ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
guilty as sin @Nina Craine (crédit gif/blondewhoregifs)
Nina avait toujours été insignifiante aux yeux de Mavis. Depuis quelques jours, elle ne pouvait pourtant échapper à son reflet chaque fois qu’elle croisait le sien dans le miroir qu’elle prenait soin d’éviter comme la peste depuis la mort de sa propre soeur. Depuis l’instant où Ruben lui avait dit qu’elle savait, les deux syllabes de son prénom résonnait dans sa tête comme une incantation maléfique prononcée en écho lointain qu’elle voulait à tout prix déjouer pour rester dans sa zone de confort, là où elle se savait plus maligne qu’elle, plus maligne que Marion aussi, leurs deux images se télescopant dans son esprit au point de brouiller une certaine limite entre le présent et le passé. Nina, elle avait mis tellement de temps à se rendre compte que son adultère de mari était un traître de la pire espèce, qu’était-elle supposée penser d’elle d’autre de toute façon, si ce n’est qu’elle était stupide, tout comme l’était sa soeur ? Elle l’avait toujours jugée, méprisée, elle ne changerait pas son fusil d’épaule sous le prétexte qu’enfin, elle avait additionné les bons chiffres pour former la solution ultime à un problème qui lui était passé au-dessus de la tête durant une paire d’année, repue de l’apparence qu’elle donnait au reste du monde qui se pâmait devant l’absolue perfection du couple de cinéma qu’elle formait avec le docteur Hartfield. Tu parles, qu’elle se disait en ricanant, Mavis. Elle n’irait pas jusqu’à prétendre être torturée par le sort que subissait la jeune femme depuis qu’elle savait, elle l’était en revanche de ne pas savoir ce qui se tramait dans sa petite tête, Ruben n'étant pas en état pour se montrer précis sur ce que ressentait son épouse trahie ; trop imbu de lui-même surtout pour estimer judicieux de le prendre en compte, alors la sale besogne, elle se devait de la faire elle-même pour soulager son coeur et se ragaillardir de l’évidence : elle souffrait, Nina, et c'était bien fait pour elle. Dans l’absolu, elle ne voulait pas la confronter, seulement il fallait parfois se faire violence, et comme elle n’était pas la dernière à se porter volontaire dans ce domaine, Mavis… elle ne comptait pas se présenter à elle comme la source évidente de l’égarement plus que passager de son mari, elle avait une idée en tête qui la faisait jubiler d'avance et s’enthousiasmer pour le reste de la matinée sans saveur qu’elle était en train de passer, assignée à des taches ingrates qu’elle faisait sans se plaindre néanmoins, attendant son moment avec une délectation rentrée.
Elle arriva soudain quand, tournant brièvement la tête, elle la vit au loin, la jeune femme. Sans se hâter, même si l’excitation fit grouiller ses muscles tendus par l’imminence de leur rencontre soi disant inopinée, elle termina ce qu’elle était en train de faire, entrant les dernières transmissions dans l’ordinateur de bord du service des urgences qu’elle avait rejoint pour quelques heures en sachant — pour avoir épluché son planning sans se faire soupçonner de quoi que ce soit d’autre d’être trop consciencieuse dans son travail — que Nina y serait, elle aussi. Une aubaine, n’est-ce pas, qu’elles se retrouvent toutes les deux dans le même service aujourd’hui, à croire que les astres n’en finissaient plus d’être du côté d’une Mavis qui la vit, la tristesse sur le visage sans défaut de la blonde qui n’était plus qu’à quelques mètres d’elle, et qu’elle regarda par-dessous ses longs cils en faisant mine de replacer convenablement l’écran de l’ordinateur sur la station portative devant laquelle elle était fichée. Vraiment, quelle idiote, pensa-t-elle quand elle lui tourna le dos et qu’elle appréhenda que son geste lui fasse perdre l’occasion qu’elle avait provoquée en se portant volontaire pour la journée. Sans cérémonial, elle laissa tout en plan. A un bon rythme, sans trop se presser, elle talonna la jeune femme dans le couloir qu’elles remontèrent à un niveau différent, et se permit de l’interpeller sans cesser de marcher vers elle, lui faisant en effleurant son bras au passage, histoire de la faire s’arrêter en douceur "Docteur Hartfield ?" Elle se délectait avec vice d’être une jeune femme polie, qui connaissait les conventions, et qui sans avoir été invitée au mariage de l'année, pouvait se permettre de tirer des conclusions logiques à la nouvelle qui avait fait le tour du service ces derniers mois ; le docteur Craine se faisait peut-être toujours appeler par son nom de jeune fille, elle n’en était pas moins unie à un goujat que Mavis connaissait mieux que la plupart de ceux qui ne tarissaient pas d’éloges à son sujet. Elle força un petit sourire désolé, récupérant sa main pour mieux triturer timidement ses doigts, supposant que bientôt, Nina la regarderait pour savoir ce qu’elle lui voulait, et alors que l’innocence émaillait graduellement les traits poupins de l’interne qui était à ses côtés, elle ajouta presque avec douceur — douceur qui tranchait avec la dernière fois qu’elles s’étaient retrouvées à devoir collaborer d’ailleurs, il lui semblait que c’était il y avait des millions d’années "Je m’excuse, je vais sans doute dépasser une limite, et je ne vous en voudrais pas si vous me le reprochez." Elle s’en moquait de la voir les traits tirés, la bouche pincée, et l’air soucieux, pourtant elle fit semblant de l’observer avec précaution, aussi attentive à ce qu’elle avait sous les yeux que ça faisait gonfler son coeur de savoir qu’indirectement, elle était la responsable de la faille qu’elle voyait briller dans ses grands yeux. Elle reprit sa phrase "Mais je vous ai vu soucieuse toute la matinée. Est-ce que tout va bien ?" termina-t-elle d’une toute petite voix, ses paupières se plissant en même temps que ses sourcils se fronçaient, donnant l’impression qu’elle essayait de résoudre une devinette par la seule force de son intellect, censée ne pas savoir ce qui se passait.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Dernière édition par Mavis Barnes le Ven 12 Juil 2024 - 9:20, édité 1 fois
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5057 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Dans un geste sec, elle s’appliqua à déchirer l’énième mot que Ruben était venu déposer dans son casier. Il s’était au moins abstenu sur les fleurs cette fois, il avait sûrement vu l’état du dernier bouquet qu’il s’était amusé à lui faire envoyer. Il s’entêtait avec les attentions malgré tout, elle avait repéré les barres de céréales qu’il était venu déposer près de son sac à main. Un soupir lui échappa alors qu’elle transformait en confetti le bout de papier contenant probablement des énièmes excuses et des je t’aime vides de sens. Il jouait avec sa patience, à s’imposer de partout, à lui rappeler sa présence, alors qu’elle lui avait strictement demandé de ne plus l’approcher durant un temps. Il n’en avait strictement rien à faire. Il voulait parler, soi-disant. Elle cumulait les questions dans un coin de sa tête, mais pour l’instant, elle le savait, il n’y aurait rien de bon à ce qu’ils se retrouvent dans la même pièce. Nina était en colère, comme elle ne l’avait jamais été auparavant. Tout se mélangeait au sein de ses ressentis entre la trahison qui faisait naître une rage incontrôlable et tout le reste. Elle s’en voulait d’avoir été aussi crédule, d’avoir tant baissé sa garde qu’elle s’était laissé aller entrevoir son bonheur intimement relié à sa relation avec un homme. Aveuglé par les années, son esprit s’était retrouvé aveuglé par les sourires et les tours de ruses de Ruben Hartfield. Quelque part, entre une demande en mariage et quelques promesses vides, elle avait perdu de vue la personne qu’elle était. La femme indépendante s’était laissé berner et la chute fut d’une telle violence que Nina avait encore du mal à trouver un équilibre sur ses deux pieds. Elle oscillait en gardant la tête haute et en se plongeant dans son travail. Elle n’avait pas le temps pour les pseudos mots d’amour et les grandes déclarations sans saveur.
