ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
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Ce fut sans grand engouement à l’idée de croiser Natalia qu’elle se rendit chez cette dernière, suite aux textos de Sloane et à sa demande de garder Delilah. Être avec sa filleule la comblait d’une joie immense, toujours. Par contre, voir l’ex-femme de sa meilleure amie, c’était autre chose. Depuis toujours, Helen ne sentait pas cette femme, et aujourd’hui elle avait la preuve que ce n’était pas à tort puisque Sloane et elle étaient divorcées. La chirurgienne ne se considérait pas comme fermée d’esprit, mais toute cette histoire de polyamour la dépassait complètement. Malgré ce divorce, elle craignait encore que son amie retombe dans ses bras ; les deux femmes semblaient toujours aussi bien s’entendre et Helen continuait à voir cela d’un mauvais œil. Natalia sembla aussi ravie qu’elle de la voir. Fort heureusement, l’échange resta cordial et Delilah rentra avec Helen au 144 third avenue à Logan City. La présence de Delilah appaisa les tensions entre Sam et elle le temps d’une soirée, en tout cas il n’était pas question pour le couple de se prendre la tête alors qu’une petite fille de moins d’un an se trouvait sous leur toit. Bien évidemment, elle remarqua ses multiples regards appuyés, car Helen gérait carrément avec sa filleule. Elle les ignora totalement, même si elle reconnaissait qu’elle possédait cet instinct maternel en elle. Mais ça n’avait jamais été là le souci. Sloane était censée venir récupérer sa fille le lendemain, après que le dépanneur les débloque de ce vieux motel dans lequel ils s’étaient retrouvés obligé de séjourner pour la nuit. La chirurgienne n’avait cessé de rire face aux messages de son amie, qui s’étaient précipitamment arrêtés, sans qu’elle ne sache pourquoi. Peut-être une batterie à plat ? Ou quelque chose de plus croustillant ? Quel insoutenable suspense, Helen mourrait d’envie de connaître le déroulé de sa fin de soirée aux côtés de sa collègue et elle comptait bien en apprendre plus lorsque sa meilleure amie serait là. En parlant du loup, Sloane arriva dans la matinée. La sonnette de la maison retentit sur les coups de dix-heures et demi, alors qu’Helen était en train de jouer avec Delilah dans le salon. Elle attrapa sa filleule pour la porter et elles vinrent ouvrir la porte ensemble. « Ne serait-ce pas maman que nous voyons là. » S’exclama la chirurgienne, alors que la petite Delilah souriait de bonheur face aux retrouvailles avec sa mère. Cette dernière réclama ses bras, Helen la lui rendit avec un regard espiègle pour Sloane. « Tu m’as l’air cerné, la literie n’était pas bonne dans ton môtel douteux ? » Premier sous-entendu quant à une probable petite nuit mouvementée en compagnie de Scarlett. Qu’elle ne se leurre pas, Helen comptait bien lui tirer les vers du nez. « Rentre, je ne savais pas s’il y avait de quoi prendre le petit-déjeuner là-bas, alors je t’ai préparé des pancakes pendant la sieste de Delilah. Ils sont encore tièdes. » Helen n’était pas une franche cuisinière, mais au moins ça les pancakes elle savait les réussir… enfin, plus ou moins. « Rassure-moi, tu n’as pas mangé les restes de ta Crazy Quokka ce matin ? » Le contenu de cette pizza lui semblait toujours douteux, elle espérait d’ailleurs que son amie ne finisse pas malade à cause de cette horreur. Dans cette atmosphère légère, les deux femmes s’installèrent sur la partie petit-déjeuner de son ilot de la cuisine ouverte sur le salon, qui leur permettait d’avoir un œil sur Delilah qui reprenait son temps de jeu. « Un café pour aller avec les pancakes ? » Lui proposa-t-elle, pendant qu'elle déposait justement l'assiette grassement garnie de pancakes devant elle sur l'ilot.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
Les lunettes de soleil étaient de mise pour cacher le désastre : après avoir enfin été dépannés et acheminés par la remorqueuse, la vaillante équipe de tournage avait passé cinq heures debout sur un coin du set avant qu'on ne les informe qu'il serait plus sûr de prendre un bus pour rentrer chez eux. Sans surprise, Sloane était donc épuisée, à bout de nerfs, et particulièrement anxieuse – comme à peu près à chaque fois qu’elle perdait sa fille des yeux pendant plus de vingt-quatre heures, ce qui était suffisamment rare pour que Natalia la raille pendant leur appel du soir et lui rappelle non sans la tancer qu'il était peut-être utile, sinon indispensable, d’envisager de couper un cordon. Delilah en était bien capable, elle, et elle n'avait que dix mois. Prévisiblement, Sloane avait grogné, laissant son ex-femme constater toute l'ampleur de sa bonne humeur et s'inquiéter, au passage, d’avec qui elle passait sa soirée. À ça, Sloane n'avait rien répondu : une personne pour se moquer et tenter de lui tirer les vers du nez, c'était amplement suffisant.
