| sloscar #07 ♤ just a light in the tunnel and whatever gets scattered |
| ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Lun 10 Juin 2024 - 22:27 | |
| « Le festival du quoi ? » « Du quokka. »
La réceptionniste tend un prospectus à Scarlett avec un sourire, fière d’elle. Le papier brillant montre une petite créature souriante, ressemblant à un hamster mêlé à une marmotte. « Oooooh, trop mig- », commence Samuel, attendri, et Scarlett le fusille du regard pour le faire taire avant de se tourner à nouveau vers la petite blonde derrière son bureau. L’écran de son ordinateur se reflète dans le verre épais et jaunâtre de ses lunettes. « Votre motel est quasi complet à cause du festival du quokka ? » « C’est un évènement très prisé, on peut observer des quokkas dans leur habitat naturel, et cette année nous avons une conférence du Dr Helman sur la reprod- » Scarlett fait un signe de la main pour l’arrêter. « On prendra les deux chambres restantes, on se débrouillera », elle tranche, agacée. « Parfait, oui, bien sûr. Est-ce que vous voulez le programme du festival ? » Scarlett masse sa tempe avec ses doigts, jette un coup d'œil derrière elle. Sloane la regarde, l’air à moitié desespérée, moitié amusée. Scarlett fronce ses sourcils, agacée. Ce n’est vraiment pas le moment de rire.
Elles, Samuel, et Elliott, un assistant de production, sont perdus au milieu du désert australien, à plus de 300 km de Brisbane, leur voiture en rad, la dépanneuse n’arrivera que demain. Le set, posé dans un lieu en pleine nature, pour donner plus de réalisme qu’un fond vert, est à 400 km d’ici ; ils l’ont quitté ce matin après deux jours de tournage sous haute tension, abandonnant les troupes pour boucler quelques scènes demain. Sloane doit rentrer voir sa fille, apparemment, Scarlett a un engagement pour l’agence, Samuel a une vie en dehors du travail (qui l’eut cru ?) et qui sait pourquoi Elliott devait partir aussi - peut-être envoyé pour faire tampon pour que les trois autres ne s’étranglent pas ? La tension est toujours aussi haute sur le set, et les quatre premières heures de voiture ont été passé dans un silence palpable, à peine dérangé par la radio qu’ils ont écouté, commentant vaguement les musiques qui passaient - cinq fois Espresso de Sabrina Carpenter, Scarlett se sentant proche d’ouvrir la porte et se jeter sous les roues. Mais finalement, c’est la voiture qui a rendu le tablier la première. Voyant de la batterie rouge, c’est plié. Dans leur malheur, ils étaient à 40 km de la ville la plus proche ; ils ont roulé en croisant les doigts, attérisant vers 18h dans un bled perdu de 1000 habitants avec un motel. Et le festival du quokka, apparemment.
« C’est une plaisanterie ? » Demande Scarlett, alors que Sloane et elle pénètrent dans la chambre qu’elles vont devoir partager et qu’elles voient le lit double collé au mur. Scarlett s’en approche immédiatement pour l’observer, espérant qu’il s’agit de deux lits simples collés. Bien sûr que non. Elle ferme les yeux, inspire. La petite pièce sent la poussière, le dessus de lit est couvert de fleurs, la couverture est en cette espèce de matière de laine qui gratte. Une vieille télé est posée sur un petit meuble en faux bois, dont les bords s’écaillent. Le plafonnier éclaire le tout d’une lumière jaune pisse. « Je ne dors pas du côté du mur », indique Scarlett laissant tomber dramatiquement sa valise à côté du lit sur lequel elle s'assoit. Sur la petite table de chevet sont posés quelques prospectus, dont celui de la pizzeria du coin. Elle le prend, l’observe, et le tend vers Sloane d’un air interrogatif, l’air de dire : notre dîner ?
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 11 Juin 2024 - 19:06 | |
| « On prendra les deux chambres restantes, on se débrouillera. »
Voilà une conclusion crispée qui ne présage rien de bon : c’est la première chose que se dit Sloane quand la petite blonde pose la paire de clés sur le bureau en bois massif de l’accueil du motel, sous leur nez, sans manquer d’y ajouter un petit pamphlet explicatif orné d’une photo en papier glacé de marsupial au grand sourire. Les quatre voyageurs excédés réagissent plus ou moins bien au forcing publicitaire qui leur est opposé : Samuel prend le pamphlet, ravi, tandis que l’assistant de prod bouclé remercie la gérante ; de l’autre côté du bureau, Scarlett rafle les clés sans autre forme de cérémonie et Sloane retient un rire qui menace à tout moment de déborder sans son accord. Soyons clairs : c’est d’un rire nerveux qu’il s’agit, parce qu’être coincée ici à des kilomètres de leur destination avec déjà des heures de retard en prévision dans la face crée chez elle un stress sans fin qui menace de la submerger depuis que le voyant rouge a commencé à clignoter. Le rire d’une mère qui devait retrouver sa gamine dans deux jours et qui doit rapidement trouver une solution d’urgence. L’éclat nerveux d’une maman, surtout, à qui sa gosse manque. Non qu’elle soit foutue de, ou assez confiante pour, l’avouer à ses collègues, ceci dit : ils se contentent donc d’un rire un peu psychotique sur le chemin qui les mène jusqu’à leurs chambres respectives, parce que si elle aurait pu se contenir un peu plus longtemps, le fait de devoir partager une pièce de 10m2 avec Scarlett fait définitivement office de dernier clou dans le cercueil.
Ça n’a tristement pas l'air d’une plaisanterie (et ce bien qu’un gloussement menace à nouveau de s’échapper des lèvres de Sloane) et, fidèles à la parole de la concernée : elles se débrouillent. Une valise tombe par terre en fracas de désespoir tandis qu'un sac trouve sagement une chaise dégarnie, et la brune se familiarise avec les lieux, clichés au sens le plus strict du motel de Psychose, odeur d’humidité et de nourriture d’EHPAD en plus. Certaine que le décret de ne pas dormir contre le mur aux traces suspicieusement marronâtres signera la fin de leurs échanges, et peu désireuse de s'installer près de sa comparse d’infortune, Sloane se résout à explorer la salle de bains : une grande baignoire pour se faire poignarder et un lavabo avec un robinet qui pend. Magnifique. Le retour n'est pas plus glorieux quand Scarlett lui tend la pub d'une pizzeria à proximité qui peut livrer, sans un mot. Devant se résoudre à une soirée en mode silencieux, Sloane l'accepte sans un mot, et l'ouvre pour découvrir une illustration de quokka entre la Regina et la Cannibale. Elle pouffe franchement, cette fois, avant de tourner le prospectus pour en montrer l'intérieur à Scarlett. « Désolée. Désolée, c’est les nerfs. » Autant tenter de se calmer rapidement, au risque qu'une larme coule et que Scarlett l’asperge de spray au poivre, trou noir où le fun s'en va mourir en plus d'être la première hater de toute émotion saine. « On prend ce que tu veux, j'irai récupérer à l'entrée. » Elle a presque mal à la mâchoire, après quatre heures sans l'utiliser.
