ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Ce qui était et avait toujours été paradoxal dans cette situation, c’était que Ruben méprisait les personnes qui choisissaient de faire un sport à titre professionnel en guise de carrière, surtout si ce dernier était dangereux pour leur santé; c’était pourtant là la carrière qu’avait choisi l’un de ses frères et celle qu’avait envisagé l’un de ses anciens petits amis. Dans le premier cas, il avait toujours clamé haut et fort que c’était là une idiotie et une perte de temps, mais pour le second il s’était toujours montré compréhensif et presque encourageant - encore aujourd’hui. Selon les affinités, il atténuait son discours, mettait de côté ses pensées sur la question. La seule finalité qui était possible de constater cependant, c’était que ses choix de carrière savaient été confortés grâce à ces deux exemples là, qu’importait ce qu’il pouvait en dire: c’était là une évidence qu’il ne pouvait nier. La neurochirurgie avait toujours été un domaine dans lequel il comptait exceller, mais appliquer cette dernière à la traumatologie davantage au fil des années pour décréter que cela serait le domaine d’application dans lequel il se perfectionnerait avait été une décision basée sur les décisions idiotes de son entourage. Cela le faisait rager, mais il n’arrivait pas à le nier puisque c’était là l’entière et l’unique vérité.
Alors forcément qu’avec le temps, s’allier à la Fondation Pearson avait été là d’une évidence qui n’était pas nécessaire de préciser. Et Ruben ne sachant par dire non lorsqu’il était sollicité pour du travail, il était évident également que cette dernière faisait appel facilement à lui lorsqu’il avait besoin de positionner un médecin sur une intervention ou une autre. Les Jeux Olympiques approchant et les demandes pour participer à des ateliers et tournois de la part de tous les âges et toutes les catégories de personnes se faisant de plus en plus nombreuses, la Fondation avait mis en places des ateliers de prévention et d’information au sein des locaux disponibles au Suncorp Stadium; ces derniers étaient là surtout à disposition du personnel qui travaillait au sein de l’établissement pour qu’ils puissent être formés aux accidents potentiels que représentaient les sports de contact et aux gestes à adopter si ces derniers survenaient. Ce n’était pas le plus passionnant de son métier, mais Ruben savait dans quoi il s’engageait depuis quelques années déjà. Ce pour quoi il n’avait pas signé initialement cependant, c’était que pour le second médecin présent à ses côtés aujourd’hui - un des urgentistes du St Vincent - soit celui qui pouvait le moins voir en peinture de tous. Levant les yeux au ciel, il avait signé la feuille d’émargement avant de se mettre à installer l’atelier lorsqu’un bruit de pas commença à se faire entendre dans son dos. « Je te préviens de suite: je suis pas d’humeur à participer à cette petite gué-guerre que tu mènes en permanence quand je suis dans le coin à l’hôpital. » Tassant les prospectus entre eux pour les empiler sur l’une des tables, il se retourna finalement vers la porte d’entée de la pièce avec un air sérieux - pour que ce dernier soit rapidement remplacé par un air quelque peu confus et surpris: ce n’était pas Ulysse face à lui mais Clarence. « J’ai du manquer une information. »
:
Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
— « Hey… » Ta voix se feutre pour ne pas la réveiller trop brutalement. « Désolé, j’ai essayé de toquer à la porte, mais vous avez le sommeil lourd Mme Hartfield. » Tu la regardes se débattre contre Morphée en esquissant un sourire alors que tu t’es agenouillé près du lit. « Changement de programme, je dois remplacer un collègue aujourd’hui. » Ulysse était malade, rare fait pour être souligné. Si tu ne le connaissais pas assez, tu pourrais penser qu’il se serait défilé en apprenant qui était son partenaire pour la journée de sensibilisation au Suncorp Stadium. « Allez à la plage sans moi et je vous rejoins dès que j’ai terminé. » Ethel tente d'assimiler toutes les informations en se frottant les yeux. « D’accord, on fait comme ça. » Tu laisses paraître sur ton visage ta déception de ne pas pouvoir passer la journée avec elles, une fois de plus. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as été en retard ou que tu as été dans l’obligation d’annuler vos escapades. Sans Ethel, tu ne pourrais pas y arriver et tu es incapable de lui faire comprendre à quel point tu lui es redevable de cela. À quel point elle s’est rendue indispensable en si peu de temps. Tu décides de la laisser se lever en sachant qu’Emilia dort encore profondément. Alors que tu t'apprêtes à fermer la porte derrière toi, tu ne peux t’empêcher de repasser une tête furtivement. « Ce qui est drôle dans l’histoire, c’est que je vais tout de même passer la journée avec un Hartfield… » Tu prends un air faussement énigmatique en refermant la porte derrière toi. T’es déjà en train de descendre les escaliers que tu entends la brune s’offusquer que tu puisses la laisser sans plus d’explication. Vous avez créé cette complicité bien à vous qu’il t’est encore difficile à définir. Peut-être que tu ne veux pas mettre de mots pour l’instant, sur vous deux. Peut-être que pour une fois, tu te laisses porter par cette vague calme qu’ Ethel semble déclencher en toi. Peut-être qu’elle apaise tes maux plus que tu ne veux te l’avouer.