Tant et si bien que lorsqu'elle arrive à la maison d’Helen et Sam, elle plaque son plus beau sourire et se résout d’avance de ne répondre à aucune question. Pas besoin : c’est une petite fille qu’elle découvre derrière la porte, et qui lui sourit comme si elle avait arrêté le réchauffement climatique à mains nues. « Enfant ! Mon engeance !! » Delilah change de bras et elle lève la petite fille vers le ciel comme Simba dans son film préféré, en une espèce de rituel quasi-systématique. La gamine éclate de rire, nullement impressionnée par les frasques de sa mère, puis se retrouve rapidement étouffée sous les bisous et se noie dans ce confort de retrouver ses habitudes. Une mèche de cheveux finit enroulée dans ses petites mains alors que les deux adultes pénètrent dans la maison, et ça ne loupe pas : c’est dès maintenant que Sloane passe au grill. « Tu parles », lâche-t-elle d’un ton maussade, annonçant déjà la couleur : la psy a peu dormi, mais pas pour les raisons imaginées par sa meilleure amie. Elle n’élabore pas, pour l'heure, préfère plutôt s’extasier à l'idée de pancakes. Le petit paquet fermement accroché dans ses bras, elle joint ses mains en une prière silencieuse : « Tu es parfaite, et je te dois ma vie. » Nécessairement, le petit-déjeuner de motel consistait de réserves du distributeur, lesquelles étaient périmées depuis 2019. Le café à l'accueil, quant à lui, avait sûrement été torréfié par les quokkas du coin eux-mêmes, et ils n'avaient pas encore compris l'utilité du filtre. Elle aurait préféré les restes de la crazy quokka, mais : « Non, on a laissé ça à la chambre à côté quand on a compris qu'ils avaient été infoutus de se commander à manger la veille. » Le prod avait été malade, en fait, sûrement à cause du stress, et l'assistant qui l’accompagnait avait préféré rester sagement dans son coin au cas où. Sur le chemin retour, il l'avait rassurée : pas de griffure de quokka qui pourrait déclencher un covid-25. « Rappelle-moi de ne plus jamais partir en roadtrip dans le cadre du travail », se plaignit-elle en mettant d’office la sacro-sainte machine à café en route, « y a des choses qui sont plus de mon âge, et ça en fait partie. » La discussion sur l'âge lui rappelle une partie de leurs messages d'hier, auxquels elle a cessé de répondre après la fin du Titanic, lorsque les conversations avec sa collègue sont devenus un peu moins froides, un peu plus vulnérables. Elle se promet de revenir sur les sujets abordés avec Helen, mais pour l'heure, chaque chose en son temps.
L’engeance mentionnée plus tôt retrouve son déambulateur pour lui éviter toute envie de partir en expédition inopinée et dangereuse (après tout, telle mère, telle fille) et Sloane se saisit d'un pancake pendant que coule un premier café. « Merci encore, tu m’as sauvé la vie. J'espère que Nat a été cool. » Elle en doutait peu, mais vu l'ambiance électrique entre son ex et sa meilleure amie, elle préférait ne pas conjecturer. « J'ai rarement eu des nuits aussi courtes et s'il y avait pas Delilah, je me serais déjà enterrée dans mon lit. » L'enfant, qui entend son prénom, répond d’un ’mman ! enthousiaste avant de jeter le cube de son déambulateur quelques mètres plus loin. « Mais pas courtes pour les raisons que tu imagines, je te vois venir. » Elle tend à son amie la première tasse écoulée et en lance une seconde. La nuit avait surtout été courte à cause de la chaleur et de peur que son corps s’accroche comme une moule à son rocher à celui à côté du sien, dans une tenue aussi légère que la sienne, et au moins aussi anxieux à cette idée que le sien : elle était prête à le parier. « Toi, par contre, il y a des choses que t’as pas fini de me dire. » Elle lui avise un sourire en coin. Helen avait beau prétendre avoir dépassé l'âge de draguer, son amie était tout sauf de cet avis – et il allait falloir la convaincre pour qu’elle ne lui installe pas Tinder de force quand elle aura le dos tourné.
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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Il n’était même pas venu à l’idée d’Helen que le manque de réponse à son dernier SMS soit dû à une raison inquiétante : une agression de la part des gérants du motel miteux, une attaque de Quokkas enragés, une intoxication alimentaire. Bref, il aurait pu s’en passer des choses étranges. Mais depuis la veille, la chirurgienne était persuadée que sa meilleure amie s’était laissée aller aux charmes de sa collègue. Par respect pour la pudeur de Delilah, la brune ne s’était pas précipitée pour lui en demander plus sur les détails les plus croustillants de sa nuit. Ben oui, fallait bien qu’une des deux profite pleinement des plaisirs de la chair, hein. Entre Sloane et elle, son amie semblait la mieux partie pour céder à cette douce tentation du corps humain. Pour le moment, Helen l’appâtait avec des pancakes et du café, qu’elle allait pouvoir déguster tranquillement, tout en se racontant les petits potins de la veille, n’est-ce pas ? « Tu es parfaite, et je te dois ma vie. » Exactement le genre de compliments qui lui mettait du baume au cœur. Ce n’était pas Sam qui allait lui en faire ces derniers temps. « Non, on a laissé ça à la chambre à côté quand on a compris qu'ils avaient été infoutus de se commander à manger la veille. » C’était peut-être pas plus mal, d’un côté. Et puis de la pizza dès le matin… il existait mêts plus raisonnables à ingurgiter pour garder cette somptueuse ligne qui faisait tourner toutes les têtes, non ? « Rappelle-moi de ne plus jamais partir en roadtrip dans le cadre du travail… y a des choses qui sont plus de mon âge, et ça en fait partie. » Ca va, Sloane n’avait que trente-cinq ans, elle n’était pas non plus une grand-mère, à l’article de la mort. « Rappelle-moi pourquoi vous êtes allés vous fourrer à des kilomètres de Brisbane pour ce set ? » Peut-être que la production réfléchirait à deux fois avant d’aller si loin, désormais. Ce qui lui serait bénéfique, Sloane n’aurait pas à s’absenter auprès de Delilah. « Merci encore, tu m’as sauvé la vie. J'espère que Nat a été cool. » Même si Helen savait qu’elle exagérait en disant qu’elle lui avait sauvé la vie, elle savait aussi que Nat n’aurait probablement pas refusé de garder Delilah cette nuit si Sloane lui avait demandé. C’était un cas d’extrême urgence, son ex-femme n’aurait pas été si salope au point de mettre Delilah à la rue ? « Comme d’habitude. Moins on se parle, mieux c’est, tu sais. » Helen ne la supportait pas du tout, alors elle s’était cantonnée à un ‘je viens chercher Delilah’ et ‘salut’ lorsque la petite fille s’était retrouvée dans ses bras. « Je te rassure, c’est resté cordial. » Encore une fois, Helen n’aurait rien osé devant sa filleule. Natalia restait sa mère, elle aussi. « J'ai rarement eu des nuits aussi courtes et s'il y avait pas Delilah, je me serais déjà enterrée dans mon lit. » La revoilà qui évoquait sa nuit courte. La chirurgienne n’avait même pas besoin d’en reparler elle-même, Sloane lui tendait la perche parfaite. « Mais pas courtes pour les raisons que tu imagines, je te vois venir. » La bouche à peine entrouverte pour rétorquer quoique ce soit que Sloane brisait déjà ses espoirs de la voir tomber dans les bras qu’une autre femme que Natalia. La chirurgienne s’empara de son café, qui lui réchauffa agréablement les doigts, puis elle souffla tranquillement dessus avant de murmurer, pour s’assurer que rien n’arrivait aux oreilles de sa filleule : « T’es sérieuse, il s’est vraiment rien passé entre vous deux ? » Elle n’arrivait pas à y croire un seul instant, Sloane la faisait chanter. « Tu m’as pourtant dit que tu portais une nuisette, elle a même pas tenté quoique ce soit ? Ou toi ? » Allez, qu’elle ait un petit truc à se mettre sous la dent. Sloane ne pouvait pas connaître sa frustration de ne plus coucher avec son époux. Sa libido était au plus bas, elle craignait tellement que Sam lui dise ne faire l’amour sans préservatif pour qu’ils essaient de concevoir un petit bébé qu’elle mettait directement le holà dès qu’elle sentait que la conversation pouvait déraper en ce sens. Ca faisait des mois maintenant qu’elle n’avait pas connu l’orgasme. « Toi, par contre, il y a des choses que t’as pas fini de me dire. » Elle haussa les sourcils, feintant la surprise. « C’est-à-dire ? » Puis, devant le regard rempli de sous-entendus de la part de sa meilleure amie, elle ajouta, presque râleuse : « Nooon, ne me regarde pas comme ça, je t’ai déjà dis que je n’installerai pas Tinder sur mon téléphone. » Sloane n’arrêtait pas de la tâner avec ça. Quelle meilleure amie conseillait de tromper son époux ? « Je ne sais pas comment ça fonctionne, de toute façon. » Pire excuse, se dit-elle. Sloane allait probablement se faire un plaisir de le lui expliquer.
