| devils roll the dice, angels roll their eyes (ulysse) |
| ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100 TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2 RPs EN ATTENTE : ☆
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AVATAR : adelaide kane CRÉDITS : prettygirlavatars (avatar) - gingeredits (gifs) DC : Mokare Unaipon, le vagabond & Andréa Eames, la malchanceusePSEUDO : juju INSCRIT LE : 31/05/2024 | (#)Sam 8 Juin 2024 - 1:19 | |
| devils roll the dice, angels roll their eyes crédit gifs(purplespoiler) + @Ulysse Norrington « Ta filleule adore le nouveau livre que tu lui as apporté. » Le téléphone à la main, Helen scrollait les nombreuses photos que sa meilleure amie venait de lui envoyer. Complètement gaga, la chirurgienne craquait littéralement pour la bouille de sa filleule en train de manipuler le livre qu’elle lui avait effectivement offert durant sa dernière visite. Si la jeune femme n’avait pas encore hâte d’endosser le rôle de maman, elle adorait celui de tatie. Chaque fois qu’elle voyait la fille de Sloane, Helen était envahie d’amour et de câlins. Elle la remerciait de lui offrir ce rôle, la chirurgienne ne pouvait s’empêcher d’être encore émue aujourd’hui. Heureusement d’ailleurs qu’elle se trouvait en salle de réunion, personne ne pouvait ainsi l’observer en pleine séance de cœur chamallow. Helen attendait que son collègue, Ulysse Norrington, la rejoigne pour parler des internes. Autant dire qu’ils étaient le pire cauchemar d’Helen depuis déjà plusieurs années. Si son métier de chirurgienne était désormais un métier du cœur, plutôt qu’une contrainte imposée par ses parents, elle n’appréciait toujours pas ce côté professeur qu’on lui attribuait. Certes, le St Vincent était un établissement universitaire, sans cela elle-même n’aurait pu être formé ici, sur sa terre d’origine. Cette désagréable sensation de lui faire perdre son temps persistait. Mais bon, elle n’avait pas le choix. Elle était chirurgienne orthopédiste, il lui fallait en former d’autres. La porte de la salle de réunion s’ouvrit sur son collègue, incitant l’australienne à verrouiller son téléphone. Même si elle appréciait Ulysse en tant que confrère, ils n’étaient sûrement pas assez proches pour qu’elle s’extasie sur sa filleule devant et avec lui. Reprenant un air sérieux, elle fit pianoter ses doigts sur les dossiers qui lui faisaient face et qui contenaient les nombreux CV d’étudiants, envieux d’intégrer l’hôpital pour apprendre à leurs côtés. « Je t’ai attendu pour découvrir le visage de nos futurs merveilleux internes. » Bien entendu, elle faisait preuve de cynisme. Elle leur trouvait rarement quelque chose de merveilleux, sauf quand ils arrivaient en retard et que cela lui donnait une bonne excuse pour ne pas les accepter dans son service ce jour-là. « Tu sais que ce n’est pas une grande histoire d’amour entre les internes et moi. Ils me font perdre mon temps. » Ce n’était pas très professionnel de sa part, mais son collègue savait. Rectification, tout le monde s’était rendu compte qu’elle détestait leur présence. Aujourd'hui, elle avait la réputation d'être le tyran de cet hôpital avec les internes. En tout cas, c'était ce qu'avait enfin avoué Olive durant leurs retrouvailles, quelques jours plus tôt au dispensaire. Un moment pas très agréable, il fallait l'avouer. « Les prochains ont intérêt à poser des questions moins bêtes. » Sinon, ils finiraient par la rendre folle. |
| | | | (#)Jeu 13 Juin 2024 - 23:14 | |
| La vie d’un praticien hospitalier était autant faite de routine qu’elle pouvait être atypique et faite de choses surprenante et uniques. Chaque patient était différent, chaque pathologie également, et quand bien même certaine étaient extrêmement bien documentées, connues, et prises en charge avec facilité, leur retentissement sur le bien-être et le ressenti pour le patient étaient uniques à chaque fois. Mais certaines choses étaient redondantes, chronicisées, rendues obligatoires par des rôles volontairement revêtus, comme… L’accueil des nouveaux étudiants. Enfin, des nouveaux médecins. Ulysse appréciait ce genre d’exercice. Il était en effet très intéressé par la pédagogie et les techniques de tutorat. Durant ses études, il s’était attelé à la création puis à l’amélioration d’un pôle tutorat au sein de l’association des étudiants en médecine de son université. Sous sa houlette, ils purent permettre aux étudiants des années inférieures d’apprendre les uns des autres, en proposant des colles blanches, des soirées révisions, des annales corrigées, des documents signés des professeurs qui seront passé derrière les étudiants tuteurs pour corriger et s’assurer que tout aille bien. Il avait toujours voulu transposer ce rôle une fois sa thèse déposée, et s’y était attelé le plus sérieusement possible. D’ailleurs, pour ses ambitions, il devait assumer ce rôle, et même, l’embrasser. Ce n’était plus un secret depuis quelques temps maintenant : Ulysse désirait être le prochain chef de service, et obtenir une place de professeur, devenant ainsi un praticien hospitalier et un praticien universitaire. Pour ce faire, il avait besoin de l’aide de ses collègues urgentistes, mais aussi, de ceux qui travaillaient aux côtés des urgences, comme par exemple… La chirurgie orthopédique. Cette spécialité chirurgicale avait évidemment sa propre organisation, entre le bloc opératoire, la partie orthopédique des urgences, et les services d’hospitalisations liés. Eux aussi étaient sous la tutelle d’un chef de service chirurgien orthopédique lui-même… Mais ils faisaient toutefois parti du même pôle… De fait, ils avaient une voix dans le