What the hell ? | Nicholas

What the hell ?

@Nicholas Hurley
L'ATELIER DU THÉ - 10 AVRIL 2024 - 10h00

Ce matin, Catarina arrive devant son salon de thé en se disant que cela va être une bonne journée. Elle ouvre vers 10h et il est six heures du matin lorsqu’elle se met aux fourneaux. La pâte est prête de la veille et il ne lui reste plus qu’à allumer les fours pour lancer les différentes cuissons. La brune profite du temps qu’elle a devant elle pour installer la salle, descendre les chaises, mettre en place les tasses sur l’étagère et remplir les différents bocaux où il manque du thé, des herbes ou des pétales de fleurs. Catarina a mis en place son bar à thé. Elle présente donc différents contenants avec des épices, des sucres, des plantes, fleurs ou sirops. La brune est plutôt fière de sa nouvelle idée, cela fonctionne plutôt bien. Elle retourne à sa cuisine, sort les gâteaux et les installe sur des grilles pour qu’ils puissent refroidir. La jeune femme attrape ses crèmes, ganaches montées et autres afin de constituer ses Red Velvet, ses Carrot Cakes et ses Lemon Cakes. Elle passe un peu de temps sur la décoration, apportant une attention particulière aux détails puis vient les déposer dans sa vitrine réfrigérée une fois les parts prédécoupées. Neuf heures. L’alarme de son téléphone retentit. Elle a fait cela par précaution, histoire de ne pas se louper sur l’heure d’ouverture. Tandis qu’elle s’occupe des derniers préparatifs, comme allumer son ordinateur, recompter le fond de caisse, vérifier qu’elle a assez de carnets de commandes. Les stocks de café, de lait dans les frigos sous la vitrine à gâteaux - c’est, décidément, toute une organisation - elle entend du bruit à l'extérieur et se demande ce qui peut faire autant de grabbuge. La brune soulève un rideau et voit du mouvement à l'extérieur, ce ne sont pas des clients… Catarina ouvre la porte du salon de thé, il est dix heures moins cinq et se prend presque les pieds dans un carton.

- C’est quoi ce bordel… » Lâche-t-elle alors. Elle essaie de contourner le carton pour découvrir que d’autres jonchent le trottoir. La brune fronce les sourcils. Elle cherche le ou les responsables et hèle un homme qui descend d’un camion de déménagement, visiblement. « Excusez-moi. C’est quoi tout ça ? » Demande-t-elle en montrant de ses bras l’amas de cartons et de meubles qui viennent gêner l’entrée de son salon de thé.

- Un déménagement miss ! » Qu’il lui répond en reprenant son labeur.

- Alors… » Commence-t-elle en venant poser ses poings sur ses hanches. « Merci, je ne suis pas stupide… » Ajoute la brune. « Il me prend vraiment pour une conne. » Pense Catarina. « Vous pouvez pas poser vos affaires ailleurs ? Ça gêne l’entrée de mon salon de thé… » Elle serre les dents, retenant un juron. « Y a quelqu'un en charge de tout ce foutoir ? » S'agace-t-elle, dans le vent.