T’arrives au niveau du stade et on t’indique les locaux où tu es censé donner une formation sur les gestes de premiers secours en cas d’accident. À cet instant précis, tu détestes Ulysse autant pour t’avoir refourgué cette mission que d’être un aussi bon ami pour t’empêcher de pouvoir lui refuser ce service. L’hôpital s’était associé à la fondation Pearson pour proposer des ateliers un peu partout en ville. Tu pensais pouvoir y échapper, mais le destin en avait décidé autrement. Tu ne connais pas grand-chose de la fondation, tu sais seulement que ton binôme est rattaché à cette famille malgré lui. Tu finis par trouver la salle en question et en avançant, tu reconnais la silhouette de Ruben qui te fait dos. Tu n’as même pas le temps de t’annoncer qu’il te met en garde tout en rangeant des prospectus avec une pointe d’acharnement. Tu arques un sourcil silencieusement, même si tu comprends que ces mots ne te sont pas destiné. Ulysse a en horreur le neurochirurgien qu’il juge méprisable et orgueilleux et c'est certainement réciproque. Son regard se tourne vers toi et tu peux voir l’effet de surprise troubler son océan. « Dr Norrington étant malade, je me retrouve dans l’obligation de le remplacer. » T’avais seulement reçu un message de sa part ce matin. « Ne fais pas semblant d’être déçu, ça ne fonctionnera pas avec moi. » Tu lui lances un regard brodé d’espièglerie pour tenter de calmer le jeu. T’as beau être l’ami d’Ulysse, tu n’as rien à voir avec cette guéguerre stupide qu’ils ont décidé de se déclarer. Ruben est à tes yeux un très bon chirurgien avec qui le courant est toujours bien passé et c’est amplement suffisant. « Je t’avoue que j’avais d'autres projets pour mon seul jour de repos, alors finissons-en le plus vite possible. » Mais étrangement, tu le regardes différemment depuis que tu connais sa sœur. Depuis les confidences qu’elle a pu te faire concernant Jackson. Tu ne sais pas ce qu’elle a pu lui raconter sur toi, ni sur votre lien qui a très vite dépassé le plan professionnel. « Content de te voir, Hartfield. » Tes lèvres s’étirent presque de façon imperceptible tout en prenant l'autre tas de papier juste à côté de lui.
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Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
S’il avait su dès le début de journée et surtout avant de venir ici qu’il ne serait pas avec Ulysse mais finalement avec Clarence, il n’aurait surement pas emporté avec lui sa mauvaise humeur et surtout sa mauvaise foi. Pour sur, il aurait présenté plus d’entrain - pour le moment, c’était surtout de la surprise qu’il présentait tant il était quelque peu décontenancé par l’arrivée du médecin sur les lieux. « Dr Norrington étant malade, je me retrouve dans l’obligation de le remplacer. Ne fais pas semblant d’être déçu, ça ne fonctionnera pas avec moi. » Ruben cligna des yeux un instant, mais finit par se ressaisir rapidement; surtout qu’il se devait de composer pour du positif, alors il n’allait pas s’en priver. « Oh, je vais même pas essayer. » Sa voix était bien plus calme que celle qu’il avait pu prendre l’instant précédant pour s’exprimer, et déjà ses mains avaient arrêté de martyriser les prospectus qu’il tenait entre ces dernières jusque maintenant.
« Je t’avoue que j’avais d'autres projets pour mon seul jour de repos, alors finissons-en le plus vite possible. » Il échappa un petit rire un brin amusé. « Tu rêvais pas d’être Norrington pour une journée ? Comme c’est étrange. » Bien sur qu’il avançait ces paroles là avec un ton amusé, un brin sarcastique; mais le fond de sa pensée était reflété par ce qu’il disait malheureusement. Lorsqu’il reprit la parole, il le fit sur un ton bien plus sérieux cependant - il était toujours plus sérieux quand il s’agissait du travail, sans aucune hésitation. « Il t’a dit ce qu’on devait faire aujourd’hui, ou il t’a envoyé ici sans rien te préciser ? Savoir sur quoi je dois te briefer avant que le premier groupe arrive. » Parce-qu’il s’était content de savoir que ce n’était pas avec l’autre urgentiste qu’il allait devoir composer aujourd’hui, Clarence se devait quand même de travailler correctement; il n’en doutait pas trop, mais étant donné que Ruben n’était pas tout le temps en grande entente avec l’une des membres fondatrices de la Fondation Pearson avec laquelle ils étaient étroitement liés aujourd’hui, il se devait de fournir un travail parfait. L’autre médecin se devait de s’aligner aussi, par conséquent.
« Content de te voir, Hartfield. » De son côté, son sourire fut sincère et en rien retenu. « Content de voir aussi, Aldridge. » Ce n’était pas faussé non plus, ces paroles là.
Finissant par entasser les prospectus qu’il avait sous la main, à deux cette tâche allant bien plus vite, il finit par faire quelques pas vers un des sacs qui étaient de côté, contenant le matériel qu’il avait récupéré à l’hôpital avant de venir aujourd’hui; ils n’avaient pas besoin de grand chose, la plupart de la journée serait consacrée à discuter de situation qu’ils pourraient rencontrer sur le terrain ou dans les vestiaires, et comment aider à faire en sorte que ces dernières ne dégénèrent pas. Certes, ce n’était pas un programme rêvé, mais malgré tout une partie de Ruben était content de pouvoir répandre de bonnes informations de la sorte pour que ces dernières puissent aider les joueurs et les personnes les entourant à éviter de gros dégâts pour leur futur. « T’avais quoi de prévu qui était plus intéressant que de venir ici, du coup ? Pour regretter ton jour de repos ? » Parce-que si Ben était ravi d’être là aujourd’hui, n’ayant de toute manière personne l’attendant chez lui ces derniers temps, comparé à la peste et à éviter à tout prix par sa femme, ce n’était pas le cas de l’autre médecin qui avait malgré tout l’allure de celui qui vient contre son gré.
