end up on the floor (Atlas)

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Drink up 'cause a party ain't a party 'til you ride out through it. End up on the floor but can't remember, you clueless. Officer, like what the hell is you doing? Stumbling, fumbling, you wanna what? Come again. Give me Henn, give me gin, give me liquor. Give me champagne bubbles 'til I'm bent. What happens after that? If you inspired then tell a friend

Il y avait ce bruit. Un tic tic incessant qui agaçait l’oreille de Sergio et le tira de sa torpeur. Ses paupières se soulevèrent difficilement et il réalisa que ce n’était pas son principal problème, à cet instant. Une douleur lui vrilla les tempes à la vue de la lumière et au moindre effort de soulever la tête. Il avait la bouche pâteuse, la gorge sèche, l’estomac contrarié. La gueule de bois, une qu’il ne ravalerait pas avec du paracétamol et des électrolytes. La sensation duveteuse sous sa joue était douteuse et dans un effort surhumain, l’homme se redressa sur les coudes. Il était au sol sur un tapis en fausse fourrure. Ce n’était pas chez lui. Où était-il déjà la veille ? Il se souvenait d’une soirée en ville. Un acteur qu’il avait sous contrat qui avait voulu s’y montrer. Sergio avait voulu en faire une apparition promotionnelle, et la fête avait repris le dessus. Ils avaient insisté sur le bar. La facture ne devait pas être jolie à voir. Instinctivement, l’agent tâtonna le sol autour de lui pour trouver son téléphone, qui n’était nulle part dans son champ de vision. Ses vêtements non plus, d’ailleurs. Il n’y avait au sol que des résidus de bouteilles, de nourriture, de déguisements multicolores, et de ce qui avait un jour dû appartenir à la décoration de la chambre. Après bien une minute, le Gutiérrez trouva la force de se lever. Le monde tanguait encore et la douleur envahit sa boîte crânienne, lui faisant froncer les sourcils. Son premier réflexe fut de vouloir fermer les rideaux, sauf que la vue l’interpella. La fenêtre donnait sur un terrain vague. Pas de civilisation à la ronde, juste des terrains utilisés pour du dépôt sauvage. Ils n’étaient pas à Spring Hill, ou même au cœur de Brisbane. De même, la chambre était inconnue, au même titre que l’homme qui dormait sur le lit, avachi en étoile de mer. Cette fois, Sergio fronça volontairement les sourcils et se frotta le visage, profondément confus. Il ne se souvenait pas de comment il avait atterri ici, de pourquoi est-ce qu’il avait dormi en boxer sur le tapis, ou même de qui était ce gars. Il ne voyait ses affaires nulle part, que ce soit sur les meubles, au sol ou dans la salle de bain qui était -dieu merci-, vide. Le robinet sonna sa délivrance et le patriarche décida de remettre ses interrogations après avoir bu ce qui lui sembla être des litres. C’était assez pour calmer la sécheresse aride de sa gorge, pas pour atténuer la gueule de bois. Il rêvait juste de s’échouer chez lui, dans son lit, et de dormir jusqu’à ce que la sensation passe. Ce n’était juste pas une option. Il devait rentrer nourrir sa chienne. Il aurait aussi dû emmener Alejandro à l’école, il l’avait promis à Mari. Il était un homme mort. Non seulement pour avoir manqué à ses obligations, mais aussi parce que vu l’heure indiquée par le réveil -9h12-, elle devait maintenant être au stade où elle s’inquiétait. Alors, un peu plus nerveusement, il se mit à faire le tour de la chambre pour retrouver ce foutu téléphone. C’était peine perdue. En prime, il mit le pied dans une flaque suspicieuse, ce qui acheva le retour de sa nausée. C’était trop. Il n’allait pas partir sans ses affaires ou dans cette tenue, et plutôt mourir que d’enfiler ce qui leur avait vraisemblablement servi de déguisement cette nuit. Inévitablement méfiant, il attrapa l’oreiller tombé au sol -sans doute pour lui-, et le balança sur l’inconnu pour le réveiller. « Hé, la belle au bois dormant ! » Sa propre voix lui fit sonner le cerveau et grimacer. Le type ne bougeait pas. Si ce n’était pour ses ronflements, Sergio aurait eu peur d’avoir un cadavre sur les mains. Dépité, il s’approcha, lui attrapa l’épaule et le secoua jusqu’à vraiment le sortir de ce sommeil qui ne devait pas être si réparateur. « La sieste est finie. »