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Sloane Jarecki
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ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
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« Un truc du genre : besoin de réalisme, donc plutôt que de prendre un fond vert, il fallait aller directement sur place. Sauf qu’ils n’avaient pas des caméras adaptés à de l’extérieur, donc ils sont encore en train de régler le souci, pour un résultat qui sera sûrement moins bien qu’un fond vert. » Entre retards, manques de réactivité, scènes réécrites à moultes reprises et scénarios devenus bancals à force de les refaire, c’était de loin l’équipe la moins bien organisée avec laquelle elle avait eu l’occasion de travailler, et dans tout autre cas un peu moins tendu, elle aurait refusé. Sur ce set, cependant, Ivy avait besoin de Scarlett et d’elle : la jeune actrice avait menacé de rompre son contrat à plusieurs reprises et elle semblait au bord de la crise de nerfs dès qu’elles se voyaient, ses séances étaient passées d’une par semaine à une récurrence quasi-quotidienne, et Sloane avait augmenté ses heures en conséquence. Elle aurait pu refuser, et il n’y aurait pas eu besoin de forcer Nat et Helen dans un énième choc des titans ; pour autant, elle n’est pas surprise du fait que l’échange soit resté cordial. « Je comprends », qu’elle souffle en réponse à leur entrevue, un peu déçue malgré elle. Déçue, parce qu’elle était toujours proche de Natalia et qu’elle aurait aimé qu’Helen le soit, elle aussi. Et soulagée à égale mesure, pourtant, parce qu’elle sait que sans la désapprobation de sa meilleure amie, elle retournerait dans les bras de son ex un peu plus souvent qu’elle ne le faisait déjà. L’hostilité en vase clos d’Helen lui rappelait que tout n’était plus aussi simple, et qu’elle en avait souffert, et elle tendait à l’oublier trop facilement.
Deuxième café en route, et le bruit de la cafetière pour masquer la conversation alors que Sloane révèle qu’il ne s’est rien passé avec Scarlett et que, quoique Helen ait l’air de sponsoriser un rapprochement, il n’en a jamais été question de manière ouverte entre elles. Cette perspective-là s’était envolée sitôt qu’elles avaient commencé à travailler ensemble, et les traces de flirt qui restaient après ça s’étaient complètement évaporées avec les premières hostilités. « J’ai pas pris une nuisette exprès, hein. » Elle se garde d’ajouter qu’elle avait également un vieux survêt et un t-shirt Titi et Grosminet, mais qu’elle emmenait toujours les deux en déplacement, au cas où. « Non… Bah, on a regardé Titanic, quoi. Elle a pleuré. » La mention lui arrache un sourire, mais pas nécessairement moqueur ; c'est un peu plus empreint d'une tendresse qu’elle a envie de virer à coups de pied. « Franchement, je suis pas sûre que j'aurais voulu qu'il se passe plus. » Elle offre un sourire contrit à son amie, parce que ça paraît peu sensé ; surtout, elle sait qu’Helen n'a pas l'occasion de connaître sa liberté et qu'elle lui envie suffisamment pour vivre un peu à travers elle. Malheureusement, cette fois, elle n'aura pas grand-chose à lui offrir : ce qu'elle avait échangé avec Scarlett le soir précédent était un peu plus timide et précieux à mesures égales, et elle savait que se rapprocher davantage aurait ruiné quelque chose, ou leur aurait permis d’effacer tout le reste en le passant sous la couverture du désir. Ç'avait été plus intime. Elle ne prétendrait pas qu’elle n’avait pas eu envie de hurler dans un coussin trois ou quatre fois, mais ça avait valu le coup. « Mais j’ai revu Yara, l’autre jour. Si tu veux me tirer les oreilles, tu peux le faire pour ça. » Elle grimace d’avance ; Helen la sait familière des situations foireuses, et revoir la femme qui l’avait ghostée pendant plusieurs mois par peur de sa non-hétérosexualité, c’était absolument foireux.