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Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
— Ulysse a beau lui incriminer les pires des défauts, tu as toujours eu cette sensation que quelque chose chez lui t’échappait. Peut-être qu'il a ce même masque de façade brodé sur le visage. Peut-être que lui aussi tente de dissimuler une part de ses cicatrices et de son histoire. Ou peut-être que c’est l’encre d’une âme plus complexe qu’il n’y paraît. Mais toi, t’as cette facilité à observer de loin ces boîtes de Pandore que d’autres aiment tant dérober. T’es cette âme discrète qui n’aime pas briser cette pudeur dans laquelle tu t’es aussi forgée. Alors tu le regardes silencieusement avec ce sourire presque imperceptible quand il t’annonce ne même pas essayer d’utiliser de faux semblants pour masquer sa joie de te voir ici à sa place. Tu lui fais comprendre d’entrée de jeu que tu avais prévu autre chose de ta journée que de la passer à faire une campagne de sensibilisation qui ne m'enthousiasme pas spécialement. T’as beau être pédagogue et aimer avoir ce rôle de mentor auprès des internes à l’hôpital, le fait d’animer ce type d’atelier à des personnes sans connaissance médicale était un tout autre exercice. « Tu rêvais pas d’être Norrington pour une journée ? Comme c’est étrange. » Sa réflexion pointée d’un sarcasme assumé te fait légèrement rire alors que ton regard tente de lui faire comprendre que tu ne rentreras pas dans ce débat. T’en faisais de même lorsqu’il arrivait à Ulysse de pester contre lui pour des raisons toujours très diverses et variées. Dommage que les deux hommes n’arrivent pas à se supporter, ils excelleraient certainement encore mieux ensemble. Ils ont plus en commun qu’ils ne veulent se l’avouer. Mais ce ne sont que des pensées qui te traversent l’esprit sans pour autant y prêter la moindre importance.
Son ton plus sérieux qui suit, te fait comprendre son inquiétude quant au fait que tu ne sois potentiellement venu comme un touriste sans aucune utilité. « À vrai dire, j’ai préparé une bonne partie de l’atelier avec lui. » Ce qui lui a évité de devoir converser plus qu’il ne pouvait le supporter avec Ruben en vue de cette intervention à ses côtés qui ne le réjouissait pas également. Tu te souviens encore de sa tête et de ton éclat de rire lorsque ton ami a appris la nouvelle. « Ne t’inquiète pas, je devrai pouvoir m’en sortir… Mais si tu veux que l’on revoie certains points ensemble, aucun problème. Histoire qu’on se coordonne un peu. » Tu prends à ton tour un ton plus sérieux qui se veut à la fois calme et rassurant. T’es trop perfectionniste pour improviser et pour être venu ici sans y être un minimum préparé. « Je me suis permis d'ajouter une partie avec quelques astuces sur certains traumas qui demandent très peu de matériel et faciles à mettre en place que j’ai pu tester et mettre à profit en Afrique... » Là-bas, t’avais appris par la force des choses à devoir te débrouiller avec pas grand chose sur des situations parfois catastrophiques que tu n’aurais pas imaginé en sortant de tes études. « Dis-moi ce que tu en penses… » Tu fouilles dans ton sac afin d’y sortir une fiche de notes que tu lui tends. Tu n'es pas de ces médecins imbus qui imposent sa science, alors tu donnes en toute humilité ce que ton expérience sur un autre terrain que les couloirs blancs d’un hôpital ont pu t’apporter en la matière. « Content de voir aussi, Aldridge. » Vous vous souriez mutuellement avec sincérité en retournant aux préparatifs avant que le premier groupe n'arrive. Tu disposes les documents sur les tables tel un professeur de collège sur le point de donner un énième. Tu restes silencieux comme à ton habitude, jusqu’à ce que Ruben vienne poser cette question qui restera sans réponse le temps d’un flottement. « Tenter d’être un bon père… » Tu tournes ton océan vers lui alors que ton esprit se dépêche d’effacer la moue qu'Emilia a dû faire ce matin en apprenant que tu seras une fois de plus absent. « Ce n'est pas tous les jours facile.» Tes paroles sont assez neutres. C’est une réalité que tu te prends tous les jours en plein visage. Tu évites par la même occasion de parler de sa sœur et de la place qu’elle prend auprès de vous. Mais tu sais très bien que le sujet finira par tomber, mais après tout, tu n’as rien à cacher. Alors pourquoi t’espères naïvement pouvoir évincer le sujet. « Et toi ? Tu ne ressens jamais le besoin de faire une pause parfois ? » Car tu sais qu’il bosse pour deux voire trois, et même plus. Qu’il est cet acharné du travail que tu as également été durant de nombreuses années.
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Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Bien sur que si l’occasion lui était présentée, Ruben allait faire un commentaire sur Ulysse. C’était plus fort que lui - surtout que c’était ce dernier qui avait instauré cette rivalité dont lui n’avait pas demandé, alors il n’allait pas rester sur place sans se défendre un petit peu. Il tentait de faire en sorte que ce ne soit pas trop prenant lorsqu’il y avait des patients au milieu, mais lorsque ce n’était pas le cas il ne se privait pas pour faire le moindre petite commentaire qui avait sa place dans la conversation. Aujourd’hui, bien sur qu’il allait se le permettre alors. Ruben ne fut cependant pas étonné de la réaction de Clarence face à lui, riant en partie à ses commentaires mais lui jetant un regard de travers malgré tout; après tout, c’était quelque peu enfantin il le savait, mais il ne saurait s’en empêcher. Alors, en réaction et répondre, il se contenta d’hausser les épaules.