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Tu veux voir les nouveaux locaux ? C'est comme cela que Jules t'a attiré en dehors de ta nouvelle maison et de tes nouvelles chansons. Oui, depuis que tu as emménagé à Bayside, depuis que tu as à ta propre maison et ton propre studio, l'inspiration semble être au rendez-vous. Tu as déjà écrit quatre nouvelles chansons, certes, elles sont un peu brouillonnes et personne ne les as entendues, pas même Vance, ton batteur et pas même Jordan, ton ami et producteur. Et la personne vers qui tu te tournes pour améliorer une chanson en cas de doute, mais c'est seulement parce que tu ne veux pas sortir de cette bulle créative et faire partir cette magie si particulière. Pourtant, ce matin, tu es de sortie, seulement pour voir les locaux de Ninja Tune. Visiblement, tout a été décidé lors de réunions auxquelles tu n'as pas participé, comme te le dit ta manager, mais il a été décidé que le label aurait deux nouvelles divisions en Australie: une à Sydney et une à Brisbane. À cause de ton groupe, nicky & the saints, mais aussi pour pouvoir trouver des nouveaux talents sur place et les encourager. C'est une idée que tu ne peux qu'approuver, cela rendra tes déplacements au Royaume-Uni moins régulier.
Et, tu fais partie de ceux qui encouragent les nouveaux talents et qui adorent entendre de la nouvelle musique. Sauf que, maintenant, que tu te pousses pour laisser passer un déménageur, tu réalises à quel point tout est encore en chantier. Jules a déjà envahi la salle de réunion, les chaises sont à son goût et très confortables et toi qui espérais voir le matériel utiliser en studio... Tu réalises que tu vas devoir attendre encore un peu. Il s'agit encore d'un chantier et d'un bordel organisé. Un bordel organisé qui part dans la bonne direction, ça ne fait aucun doute à tes yeux. Tu demandes à Jules si elle veut commencer sa journée avec une boisson chaude, il est tôt en fait et après avoir noté sa commande de café très compliquée et avec trop de sucre pour être encore considéré comme du café, tu sors. Tu connais assez bien le quartier pour trouver un Starbucks ou quelque chose de cette nature. C'est avant que ton regard ne se pose sur une jeune femme brune, qui parait un peu énervée. "Hmm ?" Elle semble s'adresser aux déménageurs ou même à toi, tu t'écartes pour laisser passer quelqu'un qui a les bras chargés, avant de te tourner vers elle.
"Tout va bien ?" Une question de rhétorique pure, ça, il ne faut pas s'y tromper, tu l'as bien vue froncer les sourcils et elle semble être dérangée par cette arrivée en dernière minute. Le camion, d'après ce que tu vois, est à moitié vide, c'est plus efficace que ton emménagement dans Bayside maintenant que tu le réalises bien. "Je ne suis pas en charge, mais je bosse ici, enfin, je vais bosser là... Et votre salon de thé ?" Tu te tournes vers l'immeuble juste à côté. Oui, un salon de thé, comment tu as fait pour passer à côté en fait ? Une information facile à zapper tant tu étais concentré sur les locaux et la brève petite visite des lieux que tu as vu. Tu remarques enfin la pile de cartons, tous de taille variable qui sont non seulement devant les locaux, mais qui prennent la place sur le trottoir et jusqu'à devant l'établissement. Et vu l'heure, c'est là où les clients doivent affluer. Tu retiens une grimace et les excuses, parce que c'est un manque de respect flagrant ça et tu hoches la tête. "Oh, je vois... Je vais trouver quelqu'un pour bouger tout ça le plus rapidement possible, c'est plus qu'être malpoli ça..." Tu comprends un minimum sa frustration, en emménageant dans ta nouvelle maison, tu n'as pas bloqué l'accès à la rue avec ta voiture, non, ça aurait été totalement déplacé. Après lui avoir fait cette assurance-là, tu lui tends la main, pour te présenter. "Nicholas. Et oui je vous donne mon prénom au cas où, comme ça vous saurez qui mentionner pour vous plaindre."

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L'ATELIER DU THÉ - 10 AVRIL 2024 - 10h00

En général, même si des choses l’agacent, Rina est plutôt du genre a essayé de laisser couler, demander gentiment à ce que le tort soit réparé, mais pour une raison inconnue, ce matin c’est une petite boule de nerf et elle bouillonne de l'intérieur, encore plus lorsque l’un des déménageurs lui répond texto qu’il s’agit d’un déménagement. Elle pourrait clairement l’insulter, mais elle retient le juron qui brûle ses lèvres. Elle préfère indiquer que les cartons gênent l’entrée de son salon de thé et demande si il y a quelqu’un en charge. La brune essaie de calmer son agacement intérieurement.

- Tout va bien ? » Lui demande un type auquel elle n’avait pas prêté attention, plus occupée à fustiger du regard le déménageur qui lui avait répondu qu’il s’agissait, évidemment, d’un déménagement. Catarina lève les yeux sur lui et croise les bras sur sa poitrine. « Je ne suis pas en charge, mais je bosse ici, enfin, je vais bosser là... Et votre salon de thé ? » Catarina tourne la tête vers l’endroit qu’il pointe avec son corps. « Oh, je vois… » S’exclame-t-il, ramenant l’attention de Rina vers la situation initiale alors qu’elle tentait de comprendre à quoi servait l’immeuble. « Je vais trouver quelqu'un pour bouger tout ça le plus rapidement possible, c'est plus qu'être malpoli ça… » Elle respire presque à nouveau, desserrant les dents. Il s’approche et lui tend la main afin de se présenter. « Nicholas. Et oui je vous donne mon prénom au cas où, comme ça vous saurez qui mentionner pour vous plaindre. » La brune décroise les bras et regarde cette main tendue qu’elle vient finalement serrer.

- Catarina. » Dit-elle alors pour se présenter à son tour. La brune reprend sa position initiale et vient s’adosser à l’embrasure de la porte de son salon de thé. « Je n’irais pas me plaindre… » Lâche-t-elle alors. « C’est juste que je dois bientôt ouvrir et ça va gêner l’entrée des clients. » La brune regarde le camion vide. « C’est encombrant… un déménagement… » Elle se sent un peu bête d’avoir laissé son agacement prendre le dessus. « Vous allez y faire quoi dans ces locaux ? » Elle n’a pas vraiment de visuel sur le matériel, mais elle peut clairement reconnaître des enceintes et des amplis. Les locaux sont inoccupés depuis quelques mois et elle ne pensait pas voir quelqu’un s’y installer de si tôt.