Elle essaie de faire passer l’information comme une lettre à la poste en renversant la vapeur et en redirigeant l’attention sur ce qui avait occupé une partie de leur conversation SMS : Tinder, et les rencontres, et le fait qu’Helen se pense trop vieille pour du flirt. « Tu sais ouvrir des gens et leur scier des os pour les remettre dedans intacts, je pense que tu devrais être à même de faire bouger ton pouce sur un écran », réplique-t-elle, peu intéressée par les excuses toutes cuites que son amie lui sort. A sa défense, elle n’oserait jamais suggérer à une personne mariée et fidèle de s’inscrire sur des apps. Mais le cas d’Helen est extrême (surtout du fait que ce soit sa meilleure amie, certes, mais ça valait tout de même), et Sloane perçoit les tentatives de rapprochement répétées de Sam comme une coercion sur du long-terme – pour ne pas dire un red flag total – et sur des dissonances qui n’arriveront pas à se résorber tant qu’Helen n’aurait pas un déclic. Et ce déclic, ça pouvait être de ressentir du désir à nouveau, pour quelqu’un d’autre ou pour lui, puisqu’un sexologue ou un thérapeute de couple ne semblait pas être une option viable. Elle élabore, tirant son portable de son sac à main : « A gauche c’est non, à droite c’est oui. Et en-dessous t’as un petit texte sur les gens et deux-trois précisions supplémentaires. » Démonstration en direct sur l’écran, où elle swipe au gré du hasard ; elle n’avait pas utilisé l’appli depuis un moment, alors pour ce que ça changeait… Retournant l’écran vers elle, elle se rend dans les paramètres et réactive l’option pour voir les hommes autant que les femmes, puis elle fait glisser son portable jusque devant son amie : « Tiens, t’as qu’à essayer sur le mien. »
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C’était plus fort qu’elle, Helen ne supportait pas Natalia depuis des années. Le courant n’était jamais passé entre elles, ça arrivait. Tout le monde ne pouvait pas plaire, la chirurgienne était bien placée pour le savoir, car elle ne faisait pas l’unanimité auprès de tous ses collègues ou internes à l’hôpital. L’idée que Natalia ait fait souffrir son amie importait véritablement à ses yeux, car elle estimait que si elle avait été capable de la blesser une première fois, elle réussirait à le faire encore. Même si elle se doutait que Sloane retombait parfois dans ses bras, elle savait aussi que cette bonne entente ne pourrait pas durer et que Natalia allait une nouvelle fois gâcher les choses entre elles. La chirurgienne ne voulait pas se montrer défaitiste, la psychologue connaissait de toute façon son point de vue sur la question. Néanmoins, pour le bonheur de Sloane, Helen n’irait pas jusqu’à haïr son ex-femme au point de ne pas accepter d’aller récupérer Delilah pour elle. Mais son amie était consciente qu’il ne fallait pas lui en demander plus, c’était déjà le maximum qu’elle puisse faire auprès de Natalia. « J’ai pas pris une nuisette exprès, hein. » Il était vrai ce mensonge ? « Non… Bah, on a regardé Titanic, quoi. Elle a pleuré. » Mais oui, Sloane lui avait écrit par texto qu’elles étaient en train de regarder Titanic. Helen lui avait même conseillé de ne pas être trop folle durant la scène sur la banquette arrête. Scène culte, voire même mythique, qui fait monter le désir chez n’importe qui, surtout quand on se trouve à côté d’une personne qui nous plaît bien physiquement. « Elle a pleuré ? » Répéta-t-elle. Enfin, n’importe qui aurait envie de faire des choses olélé, mais pas avec une femme qui pleure, non ? C’était peut-être pas forcément attirant, une femme en train de pleurer ? « Franchement, je suis pas sûre que j'aurais voulu qu'il se passe plus. » Pas étonnant… « C’est toi qui l’a faite pleurer ? Ou bien, le film ? » Quelles étaient les raisons de ce revirement de situation ? « Mais j’ai revu Yara, l’autre jour. Si tu veux me tirer les oreilles, tu peux le faire pour ça. » Helen roula des yeux, en poussant un bref soupir. Sloane et ses histoires de femmes, sérieusement. La chirurgienne ne savait plus quoi dire à force pour la réprimander, car cela ne servait strictement à rien. Elle jouait les mères poules protectrices et derrière elle recommençait à faire les mêmes erreurs. « Bah, j’espère que t’as pris ton pied au moins. » Finit-elle par dire, désespérée par le cas de son amie. « Maintenant, attends-toi à ne plus avoir de nouvelles d’elle… encore ». Elle lui lança un regard entendu, car Sloane savait très bien qu’elle avait raison sur ce point. Sauf que son amie était très bonne pour les esquives, puisqu’elle redirigea la conversation vers elle et sa lubie de lui installer l’application Tinder sur son téléphone afin qu’elle flirte avec du mâle. Même si l’envie de renouer avec le dieu du sexe était tentante, Helen n’était pas certaine de devoir le faire avec un inconnu. Briser les liens sacrés du mariage, vraiment ? En était-elle capable ? « Tu sais ouvrir des gens et leur scier des os pour les remettre dedans intacts, je pense que tu devrais être à même de faire bouger ton pouce sur un écran » Bon, en cela, Sloane n’avait pas totalement tort. La chirurgienne n’était pas non plus en brêle en matière de technologie, et l’application devait être suffisamment ergonomique pour que des quetards sans cervelle arrivent à s’en servir pour se trouver des nouvelles proies. « Oui, mais… » Eut-elle envie de rétorquer, mais Sloane lui fourrait déjà son propre téléphone devant elle : « A gauche c’est non, à droite c’est oui. Et en-dessous t’as un petit texte sur les gens et deux-trois précisions supplémentaires. Tiens, t’as qu’à essayer sur le mien. » Visiblement, elle n’avait plus le choix. Sous l’œil observateur de Sloane, qui alterne quand même avec sa fille qui continue de jouer tranquillement toute seule, le doigt de la chirurgienne se mit à pianoter sur le téléphone, tantôt à droite, tantôt à gauche –surtout à gauche. Les photos des inconnus étaient pour la plupart plutôt découvertes, très peu portaient plus qu’un short pour les hommes et un maillot de bain pour les femmes. Genre, c’était un critère obligatoire pour pouvoir accéder à l’application ou bien ? « Oh là, ils ne sont pas très habillés tous ces gens. Ta photo à toi est aussi comme ça ? » Helen ne se projetait pas un seul instant dans cette application… elle était peut-être un peu trop coincée pour ça. Soudain, une notification un peu explosive fit son apparition devant ses yeux, ce qui la fit presque paniquer : « Je fais quoi là ? C’est écrit « It’s a match », ça veut dire quoi ??? » Elle savait parfaitement ce que ça signifiait, mais elle ne se sentait pas prête à communiquer avec un étranger, là, tout de suite, maintenant. Draguer, elle ne savait plus faire depuis bien longtemps, n’en déplaise à Sloane ! « Attends, je crois que t’as un message… » Une notification apparaissait dans le menu en dessous, Helen cliqua alors dessus et s’aperçut que la photo du gars avec qui elle avait matché venait de lui écrire : ? « Il te propose un rencard au marché ou quoi ? » Non vraiment, ça la dépassait tout ça. Puis elle s'exclama lorsqu'une photo se téléchargea juste en-dessous du message codé : « C'est son... pénis ?! » Le choc. Elle n'avait rien demandé, et voilà qu'elle se trouvait face au sexe d'un parfait inconnu, qui semblait trouver cela normal d'envoyer ce type de photos dès le deuxième message.