« À vrai dire, j’ai préparé une bonne partie de l’atelier avec lui. » C’était donc un avantage pour la journée: si Clarence avait donné au moins un coup de main pour préparer ce sur quoi ils travaillaient aujourd’hui, cela lui donnait un peu d’avance et évitait à Ben de devoir tout lui réexpliquer depuis le début. « Ne t’inquiète pas, je devrai pouvoir m’en sortir… Mais si tu veux que l’on revoie certains points ensemble, aucun problème. Histoire qu’on se coordonne un peu. » Il fit glisser ses lèvres l’une sur l’autre. « Tant mieux si t’as bossé dessus aussi. Et pourquoi pas revoir certains points, oui, pour qu’on soit sur la même longueur d’ondes. Et surtout maintenant je vais regarder la partie proposée par les urgentistes avec un autre regard, si je sais que t’es responsable aussi de cette dernière. » Dernier tacle à l’intention du collègue d’Aldridge et il arrêtait ensuite, promis. « Je me suis permis d'ajouter une partie avec quelques astuces sur certains traumas qui demandent très peu de matériel et faciles à mettre en place que j’ai pu tester et mettre à profit en Afrique... Dis-moi ce que tu en penses… » - « Carrément, fais moi voir. » L’enthousiasme de Ruben n’était en rien feinté, et il attrapa les feuilles que lui tentait son collègue en ayant un réel intérêt pour ce que ces dernières allaient lui présenter. Il laissa son regard parcourir les notes qui avaient été prises, et fut bien sur ravi parce-qu’il avait sous les yeux. « J’étais déjà ravi que ce soit toi qui sois là aujourd’hui, mais avec ça je le suis encore plus. » Le sourire qu’il lui adressa quand il releva son visage vers lui fut on ne pouvait plus sincère. « Rappelle moi de t’avoir à portée de main si un jour il m’arrive quelque-chose ? » Parce-que les techniques qu’il avait à apporter et enseigner étaient super. « Hâte de te voir expliquer tout ça tout à l’heure. » Parce-qu’en plus du reste, il aurait là des choses à apprendre aussi de son côté.
« Tenter d’être un bon père… Ce n'est pas tous les jours facile. » Ben fronça quelque peu le bout de son nez à cette remarque. « Je peux pas te dire que je comprends, mais j’ai entendu dire que ce n’était pas facile oui. » Il aurait aujourd’hui pu le comprendre, par deux fois, mais ces deux histoires avaient terminé de la même façon et il en était ravi - mais ce n’était pas des détails sur lesquels il s’épanchait d’ordinaire, alors ce n’était pas face à Clarence qu’il le ferait aujourd’hui. « Ta fille est assez grande pour t’en vouloir quand tu changes les plans comme ça ? Ou pas encore ? » Il passerait sur le fait qu’il se doutait bien qui avait été réquisitionnée de nouveau aujourd’hui pour qu’il puisse l’assister, ce serait se payer sa tronche que de prétendre qu’il ne savait pas. « Et toi ? Tu ne ressens jamais le besoin de faire une pause parfois ? » Aux questions de Clarence, Ruben eut un petit rire un brin trop spontanée pour ne pas le faire entendre. Haussant quelque peu un sourcil dans sa direction alors qu’il lui rendait ses notes, il haussa les épaules. « Lever le pied me fera pas devenir meilleur. » Au contraire. « Ca ferait que me ralentir. » Alors ce n’était pas pour autant qu’il n’y avait un jour songé; mais le lendemain il se rappelait de tout ce qu’il lui restait encore à apprendre, à connaitre, à maîtriser et il remettait les bouchées doubles pour se rapprocher de ces objectifs là. « Tu trouves que je bosse trop ? Ou quelqu’un d’autre que tu connais qui m’est proche t’as demandé de tâter le terrain ? » La question était posée ici sans aucun reproche - mais ils partageaient quelques connaissances et cette dernière n’était pas tout à fait mal pensée, alors autant la poser.
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Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
— Tu ignores son dernier petit pic concernant l’armoire à glace qui te sert de collègue et d’ami. Et t’es rassuré de les savoir tous les deux aussi profondément professionnels pour qu’ils n’en viennent pas un jour aux mains. Malgré les nombreux désaccords qu’ils ont et cette petite bataille qu’ils mènent chacun de leur côté. Car une chose est sûre, c’est que Ruben ne ferait pas le poids physiquement face à lui et que tu serais certainement le premier voire le seul à tenter de lui sauver les miches. Car tu l’apprécies sincèrement et qu’il est certainement la personne qu’Ethel a de plus chère. « Une bonne partie de l’équipe a bossé dessus en réalité, tu sais. » Tu ne parles pas de tes quelques petites astuces que tu t’es permis de rajouter à l’arrache ce matin, mais bien de tout le reste. T’as jamais été du genre à récolter seul le mérite qui ne te revenait pas. D’ailleurs, même quand cela te revenait également. Tu l’as bien prouvé au gala en refusant ce prix qui était et qui est toujours à tes yeux totalement absurde. Tu n'as jamais recherché aucune reconnaissance de qui que ce soit. « Mais heureux que ça te plaise… » Toi tu bosses dans l’ombre et ça te va très bien ainsi. « Aux urgences, j’essaye de faire en sorte que l’on travaille tous ensemble sur ce type de projet. » Comme sur beaucoup d’autres sujets. Tu le jauges avec un sourcil arqué alors que les commissures de tes lèvres se retroussent légèrement. Protocoles, formations sur la communication en cas de crise ou sur la gestion du stress. Vieille habitude de ton autre vie qui a toujours porté ses fruits.