Sa garde paraissait avoir débuté il y a des jours. Elle pouvait sentir la fatigue s’infiltrer dans ses os, diffusant une raideur dans chacun de ses muscles. Faisant rouler sa nuque, elle prit une seconde pour inspirer, avant de renfiler son sourire et d’entrer dans le prochain box de consultation. Les Urgences se voulaient déborder et c’est Clarence lui-même qui lui avait demandé un coup de main. Elle n’avait su refuser, préférant enchaîner les heures ici plutôt que tourner en rond chez Rory. Il était presque facile d’enchaîner les consultations, de ne pas s’attarder sous prétexte d’avoir encore tant de gens à voir. Elle enchaînait les prescriptions, gardant malgré tout une oreille attentive sur les maux de patients. Mais dans sa poche, elle pouvait sentir son téléphone qui ne cessait de vibrer. Elle avait oublié de le couper. Et elle n’avait pas besoin de jeter un œil sur l’écran pour savoir que Ruben avait fini sa garde et qu’il reprenait son harcèlement. Un soupir lui échappa alors que sa patience se voulait déjà si fine. « Je vais juste me chercher un café. » Elle n’attendit pas le hochement de l’infirmière pour s’éclipser. Elle avait besoin d’une minute, pour souffler, pour couper son téléphone et laisser Ruben loin de ses pensées. Il n’avait aucun pouvoir à la distraire ainsi. Et si elle jurait n’en avoir rien à faire, sa curiosité finissait toujours par l’emporter. Elle s’arrêta un instant au bout du couloir pour jeter un œil à ses trouvailles du jour. Il commençait à ne plus être si original que cela, la suppliant sans cesse d’appeler ou de revenir à la maison. Elle leva les yeux au ciel, prête à jeter son téléphone dans la première poubelle qui croisera son chemin. Un café devenait vital désormais. Mais Nina était perdue dans ses pensées, préoccupée par des raisons personnelles qui n’avaient pas lieu d’être. Et elle sursauta lorsqu’une main vint effleurer son bras. « Docteur Hartfield ? » Ses muscles se crispèrent à l’unisson. « C’est Docteur Craine. » Elle se félicitait chaque jour de ne jamais avoir changé de nom, d’avoir privilégié son image professionnelle. Puis elle s’étonna de trouver Mavis Barnes à ses côtés. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui vouloir ?
« Je m’excuse, je vais sans doute dépasser une limite, et je ne vous en voudrais pas si vous me le reprochez. » Elle avait déjà dépassé la limite en l’appelant ainsi, mais ce n’était qu’un détail, pas vrai ? Elle s’efforça de ne pas serrer le poing, alors que dans sa main son téléphone s’éclairait encore des messages envoyés par Ruben. La fatigue paraissait lui tomber dessus telle une chape de plomb, mais Nina gardait le menton en l’air, se refusant de montrer quoi que ce soit. « Mais je vous ai vu soucieuse toute la matinée. Est-ce que tout va bien ? » Peut-être qu’elle n’était plus aussi douée pour jouer l’illusion. Peut-être que les messages incessants de Ruben avaient fini par étaler sur son visage des sentiments qu’elle pensait pouvoir jouer derrière la sécurité d’une porte fermée. « Effectivement, vous dépassez quelques limites. » Elles n’étaient pas amies. Mavis Barnes lui avait bien fait comprendre que l’autorité ne jouait pas dans sa cour et Nina ne s’était plus jamais intéressée à son cas. Alors pourquoi se souciait elle soudainement de son bien-être ? « La seule chose dont vous devriez vous soucier, c’est le soin que l’on apporte à nos patients. » Peut-être que les internes avaient une raison de l’appeler la Reine de glace ces derniers temps. Mais si elle se savait préoccupée, Nina mettait un point d’honneur à ne plus penser à son mari dès qu’elle démarrait une nouvelle consultation et c’est bien pour cela qu’elle avait l’intention de se séparer de son téléphone pour le reste de la journée. Téléphone qui se remis à vibrer dans sa main, projetant un appel de Ruben. Son corps réagissait pour elle, Nina se sentait crispée, mais elle s’efforça à garder son regard vrillé sur l’interne. « Je vous assure que tout va bien. » Qu’elle ajoute malgré tout, pour que l’interne ne lui pose pas plus de questions. Et pourtant, la jeune Barnes restait planter là, à l’observer d’une manière inhabituelle.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
guilty as sin @Nina Craine (crédit gif/blondewhoregifs)
Elle s’attendait à la rebuffade. Elle ne la prenait pas personnellement, se contentant d’un regard de fausses excuses en direction de la jeune femme qu’elle venait d’interpeller, acceptant de bonne volonté de se corriger à haute et intelligible voix "Docteur Craine." Elle ne s’excusa pas pour autant. Elle continuerait à l’appeler Docteur Hartfield au cours de la conversation, elle s’amuserait à feindre la maladresse juste pour voir la détresse s’afficher davantage sur le visage de son interlocutrice dont elle se moquait éperdument au demeurant. Mavis n’était là que pour une seule chose, et c’était pour elle-même ; pour mettre en route une stratégie quelconque si elle trouvait Nina déterminée à débusquer l’identité de celle qui était tombée dans les filets de son époux. Elle pourrait l’accompagner dans sa quête si elle était assez courageuse pour lui parler des difficultés dans son couple, elle pourrait la mettre sur la fausse piste d’internes, d’infirmières qui ne diraient surement pas non à Ruben dont la stature était assez impressionnante pour faire se pâmer les membres du personnel. Ce serait simple, et puis ce serait pour se sauver les fesses, alors s’y appliquerait gaiement, c’était une certitude. Elle avait de la ressource Mavis, elle avait du culot, et surtout, elle n’avait pas peur de Nina. Ce dont elle avait peur, c’était des répercussions que cette histoire pourrait avoir sur sa propre réputation, mais de ça, elle ne s’en inquiétait que très peu, consciente d’avoir l’avantage de pouvoir plaider l’abus de pouvoir, l’emprise et la manipulation si on venait l’accuser d’être une briseuse de ménage, ou une salope. Elle n’en démordrait pas, dans cette histoire, ce n’était pas elle qui l’était, mais bel et bien celui qui enchaînait les conquêtes tout en criant sur tous les toits qu’il aimait sa femme à en crever.