Une fois la pizzeria appelée, la psy se résout donc à se laisser choir sur le lit (côté mur près des traces kaki, comme promis), allumant la télé par réflexe de femme qui a du mal à vivre dans le silence et reprenant immédiatement son portable pour taper le seul numéro qu’elle connaît en-dehors du sien. Natalia la laisse sur messagerie pour la sixième fois. « Putain », qu’elle peste à voix haute, abattant le portable sur la couverture pelucheuse à côté de sa cuisse. Sur cette parenthèse d’énervement qu’elle n'aurait jamais dû laisser s'échapper (cf.: paragraphe précédent), Sloane se laisse tomber en arrière et frotte ses pommettes et son front comme pour en chasser l'angoisse. Ça y est : le rire ressort, et l’envie d’embrasser le mur du bout du front à plusieurs reprises n'est pas loin non plus. Ses mains retrouvent le portable, envoient un bref SMS à Helen, puis à Sinoé : i]tu sais faire survivre un enfant en bas-âge ? C'est pas pour une amie. « Tu me feras penser à refuser tous les voyages en voiture sans contrôle technique effectué la veille, la prochaine fois. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
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BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
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Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mar 11 Juin 2024 - 22:32 | |
| Scarlett se demande si elle n’est pas arrivée dans une sorte de dimension parallèle, un espace liminale qui se matérialise dans ce motel décrépie où même le menu de pizza est écrit en comic sans, avec une photo de quokka en plein milieu qui arrache un rire nerveux à Sloane. « Désolée. Désolée, c’est les nerfs. » Scarlett la fusille du regard, trop agacée pour voir l’ironie de la situation, ou pouvoir en rire. Pour l’instant, elle s’occupe à maintenir en tout circonstance son armure devant Sloane, avec qui elle va devoir passer la soirée dans cette petite pièce mal éclairée, alors qu’elle l’évite depuis déjà des semaines maintenant. Il est trop tard pour s’inscrire à la conférence du docteur spécialisé dans la reproductiond des quokka ou ?... « On prend ce que tu veux, j'irai récupérer à l'entrée. » Scarlett lui reprend le menu des mains, et sonde les options. Rien de bien fameux, c’est des pizzas cheap - dont elle ne manquera pas de se faire rembourser la note de frais, hors de question de débourser un centime dans cette aventure. Scarlett prend son téléphone et compose le numéro de la pizzeria pour commencer à commander. « (...) une margarita et une, hm, celle avec les jalapenos dessus. » « La lova ? » réplique la voix traînante du livreur. « Non, hm, l’autre. » « Laquelle ? La dolce vita ou la crazy quokka ? » « La deuxième », continue Scarlett, agacée, évitant le regard de Sloane. « La dolce vita ? » « Non, la crazy quokka », elle énonce, mâchoire serrée. Elle aurait dû prendre une regina, comme tout le monde, putain, se dit-elle. Elle a été embobinée par la promesse des jalapenos sur la pizza, elle qui adore le piment. « S’il-vous-plaît », elle murmure, dépitée, humilée par une foutue pizza.
Sloane s’installe dans le lit, visiblement dépitée par la situation alors qu’elle porte son téléphone à son oreille - ce n’est pas la première fois qu’elle le fait, depuis qu’ils sont tombés en panne. « Putain », elle lâche, et Scarlett a bien envie de lui répondre : à qui le dis-tu. Mais elle serre les temps et prend elle-même son téléphone pour prévenir Ruben - son étrange colocataire du moment - qu’elle ne rentrera pas ce soir. Sloane aussi tape sur son téléphone, l’air soucieuse. « Tu me feras penser à refuser tous les voyages en voiture sans contrôle technique effectué la veille, la prochaine fois. » Scarlett secoue la tête, et reporte son attention sur la télé. « Qui nous dit que ce n’est pas Samuel qui a traffiqué les câbles pour qu’on atterrisse au festival ? » Elle suggère d’un ton sarcastique. « T’as pas vu assez de film d’horreur si tu penses qu’un contrôle technique peut te sauver », elle ajoute en haussant les épaules. La télé crache les nouvelles du canton sur une chaîne de télévision locale aux écrans titres ringards. Scarlett se lève du lit dans un soupir. « Je vais prendre ma douche, le temps que les pizzas arrivent. » Elle déteste devoir dire à qui que ce soit ce qu’elle doit faire, mais a-t-elle seulement le choix ?
La douche de l’hôtel a les joints sales, et le salon sent une odeur de lavande chimique - heureusement, Scarlett a sa propre trousse de toilettes. Elle se douche rapidement, espérant ne pas attraper une mycose du pied, et se glisse dans son pyjama, un ensemble chemise et short en satin d’un vert émeraude qui complimente parfaitement ses cheveux. Elle déteste à quel point le short est court, mais elle n’a pas vraiment le choix - elle ne va pas dormir en pantalon de costume ou en jean. Elle pousse un soupir agacé, et sort de la pièce, retournant s’installer dans le lit comme si de rien était, sa trousse de toilettes dans la main. Elle s'assoit, le dos contre l’oreiller, et commence à chercher ses sérums et crèmes hydratantes, jetant un coup d'œil en coin vers Sloane qui a toujours son téléphone à la main, et la mine déconfite. « Tu avais des engagements importants pour la soirée ? » Elle demande d’un ton dégagé.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
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SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
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PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mer 12 Juin 2024 - 17:47 | |
| Manifestement, le sort qui semble s’acharner et l’accumulation d’ennuis ne fait pas rire Scarlett – et Sloane serait sûrement plus compatissante, si elle n’était pas elle-même à bout de nerfs, ce qui la fait très tristement réagir par l’hilarité. Si les fortes émotions n’ont jamais été son fort, les plus dormantes et soudaines comme l’angoisse et la colère sont de ce lot de quotidien qu’elle laisse complètement de côté, quand elle en a la possibilité, et elle sait que c’est pire. Pire, parce que le combo des deux ressort nécessairement comme une explosion qu’elle est forcée à subir, devant la pire des personnes, sous la forme la plus chiante de toutes. Quoique : pleurer auprès de Scarlett aurait été mille fois pire, l’expérience en témoigne. Elle est donc contrainte et forcée à se discipliner à l’aide d’exercices de respiration pendant que la rouquine commande une pizza crazy quokka, ce qui menace de la faire basculer dans un nouveau fou-rire dont sa dignité ne se relèvera pas. Une seule solution : regarder avec une attention sans faille le vieux téléfilm Chances, où un milliardaire prend une drogue inventée pour se réincarner dans le corps du bambin de son sous-fifre au bureau. Pas exactement le meilleur match pour apaiser son humeur.
Seule autre solution : tenter de joindre Natalia pour la énième fois, le cœur dans les tempes à l’idée horrible et affreuse qu’elle ait soudain d’autres engagements pour le lendemain, et plus du tout envie de revoir leur fille, qui dormirait sur le trottoir dans une boîte en carton. Elle tombe pour la énième fois, là encore, sur le répondeur, et son esprit rationnel tente de lui crier tout l’inverse de ce que son anxiété lui renvoie, malheureusement sur un volume trop faible pour qu’elle puisse rééquilibrer la balance. « Qui nous dit que ce n’est pas Samuel qui a traffiqué les câbles pour qu’on atterrisse au festival ? » Curieusement, là, maintenant, Sloane n’a plus du tout envie de rire. Elle bronche à peine quand sa comparse l’informe aller prendre une douche, les yeux fermés et le corps toujours renversé sur le lit. Le court répit lui laisse le temps d’appeler cinq autres fois et d’envoyer un reeeeeep, répondu en faux-espoir par un pas trop, pourquoi ? d’une Sinoé perplexe. Quand Scarlett revient, elle a retrouvé sa position de désespoir, les yeux mi-clos qui ne se rouvrent qu’au bruit de froissement de couverture lorsque la concernée se rassoit, une bardée de produits dans les bras. Sloane fait mine de ne pas remarquer le pyjama, et c’est aussi crédible que le rôle de Madonna en Evita. Au moins, la gêne l’empêche de rire à nouveau – on prend le positif où on peut.