T’as beau être ce médecin plutôt discret, ça ne t’a jamais empêché de t’assurer qu’il règne au sein du service un réel esprit de cohésion. Les urgences sont un monde où les décisions se prennent en quelques secondes et où chaque intervention peut devenir une course contre la montre. Ce chaos coordonné qui t'a étrangement toujours fait vibrer. T’es ce médecin attentif, qui pousse le reste de l’équipe à exprimer leurs doutes sans crainte de jugement. Que les infirmiers puissent partager leurs points de vue sur les interventions sans que ça ne devienne un affront pour l’ego de certains. Tu veilles tout comme Ulysse au grain qui pourrait enrayer vos rouages si bien huilés.
Ruben te demande innocemment ce que tu avais prévu de faire avant qu’Ulysse ne vienne changer ton programme. Tu ne pouvais pas lui expliquer que sa sœur avait passé la nuit chez toi, comme bon nombre de fois et de plus en plus souvent dernièrement. Que cette dernière partageait toujours plus de temps avec vous, même lorsque tu ne travaillais pas. Que vous aviez prévu de partir faire une escapade sur une plage sauvage hors de Brisbane. Prendre la voiture et partir tous ensemble comme si c’était tout à fait normal. Banal. Surtout complètement bancal. Comment trouver les bons mots pour lui prouver que ce n’était en rien étrange. Qu’importe, ce n’est certainement pas l’endroit ni le bon moment pour parler de cela. Et après tout, ça ne le regarde pas. Alors tu préfères lui exposer cette culpabilité entendable et totalement sincère de ce père toujours trop absent. « Ta fille est assez grande pour t’en vouloir quand tu changes les plans comme ça ? Ou pas encore ? » Sa question te fait étrangement sourire, alors que tu termines de distribuer les documents sans même le regarder. « Disons que les imprévus ont toujours fait partie intégrante de notre routine familiale… » Tu poses le dernier document en te retournant cette fois vers lui tout en plongeant dans son océan. « Elle a passé la première partie de son enfance en Afrique à vivre au gré de nos missions… Ma femme et moi. » Tu déglutis douloureusement en parlant d’Emma. Ton doigt vient jouer nerveusement avec ton alliance, alors que tu prends appui sur l’une des tables. « Alors je pense que même s’il lui arrive d’être déçue, elle est certainement trop résiliente pour une petite fille de son âge... »
On peut voir dans tes yeux une forme d’inquiétude que tu peines à garder sous silence. Tu l’imagines parfois en une adolescente prête à faire payer le prix fort à ce père aux abonnés absents. Alors tu fais ton possible pour passer de réels moments de qualité avec elle. À la maison, à jouer à de simples jeux ou en allant prendre un milk-shake à la sortie de l’école. Lors de voyage pour l’aider à connaître ce pays qui lui était totalement inconnu il y a à peine deux ans. T’as jamais aimé parler de toi, alors tu lui poses cette question un brin anodine et pourtant. Tu noues tes bras contre ton torse en attendant sa réponse avec ce regard bienveillant posé sur lui. T’as l’impression qu’il ne quitte jamais l’hôpital, à moins que vos plannings ne soient synchronisés. À moins que tu ne passes aussi trop de temps dans ces couloirs aux murs blanc. « Lever le pied me fera pas devenir meilleur. » Tu acquiesces d’un léger signe de tête. « Ca ferait que me ralentir. » Tu ne peux t’empêcher de froncer légèrement des sourcils en l’observant en silence. Avec cet air de daron songeur que tu sais si bien prendre par moment. Certaines questions brûlent tes lèvres, mais tu préfères les garder pour toi pour l’instant. « Tu trouves que je bosse trop ? Ou quelqu’un d’autre que tu connais qui m’est proche t’as demandé de tâter le terrain ? » Tes sourcils cette fois se redressent dans le sens inverse. « Ni l’un ni l’autre Ruben… » T’as ce sourire en coin qui se dessine lentement. Tu ne sais pas trop pourquoi ce mec beaucoup décrit comme insupportable touche ta corde sensible. « Bien sûr que tu travailles trop, t’es chirurgien. » C’est dit comme un constat sans pour autant le pointer du doigt. « Puis tu m’as l’air d’être une personne aussi très exigeante envers lui-même, tout comme moi… » Et certainement tout autant envers les autres et tu sais ô combien ça peut déplaire à certains. « Donc je ne peux que comprendre ce besoin insatiable de te perfectionner… » T’es certainement moins ambitieux que ton collègue, mais tu ressens la même chose. « Je suis le premier à avoir disparu durant dix ans en Afrique, car il m’était impossible de m'arrêter... » Et tu y serais certainement encore si la mort n’était pas venue s'interférer. « Alors je serais le dernier à te juger. » Tes mots sont plus que sincères et dit avec gentillesse. Puis ça n’a jamais été dans ta nature d’émettre le moindre jugement sauf concernant quelques rares exceptions.
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Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Une bonne partie de l’équipe a bossé dessus en réalité, tu sais. » Oh, il comprenait le sous-entendu que Clarence lui faisait ici, mais décida de ne pas rebondir sur ce dernier tant ce n’était pas nécessaire; surtout que ce n’était pas contre lui qu’il avait une dent difficile à faire arracher mais bien contre d’autres - une - personnes de son équipe. « Mais heureux que ça te plaise… Aux urgences, j’essaye de faire en sorte que l’on travaille tous ensemble sur ce type de projet. » Il opina du chef, passant entre ses mains les flyers et brochures qui pourraient être emportés par la suite à la fin de la séance. Il était bon en travail d’équipe, c’était un atout qui serait à prendre en compte aujourd’hui.