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Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
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« Elle a pleuré ? » Sloane sait de quoi ça a l’air : d’un point de vue extérieur, sa relation avec sa collègue de travail pourrait paraître électrique, et ça l’est sûrement de bien des façons – sauf pour elles deux, qui s’appliquent à penser et à se faire croire qu’il y a toute une logique derrière leur animosité ambivalente et qu’elles en sont en parfaite maîtrise. Lorsqu’elles sont face à face, pourtant, réduites aux confins d’une salle d’archives fermée de l’extérieur ou dans une chambre de motel miteux, il y a quelque chose de plus ténu, de plus doux, qu’elle aurait honte de résumer à de la tension sexuelle : c’est loin de ça. « Le film », précise-t-elle pourtant à la seconde question, parce qu’elle ignore même par où commencer à justifier tout ça à sa meilleure amie, sinon en le résumant maladroitement par un crush sur une collègue qui n’aurait aucun mal à la foutre dans un canon pour l’envoyer très loin du set les trois quarts du temps. « Je fais pas pleurer les gens. » Ou pas intentionnellement, en tout cas, et souvent dans le cadre de séances : il ne lui apparaît pas nécessaire de le préciser, pas plus que d’ajouter que dans absolument aucun monde elle n’aurait su comment s’y prendre pour faire pleurer quelqu’un comme Bridgers. Elle ne voit pas non plus nécessairement l’utilité de se ridiculiser en précisant que ça la foutait à l’envers à chaque fois qu’elle y repensait – non seulement ça lui collerait le rang ridicule d’ado un peu amourachée, mais en plus, ça faisait un peu psychopathe, d’être attendrie par quelqu’un qui pleure.
Le sujet est clairement gênant pour elle, alors elle préfère l’occulter en tendant le bâton pour se faire battre : Yara est de retour dans sa vie, d’une façon un peu impromptue et totalement imprévisible, puisque Sloane avait juré un mois avant avoir fait son deuil de cet embryon mal formé de relation. Helen n’est nécessairement pas ravie, mais au moins ne lui pose-t-elle pas de questions supplémentaires sur Scarlett : une petite victoire en somme. Elle balaie la supposition d’un revers de main : « On est juste amies, là. » Ce qu’elles avaient toujours été, en somme, traitant les heures (et nuits entières) passées sous les draps ou un peu partout dans la maison comme un à-côté dont on ne prononçait pas le nom – Sloane ne précise pas ce qui s’est passé la dernière fois qu’elles se sont vues, parce qu’Helen pue déjà suffisamment la déception pour qu’elle n’assume un oui, j'ai tellement pris mon pied que j'en aurais pleuré. A la place : « Que dire, j’aime bien les femmes qui préféreraient me voir bannie sur un autre continent, ou qui s’y bannissent toutes seules. » C’est la seule indication que sa meilleure amie aurait quant à Scarlett, et c’est aussi la seule précision sur sa vie amoureuse actuelle.
Ce qui explique en partie son inscription sur Tinder – elle ne l’avait jamais installé, préférant les autres applications pour faire des rencontres éphémères, sinon le réel, pendant son mariage. Elle file pourtant son portable à Helen, réactivant l’option de voir les hommes sur son écran, histoire de lui donner un avant-goût. A la première question, Sloane hausse les épaules pour faire montre de son innocence : « J’ai peut-être déjà passé tous les gens qui n’étaient pas à poil. » Elle avait matché un certain nombre de femmes, mais rares étaient les échanges qui se concluaient sur une rencontre : il lui manquait systématiquement ce petit quelque chose qu’elle ne trouvait pas dans le virtuel. Pour Helen, en revanche, ça lui semble une excellente entrée en la matière, ne serait-ce que pour voir si elle peut être intéressée par quelqu'un d'autre, voire ressentir du désir pour quelqu'un. Processus classique d’élimination : à défaut de vouloir rencontrer des spécialistes, si flirter avec une autre personne déclenchait une réaction chez Helen, elle commencerait peut-être à se dire que sa relation avec Sam était un problème. Ou à l'inverse, qu'il s’agissait de trouble hormonal, d’asexualité ou d'autres problèmes complètement détachés de son couple : c’était une avancée dans tous les cas comparé à la stagnation actuelle. Et ça commence par Helen qui swipe à gauche, puis à droite de temps en temps, sur des profils entièrement différents les uns des autres (à ceci près qu’ils sont tous relativement dénudés). « Au marché ? » répète-t-elle, interloquée, réalisant un peu trop tard ce qui est sous-entendu et n’ayant pas le temps de reprendre le portable des mains d’Helen avant que la photo ne charge. « Ah. » Elle prend un air contrit, puis dégoûté : « Oui, les hommes sont moins délicats, il paraît. » C’était rare que les femmes aient une telle décomplexion à envoyer des photos mal cadrées de leur appareil génital, surtout sans demander un avis au préalable. Dommage, Helen ne connaîtrait sûrement jamais les œuvres d’art reçues après consentement éclairé : il en allait d’un des quelques désavantages notoires de l’hétérosexualité. « Ecoute, on va éviter de scarifier davantage tes pauvres yeux », décrète-t-elle en reprenant son téléphone et en l’empochant, tendant à la place une main ouverte et vide : « On va te créer un compte et repartir de zéro avec un algorithme propre. Le mien est pas… » Super approprié pour des rencontres à autre visée que celle du coup d’un soir ? « …idéal. » C’était honnête, d’une certaine manière. « Faux nom, fausses photos si tu veux. Dis-toi que tu risques rien : on regarde juste. Si t’accroches pas, on dira que c’était mon compte et que je stalkais une ex. » Autant limiter la prise de risque perçue d’emblée.