La conversation ne s’est pour autant pas arrêtée avec l’excuse de la douche, à sa grande surprise : Scarlett renvoie une question dans sa direction, s’intéressant pour la première fois un tant soit peu à elle depuis leur dernière rencontre dans ce qui équivaut à un placard. Rire court, presque sec – puis : « Un engagement, ouais. » Elle consent enfin à se redresser et à poser son portable, le regard fixé sur la télé en guise de remplacement. « Le genre qui ne peut pas rentrer à pieds et se réchauffer une pizza. » Elle sait qu’elle lui a parlé de Delilah, une fois, mais impossible de se souvenir à quel point : elle opte donc pour donner le moins d’infos possibles. « Elle a 8 mois. Je devais la récupérer demain après-midi, ma… Sa mère peut s'en occuper ce soir. » Elle se ravise sur les termes, se demande sur quel mot entre femme, ex et coparente son cerveau se débat. Pas la peine de lui donner d’aperçu sur son divorce complexe et flou et lui donner une occasion de juger de son train de vie en plus ; Helen lui rebat suffisamment les oreilles pour qu’elle se passe d'une seconde opinion. À tous les coups, Scarlett a déjà oublié la blonde qu’elle a complimenté à la deuxième soirée où elles se sont croisées : Sloane aimerait que ça reste ainsi. « Et toi ? » Elle suppute d’avance qu’aux yeux de Scarlett, rien ne peut remplacer le travail. Elle aimerait être détrompée, rien qu’une seconde fois, sur l’idée qu’elle se fait de sa personne et que la jeune femme vient démolir d’un simple souffle, une semaine sur deux. « Pas pour des enfants, j’imagine que t’es plutôt du genre à bosser sur ton temps libre… Quand t’es pas en soirée. » Elle garde son sourire pour elle, cette fois, ostensiblement très occupée par l’écran. « Pour ce que j’en sais, c’est toi qui as mis un gravillon dans le moteur pour assouvir ta passion secrète pour la reproduction des quokkas. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
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BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mer 12 Juin 2024 - 19:13 | |
| L’atmosphère est lourde, palpable - Scarlett a l’impression qu’elle pourrait la prendre dans son poing ou la couper au couteau. Elle est étrangement consciente de la couverture sur ses jambes nues, et de la chaleur du corps de Sloane, à côté d’elle. Agacée, elle secoue sa tête légèrement, et prend son téléphone pour prévenir Ruben qu’elle ne rentrera pas ce soir, qu’il ne s’inquiète pas - il a l’air à vrai dire plus inquiet de savoir avec quelle collègue Scarlett est enfermée, et elle doit retenir un grognement à la réception des textos. Elle pose son téléphone, et commence à sortir son sérum hydratant qu’elle masse sur son visage et son cou, son regard rivé sur l’écran de la télé. Est-ce que c’est ça que font les couples mariés, le soir, se demande-t-elle avec un espèce de rire jaune dans la tête, avec l’impression d’être dans une scène de film, son rôle sûrement joué par Julianne Moore ou Laura Dern. Elle jette un coup d’oeil à Sloane, dont les traits trahissent une étrange impatience, et elle finit par cracher sa question, ne résistant pas à sa curiosité. « Le genre qui ne peut pas rentrer à pieds et se réchauffer une pizza. » Ah oui. Quelle drôle d’idée d’avoir un enfant, tout de même, grimace Scarlett, qui se demande comment les gens supportent de voir leur liberté de mouvement entravé par une petite créature qui ne sait pas manger seule. « Elle a 8 mois. Je devais la récupérer demain après-midi, ma… Sa mère peut s'en occuper ce soir. » Scarlett hoche la tête. Elle est curieuse malgré elle : quel genre d’étrange arrangement Sloane a-t-elle dans sa vie de famille ? Elle a fait un bébé avec un ex, elle a divorcé dès la naissance, elle élève avec sa meilleure amie ? Mais elle garde ses questions pour elle pour l’instant, et se contente de prendre son portable dans ses mains, chassant au passage les notifications des messages de Ruben. « J’espère qu’on sera rentré pas trop tard demain, que la dépanneuse suffira. Mais sinon, j’ai les contacts d’une agence de babysitting qui bosse avec mes clients, tu veux leur contact ? » Demande Scarlett d’un ton prétendu désintéressé par toute cette histoire. « Ca coûte une blinde, mais tu le passeras en note de frais, et c’est des gens de confiance. Si jamais », elle dit, haussant les épaules, l’air de dire que la balle était dans le camp de Sloane de toute façon.
Malheureusement, comme à chaque fois que l'on pose une question à quelqu'un, il se sent le besoin de la retourner, et c'est sans surprise que Sloane demande donc : « Et toi ? » Scarlett serre la mâchoire, ne sachant pas encore sur quel pied elle a décidé de danser avec Sloane ce soir - ou, soyons honnêtes, depuis le début. « Pas pour des enfants, j’imagine que t’es plutôt du genre à bosser sur ton temps libre… Quand t’es pas en soirée. » Scarlett pourrait jurer avoir entendu l'ampoule du plafonnier grésiller, comme si l'électricité dans l'air se propageait dans les luminaires. « Je ne vois pas le travail comme l'inverse de mon temps libre, oui », elle répond, le visage neutre. Elle pourrait s'arrêter là, se dit-elle. Mais Sloane est une interlocutrice patiente. « Pour ce que j’en sais, c’est toi qui as mis un gravillon dans le moteur pour assouvir ta passion secrète pour la reproduction des quokkas. » Scarlett a un rire malgré elle, le premier de la soirée. « Oh crois-moi, ce n'est pas là que je nous aurais fait atterrir, j'ai des standings de literie plus hauts », elle réplique. « Mais si la prochaine fois on passe près d'un bon spot de surf, là, qui sait ce que je ferais de la batterie de la voiture », elle glisse, sourire en coin, donnant une minuscule information sur sa vie personnelle. Elle a terminé avec son troisième sérum, et passe à sa crème hydratante, elle masse ses joues dans des gestes réguliers. « Mais j'avais rien de prévu ce soir. Juste un... » elle hésite, quoi, un ami ?! non, hors de question de dire ce mot à voix haute, « J'héberge quelqu'un chez moi, il a des soucis de logement. J'espère qu'il va pas cramer la maison en mon absence », elle soupire. Sur son téléphone, Ruben semble plus intéressé par l'embêter sur la présence de Sloane dans la chambre qu'autre chose. L'écran s'allume : un texto du livreur de pizza qui arrive. Elle attrape son porte-monnaie et sort un billet de 20$. « Tiens, pour son pourboire. Personne ne devrait travailler dans une pizzeria qui appelle ses pizzas la crazy quokka. »
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Sam 15 Juin 2024 - 14:58 | |
| L’écran de télé bombé et jaunâtre des couleurs de l’ancien temps ont dû les amener dans une réalité parallèle dans laquelle Scarlett a décidé que lui adresser la parole n’était pas contraire à ses valeurs : Sloane ne voit que ça, lui jetant un regard en coin étonné alors que la jeune femme lui propose le contact d’une agence de babysitting sur Brisbane. Elle se serait, à la limite, attendue à un ah un peu désintéressé ou à un bah bon courage, hein avec un regard en biais, histoire de bien tuer la conversation. « J’ai une amie qui devrait pouvoir répondre présente, selon sa charge au boulot », répond-elle une fois la surprise passée. La charge en question n’était pas neutre, comme tout le lot des chirurgiens du monde entier, mais sa meilleure amie s’était toujours fait un plaisir de prendre Delilah quand aucune de ses mères n’était disponible – quitte à grimacer un peu devant une Natalia qu’elle ne portait plus spécialement dans son coeur. « Mais je te dirai si jamais ça donne rien. Merci. » Ca doit faire à peu près 200 mots échangés sans pique ni froncement de sourcils.