À bonne distance de Nina qui s’offusquait de son intervention, Mavis vit son téléphone s’éclairer dans sa main. Intérieurement amusée de sauter à la conclusion, certainement juste, qu’il s’agissait de Ruben, elle fit à la jeune femme, désignant son téléphone d’un coup de menton en chassant presque le discours qu’elle s’attendait à recevoir de sa part, pas impressionnée par sa détermination à sauver les apparences "Vous ne répondez pas ? Ça pourrait être important." Combien de coups de téléphone, de textos, de messages vocaux Ruben lui avait-il laissé ? Avait-elle eu l’immense honneur de recevoir des explications de sa part, ou s’était-il contenté de se défendre mollement d’être un lâche lorsque la grande révélation avait éclaté ? Mavis serra les dents, se souvenant du silence du docteur alors qu’il ne lui avait laissé qu’un seul message, à elle, et qu’il l’avait ensuite laissée se débrouiller avec ses questions ; un lâche effectivement, c’était tout ce qu’il était. Elle releva les yeux vers Nina, prit enfin en considération ce qu’elle était en train de lui dire pour lui faire, son regard se fichant dans le sien tandis qu’elle mettait le bien des patients sur le tapis pour expliquer qu’elle n’avait pas besoin de s’inquiéter de son sort. La croyait-elle aussi peu déterminée pour se contenter de ça ? Mavis lui répondit "C’est ce que je suis en train de faire. Si vous n’êtes pas en possession de toutes vos capacités à cause de vos problèmes personnels, vous faites courir un danger aux patients." Ils avaient bon dos les patients "C’est le cas, vous n’êtes pas en possession de toutes vos capacités, docteur Hartfield — pardon, docteur Craine ?" finit-elle par lui demander en faisant mine d’avoir la langue qui fourche sur la fin de sa phrase, ses yeux se reportant sur son téléphone portable qui, cette fois, se mit à vibrer. C’était son signal pour jouer sa meilleure carte, alors se redressant, son menton pointant de nouveau en direction de Nina, elle lui avoua "J’ai tenu le même discours à l’autre docteur Hartfield pas plus tard qu’hier, vous savez." Elle ne savait pas, et pas seulement parce que ce qu’elle disait là n’était rien d’autre qu’un mensonge éhonté étant donné que Ruben ne lui avait plus donné l’heure depuis des jours désormais. Elle continua "Je respecte le couple que vous formez —" Plutôt crever "— mais personne ici n’est tenu de subir vos disputes, et je juge que c’est important de vous le rappeler." Sa tête remuant au rythme de ses paroles, elle la fixa avec le culot induit par l’impression qu’elle avait d’avoir une longueur d’avance sur elle, comme ça avait toujours été le cas au cours des derniers mois passés.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Dernière édition par Mavis Barnes le Sam 3 Aoû 2024 - 9:25, édité 1 fois
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5057 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle avait besoin d’une pause. Juste quelques minutes, rien de plus. Un temps pour souffler, pour regrouper son énergie et probablement pour éteindre son téléphone qui ne cessait d’accaparer ses pensées. Nina avait besoin que le temps s’arrête ou que la bulle qu’elle s’efforçait de créer autour d’elle fonctionne réellement. Elle aurait besoin que Ruben ne se pointe pas de partout, que ce soit au détour d’un couloir de l’hôpital dans la poche de sa blouse en illuminant l’écran de son portable. Respirer. Voilà ce dont elle avait besoin. Mais l’univers semblait vouloir jouer avec ses limites. La situation était au confin de ce qu’elle pouvait encaisser sans broncher. Ce n’était qu’une interne, qu’une interpellation avec le mauvais non, mais cela venait appuyer sur tous les mauvais boutons à la fois. Et la vibration de son téléphone dans le creux de sa paume fut la goutte de trop. Celle qui la fit trembler de nerf sans pour autant se défaire de son éternel sourire de circonstance. Tout se fissurait, le masque prenait l’eau de tous les côtés, mais elle persévérait à se tenir droite. « Vous ne répondez pas ? Ça pourrait être important. » Elle n’avait pas besoin de regarder l’écran pour savoir qui l’appelait, mais elle le fit tout de même, comme par acquis de conscience. « Numéro inconnu. » C’est ce qu’il allait finir par devenir s’il continuait ainsi, une série de chiffres inconnus. Et puis, elle n’était pas là pour parler de sa liste d’appel en absence avec une interne qui jugeait son service complètement inutile à sa formation. Elle n’avait pas oublié ce détail.
« C’est ce que je suis en train de faire. Si vous n’êtes pas en possession de toutes vos capacités à cause de vos problèmes personnels, vous faites courir un danger aux patients. » Elle devait serrer les dents pour ne pas répliquer sèchement, pour ne pas l’envoyer paître avec des mots qui auraient forcément une répercussion. Nina ne voulait pas être de ceux qui prenaient un malin plaisir à maltraiter les internes, elle le faisait lorsque cela avait un quelconque intérêt pédagogique, mais à quoi bon chercher à éduquer une petite fouineuse. « C’est le cas, vous n’êtes pas en possession de toutes vos capacités, docteur Hartfield — pardon, docteur Craine ? » Il fallait qu’elle cesse de l’interpeller ainsi. Et si habituellement Nina ne démontrait qu’une façade difficilement déchiffrable, aujourd’hui elle senti ses épaules ployées sous le poids de tout ce qui ne cessait de la préoccuper. De deux doigts, elle vint se pincer l’arête du nez, comme si cela allait la sauver. « J’ai enchaîné les gardes, je suis peut-être pas à mon maximum. » L’excuse se voulait bidon, mais ne l’avaient-ils pas tous employé au moins une fois au cours de leurs études ou de leur carrière ? Elle allait répliquer à nouveau, que cela ne regardait en rien la jeune Barnes, qu’elle n’avait aucun souci personnel à étaler dans les couloirs de l’hôpital. Mais l’interne fut bien plus rapide qu’elle. « J’ai tenu le même discours à l’autre docteur Hartfield pas plus tard qu’hier, vous savez. » Ruben ne pas être en pleine possession de ses moyens ? Elle voulu en rien mais aucun son ne s’échappa d’entre ses lèvres durant quelques secondes. « Comment ça ? » Qu’est-ce qui avait bien pu se passer pour qu’elle en fasse une telle déduction ? Ce n’était pas de Ruben de se montrer en état de faiblesse. Ce n’était pas d’elle non plus, mais rien ne tournait réellement rond ces derniers temps. « Je respecte le couple que vous formez, mais personne ici n’est tenu de subir vos disputes, et je juge que c’est important de vous le rappeler. » Et cette fois, Nina émit un léger rire, quelque peu subjugué par l’audace de la gamine. « Je ne savais pas que les internes étaient également devenus des conseils conjugaux. » De quoi est-ce qu’elle se mêlait celle-là ? « Maintenant, si c’est une manière de me dire que quelque chose ne va pas avec mon mari, j’aimerais tout de même en être informé. » L’idée même que Ruben craque ne pouvait matcher dans son esprit. Elle ne pouvait le concevoir, encore moins l’imaginer, et si Mavis l’exaspérait, elle avait clairement piqué sa curiosité. « Vous passez beaucoup de temps dans son service, pas vrai ? » Est-ce qu’elle avait vu quelque chose ? Est-ce qu’elle était venue à la pêche aux informations. Nina le savait, qu’il ne pouvait avoir une aventure qu’avec l’un d’entre eux, quelqu’un qui travaillait entre ces murs. Et il était hors de question que leur couple ne devienne un sujet que l’on s’échange dans les vestiaires des internes. Il était également impensable que le microcosme dans lequel ils évoluaient soit au courant de ce qui se déroulait chez eux. Nina ne l’autoriserait pas.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