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Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
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« Le film. Je fais pas pleurer les gens. » Quelle surprise. La chirurgienne avouait pleinement qu’elle était venue à la conclusion que son silence face à son dernier SMS s’expliquait par une nuit de folie dans son hôtel miteux avec sa collègue. Sloane lui avait certes expliqué que les choses étaient tendues entre les deux femmes, voire même qu’elles semblaient se détester… mais de cette haine aurait pu naître une tension sexuelle impossible à nier en se retrouvant l’une et l’autre dans le même lit. Sauf que l’évocation des pleurs de la jeune femme brisait tout espoir pour que son discours ne prenne la tournure imaginée. Helen ne savait pas ce qu’il se passait véritablement entre Scarlett et Sloane, au final. Son amie ne lui disait pas tout, elle gardait son petit jardin secret visiblement, en tout cas pour le moment. D’ailleurs, elle confirmait cette pensée en voulant embrayer sur ses retrouvailles avec Yara, plutôt que de poursuivre l’explication de sa soirée en compagnie de sa collègue. « On est juste amies, là. » Yara l’avait laissé sans nouvelles pendant des mois, et elle recommençait donc finalement à la fréquenter de nouveau ? A quel moment Sloane n’avait-elle pas compris qu’il fallait éviter ce genre de plan foireux ? « Est-ce qu’elle t’a donné une explication sur sa disparition au moins, ton amie ? » Elle appuya ces deux derniers mots, très peu convaincue qu’il s’agissait là de son véritable statut aux yeux de Sloane. « Si je me souviens bien, elle t’a ghostée pendant combien de temps ? 2 ? 3 mois ? » S’il y avait bien une chose qu’Helen ne supportait pas dans le comportement de Yara -même si elle n’était que l’amie, et non pas l’amante dans l’histoire hein-, c’était son silence. Manque de respect total pour Sloane. D’ailleurs, était-ce cette dernière qui avait fait le premier pas des retrouvailles ? Ou Yara en était à l’origine ? « Que dire, j’aime bien les femmes qui préféreraient me voir bannie sur un autre continent, ou qui s’y bannissent toutes seules. » Un soupir s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’elle penchait la tête sur le côté pour la regarder avec tendresse et compassion. Sloane était pourtant une femme extraordinaire, tous ces satellites qui orbitaient autour d’elle ne se rendait sûrement pas compte de la chance qu’ils avaient à l’intéresser de près ou de loin. « T’es pourtant la femme la plus merveilleuse que je connaisse… quoique, Delilah passe peut-être devant. » Dit-elle pour alléger la tournure un peu dramatique de sa réplique.
Sa filleule jouait calmement pendant qu’Helen swipait les profils qui défilaient sous ses yeux. Elle faisait presque au hasard, ne se projetant pas dans la suite de ce simple geste du pouce. « J’ai peut-être déjà passé tous les gens qui n’étaient pas à poil. » La quantité de profil aux photos presque dénudées était quand même impressionnante… mais de ce qu’elle avait entenu, Tinder était une application réputée pour être le repère des histoires d’une nuit. Au moins, avec leur photo de profil, les utilisateurs gagnaient probablement du temps et savaient d’emblée s’ils remplissaient les critères physiques de ceux qui swipaient à droite ou à gauche. Lorsque la notification s’afficha sous ses yeux, la surprise et le choc remplacèrent la curiosité. Puis la photo du pénis de l’inconnu termina de la surprendre. Qu’était-elle censée faire, en fait ? « Au marché ? Ah. Oui, les hommes sont moins délicats, il paraît. » Ca manquait surtout de subtilité. Si la chirurgienne acceptait -et c’était pas encore gagné- d’utiliser l’application, elle s’attendait à ce qu’il y ait un minimum de conversation et de séduction. Sinon, elle cédait aux avances répétées de son époux qui manquait lui aussi de tact et de compréhension ces derniers mois. « Tu me conseilles de me mettre aux femmes ? » Rétorqua-t-elle, sachant que l’idée ne lui avait jamais traversé l’esprit. Mais au bout de quelques secondes de réflexion, Helen ne s’imaginait pas dans les bras d’une femme. Sa préférence allait vers les hommes, depuis toujours. Elle ne ressentait pas d’excitation à l’idée d’oublier ses problèmes auprès d’une compagnie féminine, alors qu’au fond elle sentait le bas de son ventre la chatouiller à l’éventualité de faire la rencontre stimulante d’un homme sur cette application. « Ecoute, on va éviter de scarifier davantage tes pauvres yeux » La main tendue et ouverte de Sloane voulait tout dire. En roulant des yeux, la chirurgienne céda et lui fourra son téléphone portable entre ses doigts. « On va te créer un compte et repartir de zéro avec un algorithme propre. Le mien est pas… idéal. » Peut-être qu’elle ne tomberait pas que sur des gens à demi-nus ? Etait-il possible qu’elle trouve l’idée pertinente et qu’elle acquiesce de la tête pour inviter Sloane à le faire ? Certainement. Son amie avait cette force de persuasion, incroyable. « Faux nom, fausses photos si tu veux. Dis-toi que tu risques rien : on regarde juste. Si t’accroches pas, on dira que c’était mon compte et que je stalkais une ex. » La brune l’écoutait attentivement, et elle tiqua à l’idée des photos d’une inconnue. « T’es sûre pour les photos ? Si je rencontre quelqu’un et qu’il se rend compte que c’est pas moi sur la photo ? » Helen regretta aussitôt d’avoir parlé aussi vite suite à ses pensées, alors elle poursuivit sans prendre de pause : « ... dans l’éventualité où je rencontre quelqu’un de l’application, bien évidemment. J’ai pas encore dis que je l’utiliserai. » Raison n°1 : c’était une brêle en drague, et elle ne cessait de lui répéter. La chirurgienne se pencha vers son amie et lui reprit le téléphone des mains pour se rendre dans sa gallerie d’images. Pendant presque trente secondes, Helen inspecta les récents selfies qu’elle avait eu l’occasion de prendre ou qu’on avait pris d’elle, puis elle en sélectionna une sur laquelle on ne la reconnaissait pas forcément : « Je suis quand même plus à l’aise à l’idée d’utiliser une photo de moi. Tu penses quoi de celle-ci ? » Helen lui déposa de nouveau le téléphone dans ses mains pour qu’elle commente son choix. Sur la photo en question, la chirurgienne était de dos, le visage tourné sur le côté ce qui rendait donc son profil un minimum visible. Elle portait une robe verte à bretelles, plutôt échancrée, qu’elle avait soigneusement choisi pour le gala de charité de l’hôpital quelques semaines plus tôt. C’était elle, mais quiconque la connaissant ne pouvait dire avec certitude qu’il s’agissait de son identité. « Si tu veux te faire plaisir sur le prénom, vas-y. Ca me dérange moins. » Il était plus facile d’avouer avoir menti sur son prénom que sur son physique, elle l’admettait. Par contre, ce qu’elle admettait aussi silencieusement, c’était qu’elle se prêtait finalement un peu trop au jeu de Tinder. Sloane allait s’en faire une joie, c’était certain.
