ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1079 POINTS : 380
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [05/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
S’il était venu avec l’objectif de faire un effort et de s’autoriser à danser - parce que c’était le but premier de cette silent disco, avoir la possibilité de danser sur un rythme différent des autres pour que personne ne réalise qui était off-beat - Lewis se lassait assez vite. Il était plus habitué à s’asseoir sur une chaise haute non loin du bar avec ses amis pour descendre des bières en refaisant le monde. Cette fois, il était au milieu de la foule, loin de l’ombre et de la discrétion, sous les feux des projecteurs. Et son état de nervosité était surtout dû à la personne qu’il avait choisie pour l’accompagner et qui n’était autre que Shiloh. La timidité de Lewis était connue de tous mais elle était décuplée lorsque celui-ci était en présence de la blonde, comme si le moindre faux pas de sa part pouvait faire éclater son secret au grand jour. Un mélange de pression, de fatigue et Lewis avait profité que Shiloh engage la conversation avec une amie à elle pour s’éloigner un peu et reprendre son souffle. Accoudé au bar en attendant leurs verres, il repensait à ce qu’il venait de se passer. Il ne savait pas faire, il se sentait stupide et commençait presque à regretter d’avoir eu cette idée - quand avait-il pu penser qu’une piste de danse serait l’endroit idéal pour faire avancer les choses avec elle ? Le seul point positif était qu’ils leur suffisaient d’enlever le casque qu’ils avaient sur les oreilles pour pouvoir parler, contrairement à une soirée en boîte de nuit classique. Mais cela ne suffisait pas à lui donner de l’assurance dans ses pas, encore moins dans ses mots. Il stagnait et était persuadé qu’il en serait de même pendant encore un moment et l’idée le contrariait. Il avait reçu ses verres juste à temps pour se sortir de ses pensées et alors qu’il se retournait avec les deux bières, quelqu’un l’avait bousculé pour se faufiler derrière lui. « Oh faites gaffe ! » avait-il lancé en dépliant son bras par réflexe et en évitant de justesse que sa chemise ne se retrouve couverte de bière. Ce n’était pas le moment, aussi, il avait tourné un regard noir vers le coupable de cette bousculade. « Winston ?! » avait-il demandé, comme si le croiser relevait du miracle. Ce n’était pas le cas, il était simplement la dernière personne que Lewis aurait souhaité voir maintenant mais évidemment qu’il était celui qui venait de se comporter ainsi. « T’es au courant que t’es pas tout seul ? » Il avait secoué la tête, restant planté là, parce qu’il se sentait presque obligé d’avoir une discussion par politesse avec lui, alors qu’il n’en avait absolument aucune envie.
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so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
We've compromised our pride, and sacrificed our health. We have to demand more, not of eachother, but more from ourselves.
'Cause when you're standing in deep water, and your bailing yourself out with a straw, when your drowning in deep water.
Tu avais terminé le tournage d’un petit film local à vingt deux heures. Et comme chaque fin de journée tardive, tu étais à l’initiative d’une soirée improvisée avec quelques collègues. Ceux avec qui le ton n’était pas monté et que tu ne prenais pas de haut. Parce que t’aspirais à grand toi. T’as été médecin, t’as fait des études. Et puis, t’es doué pour te casser la gueule. Autant dans ta vie que devant les caméras. Alors forcément, tu n’es pas toujours agréable. Parce que ton ego est dévorant. Vous aviez d’abord pris quelques verres dans un bar avant de tenter un concept encore neuf à tes yeux, le silent disco. Au début, tu as ri lors de l’explication de l’idée cette boîte originale. Parce que t’as trouvé ça ridicule. Et puis tu t’es laissé convaincre, parce que le reste du groupe était motivé pour aller y jeter un coup d’œil. Après deux bières, tu t’étais finalement retrouvé enfermé dans une salle silencieuse où tu voyais une foule gesticuler sans un son. Ce qui rendait le tableau bien étrange. Les premières minutes avec le casque avaient du mal à gommer cet instant de malaise. Tu passes peut être une demi heure à piétiner sur la piste, le ricanement au bord des lèvres en observant tes collègues. Et après quelques autres verres, tu finis par adhérer à l’ambiance particulières de personnes qui ne dansent pas en rythme et pourtant, ça a l’air de fonctionner. Bizarrement. Tu passes finalement une heure au milieu de la foule, à enchaîner tes meilleurs pas, en oubliant parfois ton groupe pour finir au milieu d’un autre, sans réellement y prêter attention. C’est ta gorge sèche qui te pousse à retourner au bar. Tu te faufiles entre les corps d’une foule de plus en plus dense, en bouscule sans doute un ou deux pour te frayer un chemin. T’as l’habitude de forcer le passage, sachant pertinemment que certaines personnes ne sont absolument pas attentives à ce qui les entoure. « Oh faites gaffe ! » Tu ne réagis pas, trop habitué aux réflexions de ce genre. Tu te contentes de passer ta commande au barman, retirant le casque sur tes oreilles au dernier moment pour éviter de crier, ce que tu avais déjà fait à la première commande par inadvertance. « Winston ?! » Embrumé par l’alcool, tu peines à reconnaître la voix mais ton regard se pose rapidement sur un visage familier. Lewis. Tu ne l’avais pas vu depuis quelques mois, et encore, tu l’avais simplement croisé par hasard sans demander ton reste. Et ton visage ne camoufle pas ton étonnement. « Oh. Tiens. Ça t’arrive de sortir de chez toi. » Tu te contentes de rétorquer avec un certain dédain dans la voix, le regard empruntant un air hautain qu’il ne connaissait que trop bien. Il l’avait subi de longues années et il fallait croire que c’était devenu un habitude dont tu ne voulais plus te défaire. « T’es au courant que t’es pas tout seul ? » Un mince sourire moqueur se dessine sur tes lèvres, presque avec fierté. C’est que tu apprécies peut être un peu trop emmerder Lewis. Le mot était d’ailleurs parfois un peu trop faible face à ton comportement. « T’es au courant que t’es au milieu? Faut se bouger le cul quand les gens essayent de passer, t’es pas tout seul. » Que tu rectifies, l’incombant des responsabilités. C’est toujours la faute des autres, tu ne saurais pas te remettre en question. Surtout face à Lewis. Tu te penches sur le bar pour payer ton verre que tu glisses ensuite entre tes doigts. « Qu’est ce que tu fais là toi? T’es pas sensé être chez toi, devant ton ordi ou ta vieille guitare? » À jouer au main character, le gars différent qu’on ne peut pas comprendre. Ce qu’il t’agace Lewis, à faire son intéressant. Sa timidité, tu la prenais pour de l’arrogance. Et ce défaut flagrant chez toi, tu ne le supportes pas chez les autres.