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S'il y a une hésitation dans l'expression de la brune, tu lui tends la main et tu essayes d'être poli après tout, elle finit quand même par te serrer la main. Intérieurement, tu respires de façon plus légère alors que le contact est établi et que tu as un prénom. Catarina, votre voisine directe si tu comprends bien, enfin celle du label. Étant donné que tu vas passer beaucoup de temps ici, cela ne te parait pas une si mauvaise idée que cela d'apprendre à mieux connaitre la brune et de s'en faire une amie. Plutôt que de le contraire. Okay, tu ne fais pas une très bonne impression dans la présente, mais tu comptes bien te racheter, qu'elle ne s'y trompe pas."Vous pouvez, ce que je comprendrais tout à fait." Se plaindre, que tu veux dire. Si cela l'empêche de faire son propre business, et d'attirer ses clients à elle, c'est plus que compréhensif en fait. Et tu te retrouves à hocher la tête alors qu'elle t'explique la raison de son irritation."Oh je vois, en effet, les cartons ce n'est pas bon pour le business, encore une fois désolé." Les excuses sont sincères et alors que la question de Catarina arrive, un des déménageurs passe devant toi. Tu l'interpelles d'un petit signe de la main, avant de faire signe vers tout ce qui bloque le passage et l'accès au salon de thé de Catarina.
"Hey les gars, est-ce qu'on peut dégager la rue ? On n'est pas tous seuls, merci." Encore une fois, tu restes poli, mais le ton que tu emploies est un minimum insistant, parce que oui, il s'agit des règles de la bienséance et si l'homme en face de toi pousse un soupir dans un premier temps, il finit bien par hocher la tête. Oui, la livraison est à votre adresse, pas une rue en plein milieu de Spring Hill, ça ne fait une très bonne publicité pour la compagnie de déménagement et livraison. Il fait signe à deux autres types en veste jaune de commencer à bouger tout cela et tu lui adresses un pouce levé, avant de nouveau te tourner vers Catarina. "Ils s'en occupent." Voilà, un problème réglé, que tu te dis intérieurement, avant de répondre à l'autre question posée par la brune."Ce seront les locaux d'un label de musique indépendant, donc j'espère que vous aimez la musique." Qui n'aime pas la musique ? C'est l'autre interrogation qui te passe par la tête alors que tu jettes un coup d'oeil à la devanture de sa boutique. L'atelier de thé, que proclame l'entête, et tu es tout de suite intrigué. "Dans tous les cas, vous aurez le droit à beaucoup d'accro de cafés, de thé et... de pâtisseries en général." Tu vois même quelques bouquins de loin, et tu es le genre de personne capable de s'asseoir avec un livre et une tasse de thé, pendant des heures, et de considérer que c'est une bonne journée. Cela ne fait même pas l'ombre d'un doute à tes yeux en fait. Donc oui, peut-être que tu feras des pauses dans le salon de thé de Catarina après une réunion barbante ou un enregistrement un peu trop long... Qui sait ?
"Et oui, dans tous les cas, je suis le premier sur cette liste-là."

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Les présentations sont faites, des excuses sont présentées. Rina se détend alors, se sentant un peu bête de s’être un chouïa emportée aussi rapidement. Surtout face au calme de ce Nicholas. La brune vient se poser contre l’embrasure de la porte de son salon et lui assure qu’elle ne portera pas plainte, au fond ça ne sert à rien et puis ce serait inutile de se froisser de la sorte avec ses voisins.

- Vous pouvez, ce que je comprendrais tout à fait. » Lui dit-il. Au moins, il n’a pas l’air stupide. Rina lui explique alors qu’elle doit bientôt ouvrir et que tout ce bazar va gêner l’entrée des clients dans son salon de thé. « Oh je vois, en effet, les cartons ce n'est pas bon pour le business, encore une fois désolé. » Tandis qu’un déménageur passe à proximité, l’homme l’interpelle. « Hey les gars, est-ce qu'on peut dégager la rue ? On n'est pas tous seuls, merci. » Elle est vraiment reconnaissante du temps qu’il prend à gérer la chose. Il doit sûrement avoir des choses à faire. « Ils s'en occupent. » Lui dit-il à nouveau après avoir donné quelques instructions aux déménageurs peu enclins à faire leur travail. « Ce seront les locaux d'un label de musique indépendant, donc j'espère que vous aimez la musique. » Répond-t-il à la question de Catarina. De le musique ? Oui, elle aime ça, sans aucun doute. « Dans tous les cas, vous aurez le droit à beaucoup d'accro de cafés, de thé et... de pâtisseries en général. » Elle sourit en le voyant jeter un œil à l'intérieur. « Et oui, dans tous les cas, je suis le premier sur cette liste-là. »