guilty as sin @Nina Craine (crédit gif/blondewhoregifs)
Le numéro inconnu s’obstinait à appeler. C’était continu, à la limite du harcèlement. Mavis voyait l’écran du téléphone portable de la jeune femme continuer à s’éclairer, sa lumière se réverbérant sur le carrelage froid du couloir dans lequel elles se tenaient toutes les deux, en face à face. Dans d’autres circonstances, elle en aurait roulé des yeux, reconnaissant ici la volonté de Ruben de s’infiltrer partout pour qu’on ne les oublie pas, lui et son aura. Mavis, elle n’avait jamais eu la moindre tendresse à l’égard de Nina, jamais la moindre pitié, mais elle la plaignait au fond, c’est vrai. Pas uniquement à cause de ce que Ruben lui avait fait et continuerait de lui faire, bien incapable de se raisonner et d’adhérer au principe d’exclusivité, mais parce qu’elle était comme eux tous — comme elle, comme Ambrose : elle était tombée dans les filets d’un homme qui avait tant de charisme que c’était facile d’oublier ses défauts. Elle n’avait même pas besoin d’imaginer la suite des événements pour savoir que c’est ce que Nina ferait. Elle oublierait, pardonnerait, se plierait aux excuses de quelqu’un qui l’avait pourtant humiliée en basant ses actes sur tout un tas de choses qui n’incluaient pas de ne pas aimer celle qu’il avait épousée, bien au contraire. Ruben, il en parlait toujours avec admiration de sa femme, et c’était ça aussi qui débectait Mavis et qui la faisait le détester lui, autant qu’elle. S’il l’avait trompée parce qu’elle était vilaine et idiote, ça aurait plus simple de comprendre pourquoi il lui faisait subir tout ça… mais il fallait admettre que, même si elle doutait franchement de son intelligence étant donné que deux ans étaient passés sans qu’elle ne se rende compte de quoi que ce soit, Nina avait tout de la femme parfaite. Alors pourquoi, bon sang ? Avait-elle des défauts cachés, était-elle une sorcière qui le martyrisait une fois les portes fermées ? Elle n’était pas certaine de vouloir le savoir, bien que ça continuait à lui poser question, à l’intriguer, et à nourrir une curiosité malsaine à son sujet malgré tout le désintérêt qu’elle était tentée de lui réserver, en compétition avec elle depuis le tout premier jour, et pas uniquement parce qu’elles se ressemblaient, de la couleur de leurs cheveux, à celles de leurs yeux.
"On enchaîne tous les gardes." La réplique était prononcée sur le ton impérieux de ceux qui savent de quoi ils parlent. Elle outrepassait ses droits Mavis, et elle s’en fichait bien. Elle avait pitié de Nina, ce n’était pas pour autant qu’elle se montrerait complaisante en l’excusant de mettre les patients en danger — lesquels ne l’étaient pas par ailleurs, ce n’était qu’un prétexte pour fourrer son nez là où on lui en avait interdit l’accès. Elle était là pour une raison, et pour une raison seulement, et ne comptait pas se laisser attendrir par la manière dont elle voyait ses épaules se courber et ses yeux se fermer sous le pincement qu’elle imposa à l’arête de son nez. Elle n’avait qu’à être moins idiote, voilà ce qu’elle pensait. Elle attendit que ses yeux se rouvrent pour le confronter, vit une petite étincelle de curiosité briller dans le fond des siens lorsqu’elle mentionna Ruben. La question qui suivit la fit dériver son regard pour rentrer dans le rôle de la petite interne qui ne fait que son travail, et lui répondre "Il n’avait pas l’air dans son assiette hier, tout comme vous." Elle ne l’avait pas vu, mais elle pouvait très bien l’imaginer. Il n’était certes pas du genre à se laisser aller, le docteur Hartfield, mais après avoir été forcé d’admettre qu’il n'était qu’un menteur, qu'un tricheur, qu’un infidèle ? Son ego en avait dû en prendre un coup, et sa majestueuse présence avait dû perdre de son éclat, facile alors de lui prêter une petite mine et une mauvaise humeur carabinée. Elle enchaîna "Il a passé ses nerfs sur plusieurs d’entre nous, je me suis faite porte-parole de la cause de notre groupe pour ne pas subir les retombées de ce qui se passe entre vous." Vite, précipitamment même, elle passa outre la parole de Nina pour continuer "Dites ce que vous voulez, traitez-moi de fouineuse si ça vous soulage, je ne suis plus à ça près. Mais aucun d’entre nous n’a signé pour être le témoin du délitement de votre mariage." Oh, qu’elle prenait son pied à dire ce genre de choses à voix haute "Des rumeurs courent, ça commence à atteindre tous les services…" ajouta-t-elle, penaude, alors que des rumeurs courraient, c’était un fait, mais comme c’était le cas depuis toujours, et sans que ça n’implique aucun murmure entourant les Hartfield-Craine ; ça n’impliquait même pas Mavis et Ruben, mais elle avait bien le droit de s’amuser un peu et de constater combien, pour Nina, les apparences étaient aussi importantes que pour son futur ex-mari. Elle inclina la tête, fit retrouver à son regard le visage de Nina qui lui posa une question où un relent de suspicion était audible. Brusquement, elle leva les mains devant elle, sa tête se secouant en même temps "Je veux pas me mêler de ça, docteur." L’hypocrisie à son paroxysme "J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour le docteur Hartfield que je connais bien à cause de, vous savez,…" Mon père, s’efforça-t-elle de ne pas dire, se tenant à sa petite comédie, à ça de remporter le prix de la meilleure actrice de la décennie "Mais je reste une étudiante comme les autres à ses yeux, tout comme il reste un enseignant comme les autres aux miens." *Regard caméra comme dans The Office* "Ce que je veux dire, c’est que je n’ai pas envie de prendre partie." finit-elle par ponctuer, son petit ton où l’innocence perçait se brisant sur la fin de la phrase qu’elle lui offrit comme un va te faire voir, Nina, c’est de ta faute, pas de la mienne, qu’elle ne prononcerait pas, bien trop polie pour ça.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5057 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« On enchaîne tous les gardes. » S’attendait-elle à un bon point pour avoir donné la bonne réponse ? Son ton supérieur n’impressionne personne dans ce couloir. Elle se pense au-dessus des autres, comme si la princesse cherchait encore à se distancer du commun des mortels. « Et donc, il ne vous arrive jamais de ressentir un coup de fatigue ? » Elle voulait juste aller se chercher un café, c’est tout. « Il faudra me donner la recette ! » Est-ce que l’interne s’amuse à prendre des excitants pour tenir le choc où elle s’aligne à la bande d’idiots boutonneux de sa promotion enchaînant les cafés et les siestes dans des endroits improbables ?