Dernière édition par Winston Ackerman le Mer 26 Juin 2024 - 11:39, édité 2 fois
Lewis Siede
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Le contraste entre l’ambiance de la soirée lorsqu’ils avaient le casque sur les oreilles et qu’ils l’enlevaient était assez amusant, il suffisait de s’en défaire pour pouvoir discuter ou ne plus rien comprendre à ce qu’il se tramait sur la piste. Lewis ne regrettait pas d’avoir proposé la silent disco à Shiloh, non pas parce qu’il s’amusait particulièrement à danser sur des tubes ridicules mais plutôt parce que son sourire était une immense récompense. Elle était si enthousiaste et happée par la playlist extrêmement bien choisie qu’il ne s’était pas senti trop coupable d’utiliser l’excuse d’une virée au bar pour s’accorder une pause. Mais il aurait dû rester avec elle et le karma, sous les traits d’un grand brun à l’air prétentieux, n’avait pas tardé à se présenter à lui. « Oh. Tiens. Ça t’arrive de sortir de chez toi. » Il aurait pu remettre son casque sur ses oreilles, tourner les talons et l’ignorer pour rejoindre Shiloh mais il avait passé trop d’années au lycée à se taire face à lui. Aujourd’hui, il ne l'impressionnait plus autant, et l’avait assez énervé pour qu’il ait envie de répondre. « On regrette vite quand on tombe sur des types comme toi. » Parce que s’il voulait le rabaisser en lui faisant remarquer qu’il passait énormément de temps chez lui, la pique était mal trouvée. « T’es au courant que t’es au milieu? Faut se bouger le cul quand les gens essayent de passer, t’es pas tout seul.» Bien sûr qu’il n’allait pas s’excuser de l’avoir bousculé comme l’aurait fait n’importe qui - Winston était loin, très loin d’être n’importe qui et Lewis avait toujours eu bien du mal à comprendre comment il avait pu nouer des liens avec quiconque. Encore moins avec Kendall et Shiloh, qui semblaient bien plus sensibles à cette arrogance qui le qualifiait tant, la prenant probablement pour de l’humour. Timide et réservé durant le lycée, Lewis s’était contenté de tenter de prévenir Kendall du côté toxique du cascadeur sans que cela n’ait jamais aucun impact et le croiser ici ce soir alors qu’il venait tout juste de retrouver son ami était extrêmement ironique. « Qu’est ce que tu fais là toi? T’es pas sensé être chez toi, devant ton ordi ou ta vieille guitare? » « Et toi t’es pas supposé faire le larbin des vrais acteurs ? » Sa répartie consistait en une volonté de répondre vite et sur le même ton que son interlocuteur, même s’il n’était pas convaincu de la portée de ce qu’il venait de dire. Winston avait cette capacité à retomber sur ses pieds, et l’idée qu’il soit devenu cascadeur après avoir arrêté la carrière qu’il imaginait dans la médecine était finalement plutôt logique. Pour autant, Lewis le voyait comme un raté, alors qu’il avait toujours mis un point d’honneur à rabaisser Kendall qui, lui, au contraire, s’en était sorti. « J’ai pas de compte à te rendre, Ackerman. Mais je vois que toi tu réponds présent pour faire la fête, mais pas quand tes potes ont besoin de toi. Pourquoi je suis encore étonné que tu penses qu’à toi, hin ? » Il n’avait également aucun mal à lui cracher directement au visage un reproche qu’il s’était fait depuis qu’il s’était avéré être aux abonnés absents lors des funérailles. Il le détestait, mais savait combien il comptait pour Kendall, alors son absence avait forcément été remarquée.