Elle se sent donc presque autorisée à retourner la question, et tenter de ramener un peu de légèreté dans la discussion en se risquant à une vanne, gardant à l’esprit que la véritable menace dans Bates Motel aurait très bien pu être une cliente trop titillée aussi. Au lieu d’un lourd soupir et d’un regard vide qui amorcerait nécessairement un pardon je veux plus parler, on est pas amies, Scarlett prend la perche. Son rire lui tire en retour un sourire immédiat, qu’elle se sent conne d’afficher et prend quelques secondes à soigneusement ravaler. Elle hésite quelques secondes à l’informer en plaisantant qu’elle l’aurait davantage vue en joueuse d’échecs qu’en surfeuse, ou à poser davantage de questions, et ça lui prend deux secondes pour se raviser, parce que toute miette donnée par Scarlett est si rapidement reprise qu’elle craint de s’engouffrer à nouveau dans une brèche. « Du surf, hm ? » se contente-t-elle de répondre, ponctuant la surprise d’un « ok. » qu’elle ne commente pas davantage : si Scarlett veut rebondir, elle le fera très bien toute seule. Son regard retourne vers l’écran et elle se rend compte qu’elle n’a pas regardé son portable depuis cinq minutes. En revanche, son corps s’est naturellement plus tourné vers sa voisine de lit pour s’ouvrir à la discussion – à moins que ce ne soit un réflexe à la con que les corps ont parfois et qu’elle ferait bien de chasser entièrement. Elle se rappelle que cette femme et elle ont été bien plus proches pour des raisons vastement différentes, et pourtant, curieusement, ça ne contribue pas à la calmer. « Le souci de logement, c’est qu’il a cramé celui dans lequel il était ? » Elle a retourné son attention à l’écran, mais signifie qu’elle n’est pas moins intéressée par la discussion : « Sinon, y a peu de chances. Mais j’héberge quelqu’un aussi, elle peut regarder en rentrant du boulot, si tu veux. » C’est encore plus gênant d’avoir à rappeler à leur conscient le fait qu’elles habitent à trois rues l’une de l’autre.
La pizza arrive, Sloane s’est désignée pour les récupérer, et elle contemple les trois options qui s’offrent à elle : contourner par le fond du lit en espérant ne pas se prendre la télé, la lampe, ou un coin de lit dans une partie du corps (chiant), demander à Scarlett de s’écarter pour qu’elle puisse rouler hors du lit (inimaginable), et passer par-dessus Scarlett (plutôt crever). Elle se cogne trois fois sur le chemin de la sortie : un genou, une épaule et un orteil. La livreuse est une gamine blonde d’1m50 qui n'a pas l'air franchement majeure ni très heureuse de vivre, à part quand elle repart avec les 40 dollars de pourboire et délestée de deux pizzas. Sloane vérifie en amont : c’est la bonne commande, et les parts sont pré-découpées. L’ambiance dans la pièce est toujours chargée quand elle y revient et verrouille derrière elle, sans qu’elle ne sache l’attribuer à son retour ou aux bad vibes globales du mobilier. « Tu sais quoi ? La crazy quokka a presque l’air décente », annonce-t-elle en posant les cartons sur la couverture qui a l’air d’avoir connu mille fois pire. C’est reparti dans l’autre sens et elle ne se cogne que deux fois, s'assoit cette fois en tailleur pour éviter tout contact. Elles mangent en silence avant que Sloane ne gagne la salle de bains à son tour, tentée par un bain mais rapidement découragée par la compagnie à l’extérieur de la pièce. Elle regrette rapidement de n’avoir pris qu’une nuisette en satin : si elle est suffisamment couvrante, elle lui aurait mille fois préféré un bon vieux survêt en taille baggy dans lequel disparaître. La senteur de fleur de cerisier de son gel douche contraste drastiquement avec l’odeur de pizza que la minuscule fenêtre entr’ouverte n’a pas su chasser. Elle se retrouve à nouveau à se tortiller pour retrouver sa place sans encombre, et enfin à tortiller pour trouver une position allongée sans avoir à en être mal à l’aise. Regard rapide et agacé à son portable : toujours rien. Regard à l’écran : les séries de fin d’après-midi ont cédé place aux premiers films du soir, et Sloane commence à zapper d’un air absent. « Dis-moi si le son te dérange », qu’elle signale, convaincue qu’à un moment, si elles font suffisamment semblant de n’en avoir rien à foutre, elles finiront par s’en auto-convaincre.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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| L'offre du contact de l'agence de babysitting pourrait presque opérer comme une branche d'olivier, mais Scarlett ne cherche pas à agiter un drapeau blanc. Elle n'est simplement pas assez cruelle pour ne pas avoir un minimum d'empathie pour une mère qui s'inquiète de son enfant, même si c'est loin d'être quelque chose de familier pour elle. Scarlett a plutôt été habituée à être laissée seule, et si elle a peu de souvenirs de sa petite enfance, elle peut s'imaginer facilement avoir été un bébé qui pleure dans son berceau sans que l'on vienne l'aider. C'était ainsi quand elle avait six ans, alors elle s'imagine que c'était ainsi à six mois aussi. Elle sent un léger vertige et se concentre sur la sensation de la couverture, la texture qui crisse sous ses paumes.
L'ambiance de la chambre minuscule a légèrement changé, Scarlett distille une information personnelle au compte-goutte, elle aime le surf, ce n'est pas grand chose et c'est pourtant presque trop. Elle s'attend aux questions qui arrivent généralement à la suite quand on commence à partager quelque chose, mais Sloane se contente d'hocher la tête, comme si elle prenait simplement note. Scarlett en froncerait presque les sourcils de surprise. Sans le savoir (ou peut-être est-ce bien volontaire ?), Sloane a eu la bonne réaction en ne poussant pas plus. Et malgré la distance toujours imposée dans leur échange, Scarlett est douloureusement consciente d'à quel point le lit est petit, la chaleur du corps de Sloane se propageant sous les draps, quelque chose qui irradie et picote l'épiderme de l'anglaise.
« Le souci de logement, c’est qu’il a cramé celui dans lequel il était ? » Scarlett a un sourire en coin, et fait un mouvement de la tête. « Sinon, y a peu de chances. Mais j’héberge quelqu’un aussi, elle peut regarder en rentrant du boulot, si tu veux. » Scarlett lève un sourcil, presque amusée par la coincidence. En même temps, elle n'est pas surprise que Sloane soit le genre de personne qui héberge ses amis. C'est plutôt la présence de Ruben chez Scarlett qui est étonnante. « Peut-être que la voiture a rendu l'âme pour nous offrir une pause dans nos vies de gérante airbnb », plaisante Scarlett. Elle et Sloane ont le regard tourné vers l'écran de la télé aux couleurs fanées. Sur les genoux de Scarlett, son téléphone s'allume d'un message de Ruben, qui répond à leur joute verbale par texto - il est un peu trop intéressé et amusé par le fait que Sloane et elle dorment dans le même lit. « Il a pas cramé son logement, mais plus ou moins son mariage », ajoute Scarlett en haussant les épaules. Ruben protesterait, s'il l'entendait, persuadée de pouvoir encore récupérer les faveurs de Nina, mais il est tout de même plutôt dans une mauvaise situation.
Sloane revient avec les pizzas et un sourire précautionneux. « Tu sais quoi ? La crazy quokka a presque l’air décente. » Scarlett a une grimace. Elle a mangé bien pire, pense-t-elle, un flash désagréable d'une odeur de poubelle de supermarché qu'elle a fouillé, gamine, et elle déteste son cerveau fatigué de ne pas savoir trier ses pensées ces derniers temps. Habituellement, sa muraille fonctionne parfaitement. Elle mache la pizza lentement, un creux dans l'estomac, et est reconnaissante pour les quelques minutes de paix que lui offre Sloane lorsqu'elle s'enferme dans la salle de bain. Mais cette pause ne dure pas longtemps, et bientôt Sloane est de retour, dans un nuage de satin et parfum floral que Scarlett prétend ne pas remarquer. Elle serre la mâchoire. Elle pourrait presque entendre le rire de Ruben depuis Brisbane.