Nina cherche à s’échapper. Elle n’a pas toute la journée, mais la dose de caféine devient de plus en plus urgente, surtout quand l’interne semble vouloir continuer à jouer avec ses nerfs. Elle se mêle de tout et sans la moindre gêne, un sourire béat au coin des lèvres. « Il n’avait pas l’air dans son assiette hier, tout comme vous. » Est-elle devenue fine psychologue en l’espace d’une journée ? Certes, la fatigue peut se lire sur ses traits, mais tout comme elle, Ruben rejetterait la faute sur un simple manque de caféine, rien de plus. « Il a passé ses nerfs sur plusieurs d’entre nous, je me suis faite porte-parole de la cause de notre groupe pour ne pas subir les retombées de ce qui se passe entre vous. » Un souffle amusé lui échappe. Elle ne croit en rien à cette version de Ruben dépeinte par l’interne. Chaque titulaire passe un jour ses nerfs sur ses internes, c’est le lot commun à tous les étudiants de cette profession, un rite de passage en quelque sorte. En rien, cela ne rendait plausible l’image d’un Ruben si facile, défait et distrait. N’importe qui d’autre, mais pas lui. Encore moins quand il pense être dans son bon droit et estime n’avoir qu’à discuter pour se faire pardonner de ses écarts de conduites. « Dites ce que vous voulez, traitez-moi de fouineuse si ça vous soulage, je ne suis plus à ça près. Mais aucun d’entre nous n’a signé pour être le témoin du délitement de votre mariage. » Elle semble avoir tout un lot de riches idées, celle-là. Nina commence à ressentir une certaine impatience face à cette gamine qui semble vouloir lui dicter sa vie. De quoi est-ce qu’elle se mêle ? En quoi serait-elle plus en capacité que d’autres de décider de ce qui se déroule dans leur couple ? « Des rumeurs courent, ça commence à atteindre tous les services… » Et c’est la cerise sur le gâteau ! Nina réfute la possibilité en bloc. Personne n’est au courant de rien et si la gamine pense avoir déceler quelque chose au travers de quelques comportements, elle se met tout simplement le doigt dans l’œil. Elle ne se laissera pas déstabiliser par quelques soi-disant rumeurs, surtout quand on connait la passion des infirmières pour les ragots de bas étages. « Tout ce beau discours sur la nécessité de prioriser le soin à nos patients et au final, vous n’êtes ici que pour jouer à radio gossip ? » L’un de ses sourcils se soulève, un brin interrogateur. « Je comprends mieux pourquoi Ruben semble être à court de patience avec vous, si vous passez tout votre temps à accorder de l’importance aux rumeurs de couloirs, il ne reste que peu de temps pour exécuter le travail qui vous incombe. » À quoi s’attend elle avec ce genre de discours. Et l’effronté ne semble pas vouloir s’en arrêter là. Nina s’amuse presque de la situation, même si à l’intérieur, elle commence à bouillir. « Je veux pas me mêler de ça, docteur. » Bah voyons, n’est-ce pas ce qu’elle fait depuis le départ ? « J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour le docteur Hartfield que je connais bien à cause de, vous savez,… » Son père. Est-il la seule raison qui pousse la jeune femme à vouloir soudainement s’impliquer dans leur relation ? Pourquoi insiste-elle autant sur sa vision de Ruben ? « Mais je reste une étudiante comme les autres à ses yeux, tout comme il reste un enseignant comme les autres aux miens. » Avait-elle réellement besoin de le préciser ? Nina n’est plus certaine de la direction que prend cette conversation, elle s’impatiente et s’agite en se balançant d’un pied sur l’autre. « Ce que je veux dire, c’est que je n’ai pas envie de prendre partie. » Et pourtant, voilà cinq minutes qu’elle lui tient la jambe, insistant sur tout un tas de points qu’une simple interne n’aurait jamais dû relever. « On ne prend partie que lorsque cela devient personnel. » À quel point cela était personnel pour la blonde ? L’esprit de Nina semble galoper à vive allure, cherchant des connexions, là où il n’y en avait probablement pas. Elle garde la tête haute, mais tout son esprit s’interroge sur ce soudain intérêt que Mavis Barnes porte à sa vie conjugale. « Jusqu’à preuve du contraire, vous et moi ne sommes pas amies. » Elles ne le seront jamais. « Et j’ose espérer que l’admiration que vous portez à mon mari se rapporte uniquement à ses talents d’instructeur. » Est-ce qu’elle allait devenir folle ? À imaginer que l’autre femme puisse être une personne de l’hôpital ? Est-ce que Ruben serait cruel à ce point ? D’entreprendre tout cela sous son nez ? « Puisque rien de tout cela ne vous est donc personnel, passez un peu moins de temps à spéculer sur la vie de vos supérieurs et un peu plus à travailler sérieusement, Mademoiselle Barnes. » Une fois encore, Nina se retrouve excédée par les privilèges que la blonde s’octroie sans cesse. « On est pas dans un épisode de Grey’s Anatomy ici. » Est-ce que le message est clair désormais ?
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
guilty as sin @"Nina Craine" (crédit gif/blondewhoregifs)
Mavis aimait jouer. Mais Mavis aimait davantage garder une image impeccable auprès de ceux qui ne formaient pas son cercle de privilégiés histoire de garder la mainmise sur tous ses secrets. Elle méprisait Nina au plus haut point, seulement elle tenait beaucoup trop à sa propre réputation pour la mettre davantage en danger en lui répondant point par point à ce qu’elle était en train de lui dire. Elle aurait pu pourtant, mais le risque était tout de même trop élevé pour qu’elle n’en pâtisse pas à la fin. Alors, c’était difficile, très difficile, elle avait une envie irrépressible de jouer à la plus maline sur l’instant, elle prit tout de même sur elle, acceptant de se faire remonter les bretelles par une supérieure qui défendait son honneur avec une hargne qu’elle ne pouvait pas lui enlever, c’était une certitude. Elle méritait sans aucun doute le savon qu’elle était en train de lui passer, bien qu’elle ne le prenait pas comme ça, bien décidée à ne pas considérer sa tirade comme autre chose que de l’esbroufe pour sauver sa dignité que son mari avait piétiné en allant la tromper à droite et à gauche. Elle haussa les épaules, fit dodeliner sa tête sur sa propre épaule en lui disant, accusant le ton de l’interne docile pour faire naître chez Nina en tant soi peu de regret de s’en prendre à elle, alors que toute sa colère, elle la savait en fait dirigée que sur une seule personne, et c’était son infidèle de mari qu’elle n’avait pas été fichu de surveiller, trop sûre d’elle pour s’imaginer un instant se retrouver dans les chaussures de la femme trompée "Je pensais juste que vous voudriez savoir ce qu’on raconte dans les couloirs." Non, en fait, elle ne pensait rien de tout ça, elle se moquait même royalement de savoir si oui ou non Nina avait conscience qu’elle deviendrait probablement la risée du personnel quand il prétendrait la mesure de ce qui se tramait entre elle et son mari. Il fallait toutefois peaufiner son petit cinéma et enrober ses intentions dans du beau papier doré pour garder sa couverture intacte et continuer à maîtriser un tant soi peu ce qui allait se passer.