- Vous serez le bienvenue quand vous voulez. » Dit-elle. « Tout est fait maison. » Reprend la brune en souriant. « Les pâtisseries sont véganes et pour les boissons il y a le choix entre le lait animal et le lait végétal. Je suis végétarienne à la base. » Ajoute Catarina pour expliquer le choix dans les boissons. Elle sait que certaines personnes n’aiment pas les boissons à base de lait d’amande, d’avoine ou autres. Pour les pâtisseries, en revanche, elle ne laisse pas le choix. Elle qui exclut de plus en plus les produits animaux de son alimentation, elle trouve que le choix de pâtisseries véganes est le plus judicieux et en accord avec ses propres opinions. « Il y a également du thé et vous pouvez faire vos propres mélange. » C'est un concept dont elle est assez fière pour le coup. « Vous êtes producteurs du coup ? » Elle est vraiment curieuse pour le coup. Il doit l’être puisqu’il est présent au déménagement. Sûrement est-il le propriétaire du studio…

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Catarina ne le sait pas, mais elle vient de piquer ta curiosité, d'un coup, comme cela. Il suffit juste de parler de pâtisseries et évidemment, tu as une pensée pour Esmée, ta grand-mère, qui serait tout à fait à son aise dans un endroit pareil. Tu te fais une note mentale de lui donner l'adresse qu'elle vienne tout tester elle-même. Et puis, ton ainée sera bien souvent dans les parages, vu que tu comptes également lui faire visiter les nouveaux locaux de Ninja Tune. Et qui sait, peut-être même lui faire enregistrer quelques notes d'harmonica pour une ou deux chansons, à l'occasion.
"Attention, vous allez me voir souvent." Tu as un sourire sur le visage alors que tu dis cela, comme une blague en fait, sauf que tu es tout à fait sérieux quand tu t'adresses à la brune. Totalement, quand il s'agit de mets sucrés ? C'est comme si tu avais plusieurs estomacs et tu es capable de manger tout ce qu'on met devant toi, sans broncher et sans sourciller. S'il y a bien quelque chose qui te manque depuis que tu n'es plus à la tête d'un wedding band, c'est d'avoir le droit à une part de gâteau de mariage ou même le reste quand les invités décident de surveiller leur ligne. Quelque chose dont tu ne t'es jamais soucié, il faut bien l'avouer."Je vis, enfin, j'ai vécu avec quelqu'un qui fait de la pâtisserie tous les jours, donc je suis un peu beaucoup accro, je l'avoue." Tu le dis avec un rire et parce que c'est bien vrai, heureusement que la partie la plus logique de ton cerveau te rappelle que tu ne peux pas manger une part de fraisier à tous les repas, sinon tu le ferais sans aucune hésitation.
Catarina t'en dit plus sur son salon de thé, et ça te parait logique, faire ses propres mélanges, chacun à ses goûts et les gens sont souvent très particuliers à propos de leur thé. Et cela, tu n'avais pas besoin de commencer à faire des allers-retours entre Brisbane et Londres pour le savoir. "Oh une bonne idée." Une très bonne idée même et ton sourire s'agrandit alors qu'elle te demande ce que tu fais dans ce label et dans les locaux. "Moi ? Non, enfin sur certaines chansons mais je suis musicien, à la tête de mon propre groupe, et c'est mon label qui s'installe là." Tu le dis en faisant un signe de la tête vers la porte, et le déménageur qui vient juste d'en sortir, pour se diriger vers un autre camion. "Vous voulez visiter? Il n'y a personne mais il y a déjà le matériel, si vous voulez voir l'envers du décor... comment on fait une chanson et ce genre de truc." Pourquoi pas, si vous allez être voisins, autant partir sur de bonnes bases.

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Catarina est ravie de croiser quelqu’un de réceptif et qui prend le temps de discuter avec elle en dehors de ses clients habituels. Surtout au vu du démarrage de la journée. Parfois, il y a des gens qui ne sont absolument pas sociables et ce déménageur en fait partie, cela aurait pu faire exploser la brune si quelqu’un n’était pas venu pour calmer le jeu. Elle accepte donc les excuses, reconnaissante qu’il demande à ce que l’on bouge tout le bazar qui se trouve devant l’entrée sur salon de thé. La brune présente alors le concept de sa boutique, n'omettant aucun détail.

- Attention, vous allez me voir souvent. » La brune sourit, il a de la conversation, a l’air plutôt sympathique, l’idée n’est donc pas déplaisante et puis il faut se l’avouer, il est plutôt mignon.

- Avec plaisir ! » Lâche-t-elle, sincère.