choix des chefs de services qui possédaient suffisamment d’années d’expériences pour prétendre au poste, et étaient bien vus, politiquement. Et aujourd’hui, Ulysse allait pouvoir faire d’une pierre, deux coups : il devait accueillir les nouveaux internes aux côtés du Docteur Helen Stenfield, chirurgienne orthopédique, laquelle était une consœur et ce qui pourrait s’apparenter à une amie, mais surtout, une professionnelle à convaincre. Oh, bien-sûr, Ulysse n’était point le genre d’homme à penser à la politique avant toute chose, et donc, point du genre à se montrer manipulateur, menteur et profiteur, non. Il devait jouer un certain jeu, et il le ferait… Mais il espérait surtout que son attitude et son travaille parlent pour lui. Il entra, donc, et referma la porte derrière lui. Face à lui, la fameuse chirurgienne et partenaire du jour dans ce process de recrutement. Les derniers semestres d’internes étaient bientôt terminés, et il fallait les remplacer assez rapidement car, après tout, l’hôpital avait besoin de beaucoup d’internes pour pouvoir fonctionner, et, s’il était obligatoire d’en avoir – car l’hôpital était un endroit d’apprentissage et donc obligé d’accueillir des internes – certains devaient passer entre les mains expertes des médecins, afin d’être validés. « Bonjour Helen ! Merci de m’avoir attendu ! » Dit-il, posant sur la table deux tasses et une carafe de café. Tout médecin avait toujours besoin de sa dose de caféine… Et Ulysse, surtout, en buvait certaines quantités quotidiennement. « Oui, oui… Je me souviens… » Répondit-il ensuite, se souvenant que certains internes avaient passé des temps difficiles entre les pognes de la chirurgienne pourtant si belle et souriante. « Nous ne serons jamais d’accord sur la vision de ces choses-là, mais je te comprends : parfois, il faut les prendre par la main… Un peu trop… Mais si, tu le veux, je pourrais prendre la main sur la majeure partie des choses ! Après tout, tu n’es pas la seule chirurgienne et peut-être que d’autres pourraient te soulager de ce fardeau ? » Dit-il, proposant donc qu’Helen soit en charge des recrutements pour l’orthopédie mais point forcément responsable de la pédagogie desdits internes. « Comment vas-tu depuis le temps ? »
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| | | ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100 TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
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AVATAR : adelaide kane CRÉDITS : prettygirlavatars (avatar) - gingeredits (gifs) DC : Mokare Unaipon, le vagabond & Andréa Eames, la malchanceusePSEUDO : juju INSCRIT LE : 31/05/2024 | (#)Dim 16 Juin 2024 - 19:49 | |
| devils roll the dice, angels roll their eyes crédit gifs(purplespoiler) + @Ulysse Norrington « Bonjour Helen ! Merci de m’avoir attendu ! » Si Helen s’écoutait véritablement, elle ne serait pas là, dans cette salle de réunion pour discuter des futurs internes. Néanmoins, on lui avait collé ce rôle, elle ne voulait pas que le chef des chirurgiens se vange ensuite sur elle et son planning pour avoir refusé de s’occuper de quelques petits jeunes encore en quête d’identité. Eplucher leurs dossiers n’allait pas être une partie de plaisir, mais au moins ce serait moins ennuyant aux côtés d’Ulysse. « Nous ne serons jamais d’accord sur la vision de ces choses-là, mais je te comprends : parfois, il faut les prendre par la main… Un peu trop…» La remarque d’Ulysse fit soupirer la jeune femme. Outre le fait qu’il fallait en prendre certains par la main, d’autres étaient de vrais casse-pieds. Plusieurs prénoms lui brûlaient d’ailleurs les lèvres, et elle comptait bien les évoquer avec son collègue. « Entre ceux qui démissionnent parce qu'on les réprimande trop, ceux qui n'ont pas la langue dans leur poche, et ceux qui se font renvoyer pour faute grave, les dernières promos ont eu un sacré souci. » Il fallait donc à tout prix qu'ils coopèrent pour trouver de meilleures cohortes que les précédentes. C'était aussi la réputation de l'hôpital qui était en jeu. « Mais si, tu le veux, je pourrais prendre la main sur la majeure partie des choses ! Après tout, tu n’es pas la seule chirurgienne et peut-être que d’autres pourraient te soulager de ce fardeau ? » Elle n’était pas la seule chirurgienne orthopédiste à arborer cette casquette de professeure, à vrai dire un autre collègue s’occupait également de les former. Helen prenait d’ailleurs un malin plaisir à lui envoyer les internes qui jouaient un peu trop avec ses nerfs, sauf que ce dernier commençait à perdre patience. Après plusieurs remarques à ce sujet, la jeune brune évitait de trop les lui refiler. « A ce propos, je crois que le Docteur Williams en a marre que je lui envoie mes internes. » Elle fit la moue, avant d’ajouter : « Il serait en effet judicieux de partager ce rôle de formateur avec un ou deux collègues d’ortho en plus. Après, si tu proposes de me retirer le côté formateur, ça me va. Mais, ça ne serait pas à voir avec le chef ça ? » Malheureusement, Helen n’avait pas ce pouvoir d’imposer ça aux autres chirurgiens, ni même d’échanger sa place avec l’un d’entre eux. Il fallait que la décision soit d’abord validée plus haut. « Comment vas-tu depuis le temps ? » La chirurgienne évitait de trop s’étendre sur sa vie privée ces derniers temps. Tout n’était pas rose avec Sam, et elle ne souhaitait pas que ça s’ébruite à l’hôpital. Son lieu de travail était devenu, au fil de ces derniers mois, un vrai refuge pour éviter son époux. Elle accumulait les heures supplémentaires pour se donner l’excuse de ne pas pouvoir rentrer dîner à l’heure, ou de devoir partir au petit matin, avant qu’il ne se réveille. « La routine. » mentit-elle. « Et toi, tout va bien dans ta petite vie de chirurgien célibataire ? » Qu’on se le dise, tout le monde dans un hôpital connaissait le statut social de tout le monde. Le célibat d’Ulysse n'était un secret pour personne, encore moins pour Helen qui le connaissait un peu mieux que ce tout le monde. |