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Tu le remarques rapidement, son changement d’attitude. Il est soudainement plus crispé mais surtout, il soutient ton regard. Tiens. C’est nouveau ça. C’est qu’il prend du poil de la bête le Lewis. « On regrette vite quand on tombe sur des types comme toi. » Tu hausses tes épaules l’air peu concerné par ce qu’il a à revendiquer. L’avantage que tu as, c’est que tu fais facilement dix centimètres de plus que lui. Alors ça aide, pour le regarder de haut. « Tu ferais mieux de rentrer alors. » Tu dis calmement, un peu froidement. Ça pourrait presque ressembler à une menace. L’interprétation était laissée volontairement libre, te contentant de boire un gorgée de ton verre, le regard toujours figé sur sa cible. « Et toi t’es pas supposé faire le larbin des vrais acteurs ? » T’es pas acteur. C’est pas ton boulot. Et ça, tu l’as parfaitement admis. Non pas que ce métier ne t’intéresserait jamais, mais ce qui t’anime toi, c’est le shot d’adrénaline au moment de sauter d’un immeuble, celui que tu reçois quand ta voiture s’écrase contre une autre, ou quand tu descends d’une bagnole en marche. C’est ça qui te plait, et dont tu as besoin. Pas la caméra. Elle est seulement un plus non négligeable que tu acceptes avec orgueil. Tu allais rétorquer avant que quelque chose ne t’interpelle. Son comportement cloche. Et c’est loin d’être habituel, cette répartie -que tu trouves assez peu intéressante pour le moment, mais soit. C’était bien plus amusant quand il se taisait et se tirait. « C’est qui que t’essayes d’impressionner? » Tu demandes finalement, le sourire narquois naissant sur tes lèvres. Il y avait forcément une raison à ce revirement de situation. Et bien souvent, c’était parce qu’il y avait un enjeu, la peur de la honte face à un groupe, de la famille ou d’une copine. Alors c’était quoi, sa raison, à Lewis? Tu regardes brièvement autour de toi, pour voir si quelqu’un observait l’ingénieur. Ça ne crève pas les yeux pour le moment, vous ne vous êtes pas faits remarqués. « T’essayes de faire le beau devant qui, exactement? » T’enfonces le clou, presque amusé par la situation finalement. Tu pouvais te tromper, même si tu semblais bien accrocher avec cette hypothèse, mais rien que ce genre d’accusation pouvait mettre mal à l’aise. Alors pourquoi pas le si timide Lewis. « J’ai pas de compte à te rendre, Ackerman. Mais je vois que toi tu réponds présent pour faire la fête, mais pas quand tes potes ont besoin de toi. Pourquoi je suis encore étonné que tu penses qu’à toi, hin ? » Alors là. Tu ne comprends absolument pas, et ça se voit sur ton visage qui se plisse. Il était en train de lui faire un reproche? Pourtant, tu n’as pas la moindre idée de ce dont il te parle. Il te fait une crise là? Sérieusement? Il le sait, non, que t’en as rien à foutre de sa vie? Et franchement, il a pas l’air au fond du trou non plus. Alors t’es un peu étonné qu’il puisse se plaindre. Surtout à toi. « Je ne crois pas qu’on soit potes? » Tu commences dans un premier temps avec hésitation, les sourcils froncés par l’incompréhension. « Ça sert à rien de tourner autour du pot hin. Je sais pas ce que tu me reproches là, mais soit tu dis clairement les choses, soit tu ferme ta gueule. » Les sous entendus, il peut se les garder. Il n’a qu’à assumer clairement ce qu’il pensait, plutôt que de faire dans la demi mesure.
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Si Mateo avait plaisanté sur l’idée de venir espionner son rencard avec Shiloh - qui n’en était pas réellement un puisqu’ils continuaient de jouer le jeu de l’amitié à la perfection - il aurait volontiers préféré être confronté à lui qu’à Winston. Parce que se retrouver face à lui, c’était comme affronter à nouveau ses anciens démons, sa timidité maladive, son manque de répartie et la façon dont il se contentait parfois de tourner les talons en écoutant les railleries de Winston et sa bande d’amis. Et même dans la pénombre, éclairé par les simples jeux de lumière de la boîte, les traits du garçon affichaient encore toute son arrogance. C’était probablement encore pire depuis qu’il était devenu cascadeur tout en se prenant pour un acteur célèbre - si son attitude n’avait pas changé, celle de Lewis si et il ne comptait plus se laisser marcher - littéralement - sur les pieds. « Tu ferais mieux de rentrer alors. » « C’est supposé me faire peur ? Parce que crois bien que je compte pas te laisser gâcher ma soirée. » Et il avait enfin récupéré deux pintes que lui tendait le serveur, trahissant le fait qu’il était accompagné. « C’est qui que t’essayes d’impressionner? » S’il faisait de son mieux pour ne pas se laisser impressionner par celui qui avait toujours été un élément perturbateur dans le trio qu’il formait avec Shiloh et Kendall, cette remarque avait eu pour effet de le rendre silencieux. « T’essayes de faire le beau devant qui, exactement? » Passant une main dans ses cheveux pour