- Je vis, enfin, j'ai vécu avec quelqu'un qui fait de la pâtisserie tous les jours, donc je suis un peu beaucoup accro, je l'avoue. » Rajoute-t-il en riant. En même temps, qui n’aime pas les pâtisseries ? Surtout quand elles sont faites maisons. Alors qu’elle lui parle du bar à thé, il réagit « Oh une bonne idée. » La brune sourit de plus belle. Catarina est plutôt fière de ce concept qu’elle a mis en place et prend du temps à sélectionner les ingrédients. Elle essaie de faire au plus naturel possible et avec la meilleure qualité qu’elle puisse trouver. Ça lui tient réellement à cœur. Rina demande à Nicholas si il est producteur de musique puisqu’il aide à installer les locaux. « Moi ? Non, enfin sur certaines chansons mais je suis musicien, à la tête de mon propre groupe, et c'est mon label qui s'installe là. » Elle rougit un peu, elle ne le connaît pas, où en tout cas son visage ne lui dit rien. « Vous voulez visiter ? Il n'y a personne mais il y a déjà le matériel, si vous voulez voir l'envers du décor... comment on fait une chanson et ce genre de truc. »

- Je… » Commence la brune, un peu embarrassée. « Ce serait avec plaisir, vraiment, mais je vais bientôt ouvrir… » Dit-elle en faisant un signe de la main vers sa boutique. « J’ai un employé qui arrive d’ici une heure, si vous êtes toujours dans les parages, pourquoi pas… » Tente-t-elle. « Et je suis vraiment désolée de ne pas savoir qui vous êtes… » Reprend la brune. « J’écoute souvent la radio, j’ai shazam pour récupérer les chansons que j’aime, mais je ne cherche pas souvent plus loin… » Elle reste le plus éloignée possible de la technologie, c’est une chose qui n’a pas changé depuis aussi loin qu’elle s’en souvienne. « J’ai un ami qui travaille dans la musique, peut-être que vous le connaissez… » C’est stupide ce qu’elle vient de dire. Premièrement parce que cela fait quelque temps qu’elle n’a pas discuté avec lui et deuxièmement parce que le monde de la musique est vaste et qu’ils ne se connaissaient pas forcément tous ! « Pardon, c’est un peu stupide, vous ne connaissez peut-être pas tout le monde dans le monde de la musique… » Elle rit, se sentant un peu bête.

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Esmée t'a toujours soutenu qu'il fallait bien s'entendre avec ses voisins. Cela rend la vie de tout le monde beaucoup plus facile, et tu peux dire que tu as toujours suivi cette règle, même si pendant des années, la possibilité de parler à de parfaits inconnus te terrifiait complètement. La preuve, même quand Jo n'est pas là, tu rends tout de même visite à Ava, qui habite juste à quelques pas de ta grand-mère. Pas juste pour habitude, mais bien parce que tu apprécies sa compagnie, qu'il est facile de lui parler, malgré le déclin de sa santé, et qu'elle est toujours pleine de bons conseils. Donc oui, l'éducation d'Esmée n'est pas à oublier juste parce que tu as déménagé, bien au contraire. Tu hausses cependant les épaules alors que Catarina parait un peu gênée devant toi, pas besoin à tes yeux. "Pas de soucis, comme vous vous en doutez bien, on ne va nul part, donc on sera bien amenés à se croiser une ou deux fois... Surtout si les pâtisseries sont bonnes." Un sourire passe sur ton visage, tu sais que si l'équipe apprend qu'il y a de quoi alimenter leur addiction en théine et en mets sucrés juste à côté, tout le monde risque de devenir un client régulier. Impossible de composer ou d'écrire avec l'estomac vide, ça, tu es le premier qui peut le dire, et même en témoigner dans tous les cas. Et ça ne t'étonne pas que la brune en face de toi ne te replace pas. Tu ne remplis pas les stades et tu ne grimpes pas les charts des radios australiennes, déjà, tu as signé avec un label anglais pour commencer ta carrière, une anomalie selon certains, une liberté plus que nécessaire à tes yeux.
"Vous n'avez pas besoin de vous excuser, si je faisais de la musique pour être reconnu ou signer des autographes, j'aurais raccroché depuis très longtemps." Tu es un passionné et tu le seras toujours, c'est la meilleure façon de t'exprimer pour toi, et tu as de la chance de pouvoir en vivre aujourd'hui. Une personne moins chanceuse aurait dû raccrocher et trouver un boulot un peu plus conventionnel et normal, se faire une raison. Ce n'est pas ton cas et rien que pour ça, oui, tu t'estimes plus que chanceux. "Le groupe s'appelle nicky & the saints, si jamais vous voulez écouter à l'occasion." Ce n'est pas obligation, c'est ce que le timbre de ta voix et ta posture légère laisse sous-entendre, et ça, tu espères bien qu'elle s'en rend compte. De même que le rire que tu as la seconde suivante, ce n'est vraiment pas pour te moquer de Catarina, du tout, tu n'oserais jamais le faire, mais bien parce qu'il s'agit d'un cliché que tu connais bien et qui est vrai dans une certaine mesure."Un cliché qui peut être vrai?" L'industrie musicale ? C'est un monde à la fois vaste et très fermé, tu ne sais pas comment l'expliquer autrement en réalité. "Comment s'appelle-t-il? Ou elle? Ou iel?"