| | | | (#)Jeu 27 Juin 2024 - 11:55 | |
| Devils roll the dice, angels roll their eyes — with @"Helen Stenfield " Ces différences de positions sur la formation des nouveaux internes étaient trop grandes pour qu’Ulysse puisse faire ne serait-ce qu’un pont entre Helen et lui. Pour lui, ce rôle de formation était autant une passion qu’une nécessité pour les professions médicales et paramédicales. En effet, le rôle d’un hôpital – à la différence des cliniques privées – était justement de finaliser la formation des étudiants au sortir des bancs des facultés, et donc, de leur permettre d’acquérir l’expérience pratique, technique et professionnelle suffisante pour ensuite se lancer dans leurs carrières. Mais, en plus de cela, les jeunes générations seront les médecins séniors, chefs de services, formateurs et innovateurs de demain… Bien les former, c’est donc capitaliser sur l’avenir ! Permettre d’améliorer le système de santé, d’augmenter la réponse sanitaire, d’alléger le travail des professionnels déjà en place par l’adhésion de nouveaux diplômés aux différents postes… Bref, de faire en sorte que l’offre puisse rejoindre voire dépasser la demande de soins, et donc, soulager les services en tensions et diminuer les délais d’attentes pour des patients douloureux, malades, en fin de vie… Helen, elle, semblait surtout voir cela comme une gigantesque épine dans un pied trop petit pour en faire quoi que ce soit sans en être handicapée. Toutefois, elle avait raison sur un point : la dernière fournée d’internes avait eu bien des difficultés à suivre le rythme et à se montrer efficace, et, surtout, avait provoqué bien des suées aux médecins séniors et autres professeurs qui étaient responsables de leurs parcours. Cela avait provoqué des renvois, des situations désagréables où il n’était plus possible de faire l’impasse ou de se montrer bienveillant, et où il fallait sévir, quitte à être ferme… Trop ferme. « Certes… Ceux qui arrivent cette année devront être à la hauteur, et essuieront les pots cassés, il est vrai. Mais tâche de rester objective et bienveillante, tu veux ? Nous étions à leur place, il y a peu… » Dit-il, offrant un doux sourire à la jeune femme comme s’il pouvait la convaincre ainsi. « Il faudrait voir avec le chef de chirurgie oui, surtout pour les internes de ta spécialité. Un urgentiste n’a pas grand-chose à apprendre à un chirurgien orthopédique, car nous n’exerçons pas la même médecine après tout… Mais ils doivent bien se mélanger, car nous travaillons ensemble alors… Nous pourrons nous organiser pour te soulager un peu. Même si, au final, au bloc opératoire, ce sera soit toi, soit le docteur Williams… » L’organisation hospitalière était très stricte à ce sujet. Et en même temps, cela restait logique : un médecin urgentiste ne peux pas encadrer et tutorer un futur chirurgien ! Et Ulysse le savait bien ! Il ne pourrait rien apprendre des opérations, des protocoles chirurgicaux et autres stratégies prosthétiques adaptées, à un futur chirurgien qui se spécialise là-dedans. De la même manière que ledit chirurgien n’aurait point à apprendre à un urgentiste la prise en charge préhospitalière ou en urgence d’un infarctus, ou d’un accidenté de la route par exemple. Pourtant, ces deux spécialités étaient interconnectées ! L’accidenté de la route avait besoin de l’urgentiste pour pouvoir survivre à l’accident, sortir du véhicule sans mourir d’un choc, afin d’arriver, en vie et stable, au déchocage afin que le chirurgien orthopédique puisse faire son bilan et préparer ensuite le bloc opératoire, biologies sanguines, radios et scanners à l’appui ! Alors… La présence de la chirurgienne et du médecin à cette séance de recrutement devenait tout à fait logique ! « On fait aller ! » Répondit-il, une fois sa propre question relancée. « Enfin, à ceci prêt que je ne suis pas chirurgien ! » Il rit, plutôt sincèrement, se moquant surtout de lui-même. « Mais… Bon. Puisque je veux devenir professeur, et chef du service des urgences, il faut bien travailler. Ne pas avoir de femme ni d’enfants doit être une bénédiction pour moi, je suppose… » Sujet épineux… Oui, très épineux… Pour celui qui commençait à se rendre compte que courir après le travail ne le rendait finalement pas si heureux que cela. Du moins, pas suffisamment pour pouvoir envisager la seconde partie de sa vie sans enfants… |
| | | ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100 TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
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AVATAR : adelaide kane CRÉDITS : prettygirlavatars (avatar) - gingeredits (gifs) DC : Mokare Unaipon, le vagabond & Andréa Eames, la malchanceusePSEUDO : juju INSCRIT LE : 31/05/2024 | (#)Ven 28 Juin 2024 - 13:51 | |