Si initialement, Clarence ne devait pas se joindre à lui aujourd’hui c’était parce-qu’il avait d’autre pain sur la planche - des impératifs que Ruben ne pouvait qu’imaginer sans réellement comprendre, mais qui tracassaient l’urgentiste à ne pas en douter. Lui n’avait pas grandi avec des parents aux métiers qui ne leur permettaient pas d’être présents ou d’anticiper leurs absences auprès de leurs enfants, si bien qu’il ne pouvait une fois de plus qu’imaginer comment cela pouvait être difficile pour la petite de voir son père s’absenter si souvent, et de manière parfois imprévue. « Disons que les imprévus ont toujours fait partie intégrante de notre routine familiale… Elle a passé la première partie de son enfance en Afrique à vivre au gré de nos missions… Ma femme et moi. » Ruben n’avait pas connu la femme de Clarence, mais il connaissait l’histoire qui était celle du couple et bien sur qu’il ne sut faire autrement que de serrer quelque peu les mâchoires et laisser un sentiment désolé traverser son regard. Avec ces informations prises en compte, il était encore davantage évident qu’il était compliqué pour le médecin d’être présent de manière correct auprès de sa fille - et surtout qu’il puisse espérer que cela soit suffisant pour être un bon père, comme il disait. « Alors je pense que même s’il lui arrive d’être déçue, elle est certainement trop résiliente pour une petite fille de son âge… » Il pinça un instant ses lèvres. « Ca fera une bonne relève si tu veux former la prochaine génération d’urgentistes. » A déjà être habituée au rythme de vie et aux missions qui pouvaient incomber à ce type d’emploi; même s’il se doutait bien qu’il préfèrerait passer davantage de temps auprès de sa fille sans avoir besoin de donner la moindre excuse au rythme de vie imposé à la petite.
Ruben ne put en vouloir à Clarence de changer de sujet en cet instant. « Ni l’un ni l’autre Ruben… » Donc sa soeur n’était pas à l’origine des inquiétudes du médecin, à lui demander potentiellement de garder de loin un oeil sur son frère pour prendre de ses nouvelles alors qu’elle savait qu’il ne faisait que prendre des heures supplémentaires sur son planning plutôt que de réduire ces dernières. « Bien sûr que tu travailles trop, t’es chirurgien. » Il échappa un maigre rire autant qu’un fin sourire étirait ses lèvres, croisant ses bras sur son torse à l’image de l’autre face à lui. « Puis tu m’as l’air d’être une personne aussi très exigeante envers lui-même, tout comme moi… » Il fronça le bout de son nez: il ne pouvait avoir davantage raison, et Ruben savait pertinemment pourquoi il savait le voir si facilement - ce qui lui fut confirmé assez rapidement: « Donc je ne peux que comprendre ce besoin insatiable de te perfectionner… » - « On peut pas devenir meilleur sans avoir un minimum de rigueur. » Ce n’était pas plus compliqué que cela sur le papier; en pratique cela voulait surtout dire que Ben ne s’autorisait que peu d’échecs et que si ces derniers voyaient malheureusement le jour malgré toutes ses précautions, il redoublait d’efforts pour apprendre à ne plus commettes les erreurs qui avaient mené à ces échecs. « Je suis le premier à avoir disparu durant dix ans en Afrique, car il m’était impossible de m’arrêter… Alors je serais le dernier à te juger. » - « Tant mieux. » Il haussa un sourcil. « Parce-que je compte pas arrêter d’avancer dans cette direction. » Et il ne comptait surtout pas arrêter tant qu’il n’avait pas l’impression, voire la certitude, d’être devenu meilleur voire le meilleur. Avoir un adversaire de moins dans cette quête pouvait s’avérer utile.
Cet entêtement qui était de caractère n’était pas inhérent qu’à Ruben, chez les Hartfield, alors bien sur que de parler de la manière dont leur carrière pouvaient prendre du temps et empiéter sur le reste de leur vie mélangé au caractère que pouvait avoir le brun - et les inquiétudes qui pouvaient émerger par rapport à son équilibre de vie - le faisait penser à quelqu’un d’autre; quelqu’un qu’ils avaient en commun et qu’il pensait à l’origine de l’inquiétude de Clarence. « Je pensais que c’était Ethel qui t’aurais parlé de ses inquiétudes par rapport à mon travail. Elle a tendance à toujours s’en faire de trop. » C’était avec tout l’amour qu’il éprouvait pour sa soeur qu’il portait ce commentaire. Il remonta son regard vers l’urgentiste. « Elle a aussi tendance à s’impliquer beaucoup et de trop de son côté aussi, quand elle s’engage dans quelque-chose. C’est de famille. » Donc en fonction de la place que lui donnerait Clarence, elle ne pourrait faire autre chose que de prendre toute cette dernière et s’impliquer surement que de trop, même sans qu’il ait besoin de lui demander. « Tu veilles à ce qu’elle s’en rende pas malade et se plie pas trop en quatre, hein ? » C’était autant une question qu’un teste, à cette allure là.
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Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
— À vrai dire, c’est la première fois que vous parlez de la sorte avec Ruben. Vos échanges se limitaient la plupart du temps aux patients, aux protocoles, aux réunions saturées de jargon médical, purement techniques et impersonnelles. Rien que des sujets ordinaires entre deux collègues. Échangeant leurs observations, essayant tant bien que mal de s’entraider dans ce quotidien toujours plus exigeant. Mais à travers cela, une certaine complicité s’est installée spontanément entre vous. Et aujourd’hui, pour une raison qui t’échappe encore, cette complicité semble s’approfondir, la conversation prenant un tournant plus personnel. Peut-être est-ce ce moment de calme, juste avant l’agitation de la journée à venir. Une parenthèse, loin de la pression des urgences ou de l’effervescence du bloc opératoire qui vous ouvre un espace où chacun baisse un peu sa garde. Il faut croire que les Hartfield sont doués pour percer au grand jour cette réserve derrière laquelle tu aimes tant te préserver. Et étrangement, tu n’y vois pas d'inconvénient. Les mots se succèdent sans effort, les confidences suivent. Tu arrives même à mentionner Emma devant lui, ce qui n’est pas anodin. La plaie est toujours douloureuse, présente, mais supportable. Tu peux désormais l’évoquer sans que tout en toi ne s'effondre.