@Atlas Siede

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L’ambiance se voulait familière, mais comme étrange. Atlas était vêtu de son uniforme le moins formel, les pieds plantés sur la piste d’un porte-avions, le regard fixé sur un horizon qui se voulait aussi instable que l’océan aux alentours. Il voyait son hélicoptère, à quelques mètres de là, porte du cockpit grande ouverte, n’attendant que lui. Mais ses pieds refusaient d’avancer. Comme si la semelle de ses rangers avait fondu pour ne faire plus qu’un avec le tarmac. Il se retrouvait figé sur place, incapable de parler, d’interpeller ceux qui l’entouraient et surtout dans l’incapacité du moindre mouvement. L’angoisse paraissait s’agrandir dans sa poitrine alors qu’une douleur venait à le lancer dans la cuisse. Il cherchait à bouger, à faire quelque chose, mais rien ne semblait s’avérer efficace. Et alors que l’océan paraissait avaler une tempête, il senti comme un coup sur son épaule. Un petit rien, qui se transforma en une secousse, tel un tremblement de terre étranger. La secousse repris accompagnée d’une voix qui le fit sortir de sa torpeur. « Hé, la belle au bois dormant ! » Dans un premier temps, Atlas enregistra la douleur qui provenait de son crâne. Avant qu’on ne le secoue à nouveau. « La sieste est finie. » Et finalement, ses instincts de militaire prirent le dessus. Dans un mouvement étrangement souple pour quelqu’un qui n’avait pas pratiqué le moindre sport depuis des mois, Atlas se redressa sur le matelas pour attraper la main posée sur son épaule. D’un seul geste, il entreprit de tordre le poignet de son assaillant, prêt à en découdre. Il lui fallut une seconde, et un hurlement de la part de l’homme qu’il tenait fermement, pour réaliser qu’il n’était pas en zone de combat, mais dans une chambre d’hôtel. Sous le coup de la surprise, Atlas relâcha son étreinte et se laissa tomber sur le matelas. « C’est quoi ce bordel ? » Il avait parlé trop fort, le mal de crâne qui s’était infiltré entre ses tempes lui rappela une triste réalité. Il releva les yeux pour tomber sur la silhouette d’un parfait étrange. Grand, brun et surtout à moitié à poil. « Mais t’es qui toi ? » Oh, il avait bu. Il ne pouvait plus en douter, entre sa gorge qui lui hurlait de boire de l’eau, sa langue pâteuse et ce terrible mal de tête qui lui vrillait le crâne. Il n’avait aucune idée de ce qu’il foutait là et fut rassuré de remarquer qu’il avait encore son caleçon et un tee shirt sur le dos. Pour le reste ? Il n’avait aucunes idées d’où il pouvait bien être et une nausée était en train de lui torturer l’estomac. Sans un mot pour l’inconnu, il se leva, trop rapidement au goût de ses muscles. Sa cuisse lui rappela qu’il ne pouvait plus être aussi vif et il manqua de s’écrouler sur le lit à nouveau. Il lui fallut une minute pour retrouver son équilibre et une de plus pour se rendre dans la salle de bain et s’asperger le visage d’eau froide. « Putain… » Il n’avait aucune idée d’où il pouvait être et l’autre continuait à le fixer comme s’il avait réponse à tout. « T’as un nom au moins ? » C’était quoi encore que cette histoire… Il n’avait quand même pas ramassé un mec dans un bar ? Il était bien dans un bar hier soir, non ?