| devils roll the dice, angels roll their eyes crédit gifs(purplespoiler) + @Ulysse Norrington Outre le fait incontestable qu’Helen aimait être tyrannique avec les internes, il fallait avouer que l’hôpital avait eu bien des surprises avec ceux déjà embauchés. Autant, le côté grande gueule d’Arsinoé n’avait que peu d’impact sur la réputation de la formation, autant les histoires de démission et de renvoi faisaient davantage grincer les dents. Les internes étaient soigneusement sélectionnés, et cela pouvait mettre l’hôpital dans une mauvaise posture avec toutes les récentes histoires… surtout celle du dénommé Winston Ackerman, qu’elle avait soupçonné de faire du trafic de médicaments. Heureusement, cette affaire ne s’était pas ébruitée… Même si Helen en subissait les conséquences –dixit ses pneus crevés qu’elle suspectait être l’œuvre de l’ancien interne, au moins l’hôpital restait debout. « Certes… Ceux qui arrivent cette année devront être à la hauteur, et essuieront les pots cassés, il est vrai. Mais tâche de rester objective et bienveillante, tu veux ? Nous étions à leur place, il y a peu… » Sa remarque était juste. La carrière d’Helen ne faisait que de commencer finalement… « J’entends tout à fait ce que tu dis. » Mais toujours est-il qu’elle ne supportait pas ce rôle de professeur qu’on lui avait imposé quelques années plus tôt, elle n’y pouvait rien, c’était contre elle. Certaines personnes étaient faites pour être de bons pédagogues, elle non. « Il faudrait voir avec le chef de chirurgie oui, surtout pour les internes de ta spécialité. Un urgentiste n’a pas grand-chose à apprendre à un chirurgien orthopédique, car nous n’exerçons pas la même médecine après tout… Mais ils doivent bien se mélanger, car nous travaillons ensemble alors… Nous pourrons nous organiser pour te soulager un peu. Même si, au final, au bloc opératoire, ce sera soit toi, soit le docteur Williams… » Bien évidemment, chaque personne à sa place, elle était d’accord sur ce fait. Ce fut sa dernière phrase qui la fit tiquer. Qu’en était-il des autres chirurgiens orthopédiques ? Le docteur Williams et lui n’étaient pas les seuls dans cet hôpital. Etait-ce encore une question de budget ? Un chirurgien professeur coûtait forcément plus d’argent sur la paye à la fin du mois… « Pourquoi ne peut-on pas proposer aux autres chirurgiens orthopédistes de l’hôpital de se joindre au programme de formation ? Peut-être même qu’il y aurait des candidatures spontanées ? » Et avec un peu de chance, elle pourrait s’éclipser du programme au bout de quelques mois, car le personnel serait suffisant pour former les internes ? Allez, rêve un peu Helen. Pour commencer en douceur leur recrutement, les deux collègues abordaient déjà un peu de leur vie personnelle. Des banalités, en somme, mais au moins pour le moment elle n’était pas obligée de réfléchir aux têtes qui lui casseraient bientôt les pieds dans les couloirs de l’hôpital ou dans son bloc opératoire. « On fait aller ! Enfin, à ceci près que je ne suis pas chirurgien ! Mais… Bon. Puisque je veux devenir professeur, et chef du service des urgences, il faut bien travailler. Ne pas avoir de femme ni d’enfants doit être une bénédiction pour moi, je suppose… » Oupsi, petite confusion dans la tête d’Helen. C’était toute cette histoire d’internes, ça la perturbait complètement. « Oui, excuse-moi, la fatigue des heures supplémentaires commence à se faire ressentir. » Indiqua-t-elle dans un mouvement d’étirement pour manifester cette réelle fatigue, puis elle rebondit sur sa seconde remarque : « Je ne doute pas un seul instant que tu y arriveras, tu as mon soutien sur la question. J’imagine que tu dois l’avoir aussi d’autres collègues, non ? Clarence, par exemple ? » Enfin, il avait son soutien qu’à la condition qu’il arrive aussi à l’aider les négociations pour qu’elle puisse éventuellement arrêter de former les p’tits nouveaux. Elle ne demandait rien de plus, même pas une promotion, tiens. C’était donnant-donnant, n’est-ce pas ? « Je n’ai pas encore les enfants, que le mari, mais je suppose que c’est plus facile de monter quand on n’en a pas, oui. » Helen n’avait pas très envie de s’éterniser sur le sujet des enfants, alors elle ajouta très rapidement pour qu’Ulysse ne l’entraîne pas de trop sur ce terrain : « Bon, et si on regardait les premiers profils ? » Comme quoi, elle était prête à éplucher les dossiers des internes plutôt que de reparler des enfants, de son manque d’envie ces dernières années d’en avoir, et de l’incompréhension totale de son mari et de ses parents à ce sujet. La chirurgienne ouvrit alors le dossier devant eux, et scruta le premier CV : « Oh non, regarde sa tête… je sens qu’il va être bavard en questions lui… » Helen lança un regard à Ulysse, qui lui lançait un air de « qu’est-ce que je t’ai dis tout à l’heure ? objective et bienveillante ». Rah, zut. « Excuse-moi. Que penses-tu de ce jeune homme qui est sorti major de sa promo de médecine ? » Helen faisait là un gros effort, vraiment. |
| | | | (#)Mer 3 Juil 2024 - 18:31 | |
| L’une des choses qui répulsait le plus les professionnels – professeurs comme « simples » praticiens – était le notion de responsabilité. Certes, en cas d’erreurs, ou de comportements délétères ou de problèmes liés aux internes et autres étudiants, l’assurance et la responsabilité de l’hôpital rentreraient dans la danse et feraient ce qu’ils pourraient pour pouvoir protéger, indemniser et assurer la survie de l’hôpital… Mais les professionnels diplômés, eux aussi, seraient mis dans la boucle de responsabilité et d’interrogatoires ciblés. Oh, chaque professionnel avait l’habitude tôt ou tard de faire face à ses responsabilités, et de les user pour le bien des patients, mais aussi, des étudiants qui désiraient apprendre. Mais, tout de même, savoir qu’une épée de Damoclès se trouvait au-dessus de chaque crâne pouvait, à terme, rendre les gens suspicieux, ou profondément douteux des autres. Pour se protéger davantage que pour protéger les autres, certains choisissaient de devenir froids, durs, difficiles et intransigeants… Malheureusement pour certains étudiants qui n’en demandaient pas tant.