La conversation glisse, et sans vraiment t’en rendre compte, te voilà en train de parler de ta fille, Millie. De cette facette de toi-même, celle de père, où la vulnérabilité prend une place que tu exposes rarement. « Ça fera une bonne relève si tu veux former la prochaine génération d’urgentistes. » Tes sourcils se froncent légèrement. C’est plutôt une maigre consolation qui brode ton regard d’une inquiétude presque caricaturale avant d’être allégé par ce sourire désabusé. « Pour le moment, Millie veut ouvrir un refuge pour koalas et c’est très bien comme ça. » C’est dit sur un ton amusé. Elle et sa passion pour ces petites boules de poils depuis son arrivée en Australie. Tu tentes de faire dériver la conversation. Une part de toi a toujours été fascinée par sa soif de perfectionnisme. « On peut pas devenir meilleur sans avoir un minimum de rigueur. » Tu acquiesces en retour. Certains y voient un ego surdimensionné quand toi tu y vois simplement un talent combiné à une persévérance que certains devraient prendre pour exemple. Toi aussi, tu as décidé de suivre ta propre voie, quitte à tout abandonner. À tout lâcher pour suivre cette vocation à laquelle, même aujourd’hui, tu n’es pas prêt à renoncer. Alors tu ne peux que le comprendre. « Tant mieux. Parce-que je compte pas arrêter d’avancer dans cette direction. » Tu pourrais presque toucher du doigt sa détermination, chargé de cette ambition qui le pousse toujours plus loin.
« C’est tout ce que j’espérais t’entendre dire. » Ton sourire se veut complice et imprégné de tout ton soutien. Ton regard est empreint d’une compréhension sincère, peut-être même d’une pointe d’admiration. Tu te détournes pour ajuster le matériel, sortir ce que tu as ramené pour les démonstrations. Des restes des formations de fortune que tu organisais à l’autre bout du monde. « Je pensais que c’était Ethel qui t’aurait parlé de ses inquiétudes par rapport à mon travail. Elle a tendance à toujours s’en faire de trop. » Cette remarque te prend légèrement au dépourvu. Tes mouvements se font plus lent comme pour t’en imprégner en ralentissant le temps avant de revenir à la normale tout en replongeant ton océan dans le sien, furtivement. « Elle a aussi tendance à s’impliquer beaucoup et de trop de son côté aussi, quand elle s’engage dans quelque chose. C’est de famille. » Tu dessines sur tes lèvres muettes l'empreinte légère et pourtant si profonde de ton affection pour elle en démêlant les fils de l’ordinateur pour le brancher au rétroprojecteur. « Tu veilles à ce qu’elle s’en rende pas malade et se plie pas trop en quatre, hein ? »
Tu peux sentir dans sa voix une note nouvelle. Celle que tu connais que trop bien lorsque ton instinct de protection s’active. Et ça te pousse à t'arrêter pour porter à nouveau toute ton attention sur lui. « Ethel m’a fait quelques remarques à ce sujet, mais c’était toujours pour exprimer sa fierté à ton égard. » Ses frères qu’elle a tendance à mettre sur un piédestal. Chose qui a toujours tendance à t’agacer quand tu vois au quotidien à quel point son manque de confiance peut l’impacter. « Ta sœur est quelqu’un de formidable, même si elle a du mal à se considérer à sa juste valeur. » Tu observes sa réaction, avec ce bleu perçant qui n’est rien d’autre que le reflet de la corde sensible qu'il vient de toucher. « Je n’aurais pas pu rêver mieux comme nounou pour Millie. » Ethel est devenue sa figure maternelle qui lui permet de combler le manque de sa mère. Cette simple idée qu’Emma puisse être remplacée par une autre t’était insupportable à l’époque. Puis la brune est rentrée dans votre vie et vous êtes maintenant ce duo étrange qui évolue à l'abri des regards. « Je suis le premier à la pousser à prendre ses congés, quitte à la déposer moi-même chez elle. » Même si tu es aussi le premier à mal supporter son absence. A trouver la moindre petite excuse pour la voir ou lui envoyer un message... Tu souris doucement, les yeux baissés un instant, comme si tu cherchais dans tes pensées les mots justes pour capturer ce que tu ressens à propos de cet étrange équilibre entre Ethel et toi. «… Elle donne tout, jusqu’à s’oublier, et elle le fait avec une telle aisance qu’on pourrait croire que ça ne lui coûte rien.» Tes bras se croisent machinalement, et tu sens chez toi cette retenue familière refaire surface. Celle qui trahit l’attachement profond que tu dissimules tant bien que mal. « Alors, ne t’inquiète pas, j’essaye de veiller tant bien que mal à ce qu’elle ne s’épuise pas. » Un silence s’installe, paisible où chaque mot résonne encore avant qu'un sourire taquin n'apparaisse. « Même si l’entêtement semble être une autre caractéristique des Hartfield... »
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Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Pour le moment, Millie veut ouvrir un refuge pour koalas et c’est très bien comme ça. » Bien sur que la manière dont Clarence se mit de suite sur la défensive tira un sourire amusé à Ruben: c’était là aisément la manière dont il s’attendait à ce que ce dernier réagisse dans cette situation et il était plutôt ravi d’avoir visé juste. Cela ne lui apportait rien, mais il était tout de même content. Apparemment, il était plutôt aisé d’inverser les rôles puisque l’urgentiste réussit le même coup qu’il venait de lui faire, de manière miroir. « C’est tout ce que j’espérais t’entendre dire. » Cette fois-ci, le sourire que Ben affichait avait une touche de fierté qu’il ne nierait pas: bien sur que c’était là un compliment à son oreille. Son ambition et son envie de réussir n’étaient pas une nouveauté et il ne les avait jamais caché, ne comptait pas le faire - il trouvait même quelque peu pathétique lorsque les personnes possédant un côté ambitieux de cette sorte tentaient de le cacher: cela n’apportait rien, si ce n’était de la frustration, alors autant le montrer au grand jour.