se laisser le temps de répondre et de prier pour que Shiloh ne décide pas de le rejoindre à cet exact moment, Lewis se retrouvait presque dans la position d’autrefois. Sa seule défense avait été d’attaquer, lui indiquant qu’il n’avait aucune envie de lui rendre des comptes avant de le confronter face à une triste réalité. Il s’en voulait, d’utiliser le deuil de Kendall pour faire face à Winston, mais combien de fois s’était-il retrouvé seul à tenter de leur faire ouvrir les yeux sur son comportement sans que jamais ses deux amis ne le comprennent ? « Je ne crois pas qu’on soit potes? » Il s’agissait là d’un euphémisme immense à tel point que Lewis s’était mis à rire. Ils ne se connaissaient que pour avoir partagé le même lycée et les mêmes amis, sans jamais que Lewis ne comprenne comment des personnes comme Shiloh et Kendall pouvaient se lier d’amitié avec lui. Surtout Shiloh, dont le caractère était diamétralement opposé à celui de Winston. « Ça sert à rien de tourner autour du pot hin. Je sais pas ce que tu me reproches là, mais soit tu dis clairement les choses, soit tu ferme ta gueule. » Pinçant les lèvres, Lewis était venu hocher la tête pour signifier à son interlocuteur à quel point sa classe était encore éclatante. Pourtant, dire qu’il n’avait pas été déstabilisé aurait été mentir et la bière commandée au bar en mains, Lewis en avait pris une gorgée un peu trop conséquente pour qu’il ne s’agisse pas d’une énième façon de tenter de garder la face. « Je te parle pas de moi. » Dickhead, s’était-il retenu d’ajouter parce que la crainte de se faire casser le nez restait réelle. « Mais de Kendall. Il me semble pas t’avoir vu aux funérailles de son père et j’espère sincèrement que ça veut dire que tu fais plus partie de sa vie. » Lewis ne se reconnaissait pas dans ce comportement, dans cette amertume qu’il laissait transparaître et dans la façon dont il trahissait presque la confiance de ses amis. Pourtant, il voyait là l’opportunité de s’assurer que si leur trio s’était reformé, celui-ci n’incluerait pas Winston.
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« C’est supposé me faire peur ? Parce que crois bien que je compte pas te laisser gâcher ma soirée. » T’aimais le contredire pour dire de le contredire, tourner au ridicule le moindre de ses mots, trouver les failles. Simplement le faire chier. « Non, arrête de flipper dès que je t’adresse la parole Loulou. » Tu empruntais un vieux surnom condescendant que tu utilisais à outrance au lycée, simplement parce que ça le renvoyait à une époque où tu le tournais bien facilement au ridicule. Ce n’était qu’une habitude que tu avais perdu, mais ça te semblait judicieux de lui rappeler cette époque pas si lointaine où le harcèlement pouvait aller bien plus loin. Et puis son silence vient élargir ton sourire. Si tu étais plutôt confiant ton l’hypothèse, tu ne pensais pas que la vérité serait aussi criarde. Touché, Loulou. Cette fois ci, tu regardes de nouveau autour de toi de façon bien plus indiscrète, dans l’espoir de tomber sur ce qui semble mettre les hormones de Lewis en ébullition, tel un petit taurillon. Et ton sourire devient de plus en plus moqueur, alors que tu reportes ton attention sur lui, pour l’observer se défendre. Défense que tu n’as d’ailleurs pas bien compris dans un premier temps. Et lorsque tu rétorques ne pas être au courant de cette amitié nouvelle qu’il te présentait, ça lui tire un rire. Au moins, vous étiez en accord là dessus. Sauf que tu n’arrivais pas pour autant à le suivre, toujours trop incompatibles pour vous comprendre mutuellement. « Je te parle pas de moi. » Mais encore. « Mais de Kendall. Il me semble pas t’avoir vu aux funérailles de son père et j’espère sincèrement que ça veut dire que tu fais plus partie de sa vie. » Oh. Le. Salaud. Tes pupilles se plantent dans le regard de Lewis. Il veut jouer à ça. Il veut lancer les sujets sensibles. Le sale con. C’était bas. Surtout venant de sa part, et ici. Le silence marque quelques secondes d’arrêt, alors que tu contenais une frustration qui se mutait en colère. « Finalement tu aurais mieux fait de fermer ta gueule. » Tu commences, la mâchoire crispée. C’était la seconde fois que ça ressemblait à une menace. T’es pas sûr qu’il y en aura une troisième, tant ton corps s’était tendu nerveusement. « Je sais pas de quoi tu te mêles. J'pense pas que les histoire entre Kendall et moi ça te regarde. J’sais pas pourquoi, toi, tu m’en parles. Et encore moins ici. » Tu commences par siffler, quelque peu emprunt d’une colère qui commençait à se ressentir dans chacune de tes syllabes. « Il m’a pas demandé de venir. Alors garde tes reproches et tes interprétations pour toi et ta p’tite vie de merde. » Alors ça n’avait pas forcément de sens, mais t’avais juste envie de l’insulter gratuitement. Parce que tu craches le venin qui ressort face à une provocation qui te vexe autant qu'elle te culpabilise. Mais ça, tu ne lui admettras pas.