« Eh bien… » Ulysse réfléchissait à la proposition faite par Helen. Proposer aux autres chirurgiens de se joindre au programme de formation était dans les faits une excellente idée, à une ou deux choses près. « Chaque professionnel de cet hôpital, du moment qu’il est titulaire de son diplôme, est capable d’encadrer un étudiant. Et même, le doit, d’une certaine manière, car cela fait partie de notre travail de praticien hospitalier. Autrement, nous aurions dû aller en clinique privée ou le choix nous appartenait totalement. Ici, ce n’est pas totalement le cas. Mais bref… » Il se râcle la gorge, tapotant le bout rond de son stylo sur la table alors qu’il réfléchissait. « Le problème, si tu veux, c’est que tout docteur peut encadrer un étudiant, mais la priorité pédagogique revient aux professeurs, si le service en possède. Car le titre de professeur s’octroie en échange d’une obligation universitaire parfois plus prégnante : il te faut enseigner à la faculté, ou participer aux réunions des étudiants, d’encadrement, bref, dispenser des cours qu’ils soient théoriques, sanctionnant une année, ou pratiques… Via les stages, notamment. Si vous n’êtes que deux professeurs, l’hôpital considère tout de même que vous êtes suffisamment en nombre pour pouvoir assurer les suivis et les encadrements sans avoir à marcher sur les autres professionnels qui ne sont pas universitaires comme vous… Maintenant ! » Il réfléchit encore. L’avantage de l’instant pour lui était qu’il désirait devenir le prochain chef des urgences, et pour cela, obtenir le grade de professeur qui se donnait parfois plus difficilement pour les médecins que pour les chirurgies… Cela, car les médecins étaient moins sollicités dans les rôles d’apprentissages que les chirurgiens, en plus du fait que les spécialités chirurgicales étaient si spécifiques justement, et si fermées, que les rôles professoraux se donnaient facilement, par nécessité plus que par passion.
Mobilisant ses neurones, Ulysse bénissait en cet instant ses nombreuses heures plongées dans les règlements, les articles de lois et autres cadres encadrant le rôle de professeur. « Maintenant, comme je le disais, même un docteur doit pouvoir remplir le rôle de tuteur… Ce que tu peux éventuellement proposer au chef de chirurgie ortho, c’est de faire un appel à candidature auprès des praticiens du service, qui désireraient s’investir dans la formation des internes. Avec un peu de chances, certains apprécient cela et pourraient candidater. Vous vous retrouveriez alors à trois, ou quatre, au lieu de deux. C’est une idée… »
De toute évidence, Ulysse faisait montre de son intérêt pour le poste professoral, en plus de celui de chef de service. Double condamnation s’il en était, car un professeur avait, comme dit tout à l’heure, l’obligation directe de participer à la formation des étudiants médicaux et parfois paramédicaux, soit en intervenant au sein des facultés et instituts, soit en donnant des cours durant les stages, dans les nombreux amphithéâtres de l’hôpital, pour répondre à une demande pédagogique spécifique, ou simplement pour présenter de nouvelles technologies ou techniques pour répondre à un problème de santé. Mais, en plus, le chef de service devait faire les plannings des médecins, des étudiants, encadrer ses professionnels médicaux en adéquation avec la hiérarchie paramédicale des cadres de santé. Il fallait aussi gérer l’administratif des demandes de services, en nouvel équipement par exemple, en budgets, en présentations, en réunions avec les grands chefs économistes et autres ressources humaines de l’hôpital… Bref, un rôle de praticien, mais surtout, d’administrateur.
« Clarence me soutiens oui, et d’autres docteurs aussi. Il faut dire que je suis partout là où on a besoin de moi… Il le faut bien : si je veux être élu, il faut me voir. J’avoue toutefois que les représentants syndicaux sont les plus difficiles… Discuter avec eux est un enfer ! » Ceci était loin d’être une légende urbaine ou un cliché. Ces gens connaissaient les textes gouvernementaux et autres réglementations médico-sociales par cœur, savaient rechercher la moindre anicroche dans les actions ou politiques des professionnels, pour en extraire les incohérences ou erreurs et demander réparations ou changements parfois difficiles à réaliser…
Helen passa rapidement sur la question personnelle de la famille et des enfants. De toute évidence, la jeune femme avait d’autres chats à fouetter, et surtout, elle n’avait pas envie d’en parler. Faisant une moue compréhensive, et levant les mains devant lui en signe de reddition, Ulysse s’attela au travail à faire sans poser d’autres questions… Et déjà, la première remarque d’Helen le forçait à lui offrir un regard entendu. Elle se reprit, bien-sûr… Mon dieu ! Elle serait difficile à faire changer, cela est sûr et certain.
