Cosechas lo que siembras ♛ Valentina

(#) Sujet: Cosechas lo que siembras ♛ Valentina Dim 10 Mar 2024 - 11:20

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You reap what you sow

Avec mes cours, j'avais quelques opportunités d'ouverture sur le monde. Sur celui, dont je voulais emprunter la voie notamment. Ce qui me plairait, c'était d'être dans ce milieu que j'aimais tant, le domaine artistique. Celui qui me faisait vibrer et me sentir vivante. Et celui, dans lequel, j'étais merveilleusement bien. Or, j'étais encore aux études et ce ne serait sûrement pas demain la veille, que j'obtiendrais un poste tant convoité de conservatrice de musée. Je ne me faisais pas trop d'illusions à ce propos, j'étais encore jeune et on ne faisait pas facilement confiance à une jeune femme. Parce que je me rendais compte, que dans ce monde fermé, il y avait beaucoup d'hommes.

Que les jeunes hommes arrivaient plus aisément à trouver leur place, qu'une jeune femme telle que moi. Évidemment, je savais que la première chose que l'on pouvait observer chez moi, était ma plastique. Et que même parfois, j'en usais pour arriver à mes fins. Mais ... j'avais envie d'être reconnue pour mes compétences. Ce pour quoi, j'étais assise sur un banc durant huit heures consécutives à écouter un professeur reconnu par ses pairs, qui savait distiller son savoir à ses ouailles quelque peu réceptives. Et, j'avais envie de le trouver ce mentor, où qu'il puisse être.
C'est pourquoi, j'avais décidé d'opter pour un stage. Pour me former. Pour prendre de l'avance sur mes comparses. Tout en sachant parfaitement, que les réponses seraient peut-être d'ordre négatives, mais je m'y accrochais.

Observant l'écran noir de mon MacBook Air, assise à la cafétéria de l'université, je passais en revue dans un carnet, les établissements dans lesquels, je souhaitais me rendre. Tout en augmentant mon champ des possibles. Ne pas me cantonner seulement à l'art. Ouvrir mes horizons. Miser sur un terrain que je pouvais connaître, tant il m'accompagnait au quotidien. Le Luxe. Pianotant à la hâte sur mon clavier, voilà que je tombais sur un article mentionnant LVMH et ses projets d'avenir. Tenter ma chance en envoyant un mail culotté à une certaine Valentina De Luca ? Je venais de le signer.
Et, je n'attendais plus que sa réponse.

Il fallait croire que mon culot et mes origines que nous partagions sensiblement, avaient plu à la magnifique femme, que j'attendais aujourd'hui dans l'une des rues passantes du quartier de Spring Hill. Il ne m'était pas inconnu, j'y avais une immense villa qui était alors aux bons soins de Lourdes, pour la journée. M'étant vêtue d'une tenue entièrement noire, dont le seul accessoire coloré était un sac à main griffé d'une grande enseigne de luxe, de couleur doré, j'attendais alors la working girl, qui, je l'avais bien compris serait un modèle de réussite et un semblant de mère, que je n'avais jamais vraiment eue.

Son message avait tout résumé. Notamment sur l'issue que serait cette première journée à ses côtés : accompagner une célébrité, dont l'identité ne m'avait pas été dévoilée, à une conférence de presse. Autant dire, que j'avais hâte qu'elle apparaisse dans mon champ de vision ! Mon regard vert, alternant entre chaque individu et pestant en espagnol, quand ceux-ci parvenaient à me gâcher la vue. Jusqu'à ce que je la vis, lui offrant un signe de main en guise de salut, et quelques présentations d'usage, toutefois.

- Madame De Luca, je suis Nieves. J'offrais l'un de mes sourires, les plus charmants. Ceux qui faisaient tourner les têtes des jeunes hommes et rassuraient les jeunes femmes. Mais, ce dernier était plus que sincère. J'avais envie de faire bonne impression. Réellement. Enchantée ! M'exclamais-je, totalement extatique. Parce que, même si c'était pour un stage obtenu avec une audace quelque peu impertinente, j'étais plus que curieuse de le commencer. À ses côtés.