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Sergio pouvait se targuer d’être un homme extrêmement logique. Mais dans la situation actuelle, il ne savait pas par quoi commencer. Il n’avait aucune idée d’où il était, d’où étaient ses affaires, d’où il avait passé la soirée, ou de qui était ce type. Si ce n’était dans l’espoir que l’inconnu ait plus d’informations que lui, le mexicain serait déjà hors de cette chambre. Il ne s’attendait pas à ce que le gars ait un mal de crâne moins important que lui, ceci dit. Il ne s’attendait pas non plus à se faire attaquer en premier lieu. Le geste était vif, précis, été Sergio se retrouva le bras plié en deux. La douleur était au moins aussi vive que celle de sa gueule de bois et il ne put retenir un cri, incapable de trouver comment rétorquer pour se défendre. Heureusement la maîtrise ne dura pas, l’inconnu revint à la réalité et recula sur le matelas. L’agent récupéra son poignet pour le masser, non sans siffler un « Enfermo bastardo » mauvais. Si les regards avaient pu tuer, ce taré aurait été en bien mauvaise position. Il allait mettre ça sur le compte d’un accident, car le type le regarda avec le même air d’incompréhension que Sergio avait dû arborer en se réveillant. « T’as aucun souvenir ? » Ce serait une blague vraiment foireuse. Pourtant, à en voir la grimace de douleur, le regard hagard et les gestes confus, toutes ces réactions semblaient authentiques. « Dios mío… » Il se pinça l’arête du nez, se contenta juste de bouger du chemin pour le laisser se lever. Il ne devait pas encore être sobre car ses jambes faillirent ne pas soutenir son poids. Il tituba sur quelques mètres jusqu’à atteindre la salle de bain. A ce stade, le Gutiérrez ne lui prêtait plus attention, contournant plutôt le lit pour ouvrir les tiroirs des tables de chevet. Vides, à l’exception de capotes dans l’un d’eux, de quoi faire hausser un sourcil au brun qui regretta immédiatement. Rien que penser lui faisait mal, il refusait de se faire des scénarios dégoûtants en prime. Il préférait se concentrer sur le fait que ses affaires n’étaient pas là. Il avait intérêt à trouver une excuse en béton auprès de Mari. La voix de l’homme sembla résonner dans ses oreilles tellement son crâne le torturait et il fut tenté de ne pas répondre. Puis, il se rappela qu’il n’avait littéralement aucun souvenir de la soirée. « Sergio. Toi ? » Douloureusement, il se pencha pour regarder sous le lit. Que dalle, à part une carte de visite pour une agence immobilière qui n’avait sans doute rien à voir avec leur épopée. « Je dois rentrer. Mais impossible de retrouver mon téléphone, mon portefeuille, ou mes vêtements. Dis-moi que tu as une idée d’où j’ai pu laisser tout ça. » Son regard glissa aux déguisements au sol. « Et par pitié, dis-moi qu’on n’a pas atterri ici en ayant ça sur le dos. » Rien que la vision de la chemise multicolore fluo lui donnait des sueurs froides. Il n’avait pas les idées assez en place pour se la jouer enquêteur, n’importe quelle idée serait la bienvenue.