D’ailleurs, elle eut une idée quand, baissant humblement la tête et pinçant les lèvres, petite-fille soumise qui accepte sa punition sans broncher tout en fomentant sa prochaine bêtise dans l’intimité de ses pensées, elle prit le temps de la réflexion pour mesurer les risques qu’elle prendrait si elle poussait son pion de façon à avoir encore une fois un coup d’avance sur la jeune femme. Si elle la jouait fine, elle pourrait parvenir à semer autre chose que des graines infertiles sur le terrain que Nina lui offrait maintenant, sa colère agissant comme un terreau sur l’esprit de Mavis qui tournait à plein régime lorsqu’elle releva la tête avec une lueur de regret dans le regard — l’actrice de la décennie, je vous dis "C’est peut-être pas personnel, vous avez raison, mais je suis une femme avant d’être une interne, et je me mets à votre place, c’est tout." Cette bonne blague "Sans être votre amie, je peux quand même prétendre avoir de la peine pour vous, et ce malgré l’admiration que j’éprouve à l’égard des talents d’instructeur de votre mari." Ah ça, pour lui en avoir appris des choses, il avait été particulièrement performant dans l’exercice, le docteur Hartfield. De nouveau, elle haussa les épaules, faisant soudain mine de retenir quelque chose à ajouter avant de s’y risquer avec prudence, son ton se baissant d’un murmure tandis qu’elle prenait le temps de jeter un regard par-dessus son épaule pour vérifier que personne ne remontait le couloir dans lequel elles se trouvaient toutes les deux. Enfin, elle retourna la tête vers Nina "Je ne sais pas comment vous faites pour accepter de travailler avec quelqu’un qui vous a trahi." Et dans son ton, elle réussit même à y saupoudrer un soupçon d’admiration. En attendant, ça élargissait le champ des suspicions à l’infini, ce qu’elle était en train de lui dire, et c’était volontaire évidemment. Ça plaçait le curseur sur à peu près n’importe qui, chaque service lié par des ramifications qui faisaient qu’au final, tout le monde côtoyait tout le monde, ici. Partant de l’idée que, pour de faux, elle pensait que Nina savait avec qui Ruben l’avait trompée, elle aussi, elle continua avec le même ton, aussi doux qu'il était chargé d’une compassion faussée par son hypocrisie — seuls ceux qui la connaissaient vraiment seraient capables de se rendre compte combien elle était hypocrite sur l'instant "C’est double peine pour vous, et je vous connais moins bien que Ruben, c’est vrai, mais je suis persuadée que vous ne méritez pas ça pour autant." Allez, une petite couche supplémentaire pour qu’elle passe les prochains temps à regarder par-dessus son épaule en se demandant si telle ou telle collègue était la responsable directe de l’effondrement de son mariage. Elle poursuivit, acceptant de battre en retraite parce que ce qu’elle faisait là, c’était plus amusant encore que de se dresser contre elle finalement "C’est ce que je cherchais à vous dire au fond. Je m’y suis mal prise, j’ai été maladroite." Ce qu’elle s’apprêtait à ajouter, ça allait lui écorcher la bouche, mais faire des sacrifices, ça n’avait jamais fait peur à Mavis qui, encore une fois avec humilité, bien que surjouée, dit à Nina "Vous en ferez ce que vous voulez, je comprends que vous soyez en colère contre moi." Elle hocha la tête pour appuyer sur ses propres paroles "Je vous présente mes excuses, Nina." Nina tout simplement parce que cette idiote l'avait appellée mademoiselle Barnes alors qu'en tant qu'interne, elle jouissait tout autant qu'elle du privilége d'être appelée docteur.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5057 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle se demande bien ce qu’elles font encore ici, dans ce couloir, à spéculer sur la vie de Nina. Elle se demande ce qui la retient de véritablement s’énerver alors que la jeune blonde semble vouloir jouer avec ses nerfs. « Je pensais juste que vous voudriez savoir ce qu’on raconte dans les couloirs. » Un soupir amuser lui échappe alors que ses lèvres se retroussent dans un sourire moqueur. « J’ai passé assez de temps dans cet hôpital pour savoir qu’il ne faut jamais croire ce que l’on raconte dans les couloirs. » Ce n’était pas une façon de se protéger, mais une banale vérité. Les ragots sont pour la plupart du temps propagés par des infirmières en manque d’attention et qui seraient prêtes à tout pour mettre le boxon chez les chirurgiens. Nina sait parfaitement que rien ne se dit sur son couple. Helen lui aurait déjà sauté au cou si c’était le cas, Diego ne lui aurait pas laissé le choix en l’obligeant à un déjeuner d’urgence. Elle n’a pas beaucoup d’amis fidèles dans ce milieu, mais elle sait qu’elle peut compter sur ces deux-là pour toujours être là. Elle sait aussi que Ruben ne supporterait pas l’idée même qu’une rumeur cours à leur sujet, surtout une de ce genre. Une qui le mettrait directement dans la case des fautifs, l’épinglant comme un goujat incapable de garder ce qui lui pend entre les jambes dans son pantalon. Ruben préférerait tuer que de laisser une telle rumeur se propager. Et pourtant, la jeune interne semble déterminée à vouloir extraire une quelconque réaction de la part de Nina. « C’est peut-être pas personnel, vous avez raison, mais je suis une femme avant d’être une interne, et je me mets à votre place, c’est tout. » Et dans cinq minutes, elle lui proposera de la retrouver en salle de garde pour se faire des tresses ? « Sans être votre amie, je peux quand même prétendre avoir de la peine pour vous, et ce, malgré l’admiration que j’éprouve à l’égard des talents d’instructeur de votre mari. » Mais de quoi est-ce qu’elle se mêle celle-là ? Nina est en train de perdre patience et son téléphone qui se remet à vibrer dans la poche de sa blouse ne l’aide pas à garder son sourire. « Je n’ai pas besoin de votre compassion et encore moins de votre pitié. » Elle voudrait que la jeune interne s’éloigne, qu’elle lui tourne le dos, qu’elle retourne jouer à répandre des rumeurs avec ses amis, mais loin d’elle et surtout loin de son couple. « Surtout pour des rumeurs de couloirs. » Combien de fois allait-elle devoir lui répéter de ne pas croire tout ce qui se raconte dans cet hôpital ?