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@Nicholas Hurley
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Nicholas lui propose de visiter les locaux et la jeune femme se retrouve obligée de refuser. Non pas qu’elle n’ait pas envie de voir l’envers du décors, bien au contraire, mais elle va devoir ouvrir et c’est difficile de s’absenter quand il y a des clients à servir. Elle sait que son employé arrive dans une heure et lui propose même qu’ils se retrouvent d’ici là si Nicholas est encore dans les parages.

- Pas de soucis, comme vous vous en doutez bien, on ne va nul part, donc on sera bien amenés à se croiser une ou deux fois... Surtout si les pâtisseries sont bonnes. » Lui dit-il tandis qu’un sourire s’affiche sur son visage. Elle est modeste, mais n’ira pas lui dire que ses pâtisseries sont mauvaises, elle espère juste qu’elles seront à son goût. Et puis la demoiselle finit par s’excuser de ne pas avoir reconnu le musicien quand il lui dit qu’il a un groupe. « Vous n'avez pas besoin de vous excuser, si je faisais de la musique pour être reconnu ou signer des autographes, j'aurais raccroché depuis très longtemps. » Modeste donc… Il a l’air d’avoir la tête sur les épaules et ça fait du bien de discuter avec quelqu’un qui doit avoir une certaine renommée tout de même et qui pourtant à l’air d’être resté simple. Il fait de la musique pour lui, pour le plaisir de jouer. Un sourire étire les lèvres de la brune qui se dit que c’est une excellente rencontre qu’elle a fait là. « Le groupe s'appelle nicky & the saints, si jamais vous voulez écouter à l'occasion. » Elle note le nom dans sa mémoire, il est fort probable qu’elle ira chercher les musiques lorsqu’elle sera de nouveau à l’interieur de son salon pour servir ses clients et qu’elle écoute ce qu’il fait. Le musicien rit lorsqu’elle lui parle de son ami dans la musique. En réalité, il rit sûrement à cause de l’absurdité qu’elle vient de dire et dont elle a pleinement conscience. « Un cliché qui peut être vrai ? Comment s'appelle-t-il ? Ou elle ? Ou iel ? » Lui demande-t-il alors.

- Mark Sollis. » Répond-t-elle. « Je l’ai rencontré à l’Université, il faisait déjà des arrangements musicaux sur son ordi à l’époque et on s’est un peu perdu de vue avec le temps, mais il me semble qu’il est toujours dans l’industrie musicale. » Ajoute la brune. C’était un très bon ami de l’époque avec lequel elle regrette de ne pas avoir plus gardé contact. Elle aimerait beaucoup le revoir et savoir s'il va bien. Si Nicholas ne connaît pas Mark, ce n’est pas bien grave en soit, comme elle l’a si bien dit ils ne se connaissent peut-être pas tous dans le domaine musical, ce doit être assez vaste comme univers. « Ce qui est certain c’est que je vais chercher ce que vous faîtes, faut pas mourir bête comme on dit. » Elle sourit, les expressions qu’elle utilise semblent tout droit sorties d’un autre siècle, elle se taperait le front si elle le pouvait. Il va falloir qu’elle étoffe sa bibliothèque avec des romans plus actuels.

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Tu le sais et ça tu t'en es rendu compte en commençant à vivre de ta musique : il s'agit d'un univers à la fois très petit mais aussi vaste. Tu ne sais pas comment l'expliquer autrement en réalité en fait. Cela ferait plus de sens si Catarina était musicienne aussi, que ce soit productrice, chanteuse ou même simple ingénieur son dans un studio d'enregistrement, tout le monde a ses favoris, et tu sais que ce sont les mêmes prénoms qui reviennent quand on regarde les collaborations d'un artiste. Question d'alchimie et de préférence, et puis, il y a en a qui sont superstitieux, qui veulent toujours bosser avec les mêmes personnes pour être certains d'avoir le même son et de faire de la bonne musique. Pas quelque chose que tu comprends, mais tu ne peux pas les blâmer pour ce choix, bien au contraire. Et quand tu as le prénom, le sourire que tu as sur le visage ne fait que s'agrandir et quand tu sors ton téléphone portable de la poche de ton pantalon, c'est pour une raison bien différente.
"Attendez... vous parlez de ce Mark-là?" Tu joins le geste à la parole alors que tu poses la question à la brune, tu es déjà dans ta galerie de photo, tu trouves une photo, de toi et Mark, à Dublin. Pour le dernier concert de la tournée de nicky & the saints, en janvier dernier. Tu as l'impression que ça remonte à une éternité, et pourtant, ce n'était qu'il y a quelques mois de cela. Où est passé le temps? Tu ne sais pas, tu supposes que tout avance bien vite quand on est un artiste occupé. "Un des producteurs du premier album de mon groupe?" Tu précises à Catarina comment tu le connais, avant de verrouiller ton téléphone et de le remettre dans ta poche. Une heureuse et bonne coïncidence et tu vas t'empresser d'envoyer un message à Mark quand tu auras un peu plus de temps, pour lui dire que tu as croisé une de ses connaissances, et il est passé à autre chose depuis les arrangements musicaux sur son ordinateur, ça, tu peux le confirmer à Catarina. C'est un producteur plus que respecté et demandé, et sans son aide, il n'y aura pas vraiment eu ce premier album et tu n'aurais jamais osé te lancer dans tout ça. Parfois, il suffit juste d'un coup de pouce pour se lancer et trouver sa place, et on peut dire que tu as trouvé la tienne, sans l'ombre d'un doute. "Le monde de la musique est vraiment petit, comme quoi." Catarina a donc bien fait de te poser cette question, vous avez donc un ami en commun, encore plus de bonnes raisons de se parler. "C'était peut-être pas un coup de chance que les nouveaux locaux du label soient ici en fait, vous aurez sûrement l'occasion de revoir Mark également." Est-ce que tu crois au hasard? Absolument pas, tu es même une personne plutôt pessimiste, ce n'est que récemment que tu as appris à voir l'autre côté et que tu as compris que tout et tout le monde n'est pas contre toi.
"Et si vous aimez le rock, je pense que ma... enfin notre musique, pourrez vous plaire, on est un groupe."