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Le mal de crâne est stratosphérique. De celui qui vous ravage les neurones et tabasse jusqu’à la racine des cheveux. Il n’a aucune idée de l’endroit où il se trouve et ses réflexes le poussent à agresser physiquement le mec qui venait de le réveiller. Rien ne va, rien ne fait sens. Il faut une seconde supplémentaire pour que ses yeux clairs s’adaptent à la lumière du jour. Une de plus pour réaliser qu’il n’est absolument pas chez lui, mais plutôt dans une chambre d’hôtel et que le mec dont il tient toujours le poignet hurle encore. Il le relâche un peu perdu. « Enfermo bastardo. » Il n’a jamais été très bon en espagnol, mais il comprend assez pour relever un regard noir vers l’autre homme. L’envie de répliquer est forte, mais il se retient, essayant plutôt de maîtriser la nausée qui monte. « T’as aucun souvenir ? » Il regarde l’homme qui reste un strict inconnu pour lui et hausse les épaules, regrettant déjà son geste, même cela s’avère être douloureux. « C’est un peu difficile là. » Sa gorge est affreusement sèche, sa voix ressemble à celle d’un fumeur de quatre-vingts ans. Il tousse avant de se lever difficilement pour se précipiter vers la mini salle de bain. Le filet d’eau fraîche lui apparaît comme une véritable délivrance. Dans son dos, il entend l’autre s’agiter dans la chambre, probablement en ouvrant tous les tiroirs à la fois. Il hésite un instant et finit par passer sa tête entière sous le filet d’eau froide. Comme si cela allait miraculeusement lui rendre tous ses souvenirs de la veille. Il n’avait pas pris une telle cuite depuis des années et probablement que le mélange avec ses médicaments n’a pas aidé. « Sergio. Toi ? » - « Atlas. » Bon. Au moins, il a un prénom. Il ne paraît pas vraiment dangereux, juste aussi paumé que lui. C’est quoi ce délire encore. Ils ne se connaissent même pas et pourtant les voilà dans la même chambre d’hôtel. Le lieu ressemble à s’y méprendre à un bon vieux film d’horreur ou à l’un des épisodes miteux de Breaking Bad. La pièce balance une veille odeur de renfermé et probablement un peu de transpiration. « Je dois rentrer. Mais impossible de retrouver mon téléphone, mon portefeuille, ou mes vêtements. Dis-moi que tu as une idée d’où j’ai pu laisser tout ça. » Instinctivement, ses mains se dirigent vers ses cuisses, mais il n’est vêtu que de son caleçon, ce qui complique un peu l’affaire. « Et par pitié, dis-moi qu’on n’a pas atterri ici en ayant ça sur le dos. » Son regard suit celui du brun pour découvrir les vêtements qui jonchent le sol. On dirait un déguisement à dix balles d’un personnage hippie des 70s. Il ne manque que la perruque, qu’il trouve sur le siège miteux vers l’entrée. « Attends… » Par acquis de conscience, Atlas attrape les deux pantalons pattes d’éléphants et trouve par miracle des poches. Et les clés d’une voiture. « C’est pas la mienne. » Non, il a entre les mains les clés d’une Ford et pas de sa Jeep. « C’est à toi ? » Il jette les clés vers Sergio et fouille les autres poches sans rien trouver, si ce n’est une serviette avec un numéro inscrit dessus. « Putain, mais c’est quoi cet enfer. » Est-ce qu’ils ont dragué des filles ? L’autre semble un peu trop nerveux pour qu’il ose poser la question. Il se défait des habits et jette un coup d’œil par la fenêtre. « Reste plus qu’à aller chercher sur le parking en priant pour qu’on ait laissé nos affaires dans la caisse. » Ce n’est pas l’idée du siècle, mais ils sont un peu à court d’options autour de cette chambre. « Ça ressemble pas franchement à Brisbane là dehors. » Où alors un coin qu’il ne connaît pas, mais il est certain qu’en ouvrant la porte, l’odeur de l’océan viendra lui agresser les narines. « T’étais à Gold Coast ? » Autant prendre l’option la plus proche ?