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Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
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Evidemment, Helen lui demande si Yara s’est expliquée, sinon excusée pour son départ ; évidemment, Sloane est prête à lui chercher toutes les excuses du monde. Cette fois, pourtant, elle s’arrête dans son automatisme, se force à considérer les choses en femme blessée plutôt qu’en psy, et sa première réaction est donc de hausser les épaules. « Elle avait besoin de partir faire le point », qu’elle lâche, un peu défaite. Elle aurait aimé prétendre que ce n’était pas sa faute, mais leur relation avait fait partie du problème : les émotions trop confuses qui les unissaient avaient contribué à pousser Yara vers la porte, et si elle ne se percevait pas comme coupable, elle n’en était pas moins consciente qu’elle avait joué un rôle dans son départ. « Mais en soi, on ne s’était rien promis. On était amies et parfois, on couchait ensemble. Elle me devait pas spécialement une longue missive pour justifier son départ. » Ca aussi, c’était vrai, et ç’aurait été hypocrite de penser l’inverse – Yara le lui avait rappelé, et ce justement. Leur arrangement entier avait reposé sur le fait qu’elles ne se devaient rien. Et maintenant ? C’était encore trop flou pour le dire. Ca faisait une bonne semaine qu’elles s’étaient vues, et Sloane n’avait pas reçu de signe de vie depuis. Sa meilleure amie se charge de tenter de la réconforter, et elle lui renvoie un demi-sourire un peu maigre : « Delilah passe carrément devant », plaisante-t-elle sans vraiment ironiser, « mais merci. »
Un nouveau regard en direction de la concernée, qui babille joyeusement en envoyant des cubes contre un tapis moelleux auquel elle exprime toute sa joie, avant de revenir à la dickpic qui leur saute aux yeux et lui retire au moins trois points de vision. Grimace générale des deux adultes, et Sloane se sent obligée de s’excuser de n’avoir pas précisé que le monde de Tinder était parfois fréquenté par des personnes au comportement peu délicat. « Non », réplique-t-elle en quasi automatisme lorsque Helen mentionne l’idée de passer aux femmes, « elles tomberaient toutes dans tes bras. Laisses-en quelques unes pour nous autres. » Sourire complice qui passe avec la plaisanterie, comme de la pommade avant trois autres dickpics. Clairement, Helen a eu la courte paille en naissant hétérosexuelle dans le paysage actuel du dating. Pour autant, elle semble déjà bien lancée, mentionnant l'éventualité de rencontrer quelqu'un… « Bien évidemment », raille sa meilleure amie, pas dupe : Helen se projette et ce n’est même pas de son fait. Il n’a fallu que pousser d’un poil pour que la jeune femme se prenne au jeu, et Sloane y voit là le signe qu’elle a terriblement besoin de clarté, davantage que de réelles rencontres : elle en oublie presque les précautions, jetant la sécurité au vent, jusqu’à oublier l’utilité de mettre une photo peu reconnaissable ou d’emprunter un autre prénom. Elle, elle pensait surtout au fait que Sam avait des amis ; des amis qui pouvaient être sur Tinder et y croiser la femme de leur pote, et en deux temps trois mouvements toute la supercherie serait dévoilée au monde. Le mariage prendrait fin, ou en tout cas, tout ce qui battait de l’aile en filigrane serait exposé au grand jour, et clairement, aucun des deux n’était réellement conscient de ce que cela signifiait.
« Va pour ta photo, si t’es certaine », lâche-t-elle, épaules haussées, avant d’observer celle qu'on lui tend : « La réincarnation de Vénus. Fonce. » Le portable à nouveau entre les mains, elle s'en charge elle-même et fait figurer la première photo sur le profil. Pas de seconde ou d'autres variations : il était plus prudent d'en rester à une. « Emma, ça te va ? » suggère la brune lorsqu'il s’agit de choisir un nouveau prénom. Regard en biais : « C’est moins pour mentir que pour te protéger, tu sais. N'importe qui peut voir ce profil. Tu peux rentrer 2-3 numéros qui ne le verront pas, mais tout ce que tu mets sur internet y reste. » Après avoir été interrompue trois fois par les mmmmmaaaa de sa fille de plus en plus insistante, Sloane se hâte aux côtés de Delilah pour la récupérer dans ses bras, et celle-ci en profite pour empoigner une belle boucle de cheveux bruns et la porter à sa bouche. « Évite de trop donner d’informations sur toi. Si jamais tu as envie de tout effacer, c’est plus simple à faire quand personne ne risque de te courir après à l'extérieur de ton boulot, ou de t'appeler à toute heure. » La jeune femme la fixe d'un air mi inquiet, mi compatissant. « Sauf si tu trouves un truc qui en vaut vraiment le coup. Ok ? »
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Helen Stenfield
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Tout comme Sloane ne supportait pas l’idée qu’Helen ne se sente pas heureuse dans son couple ces dernières années, la chirurgienne n’aimait pas le fait que son amie se retrouve toujours dans des histoires foireuses côté amour. Elle se souvenait de son regard blessé lorsqu’elle lui avait avoué que Yara avait complètement déserté le secteur, alors entendre de nouveau son prénom sortir de sa bouche lui faisait forcément quelque chose. La brune espérait sincèrement que ce retour dans sa vie n’envisageait rien de mauvais. « Elle avait besoin de partir faire le point » Evidemment, Sloane allait lui trouver toutes les meilleures excuses du monde pour justifier que son départ n’avait rien de blessant, en fait ? Ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire pour préserver son cœur, ne le pensait-elle pas ? « Mais en soi, on ne s’était rien promis. On était amies et parfois, on couchait ensemble. Elle me devait pas spécialement une longue missive pour justifier son départ. » La chirurgienne écoutait son amie attentivement, hochant doucement de la tête pour marquer le fait qu’elle comprenait un peu ce point de vue là. Pour autant, à son humble avis, cela ne justifiait pas non plus. Yara aurait pu néanmoins lui faire part de ses doutes aussitôt et mettre le holà de manière un peu plus respectueuse pour la psychologue. Helen n’était donc qu’à demi convaincue par ses propos, ce qui l’incita à vouloir lui remonter le moral en la complimentant sur la femme exceptionnelle qu’elle était, glissant dedans une petite boutade pour lui faire retrouver le sourire : « Delilah passe carrément devant, mais merci. » Helen posa sa main sur la sienne en un geste tendre et amical, puis la serra délicatement pour lui transmettre toutes ses ondes positives.