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L'ATELIER DU THÉ - 10 AVRIL 2024 - 10h00

Elle lui parle, à tout hasard, d’un mec qu’elle connait dans le domaine de la musique. Où en tout cas, qui en faisait partie lorsqu’elle la connut. Même si la brune se dit que c’est très certainement bête, qu’il est peut-être possible qu’il n’ait jamais rencontré Mark, l’homme face à elle l’encourage à lui donner son nom. Elle s'exécute alors et le brun commence à chercher dans son téléphone avant de lui tendre une photo de Mark et de lui-même.

- Attendez... vous parlez de ce Mark-là? » Qu’il lui demande. Le sourire de Catarina se fait large. Ils se connaissent, c’est incroyable. « Un des producteurs du premier album de mon groupe? » Précises Nicholas. Il range le téléphone dans sa poche, semblant aussi amusé par la coïncidence que Catarina. « Le monde de la musique est vraiment petit, comme quoi. » Qu’il ajoute. « C'était peut-être pas un coup de chance que les nouveaux locaux du label soient ici en fait, vous aurez sûrement l'occasion de revoir Mark également. » Ça lui ferait vraiment plaisir de le recroiser. C’est quand même lui qui lui a appris à utiliser un ordinateur portable et c’était pas chose aisée. « Et si vous aimez le rock, je pense que ma... enfin notre musique, pourrez vous plaire, on est un groupe. »

- J’adorerais le revoir. Si vous le croisez avant moi, dites-lui de passer par ici, sans forcément lui dire que je tiens l’endroit… » Demande Catarina. Elle a envie de lui faire la surprise si c’est possible. « Je pensais pas viser aussi juste. » Elle rit presque en repensant à la coïncidence. « J’écoute vraiment de tout, donc j’aime bien le rock oui. » Affirme-t-elle sans vraiment être capable de citer une chanson qu’elle apprécie plus qu’une autre. « Je chercherais tout à l’heure sur mon téléphone. » Elle sourit. Elle le fera vraiment. Parce qu’elle est curieuse d’abord et puis parce qu’elle n’est pas du genre à avoir des paroles en l’air. Décidément, ce salon lui aura apporté de nouvelles rencontres plus que intéressantes en cette année 2024. D’abord Ethel, maintenant un musicien plutôt connu. « Ça fait combien de temps que vous faites de la musique ? » Demande-t-elle alors.