(#)Mer 4 Sep 2024 - 21:29

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Sergio ne se souvenait pas de la dernière fois où il avait bu au point de ne se souvenir de rien du tout. Tout dans cette chambre, de la compagnie à la décoration en passant par l’absence de ses affaires lui hérissait le poil. Il avait peur de découvrir ce qu’il avait pu faire la veille et pour l’heure, il ne trouvait rien pour l’aider. Le fameux Atlas n’avait pas plus d’informations que lui. C’était ironique dans un sens car pour un homme dont le métier était littéralement d’être préparé à toutes les éventualités et de réagir en un temps record, il n’avait aucune idée d’où commencer. Alors il resta impassible en laissant l’autre homme se pencher, faire les poches des pantalons. Il n’y aurait pas cru, mais ils se retrouvèrent avec un premier indice qui n’avait rien d’engageant. Une clé de voiture. « Non. » Il avait une BMW. Il fronça les sourcils, non sans une barre au front. Aucun scénario n’était bon ici. Ils n’auraient pas dû conduire d’une part. De l’autre, comment s’étaient-ils procuré cette voiture ? Dans le meilleur des cas, ils l’avaient louée, ce qui semblait étrange car jamais Sergio n’aurait opté pour une Jeep. Ou alors, ils l’avaient volée. Par-dessus l’épaule d’Atlas, le mexicain repéra la serviette au numéro de téléphone. Bon dieu, qu’est-ce qu’ils avaient fait ? « Tu es du genre à demander des numéros de téléphone ? » finit-il par demander d’une voix blanche, le sous-entendu étant clair. Sergio ne prenait que les cartes de visite généralement. Si c’était une serviette, c’était soit une mauvaise idée alcoolisée, soit une femme. Et pour le coup, il préférait tout bonnement rayer cette dernière possibilité de son esprit. Le fait est que maintenant, ils n’avaient plus d’autres options que de se tirer tant qu’ils le pouvaient, et la voiture était leur seule option. « En évitant de se faire remarquer, parce que j’ai pas envie d’expliquer l’état de la chambre. » C’était un dépotoir. Pour ce qu’il savait, ils n’avaient même pas payé la nuit encore. Le coup d’œil vers l’extérieur lui donna envie de se fracasser la tête contre un mur pour se réveiller de ce cauchemar. Il ne savait pas où ils étaient, mais c’était bien trop loin de sa destination initiale. « Non. J’étais dans Spring Hill, aux dernières nouvelles. J’ai aucune idée de comment on aurait pu faire une heure de route dans cet état. » Les derniers souvenirs de Sergio remontaient à Brisbane alors qu’il avait déjà bu plus que ce qui était autorisé. « Quel enfer. » grogna-t-il en s’accroupissant face à ces vêtements ridicules. Ce n’était pas le moment de se créer des problèmes et à son grand damne, se balader en boxer dehors lui coûterait bien plus de soucis que d’anéantir sa fierté… à nouveau. Se rhabiller lui fit le même effet que de marcher sur du verre pilé, et c’était avec un air profondément irrité qu’il quitta la chambre sans un mot de plus. Heureusement, la chambre donnait sur une cour intérieure qui menait au parking. Ils n’eurent pas à repasser par l’accueil. De là, le trajet fut plutôt facile. Il n’y avait pas beaucoup de voitures, et seulement une Jeep. En bon état, ce qui était une surprise. Un coup d’œil par la fenêtre montra que le véhicule était vide. Il n’y avait personne dedans, ce qui était déjà un miracle de pris. A peine la voiture déverrouillée que le mexicain grimpa au volant. La première chose qui le frappa fut l’odeur omniprésente d’alcool. La moquette semblait en être imbibée. « Dios mío. » souffla-t-il, la nausée lui revenant immédiatement. « Oui, ce devait être notre carrosse. » marmonna-t-il avec un sarcasme évident. Il se pencha vers la boîte à gants pour vérifier ce qui s’y trouvait. Une carte grise et des papiers d’assurance qui n’étaient, à leur grand malheur, pas reliés à une agence de location. « Tu connais une Lauren Patton ? » demanda-t-il, ne parvenait même pas à trouver l’espoir que la réponse soit positive. « Le numéro de téléphone ? » Mais pourquoi auraient-ils récupéré sa voiture ? Sauf si elle était rentrée avec eux. « Et s’il y avait une autre chambre ? » Les hypothèses lui vrillaient le cerveau. Bon sang, si retrouver ses affaires n’était pas si important, il aurait abandonné et trouvé un téléphone pour demander à quelqu’un de venir le chercher. Restait à savoir qui, car sa fierté n’assumerait jamais ce trou noir qu’avait été la soirée. A la recherche d’indices, le regard du mexicain s’accrocha à une forme noire qui débordait de derrière le siège passager. « Il y a un sac. » indiqua-t-il, plus méfiant qu’emballé par cette information.