(#) Sujet: Re: Cosechas lo que siembras ♛ Valentina Mer 13 Mar 2024 - 9:29

Cosechas lo que siembras
@Nieves Del Pino ☆ Valentina

Après l’accident de Maya et l’énorme frayeur que j’avais eu, j’avais pris la décision de travailler différemment. Ainsi, lorsque j’avais la garde de mes enfants – et jusqu’à ce que Maya soit complètement rétablie de sa fracture au bras – je travaillerais de la maison. Personne n’avait vu d’objection à ma demande. De toute façon, ma décision était prise et ne souffrait d’aucune négociation. Le mail d’une certaine Nieves Del Pino arriva à point nommé. Une stagiaire ? L’occasion de montrer ce qu’était mon travail, d’enseigner, de donner envie à une nouvelle génération. Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu, ni eu envie d’avoir une stagiaire mais l’audace et le culot de la jeune femme me plaisait alors j’avais accepté.

J’avais contacté les ressources humaines pour qu’ils lui rédigent un contrat qui couvrirait une première semaine de stage. Je voulais tout d’abord la jauger et juger de son potentiel. Et c’est à l’issue de cette semaine qu’un contrat plus long pourrait être signé. J’aimais que tout soit carré. J’avais précisé tout cela à Nieves dans mon mail et cela n’avait pas semblé l’offusquer. Voilà un bon point !!

Après avoir déposé mon fils aîné devant son lycée, j’avais laissé ma voiture dans le parking des locaux de LVMH. Je devais rencontrer Nieves aujourd’hui et l’amener à sa première conférence de presse. Je lui avais donné rdv près d’une brasserie que je connaissais bien pour débriefer brièvement avec elle et lui expliquer un peu mon rôle. Une belle blonde apparut dans mon champs de vision et m’offrit un signe de main. - Madame De Luca, je suis Nieves. Un charmant sourire, une tenue impeccable … Elle présentait très bien et sans que je ne lui ai précisé, elle arborait déjà une tenue professionnelle. Mes lèvres s’étirèrent en un sourire chaleureux et je pense pouvoir dire que Nieves semblait très enthousiaste de participer à cette journée. Enchantée ! - « Je suis ravie de faire votre connaissance Nieves et de mettre un visage sur le mail audacieux que j’ai reçu. » lui dis-je tout en plantant mon regard couleur chocolat dans le sien, vert émeraude.

Je lui fais signe de me suivre pour que nous puissions nous poser en terrasse. « La conférence de presse est dans une heure mais je voulais tout de même vous rencontrer avant d’y être, et je n’avais pas le temps pour vous recevoir dans nos locaux aujourd’hui. » expliquais-je, tout en lissant les plis de ma robe cintrée couleur bordeaux. Je pris place sur un fauteuil et croisais mes jambes. « Et c’est Valentina. » précisais-je pour la mettre un peu plus à l’aise, consciente que cette première rencontre dans un lieu si informel pouvait être stressant. « Vous avez bien signé le contrat pour la semaine ? » Je savais que c’était le cas. Je m’en étais assuré la veille. « C’est un contrat très court mais dans votre mail vous avez précisé que vous étiez dans un cursus artistique et je ne voudrais pas vous enfermer dans un stage qui ne vous conviendrait pas et qui me ferait perdre mon temps. » J’étais sèche ? Non pas du tout, mais je préférais jouer franc jeu avec et nous éviter de perdre notre temps. « A la fin de cette semaine, vous aurez déjà une idée très vague de ce qu’est le travail dans les relations publiques mais qui, je pense, nous permettra de voir si vous continuez l’aventure avec moi. On est ok là-dessus ? » Un serveur arriva enfin et je laissais Nieves commander ce qu’elle souhaitait avant de commander un expresso. « est-ce que vous avez des questions sur le déroulement de cette semaine et des suites qu’il y aura ? C’est le moment parce qu’ensuite je vais vous expliquer ce que nous allons faire aujourd’hui. »

You are the reason ...

I'd climb every mountain and swim every ocean just to be with you and fix what I've broken cause I need you to see that you are the reason ( ☽☽ )

(#) Sujet: Re: Cosechas lo que siembras ♛ Valentina Jeu 14 Mar 2024 - 18:25

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You reap what you sow

@Valentina De Luca & @Nieves del Pino

Il fallait croire que l'audace dont j'étais pétrie depuis l'enfance, avait sensiblement porté ses fruits. Tant et si bien, que mon mail des plus audacieux, avait su attiré l'attention de la femme à laquelle, je l'avais sensiblement envoyé. Même si, j'avais eu peur d'obtenir aucune réponse de sa part ou une réponse pour le moins laconique en quelques lignes seulement, Valentina De Luca, m'avait alors répondu. Égayant ma journée et faisant en sorte de confirmer ma pensée qui était la suivante : il suffisait d'un peu de culot pour faire tourner le monde à ~~son~~ mon avantage. Et, elle avait contribué à cette idée.