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La soirée avait pris une tournure extrêmement ironique, alors que s’il n’avait pas le souvenir que Winston avait quitté Brisbane, il ne l’avait jamais recroisé auparavant. Mais il avait fallu que Lewis retrouve Kendall et Shiloh, se décide à sortir avec cette dernière, pour que l’australien lui aussi sorte de sa cachette. Alors la discussion s’était transformée en règlement de compte, sans que Lewis ne réussisse à comprendre pourquoi ils s’étaient adressés la parole au lieu de s’ignorer comme ils avaient normalement toujours su le faire. « Non, arrête de flipper dès que je t’adresse la parole Loulou. » Maintenant qu’il se trouvait face à lui, sous l’effet de l’alcool, il regrettait sa décision de ne pas avoir tourné les talons. Mais il était trop tard pour reculer, et la bière devenait son seul allié pour se convaincre que celui qu’il était par le passé avait changé et avait de quoi encaisser cette discussion. Voire de la mener. « Finalement tu aurais mieux fait de fermer ta gueule. » Il pouvait sentir le cascadeur s’énerver et il aurait été mentir de dire qu’il n’avait pas commencé à faiblir, cherchant à réunir toute sa volonté pour ne pas fuir. Pour prouver qu’il n’était plus cette victime qu’il avait été au lycée, à subir les moqueries d’un Winston qui était bien trop souvent dans leur sillage. « Je sais pas de quoi tu te mêles. J'pense pas que les histoire entre Kendall et moi ça te regarde. J’sais pas pourquoi, toi, tu m’en parles. Et encore moins ici. » Finalement, il voyait dans la façon dont il perdait son self control qu’il avait peut-être réussi à créer un sentiment de culpabilité chez lui ou plutôt à toucher un point assez sensible pour que son désintérêt se transforme en colère. « Il m’a pas demandé de venir. Alors garde tes reproches et tes interprétations pour toi et ta p’tite vie de merde. » « Ouais en général y a pas d’invitations pour ces trucs là, en fait. » Il ne s’agissait pas d’un mariage ou d’un goûter d’anniversaire, et Kendall avait très logiquement autre chose à faire que contacter chacun de ses proches pour leur annoncer les funérailles. Il était malgré tout de mauvaise foi, parce que c’était un hasard qui avait permis à Lewis d’apprendre la nouvelle. Mais chaque argument comptait, et s’il voulait encore se positionner comme le plus malin de la discussion, c’était parce qu’il pensait probablement encore s’adresser au Lewis du lycée. Et il était loin, bien loin, surtout lorsqu’il s’agissait de tenter de pérenniser ses amitiés tout juste retrouvées. De Winston, en revanche, il se serait volontiers passé. « Si ça me concerne parce que je le considère vraiment comme un ami, moi. Tu lui as toujours pourrie la vie sous couvert d’humour mais je moi je sais que t’es pas quelqu’un de bien et j’ai pas envie que Kendall et Sh… Qu’il continue à te fréquenter. » Il n’avait et n’aurait jamais son mot à dire sur les fréquentations de ses amis parce qu’il n’était pas du genre toxique. Pourtant, lorsqu’il s’agissait de quelqu’un qui l’était autant que Winston, Lewis mettait un point d’honneur à les écarter de lui. Tous les moyens étaient bons, même les plus bas, et alors qu’il s’étonnait d’avoir autant d’aplomb - probablement lié aux bières ingurgitées - ses mots avaient dépassé sa pensée. Il avait presque mentionné son nom à elle, et s’il s’était rattrapé, il s’en voulait pourtant. Du coin de l’oeil, il avait pu l’apercevoir, occupée à rire avec une bande de filles qui étaient branchées sur le même canal qu’elle, et il avait rapidement reporté son attention sur lui pour qu’il ne comprenne pas. « Avec un peu de chance tu t'es grillé tout seul, t’auras enfin montré ta vraie nature à Ken. » Il avait haussé les épaules avant de boire une gorgée de sa bière - son intervention serait inutile, mais elle lui servirait d’argument pour que le trio ne reste que cela. Un trio, pas un quatuor.
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'Cause when you're standing in deep water, and your bailing yourself out with a straw, when your drowning in deep water.
« Ouais en général y a pas d’invitations pour ces trucs là, en fait. » Il se fout de ta gueule? Ou il fait exprès de na pas comprendre? Ça ne s’improvise pas, un enterrement. T’es pas devin, tu ne peux pas savoir ce que Kendall pense. Même si Lewis devait l’être puisqu’il est persuadé de comprendre toutes tes pensées, à toi. Sale merdeux. « Ouais. En général, t’en parles peut être à ceux que tu souhaites voir. Histoire de connaitre les horaires, tout ça tout ça. Mais bon si tu veux planter une tente cinq jours devant le funérarium pour être sur de pas le louper, grand bien te fasse. » C’était à celui qui aurait raison, planté l’un devant l’autre comme deux coqs de combat. Vous étiez de mauvaise foi, et aussi têtus l’un que l’autre. Et tu ne sais même pas pourquoi t’as autant envie d’avoir raison, puisque ça signifiait que Ken ne t’avait pas trouvé assez important dans sa vie pour t’informer de l’enterrement. Ce qui ne semblait pas être le cas de Lewis, à priori. Fais chier. T’es coincé et ça te frustre d’autant plus. Soit t’as l’air d’un con, soit tu fais pitié. Et dans les deux cas, t’as l’impression qu’au fond, tu lui donnes raison. Et ça, c’était vraiment insupportable.