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(#)Mar 17 Sep 2024 - 22:28

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Retournant la situation dans tous les sens, il ne semble pouvoir grapiller le moindre souvenir qui l’aiderait à comprendre comment il avait bien pu atterrir dans cette chambre d’hôtel en compagnie d’un parfait inconnu. Et s’il avait mis les mains sur des clés de voiture, elle semble n’appartenir à aucun d’entre eux. Qu’est-ce qu’ils ont bien pu faire pour se réveiller ici ? Atlas apprécie de moins en moins le sentiment d’inconfort qui le gagne. La blague de l’amnésie qu’il a déjà subie, à ce jour, il n’a toujours pas retrouvé le moindre de ses souvenirs. Il n’a pas l’intention de recommencer en tout cas. La situation ne prête pas à rire à ses yeux, mais la panique de son comparse reste amusante malgré tout. « Tu es du genre à demander des numéros de téléphone ? » Il hausse les épaules. Pas vraiment, mais bon. « Je suis célibataire. » Autrement dit, un Atlas sous alcool à très bien pu draguer tout ce qui bouge, parce qu’il est célibataire depuis bien trop longtemps à son goût, mais ce n’est pas un détail qu’il a l’intention de partager avec l’autre. Un numéro sans portable, ça n’allait pas les aider de toute manière. Il faut qu’ils sortent de cette chambre pour trouver la voiture. « En évitant de se faire remarquer, parce que j’ai pas envie d’expliquer l’état de la chambre. » Avec leurs accoutrements, ils vont probablement se faire remarquer. Et Atlas réalise que c’est tout sauf une bonne idée. « Je peux pas me faire arrêter ! » Ce n’est clairement pas le moment pour ça, il a besoin de garder un casier vierge, totalement. « Je déconne pas, c’est mon métier en jeu. » Comme s’il allait un jour retrouver sa place quelque part au sein de l’armée.

Il n’a aucune idée de ce qui les a amenés jusqu’ici, mais ils se sont clairement éloignés du centre-ville. Il traîne dans l’atmosphère un air marin qu’il est impossible de ressentir en plein centre de Brisbane. Atlas se demande comment ils ont pu conduire jusqu’ici sans jamais se faire arrêter en chemin. « Non. J’étais dans Spring Hill, aux dernières nouvelles. J’ai aucune idée de comment on aurait pu faire une heure de route dans cet état. » Il a soudainement comme un léger souvenir. « Le Sixteen Antlers ? » Il n’avait pas donné rendez-vous à Gayle là-bas ? Non. Pour être seul avec un autre gars, c’était forcément Ginny et elle lui avait posé un lapin pour une raison saugrenue dont elle seule a le secret. L’odeur qui règne dans l’habitacle de la voiture le sort de sa rêverie. « Putain. » Ils ont bu là-dedans ? « Oui, ce devait être notre carrosse. » Génial, un tombeau de la mort. « Tu connais une Lauren Patton ? » Atlas se retourne sur le siège pour voir ce que tient Sergio. « Ça me dit rien. » Est-ce que c’est le moment d’avouer ses problèmes à son compagnon de galère. « Mec… J’ai déjà des problèmes de mémoire et boire avec mon traitement. Pas certain que ce soit l’idée du siècle. » Il n’a aucune idée de ce qui aurait pu le pousser à consommer autant. Vraiment, Atlas, t’as pas une petite idée ? « Le numéro de téléphone ? » - « Nous faudrait un portable. » Ça pourrait résoudre bien des problèmes s’ils avaient une trace numérique, non ? « Et s’il y avait une autre chambre ? » Atlas se met à fouiller le compartiment des portes qui sont de ce sont côté, mais il n’en sort qu’un paquet de chewing-gum à moitié vide. Super. « Il y a un sac. » Il note l’hésitation de Sergio et soupire longuement. « Il va pas te mordre ! » Sans attendre, il attrape le sac pour en découvrir son contenu. Il déverse tout sur la banquette arrière.