Or, en plus de cela, j'étais heureuse. Heureuse de découvrir un aspect d'un métier à ses côtés. Même si ce dernier n'était qu'un stage, j'allais l'assister. Apprendre certaines choses qui allaient sûrement me servir, pour la suite de ma carrière. Et en cela, j'étais sûre et certaine de la remercier pour mon avenir et une opportunité sans pareille. Lorsque la quarantenaire fut enfin non loin de moi, je ne pouvais qu'admirer son habillement. Elle était parfaite. Magnifique. Un subtil mélange de droiture et de réussite féminine. Peut-être, était-ce le genre de femme qui s'était faite, toute seule ? Sans l'aide d'un homme ? Je l'espérais. Mais une petite voix, me soufflait que c'était le cas.

- Pareillement ! Et, je suis heureuse que ce mail audacieux ait su capter votre intérêt Madame De Luca ! Je m'exclamais en souriant, satisfaite de mon petit effet. Encore plus, lorsqu'il fallait que je la suive, afin qu'elle me présente les tenants et aboutissants de notre rencontre et de ce que j'allais lui apporter par ma présence à ses côtés. Je comprends tout à fait. Ne vous en faites pas. Et, je vous remercie encore de me recevoir.

Un autre sourire chaleureux, alors que je prenais place en face d'elle. M'asseyant comme un miroir de ses gestes. Jambes croisées, alors que je conservais mon sac griffé sur celles-ci. Ne souhaitant aucunement, qu'il en soit abîmé par le sol. C'était quelque chose, que je me refusais. J'aimais les beaux items, alors autant les conserver dans leur état initial, le plus possible. N'est-ce pas ?

- D'accord, Valentina. Un petit sourire en coin, alors que je sentais bien que son interrogation était faite pour me tester. Parce que 'oui', j'avais signé mon contrat par voie électronique, dès que je l'avais reçu. Afin que tout soit en règle et que toutes les deux, nous ne soyons aucunement inquiétées. Tout à fait. À l'instant même où je l'ai vu passer dans mon adresse mail, Valentina. Un silence. Je suis entièrement d'accord avec vous, mais je souhaite tout de même effectuer ce stage, qui m'offrira certaines opportunités. Je le sais. C'était indéniable. Avec une telle personne, c'était une évidence. On est okay, là-dessus.

Que pouvais-je dire d'autre ? Nous étions sur la même longueur d'ondes. Alors que mon interlocutrice venait de commander un expresso, j'hésitais quelques secondes avant d'opter pour un thé vert. Pinçant mes lèvres pleines, il était néanmoins vrai que je n'avais pas de questionnements à lui poser sur l'instant. Que ceux-ci viendraient au fur et à mesure du stage et de ce qu'elle attendrait de moi. Je ne me formalisais pas, cependant.

- Pour l'instant, je n'en ai pas non. Même si, je pense que j'en aurais au fur et à mesure des journées passées à vos côtés. Un autre silence, bienvenu. J'ai grande hâte d'entendre vos explications. Étais-je surexcitée ? Probablement.

Cosechas lo que siembras
@Nieves Del Pino ☆ Valentina

Je sondais la jolie blonde de mon regard couleur chocolat. Elle présentait bien et me donnait envie de continuer l’aventure avec elle. Dans le monde du luxe, de la mode, de la joaillerie, le paraître était presque plus important que le CV qu’on apportait. Ce qui était aux antipodes de ce que j’étais dans ma vie personnelle. Certes, je vivais dans une magnifique maison à Spring Hill, et j’avais vécu dans ce même quartier pendant de longues années avec ma famille mais je pourrais me contenter de quelque chose de moins luxueux s’il le fallait. Mais je voulais ce qu’il y a de mieux pour mes enfants. Cependant, je ne souhaitais pas seulement que Nieves présente bien, je voulais aussi voir ce qu’elle avait dans le ventre. Son mail avait réussi à attirer mon attention et j’espérais ne pas m’être fourvoyée en la prenant avec moi.