« Si ça me concerne parce que je le considère vraiment comme un ami, moi. Tu lui as toujours pourrie la vie sous couvert d’humour mais je moi je sais que t’es pas quelqu’un de bien et j’ai pas envie que Kendall et Sh… Qu’il continue à te fréquenter. » T’as pas bien compris ce que venait faire le sh au milieu de sa phrase. Il a trop bu? Ou il a fourché? Ça n’a pas tellement d’importance en réalité. Ce qui l’était en revanche, c’était sa vision bien différente de la tienne. Si bien que tu n’as pas l’impression de parler du même gars. Celui qui est compétitif, ne te concède rien, rétorque assidûment, et te provoque. Si tu lui pourries la vie comme il semble l’imaginer, il en fait tout autant avec toi. Et franchement, t’es loin de partager son opinion. T’as l’impression qu’il te dresse le portait d’un type mou, silencieux, naïf, une victime. Un peu comme lui finalement. Et l’un de vous avait forcément tord. Il n’était pas difficile de savoir lequel, dans ton esprit. « Je pense que ton ami est assez intelligent pour faire ses choix et n’a pas besoin d’un p’tit gars en manque de confiance en lui pour le surprotéger. Garde ta pseudo bienveillance qui vire à la paranoïa pour toi. » Si Kendall ne voulait plus te voir, il ne te répondrait plus. Oh wait. C’est pas ce qu’il vient de faire pour l’enterrement? Tes mâchoires se crispent à cette seule pensé. Ce qui était certain c’est que tu enverras un message à celui pour qui vous semblez être à deux doigts de vous étriper. Ken, c’est un peu cette superbe paire de botte en promotion au milieu de daronnes hystériques. « Avec un peu de chance tu t'es grillé tout seul, t’auras enfin montré ta vraie nature à Ken. » Mais il se croit dans un film? T’es le grand méchant et lui le justicier qui protège les pauvres gens sans défenses et bien naïfs de ton pouvoir machiavélique? « Ma vrai nature… » Que tu souffles, levant les yeux au ciel, stupéfait une tirade sortie tout droit d’un film. « Je sais toujours pas si t’es pathologique ou simplement con. » Que tu rétorques gratuitement. « Et pourtant ça fait des années que je me pose la question. Mais ça ne s’améliore pas avec le temps. » Un con pathologique, pourquoi pas.
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1079 POINTS : 380
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [05/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
S’il avait besoin de se prouver quelque chose à lui-même, de montrer qu’il n’était plus le même adolescent timide, réservé et qui se laissait faire, croiser Winston était la meilleure façon de le faire. Pourtant, si Lewis tentait de s’afficher confiant, la désagréable sensation dans son estomac ne laissait aucun doute sur la façon dont il détestait ce genre de conflits. Il n’arrivait pas à ignorer et faire semblant de rien, parce qu’il craignait bien trop de voir le trio qu’il avait reformé être à nouveau gâché par la présence du cascadeur. Pourtant, et il s’en était rendu compte trop tard maintenant que la discussion était lancée, il savait que les risques étaient de son côté parce qu’il empruntait une pente bien trop glissante. « Ouais. En général, t’en parles peut être à ceux que tu souhaites voir. Histoire de connaitre les horaires, tout ça tout ça. Mais bon si tu veux planter une tente cinq jours devant le funérarium pour être sur de pas le louper, grand bien te fasse. » Son regard fixait le sien, alors qu’il aurait normalement regardé derrière son épaule ou même le sol. « Suffisait de s'intéresser un minimum à lui pour apprendre la nouvelle. » Il ne savait pas pourquoi il continuait à tenter d’avoir le dernier mot avec quelqu’un qui ne le lui donnerait pas. C’était idiot, puéril, et d’autant plus lorsqu’il s’agissait d’un sujet aussi sensible qui devenait maintenant l’arme d’une jouxte verbale stérile.
« Je pense que ton ami est assez intelligent pour faire ses choix et n’a pas besoin d’un p’tit gars en manque de confiance en lui pour le surprotéger. Garde ta pseudo bienveillance qui vire à la paranoïa pour toi. » « T’en fais pas pour ma santé mentale, j’ai trente piges maintenant, on est plus au lycée. » Si Winston était resté bloqué dans son statut de tyran parce que c’était probablement la seule chose dans laquelle il excellait, Lewis, lui, n’était plus la victime. C’était un adulte et il avait tiré un trait sur les enfantillages de cour de récré même si face à lui, il retombait dangereusement plusieurs années en arrière. « Ma vrai nature… » Ou le fait qu’il ne faisait jamais vraiment dans l’humour et qu’une grande part de vérité se cachait dans ses réflexions et ses tentatives de rabaisser absolument tout le monde. « Je sais toujours pas si t’es pathologique ou simplement con. » Il avait haussé les épaules, lui indiquant qu’il recevait ses insultes mais que celles-ci rebondissaient sur lui sans aucun effet. « Et pourtant ça fait des années que je me pose la question. Mais ça ne s’améliore pas avec le temps. » « T’as tendance à faire ressortir le pire chez les gens, j’crois. » avait-il répondu avant de boire une gorgée de bière, feignant sa nonchalance. « Parce que tu crois que tu t’es amélioré avec le temps toi ? Toujours les mêmes insultes, toujours à te croire propriétaire des lieux que tu visites. » Il n’était personne, et Lewis l’avait appris bien trop tard. « Mais t’as raison sur un point, je devrais pas parler à la place de mes amis. J’prends juste les devants parce que j’ai aucune envie de me retrouver dans des plans avec toi. » Ils ne pouvaient pas avoir d’amis en commun, pas quand chacun de leurs échanges ressemblaient à un règlement de compte.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
TW/ bullying, mention de décès, funérailles et dépression, (gros con), violence verbale
panic at the disco
We've compromised our pride, and sacrificed our health. We have to demand more, not of eachother, but more from ourselves.