win - Il y a leur deux portables dans le sac, celui d'Atlas n'a plus de batterie, mais l'autre encore. En plus de ça, ils trouvent un portefeuille avec la carte d'identité de cette fameuse Lauren. C'est pas grand chose, mais déjà avec un téléphone, ils peuvent s'en sortir. « Check tes photos, si y'a pas des preuves ou tes appels. » En cherchant encore dans le sac à main, il retrouve sa montre. « Putain mais on a fait quoi sérieux ?! »
so close - Dans le sac à main, il y a un portable qui n'est ni le sien, ni celui de Sergio, mais au moins ce dernier n'est pas verrouillé par un code. Au pire, ils pourront appeler quelqu'un. Mais une femme commence à s'approcher de la voiture, en criant leur prénom. Atlas se tourne vers Sergio un peu paniquer. « Tu la connais, elle ? »
fail - Dans le sac, il ne trouve que des papiers de bonbons, une bonne réserve de préservatif et absolument rien qui ne pourraient les aider à complètement retracer leur soirée. En plus de ça, le gérant du motel les voient s'agiter dans la voiture et s'approche d'eux d'un air menaçant. « J'ai appeler la police. Bande de voleur ! » Et effectivement, la sirène d'une voiture de police se fait entendre au loin. Merde, merde, merde !

(#)Mar 17 Sep 2024 - 22:28

Le membre 'Atlas Siede' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'dé action' :
end up on the floor (Atlas) 7qAeKoF

(#)Ven 27 Sep 2024 - 17:12

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S’il avait trente ans de moins et bien moins de responsabilités sur le dos, peut-être que Sergio aurait pu s’amuser de la situation. Mais dans le cas présent, il était à la fois nerveux et irrité d’être autant dans le flou. Rien ne faisait sens et surtout, aucune bonne idée la nuit passée n’aurait pu les mener ici. Il ne pouvait pas s’empêcher de visualiser les pires scénarios, dont la tromperie. Alors que Atlas soit un homme célibataire et qu’il ne cherche pas à se défendre était déjà un maigre réconfort. Le mexicain refusait d’avoir ce genre de faux pas sur sa conscience, même s’il n’y avait absolument aucun monde où il raconterait ce réveil singulier à qui que ce soit. C’était dangereux, irresponsable, et il aurait déjà bien assez de comptes à rendre à Maritza pour avoir failli à leur fils. La soudaine panique de son compagnon de galère le terrifia plus qu’il ne veuille l’admettre pendant un instant. Personne ne voulait se faire arrêter. Mais une telle véhémence ? Avait-il déjà des ennuis avec la justice ? Ce genre d’association lui ferait une belle jambe. Il réalisa qu’il avait cessé de respirer quand la précision sur le métier le fit souffler de soulagement. Probablement l’armée ou les forces de l’ordre. Il valait mieux ça. « Ne t’en fais pas, j’ai pas particulièrement envie de devoir rendre des comptes. » Payer une amende pour une connerie lui était égal. Avoir des soucis légaux qui nécessiteraient un avocat et un passage au tribunal lui convenait moins bien. Il était supposé montrer l’exemple. Et rien que pour cette raison, rester dans cette chambre une minute de plus lui semblait être la pire option. Ils devaient partir d’ici, par tous les moyens, même s’il fallait admettre que pour l’heure, ils n’avaient pas grand-chose en main. Pas la moindre piste de comment ils étaient arrivés ici, ou même d’où ils partaient. Le Sixteen Antlers pouvait fonctionner. Sergio était un habitué de ce bar, aussi bien pour les affaires que pour le loisir. Il se souvenait d’un bar, de verres. Mais était-ce ce bar-ci ? « Je pense. Ce serait plausible. » Il n’était toujours pas convaincu. Peut-être se débrouillerait-il pour filer un gros billet et voir s’il pouvait avoir accès aux vidéosurveillances à l’occasion, si toutefois il osait remontrer sa tête là-bas. Ce n’était pas une priorité quand ils n’avaient aucun moyen de se déplacer autre que cette voiture qui ne leur appartenait pas. Ni à eux, ni à qui que ce soit qu’ils connaissaient. « Fabuleux. » soupira l’agent avec un sarcasme évident. Il tourna la tête vers Atlas, quelque peu désabusé. Le problème de mémoire était vraiment un mince détail vu combien ils en étaient au même point et s’ils avaient fait des conneries, ce n’était pas une excuse qui passerait devant un juge. « Je ne pense pas que le problème soit venu de ton traitement. » C’était plus poli que de dire qu’il n’avait que faire de ce genre d’explication et que la panique n’allait les mener nulle part. Il fallait garder la tête froide, même si présentement, le Gutiérrez avait peu d’espoir que cette journée se termine vraiment bien. Tellement sur la défensive, il ne voulut même pas considérer l’idée de toucher au sac, se justifiant avec une grimace. « Je m’attends à tout. » S’il y avait une liasse de billets dans les affaires, à ce stade, il ne serait même pas surpris. Heureusement, ce n’était rien de tout ça. Il n’y avait rien d’intéressant hormis ce téléphone portable. « Dieu merci. » C’était tout ce dont ils avaient besoin pour le moment et il tendit la main pour s’en saisir. Sauf qu’à peine l’objet entre ses doigts, il entendit une voix féminine dehors crier leur nom. Cela lui fit l’effet d’une douche froide, déclencha ses réflexes de survie. Il ne connaissait pas cette femme et elle n’avait pas l’air particulièrement amicale. « Non. Mais j’ai pas l’impression qu’on ait eut les meilleures idées hier soir. On ferait mieux de se tirer de là. Vite. »