Scarlett sort son livre de chevet du moment, I'm glad my mom died, qu'elle a choisi principalement parce qu'il parle de l'industrie du cinéma et des enfants stars, et un peu aussi parce qu'elle veut se prouver qu'elle n'a pas de problèmes, elle, de stupides triggers à cause d'un prétendu trauma. Jusqu'ici, elle n'a aucun souci avec cette lecture, bien qu'elle doive avouer qu'elle a du mal à se souvenir des chapitres qu'elle a lu, pour une raison qui lui échappe. « Dis-moi si le son te dérange », lui dit Sloane le visage tourné vers la télé. Scarlett hoche la tête, bien décidée à garder une expression neutre, même lorsque Sloane zappe et s'arrête sur Titanic. Non, Scarlett lit son livre avec sérieux, et ne regarde pas du tout du coin de l'oeil Leonardo DiCaprio jouer avec sa mèche de cheveux, et le décolleté de Kate Winslet dans le corset. Sloane regarde le film pendant une bonne demi-heure avant de reprendre la télécommande dans ses mains, et Scarlett lui lance un regard en coin tellement appuyé qu'elle se stoppe dans son geste. « Tu vas sérieusement zapper avant l'iceberg ? » Elle demande d'une voix pleine de jugement. Elle lève un sourcil, fait simplement d'être désintéressée : « Quoi ? » elle dit devant l'air perplexe de Sloane. « Le film a gagné onze oscars », elle signale, comme si cela est une raison suffisante.
Une raison qu'elle doit assumer jusqu'au bout, y compris lorsque Leo et Kate sont dans la voiture pleine de buée et que Scarlett enfonce son visage dans son livre comme si elle était vraiment passionnée par le paragraphe qu'elle lit. Puis, l'iceberg, les drames, et le livre est ouvert sur ses genoux et elle n'a pas tourné de page depuis de longues minutes. Elle a un souvenir d'elle adolescente, devant la télévision - l'un des rares objets que sa mère n'avait pas vendu pour se payer ses consos - admirative du courage de Rose, de son émancipation, la tension amoureuse et sexuelle qui crevait l'écran. Elle ne sait pas si c'est ce souvenir qui la perturbe, ou le livre, ou Sloane accidentellement à moitié nue à côté d'elle, mais quand Rose refuse de monter dans le canot de sauvetage et rejoint Jack, qui prend son visage dans ses mains, la traitant d'idiote avant de la serrer dans ses bras, Scarlett sent avec horreur que les larmes lui montent. Elle tourne légèrement la tête pour être sûre que Sloane ne la voit pas, et baille dramatiquement, espérant que la jeune femme pense que c'est ça qui pique ses yeux. « Elle est bête, elle aurait dû rester sur le canot », elle commente d'un ton détaché, ignorant délibérément que sa voix est un peu plus rauque que d'habitude.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Lun 1 Juil 2024 - 12:17 | |
| C’est peut-être la première fois depuis le début de leur collaboration que Scarlett lui livre des informations sur elle-même de son plein gré : tout ce qu’elle a pu apprendre sur elle jusque-là, elle a l’impression que ç’a été récolté de façon indirecte, ou alors sorti au forceps. Le surf, l’ami non-nommé qui loge chez elle : c’est un changement bienvenu dans cette dynamique au sein de laquelle l’agente de PR semble en savoir plus sur elle que l’inverse, et si Sloane comprend à un certain niveau que tout est calculé chez sa vis-à-vis pour donner une impression de distance et de connaissance à égale mesure, elle a du mal à savoir à quoi se raccrocher. C’est d’autant plus vrai maintenant que Scarlett semble s’ouvrir – et elle ne sait si c’est réellement le fait qu’elles soient loin du travail et en proximité forcée, ou si l’épisode du placard a joué pour plus qu’elle ne l’aurait cru. Et c’est peut-être tout le progrès auquel il lui sera donné d’assister ce soir : une fois le repas terminé et Sloane sortie de la douche, elles retombent dans un mutisme qui n’est plus gênant, cette fois-là, l’une derrière son bouquin et l’autre alternant entre la télévision qui diffuse Titanic sur un son faible et son écran, sur lequel Helen lui envoie plusieurs messages qui lui font tantôt froncer les sourcils, tantôt regretter qu’on puisse voir une gêne très manifeste sur ses traits. Quand elle revient à l’écran, c’est pour amorcer un changement de chaîne – qu’elle aurait dû faire il y a bien longtemps. Puis : « Tu vas sérieusement zapper avant l'iceberg ? » Sloane lève les deux mains à quelques centimètres de ces genoux, l’air de se rendre, mais ostensiblement perturbée par l’interjection soudaine. « Tu regardes ça ? » qu’elle lâche, absolument interloquée par l’information. La Bienséance Spécialement Réservée à Scarlett voudrait qu’elle se reconcentre sur l’écran et laisse couler, au lieu de quoi elle la dévisage franchement pendant deux secondes, avant de finalement retourner au film sans pouvoir s’empêcher quelques retours vers son visage. Le sourire qu’elle n’arrive pas à effacer de ses traits est un poil moqueur, et elle ne le cache pas particulièrement, celui-là.
La demande de Scarlett a au moins pour mérite de la forcer à se reconcentrer sur l’écran, plutôt que sur son portable : elle se met à suivre le film de manière demi-attentionnée, contrainte et forcée avec les minutes à feindre une grande attention sans détourner le regard comme une ado quand les scènes lui font regretter de ne pas avoir zappé malgré tout. Elle vit donc les scènes finales comme une délivrance : vite, qu’il meure et qu’on n’en parle plus, histoire qu’elle ait enfin une raison de regarder ailleurs, de faire autre chose, n’importe quoi qui ne consiste pas à être super intéressée par le film pour oublier la femme à côté d’elle. C’est sans se douter que celle-ci lui servira sa distraction sur un plateau d’argent. « Me dis pas que tu pleures devant Titanic. » C’est relevé d’un ton soudain très intéressé, qui devient progressivement un peu plus moqueur : « Tu pleures devant Titanic ? » C’est plus fort qu’elle. Et après toutes les piques de Scarlett, elle est forcée de penser qu’il y a donc un peu de justice dans ce monde. Bonne princesse, elle offre un répit de quelques minutes à sa colocataire du soir : l’écran de son portable s’allume avec le nom de Natalia, et elle se précipite dessus pour décrocher avec un air irrité qui se transforme rapidement en le plus grand sourire du monde face au visage endormi de Delilah, ses cheveux bruns tout en pagaille. « Salut, toute petite personne », lâche-t-elle affectueusement de sa voix la plus basse pour la gamine qui est déjà trop loin pour l’entendre, suivant d’un « j’ai eu le temps de crever » un peu moins sympathique en direction de son ex-femme, qui lui offre son sourire le plus contrit et moqueur à la fois. L’échange dure cinq minutes : Delilah a mangé, elle va chez Helen demain matin (sois-sympa-s’il-te-plaît) le boulot était chouette, Nat n’est pas trop crevée, puis le boulot a été nul, Sloane est déchirée en cinq. Elles se saluent dans la gêne palpable liée à la conscience d’une tierce personne ramenée malgré elle dans leurs échanges et la psy raccroche avec l’air d’avoir envie de fuir plus prégnant encore. « De vraies larmes », qu’elle reprend, parce que jeter l’opprobre sur Scarlett lui évite d’avoir à se faire rejeter sa gnan-gnantise dans le nez, « tu feras attention, ça risque de couler sur ton livre. » Le ton informatif cache mal la moquerie, là encore. « Ce serait bête qu’il soit illisible, je te l’aurais emprunté sinon. Pour la science. » Façon à elle, discrète, d’atténuer la gêne avec un rappel voilé à ce qu’elles partageaient d’autre.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Lun 1 Juil 2024 - 23:11 | |
| « Tu regardes ça ? » Scarlett lève les yeux au ciel, absolument pas honteuse de l’aveu, et répète d’un ton sec « Onze oscars, Sloane », parce que Titanic n’est pas un classique pour rien - qu’est-ce qu’il y a d’étonnant à regarder ça ?! Scarlett soupire, légèrement agacée. Non, elle n’est pas gênée d’avouer aimer (un peu !) Titanic. Par contre, les larmes qui viennent piquer ses yeux, c’est autre chose : Scarlett ne pleure (presque !) jamais, et encore moins en public. Elle ne se souvient même pas la dernière fois qu’elle a été émue aux larmes, à vrai dire. Scarlett détourne légèrement la tête, surprise par ses propres émotions, et prie le ciel que Sloane ne remarque rien, ou au moins ne dise rien. Mais Scarlett a comme la sale impression qu’elle a été un peu trop gentille avec la brune, et que cela va lui retomber dessus, qu’elle va commencer à prendre ses aises. Et ça ne loupe pas. « Me dis pas que tu pleures devant Titanic. » « Quoi ? Non », elle dit d’un ton dégagé, et baille dramatiquement. « C’est le baillement », elle dit, s’étirant, feignant la fatigue. « Tu pleures devant Titanic ? » « Mais non », elle répète, beaucoup trop sur la défensive pour être crédible.