'Cause when you're standing in deep water, and your bailing yourself out with a straw, when your drowning in deep water.
Son regard soutien le tien, ne vacille pas. Il t’affronte sans doute pour la première fois, et sans doute qu’une part de lui était assez fière de ce changement si radical. Il ne restait plus qu’à passer au stade suivant alors? « Suffisait de s'intéresser un minimum à lui pour apprendre la nouvelle. » Tes yeux roulent de nouveau. Il veut avoir le dernier mot, et votre querelle n’a plus franchement de sens, simples égos rivaux. Mais tu n’en démords pas, sans doute au moins aussi têtu que lui. T’as besoin de rétorquer, et tes lèvres bougent presque toutes seules, tant c’était devenu un réflexe avec le temps. « Bah voyons. J’lui demanderai demain si quelqu’un d’autre est mort alors. Juste pour me tenir au courant. » Humour noir mal placé. Et tu crois pas si bien dire. Kendall traversait une passe compliquée, qui se compliquera d’autant plus bientôt. Pourtant, t’es présent pour lui sans réellement insister. Vieilles rancoeurs sans doute encore trop abstraites pour toi, Kendall n’avait pas été présent pour toi non plus lorsque tu as perdu ton boulot. Pourtant, il avait toutes les bonnes excuses, Ken, pour ne pas avoir pu t’épauler. Tu ne lui avais jamais expliqué avoir été viré et non pas avoir démissionné, jamais avoué que ton manque de motivation pour sortir de chez toi était lié à un mal être, jamais insinué que son départ t’avait éloigné un peu plus de lui, pendant que tu t’isolais dans ce qui ressemblait de plus en plus à une dépression à l’époque. Alors pourquoi, quand lui ne disait pas les choses, toi, tu devais être là?
« T’en fais pas pour ma santé mentale, j’ai trente piges maintenant, on est plus au lycée. » « C’est sans doute ce qui est inquiétant. » Que tu rétorques presque insolemment. Juste pour répondre, juste pour l’enfoncer. C’était autant un plaisir qu’une nécessité. « T’as tendance à faire ressortir le pire chez les gens, j’crois. » Bien sur. C’était toujours plus simple de reporter la faute sur toi. Chacun était maitre de ses pensées et ses actes. Tu ne forçais personne à te fréquenter ou même à t’adresser la parole. C’était trop facile, de tout rejeter sur toi. Trop facile de penser que que tu pouvais être responsable des défauts des autres. « C’est mon pouvoir de méchant il faut croire. » Le ton que tu emploies lui indique clairement que tu te fous de sa gueule. Puisqu’il te voyait comme le vilain de l’histoire, autant entrer dans son argumentaire peu nuancé. Un peu comme ta vision des choses, finalement. Tu parvenais toujours à critiquer chez les autres ce que toi même, tu appliquais. « Parce que tu crois que tu t’es amélioré avec le temps toi ? Toujours les mêmes insultes, toujours à te croire propriétaire des lieux que tu visites. » Ok. « Mais t’as raison sur un point, je devrais pas parler à la place de mes amis. J’prends juste les devants parce que j’ai aucune envie de me retrouver dans des plans avec toi. » Qu’il finit par cracher, les rancoeurs remontant de plus en plus. « Juste pour pas te retrouver dans des plans avec moi hein. » Tu soulignes, le regard accusateur. Il voulait se la jouer grand homme pour finalement souffler sa première motivation. En tout cas, c’est ce que tu aimes penser. Que finalement, il était comme tout le monde. Il ne pensait qu’à sa gueule et se cachait derrière de beaux prétextes. « J’ai toujours su que t’avais ton côté égoïste. C’est pas pour Kendall que tu fais ça hein? C’est juste pour éviter qu’on se recroise? » Tu sais faire ça, sortir des propos de leur contexte, les tordre et en sortir le mauvais. Finalement il avait peut être raison, c’est ça ton super pouvoir.