Il faut croire que Mavis Barnes n’a pas froid aux yeux. Et surtout, qu’elle semble s’être donné la mission de rendre Nina mal à l’aise en la repoussant dans ses retranchements. Car si Nina a su lui tenir tête jusqu’à présent, son assurance semble vaciller à ses prochaines paroles. « Je ne sais pas comment vous faites pour accepter de travailler avec quelqu’un qui vous a trahi. » Nina n’a jamais été du genre à se laisser berner, mais depuis quelques semaines désormais, elle se retrouve assaillie par ses propres doutes. Ceux qui vont titiller une partie d’elle en lui chantonnant que Ruben est forcément allé s’acoquiner avec un membre du personnel de l’hôpital. Et voilà que l’interne de Ruben vient lui souffler qu’il serait si difficile de travailler auprès d’une personne qui venait de la trahir. « Vous dépassez les limites. » Sa voix n’a plus la même assurance. Nina aimerait se retrouver seule. Elle a besoin de prendre l’air alors que le poids sur sa poitrine semble s’alourdir au fur et à mesure de cette conversation non sollicitée. « C’est double peine pour vous, et je vous connais moins bien que Ruben, c’est vrai, mais je suis persuadée que vous ne méritez pas ça pour autant. » Elle s’évertue à garder la tête haute, mais ses certitudes vacillent à mesure que les mots de Mavis Barnes agissent tels des poignards dans le creux de sa poitrine. Nina refuse de céder à la paranoïa, de soupçonner la moindre femme qui adressera la parole à Ruben. Elle n’allait pas devenir cette femme qui vrille pour un rien, qui laisse sa jalousie prendre le dessus. Elle vaut plus que cela, elle ne s’abaissera pas à un tel niveau de bassesse. « C’est ce que je cherchais à vous dire au fond. Je m’y suis mal prise, j’ai été maladroite. » Elle ravale la boule qui s’était logée dans le fond de sa trachée, relève les yeux pour plonger son regard dans celui de l’interne. « Je vois que vous avez beaucoup de temps à perdre pour en arriver à de telles affabulations. » Ne s’était-elle pas présentée comme une morte de faim la dernière fois qu’elles avaient été obligées de travailler ensemble ? C’est à cela qu’elle donnait son temps ? Répandre des rumeurs et venir torturer ses supérieurs avec ses théories montées de toute pièce. « Vous en ferez ce que vous voulez, je comprends que vous soyez en colère contre moi. Je vous présente mes excuses, Nina. » Elle secoue la tête, ne se formalise même pas de la familiarité dont elle fait preuve. Cela n’a guère d’importance désormais. « Je ne vois pas en quoi je serais en colère, simplement déçue de voir un élément si prometteur se rallier à tant de bassesse. » Son ton se veut sec, à cours de patience, prêt à imploser. Nina a besoin de s’éloigner et rapidement, avant que ses mots ne dépassent sa pensée, avant qu’elle ne presse Mavis à lui révéler ce qu’elle semble savoir ou tout du moins ce qu’elle croit connaître. Mais avant de se dérober, Nina se perd d’abattre la seule carte de son jeu. « C’est surtout amusant quand on sait que pendant des années ce genre de rumeurs courait au sujet de votre père. » Plus d’une fois, elle a entendu dire que Léon Barnes pouvait avoir des regards insistants auprès de certaines infirmières ou d’autres de ses consœurs. « Je vous aviserais de vous mêler de ce qui vous regarde en ce lieu, c’est-à-dire la médecine. Et de ne pas de répandre de vaine rumeur sur mon mariage baser sur la jalousie maladive qui visiblement étrangle certains d'entre vous. » Est-ce que Mavis Barnes serait-elle jalouse au final ? De ne pas avoir mis la main sur le chirurgien d'une future renommer non négligeable. Ne dit-on pas que les filles de son genre ont pour habitude de chercher leur père auprès des hommes qu'elles fréquentent ? Nina se rassure avec ce pan de vérité, de la jalousie mal placée, voilà ce qui alimentait un tel cinéma fabriquer de toute pièce. Elle avait su épouser le bon parti, qu'importe ce qu'il avait pu faire, aux yeux de leur petit monde, il était le bon parti, le gendre parfait. Pas vrai ? Autant continuer à se bercer d'illusion naïve plutôt que de donner de l'importance à la parole d'une gamine qui ne connais absolument rien de ce que représente une vie de couple comme la leur. « Le fait que nous travaillons tous les deux dans cet hôpital ne vous donne aucunement le droit de vous infiltrer dans notre vie privée. » Et rien de plus. Elle ne pouvait rien lui accorder de plus. Nina allait devoir discuter avec Ruben, comprendre ce qu’il avait bien pu raconter, ce qu’il aurait pu entendre de son côté. Et plus tard, bien plus tard, elle finira par assembler tous les morceaux du puzzle. Mais pour l’instant, l’esprit de Nina cherche simplement à fuir. Le plus loin possible. « Maintenant, vous m’excuserez, mais j’ai vraiment besoin d’un café. » Fuir pour ne rien laisser transparaître devant le regard si inquisiteur de la blonde. Fuir pour ne pas croire à ce qu’elle venait de marteler dans un coin de son esprit. Fuir la responsable de tous ses maux qui s’amusait à glousser juste sous son nez.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
guilty as sin @"Nina Craine" (crédit gif/blondewhoregifs)
"Très bien." Mavis capitulait pour une seule raison : elle avait de meilleures cartes dans sa manche. A ce stade, constater — avec une délectation grandissante, elle le confessait — que Nina était en train de monter en pression toute seule, comme une grande fille, la regarder se débattre avec dignité pour que son couple ne soit ni vu ni dépeint comme étant en train de prendre l’eau, ça avait le même effet sur elle que de recevoir un poney pour son anniversaire. Franchement, c’était une récompense qu’elle ne boudait pas, s’en régalant avec une joie contenue, mais réelle, n’ayant qu’une seule hâte : le monter, Caramel (évidemment qu’il s’appelait Caramel, comme tous les poneys). En relevant la tête, feignant une petite mine désolée, elle observa Nina. Elle s’appliquait à vouloir lui faire la morale, et c’était de bonne guerre après tout. Si seulement elle savait à quel point ça rentrait dans une oreille pour ressortir par l’autre, elle ne s’échinerait pas à être aussi processive, à se repaître dans son déni comme le faisait son cher ex-futur mari. Pas étonnant au fond qu’ils se soient trouvés, qu’elle pensa en la regardant s’agiter de là où elle se trouvait alors qu’elle refusait sa compassion et sa pitié. Il ne fallait pas qu’elle craigne de provoquer ces deux sentiments chez la jeune femme qui lui faisait face de loin, ce n’était que du faux. Ce qui l’était moins, c’était le fond de vérité qu’elle lui offrit en retour, restant toutefois penaude pour alimenter cette comédie qu’elle prenant tant de plaisir à jouer depuis quelques minutes maintenant "Je vous ai dit de faire ce que vous voulez de mes excuses, c’est votre droit de ne pas les accepter ; et c’est le mien d’estimer que vous surréagissez, docteur Hartfield." Penaude, certes, pas moins décidée à la mettre encore plus en rogne en dégainant son audace tout en la dissimulant derrière de la pseudo-bienveillance.