Dieu doit entendre pour une fois les supplications de Scarlett, car le téléphone de Sloane sonne et détourne son attention. C’est un facetime, et si Scarlett essaie de tourner la tête, par politesse, elle ne peut pas s’empêcher de voir le petit visage d’un bambin sur l’écran. « Salut, toute petite personne », murmure Sloane, et un clang désagréable prend l’estomac de Scarlett sans qu’elle ne puisse vraiment le comprendre. Quoi, voir une mère aimante la met vraiment dans cet état, maintenant ? D’habitude, elle peut tellement s’écarter, se protéger. Mais il y a quelque chose dans la proximité de la petite chambre, dans l’aveu de Sloane dans la salle des archives, et quelque chose crispe la respiration de Scarlett, qui rive son visage sur l’écran de la télé. Elle peut quand même apercevoir la blonde de la soirée d’il y a quelques semaines. C’est donc elle, l’ex femme de Sloane ?! La mère de sa fille ?! Scarlett plisse les yeux - Sloane a vraiment bon goût.
Elle espère que la conversation et l’apparition de l’enfant suffirait à changer de sujet, mais Sloane revient déjà à la charge. « De vraies larmes », elle crâne, et Scarlett secoue la tête, pousse un énorme soupir d’agacement, et elle tape l’épaule de Sloane avec son livre fermé, pour la faire taire. « Tu feras attention, ça risque de couler sur ton livre. Ce serait bête qu’il soit illisible, je te l’aurais emprunté sinon. Pour la science. » La machoire de Scarlett se crispe, et elle se tourne vers Sloane un peu brusquement - leurs cuisses se frolent un instant dans un mouvement étrange, et Scarlett déteste ce lit minuscule, cette couverture trop tirée. « Personne ne te croira jamais, Sloane, si tu le racontes à quelqu’un », elle dit d’un ton qui se veut sévère mais elle a pourtant un petit sourire en coin. « T’es comme Cassandre, condamnée à ce que personne ne te croit et que tu portes ce fardeau », elle essuie dramatiquement une petite larme, et agite le bout de son doigt devant Sloane. « Personne. Per-sonne », elle appuie. Elle se rappuie dramatiquement contre le mur. « Et au passage, tout le monde pleure devant Titanic, tout le monde, et si c’est pas ton cas, t’as plus besoin de ce livre que moi », elle dit en secouant la tête. « Et c’est pas un livre de développment personnel sur healing your inner child ou ce genre de conneries. Je le lis pour le boulot, ça parle d’être une enfant star, de l’industrie, ce genre de choses », elle s’explique, avec le besoin de se défendre. « Tu veux le lire parce que t’as peur que ta fille risque de s’y identifier ? Parce que ça a l’air plutôt mal parti. » Quoi, un compliment accidentel, ou un tir devant la niaiserie de Sloane, ou les deux ?
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mer 3 Juil 2024 - 11:17 | |
| C'est curieusement agréable, de voir la jeune femme pleurer – pas pour l'émotion en elle-même, mais plutôt pour la futilité de celle-ci, et avec elle la vision d'une Scarlett vulnérable d'une toute autre manière que celle qu'elle lui avait connue dans la salle d’archives ; cette Scarlett-là dément, mais ne cherche pas à fuir et ne lui oppose aucune véhémence. En-dessous de la muraille, elle l’autorise à entr’apercevoir une femme qui pleure devant un film un peu niais que Sloane (et elle est prête à l’admettre) n’a jamais vu en entier, par manque d’intérêt. Le contraste entre la femme qui transforme toute émotion parasite en colère catégorique et froide et celle qui la houspille de se moquer de ses larmes est saisissant, suffisamment pour qu’elle obtempère – à moins qu’elle n’y soit contrainte par l’appel de son ex-femme, parce qu’elle aurait sûrement continué de se moquer, rien qu’un peu, ne serait-ce que pour rendre à Scarlett toutes les piques envoyées à son encontre.
C'est l'occasion parfaite pour tuer dans l'œuf la sensation de tendresse qui s’est logée en son sein, et l’attribuer toute entière à la vision de sa fille endormie derrière l'écran. Delilah balaie tout, comme elle a toujours tendance à le faire, soit de manière imagée, soit littéralement en essayant d’affiner sa motricité et en en foutant partout. En l’occurrence, la gamine dort, et Sloane presse une demi-seconde son oreille contre le portable pour entendre le merveilleux son de la respiration d’un nourrisson assoupi. Toute gêne ou précaution est balancée à la fenêtre, pour l’instant : il n’y a que sa fille qui compte, et plus tellement la proximité de Scarlett ou la drôle de position dans laquelle elles sont – jusqu’à ce que Natalia réapparaisse à l’écran avec le même sourire un peu niais, quoique tout aussi fatigué. Elles échangent avec un naturel qui occulte toujours un peu la réalité de leur séparation, et elles semblent s’en rendre compte en même temps, raccrochant très rapidement après sur des banalités qui ont tout du superficiel.