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TITRE

Carina ☼ lorem ipsum

≈ ≈ ≈
{what the hell}
crédit/(kenobion) ✰ w/ @Catarina Welch

"Je fais passer le message, vous pouvez totalement compter sur moi." Tu dis cela avec un sourire sur le visage, mais bien avec tout le sérieux que tu possèdes. Catarina ne le sait pas encore, mais les promesses sont très importantes à tes yeux, assez importantes pour ne pas les briser et la prochaine fois que tu vas croiser Mark, tu lui diras de venir dans ce salon de thé. Tu lui diras même que c'est une urgence et que ce n'est pas une demande qu'il peut refuser. Est-ce que tu es un peu dramatique ? Oui, parfois, souvent, mais ça t'amuse de te dire que vous avez une connaissance commune et que tu pourrais aider Catarina à retrouver son ami d'antan. Et puis, si les rôles étaient inversés, tu aimes te dire qu'elle retournerait la pareille. Ce qui est un peu stupide, tu ne la connais pas vraiment, du tout même, c'est juste basé sur cinq minutes de conversation, mais est-ce qu'il en faut plus pour lire les gens et déterminer si on va les apprécier ou non? Tu ne le sais pas. La preuve, juste comme cela, tu viens de te trouver un autre point commun avec Catarina. "On est pareils alors, j'essaye du moins de tout écouter." Et tes playlists ne font que sens que pour toi, en réalité, plutôt que de te cantonner à un seul genre musical, tu fais en fonction de ton humeur du moment et du temps que tu as devant toi. Il est aussi vrai que tu fais tout en musique, donc dans un sens, on peut dire que fais un métier qui te convient parfaitement bien.
"Depuis que je suis né ?" Ta réponse ne fait pas vraiment de sens, surtout pas vu la question de Catarina, mais c'est bien la vérité à tes yeux et le seul moyen d'expliquer que tu es un mordu de musique. "Plus sérieusement, je fais de la musique depuis très longtemps, c'est de famille." Ta mère qui est une ancienne productrice, ton père qui est compositeur est chef d'orchestre, et même Esmée, ta grand-mère, qui t'a élevé et qui t'a toujours poussé à explorer ce moyen de communication-là."J'ai de la chance de pouvoir vivre de ma passion contrairement à certains." Cela, tu en as bien conscience et tu es sur le point de retourner à Catarina une question similaire, lui demander si elle a toujours voulu être à la tête de son établissement et son salon de thé, mais quelqu'un prononce ton prénom. Tu tournes la tête pour réaliser qu'il s'agit de ta manager, tu arrives, oui."Je crois qu'on va avoir besoin de moi à l'intérieur, mais vous avez mon nom au moins et encore une fois, désolé pour le dérangement."

Got a little rhythm, a rhythm, a rhythm, That pit-apats through my brain, So darn persistent The day isn't distant, When it'll drive me insane

What the hell ?

@Nicholas Hurley
L'ATELIER DU THÉ - 10 AVRIL 2024 - 10h00

C’est assez incroyable de voir qu’ils connaissent la même personne dans le domaine de la musique et encore plus quelqu’un d’aussi proche que Mark. Il a été un excellent ami de la jeune femme du temps de l’université et il a été l’un des producteurs du premier album de Nicholas. Catarina lui demande de passer le message à leur ami commun, il doit passer au salon de thé, elle a envie de le revoir.

- Je fais passer le message, vous pouvez totalement compter sur moi. » Lui répond Nicholas, sourire sur le visage. Elle sait qu’elle peut lui faire confiance. Il a ce quelque chose qui se dégage de lui, ce quelque chose qui lui laisse entrevoir qu’il est un homme de parole et que, malgré sa renommée, il reste une bonne personne. Quand Nich lui dit que si elle aime le rock, elle aimera sûrement les musiques de son groupe, Catarina. « On est pareils alors, j'essaye du moins de tout écouter. » Aurait-elle croiser son double masculin ? Elle rit de sa propre réflexion interne et demande si cela fait longtemps qu’il est dans le domaine de la musique. « Depuis que je suis né ? » Répond-t-il avant d’ajouter : « Plus sérieusement, je fais de la musique depuis très longtemps, c'est de famille. » Ça elle le comprend parfaitement. Si Catarina était née Welch, sûrement qu’elle aurait fait du cheval plus tôt encore, ou en tout cas que sa passion aurait commencé plus tôt encore. À partir du moment où elle a posé les pieds au Ranch, Rina s’est jetée corps et âmes dans l’équitation, développant sa passion et son amour pour ces animaux. « J'ai de la chance de pouvoir vivre de ma passion contrairement à certains. » Elle acquiesce, encore une chose qu’elle comprend. Avant, elle vivait cela, mais c’était avant. Avant que les choses ne soient compliquées, avant qu’elle ne repense inlassablement à ce qu’elle avait vécu à chaque fois qu’elle voyait un cabinet vétérinaires ou des chevaux. Elle s’y était remise petit-à-petit à l’équitation, mais elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait plus jamais en refaire son métier. Une vague de nostalgie et de tristesse passe dans le regard de Rina avant que le prénom du musicien ne soit prononcé. « Je crois qu'on va avoir besoin de moi à l'intérieur, mais vous avez mon nom au moins et encore une fois, désolé pour le dérangement. » Catarina regarde l’heure, il est dix heure passée de quelques minutes et elle s’active enfin, s’écartant d’un bon de l’embrasure de la porte.

- Et moi je suis en retard pour l’ouverture… » Qu’elle dit dans une grimace. « C’était un plaisir, encore merci pour les cartons et venez quand vous voulez ! » Qu’elle lui lance avant de retourner à l'intérieur du salon pour ouvrir les rideaux et allumer quelques lumières, laissant la porte d’entrée ouverte afin d’installer le panneau du menu du jour. Ça y est, la journée peut commencer.

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