Après avoir commandé un expresso pour moi et un thé vert pour elle, je ne souhaitais pas perdre de temps et entrer directement dans le vif du sujet. Nieves semblait particulièrement enthousiaste. « Alors mettons-nous au travail. » lui dis-je, un sourire en coin. Le serveur nous apporta alors notre commande. Je sortis un billet de mon sac à main que je lui tendis, puis un autre comme pourboire et le laissais partir. « Contrairement à ce que la plupart des gens peuvent penser, une conférence de presse est très préparée. C’est presque du théâtre. Pas seulement au niveau de la présentation comme la salle, la disposition des chaises … Non, je parle de tout ce qui va être dit. La ‘star’ qui va être au centre de l’attention est minutieusement préparée à tout genre de questions. Pas seulement les questions sur le projet qu’elle défend – en l’occurrence, ici, on va être sur une ligne de lunettes de soleil de luxe avec une édition spéciale pour les jeux olympiques – mais sur tous les à côté, du genre des question personnelles gênantes. Les journalistes sont, aussi, à l’affût du moindre malaise que peut montrer la ‘star’ à propos d’une question. » expliquais-je avant de prendre une gorgée de mon café pour lui laisser le temps d’assimiler mes paroles. « Nous demandons, la plupart du temps, la liste des questions que les journalistes vont poser mais il arrive que ça dérape. Et il arrive que des journalistes posent des questions surprises, donc nous devons être prêtes à intervenir si ça ne devait pas se passer comme prévu. » Mon regard se pose sur la blondinette, « Donc en résumé et sûrement la règle la plus importante, les relations publiques c’est beaucoup d’observation et une concentration de tous les instants. »

HJ : à ce stade, c’est même plus du retard, vraiment je suis désolée Cosechas lo que siembras ♛ Valentina 324315736

si tu souhaites qu’on stoppe le sujet ou quoi que ce soit d’autre, n’hésites pas à me MP Cosechas lo que siembras ♛ Valentina 324315736

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You reap what you sow

@Valentina De Luca & @Nieves del Pino

Mon culot obséquieux n'avait d'égal que mon beau visage et cela, on me l'avait souvent dit. Parce que cet état de fait, il m'avait aidée en de nombreuses situations, même celles qui auraient été jugées inextricables par le commun des mortels. J'étais de celles, qui s'en sortaient toujours avec un sourire plus que feint et quelques palabres acerbes qui déplaisaient parfois.
Et, est-ce que j'en avais seulement quelque chose à faire ? Assurément que non.

Déjà, que je n'étais pas connue pour écouter mon propre père, Rafael del Pino, ce ne serait clairement pas des inconnus qui allaient avoir gain de cause chez ma personne. Mais, en revanche, j'écoutais avec attention la femme que j'avais contacté par mail et qui n'avait pas été contraire à cette rencontre. Au mieux, j'étais en train de l'écouter. Religieusement. Consciente à juste titre, qu'elle était un atout non négligeable dans ces perspectives d'avenir, que je me fixais sur le long terme.

Elle était un exemple de réussite à suivre, Valentina De Luca. Et, en cela, je l'admirais. Mes iris verts scrutant cette magnifique femme, alors que de mon sac à main griffé, j'en ressortais un carnet et un stylo Mont-Blanc, afin de prendre quelques notes à la volée. Tout était bon à prendre, n'est-ce pas ? Et, je n'allais certainement pas cracher ouvertement sur cette occasion. Toutes ses palabres, j'essayais du mieux que je le pouvais, de les coucher sur le papier. Pour ne pas les oublier en premier lieu, mais surtout pour les conserver.

- Je vois. Reposant mon stylo sur mon carnet, je le refermais quelque peu, sans pour autant encore le ranger dans mon sac à main. ... tout est préparé en amont, avec un espoir non négligeable qu'il n'y ait pas d'anicroches. C'est bien cela ? Ou peu d'imprévus ? Qui seraient susceptibles de mettre en péril l'organisation de l'évènement ? Si tout était pensé en amont, cela était logique que ça le soit. Avez-vous des exemples d'une conférence qui se serait mal passée et de comment vous êtes parvenue à tout remettre en ordre ?

J'étais curieuse de le savoir. Parce que si par malheur, cela m'arrivait, je devais au moins me baser sur le témoignage de cette femme assise en face de moi et qui était pour le moins fascinante. Elle me paraissait être un modèle, bien plus légitime que ma propre mère. Et en cela, ce n'était pas vraiment compliqué. Parce que ma propre mère, je n'en avais que des souvenirs lointains ou bien peu enrichissants pour une construction de ma psyché. Tout ce que j'avais retenu d'elle, c'était que je la détestais comme elle, elle pouvait me haïr.

Alors peut-être que cette femme me renvoyait cette image maternelle, que je n'avais jamais réellement connue ? Probablement. Mais, il était sûr et certain que je ne me l'avouerais probablement jamais. À quoi bon, d'ailleurs ?

Spoiler:

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