Win : Il réfléchit vite. La voiture ne leur appartenait pas. Il ne savait pas ce que cette femme leur voulait et ce n’était probablement pas pour chanter leurs louanges. Il sortit de la voiture, claqua la portière, et prit instinctivement la fuite du côté de la route. Il y avait un arrêt de bus avec un bus arrêté qui affichait la direction de Brisbane. Sans y penser à deux fois, il sauta dans le bus, s’avançant vers l’arrière, Atlas à sa suite. Ils étaient observés, jugés silencieusement. Évidemment, avec leur attirail. Le bus redémarra et par la fenêtre, il put voir l’inconnue disparaître au loin. « Plus qu’à passer des coups de fil. » marmonna-t-il, gagné par le dépit.
Close : Il réfléchit vite. La voiture ne leur appartenait pas. Il ne savait pas ce que cette femme leur voulait et ce n’était probablement pas pour chanter leurs louanges. Alors il sortit de la voiture et se précipita dans la première direction qui lui vint à l’esprit pour la semer, Atlas à sa suite. Ils contournèrent le motel et d’ici, il n’y avait plus la moindre cachette, à part cette porte ouverte où Sergio s’engouffra sans y penser à deux fois. Une mauvaise idée car quand il poussa la porte, elle se referma à clé dans son dos. Les voilà donc coincés dans la buanderie du motel. « Mierda. » grinça-t-il en réalisant le traquenard.
Fail : Le réflexe de fuite de Sergio s’activa et il démarra la voiture. En l’espace de quelques secondes et d’un coup de volant nerveux, ils étaient hors du parking, sur la route, en cavale. Ils mirent effectivement de la distance avec cette femme, le tout dans un véhicule volé. « Appelle le numéro, demande si c’est Lauren. Parce que sinon, il faut abandonner cette bagnole et vite. » Quelle énorme blague bordel.

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not a saint

Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

(#)Ven 27 Sep 2024 - 17:12

Le membre 'Sergio Gutiérrez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'dé action' :
end up on the floor (Atlas) R1lJ2mV

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