Il y avait un autre point cependant sur lequel Ruben souhaitait mettre davantage de lumière aujourd’hui - c’était rare, il était question d’en profiter. Il se doutait que son envie d’aborder ce sujet là ne serait pas partagé par Clarence, mais peu lui importait: il considérait que c’était là adresser l’éléphant dans la pièce et que c’était son rôle aussi que de le faire. La présence d’Ethel dans le quotidien du médecin n’était pas du ressort de Ben, sa soeur était bien assez grande pour faire ce qu’elle désirait, mais ce n’était pas tant cette partie là qui le dérangeait: il la connaissait assez pour savoir qu’elle n’était pas du genre à savoir dire stop lorsque les choses étaient trop lourdes à supporter pour elle, et cet élément là était d’autant plus vrai lorsqu’il s'agissait du travail. A l’époque où elle travaillait en tant qu’assistante de Hassan, Ruben avait bien vu qu’elle se tuait à la tâche pour essayer d’être toujours meilleure dans son rôle et pour ne pas décevoir qui que ce soit. Il souhaitait juste s’assurer que Clarence était bien au courant de cette tendance là de sa soeur, pour ne pas qu’il la laisse s’épuiser sous ses yeux sans se rendre compte de quoi que ce soit.
Clarence finit par se tourner de nouveau vers lui, et bien sur qu’il en profita pour sonder autant que possible ce dernier. « Ethel m’a fait quelques remarques à ce sujet, mais c’était toujours pour exprimer sa fierté à ton égard. » Ne s’attendant pas dans un premier temps à ce type de remarque, Ruben fronça quelque peu les sourcils. Il pensait que Clarence allait rebondir directement sur l’implication d’Ethel à ses côtés au quotidien, du travail qu’elle fournissait ou que savait-il - mais il choisit là d‘entamer sa croisade sur un autre chemin qu’il n’aurait pas pensé être utilisé ici. « De quoi, que je prenne le temps d’assurer ses arrières ? » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté: si ce n’était pour ça, il ne voyait pas tant de quoi il en ressortait ici.
« Ta sœur est quelqu’un de formidable, même si elle a du mal à se considérer à sa juste valeur. » Il fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre. « Je sais. Ca fait longtemps que je la connais, moi. » Et même s’il était le cadet des deux, elle n’avait jamais été le cadet de ses soucis et avait toujours tenté au mieux de veiller après elle. Il l’avait vu grandir et devenir la femme qu’elle était aujourd’hui, et connaissait tout à fait le penchant de sa soeur à oublier sa propre valeur. Raison de plus pour s’en faire dans cette situation. « Je n’aurais pas pu rêver mieux comme nounou pour Millie. » Un bon point non-négligeable: cela voulait dire que pour une fois elle réussissait dans un travail qu’elle entreprenait. « Je suis le premier à la pousser à prendre ses congés, quitte à la déposer moi-même chez elle. » Il dodelina quelque peu de la tête: il n’était pas nécessaire d’aller jusque là non plus. « … Elle donne tout, jusqu’à s’oublier, et elle le fait avec une telle aisance qu’on pourrait croire que ça ne lui coûte rien. » - « Mais ça lui coute. » Il n’était pas des mieux placés pour ce genre de discours, tant il avait manqué de voir de nombreuses fois que cela lui coutait justement; mais ses intentions étaient justes pour une fois, alors il ne changerait pas de discours. « Alors, ne t’inquiète pas, j’essaye de veiller tant bien que mal à ce qu’elle ne s’épuise pas. » Gardant son regard ancré dans celui de l’autre médecin, gardant l’immobilité un instant, Ruben finit par opiner du chef. Même s’il était partisan du voir pour croire, il ne pouvait nier qu’entendre ce type de paroles était assez rassurant. « J’espère. » Ce n’était pas une menace… mais peut-être un avertissement déguisé - ou pas, en réalité: Clarence avait du comprendre les intentions de Ruben en abordant ce type de sujet.
Un léger silence se fit entendre, balayé dans une foulée aisée par Clarence. « Même si l’entêtement semble être une autre caractéristique des Hartfield… » Le petit rire qui se fit entendre côté Ruben contenait à la fois de l’amusement et de la surprise: il ne s’était pas attendu à ce genre de commentaire de sa part, mais la part de vérité dedans ne pouvait être niée. « On a pas que des bons traits de caractère, ouais. » Il plissa quelque peu le bout de son nez. « Mais écoute, ça fait de nous de bons travailleurs, c’est déjà pas mal. » Parce-que chacun dans son domaine, c’était de ça qu’il était question dans leur conversation: de l’énergie que les Hartfield que Clarence connaissait pouvaient dépenser à la tâche.