C’est vache de sa part, mais bien sûr, qu’elle revient directement sur les larmes de Scarlett – occurrence trop rare (et peut-être unique à l’échelle d’une vie) qu’elle ne peut oublier sans la taquiner une dernière fois. Charge à elle d’en accepter les conséquences, et ça commence par leurs peaux qui se frôlent et les ressources inhumaines dans lesquelles elle doit piocher pour ne pas réagir et garder un sourire narquois toujours aussi stable (c’est un échec spectaculaire). « Tu sais que ce que prophétisait Cassandre se réalisait systématiquement après, hein ? » Le ton reste moqueur, mais elle a croisé ses bras contre sa poitrine, comme pour prendre un peu moins de place, et elle a éteint la télévision, supprimant le bruit d'arrière-plan pour qu'il ne reste plus qu'elles. Le livre lui est présenté en même temps qu’on lui délivre une pichenette métaphorique sur son manque de réaction à Titanic – « J’ai besoin d’un livre sur l’industrie du cinéma, les enfants stars, et ce genre de choses parce que je ne suis pas assez émotive devant un film surcoté sur un accident ? » résume-t-elle, toujours narquoise ; la rouquine lui a laissé entrevoir une faille, et après toutes celles qu’elle a pu exploiter, ce n’est qu’un juste retour des choses qu’elle en fasse de même. « Je connais Jennette McCurdy », qu’elle précise, peut-être pour contrecarrer l’idée que ce n’est pas du self-help sans le faire directement. Mais elle balaie, s’avoue battue : « Elle ne s’y identifiera peut-être pas en tant que tel, mais… » Haussement d’épaule qui présage clairement une nervosité diffuse. « Tout parent crée de nouveaux traumatismes à ses gamins en essayant de faire mieux que la génération précédente, je me suis un peu faite à l’idée. » Et c'était terrifiant. Des traumatismes, elle en était bardée jusqu’à la moelle. Comment pouvait-elle prétendre faire mieux quand son premier essai au rôle de parent avec Josh s’était soldé sur un suicide ? Elle comptait sur Natalia, surtout. Natalia était saine, elle venait d’une famille saine ; elle n’avait pas un petit frère qui avait supplié qu’on le débranche ni une petite sœur tellement dans le placard qu’elle recevait à peine d’oxygène pour survivre à un mariage raté, elle avait juste des cousins un peu stupides à un âge un peu stupide et des parents un peu étriqués, mais volontaires pour essayer de sortir de leurs préconceptions. « Mais je dis pas que nos parents ont essayé de faire de leur mieux. » Elle incorpore discrètement la mère de Scarlett dans cette évaluation sans penser trop se tromper. « La mienne a repris son nom de jeune fille pour s’éloigner de ses gamins et de son ex et a créé une secte. Je sais pas ce qui attend Delilah au tournant, mais je suis pas sûre de pouvoir battre ça. » Elle offre un demi-sourire au plafond. Scarlett lui a confié aimer le surf, elle lui rend donc la pareille en mentionnant que sa mère n’est pas la moitié d’une tarée. Ca semble mesuré, d’une drôle de façon. « Il t’apporte quoi pour le boulot, le bouquin ? » Une porte de sortie, toujours.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
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| « Tu sais que ce que prophétisait Cassandre se réalisait systématiquement après, hein ? » Voilà que Sloane reprend sa verve habituelle, piquante comme elle sait l’être, oubliant presque la gêne de leurs minuscules pyjamas dans un lit encore plus minuscule. Scarlett aime bien qu’on lui tienne tête, généralement, mais Sloane l’avait trop agacée, au début du tournage, pour qu’elle retrouve dans leurs échanges le charme des joutes verbales. Elle se demande pourquoi c’est maintenant, dans cette chambre maudite, en cet soirée de l’enfer, qu’elle se retrouve à sourire en coin, plus amusée qu’énervée. « J’ai besoin d’un livre sur l’industrie du cinéma, les enfants stars, et ce genre de choses parce que je ne suis pas assez émotive devant un film surcoté sur un accident ? » « Surcoté ? » Répète Scarlett, outrée. « C’est pas un film sur un accident, c’est un film sur l’émancipation d’une femme, et le bateau est un huit-clos qui reconstitue la société, les riches, les pauvres, tout ça pour former un drame qui parle de classe sociales, de rêve de grandeur, de trouver sa place, de désir, de féminisme, tu te rends compte à quel point c’était révolutionnaire à l’époque que ça sonne la femme qui prenne l’homme dans ses bras après qu’ils aient couché ensemble ? » C’est probablement la plus longue phrase que Scarlett ai jamais prononcé à Sloane sans l’insulter, et elle se demande vaguement comment elle en est arrivé là. « C’est pas parce que tu es trop lesbienne pour apprécier Leonardo DiCaprio que tu dois résumer Titanic à un film surcoté sur un accident », elle peste. Elle inspire, rappuie son dos contre l’oreiller, avec l’étrange sensation de s’être laissée un peu emportée.
Elle ne sait pas ce que cette tirade enflammée sur Titanic révèle d’elle, et cette histoire de livre ne pas l’aider non plus. Habile, Scarlett dérive la conversation sur la fille de Sloane, pour ne pas se concentrer sur sa vie à elle, et pourquoi elle lit un tel livre - pour des raisons pro-fe-ssio-nnelles, promis ! « Elle ne s’y identifiera peut-être pas en tant que tel, mais… Tout parent crée de nouveaux traumatismes à ses gamins en essayant de faire mieux que la génération précédente, je me suis un peu faite à l’idée. » Scarlett pince les lèvres, et ne peut pas s’empêcher de siffler : « Pourquoi tout le monde a le mot traumatismes à la bouche ? Pourquoi on ne dit plus juste le mot “problème” ? » Elle pense à Ruben, à son maudit diagnostic complètement à côté de la plaque. « Et aucun parent n’est parfait, c’est sûr. Tu risques de fuck-up ta fille parce que tu pleures pas devant Titanic… » Petit sourire mesquin en coin, elle sent qu’elle pourrait même accidentellement faire un clien d’oeil à Sloane, son habitude de flirt jamais bien loin. A la place, elle passe son index entre ses sourcils, massant la zone dans un geste familier.
« Mais je dis pas que nos parents ont essayé de faire de leur mieux. » Le nos crispe Scarlett - elle sait qu’elle a donné une information de trop, la dernière fois, dans cette foutue salle d’archive. « La mienne a repris son nom de jeune fille pour s’éloigner de ses gamins et de son ex et a créé une secte. Je sais pas ce qui attend Delilah au tournant, mais je suis pas sûre de pouvoir battre ça. » Les yeux de Scarlett s’écarquillent, et elle lâche un petit sifflement entre ses lèvres. « Oh wow. La barre est haute, va falloir que tu sois créative », elle réplique. Elle hésite un instant, ne sait pas si elle doit prendre la perche. « C’est une secte pour les mères de merde ? » Elle demande, curieuse, laissant la possibilité à Sloane de le prendre à la plaisanterie.
Le terrain de la conversation est glissant, et Scarlett voudrait presque faire demi-tour, quand Sloane lui dit d’un ton dégagé : « Il t’apporte quoi pour le boulot, le bouquin ? » Scarlett lui jette un coup d’oeil. Comment se fait-il que Sloane ai compris si vite que Scarlett se comporte comme un chat insupportable, à vouloir qu’on lui ouvre la porte pour qu’il reste finalement à l’intérieur ? « Elle parle de ses années à Nickelodeon, de l’image qu’elle devait renvoyer, du rapport aux fans, à l’industrie, à la culture du silence aussi, dès qu’il y avait un problème avec un exec, ce genre de choses. C’est intéressant… » Elle commence, avant d’hausser les épaules. « C’est intéressant de lire le récit d’une mère trop présente, étouffante et contrôlante, c’est un peu comme lire de la science-fiction pour moi », elle plaisante, les yeux rivés vers la télé à présent éteinte, évitant le regard de Sloanne.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Jeu 4 Juil 2024 - 14:03 | |
| TW : Titanic slander « Surcoté ? » Forcément, ça fait mouche, et Sloane qui n’a jamais vraiment prêté attention à Titanic d’une manière ou d’une autre (ou à beaucoup d’autres films classés comme cultes, guilty as charged) se retrouve à écouter une litanie un peu agacée sur le fond social du film. C’est drôle, de voir Scarlett s’emballer pour autre chose qu’une divergence d’opinions sur le tournage, et se passionner pour quelque chose qui semble si loin de ses préoccupations habituelles, alors tant pis pour l’énervement qu’elle sent poindre chez sa collègue d’infortune : impossible de dévisser le petit sourire qui traîne au coin de ses lèvres. Elle hoche la tête face à son laïus, dans une espèce d’appréciation dubitative. Elle a presque envie de remettre une pièce dans la machine et de demander s’il faut obligatoirement être attiré par les hommes pour s’intéresser au fond du film, mais titiller davantage Scarlett risque de lui revenir en pleine face, et elle préfère ne pas prendre de risques. Au lieu de ça, elle lève les mains comme pour se rendre : « À ma décharge, le seul film que je pouvais regarder petite, c'était Waiting for Guffman. Mon frère était pas un gros aficionado des grands classiques. » Ils l'avaient regardé cinquante mille fois, de la télé bocal des parents à l'écran du vieux poste dans son premier appart après huit mauvais téléchargements sur Emule, jusqu'à la petite télé de l'hôpital qui faisait rager les patients voisins. La scène du Dairy Queen était le seul monologue qu’elle pouvait réciter, tous films confondus.