Qu’elle dépasse les limites ou pas, Mavis s’en moquait. Elle était bien décidée à semer le doute dans l’esprit de Nina qu’elle vit vaciller lorsqu’elle souleva l’éventualité qu’elle travaillait avec la personne avec laquelle son mari la trompait. Elle l’avait juste en face d’elle, cette dernière se jouant d’elle avec une félicité certaine, entendant sa voix changer d’octave et ses épaules s’affaisser sous le poids de la méfiance qu’elle venait de lui injecter dans les veines sans aucune pitié. Une chose était certaine, elle qui paraissait déjà fatiguée n’en finirait plus de flirter avec les insomnies lorsque, se glissant dans les draps froids de son lit, elle passerait en revue tous les profils des hommes et des femmes qui côtoyaient professionnellement Ruben histoire de mettre le doigt sur celui qui était le plus susceptible de lui planter un couteau dans le dos. Si elle avait été seule, Mavis aurait ricané. Là, elle préféra rebondir sur ce qu’elle laissa filer, exagérant un froncement de sourcils, et donc un semblant d’intérêt, faussement interpellée par ce qu’elle avançait "Vous avez l’air de croire que je suis la source de ces affabulations, mais c’est faux." Complètement faux. Elle n'était que la source de ses pires cauchemars, ce n’était guère mieux "Je ne fais que reporter ce que j’ai entendu ces dernières semaines, et je vous le répète, je pensais vous rendre service en vous mettant au courant." Elle n’attendit pas pour ajouter, et ce d’un ton doux, presque innocent "Si, justement, vous écoutiez un peu plus les bruits de couloirs de votre côté, sans doute que vous passeriez moins au travers de certaines vérités." Deux ans, Nina, et t’as même pas été fichue de sentir mon parfum sur les vêtements de ton mari, t’as même pas été fichue de te rendre compte quand il rendrait repût des moments que je lui faisais passer dans mon lit. La pique était basse, seulement elle ne méritait que ça, la jeune femme : la mesquinerie, bien loin d’être assez maline pour voir ce qui se tramait juste devant son nez.
Elle affronta ses yeux, se mit à rire quand, la seule stratégie correcte aux siens fut de ramener Leon au centre de leur conversation. C’était d'un grotesque qui la fit rire "Nina." laissa-t-elle échapper dans la même intonation qu’une maman attendrie par la première bêtise de son rejeton. Elle inclina même la tête sur le côté, l’infantilisant encore plus en la secouant doucement pour anticiper l’intention derrière la phrase qu’elle lui dit juste après "Vous souffrez, alors vous cherchez un moyen de gérer votre frustration. Je comprends, c’est humain, surtout dans ce genre d’histoire." Tu parles, peut-être que si elle avait été moins occupée à faire semblant de jouer au petit couple parfait avec son mari, elle se serait rendu compte que c'était tout sauf l’homme parfait. Elle continua "Seulement, c’est indigne de vous de vous rabaisser à ce genre de propos mensongers pour apaiser votre peine. Vraiment. Je croyais que c’était un tort d’écouter les rumeurs ?" Rumeurs qui n’existaient pas, pas même dans ses rêves les plus fous, à Nina. L’arroseur arrosé, ça la fit sourire avec, encore une fois, le même air qu’une maman fière des efforts de son enfant pour attirer l’attention du monde entier. Cet air disparut, redevenant aussi sérieuse et concernée qu’elle pouvait l’être pour rétablir la stricte vérité "D’autant que mon père n’a rien à voir là-dedans. Vous savez parfaitement que sa réputation est irréprochable. Il lutte pour le droit des femmes à évoluer dans un environnement plus sûr, et ça depuis de nombreuses années : il est adoré, par votre mari, en particulier." Et dans ses paroles, il n’y avait aucune écran de fumée, aucune volonté de sa part de redorer le blason de son père : il n’en avait pas besoin. Leon était un chirurgien émérite dont le talent n’était pas la seule qualité qu’on lui trouvait et qu’on saluait à grands coups d’éloges justifiées. Il n’était pas un père attentif, il était un homme bien cependant, bien meilleur que celui que la blonde en face d’elle avait épousé, et sans pour autant défendre son paternel, pas vraiment du genre à le faire, éviter à la jeune femme l’humiliation de raconter des bobards pour soulager son petit coeur brisé, c’était une fleur qu’elle était prête à lui faire parce qu’encore une fois, si elle se mettait à s’en prendre à lui, une chose était certaine : on lui rirait au nez, exactement comme Mavis venait de le faire "Cherchez une autre cible si vous voulez me blesser autant que lui vous blesse." Un conseil que, cette fois, elle lui donna avec un ton bien moins chargé en commisération que toutes les autres fois.
Après tout ça, que pouvait-elle dire de plus ? Se défendre d’être jalouse ? Elle ne voyait pas de qui être jalouse, même si elle regrettait que le jugement de Ruben soit si mauvais qu’il préférait rester avec une femme qui lui accordait si peu d’attention qu’elle n’était pas capable de se rendre compte qu’il allait faire trempette dans d’autres eaux que celle de son bain plus souvent qu’à son tour. Ainsi, après son laïus, ses épaules se haussèrent en même temps que sa tête se redressait, prête à faire ce qu'on attendait d’elle : retourner au travail le coeur gonflé d’une joie infinie d’avoir su cultiver le doute chez une andouille comme l’autre, celle avec qui elle était en compétition par défaut, et qui, de toute évidence, devait avoir d’autres qualités que son sens de l’observation pour mériter le sceptre et la couronne. Elle répéta "Très bien." Fuis, Nina, fuis. Elle hocha la tête finalement, acquiesçant à ce qu’elle ajoutait ensuite, et que d’une toute petite voix, elle accepta de lui concéder, en bonne Samaritaine qu’elle était. Elle lui montra même le chemin d’un signe de la main "Bien sûr. Allez-y, ça vous fera le plus grand bien." Qu’elle se noie dans son café, ce serait une mort plus digne que de s’étouffer dans son déni. S’apprêtant à se retourner pour s’en aller, elle aussi, Mavis s’arrêta en bon chemin, sa mine affectée devenant plus grave encore quand, l’interpellant à nouveau, elle lui fit "Et Nina ?" Elle attendit que son visage se tourne dans sa direction, et les lèvres pincées pendant une seconde seulement, elle finit par conclure, aussi gentille que désolée d’avoir remué que du mauvais — et puis quoi encore, elle espérait du plus profond que son âme qu’elle allait se cacher pour pleurer une fois qu’elles se serraient enfin quittées "Bon courage. Vous allez en avoir besoin."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.