« Eh bien… Major de sa promotion effectivement, il demande à rejoindre le pôle chirurgical orthopédique. Autrement dit, un futur chirurgien quoi. » Dit-il, lisant la suite du C.V. « Président de l’association des étudiants en médecine durant son externat… Tuteur pour les première année… Elu étudiant auprès des conseils… Oui, ça à l’air d’être quelqu’un qui connaît bien son rôle et ses missions, et qui veut s’investir pour les autres. Sans doute quelqu’un de curieux oui, mais quelqu’un de carré et organisé : gérer études, présidence et représentation des étudiants auprès des instances universitaires demande un caractère posé, patient et calme, et une capacité à s’organiser presque exemplaire. Il doit être cependant pointilleux… Sans doute au point de déjà connaître certaines de vos procédures et manières d’opérer. Je le vois bien vous demander pourquoi vous ne faites pas comme dans les bouquins ! Haha ! »
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| | | ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100 TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2 RPs EN ATTENTE : ☆
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AVATAR : adelaide kane CRÉDITS : prettygirlavatars (avatar) - gingeredits (gifs) DC : Mokare Unaipon, le vagabond & Andréa Eames, la malchanceusePSEUDO : juju INSCRIT LE : 31/05/2024 | (#)Mar 9 Juil 2024 - 0:00 | |
| devils roll the dice, angels roll their eyes crédit gifs(purplespoiler) + @Ulysse Norrington Tout ce que la jeune femme souhaitait entendre de la bouche d’Ulysse, c’était ‘oui, bien sûr que d’autres chirurgiens orthopédistes vont se greffer au programme de formation’ et ‘oui, bien sur que tu pourras par la suite en disparaître’. A la place, son collègue s’engagea dans un monologue qui la perdit dès la première minute sans s’autoriser la moindre pause. Inconsciemment, son esprit divagua complètement sur autre chose… et cette autre chose, c’était Sloane qui venait de répondre à son SMS à propos de sa filleule Delilah. Discrètement, ses yeux bifurquèrent vers son téléphone pour ouvrir la notification qui s’affichait sur l’écran. Sa meilleure amie lui racontait les progrès que sa fille réalisaient ces derniers temps. Helen sentait la fierté dans ses messages, et elle trouvait cela très touchant. Même si Natalia gardait sa place dans la vie de Delilah, la chirurgienne pouvait sans mal imaginer que le quotidien était différent et que Sloane était souvent seule face aux petites avancées réalisées. Elle vivait les étapes importantes sans personne exceptée Delilah. Elle les partageait probablement avec son ex-femme, puisqu’elles continuaient de bien s’entendre, mais Sloane s’empressait aussi souvent de la contacter lorsqu’elle voulait rendre fière à son tour son petit cœur de marraine. Rapidement, Helen lui envoya un gros cœur rouge, faute de ne pas oser taper une réponse plus longue devant Ulysse qui terminait justement ses explications : « Avec un peu de chances, certains apprécient cela et pourraient candidater. Vous vous retrouveriez alors à trois, ou quatre, au lieu de deux. C’est une idée… » « Excellent, merci ! c’est exactement ce que j’imaginais aussi. » S’empressa-t-elle d’ajouter, alors qu’elle n’avait véritablement rien suivie et qu’elle se satisfaisait juste de cette fin dont elle rêvait : oui, elle voulait qu’ils soient plus que deux chirurgiens orthopédistes à former les internes, rien de plus. Il lui pardonnerait, n’est-ce pas ? Pouvait-il comprendre à quel point c’était douloureux pour elle de supporter leur présence depuis tous ces mois, sans qu’elle ne puisse vraiment montrer son désaccord plus haut ? « Clarence me soutiens oui, et d’autres docteurs aussi. Il faut dire que je suis partout là où on a besoin de moi… Il le faut bien : si je veux être élu, il faut me voir. J’avoue toutefois que les représentants syndicaux sont les plus difficiles… Discuter avec eux est un enfer ! » Il n’avait pas trop d’inquiétudes à avoir si d’autres docteurs le soutenaient. « Tu as raison, on va préféré élire un médecin sur lequel on peut compter. C’est comme ça que tu les auras tous à l’usure… et même ces maudits représentants syndicaux, crois-moi. Ton investissement va payer. » Elle lui adressa un sourire compatissant. Helen n’avait aucun doute quant à la motivation d’Ulysse et à sa détermination pour obtenir ce poste qui lui faisait tellement de l’œil. Mais bon, à l’heure actuelle, les deux collègues devaient s’affairer à l’épluchage des nouveaux dossiers d’interne. N’était-ce pas pour cela qu’ils s’étaient donnés rendez-vous, à la base ? « Eh bien… Major de sa promotion effectivement, il demande à rejoindre le pôle chirurgical orthopédique. Autrement dit, un futur chirurgien quoi. Président de l’association des étudiants en médecine durant son externat… Tuteur pour les première année… Elu étudiant auprès des conseils… Oui, ça à l’air d’être quelqu’un qui connaît bien son rôle et ses missions, et qui veut s’investir pour les autres. Sans doute quelqu’un de curieux oui, mais quelqu’un de carré et organisé : gérer études, présidence et représentation des étudiants auprès des instances universitaires demande un caractère posé, patient et calme, et une capacité à s’organiser presque exemplaire. Il doit être cependant pointilleux… Sans doute au point de déjà connaître certaines de vos procédures et manières d’opérer. Je le vois bien vous demander pourquoi vous ne faites pas comme dans les bouquins ! Haha ! » Sa dernière remarque la fit soupirer si fort, qu’elle s’en excusa, une nouvelle fois. Qui a dit qu’elle ne montrerait pas sa mauvaise foi dans cet entretien ? « Je dé-tes-te les internes qui pensent savoir mieux faire que nous. » Lâcha-t-elle, imaginant également que son profil regorgeait de surprises comme celles décrites par son collègue. « Tu crois que ça peut être une excuse valable pour mettre son dossier de côté ? » La chirurgienne savait d’avance que c’était non, mais elle tentait quand même. N’attendant pas la réponse d’Ulysse, elle s’empara d’un second dossier et parcouru rapidement les lignes qui décrivaient cette fois-ci le profil d’une jeune femme : « Je serai plutôt d’avis de laisser cette jeune demoiselle intégrer le programme. Elle n’a certes pas les meilleures notes, mais elle m’a tout l’air d’être débrouillarde, sans être madame je sais tout. » Elle fit une moue, comme pour se convaincre elle-même que c’était un profil qui pouvait lui être tolérable. « Tu sais, le genre d’interne qui viendra pas m’ennuyer. Une personne discrète, mais qui meurt d’envie d’apprendre quand même, auprès des meilleurs chirurgiens de la ville. » Helen ne laissa finalement pas le temps non plus à son collègue de s’emparer du dossier qu’elle le plaça devant elle, sur la pile des dossiers « acceptés », d’après son unique point de vue à elle. « Adjugé, vendu. »
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| | | | (#)Dim 14 Juil 2024 - 6:11 | |
| L’une des missions d’un chef de service était de savoir accommoder les plannings des médecins en fonction des besoins quotidiens, de gérer les temps de travail – entre temps pleins, temps partiels et emplois adaptés à une pathologie chronique ou aigue –, de gérer, solutionner et résoudre les conflits, s’assurer que les fournitures sont adaptées… Bref, de gérer le quotidien physique, humain et économique d’un service tout entier. S’il avait toute latitude au sein de son service, il n’avait aucun passe-droit ou mot à dire pour les autres services, notamment, la chirurgie. A moins… Qu’il ne devienne chef du pôle tout entier. Alors, il aurait sous sa responsabilités le chef des urgences, de la réanimation, de la chirurgie orthopédique et des paramédics.
