son corps, et attendre tranquillement que l’ascenseur daigne descendre lentement jusqu’au service des urgences ne lui semblait pas envisageable. Elle eut envie de lui dire de faire attention en descendant les escaliers car elle l’imaginait déjà les dévaler quatre à quatre, dans la précipitation. Mais elle se ravisa, elle savait que ça ne servait à rien et qu’il laisserait sortir toutes ses émotions dans la cage d’escaliers. « Je descends. Tu… Tu peux rester là, j’y vais seul. » Ruben recommençait à répéter les mêmes choses, alors cela certifia Helen de maintenir son silence jusqu’à ce qu’il ne soit plus dans son champ de vision. « J’ai pas besoin d’être accompagné. » Pour lui montrer qu’elle comprenait, la jeune femme recula de plusieurs pas tandis qu’il s’éloignait à son tour. Elle ne se formalisait évidemment pas de la sévérité de son ton, son cerveau semblait sur le point d’exploser à force de ressentir tout un tas d’émotions plus dures les unes que les autres. Helen s’assurerait de l’état de santé de son frère en consultant son dossier, elle n’avait pas non plus un besoin irrépréscible de connaître la finalité de l’opération en même temps que lui. Bientôt, la présence de Ruben dans ce couloir ne fut plus qu’un souvenir. Helen resta plusieurs secondes à fixer la porte qui menait vers les escaliers, sans trop savoir quoi faire de son corps désormais. Elle avait besoin d’encaisser le choc, seule. Elle sentit ses épaules tendues, et elle eut bien du mal à les relâcher lorsqu’elle céda enfin à la tentation de bouger. Au fond d’elle, la chirurgienne espérait que les nouvelles soient bonnes et que Ruben soit déjà au chevet de son frère conscient et éveillé. Depuis tout ce temps, ses doigts crispés maintenaient fermement sa tablette tout contre elle, et elle ne s’en rendit compte qu’à l’instant. Elle céda. Helen se rendit rapidement dans le dossier de Jackson Hartfield qui lui était déjà accessible, étant donné qu’elle avait participé au début de son opération. Les lignes qui défilèrent sous ses yeux firent inconsciemment naître des larmes, et l’une d’entre elles glissa le long de sa joue.