Et c’est trop sérieux, soudain ; Sloane dévie la conversation sur le bouquin délaissé par sa voisine, attrape au passage le sourire en coin d’une Scarlett qui lui rend la monnaie de sa pièce en moquant son antipathie face à Titanic. À son tour, de lui asséner une très légère tape sur le bras : ce n'est pas forcément pertinent, parce qu’amorcer le geste pour constater qu'il n'y a qu'une vingtaine de centimètres entre leurs corps la ramène à une gêne dont elle se serait bien passée. « La langue évolue », lâche-t-elle, parce que parfois, une banalité vaut bien mille explications auxquelles l'esprit cartésien de la jeune femme ne croira de toute manière pas. « Par essence, un problème induit une résolution. Je suis pas sûre qu’on puisse résoudre tous les traumas. C’est le but, mais ils s’en vont jamais complètement. La mémoire du corps, de l’esprit… Et puis trauma, de base, ça ne signifie que blessure. C’est pas forcément connoté. » Voilà, c’est déjà allé trop loin : nouveau haussement d'épaules. Retour hâté sur les parents, les leurs surtout, puis enfin la sienne, et le magnum opus de sa vie. « C'était pas le but premier, mais je pense qu'il y a pas mal de parents de merde dans le lot, alors ça vaut. » Elle envisage de s'arrêter là. C’est peut-être la pénombre qui la fait changer d'avis, en dépit de cette proximité embarrassante à laquelle elle ne se familiarise pas. « C’est un truc d’aliens, je sais pas. J'ai pas trop suivi », ajoute-t-elle, embarrassée par la révélation, comme si elle en disait davantage sur elle que sur sa mère.
Elle n'est pas certaine de si elle revient au livre et au pro pour épargner Scarlett, ou pour s’épargner elle, mais l’intéressée lui répond volontiers en lui présentant le bouquin, et elle hoche la tête – intéressant, pour sûr, compte tenu du contexte dans lequel elles évoluent. Davantage encore pour elle, qui n'est pas aussi rodée à l'univers que Scarlett peut l'être, et l'envie de lui demander si elle a pu assister à ce genre d’infamies à son échelle est presque trop forte pour être tue. Elle n'est étouffée que par la rouquine qui revient d’elle-même sur sa mère, et d'un coup, Sloane redevient parfaitement alerte. Jusqu'où peuvent-elles en parler avant qu’elle ne perde Scarlett, comme elle l'avait fait dans la salle d’archives ? Elle hésite, presque trop longtemps, à tel point qu’elle a peur d'avoir laissé mourir la conversation trop tôt. « Je suis presque sûre que la mienne ne vaut pas celle de Jennette, mais je t’aurais proposé d’échanger, sinon. Rien que pour le côté out of body experience. » L’une vaudrait bien l’autre, d’une manière ou d’une autre. Sauf si… « Elle est vraiment morte, la tienne ? » Un ange passe. « Désolée, c’est une question de merde. Pour ma défense, parler de parents, c’est la dernière chose que je pensais faire en étant seule dans une chambre avec toi. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Jeu 4 Juil 2024 - 16:57 | |
| Scarlett est assez observatrice pour noter l’utilisation du passé quand Sloane évoque son frère et elle se demande s’il est devenu un aficionado des grands classiques, en grandissant, ou s’il n’a simplement pas grandi et qu’il n’est plus là. Mais l’air est assez épais entre elle pour que Scarlett ne s’enfonce pas plus dans la brêche, laissant le moment filer entre leurs doigts. Mais elle le note dans un coin de sa tête, curieuse pour une raison qui lui échappe. A la place, elle laisse la conversation tourner vers les parents, vers les trauma, ce fichu mot que tout le monde semble tant aimer, ces derniers temps. « La langue évolue », commence Sloane, et Scarlett coupe : « Ou les gens cherchent des excuses. » N’est-ce pas là toute la base de cette fichue histoire de traumas ? Oh, je suis dépressive car j’ai des traumas, oh, j’ai des triggers, oh, blabla. Get over yourself, pourrait crier Scarlett à tout ces gens qui se complaisent dans leurs malheurs au lieu d’agir. « Par essence, un problème induit une résolution. Je suis pas sûre qu’on puisse résoudre tous les traumas. C’est le but, mais ils s’en vont jamais complètement. La mémoire du corps, de l’esprit… Et puis trauma, de base, ça ne signifie que blessure. C’est pas forcément connoté. » Scarlett est étrangement consciente de son corps, comme un vêtement trop serré ou qui gratte ; elle déteste les mots de Sloane, les rejette immédiatement, puisqu’ils ne conviennent pas à la réalité qu’elle s’acharne à construire depuis ses 18 ans. « C’est vraiment une réponse de psy, ça », elle dit - son ton n’est plus taquin, mais bien agacé malgré elle. Comment montrer son désaccord sans mettre la puce à l’oreille de Sloane ? Elle doit s’imaginer que je suis bourrée de traumas de toute façon, songe Scarlett, puisque c’est ainsi qu’elle semble voir tout le monde. Elle s’entendrait bien avec Ruben, tiens. « Tout peut se résoudre et s’oublier, il faut juste de la force de caractère », elle conclue - et avec horreur, elle entend dans sa voix que ce n’est pas Sloane qu’elle essaie de convaincre, mais bien elle-même.
Elle se demande comment Sloane arrive à parler de sa mère si facilement. Scarlett ne l’avouera pas à haute voix, mais elle n’a jamais mentionné sa mère à voix haute, depuis une dizaine année, ou simplement quelques mensonges dans des conversations mondaines où on lui demande si elle retourne souvent en Angleterre voir sa famille. Les euphémismes sont ses meilleurs amis - oh, non, j’ai rarement le temps avec le boulot, je ne suis pas très proche de ma famille, il faudra que j’y retourne un jour ! « C'était pas le but premier, mais je pense qu'il y a pas mal de parents de merde dans le lot, alors ça vaut. C’est un truc d’aliens, je sais pas. J'ai pas trop suivi », avoue Sloane, visiblement un peu gênée. « Wow. Guru d’une secte sur les aliens… Super, je serais pas dans la merde quand ils viendront nous envahir et que je serais la mortal ennemy de la fille de l’une de leurs leaders », plaisante Scarlett. Elle ne demande pas à Sloane si sa mère lui manque, si elle lui en veut, mais étonnemment, elle se surprend à se poser la question silencieusement.
« Je suis presque sûre que la mienne ne vaut pas celle de Jennette, mais je t’aurais proposé d’échanger, sinon. Rien que pour le côté out of body experience. » Scarlett plisse les yeux, réfléchit, et sent qu’elle a un sourire stupide dans la demi-pénombre. « Je me rends compte que je ne te déteste pas assez pour te souhaiter ma mère. T’es peut-être pas ma mortal ennemy, en fait », elle commente. Elle réalise à quel point cette conversation est lunaire, elles deux, assises côte à côte, qui ne se regardent même pas. « Elle est vraiment morte, la tienne ? » Un silence étrange. « Désolée, c’est une question de merde. Pour ma défense, parler de parents, c’est la dernière chose que je pensais faire en étant seule dans une chambre avec toi. » Un petit rire s’échappe des lèvres de Scarlett ; il couvre l’éléctricité qui court le long de ses cuisses. « Ah bon ? T’avais d’autres plans ? » Elle réplique, joueuse. « C’est vrai que je pensais qu’on s’assassinerait d’abord », elle rajoute, pour crever la bulle de tension qui risque de grandir entre elles. « Mais je ne sais pas si ma mère est morte, je ne lui ai pas parlé depuis mes 18 ans, et je m’en porte très bien. » Parfaitement bien ! « Il y a de forte chance qu’elle ai enfin fait une overdose, mais c’est peut-être du wishful thinking », conclue Scarlett en haussant les paroles. Réponse de personne très saine qui se porte vraiment très bien, oui. Elle se tourne légèrement vers Sloane, ose la regarder, pour préciser « Ecoute, c’est pas une pyjama party, on va pas se brosser les cheveux », elle a un geste, frôle du bout des doigts les cheveux de Sloane, « et pleurer sur nos parents pourris », elle tient à préciser, parce qu’elle ne veut pas que Sloane s’imagine qu’elles sont en train de devenir amies. elle tient à préciser, parce qu’elle ne veut pas que Sloane s’imagine qu’elles sont en train de devenir amies. « Et tu seras sympa de dire aux autres que j’ai été méchante toute la soirée, j’ai une réputation à tenir. »
@Sloane Jarecki |
| | | | | | | | sloscar #07 ♤ just a light in the tunnel and whatever gets scattered |
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