Devenir chef de pôle, c’était aussi devoir gérer les budgets, se réunir fréquemment avec directions humaines, directeurs généraux et partenaires privés afin de fournir les meilleurs matériaux et dispositifs aux professionnels, en fonction des recommandations. C’était aussi… Jouer à la politique. Et donc, s’éloigner un peu plus encore du terrain et de la clinique. Un job bureaucratique… Qu’Ulysse n’avait pas envisagé. Helen avait vraisemblablement besoin de lui aujourd’hui, dans la gestion de ces nouveaux internes. Mais Ulysse ne pouvait lui offrir qu’une aide limitée… Elle était toutefois prête à l’aider pour la chefferie de service… Quid de la chefferie du pôle ?
« La seule manière pour moi de t’aider plus, serait d’être nommé chef du pôle urgence/réanimation et chirurgie ortho… Et pour être nommé, il faut que plus de la moitié des médecins, anesthésistes et chirurgiens ortho me proposent au poste… Je sais que l’actuel chef est en pré-retraite, ce qui explique pourquoi nous fonctionnons parfois à budgets ralentis… Mais le pôle… C’est une autre paire de manche ! »
Il était tout à sa réflexion personnelle sur cette épiphanie non prévue, lorsqu’Helen avança sur la sélection des internes, décidant toute seule alors de s’adjuger une interne plutôt qu’un autre. N’ayant absolument pas suivi, et ne désirant pas se mettre à dos ce soutien plus précieux qu’il ne l’aura cru, Ulysse sourit, et confesse : « Excuse-moi, je… J’étais dans mes pensées. De toute manière, ton choix vaut décision et à moins que l’étudiant ne demande une raison à son refus… Tu n’as pas de compte à lui rendre. Seulement à ton chef de service encore une fois. Ou de pôle… »
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AVATAR : adelaide kane CRÉDITS : prettygirlavatars (avatar) - gingeredits (gifs) DC : Mokare Unaipon, le vagabond & Andréa Eames, la malchanceusePSEUDO : juju INSCRIT LE : 31/05/2024 | (#)Lun 15 Juil 2024 - 12:11 | |
| devils roll the dice, angels roll their eyes crédit gifs(purplespoiler) + @Ulysse Norrington Même si, effectivement, tous les chirurgiens de cet hôpital étaient eux aussi passés par la case de l’internat, cela ne donnait pas de raisons suffisantes à Helen pour se sentir un peu plus humaine auprès d’eux. Elle pouvait entendre les arguments de son collègue, mais c’était plus fort qu’elle : la chirurgienne voulait pouvoir travailler en toute tranquillité. Au fond, elle en venait quand même à se demander si le côté perso allait mieux, est-ce qu’elle ne se sentirait pas obligée de rejeter toute sa frustration sur cette horde d’étudiants qui ne demandait qu’à apprendre ? Peut-être bien. La situation avait Sam se détériorait depuis plusieurs années déjà, avant même qu’elle ne soit en charge des internes… alors peut-être que si sa vie personnelle était plus lumineuse, peut-être que la chirurgienne se comportement différemment avec eux. En attendant, la jeune femme espérait qu’Ulysse puisse tout de même trouver une solution pour que cette tâche ne lui soit plus confiée dans un avenir proche… « La seule manière pour moi de t’aider plus, serait d’être nommé chef du pôle urgence/réanimation et chirurgie ortho… Et pour être nommé, il faut que plus de la moitié des médecins, anesthésistes et chirurgiens ortho me proposent au poste… Je sais que l’actuel chef est en pré-retraite, ce qui explique pourquoi nous fonctionnons parfois à budgets ralentis… Mais le pôle… C’est une autre paire de manche ! » A l’entendre, cela paraissait être compliqué ? Pourtant, Ulysse était bien perçu auprès de leurs collègues, pourquoi pensait-il cela impossible ? « Justement, si tu es capable de convaincre les collègues un peu plus réticents grâce à un budget alloué plus conséquent dans chaque service -ce qui ne serait vraiment pas de refus, au passage, tu attireras forcément davantage de voix en ta faveur. » S’il était suffisamment motivé, chose dont elle ne doutait pas, Ulysse arriverait à obtenir ce qu’il convointe, c’était certain. Pour l’heure, il était temps de continuer à éplucher les CV des futurs internes, même si l’idée n’enchantait toujours pas la chirurgienne orthopédiste. Son collègue semblait plutôt favorable aux profils très studieux, voire même trop scolaires, ce qui n’étaient pas toujours un bon atout quand on se retrouvait sur le terrain. Helen préférait les personnes débrouillardes et réfléchies, avec suffisamment de connaissances pour s’activer au bloc sans vouloir paraître trop pédant parce qu’on est arrivé n°1 de sa promo à la fac. N’ayant pas de réponse de la part d’Ulysse quant au second dossier qu’elle lui présentait, la chirurgienne poursuivit sur un troisième. « Excuse-moi, je… J’étais dans mes pensées. De toute manière, ton choix vaut décision et à moins que l’étudiant ne demande une raison à son refus… Tu n’as pas de compte à lui rendre. Seulement à ton chef de service encore une fois. Ou de pôle… » Il n’avait pas entièrement tort, cela pouvait paraître injuste, mais c’était ainsi que les choses se passaient lorsqu’il s’agissait de recruter, peu importe l’entreprise. Les CV passaient sous un regard qui se voulait neutre et objectif, mais finalement comme il s’agissait d’être humain prenant des décisions, il y avait forcément un