Concentrée sur la fameuse application Tinder, Helen et Sloane se retrouvèrent face à la dite photo non demandée, violant complètement l’idée de consentement mutuel. Heureusement, Sloane semblait familière à ce genre de situation et se débrouilla très rapidement pour que le profil se retrouve bloqué. En l’entendant sous-entendre que les femmes ne réagissaient pas de cette manière, la chirurgienne se demanda presque sincèrement s’il ne fallait pas qu’elle se tourne vers la gente féminine pour renouer avec le bonheur : « Non, elles tomberaient toutes dans tes bras. Laisses-en quelques unes pour nous autres. » « Je prends ça pour un compliment. » Et elle était persuadée que c’en était un, de compliment. Sloane était pourtant tellement canon, elle devait faire tomber toutes les têtes, Helen n’imaginait pas un seul instant que le contraire puisse arriver. En tout cas, la chirurgienne lui laissait toutes les proies féminines qu’elle souhaitait, elle préférait tout de même rester sur les hommes. Rien ne laissait supposer qu’elle utiliserait véritablement l’application lorsqu’elle se retrouverait seule avec son téléphone, mais la jeune femme partait du principe qu’elle ne voulait pas mentir sur sa photo. Après le reste, tant pis. « Bien évidemment » « J’ai pas dis que j’allais forcément rencontrer quelqu’un. » Se reprit-elle quand même, ne voulant pas que Sloane pense qu’elle l’avait définitivement convaincue de draguer des inconnus sur une application de rencontre, plutôt réputée pour les histoires de fesses, qu’on ne se le cache pas. « Va pour ta photo, si t’es certaine. La réincarnation de Vénus. Fonce. » « N’abuse pas non plus, je vais finir par croire que tu te paies ma tête. » Ravie de son choix, la chirurgienne lui tire la langue tandis que Sloane récupère le téléphone pour finaliser son profil. « [color=#6699ff]Emma, ça te va ? » « C’est parfait. » Mentir sur son prénom n’était pas d’une gravité énorme, n’est-ce pas ? Même si le mensonge tout court n’était pas correct, il s’agissait là d’une circonstance atténuante pour la chirurgienne. « C’est moins pour mentir que pour te protéger, tu sais. N'importe qui peut voir ce profil. Tu peux rentrer 2-3 numéros qui ne le verront pas, mais tout ce que tu mets sur internet y reste. » Les paroles de la psychologue suffisèrent à lui intimer que le mensonge ici était pardonnable. Elle avait entièrement raison, ce profil pouvait lui attirer des soucis, autant sur le plan personnel si Sam était amené à le découvrir, mais aussi sur le plan professionnel car des collègues hommes du travail pouvaient également tomber sur elle et la swiper. Delilah la sortit de ses pensées, ce qui invita Sloane à aller la récupérer. Pendant ce temps, Helen récupéra le téléphone pour avoir une idée des informations suivantes qui étaient demandées : «[color=#6699ff] Évite de trop donner d’informations sur toi. Si jamais tu as envie de tout effacer, c’est plus simple à faire quand personne ne risque de te courir après à l'extérieur de ton boulot, ou de t'appeler à toute heure. Sauf si tu trouves un truc qui en vaut vraiment le coup. Ok ?» « J’ai mis 30 ans, et chercheuse d’or comme boulot, ça devrait le faire, tu crois ? » Il était hors de question qu’elle indique d’emblée qu’elle travaillait au St Vincent, ça faisait d’elle une proie bien trop facile à trouver sinon. « Je t’envoie un message si je trouve un profil vraiment très intéressant à me mettre sous la dent. Vous partez ? » Sloane et Delilah semblaient être finalement sur le départ, car cette dernière commençait à s’impatienter à l’idée de ne pas pouvoir profiter pleinement de sa mère. La chirurgienne se releva alors de son tabouret haut et se rendit dans le salon où elle avait déposé les affaires de sa filleule pour s’éviter de remonter à l’étage. Elle s’empara de son sac de vêtements et de son nécessaire de toilettes, puis les fourra dans la main de son amie qui tenait toujours Delilah dans ses bras. « Est-ce que ta super marraine a droit à un bisou avant de t’en aller ? » Demanda-t-elle à sa filleule, qui comprenait bien la notion de bisou pour son âge puisqu’elle plaqua sa bouche baveuse contre sa joue -avec un peu d’aide de la part de Sloane- tandis qu’elle agitait adorablement sa main en même temps que la chirurgienne. « Tu me tiens au courant pour Yara ? » s’adressa-t-elle désormais à Sloane, vraiment soucieuse du bien-fondé de leur relation. Cette dernière acquiesça, Helen les laissa alors filer pour retrouver leur petit cocon mère-fille.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.