no rest for the wicked (Gayle)

no rest for the wicked

"Oh, there ain't no rest for the wicked. Money don't grow on trees. I got bills to pay, I got mouths to feed. There ain't nothing in this world for free. I know I can't slow down. I can't hold back"

Il était 10h tapantes quand Sergio poussa la porte de la salle de réunion, Ipad dans une main, tasse de café dans l’autre. Gayle était déjà installée devant les piles de dossier sorties par leurs assistants respectifs. Ils avaient convenu depuis une semaine de s’attaquer à un ménage de printemps dans leurs contrats et de ce fait, les dossiers étaient classés en trois catégories : les talents qui rapportaient de l’argent, ceux qui posaient problème et qui étaient à discuter, et ceux qui se feraient mettre à la porte dans la semaine. Initialement, les deux associés étaient supposés travailler indépendamment. Ils avaient chacun leurs talents à gérer et leurs décisions à prendre. Ceci dit, ils avaient trouvé un meilleur équilibre à travailler en collaboration et à se tenir mutuellement informés des avancées des affaires. La réussite de l’un impactait l’autre, après tout. C’était toujours utile de pouvoir compter sur quelqu’un pour prendre le relais en cas d’imprévu. Dieu sait que ces derniers mois, les Gutiérrez avaient causé de fréquentes absences de bureau pour Sergio. « Je n’arrive pas à déterminer si nous sommes efficaces dans notre travail ou si nous nous sommes sacrément égaré. » commenta-t-il avec un mélange d’amusement et de stupeur en comptant mentalement le nombre de dossiers présents sur la table. Il n’était pas sûr qu’ils aient pris le temps de faire un tel tri depuis qu’ils s’étaient associé. Comme ils avaient chacun ramené leurs anciens contrats dans l’agence, rien n’était vraiment à jour. I s’installa à l’une des chaises, déverrouilla son Ipad pour projeter sur le mur le listing de tous les noms gérés par GCA. Le fichier avait été mis à jour par leurs assistants, triant la liste avec du vert, orange et rouge. Les revenus étaient aussi mentionnés pour chaque groupe. La catégorie rouge affichait des chiffres presque négligeables. La catégorie orange, pas tellement, et Sergio ne retint pas un soupir en sachant quel genre de profils tombaient dans cette catégorie. Probablement les artistes qui faisaient vendre mais étaient une telle plaie à gérer que rien ne justifiait que les deux agents s’emmerdent de la sorte. Le temps était une valeur aussi précieuse que l’argent et parfois, mettre fin au contrat pour se concentrer sur démarcher ou projeter de nouvelles têtes vers la stratosphère se révélait bien plus rentable. « Si cela te convient, j’enverrai Sam vers Claire pour gérer cette paperasse. Ce sera l’occasion de le former. » Mettre à jour des documents lui-même serait une perte de temps. Une fois les décisions prises, ils enverraient tout à Dane et Briar qui se chargeraient de clôturer la relation, légalement et financièrement. Gayle et Sergio, eux, annonceraient la nouvelle. Certaines têtes ne méritaient pas vraiment qu’ils prennent le temps de le faire autrement que par un courrier, mais ils avaient une réputation à tenir. Se quitter en mauvais terme n’était jamais une bonne chose, avec des clients, partenaires, ou employés. L’homme en savait quelque chose. L’exemple récent de Logan l’avait convaincu d’être bien plus méfiant dorénavant. « Est-ce qu’on commence par ceux-là ? » lança finalement l’agent en désignant la pile du milieu. « J’écoute. Qui sont les noms contrariants ? » Il s’enfonça un peu plus dans son fauteuil, prit une gorgée de café. Si Gayle était indécise, c’était qu’il y avait un problème complexe à discuter.

@Gayle Danbury

GASMASK

not a saint

Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.