part de subjectivité. « Tu as raison… et comme ce sera bientôt toi, le chef, je sais que tu ne me taperas pas sur les doigts face aux choix que j’ai réalisés ! » Elle lui adressa un clin d’œil complice, lui témoignant une nouvelle fois tout son soutien pour le post de chef de service (ou de pôle). La jeune femme s’empara alors d’un quatrième dossier, sauf que son téléphone se mit à vibrer, ce qui l’incita à le regarder. On était en train de l’appeler pour un rendez-vous qu’on venait de lui coller justement en ce moment-même… « Oh mince, on m’appelle en chirurgie. Visiblement on vient de me déplacer un rendez-vous, je vais devoir y aller. » La chirurgienne fourra son téléphone dans sa poche, puis elle commença à réunir les dossiers qu’elle avait éparpillés devant elle sur la table, en laissant ceux qu’Ulysse jugeaient. « Je reprendrai les dossiers plus tard ce soir, je te remercie en tout cas de m’avoir aidé à mieux supporter la tâche. » Une fois son petit tas de dossiers réalisé, la jeune femme se leva de sa chaise et se hâta vers la porte du bureau. Sauf qu’avant de la franchir, elle pivota sur elle-même pour faire face à son collègue une dernière fois : « Fais-toi confiance pour le poste de chef, je suis persuadée qu’il sera pour toi. » Des bonnes relations avec ses collègues étaient primordiales, et être en bon terme avec Ulysse lui serait forcément favorable à terme, alors elle n’hésitait pas à lui faire part de son soutien sincère et durable.
- Spoiler:
Tu peux clôturer de ton côté aussi si tu souhaites, sinon on peut l'archiver
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| | | | (#)Lun 22 Juil 2024 - 17:58 | |
| Helen était décidément très impressionnante dans sa manière de faire et de voir les choses. Indubitablement, Ulysse remerciait le ciel d’être légèrement plus vieux qu’elle et, surtout, de ne point être un chirurgien. Autrement, il aurait pu tomber entre ses griffes en tant qu’interne, et aurait passé de sales moments désagréables. A n’en point douter, Ulysse était un je-sais-tout dans le monde de la médecine, et ses excellents résultats auraient pu lui offrir toutes les spécialités possibles, y compris les spécialités chirurgicales enviées comme la plastique, la cardiologique et la neurochirurgie. Mais il s’était dédié à la médecin, et non à la technicité chirurgicale ; et de plus, il adorait l’urgence, l’adrénaline et tout ce que cela signifiait. Parfois, une bonne sueur froide, et une décharge d’adrénaline, permettait de se sentir vivant… Mais il avait toujours dit qu’il resterait sur le terrain, et n’irait jamais dans les bureaux. Chef de service ? Non ! Alors chef de pôle ?! Absolument pas ! S’imaginer à la tête du pôle urgence, réanimation et traumatologie, c’était s’imaginer à la tête de discussions infinies, de problématiques d’égo, d’orgueils et de moyens, et, surtout, rechercher financements et autres accords à passer sous l’égide de la direction générale de l’hôpital qui en demanderait toujours plus, en lui accordant de moins en moins… Abandonner ses patients pour devenir un requin gestionnaire et administrateur ? Jamais ! Mais… Ne jamais dire jamais. Car aujourd’hui, Ulysse était à l’aube de sa quarantaine. De cette aube, il pouvait voir et ressentir les effets de ces rayons lumineux puissants qui rasent la courbure de la terre et qui donnent l’ambiance de la nouvelle journée qui arrive. Qu’en a-t-il compris ? Il en a compris que l’aube de sa quarantaine signait le crépuscule de ses pulsions célibataires, et le cliquetis de sa propre horloge biologique. Oh, il savait pertinemment qu’il n’avait point d’horloge biologique à proprement parler, mais son cœur, son âme et ses entrailles lui criait l’envie de ne plus être seul et ne plus penser qu’à soi, et au travail. Pour ce faire, il lui fallait trouver quelqu’un, fonder une famille, apprendre à vivre à deux… Bref, changer du tout au tout, d’une certaine manière. Et, dans cet optique… Quitter un peu le terrain et devenir professeur, et chef de pôle, apparaissait intéressant. Des horaires de bureaux ponctués de quelques gardes, des astreintes certes, mais moins d’heures de nuit… Cela pourrait être intéressant non ? Helen semblait donc être un soutien sûr et ferme. « Ce sera bientôt toi le chef (…) » lui dit-elle, plaçant alors la chose comme une vérité pure et définitive, avant de finir par un encouragement fort et direct. Ulysse lui offrit alors un sourire et, se levant, l’invectiva d’une dernière parole : « Je… Je ne suis pas sûr de faire l’unanimité. D’ordinaire, ce sont les réanimateurs qui sont pressentis au poste de chef de pôle, tu comprends… Mais il semblerait qu’ils n’aient aucun professeur qui veuille tenter, et que je sois le seul véritablement dans la course, si je m’y lance… Alors… » Il réfléchit, souffle longuement comme pour soupeser une dernière fois ses mots. « Je compte sur toi pour en parler autour de toi. »Et puis, il lui fit un signe de la main alors qu’il prit une partie des dossiers restants avant de quitter la pièce à son tour. Fin du RP
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| | | | | | | | devils roll the dice, angels roll their eyes (ulysse) |
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