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1079 POINTS : 380
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [05/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
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« Bah voyons. J’lui demanderai demain si quelqu’un d’autre est mort alors. Juste pour me tenir au courant. » « Wow, c’est classe ça. »
Winston n’avait jamais retenu ses mots, peu importe qui se trouvait en face de lui. Et s’il était un peu plus véhément encore avec ses ennemis, le fait que son langage soit parfois aussi fleuri avec son entourage proche avait toujours semblé étrange à Lewis. Il n’avait jamais semblé respecter quiconque, et Lewis s’était souvent demandé s’il réussissait à le faire avec sa propre personne. A en juger par la façon dont il n’avait aucune crainte à se tourner en ridicule en dépassant les limites de la décence, la réponse semblait se profiler assez clairement. « C’est sans doute ce qui est inquiétant. » Il était en train de le mettre sur un pied d’égalité avec lui et ses insinuations ne lui plaisaient absolument pas. Qu’il le veuille ou non, le Lewis du lycée était bien loin et il avait fait de son mieux pour évoluer. Le fait qu’il reste devant lui et lui tienne tête en était la preuve, même s’il préférait davantage toutes les autres qui ne venaient pas le rabaisser à son niveau. Mais qu’aurait-il du faire alors que Winston l’avait bousculé en le désignant comme coupable ? « C’est mon pouvoir de méchant il faut croire. » Il détestait qu’il se croit tout permis, détestait encore plus de le croiser à Brisbane, au milieu de cette soirée où Shiloh évoluait à quelques mètres seulement. Le constat le mettait mal à l’aise. Si Winston s’étonnait de voir Lewis évoquer ses amis, c’était parce qu’il avait probablement oublié toutes ces années où il avait dû le supporter parce qu’il jugeait régulièrement nécessaire de se joindre à eux. Et devant Shiloh et Kendall, il enchaînait les sourires faux et ses efforts pour retenir des mots qu’il ne prononçait que plus tard, à l’abri de leurs regards. En plus d’être un tyran sans cervelle, il était un hypocrite et Lewis détestait l’idée que Kendall puisse penser compter sur lui. Pas alors qu’il avait prouvé qu’il ne l’était absolument pas. « Juste pour pas te retrouver dans des plans avec moi hein. » Il n'avait absolument rien compris du message qu’il avait cherché à faire passer, probablement parce qu’il ne l’écoutait pas, trop occupé à s’écouter lui-même et à chercher une répartie bancale. « J’ai toujours su que t’avais ton côté égoïste. C’est pas pour Kendall que tu fais ça hein? C’est juste pour éviter qu’on se recroise? » « Joue pas sur les mots, Ackerman. Je vais pas me justifier, je sais juste que les gens se trompent sur toi. J’ai pas que ça à faire, de toute façon. » avait-il tenté de conclure. « Evite de me bousculer la prochaine fois, mais encore une fois, j’espère qu’il y en aura pas. » Et s’il mourrait d’envie de s’échapper, retrouver Shiloh dans cet état de nerfs aurait probablement un effet négatif sur ce qu’il avait essayé de réparer entre eux.
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We've compromised our pride, and sacrificed our health. We have to demand more, not of eachother, but more from ourselves.
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Lewis, il devenait agaçant. Il avait son petit commentaire sur tout, une remarque à faire à chaque fin de phrase. T’as l’impression qu’il veut juste marquer son autorité comme un chat pisserait sur un meuble. Et plus la discussion s’essoufflait, plus il te crispait. T’avais simplement envie de conclure cette discussion par un mais ferme ta gueule Lewis, pourtant, tu te contiens encore. Un peu. Pour le moment. Tu te montres d’une grande sagesse. « Joue pas sur les mots, Ackerman. Je vais pas me justifier, je sais juste que les gens se trompent sur toi. J’ai pas que ça à faire, de toute façon. » Vous tourniez en rond dans votre raisonnement. C’était à celui qui aurait la faute la plus grave, basés sur les mêmes arguments lassants pendant de trop longues minutes, que tu ne vois pas défiler. Vous ressembliez à deux adolescents, qui se battent pour le dernier mot, par pur égo, sans jamais en venir aux mains. « C’est ça ouais. Je joue sur les mots. » Tu souffles avec dédain, le regard figé dans les reproches. Tu le sais, il le sait. Tu vas t’accrocher à ses mots maladroits pour en tirer les conclusions qui te plaisent. Et tu ne l’oublieras sans doute pas.
T’arrives pas à voir Lewis comme ce gamin fragile, empli d’innocence et de bienveillance comme tout le monde semble le penser. Tu ne le sens tout simplement pas, et ce qui est en réalité de la timidité, tu la prends pour une froideur désagréable. Plus les années passent, et plus t’as cette impression qu’il joue un rôle, qu’il a ce quelque chose de pas clair. Pourtant, t’étais loin d’être clair, toi. Mais tu semblais moins bien le dissimuler que Lewis, à priori. « Evite de me bousculer la prochaine fois, mais encore une fois, j’espère qu’il y en aura pas. » Tu le bousculeras sans hésitation, toujours dans ce même jeu de provocation. Mais vous étiez en accord sur un point, t’espères qu’il n’y aura pas de prochaine fois. Tu lui lèves ton simple majeur en guise de réponse, reportant à tes lèvres ton verre de bière déjà bien entamé. Ton regard ne le lâche pas, provocateur jusqu’au fond de tes prunelles. Si tu pouvais lui mettre ton point dans sa gueule, t’es certain que ça te soulagerait. Jusqu’à ce que ses deux acolytes viennent te demander des comptes. Et comme Lewis, c’est le pauvre petit sans défense, t’es certain d’en prendre pour ton grade. Alors tu préfères provoquer, pour qu’un jour, il soit poussé à bout. Et t’auras tes justifications toutes trouvées. Connard va.